Examen 2 Flashcards
Quel est le but de la planification de l’intervention ?
Ce doit être en lien avec la démarche de réadaptation, aider la personne à envisager et à se construire un projet de vie ( mode de vie) réaliste en fonction de ses forces et ses vulnérabilités, identifier les objectifs qui sont en lien avec les besoins de la personne (à quel besoin je veux répondre) et qui viennent préciser le sens des interventions.
Qu’est un objectif de l’intervention ?
Un objectif est une communication d’intention décrivant ce qui est attendu de la part de celui à qui s’adresse l’objectif. (Qu’est-ce que je veux accomplir)
Comment peut-on élaborer un objectif à partir des caractéristiques du sujet ?
On est en mesure de décrire le contexte général de la problématique ( On ne doit pas le perdre de vue), on peut faire part de l’énoncé du problème (cerner le besoin), on est en mesure d’établir la pertinence, la faisabilité de l’intervention, on peut planifier des objectifs et de moyens et mettre en place le choix des critères d’évaluation. Pour chacune des catégories de l’objectifs , l’éducateur en fonction de son niveau de conscience de la réalité souhaité, identifie autant de conduite à acquérir par le sujet. Ces conduites deviennent autant d’objectifs spécifiques.
Qu’est ce que la planification en terme des opérations professionnelles ?
C’est une opération qui permet, dans le contexte d’une évaluation ponctuelle, de prévoir l’ensemble des dispositions concrètes à prendre et des correctifs immédiats à apporter à la situation actuelle du vécu partagé.
Qu’est ce que l’évaluation pré intervention ?
C’est une opération qui consiste à donner un sens à la situation ?
Qu’est ce qu’un plan d’intervention ?
C’est un processus structuré par lequel un organisme ou un établissement, avec la participation active de la personne ou de son représentant, détermine les objectifs à atteindre et gère les interventions nécessaire pour répondre aux besoins de l’individu.
Quels sont les niveaux d’intention lorsqu’on parle d’objectif ?
- Le besoin
- Le but
- L’objectif général
- L’objectif spécifique
Chacun de ces niveaux étant caractérisé par son degré d’abstraction ou l’écart qui le sépare de données observables directement.
Qu’est-ce qu’un programme d’intervention ?
C’est un ensemble organisé, cohérent et intégré d’activités et de services réalisées simultanément ou successivement, avec les ressources nécessaires, dans le but d’atteindre des objectifs déterminés, en rapport avec des problèmes précis, et ce, pour une population définie. (Qu’est-ce qu’on va mettre en place pour répondre aux besoins.
Quels sont les différents niveaux de programme ?
1) Programme général : c’est l’ensemble des activités routinières et des programmes spécifiques proposés au sujet.
2) Programme spécifique : c’est un ensemble d’activités ou d’ateliers avec des contenus pouvant se regrouper sous un même thèmes.
3) Contenu du programme : c’est ce qui constitue l’objet d’une activité ou d’un atelier donné à l’intérieur du programme spécifique.
Quels sont les éléments de base d’un programme ?
- description de la problématique ou l’identification des besoins d’un groupe, d’une population
- des buts et objectifs qui sont le reflet de la situation souhaitée pour la population
- le programme vise l’atteinte des objectifs, il est élaboré en ce sens donc toujours en lien avec ceux-ci
- une théorie pour guider l’action
- les ressources humaines, physiques et financières
- les activités et les services offerts
- les résultats ou les effets attendus
- le contexte dans lequel le programme s’inscrit
Qu’est-ce qui constitut le contenu du programme ?
- La thématique, la matière, les valeurs, ect. abordées
- les compétences visés
- Le type d’activité : vie quotidienne, familiale, d’apprentissage, de sensibilisation, formation, prévention, ect.
- description systématique du contenu abordé ou traité dans les étapes de l’activité
Comment on fait le choix d’un contenu d’activité ?
On se demande quelle est la pertinence du contenu. Est-ce que le contenu de l’activité est bien en lien avec la compétence qu’on veut développer, est-ce que le sujet maitrise assez d’habiletés pour parvenir à la miatrise du contenu.
Quels sont les paramètres du choix d’un contenu ?
- l’âge du sujet
- les traditions socioculturelles
- l’histoire personnelle du sujet
- les possibilités reliées au temps et à
l’espace - La place dans le programme général
Qu’est-ce qu’un moyen de mise en interaction ?
C’est une façon dont un éducateur peut accompagner le sujet pour le mettre en relation avec les éléments du réel et lui-même. Ces moyens sont déployés pour favoriser l’atteinte des objectifs.
Quels sont les différentes catégories de moyens de mise en interaction ?
Il y a des moyens pour « faire apprendre » : modalité didactique, méthode d’animation, technique d’apprentissage / des moyens de faire maintient des comportements : les techniques d’intervention / il y a aussi toute la logistique ou le matériel servant à la réalisation de l’activité.
