examen 2 Flashcards

1
Q

que signifie praxie en grec

A

action

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2
Q

L’apraxie renvoi à quel genre de difficultés?

A

la difficultés à effectuer un geste ou une série de gestes sur commande alors que l’exécution spontanée est possible.

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3
Q

qu’est-ce qu’un geste

A

réaliser une tâche dans un but particulier

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4
Q

L’apraxie est un trouble acquis ou inné

A

trouble acquis de l’exécution intentionnelle d’un comportement moteur, consécutif à une lésion cérébrale.

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5
Q

qu’est-ce que l’exécution intentionnelle

A

une personne qui est consciente de ce qu’elle veut faire, mais il n’en est pas capable

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6
Q

vrai ou faux
L’apraxie est dû à des déficits sensori-moteurs ou de la compréhension

A

faux elle n’est pas dû à cause de ça

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7
Q

L’apraxie est une pathologie du geste sans 3 éléments lesquels

A

pathologie du geste sans déficit sensorimoteur, sans trouble de la compréhension du langage et sans détérioration mentale importante

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8
Q

toute activité motrice volontaire implique quoi

A

implique la réalisation de gestes élémentaires

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9
Q

toute activité complexe implique quoi

A

l’individu doit d’abord établir un programme (penser l’action) afin de coordonner les différents gestes élémentaires pour réaliser l’action.

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10
Q

L’apraxie correspond à une rupture entre quoi et quoi

A

entre le but du mouvement et la réalisation motrice

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11
Q

quels sont les types d’apraxie

A
  • il y a les apraxies gestuelles dont :
    –>apraxie idéatoire
    –> apraxie idéomotrice
    –> apraxie motrice
    -apraxie constructive
  • apraxie d’habillage
  • apraxie de la marche
  • apraxie bucco-faciale
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12
Q

qu’est-ce que l’apraxie idéatoire

A

difficulté lors de la manipulation de l’objet (utilisation inadaptée)
difficultés dans la réalisation de gestes impliquant des manipulations d’objets réels préalablement identifiés

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13
Q

L’apraxie idéatoire est de quel origine

A

d’origine vasculaire

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14
Q

L’incapacité ou la difficulté à réaliser une suite d’actions orientés vers un but (ex : allumer une bougie avec une boîte d’allumettes) est quel genre d’apraxie

A

apraxie idéatoire

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15
Q

L’apraxie idéatoire témoigne de quel genre de trouble

A

trouble moteur de niveau supérieur en rapport avec une perturbation de la conceptualisation de la séquence d’action (l’idée du geste)

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16
Q

Qu’est-ce que l’apraxie idéomotrice

A

incapacité à réaliser des gestes simples

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17
Q

Expliquer plus amplement quel est la difficulté de l’apraxie idéomotrice

A

L’apraxie idéomotrice correspond alors à des difficultés dans la réalisation sur ordre verbal ou sur imitation visuelle de gestes porteurs ou non d’une signification et ceci sans objet.

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18
Q

L’apraxie idéomotrice est une perturbation des actes….

A

simples intentionnels contrastant avec une préservation de l’exécution automatique de ces mêmes actions

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19
Q

L’apraxie idéomotrice bilatérale résulte le plus souvent de quoi

A

de lésions pariétales gauches

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20
Q

L’apraxie idéomotrice unilatérale est observés en cas de quoi

A

de lésions calleuses

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21
Q

Qu’est-ce que l’apraxie motrice

A

difficultés à réaliser des mouvements fins et rapides (ex : pianoter), troubles de la dextérité (méloninétique, kinésthésique)
* Altération de la mélodie des gestes automatiques et des gestes volontaires, en dehors de tout déficit, empêchant d’accomplir des mouvements fins et sélectifs rapides, alternatifs, ou en série

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22
Q

L’apraxie motrice perturbe un ou plusieurs segments

A

Ne perturbe généralement qu’un segment musculaire de façon unilatérale (le membre supérieur et ses extrémités)
elle va toucher seulement les membres du haut du corps ou les membres du bas du corps

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23
Q

vrai ou faux
dans l’apraxie motrice, il existe une dissociation automatico-volontaire comme dans l’apraxie idéomotrice

A

faux il en existe pas

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24
Q

quels mouvement sont préservés dans l’apraxie motrice

A

les mouvements isolés élémentaires

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25
Q

Les lésions responsables de l’apraxie mélokinétique sont généralement situées dans

A

dans le lobe frontal et notamment à proximité de l’aire de Broca ou de son homologue droit

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26
Q

L’apraxie motrice est observées dans quelle maladie

A

dans des maladies dégénératives comme l’atrophie corticobasale et le syndrome d’apraxie progressive primaire

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27
Q

qu’est-ce que l’apraxie kinesthésique

A

perte de capacité à faire des mouvements harmonieux

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28
Q

L’apraxie idéatoire est fréquente dans une maladie laquelle

A

Alzheimer

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29
Q

quelles sont les types d’erreurs qu’on retrouve dans l’apraxie idéatoire

A

 Omission d’une étape: Allumette éteinte
 Séquence inadaptée à l’objet: Frotte la bougie sur la boîte
 Mauvaise adaptation du geste: Frotte l’allumette sur n’importe quelle face de la boîte

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30
Q

dans l’apraxie idéomotrice on retrouve 2 types de gestes quels sont-ils et expliquer

A

 gestes arbitraires (sans signification) :
- Faire deux anneaux entrecroisés entre le pouce et l’index
 gestes significatifs (avec signification) : (ex : tâche quotidienne)
- gestes symboliques, expressifs (convention sociale, code culturel)
–> Salut militaire, dire au revoir de la main
- gestes mimant l’utilisation d’objets (en l’absence d’objet)
–> dirigés vers le corps (réflexifs): Boire un verre d’eau, se peigner
–> non-dirigés vers le corps (non réflexifs): Planter un clou, peindre un mur, tourner une clef dans une serrure

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31
Q

APRAXIE IDÉOMOTRICE
l’évaluation des praxies gestuelles demande de faire des épreuves observés sur 2 versants lesquels

A

conceptuel et production

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32
Q

L’observation du versant conceptuel peut se faire en proposant quoi

A
  • au sujet d’identifier un geste (nommer une action mimée), - exécuter une action concrète sur demande (on propose à la personne d’allumer une bougie avec une allumette)
  • encore demander à la personne d’apparier deux objets ensemble parmi plusieurs (le marteau avec le clou).
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33
Q

pour l’évaluation du versant productif qu’est-ce qu’on va faire

A
  • demander au patient d’effectuer des mimes d’action avec ou sans objet (dévisser le bouchon de la bouteille, boire un verre d’eau, etc.)
  • encore de faire des gestes symboliques (demander le silence)
  • des gestes sans significations (des mouvements digitaux qui s’apparentent au test de l’évaluation de la motricité gnosopraxique : EMG).
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34
Q

L’apraxie constructive est quel genre de trouble

A

Désigne un trouble de l’exécution des dessins (spontanés ou copiés), mais aussi de la réalisation de constructions bi ou tridimensionnelles (utilisant des bâtonnets, des cubes ou diverses pièces à assembler)
– Difficultés à assembler des éléments dans les 2 ou 3 plans de l’espace.

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35
Q

Pourquoi une personne qui n’est jamais allé à l’école n’est pas en mesure de reproduire la forme (géométrique)

A

Parce qu’elle n’a jamais appris à faire des formes géométriques donc on ne peut pas faire ce type de test avec cette personne

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36
Q

L’apraxie d’habillage consiste à quoi

A

consiste en une difficulté à agencer, à orienter et à disposer des vêtements en relation avec le corps.
Ne concerne que l’habillage et le déshabillage

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37
Q

dans l’apraxie d’habillage les difficultés arrivent quand

A

Dans les formes légères, l’habillage est réalisé au prix de nombreuses hésitations et les difficultés n’apparaissent que si les vêtements sont présentés de manière inadéquate

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38
Q

L’apraxie d’habillage est fréquente dans quelle maladie

A

dans la maladie d’Alzheimer (dans ce cas, elle est plus souvent associée à des troubles praxiques de type idéatoire ou idéomoteur)

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39
Q

quels sont les caractéristiques de l’apraxie de la marche

A
  • Initiation de la marche difficile
  • Maladresse
  • Impossibilité de mouvements volontaires
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40
Q

qu’est-ce qui est conservé dans l’apraxie de la marche

A

les mouvements impulsifs

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41
Q

L’apraxie de la marche arrive suite à quoi et de quoi à quoi

A

suite d’une lésion frontale prémotrice, qui va de la perte de l’incitation au mouvement, à une maladresse et jusqu’à l’impossibilité de mouvements volontaires

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42
Q

L’apraxie bucco-faciale est caractérisé par quoi

A

par une dissociation entre l’impossibilité d’effectuer des activités volontaires (souffler, tirer la langue) et la conservation des activités automatiques et réflexes lors de la réalisation des gestes bucco-faciaux, par exemple la mastication ou la déglutition.

