Examen 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le taux de base?

A

Proportion d’individus ayant commis un nouveau crime sexuel durant une période de suivi donné.

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2
Q

Pour calculer le taux de base, on regarde une période de suivi. Qu’est-ce que cette période?

A

analyser le comportement criminel d’une cohorte d’individu libérés de prison et on regarde quelle proportion d’individus va être arrêté pour un autre délit à caractère sexuel

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3
Q

Le taux de base varie en fonction de différents facteurs. Lesquels? (4)

A
  1. Source d’information utilisée (données policières)
  2. Indicateur de récidive criminelle (généralement des données officielles: est-ce que l’individu a été arrêté, accusé, reconnu coupable ?
  3. Nature et composition de l’échantillon -on utilise une cohorte d’individus afin de déterminer la proportion d’entre eux qui vont commettre un autre délit
  4. Durée du suivi post-libératoire - taux de récidive évalué pendant 1-3-10 ans ? Pendant combien de temps les chercheurs ont analysé les cohortes de ces individus sortant de prison
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4
Q

V ou F? La mesure de la récidive sexuelle tient compte de l’ensemble des nouveaux délits non-sexuels et des délits sexuels n’ayant pas été judiciarisés.

A

F.
On ne tient pas compte des délits qui ne sont pas judiciarisés. On tient juste compte des nouveaux délits sexuels ayant été judiciarisés

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5
Q

Quelles critiques peut-on faire à la mesure de la récidive?

A

N’informe pas sur plusieurs aspects importants
• Vague quant à la nature du délit
• On perd dans une certaine mesure la gravité du délit
• Ne prend pas en compte la durée de la victimisation  est-ce que l’individu a agressé à plusieurs reprises la même victime pendant 1 semaine, 1 mois, 5 ans ?
• Le nombre et type de victime  1 victime ? 200 victimes ?
• Le nombre d’événements criminels

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6
Q

Hanson & Bussière (1998) ont fait une méta-analyse avec 61 études avec 29 000 individus post-libératoire sur 5 ans. Quel a été leur résultat?

A
  1. Seulement une minorité des délinquants sexuels récidivent pour tout type de crime durant la période de suivi
  2. Pas de différence entre les agresseurs de femmes et d’enfants
  3. Une faible proportion de récidivistes pour un délit à caractère sexuel (1 sur 7 donc 15% après 5 ans)
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7
Q

Est-ce que les taux de récidive des délinquants sexuels varient en fonction de la durée du suivi post-libératoire?

A
Oui. 
Plus la durée de suivi est longue, plus les taux de récidive augmentent 
•10-15 % après 5 ans
•20 % après 10 ans 
•+/- 35 % après 20 ans
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8
Q

Est-ce que les délinquants sexuels présentent des taux de récidive sexuelle plus élevés que les délinquants non sexuels ?

A

Étude importante américaine réalisé en 2003 (suivi sur 3 ans) constate que :
De façon générale, il est vrai de conclure que les individus avec un antécédent pour un délit à caractère sexuel sont plus à risque d’être mis en accusation à nouveau pour ce type de délit
• Récidive sexuelle 5% délinquants sexuels vers 1% délinquants non sexuel

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9
Q

Est-ce que les délinquants sexuels sont plus spécialisés dans leur délinquance que les autres contrevenants ?

A
Non! 
Sample & Bray (2003)
Nouvelle arrestation pour le MÊME type de crime
Suivi de 5 ans
o	6 % pour les délinquants sexuels
o	19% pour les fraudeurs
o	23% pour les cambrioleurs
o	37% pour les voies de fait
o	41% pour les crimes reliés au commerce de la drogue
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10
Q

Qu’en est-il de la récidive des femmes ayant commis un délit à caractère sexuel ?

A
  • Méta-analyse (Cortoni et coll., 2010)
  • Combine 10 études, environ 2500 femmes
  • Suivi post-libératoire moyen de 6 ans

o Taux plus bas que ceux observés chez leshommes
o 3 % de récidives sexuelle :les femmes récidives moins, elles sont moins susceptibles d’être arrêtées à nouveau pour la récidive sexuelle

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11
Q

De façon générale, les carrières criminelles sexuelles sont :

a) très longues
b) très brèves
c) chroniques/dure dans le temps
d) transitoires/temporaires

A

b et d.
La plupart des délinquants sexuels ne sont pas des récidivistes
-Transitoires et temporaires
-Limitées à une période de vie
-S’inscrivent dans des parcours de délinquance polymorphe: individus qui présentent d’autres problématiques (toxicomanie)

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12
Q

Quel est le taux de base des adolescents ayant commis un délit à caractère sexuel ?

