examen 2 Flashcards

1
Q

que signifie praxie en grec

A

action

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

L’apraxie renvoi à quel genre de difficultés?

A

la difficultés à effectuer un geste ou une série de gestes sur commande alors que l’exécution spontanée est possible.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

qu’est-ce qu’un geste

A

réaliser une tâche dans un but particulier

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

L’apraxie est un trouble acquis ou inné

A

trouble acquis de l’exécution intentionnelle d’un comportement moteur, consécutif à une lésion cérébrale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

qu’est-ce que l’exécution intentionnelle

A

une personne qui est consciente de ce qu’elle veut faire, mais il n’en est pas capable

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

vrai ou faux
L’apraxie est dû à des déficits sensori-moteurs ou de la compréhension

A

faux elle n’est pas dû à cause de ça

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

L’apraxie est une pathologie du geste sans 3 éléments lesquels

A

pathologie du geste sans déficit sensorimoteur, sans trouble de la compréhension du langage et sans détérioration mentale importante

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

toute activité motrice volontaire implique la réalisation de quel genre de gestes

A

implique la réalisation de gestes élémentaires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

toute activité complexe implique quoi

A

l’individu doit d’abord établir un programme (penser l’action) afin de coordonner les différents gestes élémentaires pour réaliser l’action.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

L’apraxie correspond à une rupture entre quoi et quoi

A

entre le but du mouvement et la réalisation motrice

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

quels sont les types d’apraxie

A
  • il y a les apraxies gestuelles dont :
    –>apraxie idéatoire
    –> apraxie idéomotrice
    –> apraxie motrice
    -apraxie constructive
  • apraxie d’habillage
  • apraxie de la marche
  • apraxie bucco-faciale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

qu’est-ce que l’apraxie idéatoire

A

difficulté lors de la manipulation de l’objet (utilisation inadaptée)
difficultés dans la réalisation de gestes impliquant des manipulations d’objets réels préalablement identifiés

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

L’apraxie idéatoire est de quel origine

A

d’origine vasculaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

L’incapacité ou la difficulté à réaliser une suite d’actions orientés vers un but (ex : allumer une bougie avec une boîte d’allumettes) est quel genre d’apraxie

A

apraxie idéatoire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

L’apraxie idéatoire témoigne de quel genre de trouble

A

trouble moteur de niveau supérieur en rapport avec une perturbation de la conceptualisation de la séquence d’action (l’idée du geste)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Qu’est-ce que l’apraxie idéomotrice

A

incapacité à réaliser des gestes simples

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Expliquer plus amplement quel est la difficulté de l’apraxie idéomotrice

A

L’apraxie idéomotrice correspond alors à des difficultés dans la réalisation sur ordre verbal ou sur imitation visuelle de gestes porteurs ou non d’une signification et ceci sans objet.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

L’apraxie idéomotrice est une perturbation des actes….

A

simples intentionnels contrastant avec une préservation de l’exécution automatique de ces mêmes actions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

L’apraxie idéomotrice bilatérale résulte le plus souvent de quoi

A

de lésions pariétales gauches

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

L’apraxie idéomotrice unilatérale est observés en cas de quoi

A

de lésions calleuses

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Qu’est-ce que l’apraxie motrice

A

difficultés à réaliser des mouvements fins et rapides (ex : pianoter), troubles de la dextérité (méloninétique, kinésthésique)
* Altération de la mélodie des gestes automatiques et des gestes volontaires, en dehors de tout déficit, empêchant d’accomplir des mouvements fins et sélectifs rapides, alternatifs, ou en série

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

L’apraxie motrice perturbe un ou plusieurs segments

A

Ne perturbe généralement qu’un segment musculaire de façon unilatérale (le membre supérieur et ses extrémités)
elle va toucher seulement les membres du haut du corps ou les membres du bas du corps

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

vrai ou faux
dans l’apraxie motrice, il existe une dissociation automatico-volontaire comme dans l’apraxie idéomotrice

A

faux il en existe pas

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

quels mouvement sont préservés dans l’apraxie motrice

A

les mouvements isolés élémentaires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Les lésions responsables de l’apraxie mélokinétique sont généralement situées dans et a proximité de quoi

A

dans le lobe frontal et notamment à proximité de l’aire de Broca ou de son homologue droit

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

L’apraxie motrice est observées dans quelle maladie

A

dans des maladies dégénératives comme l’atrophie corticobasale et le syndrome d’apraxie progressive primaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

qu’est-ce que l’apraxie kinesthésique

A

perte de capacité à faire des mouvements harmonieux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

L’apraxie idéatoire est fréquente dans une maladie laquelle

A

Alzheimer

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

quelles sont les types d’erreurs qu’on retrouve dans l’apraxie idéatoire

A

 Omission d’une étape: Allumette éteinte
 Séquence inadaptée à l’objet: Frotte la bougie sur la boîte
 Mauvaise adaptation du geste: Frotte l’allumette sur n’importe quelle face de la boîte

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

dans l’apraxie idéomotrice on retrouve 2 types de gestes quels sont-ils et expliquer

A

 gestes arbitraires (sans signification) :
- Faire deux anneaux entrecroisés entre le pouce et l’index
 gestes significatifs (avec signification) : (ex : tâche quotidienne)
- gestes symboliques, expressifs (convention sociale, code culturel)
–> Salut militaire, dire au revoir de la main
- gestes mimant l’utilisation d’objets (en l’absence d’objet)
–> dirigés vers le corps (réflexifs): Boire un verre d’eau, se peigner
–> non-dirigés vers le corps (non réflexifs): Planter un clou, peindre un mur, tourner une clef dans une serrure

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

APRAXIE IDÉOMOTRICE
l’évaluation des praxies gestuelles demande de faire des épreuves observés sur 2 versants lesquels

A

conceptuel et production

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

L’observation du versant conceptuel peut se faire en proposant quoi

A
  • au sujet d’identifier un geste (nommer une action mimée), - exécuter une action concrète sur demande (on propose à la personne d’allumer une bougie avec une allumette)
  • encore demander à la personne d’apparier deux objets ensemble parmi plusieurs (le marteau avec le clou).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

pour l’évaluation du versant productif qu’est-ce qu’on va faire

A
  • demander au patient d’effectuer des mimes d’action avec ou sans objet (dévisser le bouchon de la bouteille, boire un verre d’eau, etc.)
  • encore de faire des gestes symboliques (demander le silence)
  • des gestes sans significations (des mouvements digitaux qui s’apparentent au test de l’évaluation de la motricité gnosopraxique : EMG).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

L’apraxie constructive est quel genre de trouble

A

Désigne un trouble de l’exécution des dessins (spontanés ou copiés), mais aussi de la réalisation de constructions bi ou tridimensionnelles (utilisant des bâtonnets, des cubes ou diverses pièces à assembler)
– Difficultés à assembler des éléments dans les 2 ou 3 plans de l’espace.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Pourquoi une personne qui n’est jamais allé à l’école n’est pas en mesure de reproduire la forme (géométrique)

A

Parce qu’elle n’a jamais appris à faire des formes géométriques donc on ne peut pas faire ce type de test avec cette personne

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

L’apraxie d’habillage consiste à quoi

A

consiste en une difficulté à agencer, à orienter et à disposer des vêtements en relation avec le corps.
Ne concerne que l’habillage et le déshabillage

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

dans l’apraxie d’habillage les difficultés arrivent quand

A

Dans les formes légères, l’habillage est réalisé au prix de nombreuses hésitations et les difficultés n’apparaissent que si les vêtements sont présentés de manière inadéquate

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

L’apraxie d’habillage est fréquente dans quelle maladie

A

dans la maladie d’Alzheimer (dans ce cas, elle est plus souvent associée à des troubles praxiques de type idéatoire ou idéomoteur)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

quels sont les caractéristiques de l’apraxie de la marche

A
  • Initiation de la marche difficile
  • Maladresse
  • Impossibilité de mouvements volontaires
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

qu’est-ce qui est conservé dans l’apraxie de la marche

A

les mouvements impulsifs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

L’apraxie de la marche arrive suite à quoi et qui va de quoi à quoi

A

suite d’une lésion frontale prémotrice, qui va de la perte de l’incitation au mouvement, à une maladresse et jusqu’à l’impossibilité de mouvements volontaires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

L’apraxie bucco-faciale est caractérisé par quoi

A

par une dissociation entre l’impossibilité d’effectuer des activités volontaires (souffler, tirer la langue) et la conservation des activités automatiques et réflexes lors de la réalisation des gestes bucco-faciaux, par exemple la mastication ou la déglutition.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

quelles genre de lésions sont la cause de l’apraxie bucco-faciale

A

des lésions frontales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

L’apraxie bucco-faciale est une impossibilité à quoi

A

de générer volontairement, sur consigne verbale ou imitation des mouvements à but non langagier

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

quelle apraxie est indépendante de toute perturbation motrice ou sensorielle élémentaire

A

l’apraxie bucco-faciale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

le cortex préfrontal latéral nous aide à faire quoi

A

Nous aide à choisir un comportement en nous permettant d’évaluer mentalement différentes alternatives

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Le cortex orbitofrontal nous permet de quoi

A

de réprimer certaines émotions ou gratifications immédiates en vue d’obtenir un avantage encore plus grand à long terme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

le cortex ventromédian est un lieu où se passe quoi

A

Est un de lieux où les émotions et le sens des choses seraient expérimentés

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

que retrouve-t-on dans le cortex prémoteur et que font-ils

A
  • les aires prémotrices latérales :
    seraient spécialisées dans l’initiation de mouvements sur la base des signaux externes (ex : en réaction à un événement se produisant dans l’environnement)
  • les aires prémotrices médianes:
    les aires prémotrices médianes préparent les mouvements selon des signaux internes (ex : en lien avec la volonté de se déplacer d’un point A à un point B)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

le cortex prémoteur et ses aires sont impliqués dans quoi

A

dans la sélection d’un mouvement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

les fonctions du cortex prémoteur sont habituellement décrites de façon distinctes comment

A

décrites de façon distincte pour ses portions latérales (sur le côté) et médianes (au milieu).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

Le cortex préfrontal c’est le siège principal de quoi

A

de la personnalité, de l’intelligence, de l’apprentissage, du jugement, de la conscience, de la prise de décision, de l’humeur et d’autres fonctions.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

est-ce que des lésions dans le cortex préfrontal est un enjeu

A

oui, Les lésions de cette région peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur ces fonctions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

le contrôle des mouvements volontaires des différentes parties du corps revient à quel cortex et se situe où

A

cortex moteur situé dans le lobe frontal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

si la zone du cortex moteur est détruire par exemple suite à un accident cérébro-vasculaire qu’est-ce qui va arrivé

A

le sujet sera paralysé, incapable d’initier le moindre mouvement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

quels sont les 3 opérations nécessaires à un déclenchement d’un mouvement volontaire

A

ces 3 opérations sont pris par3 zones distinctes du cortex soit :
 Le cortex préfrontal : qui prévoit et planifie le mouvement
 Le cortex prémoteur : qui agence les séquences motrices nécessaires
 Le cortex moteur : en charge de la conduite de l’action et exécute les mouvements spécifiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

chaque lobe frontal est divisé en combien de zones anatomo-fonctionnelle distinctes

A

en 3 zones soit : l’aire motrice primaire, l’aire prémotrice et le cortex préfrontal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
58
Q

L’aire motrice primaire est impliqué dans quoi et contient quel cortex

A

le cortex moteur et est impliquée dans la commande de la motricité élémentaire de l’hémicorps controlatéral

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
59
Q

L’aire motrice primaire se situe où et comprend quoi

A

(comprenant la circonvolution frontale ascendante), située immédiatement en avant de la scissure de Rolando,

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
60
Q

L’aire prémotrice contient quel cortex et fait quoi

A

(cortex prémoteur) sous-tend l’organisation et le contrôle des mouvements fins et séquentiels

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
61
Q

le syndrome prémoteur est caractérisé par quoi

A
  • de la difficulté d’exécuter des actions séquentielles
  • un réflexe de préhension (ou grasping) qui consiste en une flexion réflexe pathologiques des doigts, déclenchée par un stimulus tactile
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
62
Q

L’aire prémotrice comprend une aire laquelle et quel est son rôle

A

l’aire motrice supplémentaire, qui joue un rôle majeur dans l’initiation du mouvement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
63
Q

le cortex préfrontal fait quoi

A

gouverne les aspects les plus élaborés du comportement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
64
Q

le cortex préfrontal ne contient pas quelque chose quoi

A

de connexion directes avec les voies sensorielles ou motrices, le cortex préfrontal présente surtout des connexions importantes avec les autres structures corticales et les structures sous-corticales comme le thalamus

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
65
Q

dans le cortex préfrontal on peut différencié des régions lesquelles et combien

A

il y a 3 régions
- la région dorsolatérale
- la région frontomédiane
- la région orbito-frontale ou ventrale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
66
Q

où se situe la région dorsolatérale

A

sur la face convexe des hémisphères

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
67
Q

la région dorsolatérale est défini comme une région impliquée de manière critique dans quoi

A

dans le contrôle cognitif, en particulier dans le dépassement des biais émotionnels et la prise de décision sociales complexes en équilibrant les processus émotionnels et délibératifs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
68
Q

la région frontomédiane est située où

A

sur la face interne

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
69
Q

la région frontomédiane est impliqué dans quoi

A

-la prise de décision
-l’évaluation des récompenses
- la régulation émotionnelle
- l’introspection
- la théorie de l’esprit (compréhension des états mentaux des autres

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
70
Q

la région orbito-frontale se trouve où

A

dans la partie inférieure et avant du cortex préfrontal, juste au-dessus des orbites des yeux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
71
Q

la région orbito-frontale est impliqué dans quoi

A
  • la prise de décision
  • l’évaluation des récompenses et des punitions
  • la régularisation émotionnelle
  • l’adaptation du comportement en fonction des règles et des normes sociales
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
72
Q

qui est le premier à isoler les caractéristiques fondamentales du syndrome frontal et qu’a-t-il proposer

A

 Le neurologue soviétique Luria
proposer la première grande théorie psychophysiologique du rôle des lobes frontaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
73
Q

quels sont les troubles majeurs présentés par les patients atteints de lésions frontales consistent en

A

des difficultés d’anticipation et de planification des conduites, qui se répercutent dans beaucoup de comportements et d’activités sociales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
74
Q

quel est la plus célèbres des observations de patients atteints de lésions frontales