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43
Q

quelles genre de lésions sont la cause de l’apraxie bucco-faciale

A

des lésions frontales

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44
Q

L’apraxie bucco-faciale est une impossibilité à quoi

A

de générer volontairement, sur consigne verbale ou imitation des mouvements à but non langagier

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45
Q

quelle apraxie est indépendante de toute perturbation motrice ou sensorielle élémentaire

A

l’apraxie bucco-faciale

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46
Q

le cortex préfrontal latéral nous aide à faire quoi

A

Nous aide à choisir un comportement en nous permettant d’évaluer mentalement différentes alternatives

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47
Q

Le cortex orbitofrontal nous permet de quoi

A

de réprimer certaines émotions ou gratifications immédiates en vue d’obtenir un avantage encore plus grand à long terme

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48
Q

le cortex ventromédian est un lieu où se passe quoi

A

Est un de lieux où les émotions et le sens des choses seraient expérimentés

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49
Q

que retrouve-t-on dans le cortex prémoteur et que font-ils

A
  • les aires prémotrices latérales :
    seraient spécialisées dans l’initiation de mouvements sur la base des signaux externes (ex : en réaction à un événement se produisant dans l’environnement)
  • les aires prémotrices médianes:
    les aires prémotrices médianes préparent les mouvements selon des signaux internes (ex : en lien avec la volonté de se déplacer d’un point A à un point B)
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50
Q

le cortex prémoteur et ses aires sont impliqués dans quoi

A

dans la sélection d’un mouvement

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51
Q

les fonctions du cortex prémoteur sont habituellement décrites comment

A

décrites de façon distincte pour ses portions latérales (sur le côté) et médianes (au milieu).

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52
Q

Le cortex préfrontal c’est le siège principal de quoi

A

de la personnalité, de l’intelligence, de l’apprentissage, du jugement, de la conscience, de la prise de décision, de l’humeur et d’autres fonctions.

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53
Q

est-ce que des lésions dans le cortex préfrontal est un enjeu

A

oui, Les lésions de cette région peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur ces fonctions

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54
Q

le contrôle des mouvements volontaires des différentes parties du corps revient à quel cortex et se situe où

A

cortex moteur situé dans le lobe frontal

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55
Q

si la zone du cortex moteur est détruire par exemple suite à un accident cérébro-vasculaire qu’est-ce qui va arrivé

A

le sujet sera paralysé, incapable d’initier le moindre mouvement

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56
Q

quels sont les 3 opérations nécessaires à un déclenchement d’un mouvement volontaire

A

ces 3 opérations sont pris par3 zones distinctes du cortex soit :
 Le cortex préfrontal : qui prévoit et planifie le mouvement
 Le cortex prémoteur : qui agence les séquences motrices nécessaires
 Le cortex moteur : en charge de la conduite de l’action et exécute les mouvements spécifiques

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57
Q

chaque lobe frontal est divisé en combien de zones anatomo-fonctionnelle distinctes

A

en 3 zones soit : l’aire motrice primaire, l’aire prémotrice et le cortex préfrontal

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58
Q

L’aire motrice primaire est impliqué dans quoi et contient quel cortex

A

le cortex moteur et est impliquée dans la commande de la motricité élémentaire de l’hémicorps controlatéral

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59
Q

L’aire motrice primaire se situe où et comprend quoi

A

(comprenant la circonvolution frontale ascendante), située immédiatement en avant de la scissure de Rolando,

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60
Q

L’aire prémotrice contient quel cortex et fait quoi

A

(cortex prémoteur) sous-tend l’organisation et le contrôle des mouvements fins et séquentiels

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61
Q

le syndrome prémoteur est caractérisé par quoi

A
  • de la difficulté d’exécuter des actions séquentielles
  • un réflexe de préhension (ou grasping) qui consiste en une flexion réflexe pathologiques des doigts, déclenchée par un stimulus tactile
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62
Q

L’aire prémotrice comprend une aire laquelle et quel est son rôle

A

l’aire motrice supplémentaire, qui joue un rôle majeur dans l’initiation du mouvement

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63
Q

le cortex préfrontal fait quoi

A

gouverne les aspects les plus élaborés du comportement

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64
Q

le cortex préfrontal ne contient pas quelque chose quoi

A

de connexion directes avec les voies sensorielles ou motrices, le cortex préfrontal présente surtout des connexions importantes avec les autres structures corticales et les structures sous-corticales comme le thalamus

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65
Q

dans le cortex préfrontal on peut différencié des régions lesquelles et combien

A

il y a 3 régions
- la région dorsolatérale
- la région frontomédiane
- la région orbito-frontale ou ventrale

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66
Q

où se situe la région dorsolatérale

A

sur la face convexe des hémisphères

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67
Q

la région dorsolatérale est défini comme une région impliquée de manière critique dans quoi

A

dans le contrôle cognitif, en particulier dans le dépassement des biais émotionnels et la prise de décision sociales complexes en équilibrant les processus émotionnels et délibératifs

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68
Q

la région frontomédiane est située où

A

sur la face interne

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69
Q

la région frontomédiane est impliqué dans quoi

A

-la prise de décision
-l’évaluation des récompenses
- la régulation émotionnelle
- l’introspection
- la théorie de l’esprit (compréhension des états mentaux des autres

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70
Q

la région orbito-frontale se trouve où

A

dans la partie inférieure et avant du cortex préfrontal, juste au-dessus des orbites des yeux

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71
Q

la région orbito-frontale est impliqué dans quoi

A
  • la prise de décision
  • l’évaluation des récompenses et des punitions
  • la régularisation émotionnelle
  • l’adaptation du comportement en fonction des règles et des normes sociales
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72
Q

qui est le premier à isoler les caractéristiques fondamentales du syndrome frontal et qu’a-t-il proposer

A

 Le neurologue soviétique Luria
proposer la première grande théorie psychophysiologique du rôle des lobes frontaux.

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73
Q

quels sont les troubles majeurs présentés par les patients atteints de lésions frontales consistent en

A

des difficultés d’anticipation et de planification des conduites, qui se répercutent dans beaucoup de comportements et d’activités sociales

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74
Q

quel est la plus célèbres des observations de patients atteints de lésions frontales

A

celle, publiée en 1868 par Harlow, de Phineas Gage, ce contremaître, très apprécié de ses collaborateurs, victime d’un accident ayant provoqué une lésion préfrontale après la pénétration d’une barre métallique. Cette blessure, sans provoquer de déficit neurologique évident, a entraîné une modification drastique de la personnalité.

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75
Q

quels ont été les troubles de comportements retrouvés chez Phineas Gage

A

 Changements au niveau des comportements social
 Changement comportementale
 Inhibition comportementales

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76
Q

quels sont les troubles qu’on retrouve suite à des lésions préfrontales

A
  1. Les troubles de la personnalité et de l’humeur
  2. Les troubles de l’exploration visuelle
  3. Les troubles du comportement moteur
  4. Les troubles des conduites verbales
  5. Les troubles de la mémoire
  6. Les troubles des fonctions exécutives
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77
Q

les troubles de la personnalité et de l’humeur peuvent présenter 2 grands versants lesquels et sont consécutifs à quoi

A
  • Un versant, qualifié de pseudo-dépressif, est consécutif à des lésions de la région dorsolatérale.
  • Un versant, dit euphorique, est observé lors de lésions de la région orbito-frontal
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78
Q

dans le versant pseudo-dépressif le patient démontre quoi

A

manque d’initiative, se désintéresse de son entourage et de son environnement et est incapable de se projeter dans l’avenir. Ce tableau clinique se différencie d’un réel état dépressif par l’absence d’anxiété et de douleur morale

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79
Q

dans le versant euphorique le patient présente quoi

A
  • une « socio-pathie acquise » avec une excitation intellectuelle et psychomotrice évoquant un état maniaque.
  • Les conduites sont impulsives et puériles avec une tendance exagérée aux pitreries et aux calembours.
  • Une désinhibition verbale conduit, dans certains cas, à des propos grivois.
  • Sur le plan alimentaire, un comportement de gloutonnerie est observé parfois.
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80
Q

les troubles de l’exploration visuelle sont observés quand il y a des lésions où

A

de lésions du cortex préfrontal dorsolatéral

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81
Q

le trouble de l’exploration visuelle se caractérise par quoi et le patient peut présenter

A

-par une inattention aux stimulations extérieures.
- - Le patient peut présenter une réduction de l’exploration pouvant conduire à des phénomènes d’« aimantation » (ou agrippement) du regard.
- Dans d’autres cas, le patient manifeste une distractibilité excessive et est attiré par tous les stimuli qui se présentent à lui.

