Examen 2 Flashcards

1
Q

En quoi les familles d’aujourd’hui sont diversifiées?

A

Les familles d’aujourd’hui sont diversifiées sur les plans du nombre de personnes impliquées, de la composition, des trajectoires et des processus relationnels.

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2
Q

Comment le concept de divorce se distingue de celui de séparation?

A

Le concept de divorce se distingue de celui de séparation en ce qu’il constitue un acte légal. Compte tenu de la hausse actuelle des unions libres, mesurer l’état des familles en chiffrant les divorces est nécessairement limitatif.

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3
Q

À quoi réfère la garde partagée?

A

La garde partagée réfère à une garde physique séparée où l’enfant passe un temps égal ou relativement important avec chacun de ses parents.

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4
Q

Vrai ou faux? La répartition du temps doit être exactement égale pour parler de garde partagée.

A

Faux. La répartition du temps n’a pas besoin d’être exactement égale pour parler de garde partagée.

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5
Q

À quoi renvoie la famille recomposée?

A

La famille recomposée renvoie à la situation de personnes mariées ou vivant en union de fait ayant une garde permanente, partagée ou occasionnelle d’un ou de plusieurs enfants issus d’une précédente union. Cette précédente union doit s’être soldée par une séparation, un divorce ou un veuvage.

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6
Q

Aujourd’hui, __% des enfants de familles séparées et __% des enfants de familles recomposées ne présentent pas de difficultés particulières.

A

Aujourd’hui, 75 % des enfants de familles séparées et 70% des enfants de familles recomposées ne présentent pas de difficultés particulières.

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7
Q

À quoi les jeunes vivant des transitions familiales sont plus à risque de vivre?

A

Les jeunes vivant des transitions familiales sont plus à risque de vivre des difficultés d’adaptation.

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8
Q

Qu’est-ce que la séparation des parents? Par quoi est-elle marquée?

A

La séparation des parents est un processus (plutôt qu’un événement) marqué par des difficultés relationnelles, personnelles et économiques et la recherche d’un nouvel équilibre fonctionnel.

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9
Q

La séparation des parents s’agit d’un événement ____ et ____ qui se déroule généralement dans un contexte familial déjà _____.

A

La séparation des parents s’agit d’un événement triste et perturbant qui se déroule généralement dans un contexte familial déjà perturbé.

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10
Q

La transition de la séparation des parents affecte les _____ _____ et les _______ __ ___ ______. Cette période peut également marquer le début d’une série de _______. Généralement, le niveau d’______ des jeunes dont les parents sont séparés est plus _____ que celui des jeunes dont les parents ne le sont pas.

A

La transition de la séparation des parents affecte les processus familiaux et les conditions de vie objectives. Cette période peut également marquer le début d’une série de transitions. Généralement, le niveau d’adaptation des jeunes dont les parents sont séparés est plus faible que celui des jeunes dont les parents ne le sont pas.

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11
Q

Les études sur le sujet ont démontré que la séparation a peu de conséquences _____ sur les enfants (sauf chez les enfants exposés à des conflits intenses, chroniques et manifestes) et que les impacts sur ceux-ci sont _____ sur les plans de l’_____ et de la ______ des difficultés. Toutefois, pour la majorité des enfants, la situation ______ à court et à moyen termes.

A

Les études sur le sujet ont démontré que la séparation a peu de conséquences positives sur les enfants (sauf chez les enfants exposés à des conflits intenses, chroniques et manifestes) et que les impacts sur ceux-ci sont variables sur les plans de l’ampleur et de la durée des difficultés. Toutefois, pour la majorité des enfants, la situation rentrera dans l’ordre à court et à moyen termes.

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12
Q

La _____, plutôt que la ______, est la transition qui a le plus d’impact sur l’adaptation des enfants. En fait, pour beaucoup de jeunes, la séparation des parents constitue l’évènement le plus ______ qui leur sera arrivé durant l’_______.

A

La séparation, plutôt que la recomposition, est la transition qui a le plus d’impact sur l’adaptation des enfants. En fait, pour beaucoup de jeunes, la séparation des parents constitue l’évènement le plus perturbant qui leur sera arrivé durant l’enfance.

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13
Q

L’ampleur des réactions des enfants à la séparation va varier selon différents _____ de l’_____ du jeune.

A

L’ampleur des réactions des enfants à la séparation va varier selon différents facteurs de l’écologie du jeune.

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14
Q

Vrai ou faux? Les recompositions familiales semblent être vécues plus difficilement par les adolescents.

A

Vrai.

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15
Q

Les transitions sérielles (transitions multiples) ______ les risques que les jeunes développent des problèmes d’adaptation.

A

Les transitions sérielles (transitions multiples) multiplient les risques que les jeunes développent des problèmes d’adaptation.

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16
Q

La parentalité après une séparation :
 Peu importe la structure de la famille, avoir au moins un parent de style __________ est associé à une meilleure adaptation des enfants.
 Un beau-parent _______, mais peu ______ au début d’une recomposition familiale est aussi un atout.
 Le souhait des enfants est généralement de maintenir des _______ avec leurs ____ _____.

A

La parentalité après une séparation :
 Peu importe la structure de la famille, avoir au moins un parent de style démocratique est associé à une meilleure adaptation des enfants.
 Un beau-parent chaleureux, mais peu contrôlant au début d’une recomposition familiale est aussi un atout.
 Le souhait des enfants est généralement de maintenir des contacts avec leurs deux parents.

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17
Q

Il faut retenir que pour les enfants, perdre un parent est une ___ _______.

A

Il faut retenir que pour les enfants, perdre un parent est une perte énorme.

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18
Q

Dans les familles séparées, les ____ demeurent généralement plus en contact et plus impliquées avec leur enfant (______).

A

Dans les familles séparées, les mères demeurent généralement plus en contact et plus impliquées avec leur enfant (continuité).

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19
Q

Dans les familles séparées, le nombre de _____ n’ayant pas de contact avec leurs enfants deux ou trois ans après la séparation a _____ depuis les dernières
décennies. Toutefois, les relations paternelles sont encore marquées par la ________ qui peut s’expliquer notamment par des ______ avec la mère des enfants, le _____ __ _____, une ______ __________, etc.