A

celle, publiée en 1868 par Harlow, de Phineas Gage, ce contremaître, très apprécié de ses collaborateurs, victime d’un accident ayant provoqué une lésion préfrontale après la pénétration d’une barre métallique. Cette blessure, sans provoquer de déficit neurologique évident, a entraîné une modification drastique de la personnalité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
75
Q

quels ont été les troubles de comportements retrouvés chez Phineas Gage (3)

A

 Changements au niveau des comportements social
 Changement comportementale
 Inhibition comportementales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
76
Q

quels sont les troubles qu’on retrouve suite à des lésions préfrontales

A
  1. Les troubles de la personnalité et de l’humeur
  2. Les troubles de l’exploration visuelle
  3. Les troubles du comportement moteur
  4. Les troubles des conduites verbales
  5. Les troubles de la mémoire
  6. Les troubles des fonctions exécutives
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
77
Q

les troubles de la personnalité et de l’humeur peuvent présenter 2 grands versants lesquels et sont consécutifs à quoi

A
  • Un versant, qualifié de pseudo-dépressif, est consécutif à des lésions de la région dorsolatérale.
  • Un versant, dit euphorique, est observé lors de lésions de la région orbito-frontal
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
78
Q

dans le versant pseudo-dépressif le patient démontre quoi

A

manque d’initiative, se désintéresse de son entourage et de son environnement et est incapable de se projeter dans l’avenir. Ce tableau clinique se différencie d’un réel état dépressif par l’absence d’anxiété et de douleur morale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
79
Q

dans le versant euphorique le patient présente quoi

A
  • une « socio-pathie acquise » avec une excitation intellectuelle et psychomotrice évoquant un état maniaque.
  • Les conduites sont impulsives et puériles avec une tendance exagérée aux pitreries et aux calembours.
  • Une désinhibition verbale conduit, dans certains cas, à des propos grivois.
  • Sur le plan alimentaire, un comportement de gloutonnerie est observé parfois.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
80
Q

les troubles de l’exploration visuelle sont observés quand il y a des lésions où

A

de lésions du cortex préfrontal dorsolatéral

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
81
Q

le trouble de l’exploration visuelle se caractérise par quoi et le patient peut présenter

A

-par une inattention aux stimulations extérieures.
- - Le patient peut présenter une réduction de l’exploration pouvant conduire à des phénomènes d’« aimantation » (ou agrippement) du regard.
- Dans d’autres cas, le patient manifeste une distractibilité excessive et est attiré par tous les stimuli qui se présentent à lui.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
82
Q

les troubles de l’exploration visuelle sont plus fréquents chez quels patients

A

chez les personnes pseudo-dépressif

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
83
Q

les troubles du comportements moteur est caractérisé par quoi

A

Une excitation motrice ou un ralentissement sont retrouvés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
84
Q

dans les troubles du comportements moteur, quel genre de comportements apparaissent dans des situations complexes

A

Des persévérations (ou répétitions anormales d’un comportement spécifique) apparaissent notamment dans des situations complexes où le patient doit inhiber des automatismes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
85
Q

dans le trouble du comportement moteur, lors d’une réalisation d’une séquence motrice complexe que se passe-t-il

A

le patient utilise un programme plus élémentaire qui se répète de façon stéréotypée : (il y a 2 types)
- Les comportements d’utilisation désigne une tendance exagérée du patient à saisir et à utiliser les objets présentés devant lui.
- Les comportements d’imitation désigne une tendance irrépréhensible du patient à imiter les gestes réalisés devant lui, malgré la consigne lui interdisant de le faire. (ces comportement sont interprétés comme une abolition de la fonction inhibitrice dévolue au lobe frontal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
86
Q

qu’est-ce que la stéréotypie

A

est un trouble du comportement qui correspond à la réalisation involontaire, répétée et rythmique de comportements, gestes ou paroles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
87
Q

dans les troubles des conduites verbales on y retrouve 2 types pourquoi et lesquels

A

pourquoi : selon le lieu de la lésion
- Logorrhée dans le cadre d’une excitation pseudo-maniaque dans le cas de lésions orbito-frontales
- Réduction du discours dans le cas de lésions dorsolatérales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
88
Q

qu’est-ce que le logorrhée

A

correspond à une surproduction verbale caractérisée par un flux de parole rapide, long et diffus

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
89
Q

qu’est-ce que la réduction du discours

A

Une réduction de la fluence verbale, en particulier dans les tâches d’évocation lexicale qui consistent à produire le maximum de mots en un temps donné (généralement 1 ou 2 minutes) en suivant une contrainte sémantique (ex : des noms d’animaux ou orthographique (mots commençant par une lettre donnée)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
90
Q

qu’est-ce qui joue un rôle dans les troubles des conduites verbales par rapport à l’occurence et la sévérité

A

La latéralisation gauche des lésions joue un rôle dans l’occurrence et la sévérité des troubles du langage observés dans les syndromes frontaux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
91
Q

dans le syndrome frontal est-ce qu’il y a un trouble au niveau du stockage de l’information ou au niveau de l’encodage

A

c’est au niveau de l’encodage

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
92
Q

dans les troubles de la mémoire quels sont les types

A
  • mémoire à court terme (baisse de l’empan et de l’effet de récence)
  • déficit au niveau de l’administrateur central de la mémoire de travail (cortex préfrontal)
  • mémoire épisodique (déficit dans les tâches de rappel libre et parfois indicé)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
93
Q

est-ce que les personnes qui ont un trouble de la mémoire épisodique n’a pas de performances normales dans les tâches de reconnaissances

A

non elle a des performances normales dans ces tâches

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
94
Q

comment peut-on expliquer les troubles de la MCT et MDT

A

peuvent être expliqués par des difficultés attentionnelles telle qu’une sensibilité accrue aux interférences

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
95
Q

les troubles de la mémoire épisodique est dû à cause de quel genre de défaut de stratégie

A

 Ce résultat est attribué à un défaut des stratégies de récupération
- Le patient présente des difficultés à mettre en place des indices de récupération de l’information ainsi qu’à extraire des éléments pertinent du contexte

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
96
Q

TROUBLES DES FONCTIONS EXÉCUTIVES
que veut dire « syndrome dysexécutif » et a une place centrale dans quoi

A

est maintenant adopté pour décrire des patients atteints de troubles des fonctions exécutives. Il a une place centrale dans le syndrome frontal.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
97
Q

les fonctions exécutives comprennent quoi

A
  • L’intention d’agir (la volition) (définie comme la capacité d’initiative et de formulation des intentions)
  • L’élaboration des plans (la planification)
  • La réalisation de l’action projetée (l’action dirigée vers un but)
  • Le contrôler l’efficacité de l’action réalisée (le réctrocontrôle)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
98
Q

dans l’intention d’agir (dans les fonctions exécutives) les patients peuvent se présenter comment

A
  • une apathie
  • un apragmatisme (incapacité à entreprendre des actions)
  • des comportements d’errance
  • une restriction importante des actions, qui ne sont déclenchées que par des stimulations ou une limitation à des tâches routinières
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
99
Q

dans l’élaboration des plans (dans les fonctions exécutives) les patients sont incapables de quoi

A

d’anticipation et d’élaboration des différentes étapes de l’action, ils ne parviennent pas à choisir la stratégie la plus adaptée au contexte, ni à prendre des décisions lors d’activités nouvelles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
100
Q

dans la réalisation de l’action projetée (dans les fonctions exécutives) les patients peuvent présenter quoi

A

une dissociation entre les intentions et la mise en œuvre des actions nécessaires à la réalisation du but. L’action projetée est parfois commencée mais elle n’est pas menée à son terme, le plus souvent du fait des persévérations

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
101
Q

dans la réalisation de l’action projetée (dans les fonctions exécutives) la réalisation de l’action dirigée vers un but nécessite quoi

A

la transformation du plan, de l’intention en activités, le maintien de l’action en cours et le réajustement de la stratégies en fonction de l’évolution

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
102
Q

dans le contrôle de l’efficacité de l’action réalisée (dans les fonctions exécutives) le patient ne détecte pas quoi

A

ne détecte pas ses erreurs et ne peut donc pas les corriger.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
103
Q

qu’est-ce que le récontrôle

A

le patient n’effectue pas de comparaison entre le résultat obtenu et le but de l’action

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
104
Q

quels sont les types d’examens complémentaires qu’on retrouve dans l’évaluation des syndromes dysexécutifs

A

 La première est l’observation du patient dans ses conduites quotidiennes, documentée également par l’entretien avec les proches du malade (utilisation de questionnaires évaluant les changements de comportements ou de personnalités)
 La seconde étape consiste à proposer, dans le cadre d’un examen neuropsychologique plus global, des tests d’évaluation des fonctions exécutives :
- Le Wisconsin Card Sorting Test : explore de façon globale les fonctions exécutives
- La « tour de Londres » : destinés à mesurer les capacités d’anticipation et de planification
- Le test de Stroop : évalue la possibilité d’inhiber des interférences
- Le test de Hayling : évalue les processus d’inhibition
- Le Trail Making Test : évaluer la flexibilité mentale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
105
Q

qu’est-ce que le test « Le Wisconsin Card Sorting Test »

A

 Le patient doit trouver successivement trois critères de classement de figures géométriques dessinées sur une série de cartes (forme, couleur, nombre). Lorsqu’il découvre un critère, le patient doit le maintenir durant six réponses consécutives, puis en trouver un autre et le maintenir à nouveau six fois. Les patients ont des difficultés à trouver un critère et surtout à en changer : ils ont tendance à persévérer sur le même critère.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
106
Q

qu’est-ce que le test « La tour de Londres »

A

 Test qui mesure les capacités d’anticipation, de planification et résolution de problèmes
 Faire le moins de coup possible
 L’évaluateur utilise un appareil tour de Londres comprenant une base de bois sur laquelle sont disposés, linéairement, trois piquets d’une hauteur différente : un grand, moyen et petit piquet
 On compte également 2 boules de formes identiques, mais de couleurs différentes (rouge, bleu, verte) pouvant s’insérer sur les 3 piquets. Sur le plus grand piquet on peut insérer les 3 boules, sur le moyen deux boules et sur le petit, 1 seule boule
 Les boules peuvent ainsi être arrangées sur les piquets de façon à former différents modèles que l’examinateur propose sur des cartes
 On va changé les configurations de départ pour les rendre plus compliqué
 Ceux qui présentent un syndrome frontal  vont avoir tendance à rester sur une séquence qui est plus facile. La difficulté s’est de se désengager
 Le comportement est erroné et n’arrive pas à se désengagé de ce comportement là

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
107
Q

qu’est-ce que « le test de Stroop»

A

 Test qui évalue la capacité à inhiber des interférences. Il s’agit d’une épreuve constituée de trois séquences :
1. Lire des noms de couleur le plus rapidement possible. : vérifier si la personne est capable de lire
2. Dire la couleur de l’encre avec laquelle des rectangles sont imprimées. : vérifier si la personne connait les couleurs
3. Dénommer la couleur de l’encre avec laquelle le nom d’une autre couleur est écrit, sans se préoccuper du contenu sémantique.
 Le patient doit alors inhiber la tendance automatique à lire le mot écrit (qui est aussi un nom de couleur).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
108
Q

qu’est-ce que « Le test de Haylilng ». Il permet quoi et consiste en quoi

A

 Permet de mesurer l’inhibition d’un individu
 Le but de la 1ère partie de ce test est de compléter la phrase par un mot qui est associée à celle-ci, puis dans la seconde, par un mot sans rapport pour donner à la phrase un non-sens
 Ce test vise également à évaluer les processus d’inhibition, le sujet devant compléter des phrases telles que « Le fermier doit traire les… » par un mot aussi inattendu que possible.
1. Condition automatique
- Quand ils se sont rencontrés, ce fut le coup de (foudre)
- On se mouche le (nez)
- La 1ère partie du test constitue alors une mesure d’initiation, contrairement à la seconde, qui constitue une mesure d’inhibition cognitive puisque le participant doit inhiber la réponse initiée automatiquement par la phrase
2. Condition d’inhibition
- Les prisonniers se sont évadés de la
- La neige est de couleur
- Il s’agit de la capacité d’un individu à supprimer les réponses dominantes automatiques et prépondérantes lorsqu’elles sont inappropriées. Par conséquent, le participant doit contrôler activement et volontairement son attention. Il faut alors résister à l’impulsivité et aux réponses émotionnelles et donc bloquer des processus rapides et automatiques en faveur de processus de raisonnement plus lents, plus réfléchis

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
109
Q

qu’est-ce que « Le Trail Making Test »

A

 Le Trail Making Test est volontiers utilisé pour évaluer la flexibilité mentale, le sujet devant relier des lettres et des chiffres dans l’ordre, mais en alternant les deux (1-A-2-B-3-C, etc.) le plus rapidement possible.
 Comprend 2 parties : le participant a besoin d’un crayon pour chaque partie. L’examinateur commence à chronométrer la partie A et la partie B dès que les instructions ont été données et que le participant a reçu le signal de départ. N’arrêtez pas le chronomètre tant que le participant n’a pas terminé les 2 parties ou que le temps imparti n’a pas expiré

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
110
Q

comment on défini la cognition sociale

A

est définie comme l’ensemble des aptitudes, expériences émotionnelles et sociales régulant les relations entre les individus et permettant d’expliquer les comportements humains.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
111
Q

la cognition renvoie à de multiples dimensions lesquelles

A

les connaissances sur soi, sur le monde social, sur les règles du monde social, le traitement des informations émotionnelles et sociales, ainsi que la représentation des états mentaux d’autrui.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
112
Q

la théorie de l’esprit représente quoi

A

-la capacité permettant à un individu d’attribuer des états mentaux (intention, désir, croyance…) à soi-même ou à d’autres individus
-capable de se mettre à la place de l’autre et se représenter dans quel état l’autre est.
- permet d’anticiper le comportements d’autrui

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
113
Q

le terme de théorie de l’esprit a été utilisé pour la 1ère fois par qui

A

par des primatologues (Premack et Woodruff, 1978).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
114
Q

qu’est-ce qui a été étudié pour développer la théorie de l’esprit et ils concluent quoi

A

 Dans leur étude, ces auteurs ont montré qu’un chimpanzé visionnant des vidéos mettant en scène un humain face à une situation problématique (un homme essayant d’ouvrir une porte) était capable de sélectionner une photographie permettant de compléter une séquence d’actions.
Capacité que les singes étaient capable d’anticiper un comportement
 Ils en concluent que le primate non humain est capable

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
115
Q

est-ce que l’humain est doté de la théorie de l’esprit

A

oui puisqu’il est en mesure d’attribuer un état mental à autrui ou à lui- même. Il s’agit d’une théorie car les états mentaux ne sont pas directement observables, l’individu utilisant cette théorie afin de faire des prédictions.
On est pas capable de voir ce que pense l’individu dans sa tête (on fait une prédiction et on attend si elle va être réalisé ou non)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
116
Q

la théorie de l’esprit est quel genre de capacité et on apprend ça quand

A

On apprend la théorie de l’esprit est une capacité cognitive et permet de comprendre les signaux de l’autre amène et c’est quelque chose qu’on apprend tout au long de notre vie  on se fait une représentation de l’autre et par rapport à se qu’on voit on peut prédire plusieurs choses

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
117
Q

la théorie de l’esprit nécessite de faire quoi

A

faire la distinction entre soi et autrui, ainsi qu’entre ce que nous supposons de l’autre et de sa réalité intérieure

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
118
Q

la théorie de l’esprit est un processus d’attribution mentaux qui impliquent quoi

A

de percevoir et de reconnaître les indices sociaux environnementaux et font appel aux facultés de raisonnement pour comprendre, expliquer et prédire les actions.
On va attribuer certains états mentaux à partir d’indices qui vont permettre de prédire sur ce que l’autre va penser ou soit sur son comportement
Ex : échec j’anticipe les coups et je prédis les coups de l’autre
Capacité qui est nécessaire pour notre interactions pour qu’on puisse vivre ensemble

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
119
Q

La théorie de l’esprit est une capacité de métacognition, qu’est-ce que ça veut dire

A

ce qui signifie que le sujet se construit une métareprésentation, c’est-à-dire une représentation de l’état mental d’une tierce personne.