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82
Q

les troubles de l’exploration visuelle sont plus fréquents chez quels patients

A

chez les personnes pseudo-dépressif

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83
Q

les troubles du comportements moteur est caractérisé par quoi

A

Une excitation motrice ou un ralentissement sont retrouvés.

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84
Q

dans les troubles du comportements moteur, quel genre de comportements apparaissent dans des situations complexes

A

Des persévérations (ou répétitions anormales d’un comportement spécifique) apparaissent notamment dans des situations complexes où le patient doit inhiber des automatismes.

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85
Q

dans le trouble du comportement moteur, lors d’une réalisation d’une séquence motrice complexe que se passe-t-il

A

le patient utilise un programme plus élémentaire qui se répète de façon stéréotypée : (il y a 2 types)
- Les comportements d’utilisation désigne une tendance exagérée du patient à saisir et à utiliser les objets présentés devant lui.
- Les comportements d’imitation désigne une tendance irrépréhensible du patient à imiter les gestes réalisés devant lui, malgré la consigne lui interdisant de le faire. (ces comportement sont interprétés comme une abolition de la fonction inhibitrice dévolue au lobe frontal

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86
Q

qu’est-ce que la stéréotypie

A

est un trouble du comportement qui correspond à la réalisation involontaire, répétée et rythmique de comportements, gestes ou paroles

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87
Q

dans les troubles des conduites verbales on y retrouve 2 types pourquoi et lesquels

A

pourquoi : selon le lieu de la lésion
- Logorrhée dans le cadre d’une excitation pseudo-maniaque dans le cas de lésions orbito-frontales
- Réduction du discours dans le cas de lésions dorsolatérales

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88
Q

qu’est-ce que le logorrhée

A

correspond à une surproduction verbale caractérisée par un flux de parole rapide, long et diffus

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89
Q

qu’est-ce que la réduction du discours

A

Une réduction de la fluence verbale, en particulier dans les tâches d’évocation lexicale qui consistent à produire le maximum de mots en un temps donné (généralement 1 ou 2 minutes) en suivant une contrainte sémantique (ex : des noms d’animaux ou orthographique (mots commençant par une lettre donnée)

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90
Q

qu’est-ce qui joue un rôle dans les troubles des conduites verbales par rapport à l’occurence et la sévérité

A

La latéralisation gauche des lésions joue un rôle dans l’occurrence et la sévérité des troubles du langage observés dans les syndromes frontaux

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91
Q

dans le syndrome frontal est-ce qu’il y a un trouble au niveau du stockage de l’information ou au niveau de l’encodage

A

c’est au niveau de l’encodage

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92
Q

dans les troubles de la mémoire quels sont les types

A
  • mémoire à court terme (baisse de l’empan et de l’effet de récence)
  • déficit au niveau de l’administrateur central de la mémoire de travail (cortex préfrontal)
  • mémoire épisodique (déficit dans les tâches de rappel libre et parfois indicé)
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93
Q

est-ce que les personnes qui ont un trouble de la mémoire épisodique n’a pas de performances normales dans les tâches de reconnaissances

A

non elle a des performances normales dans ces tâches

94
Q

comment peut-on expliquer les troubles de la MCT et MDT

A

peuvent être expliqués par des difficultés attentionnelles telle qu’une sensibilité accrue aux interférences

95
Q

les troubles de la mémoire épisodique est dû à cause de quoi

A

 Ce résultat est attribué à un défaut des stratégies de récupération
- Le patient présente des difficultés à mettre en place des indices de récupération de l’information ainsi qu’à extraire des éléments pertinent du contexte

96
Q

TROUBLES DES FONCTIONS EXÉCUTIVES
que veut dire « syndrome dysexécutif »

A

est maintenant adopté pour décrire des patients atteints de troubles des fonctions exécutives. Il a une place centrale dans le syndrome frontal.

97
Q

les fonctions exécutives comprennent quoi

A
  • L’intention d’agir (la volition) (définie comme la capacité d’initiative et de formulation des intentions)
  • L’élaboration des plans (la planification)
  • La réalisation de l’action projetée (l’action dirigée vers un but)
  • Le contrôler l’efficacité de l’action réalisée (le réctrocontrôle)
98
Q

dans l’intention d’agir (dans les fonctions exécutives) les patients peuvent se présenter comment

A
  • une apathie
  • un apragmatisme (incapacité à entreprendre des actions)
  • des comportements d’errance
  • une restriction importante des actions, qui ne sont déclenchées que par des stimulations ou une limitation à des tâches routinières
99
Q

dans l’élaboration des plans (dans les fonctions exécutives) les patients sont incapables de quoi

A

d’anticipation et d’élaboration des différentes étapes de l’action, ils ne parviennent pas à choisir la stratégie la plus adaptée au contexte, ni à prendre des décisions lors d’activités nouvelles

100
Q

dans la réalisation de l’action projetée (dans les fonctions exécutives) les patients peuvent présenter quoi

A

une dissociation entre les intentions et la mise en œuvre des actions nécessaires à la réalisation du but. L’action projetée est parfois commencée mais elle n’est pas menée à son terme, le plus souvent du fait des persévérations

101
Q

dans la réalisation de l’action projetée (dans les fonctions exécutives) la réalisation de l’action dirigée vers un but nécessite quoi

A

la transformation du plan, de l’intention en activités, le maintien de l’action en cours et le réajustement de la stratégies en fonction de l’évolution

102
Q

dans le contrôle de l’efficacité de l’action réalisée (dans les fonctions exécutives) le patient ne détecte pas quoi

A

ne détecte pas ses erreurs et ne peut donc pas les corriger.

103
Q

qu’est-ce que le récontrôle

A

le patient n’effectue pas de comparaison entre le résultat obtenu et le but de l’action

104
Q

quels sont les types d’examens complémentaires qu’on retrouve dans l’évaluation des syndromes dysexécutifs

A

 La première est l’observation du patient dans ses conduites quotidiennes, documentée également par l’entretien avec les proches du malade (utilisation de questionnaires évaluant les changements de comportements ou de personnalités)
 La seconde étape consiste à proposer, dans le cadre d’un examen neuropsychologique plus global, des tests d’évaluation des fonctions exécutives :
- Le Wisconsin Card Sorting Test : explore de façon globale les fonctions exécutives
- La « tour de Londres » : destinés à mesurer les capacités d’anticipation et de planification
- Le test de Stroop : évalue la possibilité d’inhiber des interférences
- Le test de Hayling : évalue les processus d’inhibition
- Le Trail Making Test : évaluer la flexibilité mentale

105
Q

qu’est-ce que le test « Le Wisconsin Card Sorting Test »

A

 Le patient doit trouver successivement trois critères de classement de figures géométriques dessinées sur une série de cartes (forme, couleur, nombre). Lorsqu’il découvre un critère, le patient doit le maintenir durant six réponses consécutives, puis en trouver un autre et le maintenir à nouveau six fois. Les patients ont des difficultés à trouver un critère et surtout à en changer : ils ont tendance à persévérer sur le même critère.

106
Q

qu’est-ce que le test « La tour de Londres »

A

 Test qui mesure les capacités d’anticipation, de planification et résolution de problèmes
 Faire le moins de coup possible
 L’évaluateur utilise un appareil tour de Londres comprenant une base de bois sur laquelle sont disposés, linéairement, trois piquets d’une hauteur différente : un grand, moyen et petit piquet
 On compte également 2 boules de formes identiques, mais de couleurs différentes (rouge, bleu, verte) pouvant s’insérer sur les 3 piquets. Sur le plus grand piquet on peut insérer les 3 boules, sur le moyen deux boules et sur le petit, 1 seule boule
 Les boules peuvent ainsi être arrangées sur les piquets de façon à former différents modèles que l’examinateur propose sur des cartes
 On va changé les configurations de départ pour les rendre plus compliqué
 Ceux qui présentent un syndrome frontal  vont avoir tendance à rester sur une séquence qui est plus facile. La difficulté s’est de se désengager
 Le comportement est erroné et n’arrive pas à se désengagé de ce comportement là

107
Q

qu’est-ce que « le test de Stroop»

A

 Test qui évalue la capacité à inhiber des interférences. Il s’agit d’une épreuve constituée de trois séquences :
1. Lire des noms de couleur le plus rapidement possible. : vérifier si la personne est capable de lire
2. Dire la couleur de l’encre avec laquelle des rectangles sont imprimées. : vérifier si la personne connait les couleurs
3. Dénommer la couleur de l’encre avec laquelle le nom d’une autre couleur est écrit, sans se préoccuper du contenu sémantique.
 Le patient doit alors inhiber la tendance automatique à lire le mot écrit (qui est aussi un nom de couleur).