A

Dans les familles séparées, le nombre de pères n’ayant pas de contact avec leurs enfants deux ou trois ans après la séparation a diminué depuis les dernières décennies. Toutefois, les relations paternelles sont encore marquées par la discontinuité qui peut s’expliquer notamment par des conflits avec la mère des enfants, le mode de garde, une distance géographique, etc.

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20
Q

Dans tous les cas, une relation _______ de _____ favorise une meilleure adaptation du jeune.

A

Dans tous les cas, une relation coparentale de qualité favorise une meilleure adaptation du jeune.

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21
Q

Les _____ entre les ex-conjoints jouent un rôle majeur dans l’adaptation de l’enfant, et ce, peu importe la _____ ______. Ils représentent le ____ des situations de séparation. Les _____ ont pour effet de détourner les ressources du parent. En interprétant le conflit, le jeune peut vivre de la ______, de la _____, de la ______ ou de l’________.

A

Les conflits entre les ex-conjoints jouent un rôle majeur dans l’adaptation de l’enfant, et ce, peu importe la structure familiale. Ils représentent le quart des situations de séparation. Les conflits ont pour effet de détourner les ressources du parent. En interprétant le conflit, le jeune peut vivre de la culpabilité, de la peur, de la responsabilité ou de l’impuissance.

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22
Q

Bien que ne faisant pas l’______, particulièrement chez les enfants de moins de _ ans, la ____ ______ est un mode de garde de plus en plus populaire. Les travaux traitant de l’adaptation des jeunes en ___ _____ tracent un portrait très ____ de ce mode de garde. Toutefois, un ____ de sélection explique partiellement ces résultats.

A

Bien que ne faisant pas l’unanimité, particulièrement chez les enfants de moins de 5 ans, la garde partagée est un mode de garde de plus en plus populaire. Les travaux traitant de l’adaptation des jeunes en garde partagée tracent un portrait très positif de ce mode de garde. Toutefois, un biais de sélection explique partiellement ces résultats.

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23
Q

Vrai ou faux? Plusieurs mythes entourent encore la garde partagé.

A

Vrai. Plusieurs mythes entourent encore la garde partagée et il convient de les distinguer de la réalité!

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24
Q

Les familles recomposées possèdent des ________ spécifiques qui les distinguent des familles biparentales intactes et qui doivent être _____ __ _____ pour comprendre leur ___________.

A

Les familles recomposées possèdent des caractéristiques spécifiques qui les distinguent des familles biparentales intactes et qui doivent être prises en compte pour comprendre leur fonctionnement.

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25
Q

La recomposition familiale n’est pas une réalité _______. Notamment, les rôles joués par les adultes auprès des enfants peuvent _____ grandement. On distingue _ modes de régulation au sein de ces familles, soit de ______, de ______, d’______ ou de _______.

A

La recomposition familiale n’est pas une réalité homogène. Notamment, les rôles joués par les adultes auprès des enfants peuvent varier grandement. On distingue 4 modes de régulation au sein de ces familles, soit de substitution, de pérennité, d’exclusion ou de monoparentalité.

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26
Q

Var ou faux? Généralement, les enfants ne sont pas contents que leur parent se remette en couple. Ils aiment que celui-ci demeure seul.

A

Faux. Généralement, les enfants sont contents que leur parent se remette en couple. Ils n’aiment pas que celui-ci demeure seul.

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27
Q

Il faut toutefois reconnaître que la recomposition familiale s’inscrit dans un ____ des réorganisations familiales comportant beaucoup de _______ en peu de ______, ce qui est _______ sur le plan de l’_______.

A

Il faut toutefois reconnaître que la recomposition familiale s’inscrit dans un cycle des réorganisations familiales comportant beaucoup de changements en peu de temps, ce qui est exigeant sur le plan de l’adaptation.

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28
Q

Concernant les réactions des jeunes à la séparation et à la réorganisation, il faut savoir que réagir est _____, c’est un signe d’_____. Les réactions vont _____ selon l’____. Les enfants peuvent avoir le ______ de réconcilier les parents, peuvent vivre un ______ de ____, un ______ d’_____ ou refuser l’_______ du beau-parent.

A

Concernant les réactions des jeunes à la séparation et à la réorganisation, il faut savoir que réagir est normal, c’est un signe d’adaptation. Les réactions vont varier selon l’âge. Les enfants peuvent avoir le fantasme de réconcilier les parents, peuvent vivre un conflit de loyauté, un sentiment d’abandon ou refuser l’autorité du beau-parent.

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29
Q

Les enfants qui connaissent la séparation de leurs parents doivent accomplir un certain nombre de _____ ________. Les parents ont un rôle _____ à jouer afin que leurs enfants _______ ces étapes. Notamment, il est important d’expliquer les _____ _____ de la fin de la première union aux enfants, de permettre l’______ des ______ et de _______ certains faits de base. Enfin, ils doivent permettre le _______ de sentiments positifs et les ______ avec les deux parents biologiques.

A

Les enfants qui connaissent la séparation de leurs parents doivent accomplir un certain nombre de tâches développementales. Les parents ont un rôle central à jouer afin que leurs enfants franchissent ces étapes. Notamment, il est important d’expliquer les raisons concrètes de la fin de la première union aux enfants, de permettre l’expression des émotions et de clarifier certains faits de base. Enfin, ils doivent permettre le maintien de sentiments positifs et les contacts avec les deux parents biologiques.

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30
Q

Comme parent de famille recomposée, il est important de ne pas _________ les choses, de permettre le développement d’une _______ positive et ________ avec le beau-parent, de ne pas ________ de rêves irréalistes et de continuer d’_______ le parent non gardien. Également, le couple recomposé doit ______ les règles et tenter de _______ un coin à chacun. Parfois, l’autorité parentale doit ______ la ________ du parent (surtout en début de recomposition).

A

Comme parent de famille recomposée, il est important de ne pas précipiter les choses, de permettre le développement d’une relation positive et respectueuse avec le beau-parent, de ne pas entretenir de rêves irréalistes et de continuer d’impliquer le parent non gardien. Également, le couple recomposé doit clarifier les règles et tenter de ménager un coin à chacun. Parfois, l’autorité parentale doit demeurer la responsabilité du parent (surtout en début de recomposition).

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31
Q

Les parents doivent aussi porter une attention particulière au ___-_____ _____. On constate notamment que d’amener la _____ à réaliser des activités en ______, de même que le traitement _____ de tous les membres favorisent le développement de relations positives entre les enfants. Enfin, il est important de maintenir le _____ _____ autour des enfants,
notamment avec les _____-______.