Métacognitive dans la théorie de l’esprit: la cognition sur la cognition : je suis capable de faire une prédiction sur la cognition de l’autre qui est en train de prévoir un plan d’action sur ce qu’il va réaliser

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
120
Q

il y a 2 composantes de la théorie de l’esprit qui sont distinguées

A

 La composante affective se définit comme la capacité à se représenter les états mentaux affectifs d’autrui, à comprendre et à déduire ses sentiments, émotions et intentions dans un contexte social.
Permet de comprendre ses sentiments et quels émotions elle a dans tel ou tel situation
Prédire les émotions d’autrui

 La composante cognitive fait référence à la capacité à se représenter les états mentaux épistémiques d’autrui et donc de comprendre, d’inférer ou raisonner sur les pensées, croyances ou intentions, indépendamment de toute connotation émotionnelle.
Sans la dimension affective et on s’intéresse aux comportements de l’autre détacher de l’émotion
Ex : jouer au échec
Un bon joueur d’échec va utiliser les 2 composantes pour énerver l’autre et faire en sorte que l’autre perde son attention puisque ça va l’affecter et va être distrait par son émotion qui va venir le chercher

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
121
Q

les personnes TSA ont des meilleures performances dans la composante affective ou cognitive

A
  • Les personnes souffrant d’un trouble du spectre autistique ont de meilleures performances au niveau de la composante cognitive de la théorie de l’esprit alors qu’un pattern de performance (autiste de haut niveau composante cognitive efficace : vont rire si les autres rient parce qu’ils vont comprendre qu’ils doivent rire, mais ne savent pas pourquoi ils rient, ne peuvent pas comprendre la situation) inverse a été observé chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer (capable de repérer les émotions mais ne sont plus capables de prédire au niveau comportemental, les capacités de planification ne fonctionnent pas très bien parce qu’ils ne peuvent pas prédire les prochains comportements, mais peuvent lire les émotions même dans les stades les plus élevés et va répondre à la situation, elle va répondre à l’émotion qu’on apporte (anxiété = va réagir fortement, douceur = sourire, etc.)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
122
Q

dans la théorie de l’esprit des études lésionnelles ont démontré quelque chose quoi

A
  • ont montré que ces 2 composantes sont sous-tendues par des substrats cérébraux différents, une voie dorsale pour la composante cognitive et une voie ventrale pour celle affective.
  • Voie dorsale : dorsaux latérale (au-dessus du cortex orbitale, passe par le haut du crâne et va vers l’arrière) frontal au pariétal
  • Voie ventral : Cortex ventro-médian, part de la face interne des hémisphères et longent
    (Dans les 2 cas il y a un trouble de la théorie de l’esprit)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
123
Q

2 processus interviennent dans la théorie de l’esprit (autant pour la composante cognitive ou affective)

A
  • le processus de décodage
  • le processus de raisonnement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
124
Q

qu’est-ce que le processus de décodage et implique quel genre de processus

A

la capacité à décoder des états mentaux en se fondant sur des éléments disponibles dans l’environnement perceptif (observation des actions, reconnaissance des émotions à partir des expressions faciales, contagion émotionnelle).
- Il implique des processus pré-conceptuels, automatiques et inconscients et est indépendant de la nature des représentations.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
125
Q

quel processus se fait très rapidement et quel est le plus coûteux entre le décodage et de raisonnement

A

décodage : S’active très vite, très automatique, pas besoin de bcp d’énergie pour s’activer, permet de réagir plus rapidement (rire plus fort parce que les autres rient aussi)

raisonnement : Demande de l’analyse et permet de nous juger pour savoir si le comportement que j’ai est-ce qu’il est en accord avec mes valeurs  donc + d’énergie
Ex : on rit, mais finalement les blagues sont discriminantes donc je ne peux pas rire parce que ça ne concorde pas avec mes valeurs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
126
Q

qu’est-ce que la contagion émotionnelle

A

si quelqu’un se met à rire et autre, un autre ça fait en sorte d’amplifier le rire. Le processus d’encodage je me mets à rire plus fort parce que les gens ont le même état mental que moi et donc ça augmente mon processus.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
127
Q

qu’est-ce que le processus de raisonnement et implique des processus…

A

 Le processus de raisonnement, plus coûteux sur le plan cognitif, permet d’inférer un état mental en se fondant sur des informations qui ne sont pas directement observables dans l’environnement.
- Il implique des processus contrôlés, conscient et est dépendant de la nature des représentations

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
128
Q

vrai ou faux
le processus de décodage et le processus de raisonnement ne fonctionnent pas en même temps

A

faux
Agit en parallèle (les 2 processus fonctionnent toujours en même temps, mais le raisonnement demande + d’énergie)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
129
Q

la théorie de l’esprit implique que les représentations mentaux des autres…..

A

s’emboîtent les unes dans les autres, selon un principe de récursivité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
130
Q

qu’est-ce que la récursivité

A

est la propriété de pouvoir appliquer une même règle plusieurs fois en elle-même

appliqué la même règle à une action ou à un objet (diviser un carré en 4 plusieurs fois) permet de prédire l’état mental d’autrui d’une 4e, 5e personne avec qui on va interagir.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
131
Q

dans la théorie il y a 2 niveau de représentations expliquer les

A

 Les représentations de 1er ordre correspondent aux représentations mentales qu’un individu possède de l’état mental d’une autre personne en rapport avec la réalité et en adoptant sa perspective. Elles indiquent que l’individu est capable de faire la distinction entre soi et autrui.
- « Pierre pense que Paul pense que… ».
Il y a juste 1 individu

 Les représentations de 2e ordre font référence aux représentations mentales qu’une personne possède sur les représentations mentales d’une autre personne vis-à-vis des représentations d’un tiers
- « Pierre pense que Paul pense que Julie pense que… ».

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
132
Q

plus le niveau de récursivité est important et plus….

A

plus le coût cognitif est conséquent car cela requiert de prendre en compte plusieurs perspectives simultanément.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
133
Q

qu’est-ce que l’empathie

A

fait référence à une compétence socio-émotionnelle permettant de former et de maintenir des liens sociaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
134
Q

Pour Decety et al. (2011), l’empathie se caractérise par l’intervention de 3 composantes neurocognitives dissociables mais interdépendantes lesquelles

A

 La composante affective correspond à une résonnance émotionnelle face à l’émotion ressentie par autrui conduisant à partager un affect avec lui (contagion émotionnelle, reconnaissance des émotions, partage de douleur).
 La composante motivationnelle est lié au désir de prendre soin d’autrui. (pas présente dans la notion de la théorie de l’esprit)
 La composante cognitive est la capacité à reconnaître, comprendre et prendre en compte la perspective émotionnelle d’autrui.
- C’est par rapport à cette dernière composante qu’un chevauchement conceptuel avec la théorie de l’esprit affective a été envisagé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
135
Q

les connaissances des règles sociales est nécessaires pourquoi

A

pour une conduite adaptée dans le monde social.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
136
Q

Dana Samson a proposé que les processus inférentiels soient guidés par

A

des représentations stockées en mémoire à long terme sur la théorie de l’esprit et les connaissances sociales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
137
Q

les expériences passées pourraient permettre de quoi

A
  • mémoriser de nombreuses représentations sur les événements sociaux, soit des savoirs sociaux
  • générer des séquences d’activités nommées « scripts » ou « schémas » permettant la mise en œuvre de comportements adaptés en fonction des différentes situations.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
138
Q

le terme de connaissances sociales fait référence à quoi

A

à des connaissances déclaratives et à des connaissances procédurales, pouvant s’exprimer et être utilisées de manière explicite ou implicite:

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
139
Q

qu’est-ce que les connaissances déclaratives

A

comprennent un vaste stock de connaissances et de faits sur des schémas sociaux acquis, les relations interpersonnelles et les situations sociales.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
140
Q

les connaissances déclaratives comprennent quelle mémoire

A

épisodique et sémantique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
141
Q

si les connaissance déclaratives sont affecté, que va-t-il se passer si la personne doit récupérer de l’information

A

elle ne sera pas en mesure de le dire c’est quoi tel genre de règles sociales, mais va utiliser ses connaissances procédurales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
142
Q

qu’est-ce que c’est les connaissances sociales et sont utilisés dans quoi et donner un exemple

A

incluent les règles, habiletés et stratégies, acquises grâce à nos expériences passées et stockées en mémoire.
- Ces connaissances sociales procédurales sont utilisées quotidiennement dans les relations sociales, sans pour autant être verbalisés
ex : On applique sans s’en rendre compte, on a l’habitude (lever la main) agir sans se poser la question

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
143
Q

comment peut-on évaluer la dimension cognitive de la théorie de l’esprit

A
  • le paradigme d’attribution d’intentions
  • les paradigmes de fausses croyances
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
144
Q

qu’est-ce qui est évalué dans le paradigme d’attribution d’intentions (quelle est la tâche et quelle capacité)

A
  • La tâche consiste à compléter une séquence d’actions en utilisant l’intention attribuée au personnage sur la base de son comportement lors de la séquence, le plus souvent présentée sous la forme de bandes dessinées.
  • on veut voir la capacité que la personne a de prédire le comportement d’autrui et elle se fait à partir de connaissances très particulière (prisonnier qui enlève les barreaux c’est pour s’évader et donc on fait la prédiction qu’il veut s’évader)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
145
Q

le paradigme de fausses croyances évaluent quelle représentations

A

la 1ère et 2e ordre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
146
Q

le paradigme de fausses croyances impose d’adopter quelle perspective

A

la perspective d’autrui pour résoudre la tâche.

147
Q

le paradigme de fausses croyances permet d’évaluer quoi

A

permet d’évaluer l’habileté d’une personne à comprendre qu’une autre personne possède une croyance différente de la sienne et qui est contraire à la réalité.

148
Q

comment fonctionne les paradigmes de fausses croyances

A

 Il s’agit d’une histoire présentant une situation du quotidien mettant en scène plusieurs personnages, parmi lesquels le personnage principal prend connaissance de la situation, puis en son absence la situation est modifiée, l’amenant à se construire une représentation erronée de la réalité, une fausse-croyance.
 La tâche du participant consiste à attribuer la représentation en accord avec la situation perçue par le personnage, sachant que celle-ci est différente de la réalité et de sa propre connaissance.
 Le participant doit être en mesure de différencier sa propre connaissance de l’histoire et donc sa croyance dite vraie croyance, de celle fausse du personnage.

149
Q

qui n’est pas en mesure de faire les représentations de 2e ordre dans les paradigmes de fausses croyances

A

Certaines peuvent avoir de la difficulté avec le 2e ordre et moins comprendre les histoires et avoir des comportements moins adaptés dans la société (ex : déficience mental est plus difficile à avoir, peut être de naissance) mais ici on parle que la personne était capable avant mais suite à une lésion elle n’est plus capable

150
Q

comment peut-on évaluer la dimension affective de la théorie de l’esprit

A

par les épreuves de reconnaissance d’émotions à partir d’expressions faciale par des tests :
 Test d’Ekman-Friesen pour la reconnaissance des émotions de base que sont la joie, la surprise, la colère, la tristesse, la peur et le dégoût (Des acteurs expriment les 6 émotions primaires)
 Le test de Reading the Mind in the Eyes

151
Q

les épreuves mixtes dans l’évaluation de la théorie de l’esprit contient quoi comme test

A

les faux pas sociaux

152
Q

qu’est-ce qu’un faux pas

A

Un faux pas peut se définir comme une maladresse embarrassante dans un contexte social.

153
Q

expliquer le test des faux pas sociaux

A
  • Pour cette épreuve, il s’agit de paroles prononcées par un protagoniste qui n’auraient pas dû être dites dans ce contexte, car elles vont blesser son interlocuteur, sans que le protagoniste se rende compte de sa maladresse.
  • Cette épreuve est constituée de vingt histoires que le participant doit lire, dans la moitié desquelles un des protagonistes commet une maladresse sociale non intentionnelle. Les autres histoires ne présentent pas de faux pas social.
  • La tâche du participant consiste à détecter les maladresses sociales non intentionnelles et à déterminer la réaction émotionnelle de la personne victime de ces maladresses
  • Par exemple confondre ouvertement une petite fille avec un petit garçon, parce que celle-ci a les cheveux courts
154
Q

dans le test les faux pas sociaux, elle requiert la capacité de distinguer 2 états mentaux distincts lesquels

A

 La théorie de l’esprit cognitive intervient lorsque le participant doit comprendre que le discours d’un protagoniste est déplacé par rapport à la situation.
 La théorie de l’esprit affective intervient lorsqu’il s’agit de saisir que le discours du protagoniste est blessant pour son interlocuteur.