A

Méta-analyse (McCann & Lussier, 2008)
•Récidive générale (tous types de délits) importante 50% (environ 1 sur 2 adolescents sera ré arrêté)
•Taux de récidive générales sont plus élevés que ceux observés auprès de contrevenants adultes
•Taux de récidive moyen est de 10-12% (être arrêté à nouveau pour un délit sexuel)
•Risque de récidive sexuelle plus faible chez les adolescents que chez les adultes

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13
Q

V ou F. La majorité des adolescents ayant commis un délit à caractère sexuel ont une délinquance persistante.

A

Faux.
Délinquance sexuelle persistante juste 10%
90% ont une délinquance sexuelle limitée à l’adolescence.

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14
Q

Est-ce que la délinquance sexuelle durant l’adolescence annonce une délinquance sexuelle adulte ?

A

Non. Seule la délinquance juvénile chronique est un facteur de risque de la délinquance sexuelle adulte

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15
Q

Pourquoi on évalue les risques de récidive ?

A
  1. À des fins de libérations conditionnelles et établir le risque que représenterait l’individu pour la société.
  2. Classement correctionnel. Le niveau de risque est utilisé par les criminologues afin de déterminer l’intensité du plan d’intervention.
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16
Q

Quels sont les critères diagnostics d’une paraphilie?

A

•Présent depuis au moins 6 mois (avant l’évaluation)
•Fantaisie sexuelles imaginatives sexuellement excitantes, d’impulsions sexuelles, ou de comportements survenant de façon répétée et intense.
- Cause une souffrance cliniquement significative ou une altercation du fonctionnement social, professionnel ou autre domaine important ET/OU…
- L’individu est passé à l’acte (pédophilie, exhibitionnisme, voyeurisme, frotteurisme et sadisme sexuel) Les individus vivent très bien dans leur pédophilie….

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17
Q

Quand le psychiatre fait une évaluation psychiatrique du délinquant, qu’est-ce qu’il évalue?

A
  • dangerosité du délinquant
  • problèmes de santé mentale
  • paraphilies
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18
Q

Dans l’évaluation psychosexologique, qu’est-ce qu’on évalue? (4 éléments)

A
  • Motivation et classification
  • Sphère cognitive et distorsions cognitives
  • Développement sexuel
  • Préférences sexuelles déviantes (évaluation phallométrique)
19
Q

V ou F. L’évaluation phallométrique est une méthode qui permet de déterminer si une personne est coupable ou non d’un délit.

A

Faux.

On voit une profil d’excitation sexuelle à des fins d’évaluation en vue de la thérapie

20
Q

Nomme une limite de l’évaluation phallométrique.

A

Contrôle volontaire de l’érection  l’individu pourrait penser à autre chose pour se changer les idées et ne pas porter attention au contenu.

21
Q

Qu’est-ce qu’on évalue lors d’une évaluation criminologique?

A
  • Évaluation psychiatrique et psychologique
  • Délit sexuel
  • Contexte du délit et processus de passage à l’acte
  • Histoire développementale et antécédents familiaux 
  • Facteurs criminogènes et besoins en traitement (FR de récidive)
  • Décrire la carrière criminelle
  • Évaluation du risque (plus spécifiquement de la récidive sexuelle)
22
Q

Évaluation actuarielle distingue deux types de facteurs. Lesquels?

A
  • Statiques

* Dynamiques

23
Q

Donne 2 exemples de facteurs statiques.

A
  • antécédents judiciaires

- historique

24
Q

Donne des exemples de facteurs dynamiques stables

A
  • Besoins en traitement /intervention

- Axé sur le fonctionnement cognitif, émootionnel, comportemental et relationnel de l’individu

25
Q

Les objectifs de traitement sont basés sur :

a) les facteurs statiques
b) les facteurs dynamiques stables
c) les facteurs dynamiques aigus

A

b

26
Q

Donne un exemple de facteur dynamique aigu

A

Facteurs situationnels/contextuels qui favorisent l’apparition d’une situation à risque de récidive

27
Q

Dans cette liste, qu’est-ce qui n’est PAS un facteur de risque de récidive sexuelle? (3 réponses)

a) Problèmes d’alcool
b) Niveau de force et/ou de blessures
c) Abandon de la thérapie/traitement
d) Trouble de la personnalité antisociale
e) Victimisation sexuelle antérieure

A

Pas des facteurs de risque de récidive :

a, b et e

28
Q

Quels sont les problèmes et limites du Static 99?