A

Les parents doivent aussi porter une attention particulière au sous-système fraternel. On constate notamment que d’amener la fratrie à réaliser des activités en commun, de même que le traitement égalitaire de tous les membres favorisent le développement de relations positives entre les enfants. Enfin, il est important de maintenir le soutien social autour des enfants,
notamment avec les grands-parents.

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32
Q

Il existe de très nombreux _______ théoriques permettant d’expliquer l’adaptation des jeunes à la séparation et à la recomposition familiale, notamment la ______ familiale, les _______ familiales, le ____ _______, les ________ familiaux, les _______ économiques et sociales, la _______ et le _____. Ces modèles ont permis de faire ressortir un certain nombre de ______ expliquant l’adaptation des jeunes. On peut les regrouper en cinq catégories que sont : les caractéristiques du ______, les caractéristiques des ______, les _______ (ex. autres évènements stressants), les _______ ________ (ex. parent/enfant, fratrie, belle-famille, etc.) et l’______ à des __________ (ex. soutien, investissement parental),

A

Il existe de très nombreux modèles théoriques permettant d’expliquer l’adaptation des jeunes à la séparation et à la recomposition familiale, notamment la composition familiale, les trajectoires familiales, le life course, les processus familiaux, les ressources économiques et sociales, la sélection et le stress. Ces modèles ont permis de faire ressortir un certain nombre de facteurs expliquant l’adaptation des jeunes. On peut les regrouper en cinq catégories que sont : les caractéristiques du jeune, les caractéristiques des parents, les trajectoires (ex. autres évènements stressants), les processus relationnels (ex. parent/enfant, fratrie, belle-famille, etc.) et l’accès à des ressources (ex. soutien, investissement parental),

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33
Q

Il faut être attentif au fait que les résultats de recherche les plus ________ quant à l’avenir des enfants de familles séparées sont aussi ceux qui ont été les plus ________, notamment parce qu’ils servent les intérêts de certains groupes sociaux qui _______________________. Ces préjugés, souvent portés par le regard des observateurs extérieurs, franchissent les ________ de la famille, ce qui a un _______ sur la représentation que ces familles se font d’elles-mêmes. Ils peuvent même finir par _______ des _______ négatifs.

A

Il faut être attentif au fait que les résultats de recherche les plus pessimistes quant à l’avenir des enfants de familles séparées sont aussi ceux qui ont été les plus médiatisés, notamment parce qu’ils servent les intérêts de certains groupes sociaux qui s’opposent à la séparation des parents. Ces préjugés, souvent portés par le regard des observateurs extérieurs, franchissent les frontières de la famille, ce qui a un impact sur la représentation que ces familles se font d’elles-mêmes. Ils peuvent même finir par engendrer des résultats négatifs.

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34
Q

De quoi ont besoin les enfants de familles séparées et recomposées ? (5)

A

 De figures parentales démocratiques et aimantes;
 De grandir à l’abri des conflits fréquents, intenses et chroniques;
 De maintenir leurs liens d’attachement;
 D’avoir accès à des ressources sociales et économiques;
 D’être amenés à poursuivre leur vie d’enfant ou d’adolescent.

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35
Q

Que sont les problèmes de comportements?

A

Les problèmes de comportement sont un ensemble de comportements problématiques qui occasionnent un dysfonctionnement (physique, cognitif, social, affectif, etc.) chez le jeune.

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36
Q

À quoi renvoient les problèmes de comportements?

A

Ils renvoient à une diversité de difficultés.

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37
Q

Dans la réalité, on retrouve les problèmes de comportement en ___________.

A

Dans la réalité, on retrouve les problèmes de comportement en cooccurrence.

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38
Q

Dans l’évaluation des problèmes de comportements, on sera particulièrement attentif à leur _____, à leur ______, à leur _______, à leur ______ et à leur ______ d’_________.

A

Dans l’évaluation des problèmes de comportements, on sera particulièrement attentif à leur durée, à leur intensité, à leur sévérité, à leur fréquence et à leur précocité d’apparition.

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39
Q

Il existe différentes façons de classifier les problèmes de comportement. Ils peuvent être classés selon la _______ concernée (extériorisés et intériorisés), selon la _______ d’un _______ (d’opposition, des conduites, etc.) et selon une _________ ________ de leur ______ et _______ (durée, intensité, sévérité, fréquence et précocité).

A

Il existe différentes façons de classifier les problèmes de comportement. Ils peuvent être classés selon la dimension concernée (extériorisés et intériorisés), selon la présence d’un trouble (d’opposition, des conduites, etc.) et selon une évaluation qualitative de leur typicité et sévérité (durée, intensité, sévérité, fréquence et précocité).

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40
Q

Quel modèle est adapté pour classifier les problèmes de comportements chez les jeunes enfants.?

A

Le modèle de hiérarchisation des problèmes de Campbell (2002) est particulièrement adapté pour classifier les problèmes de comportements chez les jeunes enfants. Il classifie les problème selon leur nature. (agaçants et préoccupants, mais typiques -» particuliers ou typiques, mais exagérés -» symptômes ou
comportements symptomatiques)

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41
Q

Il est important de distinguer les comportements _____ de la _______ des conduites ________.

A

Il est important de distinguer les comportements isolés de la constellation des conduites inadéquates.

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42
Q

Grâce aux efforts faits pour le diminuer, le suicide est __ _______ au Québec depuis les années 2000. Il demeure tout de même la ________ cause de mortalité chez les 15-19 ans.

A

Grâce aux efforts faits pour le diminuer, le suicide est en baisse au Québec depuis les années 2000. Il demeure tout de même la deuxième cause de mortalité chez les 15-19 ans.

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43
Q

Vrai ou faux? Plus des trois quarts des suicides complétés le sont par des femmes, alors que les hommes seraient plus nombreux à faire des tentatives de suicide.

A

Faux. Plus des trois quarts des suicides complétés le sont par des hommes, alors que les femmes seraient plus nombreuses à faire des tentatives de suicide.

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44
Q

Quel groupe est surreprésenté parmi la population qui souffre de détresse psychologique.

A

Les jeunes âgés de 15 à 24 ans sont surreprésentés parmi la population qui souffre de détresse psychologique.

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45
Q

Vrai ou faux? Les spécialistes estiment que le taux de suicide chez les jeunes âgés de 14 ans et moins est sureprésenté.