155
Q

L’enfant peu avoir un souvenir visuel à partir de quel âge

A

après 2 ans puisque l’enfant ne va pas avoir de souvenir visuel pendant le 2 premières années de sa vie, au niveau de la mémoire épisodique ne peut pas le faire parce qu’elle n’Existe pas, mais peu se transfère dans ses comportements

156
Q

est-ce qu’on peut appliquer le même modèle cognitif aux enfants et aux adultes ?

A

non

157
Q

est-ce que les enfants ont tous le même développement et modèle cognitif

A

non certains enfants vont avoir un développement anormale et leur modèle cognitif ne correspond pas au modèle habituel

158
Q

Les premiers manuels en français consacrés à la neuropsychologie de l’enfant sont parus quand

A

seulement au début des années 2000

159
Q

quels sont les principaux troubles neurodéveloppementaux qui occasionnent des atteintes cognitives

A

l’autisme et leTDAH (c’est eux les plus présents)

160
Q

Lussier et al. dans l’ouvrage intitulé NEuropsychologie de l’enfant et de l’adolescent distingue 3 troubles lesquels

A
  1. Les troubles neurodéveloppementaux (trouble anormale du développement du cerveau. Trouble au niveau du développement qui crée le trouble)
  2. Les troubles spécifiques des apprentissages
  3. Les troubles neuropsychiatriques
161
Q

quel genre de trouble on retrouve dans les troubles neurodéveloppementaux

A

 Les troubles du langage oral et dysphasies
 Les troubles praxiques et visuospatiaux
 Le syndrome des dysfonctions non verbales
 Les troubles du spectre de l’autisme
 Le syndrome dysexécutif
 Le syndrome Gilles de la Tourette
 Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité

162
Q

les troubles neurodéveloppementaux à la base c’est

A

organique

163
Q

qu’est-ce qu’on retrouve dans les troubles spécifiques des apprentissages

A

 Les troubles spécifiques du langage écrit (dyslexie et dysorthographie)
 Les troubles spécifiques du calcul et la dyscalculie

164
Q

est-ce que parce qu’un enfant a un retard de développement il va l’avoir toute sa vie

A

non,
Chaque enfant à son rythme de développement (peut être plus moteur donc plus d’énergie donné dans ce cadre et donc délaissé le langage vs les enfants qui mettent l’énergie vers le langage vont mettre de côté la motricité)
L’enfant attend d’avoir la capacité d’utiliser la compétence pour pouvoir l’utiliser (un trouble de l’apprentissage à 5 ans qui a de la difficulté à lire peut être en mesure de lire à 8 ans)
L’enfant peut avoir un retard de développement mais quelques années plus tard ce retard n’est plus là, il faut vérifier à chaque année l’évolution de l’enfant

165
Q

qu’est-ce qu’un comportement psychiatrique

A

tout ce qui est de l’ordre du comportement et l’expression ou pas des émotions  l’humeur (dépression, anxiété), troubles de comportements, le TDAH dépend de la présentation que va avoir l’enfant (s’il est ingérable = psychiatrisé, si les enjeux c’est plus scolaire et l’attention = troubles neurodéveloppementaux), lié aux traumatismes (maltraitance, au moment que la personne a été victime de traumas), schizophrénie, bipolarité à tendance à arrivé plus tard

166
Q

qu’est-ce qu’on retrouve dans les troubles neuropsychiatrique

A

 Les troubles déficitaires de l’attention complexes avec ou sans hyperactivité
 Les problèmes de comportement
 Les troubles disruptifs du contrôle des impulsions et des conduites (DSM-5)
 Les troubles dépressifs
 Les troubles anxieux
 Les troubles obsessionnels compulsifs
 Les troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress
 Les troubles du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques
 Les autres troubles du développement (syndrome de Turner)

167
Q

quels sont les objectifs particuliers de la neuropsychologie de l’enfant

A

d’élaborer des modèles spécifiques et de mettre au point des évaluations et des prises en charge adaptées à l’enfant lors de difficultés diverses.

168
Q

les modèles spécifiques de la neuropsychologie de l’enfant implique de décrire quoi

A

les aspects développementaux des relations cerveau-cognition, c’est-à-dire comment s’édifient l’appareil cognitif et les structures cérébrales ainsi que leurs relations complexes

169
Q

pour comprendre comment l’enfant acquiert une fonction particulière il faut identifier quoi

A

les différentes étapes, déterminer leur chronologie d’apparition ainsi que les contraintes cérébrales dans lesquelles elles se construisent.

170
Q

Lussier et al. insistent sur quel risque dans la neuropsychologie de l’enfant

A

sur les risques inhérents à la transposition des données de la neuropsychologie adulte à celle de l’enfant.

171
Q

le cerveau chez l’enfant est hautement interconnecté et c’est seulement quand quoi que les neurones vont se spécialiser

A

seulement dans le cours du développement que les réseaux neuronaux se spécialisent de façon croissante et deviennent ainsi relativement modulaires.
On naît avec un stock prédéterminer de neurones pour commencer la perte de neurones on va augmenter l’arbre dendritiques (comment sa s’interconnect avec les autres neurones et plus cet arbre est interconnecté plus il va pouvoir transmettre l’info).
L’enfant va évacuer les neurones qui ne se connectent pas ils vont disparaitre
Si on fait un IRM : si enfant apprend couleur rouge : plus l’enfant est jeune, le cortex occipital va s’activer et en grandissant on va avoir des neurones que quand il y a du rouge et si on fait la même expérience = les celles neurones qu’on va voir vont être moins nombreux

172
Q

qu’est-ce que l’efficacité neuronale

A

activé le bon neurone (neurone qui s’active juste pour la couleur rouge
Le cerveau va vouloir déclencher les neurones en dépensent le moins possible d’énergie

173
Q

les modèles de la neuropsychologie de l’enfant postulent qu’en cas de développement atypique même lorsque les performances sont dans la normale, elles sont souvent sous-tendues par..

A

elles sont souvent sous-tendues par des processus cognitifs et neuronaux différents.

174
Q

les troubles neurodéveloppementaux doivent être compris dans quel genre de contexte plutôt que dans lequel

A

le contexte dynamique du développement plutôt qu’appréhendés comme renvoyant aux composantes endommagées d’un système modulaire inné

175
Q

Chez l’enfant, l’étude des lésions acquises et de leurs conséquences sur la cognition soulève un certain nombre de difficultés lesquels

qu’est-ce qui cause les lésions acquises

A

les lésions pré- et périnatales (liées par exemple aux anoxies de la naissance et à la prématurité) et celles dues aux encéphalites bactériennes sont les plus fréquentes et occasionnent des dommages diffus et/ou étendus.

176
Q

pourquoi l’interprétation des données est plus complexes chez l’enfant lors d’une lésion

A

l’enfant car la lésion survient dans un contexte de grandes capacités de plasticité cérébrale et de récupération fonctionnelle:
 D’une part, la formulation d’hypothèses sur le niveau d’acquisition fonctionnelle antérieure de l’enfant est confrontée au problème de la variabilité interindividuelle « des rythmes et des niveaux de développement atteints ».
 D’autre part, les lésions cérébrales précoces ont des conséquences comportementales qui peuvent n’apparaître que longtemps après leur survenue.

177
Q

qu’est-ce que l’aphasie acquise chez l’enfant

A

Il s’agit d’« un trouble du langage consécutif à une atteinte du système nerveux central et survenant chez un sujet ayant déjà acquis un certain niveau de connaissance verbale »

178
Q

l’aphasie acquise chez l’enfant quel est le tableau clinique

A

 Une compréhension du langage relativement préservée : c’est la production qui est affecté (c’est près de l’aphasie de Broca donc difficulté à trouver ses mots, à parler, mais comprend très bien, prend du temps à trouver ses mots, difficultés avec les règles de grammaires)
 Des troubles prédominent sur le versant de l’expression : la fluence est réduite, la perturbation pouvant aller de troubles articulatoires jusqu’au mutisme
 Un discours agrammatique (les troubles syntaxiques sont les plus persistants)
 Les jargons ou les loghorrées sont rares

179
Q

qu’est-ce que l’aphasie développementale

A

ne jamais avoir appris à parler, n’a jamais atteint la capacité

180
Q

dans l’aphasie acquise chez l’enfant quel est l’étude de cas de Patterson et al.

A
  • N.I. est une jeune patiente chez qui une hémisphérectomie (enlever l’hémisphère gauche) gauche avait été pratiquée à l’âge de 15 ans, deux années après l’installation des crises d’épilepsie.
  • Après l’opération, N.I. est décrite comme aphasique, ses performances en lecture sont très faibles et ressemblent à celles de patients adultes qui présentent une dyslexie profonde (acquise).  difficulté au niveau de l’expression et présenté une dyslexie profonde (2 voies atteintes)
181
Q

qu’est-ce qui est préservé chez la patiente de l’étude de Patterson et al.

A

Elle reconnaît parfaitement les lettres, mais les dénomme avec difficulté et ne peut réaliser des tâches phonologiques.
- Elle discrimine bien les mots fréquents et les non-mots mais ses performances de décision lexicale chutent pour des mots moins fréquents.
- Dans des épreuves d’appariement mot-image, compréhension des mots préservée seulement pour les plus familiers et concrets.

182
Q

qu’est-ce que l’hémisphérectomie

A

est une opération chirurgicale où un hémisphère cérébral (une moitié du cerveau) est enlevé ou désactivé.
- Fonctionne avec 1 hémisphère et quand on regarde l’IRM on voit beaucoup de noir parce qu’on retrouve juste du liquide et donc liquide = beaucoup d’hydrogène et donc beaucoup de noir

183
Q

dans l’aphasie acquise chez l’enfant quel est le cas de Vargha-Khadem et al.

A
  • Anna est une patiente qui a subi une hémisphérectomie gauche à l’âge de 10 ans à cause de l’épilepsie et montre des capacités langagières remarquablement préservées.
  • L’atteinte neurologique (AVC gauche) est prénatale et s’est manifestée à l’âge de six mois.
  • Pourquoi ses capacités langagières ne sont pas affecté : le cerveau a logé le langage dans l’hémisphère droit puisque c’était plus disponible puisqu’il y avait encore beaucoup de neurones ce qui a augmenté la plasticité du cerveau ce qui a pu faire en sorte que le cerveau s’est réorganisé.
     C’est uniquement possible en fonction de l’âge ( + jeune = + plasticité, - jeune = - de plasticité)
     elle n’est pas d’aphasie puisqu’il y a eu une réorganisation quand elle était jeune et donc n’a pas perdu le langage
184
Q

qu’est-ce qui a un impact et qui intervient dans l’hémisphérectomie

A

Ce n’est pas tant l’âge auquel intervient l’hémisphérectomie qui compte, que l’âge de début des lésions cérébrales (dans l’épilepsie, l’âge de début des crises) et « le temps laissé à la réorganisation du langage dans l’hémisphère droit ». Plus ce temps est long, meilleures seraient la réorganisation anatomo-fonctionnelle et les performances

185
Q

les troubles développementaux du langage sont classés dans quelle catégorie du DSM-5 et elle regroupe quel trouble spécifique

A

catégorie : troubles spécifiques des apprentissages
1. du langage oral ou « dysphasies »
2. du geste et/ou des fonctions visuospatiales ou « dyspraxies ou troubles de l’acquisition de la coordination »
3. du langage écrit ou « dyslexies et dysorthographies »
4. des activités numériques ou « dyscalculies »
5. des processus attentionnels et des fonctions exécutives ou « TDAH »

186
Q

L’appellation de syndrome amnésique de l’enfant est comparé à quoi

A

à celle d’amnésie développementale car la présence de lésions cérébrales est clairement documentée dans la plupart des observations publiées.

187
Q

dans le syndrome amnésique de l’enfant
les études de cas de Vargha-Khadem et al. que se passe-t-il avec les enfants qui ont des lésions, quel a été l’impact sur leur cerveau

A

étaient survenues à la naissance chez deux d’entre eux ont en commun d’avoir développé un syndrome amnésique en relation avec des lésions précoces de la formation hippocampique.

188
Q

dans le syndrome amnésique de l’enfant est-ce qu’on peut se rendre compte qu’il y a une atrophie des hippocampes à cause d’une anoxie très jeune

A

non il faut attendre plusieurs années avant de se rendre compte que l’enfant ne peut pas utiliser sa mémoire épisodique puisque jusqu’à l’âge de 2 ans elle n’est pas présente
- Découverte vers l’âge de 5 ans par les parents et les enseignants, du syndrome amnésique alors que les lésions étaient néonatales dans 2 des cas.