108
Q

qu’est-ce que « Le test de Haylilng ». Il permet quoi et consiste en quoi

A

 Permet de mesurer l’inhibition d’un individu
 Le but de la 1ère partie de ce test est de compléter la phrase par un mot qui est associée à celle-ci, puis dans la seconde, par un mot sans rapport pour donner à la phrase un non-sens
 Ce test vise également à évaluer les processus d’inhibition, le sujet devant compléter des phrases telles que « Le fermier doit traire les… » par un mot aussi inattendu que possible.
1. Condition automatique
- Quand ils se sont rencontrés, ce fut le coup de (foudre)
- On se mouche le (nez)
- La 1ère partie du test constitue alors une mesure d’initiation, contrairement à la seconde, qui constitue une mesure d’inhibition cognitive puisque le participant doit inhiber la réponse initiée automatiquement par la phrase
2. Condition d’inhibition
- Les prisonniers se sont évadés de la
- La neige est de couleur
- Il s’agit de la capacité d’un individu à supprimer les réponses dominantes automatiques et prépondérantes lorsqu’elles sont inappropriées. Par conséquent, le participant doit contrôler activement et volontairement son attention. Il faut alors résister à l’impulsivité et aux réponses émotionnelles et donc bloquer des processus rapides et automatiques en faveur de processus de raisonnement plus lents, plus réfléchis

109
Q

qu’est-ce que « Le Trail Making Test »

A

 Le Trail Making Test est volontiers utilisé pour évaluer la flexibilité mentale, le sujet devant relier des lettres et des chiffres dans l’ordre, mais en alternant les deux (1-A-2-B-3-C, etc.) le plus rapidement possible.
 Comprend 2 parties : le participant a besoin d’un crayon pour chaque partie. L’examinateur commence à chronométrer la partie A et la partie B dès que les instructions ont été données et que le participant a reçu le signal de départ. N’arrêtez pas le chronomètre tant que le participant n’a pas terminé les 2 parties ou que le temps imparti n’a pas expiré

110
Q

comment on défini la cognition sociale

A

est définie comme l’ensemble des aptitudes, expériences émotionnelles et sociales régulant les relations entre les individus et permettant d’expliquer les comportements humains.

111
Q

la cognition renvoie à de multiples dimensions lesquelles

A

les connaissances sur soi, sur le monde social, sur les règles du monde social, le traitement des informations émotionnelles et sociales, ainsi que la représentation des états mentaux d’autrui.

112
Q

la théorie de l’esprit représente quoi

A

-la capacité permettant à un individu d’attribuer des états mentaux (intention, désir, croyance…) à soi-même ou à d’autres individus
-capable de se mettre à la place de l’autre et se représenter dans quel état l’autre est.
- permet d’anticiper le comportements d’autrui

113
Q

le terme de théorie de l’esprit a été utilisé pour la 1ère fois par qui

A

par des primatologues (Premack et Woodruff, 1978).

114
Q

qu’est-ce qui a été étudié pour développer la théorie de l’esprit et ils concluent quoi

A

 Dans leur étude, ces auteurs ont montré qu’un chimpanzé visionnant des vidéos mettant en scène un humain face à une situation problématique (un homme essayant d’ouvrir une porte) était capable de sélectionner une photographie permettant de compléter une séquence d’actions.
Capacité que les singes étaient capable d’anticiper un comportement
 Ils en concluent que le primate non humain est capable

115
Q

est-ce que l’humain est doté de la théorie de l’esprit

A

oui puisqu’il est en mesure d’attribuer un état mental à autrui ou à lui- même. Il s’agit d’une théorie car les états mentaux ne sont pas directement observables, l’individu utilisant cette théorie afin de faire des prédictions.
On est pas capable de voir ce que pense l’individu dans sa tête (on fait une prédiction et on attend si elle va être réalisé ou non)

116
Q

la théorie de l’esprit est quel genre de capacité et on apprend ça quand

A

On apprend la théorie de l’esprit est une capacité cognitive et permet de comprendre les signaux de l’autre amène et c’est quelque chose qu’on apprend tout au long de notre vie  on se fait une représentation de l’autre et par rapport à se qu’on voit on peut prédire plusieurs choses

117
Q

la théorie de l’esprit nécessite de faire quoi

A

faire la distinction entre soi et autrui, ainsi qu’entre ce que nous supposons de l’autre et de sa réalité intérieure

118
Q

la théorie de l’esprit est un processus d’attribution mentaux qui impliquent quoi

A

de percevoir et de reconnaître les indices sociaux environnementaux et font appel aux facultés de raisonnement pour comprendre, expliquer et prédire les actions.
On va attribuer certains états mentaux à partir d’indices qui vont permettre de prédire sur ce que l’autre va penser ou soit sur son comportement
Ex : échec j’anticipe les coups et je prédis les coups de l’autre
Capacité qui est nécessaire pour notre interactions pour qu’on puisse vivre ensemble

119
Q

La théorie de l’esprit est une capacité de métacognition, qu’est-ce que ça veut dire

A

ce qui signifie que le sujet se construit une métareprésentation, c’est-à-dire une représentation de l’état mental d’une tierce personne.

Métacognitive dans la théorie de l’esprit: la cognition sur la cognition : je suis capable de faire une prédiction sur la cognition de l’autre qui est en train de prévoir un plan d’action sur ce qu’il va réaliser

120
Q

il y a 2 composantes de la théorie de l’esprit qui sont distinguées

A

 La composante affective se définit comme la capacité à se représenter les états mentaux affectifs d’autrui, à comprendre et à déduire ses sentiments, émotions et intentions dans un contexte social.
Permet de comprendre ses sentiments et quels émotions elle a dans tel ou tel situation
Prédire les émotions d’autrui

 La composante cognitive fait référence à la capacité à se représenter les états mentaux épistémiques d’autrui et donc de comprendre, d’inférer ou raisonner sur les pensées, croyances ou intentions, indépendamment de toute connotation émotionnelle.
Sans la dimension affective et on s’intéresse aux comportements de l’autre détacher de l’émotion
Ex : jouer au échec
Un bon joueur d’échec va utiliser les 2 composantes pour énerver l’autre et faire en sorte que l’autre perde son attention puisque ça va l’affecter et va être distrait par son émotion qui va venir le chercher

121
Q

les personnes TSA ont des meilleures performances dans la composante affective ou cognitive

A
  • Les personnes souffrant d’un trouble du spectre autistique ont de meilleures performances au niveau de la composante cognitive de la théorie de l’esprit alors qu’un pattern de performance (autiste de haut niveau composante cognitive efficace : vont rire si les autres rient parce qu’ils vont comprendre qu’ils doivent rire, mais ne savent pas pourquoi ils rient, ne peuvent pas comprendre la situation) inverse a été observé chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer (capable de repérer les émotions mais ne sont plus capables de prédire au niveau comportemental, les capacités de planification ne fonctionnent pas très bien parce qu’ils ne peuvent pas prédire les prochains comportements, mais peuvent lire les émotions même dans les stades les plus élevés et va répondre à la situation, elle va répondre à l’émotion qu’on apporte (anxiété = va réagir fortement, douceur = sourire, etc.)
122
Q

dans la théorie de l’esprit des études lésionnelles ont démontré quelque chose quoi

A
  • ont montré que ces 2 composantes sont sous-tendues par des substrats cérébraux différents, une voie dorsale pour la composante cognitive et une voie ventrale pour celle affective.
  • Voie dorsale : dorsaux latérale (au-dessus du cortex orbitale, passe par le haut du crâne et va vers l’arrière) frontal au pariétal
  • Voie ventral : Cortex ventro-médian, part de la face interne des hémisphères et longent
    (Dans les 2 cas il y a un trouble de la théorie de l’esprit)
123
Q

2 processus interviennent dans la théorie de l’esprit (autant pour la composante cognitive ou affective)

A
  • le processus de décodage
  • le processus de raisonnement
124
Q

qu’est-ce que le processus de décodage et implique quoi

A

la capacité à décoder des états mentaux en se fondant sur des éléments disponibles dans l’environnement perceptif (observation des actions, reconnaissance des émotions à partir des expressions faciales, contagion émotionnelle).
- Il implique des processus pré-conceptuels, automatiques et inconscients et est indépendant de la nature des représentations.

125
Q

quel processus se fait très rapidement et quel est le plus coûteux entre le décodage et de raisonnement

A

décodage : S’active très vite, très automatique, pas besoin de bcp d’énergie pour s’activer, permet de réagir plus rapidement (rire plus fort parce que les autres rient aussi)

raisonnement : Demande de l’analyse et permet de nous juger pour savoir si le comportement que j’ai est-ce qu’il est en accord avec mes valeurs  donc + d’énergie
Ex : on rit, mais finalement les blagues sont discriminantes donc je ne peux pas rire parce que ça ne concorde pas avec mes valeurs

126
Q

qu’est-ce que la contagion émotionnelle

A

si quelqu’un se met à rire et autre, un autre ça fait en sorte d’amplifier le rire. Le processus d’encodage je me mets à rire plus fort parce que les gens ont le même état mental que moi et donc ça augmente mon processus.