A

Faux Les spécialistes estiment que le taux de suicide chez les jeunes âgés de 14 ans et moins est sous-estimé.

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46
Q

Les clientèles des centres jeunesse sont de _ à _ fois plus à risque de suicide que les jeunes de la population générale.

A

Les clientèles des centres jeunesse sont de 4 à 8 fois plus à risque de suicide que les jeunes de la population générale.

47
Q

Vrai ou faux? Un enfant âgé de 6 à 12 ans peut commettre une tentative de suicide.

A

Vrai, bien que difficile à concevoir, un enfant âgé de 6 à 12 ans peut commettre une tentative de suicide.

48
Q

Comment est-il possible que de jeunes enfants se suicide?

A

De jeunes enfants peuvent se tuer, car ils en connaissent assez sur le suicide. Ce n’est pas parce que le concept de mort n’est pas finalisé que les enfants ne peuvent pas se suicider. Ils connaissent le concept et les moyens pour y parvenir. Ces moyens leur sont accessibles.

49
Q

Quelle serait une bonne stratégie afin de prévenir le suicide chez les enfants?

A

Une bonne stratégie afin de prévenir le suicide chez les enfants consiste à les outiller à faire face aux difficultés. Il faut choisir les contextes dans lesquels on parle de suicide avec des enfants.

50
Q

Vrai ou faux? On abordera indirectement la question du suicide avec un enfant qui vient de perdre un parent par suicide.

A

Faux. On abordera directement la question du suicide avec un enfant qui vient de perdre un parent par suicide.

51
Q

Que faut-il faire si l’enfant veut en savoir plus sur le suicide?

A

Si l’enfant veut en savoir plus sur le suicide, il est important de répondre à ses questions, mais aussi de chercher à comprendre ce qui l’amène à s’y intéresser.

52
Q

Pour les adolescents sont vulnérables au suicide?

A

Du fait que l’adolescence est une période de grande transformation sur les plans biologique, psychologique, cognitif et social, elle peut rendre les jeunes plus vulnérables au suicide.

53
Q

Comment peuvent être classifiés les facteurs associés au suicide?

A

Les facteurs associés au suicide peuvent être classifiés selon qu’ils sont prédisposants, contribuants, précipitants ou protecteurs.

54
Q

Vrai ou faux? La présence seule de facteurs de risque ne mène généralement pas au suicide.

A

Vrai. C’est plutôt l’effet cumulatif de ces facteurs qui amène une personne à se suicider.

55
Q

Il est aussi important de tenir compte des _______ ______ que peut traverser un jeune.

A

Il est aussi important de tenir compte des moments critiques que peut traverser un jeune.

56
Q

Il est également important d’avoir plusieurs ______ d’________ en matière de suicide et de faire en sorte de _______ les facteurs de protection.

A

Il est également important d’avoir plusieurs cibles d’intervention en matière de suicide et de faire en sorte de favoriser les facteurs de protection.

57
Q

Une combinaison de facteurs, qualifiée dans le passé de « ______ _______ », doit être considérée comme très à risque. Il s’agit des personnes qui vivent de la ________, qui ont des problèmes de ___________ et des troubles de _______ ou de _______. Ces personnes seraient __ fois plus à risque de suicide que la population générale.

A

Une combinaison de facteurs, qualifiée dans le passé de « triade létale », doit être considérée comme très à risque. Il s’agit des personnes qui vivent de la dépression, qui ont des problèmes de toxicomanie et des troubles de comportement ou de personnalité. Ces personnes seraient 30 fois plus à risque de suicide que la population générale.

58
Q

Certains _______ peuvent trahir des idéations suicidaires. Il convient de savoir les ______. Ces indices peuvent prendre la forme de messages _____ ______ ou _____, de ____________, d’____ ________ ou _______.

A

Certains indices peuvent trahir des idéations suicidaires. Il convient de savoir les détecter. Ces indices peuvent prendre la forme de messages verbaux directs ou indirects, de comportements, d’états émotionnels ou cognitifs.

59
Q

Quels sont les facteurs les plus déterminants d’un éventuel passage à l’acte suicidaire?

A

La planification du suicide (Comment Où Quand), tentative de suicide antérieure, capacité à espérer un changement, usage de substances, capacité à se contrôler, présence de proches, capacité à prendre soin de soi

60
Q

Qu’est-ce que la grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte?

A

Intègre en un seul et même outil l’évaluation de l’urgence suicidaire, les facteurs les plus associés au suicide et les facteurs de protection.

61
Q

Que permet la grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte?

A

Elle permet de trouver des leviers d’intervention (pour ensuite faire diminuer le degré de dangerosité de passage à l’acte) et les actions à privilégier.

62
Q

Que cible la grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte?

A

Elle cible les facteurs susceptibles d’être associés au passage à l’acte (ex. degré de désespoir, impulsivité).

63
Q

Pour utiliser la grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte que doivent faire les intervenants?

A

Pour l’utiliser, les intervenants doivent suivre une formation permettant de l’utiliser conjointement avec des techniques d’intervention. La grille vient appuyer notre jugement clinique et établit un langage commun entre les intervenants.

64
Q

Il est important de réévaluer l’urgence suicidaire ________ durant toute la crise suicidaire (entre __ et __ heures) puisque la situation peut _______ ____________.

A

Il est important de réévaluer l’urgence suicidaire fréquemment durant toute la crise suicidaire (entre 24 et 48 heures) puisque la situation peut changer rapidement.

65
Q

Lors d’une crise suicidaire, il est important d’être ________________, d’_________, d’_________ et de prioriser des ___________________.

A

Lors d’une crise suicidaire, il est important d’être alerte aux indices de comportements suicidaires, d’accueillir la personne, d’évaluer l’urgence et de prioriser des objectifs d’intervention.

66
Q

Il est important de respecter trois principes de base en intervention auprès d’une personne suicidaire. Lesquels?

A

Respecter ses limites
Se faire aider
Consulter au besoin

67
Q

Qu’y a-t-il de particulier avec la notion de confidentialité en lien avec le suicide?

A

L’OTSTCFQ rappelle qu’il faut lever la notion de confidentialité si notre jugement professionnel nous porte à croire que la sécurité de notre client est compromise.

68
Q

Quelle est la distinction entre la déprime et la dépression?