189
Q

pourquoi si un enfant ses hippocampes ne focntionne ce n’est pas la même chose que si c’est le cas pour un adulte

A

la personne n’a pas d’hippocampe, mais ce n’est pas la même chose que si un adulte n’avait pas d’hippocampes parce que les enfants passe par-dessus la mémoire sémantique et utilise seule qui leur reste et donc s’adapte

190
Q

qu’est-ce que le syndrome amnésique chez un enfant a comme impact

A
  • incapacité à retrouver son chemin à 5 ans
  • désorientation temporelle
  • rappel fréquent des rendez-vous
  • incapacité à faire des récits détaillés (capable d’en faire mais pas détaillée puisque l’enfant ne peut pas se souvenir que hier tel personne était là etc.) –> il y a une mémoire procédural et sémantique mais pas épisodique
191
Q

qu’est-ce qui constituent le coeur du syndrome amnésique de l’enfant

A

 Les déficits de la mémoire épisodique constatés dans la vie courante, comme dans les examens neuropsychologiques

192
Q

quels sont les capacités préservées chez l’enfant qui ont un syndrome amnésique

A
  • efficience intellectuelle
  • compétences langagières (oral et écrit)
  • connaissances générales du monde
  • capacité d’acquérir des nouvelles connaissances sémantiques même si la mémoire épisodique est déficitaire
193
Q

L’attention et les fonctions exécutives contient quel genre de troubles

A
  • les trouble visuo-attentionnels
  • les troubles des fonctions exécutives
194
Q

les troubles visuo-attentionnels
qu’est-ce qui joue un rôle fondamental dans le développement cognitif

A

 La perception visuelle et l’orientation de l’attention dans l’espace visuel

195
Q

quels sont les difficultés qu’on retrouve dans les troubles visuo-attentionnels

A

 Les liens entre les difficultés de perception visuelle ou les troubles de l’attention visuospatiale et le risque de retard scolaire ou la survenue de véritables difficultés d’apprentissage de la lecture sont pourtant maintenant établis

196
Q

est-ce que l’enfant qui a un trouble visuo-attentionnels est capable de lire

A

Ce n’est pas qu’il n’est pas capable de lire, c’est la difficulté c’est de réussir à se concentrer sur les lettres du mot et donc de lire : on va dire qu’il est dyslexique, mais il a des difficultés de perception visuelle
C’est un enfant qui va pouvoir acquérir la lecture, mais il va falloir s’adapter à lui (grossir les lettres, etc.)
L’enfant n’a pas de maturation qu’un adulte de ne pas prendre en compte certaines émotions, il va donc être toujours stimulé

197
Q

quels sont les tests pour les troubles visuo-attentionnels

A
  • La batterie du TEA-Ch (pour Test of Everyday Attention Children, Manly et al., 2006) procure une évaluation standardisée de l’attention (sélective focalisée, soutenue et divisée) et des fonctions exécutives (mémoire de travail, inhibition, flexibilité) et comporte une version parallèle pour le re-test (il faut changer . Mesurer sa capacité dans différentes situations pour voir dans quelle situation le trouble de l’attention se manifeste
  • Le Test de barrage des nounours (Laurent-Vannier et al., 2003), analogue au Test de barrage des cloches présent dans toute évaluation de l’attention visuospatiale chez l’adulte, il permet la mise en évidence et la mesure de troubles d’héminégligence chez l’enfant dès 2 ans.
198
Q

il y a combien de types d’attentions

A

On a 2 types d’attentions : 1. l’intensité (état d’alerte), ne permet pas de se mobiliser longtemps et donc pas sur une longue période. 2, la vigilance : faire attention à l’environnement légère mais pas au même niveau.

199
Q

les troubles des fonctions exécutives :
qu’est-ce qui peut occasionner un dysfonctionnement exécutif

A

Même si la maturation du cortex frontal est particulièrement tardive, une atteinte précoce peut occasionner un dysfonctionnement exécutif.

200
Q

les troubles des fonctions exécutives sont étudiés dans le contexte où les lésions sont consécutives à quoi

A

le contexte de lésions consécutives à un traumatisme crânien, en lien avec l’épilepsie ou encore dans le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité.

201
Q

Les troubles des fonctions exécutives
combien de catégories sont distinguées dans les difficultés cognitives

A

 3 catégories de difficultés cognitives sont distinguées, selon les modèles de référence pour le fonctionnement exécutif les difficultés:
- De planification
- De flexibilité mentale
- D’inhibition

202
Q

quels sont les tests écologiques pour l’évaluation dans les troubles des fonctions exécutives pour les enfants

A
  • La BADS-children (Emslie et al. , 2003) a été élaborée pour solliciter ces différentes composantes des fonctions exécutives dans des situations qui miment celles de la vie quotidienne de l’enfant et en privilégiant l’aspect ludique.
  • Dans le test du ZOO issu de la BADS-C (Allain et al. 2018), l’enfant doit tracer un trajet sur un plan de zoo dans le but de visiter six lieux sur les douze possibles en respectant des règles (restrictions sur le nombre de fois que certains chemins peuvent être empruntés et points de départ et d’arrivée déterminés). L’enfant doit prévoir l’ordre dans lequel il va se rendre dans les différents lieux pour limiter les erreurs.
203
Q

qu’est-ce que la dyscalculie développementale ou trouble spécifique des apprentissages avec déficit de calcul

A

se définit comme un trouble de l’apprentissage de l’arithmétique (calcul et traitement des nombres) qui apparaît chez un enfant ayant une intelligence normale et qui a bénéficié d’une scolarité appropriée ainsi que d’un contexte social équilibré, sans trouble sensoriel pouvant expliquer le trouble d’acquisition.

204
Q

on rencontre une dyscalculie développementale (associée ou non à d’autres troubles cognitifs dans différentes pathologies comme

A

différentes pathologies d’origine génétique comme le syndrome de Williams, le syndrome de l’X fragile ou le syndrome de Turner

205
Q

La Batterie pour l’évaluation du traitement des nombres et du calcul chez l’enfant de von Aster (Zareki-R: Dellatolas et von Aster, 2006, pour la version française) est un outil de dépistage conçu à partir de

A

de la batterie adulte EC301.

206
Q

quel est l’objectif du test « La batterie pour l’évaluation du traitement des nombres et du calcul chez l’enfant et expliquer c’est quoi

A
  • L’objectif est d’établir un « profil mathématique » chez l’enfant de 6 à 11 ans et demi.
  • Un ensemble d’épreuves permet de couvrir tout le champ de la capacité à utiliser les nombres et à effectuer des calculs élémentaires : dénombrement, comptage oral, dictée et lecture de nombres, calcul mental, positionnement de nombres sur une échelle, mémorisation et répétition orale de chiffres, comparaison de deux nombres à l’oral et à l’écrit, estimation de quantités, problèmes arithmétiques présentés oralement.
    Le fait de savoir que 2 chiffres en bas de 10 vont être en bas de 20
207
Q

qu’est-ce que la dyspraxie développementale (c’est un trouble de la…)

A

est un trouble de la conceptualisation, de la planification et de la coordination volontaire des séquences de gestes orientées vers un but

208
Q

le diagnostic de la dyspraxie développementale doit exclure quoi

A

l’existence de troubles moteurs ou sensoriels élémentaires, de déficience intellectuelle, de troubles de la relation ou communication, d’une lésion cérébrale, ou de carence éducative.

209
Q

L’évaluation de la dyspraxie développementale repose sur quel genre de test

A

repose sur des tests des praxies gestuelles motrices (imitation de séquences de mouvements), idéomotrices (imitation de postures digitales ou manuelles), idéatoires (manipulation d’objets) et constructives (reproduction de modèles avec cubes, reproduction graphique de figures).

210
Q

quels sont les syndromes neurodéveloppementaux

A
  1. l’épilepsie
  2. TDAH
  3. autisme
  4. les pathologies génétiques
211
Q

qu’est-ce qui cause l’épilepsie

A

une anomalie du fonctionnement d’une population de neurones (décharge épileptique) provoque une crise épileptique.

212
Q

quelles sont les formes principales de l’épilepsie chez l’enfant

A
  • l’épilepsie symptomatique
  • la forme cryptogénique
  • l’épilepsie idiopathique
213
Q

qu’est-ce que l’épilepsie symptomatique

A

–qui se définit par la présence de lésions mises en évidence par la neuro-imagerie (accident vasculaire cérébral, tumeur, dysplasie corticale…).
– Explication est au niveau du cerveau (on est capable de voir que l’épilepsie est réactionnel à des lésions).
– Facile à identifier et comprendre.
– Ce n’est pas neurodéveloppementale mais réactionnel.
– Elle peut être qualifié de neurodéveloppementale parce qu’elle arrive durant l’enfance

214
Q

qu’est-ce que la forme cryptogénique

A

– où une lésion peut être suspectée sur la base de la présence de troubles cognitifs et autres manifestations cliniques mais n’est pas objectivée.
– Peut apparaitre chez l’adulte et on ne sait pas pourquoi le cerveau ce met à décharger de manière anarchique.
– Suspecte qu’il y a quelque chose mais pas en mesure de le mettre en évidence

215
Q

qu’est-ce que l’épilepsie idiopathique

A

qui concerne plus d’un tiers des épilepsies de l’enfant puis disparaît à l’adolescence, serait d’origine génétique. Trouvé souvent à l’adolescence. Pas de cause organique. Va s’estomper à l’âge adulte

216
Q

quel est le gros problème de l’épilepsie

A

la récurrence des crises.. peut avoir des difficultés au niveau de la mémoire, trouble de l’attention (plus au niveau épisodique)
il y a une perte des capacités cognitives un peu à chaque crise

217
Q

les troubles cognitifs causé par l’épilepsie affectent quoi

A

la mémoire

218
Q

quand est-ce que les premiers signes du TDAH apparaissent

A
  • Les premiers signes cliniques apparaissent aux environs de la 4e année, mais c’est au début de la scolarité que les comportements « perturbateurs » deviennent patents.
  • Il y a une organicité qui fait en sorte que l’enfant n’est pas en mesure d’utiliser sa capacité attentionnelle ce qui cause un phénomène de surdiagnostic
219
Q

quels sont les principaux sous-types de TDAH

A
  1. Un tableau clinique où prédominent l’impulsivité et l’hyperactivité  enfant hyperactif même s’il ne présente pas de trouble de l’attention.
  2. Un tableau où le trouble de l’attention est prédominant
  3. Un tableau mixte avec hyperactivité et inattention
220
Q

quels sont les signes de TSA chez l’enfant

A
  1. Restriction des comportements sociaux
  2. Restriction de la communication
  3. Comportements répétitifs et intérêts restreints
221
Q

qu’est-ce que Laurent Mottron souligne chez les TSA

A

la grande hétérogénéité des profils cliniques que recouvre ce diagnostic, et qui se manifeste sur plusieurs dimensions, en particulier le niveau intellectuel et le degré d’autonomie atteints par ces personnes.

222
Q

pourquoi faut-il parler de spectre de l’autisme plutôt qu’autisme

A

parce qu’il y a 5 sous-types qui selon l’auteur relèveraient d’une continuité : autisme de bas niveau, autisme de haut niveau, syndrome d’Asperger, autisme savant et enfin « trouble envahissant du développement non spécifié ». Aucune classification n’est consensuelle et le DSM-5 ne distingue plus l’autisme de haut niveau du syndrome d’Asperger.

223
Q

des revues récentes permettent de préciser les profils de perturbation dans le TSA lesquels

A

 Les fonctions exécutives (Lai et al., 2017)
 La mémoire de travail (Wang et al., 2017)
 La mémoire autobiographique (Wantzen et al., 2016)
 La théorie de l’esprit (Wantzen et al., 2018)

224
Q

qu’est-ce qui est au centre de la neuropsychologie des TSA

A
  • Les particularités des traitements perceptifs, notamment dans la modalité visuelle
225
Q

quels sont les pathologies génétiques qui entraînent des troubles cognitifs

A
  • le syndrome de turner
  • le syndrome de l’X fragile
  • le syndrome de Williams
226
Q

quel est le syndrome génétique qui concerne seulement les filles et quel est celui qui concerne seulement les garçons

A

filles : syndromes de turner
garçons : syndrome de l’X fragile

227
Q

qu’est-ce que le syndrome de Turner

A
  • s’accompagne de troubles cognitifs modérés (cette maladie va arrivé avec ces troubles). Parce que c’est lié au chromosome X
    -Une maladie endocrinienne rare de la croissance, d’origine chromosomique, caractérisée par une monosomie partielle ou totale au niveau de la paire de chromosomes sexuels (caryotype X).
228
Q

qu’est-ce que le syndrome de l’X fragile

A

est caractérisé par un retard mental et des troubles d’hyperactivité et d’attention.
- une maladie rare, génétique et héréditaire, la première cause de retard, mentale héréditaire et la 2e cause de déficience intellectuelle après la trisomie 21. Il n’y a pas de déficience intellectuelle

229
Q

qu’est-ce que le syndrome de williams et les enfants atteints présentent quoi

A

une maladie génétique rare. Le retard mental est associé généralement à des troubles langagiers importants
- Les enfants atteints du syndrome de Williams présentent une dissociation marquée entre langage et niveau cognitif : ils atteignent généralement une maîtrise du langage bien meilleure que celle attendue compte tenu de leur niveau de développement cognitif (la plupart présentent un net retard mental, avec des QI entre 40 et 50)

230
Q

L’examen neuropsychologique pour les enfants est quoi selon lussier et al.

A

La connaissance du développement normal et pathologique est indispensable au neuropsychologue pédiatrique pour établir la distinction entre “retard” (délai d’apparition de l’acquisition d’une habileté cognitive) et “trouble neurodéveloppemental” (où l’organisation des étapes d’acquisition est perturbée). »

231
Q

quel est l’outil qui a une place particulière utiliser dans l’évaluation chez les enfants

A

la NEPSY, qui permet un bilan complet du développement neuropsychologique de l’enfant de 3 à 12 ans.

232
Q

La NEPSY couvre quoi et permet d’aborder quel genre de perturbations

A

t outil couvre l’ensemble de la sphère cognitive et permet d’aborder un large spectre de perturbations :
2. les déficits attentionnels
3. le retard mental
4. les conséquences neuropsychologiques acquises après un traumatisme crânien, une lésion ou une maladie du cerveau, ou présentes dans les syndromes génétiques

233
Q

la prise en charge des troubles neuropsychologiques de l’enfant vise quoi et c’est dans quel contexte qu’elle s’adresse à l’enfant

A

Une prise en charge vise un changement, et lorsqu’elle s’adresse à un enfant, c’est dans un contexte où l’architecture fonctionnelle et les réseaux neuronaux qui la sous-tendent sont en cours d’édification et où ces composantes « bougent », probablement en interaction

234
Q

le plupart des modèles de l’architecture fonctionnelle ne prenne pas en compte quoi

A

la dynamique développementale des fonctions cognitives

235
Q

le vieillissement est caractérisé par quoi

A

des changements dans les capacités cognitives liées aux modifications neurophysiologiques qui s’opèrent avec l’avancée en âge

236
Q

Pendant des décennies, les travaux portant sur la cognition chez les sujets âgés ont insisté sur quoi

A

sur le déclin des capacités cognitives, et surtout mnésiques, trouvant un écho dans les plaintes spontanées des sujets âgés et dans les craintes suscitées par la médiatisation de la maladie d’Alzheimer.

237
Q

Les études récentes montrent que le vieillissement est caractérisé par une double variabilité lesquelles

A
  1. Une variabilité entre les individus
  2. Une variabilité selon les diverses fonctions cognitives étudiées
238
Q

qu’est-ce que la sémantisation de la cognitin

A

l’architecture de la cognition subit un changement frappant tout au long de la vie adulte

239
Q

avec l’âge il y a une diminution de quoi

A

la vitesse de traitement de la mémoire de travail (trait vert) , de la fonction inhibitrice et de la mémoire à long terme (mémoire épisodique, trait bleu) ainsi qu’une ainsi diminution de la taille de la structure cérébrale

240
Q

la vitesse de traitement de la mémoire diminue vers quel âge

A

25 ans

241
Q

la 1ère mémoire qu’un nouveau-né développe est et qu’elle est celle qui se développe en dernier

A

la mémoire procédurale
la mémoire épisodique

242
Q

quelle mémoire est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement

A

la mémoire épisodique et la mémoire du travail l’est à un degré moins

243
Q

quelle mémoire sont préservées lors du vieillissement

A

La mémoire procédurale, la mémoire sémantique et la mémoire perceptive

244
Q

les niveaux de traitement profond sont associés à quoi

A

à des traces mnésiques plus élaborées et plus résistantes dans le temps.