127
Q

qu’est-ce que le processus de raisonnement et implique quoi

A

 Le processus de raisonnement, plus coûteux sur le plan cognitif, permet d’inférer un état mental en se fondant sur des informations qui ne sont pas directement observables dans l’environnement.
- Il implique des processus contrôlés, conscient et est dépendant de la nature des représentations

128
Q

vrai ou faux
le processus de décodage et le processus de raisonnement ne fonctionnent pas en même temps

A

faux
Agit en parallèle (les 2 processus fonctionnent toujours en même temps, mais le raisonnement demande + d’énergie)

129
Q

la théorie de l’esprit implique que les représentations mentaux des autres…..

A

s’emboîtent les unes dans les autres, selon un principe de récursivité.

130
Q

qu’est-ce que la récursivité

A

est la propriété de pouvoir appliquer une même règle plusieurs fois en elle-même

appliqué la même règle à une action ou à un objet (diviser un carré en 4 plusieurs fois) permet de prédire l’état mental d’autrui d’une 4e, 5e personne avec qui on va interagir.

131
Q

dans la théorie il y a 2 niveau de représentations expliquer les

A

 Les représentations de 1er ordre correspondent aux représentations mentales qu’un individu possède de l’état mental d’une autre personne en rapport avec la réalité et en adoptant sa perspective. Elles indiquent que l’individu est capable de faire la distinction entre soi et autrui.
- « Pierre pense que Paul pense que… ».
Il y a juste 1 individu

 Les représentations de 2e ordre font référence aux représentations mentales qu’une personne possède sur les représentations mentales d’une autre personne vis-à-vis des représentations d’un tiers
- « Pierre pense que Paul pense que Julie pense que… ».

132
Q

plus le niveau de récursivité est important et plus….

A

plus le coût cognitif est conséquent car cela requiert de prendre en compte plusieurs perspectives simultanément.

133
Q

qu’est-ce que l’empathie

A

fait référence à une compétence socio-émotionnelle permettant de former et de maintenir des liens sociaux.

134
Q

Pour Decety et al. (2011), l’empathie se caractérise par l’intervention de 3 composantes neurocognitives dissociables mais interdépendantes lesquelles

A

 La composante affective correspond à une résonnance émotionnelle face à l’émotion ressentie par autrui conduisant à partager un affect avec lui (contagion émotionnelle, reconnaissance des émotions, partage de douleur).
 La composante motivationnelle est lié au désir de prendre soin d’autrui. (pas présente dans la notion de la théorie de l’esprit)
 La composante cognitive est la capacité à reconnaître, comprendre et prendre en compte la perspective émotionnelle d’autrui.
- C’est par rapport à cette dernière composante qu’un chevauchement conceptuel avec la théorie de l’esprit affective a été envisagé.

135
Q

les connaissances des règles sociales est nécessaires pourquoi

A

pour une conduite adaptée dans le monde social.

136
Q

Dana Samson a proposé que les processus inférentiels soient guidés par

A

des représentations stockées en mémoire à long terme sur la théorie de l’esprit et les connaissances sociales

137
Q

les expériences passées pourraient permettre de quoi

A
  • mémoriser de nombreuses représentations sur les événements sociaux, soit des savoirs sociaux
  • générer des séquences d’activités nommées « scripts » ou « schémas » permettant la mise en œuvre de comportements adaptés en fonction des différentes situations.
138
Q

le terme de connaissances sociales fait référence à quoi

A

à des connaissances déclaratives et à des connaissances procédurales, pouvant s’exprimer et être utilisées de manière explicite ou implicite:

139
Q

qu’est-ce que les connaissances déclaratives

A

comprennent un vaste stock de connaissances et de faits sur des schémas sociaux acquis, les relations interpersonnelles et les situations sociales.

140
Q

les connaissances déclaratives comprennent quelle mémoire

A

épisodique et sémantique

141
Q

si les connaissance déclaratives sont affecté, que va-t-il se passer si la personne doit récupérer de l’information

A

elle ne sera pas en mesure de le dire c’est quoi tel genre de règles sociales, mais va utiliser ses connaissances procédurales

142
Q

qu’est-ce que c’est les connaissances sociales et sont utilisés dans quoi et donner un exemple

A

incluent les règles, habiletés et stratégies, acquises grâce à nos expériences passées et stockées en mémoire.
- Ces connaissances sociales procédurales sont utilisées quotidiennement dans les relations sociales, sans pour autant être verbalisés
ex : On applique sans s’en rendre compte, on a l’habitude (lever la main) agir sans se poser la question

143
Q

comment peut-on évaluer la dimension cognitive de la théorie de l’esprit

A
  • le paradigme d’attribution d’intentions
  • les paradigmes de fausses croyances
144
Q

qu’est-ce qui est évalué dans le paradigme d’attribution d’intentions (quelle est la tâche et quelle capacité)

A
  • La tâche consiste à compléter une séquence d’actions en utilisant l’intention attribuée au personnage sur la base de son comportement lors de la séquence, le plus souvent présentée sous la forme de bandes dessinées.
  • on veut voir la capacité que la personne a de prédire le comportement d’autrui et elle se fait à partir de connaissances très particulière (prisonnier qui enlève les barreaux c’est pour s’évader et donc on fait la prédiction qu’il veut s’évader)
145
Q

le paradigme de fausses croyances évaluent quelle représentations

A

la 1ère et 2e ordre

146
Q

le paradigme de fausses croyances impose d’adopter quelle perspective

A

la perspective d’autrui pour résoudre la tâche.

147
Q

le paradigme de fausses croyances permet d’évaluer quoi

A

permet d’évaluer l’habileté d’une personne à comprendre qu’une autre personne possède une croyance différente de la sienne et qui est contraire à la réalité.

148
Q

comment fonctionne les paradigmes de fausses croyances

A

 Il s’agit d’une histoire présentant une situation du quotidien mettant en scène plusieurs personnages, parmi lesquels le personnage principal prend connaissance de la situation, puis en son absence la situation est modifiée, l’amenant à se construire une représentation erronée de la réalité, une fausse-croyance.
 La tâche du participant consiste à attribuer la représentation en accord avec la situation perçue par le personnage, sachant que celle-ci est différente de la réalité et de sa propre connaissance.
 Le participant doit être en mesure de différencier sa propre connaissance de l’histoire et donc sa croyance dite vraie croyance, de celle fausse du personnage.

149
Q

qui n’est pas en mesure de faire les représentations de 2e ordre dans les paradigmes de fausses croyances

A

Certaines peuvent avoir de la difficulté avec le 2e ordre et moins comprendre les histoires et avoir des comportements moins adaptés dans la société (ex : déficience mental est plus difficile à avoir, peut être de naissance) mais ici on parle que la personne était capable avant mais suite à une lésion elle n’est plus capable

150
Q

comment peut-on évaluer la dimension affective de la théorie de l’esprit

A

par les épreuves de reconnaissance d’émotions à partir d’expressions faciale par des tests :
 Test d’Ekman-Friesen pour la reconnaissance des émotions de base que sont la joie, la surprise, la colère, la tristesse, la peur et le dégoût (Des acteurs expriment les 6 émotions primaires)
 Le test de Reading the Mind in the Eyes

151
Q

les épreuves mixtes dans l’évaluation de la théorie de l’esprit contient quoi comme test

A

les faux pas sociaux

152
Q

qu’est-ce qu’un faux pas

A

Un faux pas peut se définir comme une maladresse embarrassante dans un contexte social.

153
Q

expliquer le test des faux pas sociaux

A
  • Pour cette épreuve, il s’agit de paroles prononcées par un protagoniste qui n’auraient pas dû être dites dans ce contexte, car elles vont blesser son interlocuteur, sans que le protagoniste se rende compte de sa maladresse.
  • Cette épreuve est constituée de vingt histoires que le participant doit lire, dans la moitié desquelles un des protagonistes commet une maladresse sociale non intentionnelle. Les autres histoires ne présentent pas de faux pas social.
  • La tâche du participant consiste à détecter les maladresses sociales non intentionnelles et à déterminer la réaction émotionnelle de la personne victime de ces maladresses
  • Par exemple confondre ouvertement une petite fille avec un petit garçon, parce que celle-ci a les cheveux courts
154
Q

dans le test les faux pas sociaux, elle requiert la capacité de distinguer 2 états mentaux distincts lesquels

A

 La théorie de l’esprit cognitive intervient lorsque le participant doit comprendre que le discours d’un protagoniste est déplacé par rapport à la situation.
 La théorie de l’esprit affective intervient lorsqu’il s’agit de saisir que le discours du protagoniste est blessant pour son interlocuteur.