A

La déprime: réponse émotive normale et passagère que l’on éprouve tous à un moment ou à un autre
La dépression : modification importante du fonctionnement; manque d’intérêt pour ses activités

69
Q

Quels sont les principaux mythes par rapport au suicide chez les jeunes?

A

La dépression existe chez les jeunes, mais elle ne se voit pas toujours

Elle ne survient pas seulement dans les « familles à problèmes ». Toutefois, une personne est plus à risque si un membre de sa famille souffre ou a déjà souffert d’une dépression

70
Q

Que l’on parle de suicide, de problèmes de santé mentale, d’abus, c’est un _______ d’avoir été choisi par un jeune en difficulté. Il faut donc l’____ à trouver les ________ qui pourront le _______.

A

Que l’on parle de suicide, de problèmes de santé mentale, d’abus, c’est un privilège d’avoir été choisi par un jeune en difficulté. Il faut donc l’aider à trouver les ressources qui pourront le soutenir.

71
Q

Existe-t-il différents types de TDA/H? Comment les reconnaitre?

A

Oui, ils existent 3 types de TDA/H:

1) Type inattention prédominante (si l’on constate au moins 6 symptômes d’inattention mais pas ou peu de symptômes d’hyperactivité/impulsivité)
2) Type hyperactivité/impulsivité prédominante (si l’on constate u moins 6 symptômes d’hyperactivité/impulsivité mais peu de symptômes d’inattention)
3) Type mixte (si l’on constate des symptômes d’inattention et des symptômes d’hyperactivité/impulsivité)

72
Q

Comment le TDA/H complexifie la vie des enfants touchés et celle de leur parents?

A

Le TDA/H entraine divers problèmes (d’apprentissage, langagiers, des faibles rendements scolaires, des problèmes de coordination motrice, des comportements sociaux inadaptés, un manque d’autocontrôle, une faible image et estime de soi) qui peut être très difficile à vivre pour les enfants touchés et affectant la famille (conflit, épuisement, etc.)

73
Q

Quelles sont les grandes familles d’intervention pour les enfants présentant un TDA/H, que visent-elles et que sait-on de leur efficacité?

A
  1. médicaments (psychostimulant et non psychostimulant): améliore les comportements d’attention, diminue les comportements impulsifs et perturbateurs. Mieux vaut combiner ce traitement, car employé seul ne semble pas entraîner des gains à long termesur la réussite scolaire. De plus, 15 à 30% ne réagissent pas au traitement, ne le tolèrent pas ou entraîne d’autres problèmes.
  2. Interventions psychoéducatives: visent l’acquisition de connaissances sur la nature du TDA/H, la prise de médicaments et les problèmes associés.
  3. Interventions éducatives (tutorat par les pairs et apprentissage assisté par ordinateur): Intervention la plus efficace pour améliorer comportements des élèves ayant un TDA/H. Vise l’amélioration des apprentissages de l’enfant.
  4. Interventions comportementales (proactives et réactives) : Proactive=trouver des moyens de mieux répondre aux besoins de l’enfant ou à l’amener à trouver des comportements plus acceptables avant un comportement. Réactive=visent la réduction des comportements perturbateurs et le remplacement de ceux-ci par des comportements plus appropriés, lorsqu’un comportement survient.
  5. Entraînement aux habiletés sociales : visent à diminuer les comportements sociaux négatifs et à améliorer les habiletés sociales de l’enfant ayant un TDA/H.
  6. Interventions cognitives-comportementales : Visent à diminuer la fréquence des comportements perturbateurs et à augmenter les comportements appropriés.
  7. Programmes d’entrainement aux habiletés parentales : Vise à augmenter les compétences parentales.
74
Q

Comment intervenir de manière efficace auprès d’un enfant ayant un TDA/H?

A
  • Bien connaître le TDA/H et ses limites
  • Reconnaître les limites des interventions
  • Bien évaluer les déficits du jeune et ses ressources
  • Intervenir auprès de l’enfant plutôt que de traiter seulement ses symptômes
  • Choisir les interventions en fonction des besoins du jeune et des ressources de son milieu
  • Intervenir de façon intensive et à long terme
  • Se concerter entre milieux et entre intervenant
75
Q

Identifier 2 sujets de controverse entourant le TDAH et, pour chacun, expliquer brièvement les constats des recensions critiques.

A

L’usage de psychostimulant chez l’enfant favorise à long terme une dépendance aux drogues
Résultat : les sujets traités sont deux fois moins à risque de développer une dépendance aux substances
La médication psychostimulante offre un effet de protection; elle diminue les échecs scolaires ou les problèmes de rejet social et d’agressivité des enfants

Le sucre affecte le comportement et la performance cognitive de l’enfant
Résultat : le sucre n’a pas d’effet significatif sur les comportements ou la performance cognitive des enfants

76
Q

Que retenez-vous des perceptions des enfants, des parents et des enseignants au regard de cette problématique (TDA/H) et comment cela pourrait influencer vos interventions?

A

Ce que pensent les parents:

  • Manque d’informations des parents : obstacle pour le processus d’évaluation et choix de traitement
  • Parents généraux: peu de connaissances du TDAH (46%),
  • TDAH est causé par un excès de sucre (44%)
  • Parents avec enfant TDAH: facteur génétique responsable du TDAH (84%), l’école est en cause (24%)
  • Préférence pour une approche multimodale (médication + intervention) (77%)
  • Intervention de thérapie (11%), prise de médication seulement (2%)

Ce que pensent les enfants:

  • Ambivalence face aux traitements
  • 42% ont dit ne pas aimer
  • 50% admettaient essayer parfois d’éviter de la prendre.
  • Certains ont dit que les pilules les aident à mieux fonctionner mais qu’ils sont gênés face aux autres de devoir la prendre
  • Inquiétudes face à l’arrêt de la médication

Ce que pensent les enseignants:

  • Préférence pour une approche multimodale (médication + intervention)
  • Association du TDAH à des facteurs de nature organique ou neuropsychologique
  • Ingestion de certains produits alimentaires (sucres, colorants) aggravent les symptômes
  • 92% affirment que ces enfants ne réussiraient pas mieux s’ils s’efforçaient davantage
  • Ceux qui ont le mieux répondus sont ceux qui ont bénéficié d’une formation spécifique
  • 62% affirment avoir déjà eu un enfant avec un TDAH dans leur groupe
77
Q

Identifier 3 pistes d’intervention qu’il apparaît pertinent de poursuivre dans une perspective bioécologique.