245
Q

quel est le processus de traitement de l’information et expliquer chaque étape

A

encodage :
L’encodage chez les sujets âgés se ferait à un niveau relativement global, leur permettant de rejeter des distracteurs non liés sémantiquement, alors que la possibilité de discriminer correctement des items proche sémantiquement exige un encodage plus élaboré et couteux dans les ressources

stockage :
Le stockage, ou maintien des information en mémoire, est possible grâce à la consolidation de l’information encodée. Les études portant sur le stockage ne montrent généralement pas de différence de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court, ce qui correspond à la situation habituelle d’évaluation de la mémoire. À partir d’un délai d’environ 24 heures, les informations encodées en mémoire sont oubliées plus rapidement chez les sujets âgés que chez les sujets

récupération :
En situation de récupération, la diminution est d’autant plus importante que le support environnemental est faible, c’est-à-dire que le sujet dispose de peu d’aide externe et qu’il doit s’appuyer sur des processus auto-initiés. LE RAPPEL LIBRE est celui qui entraine le plus de difficulté chez les sujets âgés, alors qu’em reconnaissance, leurs performances sont équivalente à celles des jeunes

246
Q

les sujets aînés ont de la difficultés à utiliser quoi

A

à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage

247
Q

Dans une tâche où la consigne est de mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre, comment les jeunes fonctionnent et comment les adultes âgés

A

les sujets jeunes regroupent les mots par catégorie sémantique dès le premier rappel, tandis que les sujets âgés le font moins spontanément.

248
Q

le test de reconnaissance avec distracteurs sémantique entrainent quoi et chez qui et quelle est l’hypothèse

A

entrainent des fausses reconnaissances chez les sujets âgés
hypothèses d’un encodage insuffisamment précis et distinctif

249
Q

Les sujets âgés ont de la difficultés à encoder quel genre d’informations et ne peuvent pas s’en servir comme…

A
  • encoder les informations contextuelles
  • ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération
  •  Ils ont des difficultés à restituer non seulement les informations cibles mais encore plus le contexte dans lequel elles étaient présentées.
250
Q

quelle est l’hypothèse de où vient le déficit d’encodage chez les personnes âgés ?

A

 Hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte

251
Q

qui est en mesure d’encoder les informations des items cibles (la voix, la couleur de l’encre, etc.) de manière automatique

A

les jeunes

252
Q

Le stockage, ou maintien des informations en mémoire, est possible grâce à et peuvent être évalués comment

A

la consolidation de l’information encodée.
 Les capacités de stockage peuvent être évaluées en calculant un taux d’oubli entre deux sessions de récupération d’informations.

253
Q

à partir de quel délai les informations encodés en mémoire sont oubliées plus rapidement chez les personnes âgées.

A

à partir d’un délai d’environ 24h, mais il n’y a pas vrm de différence dans le taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court

254
Q

qu’est-ce qui est important dans la consolidation des informations épisodiques

A
  • De nombreuses études ont montré l’importance du sommeil dans la consolidation des informations épisodiques et plus particulièrement le sommeil lent profond.
     Le sommeil paradoxal intervient également dans la consolidation mais plutôt sur les aspects spatiaux du souvenir et des détails contextuels.
  • Or, le vieillissement s’accompagne de modifications importantes du sommeil, notamment une réduction du sommeil lent profond, ce qui pourrait contribuer à diminuer l’efficacité des processus de consolidation chez les sujets âgés.
     Par exemple, plus la nuit est occupée par du sommeil lent profond, plus les performances de rappel le lendemain sont élevées (Malle et al., 2015).
255
Q

En situation de récupération, les diminutions de performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon quoi

A

les modes de rappel (Plus le support environnemental est faible, c’est-à-dire qu’il y peu d’aide externe, moins bonne sera la performance):
 Le rappel libre entraîne le plus de difficultés chez les sujets âgés
 Le rappel indicé entraîne un peu moins de difficultés
 Pour la reconnaissance, leurs performances sont souvent équivalentes à celles des jeunes.

256
Q

la reconnaissance serait supporté par 2 types de processus lesquels

A

par 2 types de processus de nature différentes:
 Des processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité
- L’information est récupérée mais pas son contexte spatio-temporel. Le sujet « sait » que l’item faisait partie de la liste d’étude mais ne se souvient pas des détails du contexte d’encodage.
 Des processus contrôlés
- L’information et son contexte d’encodage sont récupérées. Le sujet a le sentiment de « se souvenir » et pas seulement de « savoir ».

257
Q

la distinction entre les 2 types de récupération peut se faire à l’aide de quoi

A

paradigme Remember/Know, initialement proposé par Tulving, qui permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information.
 Les réponses « je me souviens » relèvent de la mémoire épisodique (reconstruction consciente de l’événement)
 Les réponses « je sais » relèvent plutôt de la mémoire sémantique (sentiment de familiarité)

258
Q

dans la vieillissement normal, les réponses « je me souviens » diminue ou non? et les réponses « je sais »

A
  • Dans le vieillissement normal, les réponses « je me souviens » diminuent avec l’âge, contrairement aux réponses « je sais », qui sont soit stables, soit en augmentation avec l’âge, permettant ainsi de compenser la diminution des premières.
259
Q

les effets de l’âge affectent quel processus de récupération et n’affecte pas lequel

A

les processus de récupération contrôlée, mais pas les processus de récupération automatiques.

260
Q

la mesure de l’empan est l’une des tâches qui est les plus couramment utilisées pour

A

les plus couramment utilisées pour évaluer la mémoire de travail (par exemple, l’empan de chiffre).

261
Q

l’empan des adultes âgés est-elle comparable à celui des jeunes et qu’est-ce qui est préservée

A

oui Préservation de la boucle phonologique et du calepin visuospatial avec l’âge (boucle phonologique : permet de stocké l’information temporaire)

262
Q

L’empan envers ou l’empan alphabétique sont sensibles à quoi

A

à l’âge parce qu’il y a une  Diminution des capacités de l’administrateur central avec l’âge (les difficultés se situeraient au niveau de la manipulation d’informations et non pas du stockage)

263
Q

L’administrateur central est évalué à l’aide de quoi

A

l’aide de tâches nécessitant à la fois la rétention et la manipulation d’information

264
Q

la diminution des capacités de l’administrateur central explique en partie quelles difficultés

A

les difficultés rencontrées par les sujets âgés dans des activités cognitives complexes

265
Q

La mémoire sémantique résiste-elle à l’âge

A

oui,  L’intégrité des représentations sémantiques est avérée par des très bonnes performances aux tests de vocabulaire, de connaissances générales, de similitudes sémantiques, de définition de proverbes.

266
Q

comment peut-on évalué la mémoire sémantique

A

A des tâches d’amorçage sémantique telles que les tâches de décision lexicale où certains items sont des mots précédés d’autres mots reliés sémantiquement, l’activation de la représentation sémantique du mot suivant étant plus courte s’il est relié sémantiquement au mot précédent, les sujets âgés présentaient des effets d’amorçage équivalents à ceux des sujets jeunes.

267
Q

L’ORGANISATION DES CONNAISSANCES SÉMANTIQUE est préservée au cours du vieillissement normal, mais

A

L’EXPLOITATION des connaissances pourrait être moins efficace

268
Q

pourquoi la fluence verbale diminue avec l’âge

A

cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.

269
Q

est-ce que les sujets âgés sont aussi rapides que les jeunes pour identifier des dessins dégradés lorsqu’ils voient les dessins dans leur intégralité

A

oui

270
Q

est-ce que l’âge a un effet sur la mémoire procédurale

A

Pas d’effet de l’âge sur la mémoire procédurale
 Néanmoins, les sujets âgés présentent un ralentissement de la dynamique de l’apprentissage, parvenant plus tard que les jeunes à la « phase procédurale » qui signe l’automatisation de la procédure et constitue la dernière étape de l’apprentissage.

271
Q

est-ce que l’âge affecte le langage

A
  • Il n’existe pas d’altération majeure du langage liée au vieillissement et si un déclin modeste est observé, il affecte essentiellement les capacités de production alors que les capacités de compréhension restent préservées.
  • Dans le domaine de la production, le manque du mot, l’incapacité à produire le bon mot au bon moment, « l’avoir sur le bout de la langue » sont des expériences dont la survenue s’accroît avec l’âge.
     Il affecte surtout les mots de basse fréquence et plus particulièrement les noms propres.
272
Q

pourquoi l’âge a un effet sur le langage

A

Ce phénomène serait la conséquence d’un défaut d’activation de la représentation phonologique d’un mot correctement sélectionné.

273
Q

est-ce qu’il y a un déclin des fonctions exécutives avec l’âge

A

oui c’est une caractéristiques du vieillissement normal
 La flexibilité, la mise à jour et l’inhibition sont sensibles aux effets de l’âge.
***Les perturbations liées à l’âge ont été classiquement attribuées au ralentissement cognitif ou aux déficits attentionnels mais, plus récemment, c’est un déclin du contrôle exécutif qui a été avancé.

274
Q

Deux approches cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal lesquels

A

 Selon l’ approche globale, un petit nombre de facteurs généraux expliquent l’ensemble des effets du vieillissement.
 Selon l’ approche neuropsychologique, les effets du vieillissement sont dus à la détérioration de certains processus spécifiques au sein de la fonction concernée et/ou des structures anatomiques qui les sous-tendent.

275
Q

est-ce qu’il y a un lien entre l’approche globale et l’approche neuropsychologique

A
  • Il existe indéniablement des liens entre les deux approches, par exemple entre l’hypothèse globale qui privilégie le déficit des capacités d’inhibition ou de la mémoire de travail et l’hypothèse neuropsychologique « frontale ».
    ***Au total, les deux approches sont complémentaires, aucune des deux ne permettant à elle seule, de rendre compte de l’ensemble des phénomènes observés au cours du vieillissement
276
Q
  1. Selon l’approche globale, un facteur général expliquerait l’ensemble des effets du vieillissement, qu’il s’agisse de la mémoire ou des autres fonctions cognitives. quel est l’hypothèse A
A

L’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information
 Deux mécanismes distincts seraient responsables de la relation entre la vitesse et la cognition:
- D’une part, les opérations cognitives sont exécutées trop lentement pour être achevées en un temps limité, et moins de traitement cognitif équivaut généralement à un moins bon niveau de performance.
- D’autre part, le ralentissement réduit la quantité d’informations disponibles simultanément, nécessaires à un traitement cognitif de plus haut niveau. Les produits d’une première étape de traitement risquent alors d’être perdus au moment où les traitements ultérieurs sont accomplis.

277
Q
  1. Selon l’approche globale, un facteur général expliquerait l’ensemble des effets du vieillissement, qu’il s’agisse de la mémoire ou des autres fonctions cognitives. quel est l’hypothèse B
A

B. L’ hypothèse d’une diminution des capacités de la mémoire de travail avec l’âge
 Certaines études montrent ainsi que des mesures de mémoire de travail sont de bons prédicteurs des performances dans des tâches de rappel de phrases ou de textes, mais ce résultat a été controversé.

278
Q
  1. Selon l’approche globale, un facteur général expliquerait l’ensemble des effets du vieillissement, qu’il s’agisse de la mémoire ou des autres fonctions cognitives. quel est l’hypothèse C
A

C. L’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes
 La conséquence serait une surcharge de la mémoire de travail à l’origine de difficultés cognitives chez les personnes âgées : celles-ci auraient tendance à traiter toutes les informations plutôt que de sélectionner les plus appropriées.

279
Q

La spécificité de l’approche neuropsychologique est de permettre de comprendre quoi

A

permettre de comprendre comment le vieillissement normal peut s’accompagner de l’atteinte sélective de certains systèmes (ou de certains processus au sein des systèmes).
***L’idée centrale est que l’atteinte sélective de certaines structures cérébrales est responsable du déclin de performances.

280
Q

L’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec et quels sont leurs difficultés

A

les patients avec un syndrome frontal.
 Ces patients n’ont pas de véritable syndrome amnésique, ils éprouvent des difficultés de même nature que celles notées chez les sujets âgés normaux, même s’il existe des différences quantitatives :
- Difficultés dans l’organisation du matériel
- Stratégies spontanées d’encodage et de récupération insuffisamment efficaces
- Difficultés d’inhibition et sensibilité aux interférences
- Problèmes de jugement temporel
- Amnésie de la source et risque accru de faux souvenirs

281
Q

 Un argument supplémentaire à l’appui de cette hypothèse est que les différences entre les performances de groupes de sujets jeunes et de sujets âgés s’expliquent au moins en partie par

A

les différences de performances aux tests de fonctions exécutives

282
Q

qu’est-ce qui a souvent été signalée dans la littérature dans la variabilité interindividuelle

A
  • L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité augmente avec l’âge.
     Plus précisément, différentes études suggèrent qu’elle augmente dans certains domaines cognitifs, dont la mémoire, et davantage chez les sujets de bas niveau culturel.
283
Q

est-ce que toutes les personnes âgées sont sensibles au déclin cognitif

A

non, Certains sujets âgés bénéficieraient d’un vieillissement « normal » voire « réussi » tandis que d’autres seraient plus sensibles au déclin cognitif.

284
Q

est-ce que l’éducation a une influence dans l’apparition des différences individuelles

A

oui elle fait partie de plusieurs caractéristiques semblent déterminantes.

285
Q

le niveau d’éducation va avoir une influence sur les systèmes mnésiques dont

A

la mémoire épisodique, la mémoire de travail et la mémoire sémantique y étant plus sensibles que les effets d’amorçage et la mémoire procédurale.
 De plus, le niveau d’éducation des sujets peut moduler l’influence de l’âge sur la mémoire.
- Plus le niveau d’éducation est bas, plus les effets délétères de l’âge sur l’apprentissage d’une liste de mots et sur la capacité d’inhiber les mauvaises réponses sera important.