155
Q

L’enfant peu avoir un souvenir visuel à partir de quel âge

A

après 2 ans puisque l’enfant ne va pas avoir de souvenir visuel pendant le 2 premières années de sa vie, au niveau de la mémoire épisodique ne peut pas le faire parce qu’elle n’Existe pas, mais peu se transfère dans ses comportements

156
Q

est-ce qu’on peut appliquer le même modèle cognitif aux enfants et aux adultes ?

A

non

157
Q

est-ce que les enfants ont tous le même développement et modèle cognitif

A

non certains enfants vont avoir un développement anormale et leur modèle cognitif ne correspond pas au modèle habituel

158
Q

Les premiers manuels en français consacrés à la neuropsychologie de l’enfant sont parus quand

A

seulement au début des années 2000

159
Q

quels sont les principaux troubles neurodéveloppementaux qui occasionnent des atteintes cognitives

A

l’autisme et leTDAH (c’est eux les plus présents)

160
Q

Lussier et al. dans l’ouvrage intitulé NEuropsychologie de l’enfant et de l’adolescent distingue quoi

A
  1. Les troubles neurodéveloppementaux (trouble anormale du développement du cerveau. Trouble au niveau du développement qui crée le trouble)
  2. Les troubles spécifiques des apprentissages
  3. Les troubles neuropsychiatriques
161
Q

qu’est-ce qu’on retrouve dans les troubles neurodéveloppementaux

A

 Les troubles du langage oral et dysphasies
 Les troubles praxiques et visuospatiaux
 Le syndrome des fonctions non verbales
 Les troubles du spectre de l’autisme
 Le syndrome dysexécutif
 Le syndrome Gilles de la Tourette
 Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité

162
Q

les troubles neurodéveloppementaux à la base c’est

A

organique

163
Q

qu’est-ce qu’on retrouve dans les troubles spécifiques des apprentissages

A

 Les troubles spécifiques du langage écrit (dyslexie et dysorthographie)
 Les troubles spécifiques du calcul et la dyscalculie

164
Q

est-ce que parce qu’un enfant a un retard de développement il va l’avoir toute sa vie

A

non,
Chaque enfant à son rythme de développement (peut être plus moteur donc plus d’énergie donné dans ce cadre et donc délaissé le langage vs les enfants qui mettent l’énergie vers le langage vont mettre de côté la motricité)
L’enfant attend d’avoir la capacité d’utiliser la compétence pour pouvoir l’utiliser (un trouble de l’apprentissage à 5 ans qui a de la difficulté à lire peut être en mesure de lire à 8 ans)
L’enfant peut avoir un retard de développement mais quelques années plus tard ce retard n’est plus là, il faut vérifier à chaque année l’évolution de l’enfant

165
Q

qu’est-ce qu’un comportement psychiatrique

A

tout ce qui est de l’ordre du comportement et l’expression ou pas des émotions  l’humeur (dépression, anxiété), troubles de comportements, le TDAH dépend de la présentation que va avoir l’enfant (s’il est ingérable = psychiatrisé, si les enjeux c’est plus scolaire et l’attention = troubles neurodéveloppementaux), lié aux traumatismes (maltraitance, au moment que la personne a été victime de traumas), schizophrénie, bipolarité à tendance à arrivé plus tard

166
Q

qu’est-ce qu’on retrouve dans les troubles neuropsychiatrique

A

 Les troubles déficitaires de l’attention complexes avec ou sans hyperactivité
 Les problèmes de comportement
 Les troubles disruptifs du contrôle des impulsions et des conduites (DSM-5)
 Les troubles dépressifs
 Les troubles anxieux
 Les troubles obsessionnels compulsifs
 Les troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress
 Les troubles du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques
 Les autres troubles du développement (syndrome de Turner)

167
Q

quels sont les objectifs particuliers de la neuropsychologie de l’enfant

A

d’élaborer des modèles spécifiques et de mettre au point des évaluations et des prises en charge adaptées à l’enfant lors de difficultés diverses.

168
Q

les modèles spécifiques de la neuropsychologie de l’enfant implique de décrire quoi

A

les aspects développementaux des relations cerveau-cognition, c’est-à-dire comment s’édifient l’appareil cognitif et les structures cérébrales ainsi que leurs relations complexes

169
Q

pour comprendre comment l’enfant acquiert une fonction particulière il faut identifier quoi

A

les différentes étapes, déterminer leur chronologie d’apparition ainsi que les contraintes cérébrales dans lesquelles elles se construisent.

170
Q

Lussier et al. insistent sur quel risque dans la neuropsychologie de l’enfant

A

sur les risques inhérents à la transposition des données de la neuropsychologie adulte à celle de l’enfant.

171
Q

le cerveau chez l’enfant est hautement interconnecté et c’est seulement quand quoi que les neurones vont se spécialiser

A

seulement dans le cours du développement que les réseaux neuronaux se spécialisent de façon croissante et deviennent ainsi relativement modulaires.
On naît avec un stock prédéterminer de neurones pour commencer la perte de neurones on va augmenter l’arbre dendritiques (comment sa s’interconnect avec les autres neurones et plus cet arbre est interconnecté plus il va pouvoir transmettre l’info).
L’enfant va évacuer les neurones qui ne se connectent pas ils vont disparaitre
Si on fait un IRM : si enfant apprend couleur rouge : plus l’enfant est jeune, le cortex occipital va s’activer et en grandissant on va avoir des neurones que quand il y a du rouge et si on fait la même expérience = les celles neurones qu’on va voir vont être moins nombreux

172
Q

qu’est-ce que l’efficacité neuronale

A

activé le bon neurone (neurone qui s’active juste pour la couleur rouge
Le cerveau va vouloir déclencher les neurones en dépensent le moins possible d’énergie

173
Q

les modèles de la neuropsychologie de l’enfant postulent qu’en cas de développement atypique même lorsque les performances sont dans la normale

A

elles sont souvent sous-tendues par des processus cognitifs et neuronaux différents.

174
Q

les troubles neurodéveloppementaux doivent être compris dans quel genre de contexte plutôt que dans lequel

A

le contexte dynamique du développement plutôt qu’appréhendés comme renvoyant aux composantes endommagées d’un système modulaire inné

175
Q

Chez l’enfant, l’étude des lésions acquises et de leurs conséquences sur la cognition soulève un certain nombre de difficultés lesquels

A

les lésions pré- et périnatales (liées par exemple aux anoxies de la naissance et à la prématurité) et celles dues aux encéphalites bactériennes sont les plus fréquentes et occasionnent des dommages diffus et/ou étendus.

176
Q

pourquoi l’interprétation des données est plus complexes chez l’enfant

A

l’enfant car la lésion survient dans un contexte de grandes capacités de plasticité cérébrale et de récupération fonctionnelle:
 D’une part, la formulation d’hypothèses sur le niveau d’acquisition fonctionnelle antérieure de l’enfant est confrontée au problème de la variabilité interindividuelle « des rythmes et des niveaux de développement atteints ».
 D’autre part, les lésions cérébrales précoces ont des conséquences comportementales qui peuvent n’apparaître que longtemps après leur survenue.

177
Q

qu’est-ce que l’aphasie acquise chez l’enfant

A

Il s’agit d’« un trouble du langage consécutif à une atteinte du système nerveux central et survenant chez un sujet ayant déjà acquis un certain niveau de connaissance verbale »

178
Q

l’aphasie acquise chez l’enfant quel est le tableau clinique

A

 Une compréhension du langage relativement préservée : c’est la production qui est affecté (c’est près de l’aphasie de Broca donc difficulté à trouver ses mots, à parler, mais comprend très bien, prend du temps à trouver ses mots, difficultés avec les règles de grammaires)
 Des troubles prédominent sur le versant de l’expression : la fluence est réduite, la perturbation pouvant aller de troubles articulatoires jusqu’au mutisme
 Un discours agrammatique (les troubles syntaxiques sont les plus persistants)
 Les jargons ou les loghorrées sont rares

179
Q

qu’est-ce que l’aphasie développementale

A

ne jamais avoir appris à parler, n’a jamais atteint la capacité

180
Q

dans l’aphasie acquise chez l’enfant quel est l’étude de cas de Patterson et al.