A
  • Athéorique
  • N’explique pas la récidive
  • Précision de la récidive demeure modeste
  • Validité non démontrée avec minorités ethniques
  • Tendance à prédire des délits sexuels sans violence
  • Validité inférieure avec délinquants plus âgés
29
Q

Considérant que la récidive des délinquants sexuels est principalement non- sexuelle, avec quel outil pourrions-nous compléter l’évaluation qu’on fait avec le Static-99?

A

Compléter l’évaluation avec outils d’évaluation des besoins et risques pour récidive générale

  • LSIR-R ou le LSC/MI
  • VRAG
  • Échelle de psychopathie de Hare (n’évalue pas le risque de récidive, mais bien la présence ou non de psychopathie)
30
Q

Quels sont les deux principaux objectifs thérapeutiques (cognitivo-comportemental)?

A
  • Modification des facteurs dynamiques qui favorisent l’émergence de situations à risque de récidive (ex: isolement social)
  • Modification des facteurs directement associés au passage à l’acte (distorsions cognitives)
31
Q

Qu’est-ce que le Jacob Wetterling Act? (Minnesota)

A

1994

Oblige les délinquants sexuels condamnés à s’enregistrer au poste de police.

32
Q

qu’est-ce que la Megan’s Law ? (NJersey)

A

1996

notification publique: informe la collectivité du retour d’un délinquant.

33
Q

Qu’est-ce que va amener le cas de Pam Lyncher?

A

Le sex offender tracking Act (1996)

Registre de délinquant sexuel public

34
Q

Généralement, que retrouve-on dans le Sex Offender Tracking Act? (1996)

A
Photos
Noms
Lieu de résidence
Crime sexuel commis
Niveau de risque de récidive
35
Q

Quelle loi a-ton implanté graduellement aux USA, depuis 2004?

A

Residence Restrictions Laws

- zones ou les délinquants sexuels ne peuvent pas habiter.

36
Q

Quels sont les impacts négatifs des registre de délinquants sexuels?

A
  1. autojustice
  2. impact sur le dévoilement
  3. sentiment d’insécurité
  4. Effet d’épuisement
  5. Couts astronomiques et erreurs
  6. Barrière à la réinsertion sociale
37
Q

Au Canada, quelle est la loi C-55?

A

Ajout de la section 753 du Code criminel canadien pour les délinquants dangereux

38
Q

Qui a le statut de délinquant dangereux?

A

-Reconnu coupable d’une infraction qui constitue des sévices graves à la personne +
-passible d’une peine de prison de 10 ans et +
- récidiviste
- indifférent aux conséquences de ses actes
- nature brutale de l’acte
(pas limité aux crimes sexuels)

39
Q

Si un délinquant est déclaré dangereux, possibilité de libération conditionnelle après combien de temps?/

A

7 ans

40
Q

Quelles sont les limites du modèle cognitivo-comportemental de la récidive?

A
  • Trop axé sur le négatif
  • sous-tend que l’individu est éternellement à risque de récidive sexuelle : il est donc toujours sur ses gardes.
  • ce ne sont pas tous les délinquants sexuels qui ont un “cycle” de récidive. La plupart ne récidivent pas !
41
Q

Que dit la perspective optimiste quant à la réhabilitation? Marshall et coll, 1991)

A

Réhabilitation possible, mais les programmes ne sont pas tous efficaces. Les + prometteurs :
Approche CC + intervention pharmacologique quand nécessaire.

42
Q

Que dit la perspective pessimiste quant à la réhabilitation? (Quinsey et coll, 1993)

A
  • Trop de limites méthodologiques
  • On ne comptabilise pas ceux qui ont abandonné les thérapies
  • groupe comparaion n’Est pas équivalent (on compare ceux qui ont complété vs ceux qui n’ont pas participé:à la base ils n’ont pas le même profil car un groupe est + motivé et volontaire que l’autre).
43
Q

Comment est apparu le projet SOTEP?

A

Cadre expérimental.
Découle du fait que la cour suprême rend obligatoire la thérapie pour délinquants sexuels. Mais MARQUES dit que c’est impossible, propose donc un schème expérimental.