286
Q

qu’est-ce qui permettrait d’échapper à la détérioriation intellectuelle et au déclin de la mémoire

A

être en bonne santé, avec un haut niveau d’éducation, actifs sur le plan intellectuel et bien intégrés socialement

287
Q

la réserve cognitive s’est quoi

A

La réserve cognitive a été proposée pour expliquer l’écart observé chez certains individus entre le degré de leur atteinte cérébrale et son expression sur le plan cognitif.

288
Q

la réserve cognitive serait modulée par quoi

A

des facteurs environnementaux tels que le niveau d’éducation, la pratique d’activités cognitivement stimulantes, la pratique régulière d’activités physiques au cours de la vie.
- Les résultats de l’étude SHARE (Survey on Health, Ageing and Retirement in Europe) ont montré que le fait de rester en activité, ainsi que la pratique d’une activité non professionnelle ou d’activités physiques sont favorables à la constitution de la réserve cognitive

289
Q

c’est quoi de la démence

A

 une altération progressive de la mémoire et de l’idéation,
 suffisamment marquée pour retentir sur les activités de la vie quotidienne
 apparue depuis au moins six mois,
 et un trouble d’au moins une fonction instrumentale comme le langage.

290
Q

dans la nosographie médicale les démences représentent quoi

A

une classe d’affections de causes diverses, par exemple les démences dégénératives, la maladie d’Alzheimer étant la plus connue d’entre elles.

291
Q

Aujourd’hui, les critères de diagnostic ont été reprécisés pour différentes affections comme pour la maladie d’Alzheimer ou les démences fronto-temporales. dans les nouveaux critères la distinction est faite entre quoi et quoi

A

entre le processus physiopathologique sous-jacent et le diagnostic clinique, les deux pouvant être en désaccord.

292
Q

Un autre élément nouveau et important est l’intégration du fait que la maladie d’Alzheimer est un processus très lent, qui se développe des années et même des décennies avant l’expression clinique de la maladie. Trois grands stades sont ainsi définis : quels sont-ils

A
  1. Le stade présymptomatique (préclinique) : idée qu’il y a une phase silencieuse où les changements sont fait au niveau du cerveau, mais il n’y a pas de symptômes. La neuroimagerie va nous aider à voir mieux la perte et si elle est anormale ou non. Il y a une perte de la matière grise et blanche  le cerveau s’atrophie, « se sèche », c’est partout dans le cerveau. Les gyrus vont être plus profond. Les ventricules latéraux son plus gros (sur une IRM ça va être noir parce qu’il y a plus d’eau)  n’existe pas dans le DSM
  2. Le stade symptomatique prédémentiel
  3. Le stade démentiel
293
Q

La prévalence des démences (nombre total des cas recensés ou estimés à un moment donné dans la population générale) varie, selon les études de combien de %

A

de 5 % à 20 %, ces chiffres concernant les pays industrialisés.

294
Q
  • L’incidence des démences (nombre de nouveaux cas par an et par nombre d’habitants), toutes étiologies confondues: pour
    60-64 ans
    80-84 ans
    85-89 ans
    au-delà de 90 ans
A

 0,5 % pour la tranche d’âge 60-64 ans
 10 % entre 80 et 84 ans
 20 % de 85 à 89 ans
 50 % au-delà de 90 ans

295
Q
  • L’Organisation mondiale de la santé estime aujourd’hui à 47,5 millions le nombre de personnes dans le monde, atteintes de démences: quels sont les maladies et leur %
A

 La maladie d’Alzheimer est impliquée dans 60 % à 70 % des cas
 Les démences fronto-temporales constituent la deuxième cause de démence dégénérative après la maladie d’Alzheimer (environ 20 %)

296
Q
  • L’OMS estime que le nombre total de personnes atteintes de démence devrait atteindre en 2030 et 2050
A

75,6 millions en 2030 et 135,5 millions en 2050

297
Q

La maladie d’Alzheimer est notamment caractérisée par
et pour avoir un diagnostic il faut que…

A

des troubles cognitifs d’évolution lente et progressive.
Pour avoir un diagnostic il faut qu’il y ait au moins 2 capacité affecté du domaine cognitif(ex mémoire et langage) mais la mémoire doit être touché et doit avoir un retentissement dans la vie quotidienne (pas poser sur un bilan sanguin)
Diagnostic seulement clinique et ne repose pas sur les changements au niveau des tissus

298
Q

est-ce qu’on peut avoir une preuve du diagnostic du vivant du patient

A

non il n’existe pas, à l’heure actuelle, de moyen d’obtenir la preuve du diagnostic du vivant du patient. On doit donc se contenter d’un diagnostic de présomption. Puisqu’il faut faire une autopsie pour en avoir la preuve

299
Q

les efforts aujourd’hui est porté sur quel genre de diagnostic pour l’alzheimer

A

porté sur le diagnostic précoce de la maladie, y compris à un stade infra-démentiel, c’est-à-dire chez des patients avec un Trouble Cognitif Léger :
 Ces patients présentent des déficits cognitifs subtils ou isolés, sans retentissement dans la vie quotidienne, pouvant évoluer pendant plusieurs années, avant que le diagnostic de maladie d’Alzheimer puisse être établi.¸

300
Q

quelle est la démarche pour avoir un diagnostic avec l’alzheimer

A

 L’examen neuropsychologique est déterminant pour établir le diagnostic et préciser le profil des troubles observés.
 La maladie d’Alzheimer est caractérisée, dans sa forme typique, par des troubles de la mémoire et des troubles d’autres fonctions cognitives comme le langage, les praxies ou les fonctions exécutives par exemple

301
Q

comment peut-on voir les modifications cérébrales associées à la maladie d’alzheimer

A

IRM anatomique et TEP

302
Q

est-ce que c’est normal d’avoir une atrophie dans le vieillissement

A

oui il va y avoir une perte de la matière grise et blanche

303
Q

quand on vieillit c’est à quel niveau principalement qu’on en perd, quelles régions ne sont pas toucher

A

davantage au niveau frontal qu’on perd et aussi niveau pariétal et temporal
Les régions qui ne sont pas toucher par les effets de vieillissement sont associés à la mémoire (hippocampes) mais dans la maladie d’Alzheimer c’est là que ça commence (en rouge il y a une atrophie alors que dans le vieillissement normale c’est pas là)

304
Q

est-ce qu’on sait ce qui cause l’alzheimer

A

par directement, mais ça peut être une question d’hérédité ou aussi non on va l’expliquer par l’environnement

305
Q

qu’est-ce qui se constituent généralement le symptôme inaugural et longtemps prédominant

A

les troubles de la mémoire

306
Q

est-ce que la démence est soudaine

A

non, ils existent plusieurs années avant le début de la démence

307
Q

Le trouble de la mémoire le plus constant affecte quel mémoire et il y a présence d’une amnésie..

A

la mémoire épisodique: très progressif
 Présence d’une amnésie antérograde massive

308
Q

 Lors de l’examen neuropsychologique, les troubles sont mis en évidence par

A

des épreuves d’apprentissage de listes de mots:
- Les patients bénéficient peu des différentes présentations du matériel
 Courbe d’apprentissage en plateau
- L’échec est massif dans des situations de rappel différé (après 20 min par ex.)
- Les patients ont tendance à commettre des intrusions, c’est-à dire à rappeler des mots qui n’appartiennent pas à la liste initiale.
- Leurs performances sont peu améliorées par des indices ou dans des tests de reconnaissance

309
Q
  • En début de maladie, les troubles de la mémoire autobiographique sont caractérisés par
A

un gradient de Ribot avec une meilleure préservation des souvenirs anciens que des souvenirs récents. le gradient temporel semble dû à la sémantisation des souvenirs anciens, les souvenirs strictement épisodiques sont altérés quelle que soit la période de vie explorée.

310
Q

dans les troubles de la mémoire est-ce qu’avec la progression de la maladie, le passé lointain est aussi altéré en lien avec l’atteinte progressive de la mémoire sémantique personnelle

A

oui Ces troubles de la mémoire autobiographique retentissent sur le sentiment d’identité des patients.
 Pourtant même dans les formes sévères, ce sentiment peut être en partie préservé (situation où le patient est conscient d’une identité qui était sienne plusieurs décennies auparavant)

311
Q
  • Les troubles de la mémoire épisodique sont associés à
A

une désorientation temporospatiale (dans le temps et l’espace): – Le patient ne sait plus la date, a des difficultés pour s’orienter spatialement, surtout dans des lieux nouveaux, et cette perturbation peut s’étendre à son environnement familier.

312
Q

dans les troubles de la mémoire est-ce qu’il peut y avoir présence des troubles de la mémoire de travail

A
  • Des troubles de la mémoire de travail sont observés mais ils sont inconstants en début de maladie.
     Le paradigme de Brown-Peterson montre des performances très perturbées, y compris quand les tâches interférentes sont très simples.
313
Q

qu’est-ce qui est perturbée très tôt dans la maladie d’alzheimer

A

La mémoire sémantique alors qu’elle résiste bien aux effets de l’âge, ce qui fait de son atteinte un argument précieux en faveur d’une maladie neurodégénérative:

314
Q

qu’est-ce qu’on peut retrouver comme impacte dans la maladie d’alzheimer

A

 Les troubles se manifestent dans le langage spontané par un discours vague et par des circonlocutions (un mot est remplacé par une expression le désignant).
 Le manque du mot est particulièrement net dans les tâches de dénomination
- Les patients produisent fréquemment des réponses super-ordonnées et des paraphasies sémantiques.
 Les déficits sémantiques sont retrouvés dans les tâches de fluence verbale à critère sémantique (noms d’animaux):
- Les patients produisent moins de mots et font des regroupements sémantiques de plus petite taille que les personnes de même âge en santé

315
Q

quels sont les mémoire qui sont précocement perturbés dans la maladie d’alzheimer

A

la mémoire épisodique, la mémoire de travail et la mémoire sémantique sont des systèmes de mémoire de haut niveau qui sont précocement perturbés

316
Q

quels sont les mémoires qui restent préservés jusqu’au stades assez avancées de la maladie

A

les systèmes de plus bas niveau, comme le système de représentation perceptif (qui sous-tend les effets d’amorçage perceptif) et la mémoire procédurale, qui mettent en jeu des processus automatiques restent préservés

317
Q

quels sont les troubles qui peuvent se manifester au stade pré-démentiel

A
  • Des troubles précoces au niveau des fonctions exécutives
318
Q

qu’est-ce qui a été mis en évidences chez des patients Alzheimers et TCL à l’aide du Trail Making Test

A

 Des perturbations de la flexibilité mentale

319
Q

qu’est-ce qui a été démontré à l’aide du test Hayling (qui demande de compléter des phrases en évitant les automatismes) et du test de Stroop.

A

 Des diminutions des capacités d’inhibition

320
Q

est-ce que les troubles du langage font partie intégrante de la symptomatologie de la maladie

A

oui, Les troubles lexico-sémantiques sont marqués, contrastant avec une relative intégrité de la phonologie, de la morphologie et de la syntaxe

321
Q

au niveau des troubles langagiers quels sont-ils
à un stade de démence léger
à un stade de démence modérée
à un stade sévère

A

 À un stade de démence léger:
- Les troubles sont dominés par un manque du mot.
 Au stade de démence modérée:
- Le manque du mot est plus présent.
- Les paraphasies sémantiques et les persévérations sont plus nombreuses.
- La compréhension orale devient déficiente.
 À un stade sévère:
- Les patients peuvent être mutiques ou conserver une production restreinte à l’écholalie (répétition des paroles d’autrui) ou aux palilalies

322
Q

qu’est-ce qui fait partie de la sémiologie classique de la maladie

A

L’apraxie

323
Q

dans les autres troubles cognitifs les patients présentent des difficultés à quel niveau

A
  • Les patients présentent des difficultés à réaliser des gestes sur ordre, tels que des pantomimes ou des gestes d’utilisation d’objets, avec parfois l’utilisation de parties de leur corps comme objet.
  • La réalisation de gestes transitifs (par exemple, le geste de planter un clou), ainsi que la reconnaissance de gestes corrects parmi des distracteurs peuvent être perturbées.
  • Toutes ces perturbations sont volontiers mises sur le compte d’une apraxie idéatoire et d’une apraxie idéomotrice
324
Q

l’apraxie d’habillage et l’apraxie constructive font-elles partie des perturbations fréquentes aux stades avancées

A

oui c’est aussi une des particularités de l’alzheimer
L’apraxie constructive se manifeste dans l’exécution du dessin sur ordre oral, ce qui reflète souvent des troubles de conceptualisation (par exemple le dessin d’une horloge) ou bien prédominer en copie, voire prendre la forme d’un phénomène d’accolement au modèle (closing-in).

325
Q

dans les autres troubles cognitifs quel est l’un des premier motif à aller consulter

A
  • Les troubles gnosiques peuvent prendre des formes diverses et affecter toutes les modalités sensorielles.
     Un épisode de prosopagnosie constitue parfois un premier motif de consultation.
326
Q

oui ou non
L’attention (surtout visuospatiale) n’est pas atteinte dans les autres troubles cognitifs

A

non elle est souvent altérée précocement et entrainent des perturbations des capacités de recherche visuelle

327
Q

dans les troubles psycho-comportementaux associés est-ce qu’il y a des changements de personnalités et qu’est-ce qui est caractérisé chez bcp de patients

A

oui il y a * Des modifications de la personnalité et des troubles du comportement s’exprimant de façon très variable d’un patient à l’autre (anxiété, troubles dépressifs, hallucinations, idées délirantes, souvent à un stade plus évolué).
* L’état qui caractérise nombre de patients, au moins après un certain temps d’évolution, est une apathie et une perte d’intérêt.

328
Q

est-ce qu’il y a une hétérogénéité en fonction de l’âge lorsque les symptômes de la maladie apparaissent

A

oui  Quand on elle commence plus jeune Prévalence de troubles du langage chez les patients les plus jeunes (50 à 65 ans) et des troubles de la mémoire et du comportement chez les plus âgés. Tandis que c’est l’inverse quand ça se déclenche plus tard

329
Q

est-ce que lors de la maladie les atteintes sont autant dans les fonctions cognitives que dans les autres domaines

A

non * Les atteintes peuvent prédominer sur certaines fonctions cognitives (par exemple le langage) tout en préservant d’autres domaines (habiletés visuoconstructives).
 Les profils inverses sont également observés.