A
  1. Être bien informé
    - Demeurer bien informé, vulgariser l’information, la rendre accessible
    - Clarifier certains mythes
    - Le site Panda de la MRC de l’Assomption : informations sur toutes les nouvelles publications scientifiques et l’évolution des services offerts
  2. Accompagner la décision quant au traitement et participer à la qualité du suivi
    - L’intervenant doit accompagner le cheminement du parent et de l’enfant vers une décision
    - Se référer à des outils, Évaluez vos propres ambivalences (attentes et inquiétudes de l’enfant),
    - Questionnaire de contrôle (symptômes d’inattention et d’impulsivité, effets secondaires de la médication)
    - Favoriser une approche multimodale et l’implication de l’enfant
  3. Être outillé et alimenter une approche multimodale
    - Réduction des symptômes du TDAH (médication), développement de compétences à plus long terme (thérapie)
    - Milieu scolaire et familial informé, ressources cognitives, thérapie individuelle, activités parascolaires
78
Q

Comment l’environnement social plus distant (conditions socioéconomiques, communauté, milieu scolaire) peut-il influencer l’apparition et le développement du TOP et du TC?

A

Conditions socioéconomiques: Stress parental imposé par la pauvreté réduit le support disponible et la disponibilité émotionnelle pour répondre aux besoins de l’enfant.

Communauté: Les facteurs de stress agissent principalement via leurs impacts sur les familles et les écoles.

Milieu scolaire: Lien entre le climat des écoles et les taux de problème d’attention, d’opposition et de comportements et inter influence entre les enseignants et les élèves qui ont un impact sur leurs comportements.

79
Q

Quels sont les principaux programmes d’intervention destinés aux jeunes manifestant un trouble des conduites ou des problèmes d’agressivité ? Que visent-ils ? Quels moyens, quelles stratégies d’intervention sont appliqués pour atteindre ces buts ?

A

Il existe trois principaux types de programmes ;
- Les programmes universels dispensés en classe qui comportent trois volets:
• Volet unique: qui permet de développer des habilités comportementales et sociocognitives ;
• Volet ajouté dans la cours d’école: qui permet de stimuler et renforcer la résolution pacifique de conflits interpersonnels ;
• Volet ajouté dans la communauté: qui permet de réduire les problématiques et faire vivre aux jeunes un sentiment d’adéquation, ainsi que diminuer les conduites agressives.

  • Les programmes mixtes qui comportent les volets en classe et ciblé: qui permet de promouvoir la résolution de conflits et augmenter la compréhension du phénomène de l’intimidation et diminuer sa fréquence.
  • Les programmes cliniques qui comportent les volets multiples (enseignants, parents et enfants): qui permet d’apprendre des méthodes de résolution de problèmes, améliorer les pratiques parentales, ainsi que prévenir le décrochage scolaire et les difficultés comportementales et émotives.
80
Q

Quelles clientèles sont visées par les principaux programmes d’intervention destinés aux jeunes manifestant un trouble des conduites ou des problèmes d’agressivité ? Quelles sont les modalités d’intervention ?

A

Tous ces programmes visent une clientèle de jeunes garçons et filles du primaire, ils ont comme objectifs: l’amélioration de l’auto-contrôle, une diminution des conduites agressives et violentes et une amélioration des connaissances psychosociales chez les garçons. Tandis que chez les filles, ils visent une meilleure affirmation de soi, une augmentation des comportements prosociaux, ainsi qu’une diminution des conduites agressives indirectes. Ces programmes font également en sorte de diminuer les bagarres, les injures, les conflits et les comportements violents, tant chez les filles et que chez les garçons.
Modalités d’intervention importantes à considérer pour la prévention des difficultés de comportements auprès des filles au primaire ;
• Ajouter un volet sur le développement des compétences affectives et sociales dans les programmes visant développement d’habiletés comportementales et sociocognitives.
• Recourir à des modalités d’intervention qui font appel aux relations interpersonnelles (cercle d’amitié) et qui visent l’expression des émotions et l’affirmation de soi.
• Favoriser les activités qui regroupent les filles entre elles.
• Favoriser la participation active des filles à des activités valorisantes liées à leurs champs d’intérêt à l’école et dans la communauté afin qu’elles puissent acquérir des compétences.
• Adopter une approche multimodale inclusive, c’est-à-dire une combinaison d’actions quotidiennes mobilisant tous les élèves, les enseignants, le personnel de l’école et les parents.

81
Q

Certaines personnes déconseillent l’intervention de groupe auprès des jeunes présentant un TC ou des problèmes d’agressivité, pourquoi ? Leurs craintes sont-elles fondées ?

A

On déconseille l’intervention de groupe car la guérison des jeunes peut être mise en péril par la contagion négative au sein des jeunes du groupe. Autrement dit, l’influence des jeunes à problèmes pourraient nuire à la réduction du nombre de comportement violent en particulier dans le cas des jeunes adolescents. Pour expliquer ce phénomène, Dishon et all., ont produit une étude expliquant la difficulté rencontrée par ses jeunes dans ce genre de situation.

82
Q

Quelles sont les difficultés particulières manifestées par les filles (TC/agressivité) ?

A

Au primaire, peu de filles manifestent des difficultés de comportement de la même façon que les garçons. Cependant, lorsque ces troubles surviennent dès l’enfance chez elles, ils s’associent à d’importants problèmes à l’adolescence et à l’âge adulte. Trop souvent, l’échec et le décrochage scolaires, la délinquance, la toxicomanie et les troubles mentaux font partie de la trajectoire de ces filles. Des chercheurs ont constaté la présence significative de dépression et d’anxiété généralisée chez un nombre important de filles qui rencontre des difficultés de comportement au primaire et au secondaire. Cette détresse s’ajoute aux problèmes extériorisés et est présente aussi au moment d’entrer au cégep. Selon une recherche, les filles s’ajustent moins bien sur le plan émotionnel lors de leur passage au collège et les symptômes de dépression et d’anxiété sont plus nombreux. De nombreuses études ont montré que les grossesses précoces sont fréquentes et peuvent hypothéquer leur parcours scolaire. Lorsqu’elles accèdent au cégep, elles continuent d’avoir des conduites antisociales (agressions physiques, vandalisme, consommation de psychotropes), tout comme les garçons. Les filles ont plutôt tendance à manifester des comportements d’agression indirecte, tels que l’ostracisme et la médisance, comparativement aux garçons dont le comportement agressif est plus direct (opposition, agression physique). Considérée comme une forme de violence, l’agression indirecte est peu visible, les élèves qui l’utilisent ont tendance à attaquer la réputation d’autrui, à exclure ou à rejeter d’autres élèves. Ainsi, dès l’enfance jusqu’à l’émergence de la vie adulte, les filles présentent des difficultés de comportement plus complexes et plus diversifiées que les garçons. Ces constats sont fort inquiétants, compte tenu de la possibilité de devenir mères sans avoir les ressources nécessaires et de transmettre des conduites agressives à leurs enfants.