A
  • N.I. est une jeune patiente chez qui une hémisphérectomie (enlever l’hémisphère gauche) gauche avait été pratiquée à l’âge de 15 ans, deux années après l’installation des crises d’épilepsie.
  • Après l’opération, N.I. est décrite comme aphasique, ses performances en lecture sont très faibles et ressemblent à celles de patients adultes qui présentent une dyslexie profonde (acquise).  difficulté au niveau de l’expression et présenté une dyslexie profonde (2 voies atteintes)
181
Q

qu’est-ce qui est préservé chez la patiente de l’étude de Patterson et al.

A

Elle reconnaît parfaitement les lettres, mais les dénomme avec difficulté et ne peut réaliser des tâches phonologiques.
- Elle discrimine bien les mots fréquents et les non-mots mais ses performances de décision lexicale chutent pour des mots moins fréquents.
- Dans des épreuves d’appariement mot-image, compréhension des mots préservée seulement pour les plus familiers et concrets.

182
Q

qu’est-ce que l’hémisphérectomie

A

est une opération chirurgicale où un hémisphère cérébral (une moitié du cerveau) est enlevé ou désactivé.
- Fonctionne avec 1 hémisphère et quand on regarde l’IRM on voit beaucoup de noir parce qu’on retrouve juste du liquide et donc liquide = beaucoup d’hydrogène et donc beaucoup de noir

183
Q

dans l’aphasie acquise chez l’enfant quel est le cas de Vargha-Khadem et al.

A
  • Anna est une patiente qui a subi une hémisphérectomie gauche à l’âge de 10 ans à cause de l’épilepsie et montre des capacités langagières remarquablement préservées.
  • L’atteinte neurologique (AVC gauche) est prénatale et s’est manifestée à l’âge de six mois.
  • Pourquoi ses capacités langagières ne sont pas affecté : le cerveau a logé le langage dans l’hémisphère droit puisque c’était plus disponible puisqu’il y avait encore beaucoup de neurones ce qui a augmenté la plasticité du cerveau ce qui a pu faire en sorte que le cerveau s’est réorganisé.
     C’est uniquement possible en fonction de l’âge ( + jeune = + plasticité, - jeune = - de plasticité)
     elle n’est pas d’aphasie puisqu’il y a eu une réorganisation quand elle était jeune et donc n’a pas perdu le langage
184
Q

qu’est-ce qui a un impact et qui intervient dans l’hémisphérectomie

A

Ce n’est pas tant l’âge auquel intervient l’hémisphérectomie qui compte, que l’âge de début des lésions cérébrales (dans l’épilepsie, l’âge de début des crises) et « le temps laissé à la réorganisation du langage dans l’hémisphère droit ». Plus ce temps est long, meilleures seraient la réorganisation anatomo-fonctionnelle et les performances

185
Q

les troubles développementaux du langage sont classés dans quelle catégorie du DSM-5 et elle regroupe quel trouble spécifique

A

catégorie : troubles spécifiques des apprentissages
1. du langage oral ou « dysphasies »
2. du geste et/ou des fonctions visuospatiales ou « dyspraxies ou troubles de l’acquisition de la coordination »
3. du langage écrit ou « dyslexies et dysorthographies »
4. des activités numériques ou « dyscalculies »
5. des processus attentionnels et des fonctions exécutives ou « TDAH »

186
Q

L’appellation de syndrome amnésique de l’enfant est comparé à quoi

A

à celle d’amnésie développementale car la présence de lésions cérébrales est clairement documentée dans la plupart des observations publiées.

187
Q

dans le syndrome amnésique de l’enfant
les études de cas de Vargha-Khadem et al. que se passe-t-il avec les enfants qui ont des lésions

A

étaient survenues à la naissance chez deux d’entre eux ont en commun d’avoir développé un syndrome amnésique en relation avec des lésions précoces de la formation hippocampique.

188
Q

dans le syndrome amnésique de l’enfant est-ce qu’on peut se rendre compte qu’il y a une atrophie des hippocampes à cause d’une anoxie très jeune

A

non il faut attendre plusieurs années avant de se rendre compte que l’enfant ne peut pas utiliser sa mémoire épisodique puisque jusqu’à l’âge de 2 ans elle n’est pas présente
- Découverte vers l’âge de 5 ans par les parents et les enseignants, du syndrome amnésique alors que les lésions étaient néonatales dans 2 des cas.

189
Q

pourquoi si un enfant ses hippocampes ne focntionne ce n’est pas la même chose que si c’est le cas pour un adulte

A

la personne n’a pas d’hippocampe, mais ce n’est pas la même chose que si un adulte n’avait pas d’hippocampes parce que les enfants passe par-dessus la mémoire sémantique et utilise seule qui leur reste et donc s’adapte

190
Q

qu’est-ce que le syndrome amnésique chez un enfant a comme impact

A
  • incapacité à retrouver son chemin à 5 ans
  • désorientation temporelle
  • rappel fréquent des rendez-vous
  • incapacité à faire des récits détaillés (capable d’en faire mais pas détaillée puisque l’enfant ne peut pas se souvenir que hier tel personne était là etc.) –> il y a une mémoire procédural et sémantique mais pas épisodique
191
Q

qu’est-ce qui constituent le coeur du syndrome amnésique de l’enfant

A

 Les déficits de la mémoire épisodique constatés dans la vie courante, comme dans les examens neuropsychologiques

192
Q

quels sont les capacités préservées chez l’enfant qui ont un syndrome amnésique

A
  • efficience intellectuelle
  • compétences langagières (oral et écrit)
  • connaissances générales du monde
  • capacité d’acquérir des nouvelles connaissances sémantiques même si la mémoire épisodique est déficitaire
193
Q

L’attention et les fonctions exécutives contient quoi

A
  • les trouble visuo-attentionnels
  • les troubles des fonctions exécutives
194
Q

les troubles visuo-attentionnels
qu’est-ce qui joue un rôle fondamental dans le développement cognitif

A

 La perception visuelle et l’orientation de l’attention dans l’espace visuel

195
Q

quels sont les difficultés qu’on retrouve dans les troubles visuo-attentionnels

A

 Les liens entre les difficultés de perception visuelle ou les troubles de l’attention visuospatiale et le risque de retard scolaire ou la survenue de véritables difficultés d’apprentissage de la lecture sont pourtant maintenant établis

196
Q

est-ce que l’enfant qui a un trouble visuo-attentionnels est capable de lire

A

Ce n’est pas qu’il n’est pas capable de lire, c’est la difficulté c’est de réussir à se concentrer sur les lettres du mot et donc de lire : on va dire qu’il est dyslexique, mais il a des difficultés de perception visuelle
C’est un enfant qui va pouvoir acquérir la lecture, mais il va falloir s’adapter à lui (grossir les lettres, etc.)
L’enfant n’a pas de maturation qu’un adulte de ne pas prendre en compte certaines émotions, il va donc être toujours stimulé

197
Q

quels sont les tests pour les troubles visuo-attentionnels

A
  • La batterie du TEA-Ch (pour Test of Everyday Attention Children, Manly et al., 2006) procure une évaluation standardisée de l’attention (sélective focalisée, soutenue et divisée) et des fonctions exécutives (mémoire de travail, inhibition, flexibilité) et comporte une version parallèle pour le re-test (il faut changer . Mesurer sa capacité dans différentes situations pour voir dans quelle situation le trouble de l’attention se manifeste
  • Le Test de barrage des nounours (Laurent-Vannier et al., 2003), analogue au Test de barrage des cloches présent dans toute évaluation de l’attention visuospatiale chez l’adulte, il permet la mise en évidence et la mesure de troubles d’héminégligence chez l’enfant dès 2 ans.
198
Q

il y a combien de types d’attentions

A

On a 2 types d’attentions : 1. l’intensité (état d’alerte), ne permet pas de se mobiliser longtemps et donc pas sur une longue période. 2, la vigilance : faire attention à l’environnement légère mais pas au même niveau.

199
Q

les troubles des fonctions exécutives :
qu’est-ce qui peut occasionner un dysfonctionnement exécutif

A

Même si la maturation du cortex frontal est particulièrement tardive, une atteinte précoce peut occasionner un dysfonctionnement exécutif.

200
Q

les troubles des fonctions exécutives sont étudiés dans quel contexte

A

le contexte de lésions consécutives à un traumatisme crânien, en lien avec l’épilepsie ou encore dans le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité.