330
Q

qu’est-ce qui constituent la deuxième cause de démence dégénérative après la maladie d’Alzheimer (environ 20 %)

A

Les démences fronto-temporales (DFT)

331
Q

que veut dire le terme de démence fronto-temporalem et ça se traduit comment

A

décrit un syndrome clinique associé à une dégénérescence des lobes frontaux et temporaux, qui se traduit chez les patients par:
 des profonds changements de personnalité et des conduites sociales
 des troubles des fonctions exécutives et de la mémoire

332
Q

Arnold Pick a décrit quoi

A

les symptômes de patients présentant: donc affecte les lobes frontaux et temporaux
 des atrophies lobaires frontales, s’accompagnant de troubles de la personnalité et du comportement. Les personnes vont être désinhiber, vont être plus grossier, vont oublier les conventions sociales
 des atrophies temporales caractérisées par des troubles de la mémoire sémantique. On va l’appeler de démence sémantique

333
Q

le terme de démence fronto-temporale regroupe 2 syndromes lesquels

A

les deux syndromes que sont la démence sémantique (variance temporale) et la démence frontale (comportementale).

334
Q
  • Le terme de dégénérescence lobaire fronto-temporale (DLFT) a été introduit plus récemment pour englober
A

la démence frontale, la démence sémantique et l’aphasie primaire progressive non fluente.

335
Q

La variante frontale, est caractérisée par des lésions prédominantes dans quel cortex

A

des lésions prédominantes du cortex préfrontal, est la plus fréquente.

336
Q

qu’est-ce qui est au premier plan et constituent les premières manifestations cliniques de la maladie et surviennent le plus souvent chez des patients âgés de 50 à 70 ans. dans la variante frontale de la DFT

A
  • Des troubles neuropsychiatriques sont au premier plan avec des modifications de la personnalité et du comportement (la maladie évolue super rapidement)
337
Q

dans la variante frontale de la démence fronto-temporale (DFT) quels sont les troubles du comportement les plus fréquents

A

 une négligence physique précoce
 une altération marquée des conduites sociales avec désinhibition comportementale
 une rigidité mentale
 des conduites stéréotypées– une hyperoralité et gloutonnerie
 une augmentation de l’activité sexuelle avec parfois des conduites inadaptées
 des comportements d’utilisation (ou tendances compulsives à utiliser les objets à portée de main)
 une anosognosie précoce.

338
Q

dans la DFT qu’est-ce qui reste relativement discret en début d’évolution et arrive parfois de manière surprenante sans commune avec les perturbations du comportement

A
  • Des troubles des fonctions exécutives et de la mémoire de travail sont généralement mis en évidence
339
Q

quel est l’étude de cas dans le DFT

A

 Patient de 47 ans présentant d’importants troubles du comportement, contractant des dettes et dérobant l’argent de poche de ses enfants pour acheter de façon compulsive des cigarettes, de l’alcool et des friandises.
 Il présentait aussi des troubles du caractère, était devenu irritable et peu concerné par les autres.
 De façon étonnante, il ne présentait pas de véritable détérioration cognitive ; en revanche il éprouvait des difficultés importantes pour résoudre les tâches de théorie de l’esprit, comme les fausses croyances de premier et de second ordre, ou pour la détection de « faux pas ».

340
Q

qu’est-ce qui complète souvent le tableau clinique dans le DFT

A
  • Des troubles modérés du langage et de la mémoire sémantique (manque du mot, paraphasies sémantiques, fluence verbale diminuée) complètent souvent le tableau clinique.
  • Les troubles de la mémoire épisodique, évalués avec les épreuves usuelles de rappel libre et reconnaissance d’items, ne sont pas au premier plan.
     Il s’agit avant tout de déficits des stratégies d’encodage et de récupération
341
Q

La démence sémantique se caractérise par quoi et qu’est-ce qui sont préservés

A

des troubles majeurs de la mémoire sémantique qui contrastent avec les aspects phonologiques et syntaxiques du langage, qui sont beaucoup mieux préservés.
* Même s’il est imprécis, le langage conversationnel reste possible à un stade de l’évolution où les troubles lexicaux sont massifs.

342
Q

la démence sémantique se distingue de quoi

A

des aphasies dégénératives non fluentes (par ex. l’aphasie primaire progressive) où les troubles phonologiques et syntaxiques sont au contraire au premier plan.
* Toutes deux font partie du groupe des aphasies dégénératives primaires.
* Modifications cérébrales associées

343
Q

comment se passe la démence sémantique

A
  • Aux premiers stades de la maladie, les patients ont parfaitement conscience de leurs troubles et s’en plaignent : il s’agit d’un manque du mot massif associé à des troubles de la compréhension lexicale qui conduisent à une perte des concepts.
  • Les patients n’expriment pas de difficultés à se souvenir des événements du quotidien mais rapportent plutôt des oublis concernant les noms ou l’identité des personnes, ainsi que des difficultés à trouver leurs mots.
  • Le langage s’appauvrit progressivement, et les patients ont tendance à employer des termes généraux au lieu de termes plus spécifiques
  • La dégradation de la mémoire sémantique affecte en premier lieu les connaissances sémantiques les plus fines.
344
Q

quelle est l’étude de cas de Mme N.S. dans la démence sémantique

A
  • Etude de cas (Lambert, 2015): Madame N.S., 74 ans, droitière, présente des troubles cognitifs mis en évidence au cours d’une hospitalisation pour une crise d’asthme. La patiente n’émet aucune plainte. L’examen médical, neuropsychologique, orthophonique et l’imagerie (IRM : atrophie du lobe temporal antérieur et externe, largement prédominante à gauche) conduiront au diagnostic de démence sémantique.
     Le langage spontané ou conversationnel est fluent, très informatif. La répétition est bonne. En revanche la patiente présente des scores faibles en fluence verbale (9 noms d’animaux et 9 mots commençant par P en 2 minutes) et en dénomination
  • Étude de Madame N.S.
     Dénomination au Lexis : 28/64 (m = 58,5 ; ET = 3,21).
  • Les erreurs consistent surtout en des absences de réponse et quelques erreurs visuosémantiques et d’identification visuelle.
  • Faon : un animal… c’est une petite… c’est pas un petit mouton ?
  • Lama : c’est pas une chèvre mais…
  • Guitare : un violon. – Truelle : une pelle… on rassemble du sable.
  • Journal : un cahier.
  • Tomate : une pomme… une cerise ? Non.
  • Hamac : … à mettre ce qu’on cueille.
  • Bison : un animal… pas un éléphant ?
345
Q

dans la démence sémantique  La définition de mots entendus, portant sur les items non correctement dénommés à l’épreuve du Lexis, confirme

A

l’existence d’un déficit sémantique sévère : 3/26. La patiente dit ne pas savoir ce que signifie le mot. Ses définitions sont très lacunaires et elle commet des erreurs même au niveau de la catégorie :
- Faon : peut-être un objet. – Igloo : je ne vois pas du tout.
- Couette : je ne sais pas.
- Guitare : un instrument de musique… (ne sait pas faire le geste d’utilisation). C’est en métal.
- Truelle : oui j’ai connu ça…
- Lama : un objet ? – Tenailles : c’est pour tenir quelque chose ? Pour ranger ? (matière ?) C’est en plastique ?

346
Q

dans la démence sémantique le déficit sémantique est-il confiné au verbal

A

n’est pas confiné au domaine verbal ; les patients présentent des difficultés dans la reconnaissance des visages, des sons de l’environnement, des goûts, des odeurs.
* Les sujets de conversation des patients sont souvent limités à leurs activités de la vie quotidienne, mais ils continuent à gérer leur vie de façon autonome et gardent des connaissances sur les objets, en particulier s’il s’agit de leurs objets personnels et sur les personnes de leur environnement quotidien.

347
Q

est-ce qu’il y a des troubles de la mémoire épisodique dans la démence sémantique

A
  • La présence associée d’éventuels troubles de la mémoire épisodique est l’objet de débats.
     Le rappel libre est très perturbé– Pourtant des patients atteints de démence sémantique, en début d’évolution, obtiennent des performances normales dans différentes tâches de reconnaissance utilisant un matériel non verbal.
    ***La réussite aux tâches de reconnaissance par les patients pourrait être liée à la mise en jeu de processus comme le sentiment de familiarité.
348
Q

les patients qui ont une démence sémantique présentent

A

 une tendance au repli sur soi– un manque d’intérêt pour les autres
 une réduction significative de l’empathie
 des difficultés à se comporter de manière appropriée lors des interactions sociales

349
Q

Les troubles cognitifs rencontrés dans les démences sous-corticales se différencient de

A

ceux observé dans les démences corticales dont la maladie d’Alzheimer est le prototype.

350
Q

Le concept de démence sous-corticale regroupe quoi comme maladie

A

 la paralysie supranucléaire progressive
 la maladie de Huntington
 la démence observée dans certains cas de la maladie de Parkinson

351
Q
  • Les maladies regroupées sous le terme de démences sous-corticales ont comme point commun de
A

de comporter des troubles neurologiques, en particulier moteurs (dysarthrie, tremblement, hypertonie) qui précèdent l’apparition des déficits cognitifs.
 Dans la paralysie supranucléaire progressive et dans la maladie de Huntington, le diagnostic est généralement posé avant la survenue des troubles cognitifs.
 Le cas de la maladie de Parkinson est plus complexe car, chez la plupart des patients, l’affection ne conduit pas à un syndrome démentiel.

352
Q

En dehors des troubles moteurs, les démences sous-corticales sont caractérisées par

A

un ralentissement idéique et des troubles de la personnalité, de l’humeur et du comportement plus précoces et plus marqués que dans la maladie d’Alzheimer.

l’existence de troubles des fonctions exécutives.
 Hypothèse d’un mécanisme de « désactivation » du cortex préfrontal du fait de lésions atteignant différentes structures sous-corticales.

353
Q

combien de personnes souffrent d’un AVC et combien vivent avec des séquelles autant psychologiques que physiques

A

 20000 personnes par année subissent un AVC.

 130000 personnes ayant subi un AVC vivent avec des séquelles tant psychologiques que physiques.

354
Q

L’enjeu de la rééducation neuropsychologique est double pourquoi

A
  1. Réduire le plus possible les handicaps physiques et cognitifs dans la vie quotidienne
  2. Favoriser l’intégration familiale et socioprofessionnelle, amicales du patient (comment on va l’intégrer dans toutes les sphères) la personne doit s’adapter mais son entourage aussi
355
Q

la rééducation mobilise des neuropsychologues mais qui d’autres

A

le neuropsy va s’allier de manière disciplinaire :
également des psychologues d’autres spécialités et de nombreux spécialistes: kinésithérapeute, ergothérapeute, orthophoniste, médecin…

356
Q

le succès d’une rééducation dépend de 3 grands facteurs lesquels

A
  1. La qualité du programme rééducatif
  2. La motivation et la participation du patient
  3. L’implication de son entourage (s’il y a pas un entourage la rééducation ne va pas être un succès parce que la personne doit avoir des gratifications et valoriser les petits gains qui sont obtenus et permettre la continuité de l’encouragement)
357
Q

la rééducation neuropsychologique vise à et dans quel but

A

 à réduire le ou les déficits cognitifs (ex. entraînements cognitifs)
 à réduire l’impact du ou des déficits cognitifs (ex. aides externes)

***dans le but de permettre au patient de se réinsérer au mieux dans son milieu familial et professionnel en dépit de son handicap, et cela en agissant également sur l’entourage du patient.

358
Q

la rééducation neuropsychologique doit être conçu afin de permettre quoi

A

une généralisation des bénéfices liés à la rééducation aux activités de la vie quotidienne, au-delà de la situation ponctuelle de la rééducation.

359
Q

est-ce que l’évaluation d’un neuropsy a le même objectif que celui en rééducation (évaluation)

A

non
En rééducation (intervention): l’objectif d’un neuropsy c’est d’apporter une solution pour que le déficit cognitif soit le moins handicap dans la vie de la personne

360
Q

pourquoi en rééducation l’évaluation vise à établir un diagnostic cognitif

A

il s’agit d’identifier le ou les composants de traitement sous-jacents déficitaires responsables des troubles du patient. (rendre compte les capacités cognitives de la personne)

361
Q

quelles sont les étapes de la rééducation neuropsychologique

A
  1. établir le diagnostic cognitif
    - Quels sont les processus sous-jacents déficitaires et préservés ? évalué les compétences dans plusieurs sphères.
  2. Choisir l’objectif thérapeutique
    - Rétablir, réorganiser ou apporter une aide externe.
  3. Définir les lignes de base pré-intervention
    - Quel est le niveau de performances dans les activités sur lesquelles l’intervention va porter avant de commencer l’intervention? Important pour pouvoir rendre compte si l’intervention qu’on veut prendre réponds aux besoins de la personne et si elle s’améliore ou non
  4. Mettre en œuvre l’intervention
  5. Évaluer l’efficacité de l’intervention
    - La ligne de base est ré-administrée, des progrès ont-ils été accomplis ? Les bénéfices sont-ils généralisables à divers types de matériels et à diverses situations ?
  6. Suivi
    - Y a-t’il maintien des bénéfices à moyen et à long termes? c’est important de voir à long terme (on va reproposer d’autres interventions)
362
Q

en fonction de l’évaluation neuropsychologique, la rééducation aura pour objectif de :

A

 Rétablir le fonctionnement cognitif dans son état antérieur (en revalidant les mécanismes atteints)

 Réorganiser le fonctionnement cognitif en faisant appel à des mécanismes compensatoires, c’est-à-dire des mécanismes ne sont pas habituellement mis en œuvre (en s’appuyant sur des systèmes préservés) (ex : aller chercher des mémoires qui sont préservés)

 Modifier et d’adapter l’environnement du patient (en utilisant des aides externes) (ex : proposer des aides externes)

363
Q

quels sont les 3 types de stratégies (exemples) lors des interventions neuropsychologiques des troubles de la mémoire à long terme

A

 Faciliter l’encodage ou la récupération d’une information en apprenant au patient à utiliser plus efficacement ses habiletés mnésiques résiduelles
 Apprendre au patient des connaissances spécifiques à un domaine lui permettant d’être plus autonome dans sa vie quotidienne en utilisant des techniques d’apprentissage qui exploitent ses systèmes mnésiques demeurés intactes
 Aménager l’environnement et confier une partie des fonctions mnésiques déficitaires à un support physique afin de réduire l’impact des déficits mnésiques sur le fonctionnement du patient dans sa vie quotidienne