83
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un programme d’intervention qui convient aux besoins des filles (TC/agressivité)?

A

Les caractéristiques d’un bon programme d’intervention approprié aux besoins des filles sont ; l’utilisation d’une approche visant l’entrainement, la répétition, la rétroaction et le renforcement naturel des habiletés sociales et affectives des filles. Ces programmes recommandent aussi la mise sur pied d’ateliers visant l’affirmation de soi et des interactions structurées et positives. Les programmes de type universel visant aussi le développement des habiletés socioaffectives génèrent davantage de changements chez les filles que chez les garçons. Les activités privilégiant le développement des compétences sociales et affectives par les cercles d’amitié ou des échanges en classe semblent être une modalité d’intervention qui convient particulièrement aux besoins des filles. Les programmes de médiation par les pairs auprès des filles semblent plus prometteurs pour elles que pour les garçons, du fait qu’elles recourent davantage qu’eux à des agents médiateurs pour régler leurs conflits et que les filles médiatrices règlent surtout les conflits d’autres filles.

84
Q

Comment définir la pauvreté?

A

« Être pauvre, c’est être à l’écart de l’ensemble de la société et exclu des ressources, des chances et des sources de bien-être subjectives et objectives qui sont facilement à la portée des autres » (CCDS, 2001 : 2). En ce sens, la pauvreté correspond plutôt à un revenu relatif qu’à l’étendue de la privation absolue.

85
Q

Outre matériellement, un enfant peut être pauvre sur les plans _______ et ______ (isolement, exclusion, marginalisation, réseau social faible).

A

Outre matériellement, un enfant peut être pauvre sur les plans social et culturel (isolement, exclusion, marginalisation, réseau social faible).

86
Q

De plus en plus de ________ sociales sont touchées par la pauvreté. Cela va de la pauvreté (sans ______, mais avec un certain ______ et _____) à la pauvreté extrême
(sans _____, sans ______ et sans _____).

A

De plus en plus de catégories sociales sont touchées par la pauvreté. Cela va de la pauvreté (sans avoir, mais avec un certain pouvoir et savoir) à la pauvreté extrême (sans avoir, sans pouvoir et sans savoir).

87
Q

La pauvreté est souvent _______ et ________ (en changement). Ainsi, une bonne partie de la population peut faire l’expérience de la pauvreté _________.

A

La pauvreté est souvent transitoire et dynamique (en changement). Ainsi, une bonne partie de la population peut faire l’expérience de la pauvreté passagère.

88
Q

Trois facteurs sont importants à considérer dans la mesure des impacts de la pauvreté sur le développement des enfants. Lesquels?

A

-Moment : la petite enfance (5 ans et moins)
-Durée : plus la pauvreté est prolongée (4 ans et +), plus les impacts sont
importants.
-Profondeur : plus la distance par rapport au seuil de faible revenu est grande,
plus les impacts sont importants.

89
Q

En 2012, 1 enfant québécois sur __ vivait dans une famille à faible revenu. La ______ de ces enfants sont en situation de pauvreté sévère qui se définit par un revenu se situant à __ % en bas du seuil de faible revenu.

A

En 2012, 1 enfant québécois sur 10 vivait dans une famille à faible revenu. La moitié de ces enfants sont en situation de pauvreté sévère qui se définit par un revenu se situant à 75 % en bas du seuil de faible revenu.

90
Q

Environ __% des enfants vivent de la pauvreté persistante (qui dure quatre ans et
plus).

A

Environ 10% des enfants vivent de la pauvreté persistante (qui dure quatre ans et
plus).

91
Q

En 2011, __% des familles canadiennes ont vécu une situation d’insécurité alimentaire, dont ___ % de l’insécurité alimentaire grave.

A

En 2011, 16% des familles canadiennes ont vécu une situation d’insécurité alimentaire, dont 2,8 % de l’insécurité alimentaire grave.

92
Q

Les familles monoparentales, qui vivent de l’aide sociale, autochtones, à deux petits salariés ou ayant des problèmes de santé sont plus à ______ de connaître la _____ à cause d’une extrême _______.

A

Les familles monoparentales, qui vivent de l’aide sociale, autochtones, à deux petits salariés ou ayant des problèmes de santé sont plus à risque de connaître la faim à cause d’une extrême pauvreté.

93
Q

Somme toute, les familles les plus ______ sont devenues plus _____ et la situation des plus ______ s’est ________.

A

Somme toute, les familles les plus pauvres sont devenues plus pauvres et la situation des plus riches s’est améliorée.

94
Q

Qui sont les enfants pauvres?

A

Sur le plan des caractéristiques sociodémographiques, les enfants les plus touchés par la pauvreté sont ceux qui vivent en famille monoparentale, mais aussi en famille biparentale, qui sont autochtones ou immigrants récents, qui appartiennent à une minorité visible ou qui ont une limitation d’activités.

95
Q

Quels sont les trois facteurs qui peuvent contribuer à la pauvreté?

A

-L’emploi et sa répartition (le fait
qu’il n’y ait pas assez d’emplois pour tous)

  • L’inégalité des salaires et des revenus (l’écart entre les riches et les pauvres se creuse)
  • Le niveau des dépenses sociales (une redistribution de la richesse par les politiques sociales contribue à diminuer la pauvreté).
96
Q

Selon le rapport de l’UNICEF (Wilkinson, 2009), le niveau de _____-___ n’est pas tant associé au _____ _____ d’un pays. Toutefois, plus l’_______ entre les revenus dans un pays est grande, plus cela affecte ____________ le bien-être des enfants.