201
Q

Les troubles des fonctions exécutives
combien de catégories sont distinguées dans les difficultés cognitives

A

 3 catégories de difficultés cognitives sont distinguées, selon les modèles de référence pour le fonctionnement exécutif les difficultés:
- De planification
- De flexibilité mentale
- D’inhibition

202
Q

quels sont les tests écologiques pour l’évaluation dans les troubles des fonctions exécutives

A
  • La BADS-children (Emslie et al. , 2003) a été élaborée pour solliciter ces différentes composantes des fonctions exécutives dans des situations qui miment celles de la vie quotidienne de l’enfant et en privilégiant l’aspect ludique.
  • Dans le test du ZOO issu de la BADS-C (Allain et al. 2018), l’enfant doit tracer un trajet sur un plan de zoo dans le but de visiter six lieux sur les douze possibles en respectant des règles (restrictions sur le nombre de fois que certains chemins peuvent être empruntés et points de départ et d’arrivée déterminés). L’enfant doit prévoir l’ordre dans lequel il va se rendre dans les différents lieux pour limiter les erreurs.
203
Q

qu’est-ce que la dyscalculie développementale ou trouble spécifique des apprentissages avec déficit de calcul

A

se définit comme un trouble de l’apprentissage de l’arithmétique (calcul et traitement des nombres) qui apparaît chez un enfant ayant une intelligence normale et qui a bénéficié d’une scolarité appropriée ainsi que d’un contexte social équilibré, sans trouble sensoriel pouvant expliquer le trouble d’acquisition.

204
Q

on rencontre une dyscalculie développementale (associée ou non à d’autres troubles cognitifs dans différentes pathologies comme

A

différentes pathologies d’origine génétique comme le syndrome de Williams, le syndrome de l’X fragile ou le syndrome de Turner

205
Q

La Batterie pour l’évaluation du traitement des nombres et du calcul chez l’enfant de von Aster (Zareki-R: Dellatolas et von Aster, 2006, pour la version française) est un outil de dépistage conçu à partir de

A

de la batterie adulte EC301.

206
Q

quel est l’objectif du test « La batterie pour l’évaluation du traitement des nombres et du calcul chez l’enfant et expliquer c’est quoi

A
  • L’objectif est d’établir un « profil mathématique » chez l’enfant de 6 à 11 ans et demi.
  • Un ensemble d’épreuves permet de couvrir tout le champ de la capacité à utiliser les nombres et à effectuer des calculs élémentaires : dénombrement, comptage oral, dictée et lecture de nombres, calcul mental, positionnement de nombres sur une échelle, mémorisation et répétition orale de chiffres, comparaison de deux nombres à l’oral et à l’écrit, estimation de quantités, problèmes arithmétiques présentés oralement.
    Le fait de savoir que 2 chiffres en bas de 10 vont être en bas de 20
207
Q

qu’est-ce que la dyspraxie développementale

A

est un trouble de la conceptualisation, de la planification et de la coordination volontaire des séquences de gestes orientées vers un but

208
Q

le diagnostic de la dyspraxie développementale doit exclure quoi

A

l’existence de troubles moteurs ou sensoriels élémentaires, de déficience intellectuelle, de troubles de la relation ou communication, d’une lésion cérébrale, ou de carence éducative.

209
Q

L’évaluation de la dyspraxie développementale repose sur quoi

A

repose sur des tests des praxies gestuelles motrices (imitation de séquences de mouvements), idéomotrices (imitation de postures digitales ou manuelles), idéatoires (manipulation d’objets) et constructives (reproduction de modèles avec cubes, reproduction graphique de figures).

210
Q

quels sont les syndromes neurodéveloppementaux

A
  1. l’épilepsie
  2. TDAH
  3. autisme
  4. les pathologies génétiques
211
Q

qu’est-ce qui cause l’épilepsie

A

une anomalie du fonctionnement d’une population de neurones (décharge épileptique) provoque une crise épileptique.

212
Q

quelles sont les formes principales de l’épilepsie chez l’enfant

A
  • l’épilepsie symptomatique
  • la forme cryptogénique
  • l’épilepsie idiopathique
213
Q

qu’est-ce que l’épilepsie symptomatique

A

–qui se définit par la présence de lésions mises en évidence par la neuro-imagerie (accident vasculaire cérébral, tumeur, dysplasie corticale…).
– Explication est au niveau du cerveau (on est capable de voir que l’épilepsie est réactionnel à des lésions).
– Facile à identifier et comprendre.
– Ce n’est pas neurodéveloppementale mais réactionnel.
– Elle peut être qualifié de neurodéveloppementale parce qu’elle arrive durant l’enfance

214
Q

qu’est-ce que la forme cryptogénique

A

– où une lésion peut être suspectée sur la base de la présence de troubles cognitifs et autres manifestations cliniques mais n’est pas objectivée.
– Peut apparaitre chez l’adulte et on ne sait pas pourquoi le cerveau ce met à décharger de manière anarchique.
– Suspecte qu’il y a quelque chose mais pas en mesure de le mettre en évidence

215
Q

qu’est-ce que l’épilepsie idiopathique

A

qui concerne plus d’un tiers des épilepsies de l’enfant puis disparaît à l’adolescence, serait d’origine génétique. Trouvé souvent à l’adolescence. Pas de cause organique. Va s’estomper à l’âge adulte

216
Q

quel est le gros problème de l’épilepsie

A

la récurrence des crises.. peut avoir des difficultés au niveau de la mémoire, trouble de l’attention (plus au niveau épisodique)
il y a une perte des capacités cognitives un peu à chaque crise

217
Q

les troubles cognitifs causé par l’épilepsie affectent quoi

A

la mémoire

218
Q

quand est-ce que les premiers signes du TDAH apparaissent

A
  • Les premiers signes cliniques apparaissent aux environs de la 4e année, mais c’est au début de la scolarité que les comportements « perturbateurs » deviennent patents.
  • Il y a une organicité qui fait en sorte que l’enfant n’est pas en mesure d’utiliser sa capacité attentionnelle ce qui cause un phénomène de surdiagnostic
219
Q

quels sont les principaux sous-types de TDAH

A
  1. Un tableau clinique où prédominent l’impulsivité et l’hyperactivité  enfant hyperactif même s’il ne présente pas de trouble de l’attention.
  2. Un tableau où le trouble de l’attention est prédominant
  3. Un tableau mixte avec hyperactivité et inattention
220
Q

quels sont les signes de TSA chez l’enfant

A
  1. Restriction des comportements sociaux
  2. Restriction de la communication
  3. Comportements répétitifs et intérêts restreints
221
Q

qu’est-ce que Laurent Mottron souligne chez les TSA

A

la grande hétérogénéité des profils cliniques que recouvre ce diagnostic, et qui se manifeste sur plusieurs dimensions, en particulier le niveau intellectuel et le degré d’autonomie atteints par ces personnes.

222
Q

pourquoi faut-il parler de spectre de l’autisme plutôt qu’autisme

A

parce qu’il y a 5 sous-types qui selon l’auteur relèveraient d’une continuité : autisme de bas niveau, autisme de haut niveau, syndrome d’Asperger, autisme savant et enfin « trouble envahissant du développement non spécifié ». Aucune classification n’est consensuelle et le DSM-5 ne distingue plus l’autisme de haut niveau du syndrome d’Asperger.

223
Q

des revues récentes permettent de préciser les profils de perturbation dans le TSA lesquels

A

 Les fonctions exécutives (Lai et al., 2017)
 La mémoire de travail (Wang et al., 2017)
 La mémoire autobiographique (Wantzen et al., 2016)
 La théorie de l’esprit (Wantzen et al., 2018)

224
Q

qu’est-ce qui est au centre de la neuropsychologie des TSA

A
  • Les particularités des traitements perceptifs, notamment dans la modalité visuelle
225
Q

quels sont les pathologies génétiques qui entraînent des troubles cognitifs

A
  • le syndrome de turner
  • le syndrome de l’X fragile
  • le syndrome de Williams
226
Q

quel est le syndrome génétique qui concerne seulement les filles et quel est celui qui concerne seulement les garçons

A

filles : syndromes de turner
garçons : syndrome de l’X fragile

227
Q

qu’est-ce que le syndrome de Turner

A
  • s’accompagne de troubles cognitifs modérés (cette maladie va arrivé avec ces troubles). Parce que c’est lié au chromosome X
    -Une maladie endocrinienne rare de la croissance, d’origine chromosomique, caractérisée par une monosomie partielle ou totale au niveau de la paire de chromosomes sexuels (caryotype X).
228
Q

qu’est-ce que le syndrome de l’X fragile

A

est caractérisé par un retard mental et des troubles d’hyperactivité et d’attention.
- une maladie rare, génétique et héréditaire, la première cause de retard, mentale héréditaire et la 2e cause de déficience intellectuelle après la trisomie 21. Il n’y a pas de déficience intellectuelle

229
Q

qu’est-ce que le syndrome de williams et les enfants atteints présentent quoi

A

une maladie génétique rare. Le retard mental est associé généralement à des troubles langagiers importants
- Les enfants atteints du syndrome de Williams présentent une dissociation marquée entre langage et niveau cognitif : ils atteignent généralement une maîtrise du langage bien meilleure que celle attendue compte tenu de leur niveau de développement cognitif (la plupart présentent un net retard mental, avec des QI entre 40 et 50)

230
Q
A