A

Selon le rapport de l’UNICEF (Wilkinson, 2009), le niveau de bien-être n’est pas tant associé au revenu moyen d’un pays. Toutefois, plus l’inégalité entre les revenus dans un pays est grande, plus cela affecte négativement le bien-être des enfants.

97
Q

Comme société, plus les personnes croient que « si on veut on ___ », plus ils prônent l’_________; plus ils pensent que les programmes sociaux rendent les prestataires ______ et ______, moins il y a d’________ dans les politiques sociales; moins le bien-être des enfants est ____. À ce sujet, le Canada se situe entre les ____-____ et la _______.

A

Comme société, plus les personnes croient que « si on veut on peut », plus ils prônent l’individualisme; plus ils pensent que les programmes sociaux rendent les prestataires dépendants et paresseux, moins il y a d’investissement dans les politiques sociales; moins il y a d’investissement dans les politiques sociales, moins le bien-être des enfants est élevé. À ce sujet, le Canada se situe entre les États-Unis et la Norvège.

98
Q

Qu’est-ce qu’ont permis de diminuer les politiques sociales adoptées et les tendances du marché du travail depuis 1998?

A

Les politiques sociales adoptées et les tendances du marché du travail ont permis de diminuer le taux d’enfants vivant dans la pauvreté chez les enfants depuis 1998.

99
Q

Que constate-t-on par rapport aux politiques sociales? À ce titre, où se situe le Québec comparé aux autres provinces canadiennes et aux autres pays?

A

On constate ainsi que les politiques sociales sont efficaces pour lutter contre la pauvreté. À ce titre, le Québec comparé aux autres provinces canadiennes et aux autres pays s’en tire particulièrement bien.

100
Q

Par quoi se caractérise la pauvreté la plus dévastatrice pour les enfants?

A

La pauvreté la plus dévastatrice pour les enfants se caractérise par:

  • sa persistance (4 ans et +)
  • le moment où elle survient (chez les 0-5 ans : période de développement très intense où l’enfant fait l’acquisition des connaissances fondamentales, notamment sur les plans du langage et de la lecture).
101
Q

Des conséquences importantes peuvent survenir sur les plans ______, _______, _______ et _________.

A

Des conséquences importantes peuvent survenir sur les plans cognitif, scolaire, socioémotif et comportemental.

102
Q

Quels sont les conséquences de la pauvreté sur le développement au plan cognitif?

A

La pauvreté peut affecter le quotient intellectuel des enfants et engendrer des retards sur le plan verbal. Ces enfants seront alors moins prêts intellectuellement à commencer l’école. Ils commenceront leur scolarisation avec du retard, qu’ils auront de la difficulté à rattraper. Au fil du temps, cette situation peut diminuer leurs performances académiques et augmenter les risques de redoubler une année et de décrocher de l’école.

103
Q

Quels sont les facteurs les plus importants pour expliquer le bien-être de l’enfant?

A

La qualité de l’environnement social et économique sont les facteurs les plus importants pour expliquer le bien-être de l’enfant.

104
Q

Quels sont les problèmes de santé entraînés par la pauvreté?

A

complications néo-natales, enfants de petits poids, malnutrition, problèmes de vision et d’audition mal diagnostiqués et traités, etc.

105
Q

Selon le modèle écologique, pour agir efficacement dans la lutte contre la pauvreté,
comment faut-il intervenir?

A

Selon le modèle écologique, pour agir efficacement dans la lutte contre la pauvreté,
il faut intervenir à plusieurs niveaux.

106
Q

Que visent les actions qui sont à la base de l’action pour lutter contre la pauvreté?

A

Des actions visant le macro- et l’exosystème sont à la base de l’action pour lutter contre la pauvreté. On doit développer une plus grande accessibilité à l’éducation, à des logements adéquats et à des politiques sociales soutenantes.

107
Q

Comment interviendrait-on sur le plan microsystémique dans la lutte à la pauvreté?

A

Sur le plan microsystémique, on interviendra d’abord auprès des parents afin de leur donner les moyens de jouer leur rôle et d’assumer leurs responsabilités et on développera des milieux de vie de qualité.

108
Q

Comment interviendrait-on sur le plan ontosystémique dans la lutte à la pauvreté?

A

Au niveau de l’ontosystème, il faut veiller au développement des forces de base (par ex., les habiletés en lecture) qui permettent aux enfants de réussir à l’école et qui favoriseront, plus tard, leur employabilité.

109
Q

Dans la lutte à la pauvreté, le développement de l’__________ des jeunes est aussi fondamental afin qu’ils puissent se positionner en ____ par rapport à leur trajectoire.

A

Dans la lutte à la pauvreté, le développement de l’empowerment des jeunes est aussi fondamental afin qu’ils puissent se positionner en acteur par rapport à leur trajectoire.

110
Q

Dans la lutte à la pauvreté, on misera notamment sur le développement de la _____ ______, d’_______ diverses et l’exercice de nouveaux ____ et __________.

A

Dans la lutte à la pauvreté, on misera notamment sur le développement de la conscience critique, d’habiletés diverses et l’exercice de nouveaux choix et comportements.

111
Q

Dans la lutte à la pauvreté, des changements ______ s’imposent parfois et l’_______ social est une voie qu’il faut emprunter, tant pour les intervenants sociaux que pour les _______.

A

Dans la lutte à la pauvreté, des changements structurels s’imposent parfois et l’activisme social est une voie qu’il faut emprunter, tant pour les intervenants sociaux que pour les clients.

112
Q

En intervention auprès des familles défavorisées qu’importe-t-il de prendre conscience?

A

En intervention auprès de cette clientèle, il importe de prendre conscience de nos croyances, de nos préjugés, de nos attitudes et de nos valeurs au sujet de la pauvreté, de partir du vécu quotidien de ces familles, de reconnaître leurs problèmes de survie, de comprendre leurs résistances et de développer un réel lien de confiance.

113
Q

En intervention auprès des familles défavorisées, à quoi il convient de s’attarder?

A

En intervention auprès des familles défavorisées, il convient de s’attarder aux stratégies mises en place par les familles elles-mêmes, de renforcer leur estime et leurs capacités, de favoriser l’implication active des parents en révélant et en soutenant leurs compétences et de développer leur empowerment.

114
Q

Comme intervenant, qu’est-il également important?

A

Comme intervenant, il est également important de s’évaluer régulièrement et de se réajuster au besoin.