Quels sont les moyens de mise en interaction de type didactique ?
- L’imitation : montrer au sujet les opérations à effectuer, faire faire au sujet les opérations pas à pas, apprentissage par imitation
- La démonstration : montrer les opérations à effectuer sans le faire faire, le sujet doit être passif, mais attentif, il doit comprendre et mémoriser la démarche
- La transmission verbale : Faire un synthèse de ses connaissances face à une problématique au sujet
- La découverte : structure une démarche et guide le sujet avec souplesse, le sujet peut choisir parmi un ensemble de démarches, le sujet découvre par lui-même la façon de parvenir au résultat
- L’interaction : aucune démarche structurée par l’éducateur, créer un environnement où on fournit des éléments de problèmes à résoudre pour lesquels le sujet : choisit ses problèmes, travaille par lui-même à les résoudre, le sujet coordonne ses propres démarches
Qu’est-ce qu’une technique d’intervention ?
Elles constituent pour l’éducateur une sorte de banque d’attitudes ou de comportements à adopter ou d’actions à entreprendre durant l’animation ou en contexte de vécu éducatif partagé. C’est des techniques de maniement des comportements. L’emploi de ses techniques ne peut se faire sans une connaissance, au moins minimale, des sujets et sans la poursuite s’objectifs bien identifiés.
Quelles sont les différentes techniques d’intervention ?
- L’ignorance intentionnelle : ignorer volontairement certains comportements dérangeants dans l’espoir de les voir disparaître par eux-mêmes. Faire comme si on n’avait pas perçu le comportement insignifiant.
- L’intervention par signe : intervention qui prend la forme d’un signe conventionnel facilement identification par le sujet, vise à éviter une confrontation direct avec le sujet.
- La proximité : l’éducateur se situe à une distance suffisamment restreinte pour que le sujet sente le soutien de sa présence physique.
- Le toucher : l’éducateur manifeste son soutien émotif en communiquant corporellement avec le sujet.
- La participation émotive : l’éducateur témoigne son intérêt à l’activité en s’y impliquant directement. On est dans l’action.
- Le témoignage d’affection : l’éducateur manifeste son attachement au sujet en lui faisant sentir qu’il a de l’importance comme individu et non seulement comme objet d’intervention. On est dans l’émotion.
- L’humour : reformulation sous forme humoristique la conduite du sujet.
- L’aide opportune : C’est la technique préventive par excellence. Il s’agit de donner le soutien nécessaire pour éviter l’état de déséquilibre inhibant. C’est de « soutenir à faire ».
- L’interprétation : Tenter de faire modifier la conduite du sujet en lui montrant ce qu’on pense en être les véritables motivations sous-jacentes. L’emploi de cette technique demande un sens clinique particulier et de la crédibilité. Elle est particulièrement appropriée dans le cas de répétitions de conduites qui aboutissent à des situations d’échec et de frustrations.
La clarification : rappel d’un ou des éléments de la conduite demandée afin que le sujet puisse la réajuster en fonction des objectifs à atteindre. Permet de préciser de nouveau ce qui avait été attendu préalablement. Vise à redire autrement ce qui a déjà été précis. - La reformulation : interprétation dans ses propres mots mots ou gestes ce que le sujet tente de communiquer par ses verbalisations, ses gestes ou par sa conduite.
- La confrontation : C’est une intervention de responsabilisation qui tente de mettre le sujet face à la réalité de ce qui qu’il doit faire. Vise à bloquer les voies d’évitement d’une prise en charge. Elle suppose que l’éducateur soit investi, au yeux du sujet, d’une autorité et d’un mandat clair justifiant son intervention.
- L’appel direct : l’éducateur demande au sujet de cesser un comportement dont le sujet ne semble pas conscient. L’éducateur peut faire appel à plusieurs réalités et très relatif à la situation déviante.
- La restriction dans l’accès à l’espace et aux objets : l’éducateur contrôle l’espace et l’utilisation des lieux et l’accès à certains objets.
- La permission formelle : l’éducateur autorise explicitement et encourage l’adoption d’une conduite par le sujet.
- L’interdiction formelle : signifier au sujet clairement et explicitement que la conduite en cours doit cesser ou celle anticipée ne peut se produire.
- Le regroupement : changer la dynamique d’un groupe en modifiant sa composition.
Total : envoyer sujet dans une autre
ressource
Partiel : envoyer sujet dans autre groupe
de la même ressource
Interne : changer mode de participation
aux activités à l’interne du
même groupe - Le retrait : retirer le sujet pour une courte période afin de l’éloigner de la zone de conflit ou pour éviter la contagion.
- La contrainte physique : prend des moyens qui empêchent physiquement le sujet de se comporter de façon déviante. ( dernier recours )
- Les promesses et récompenses : l’éducateur s’engage à ce sujet obtienne un élément de la réalité auquel il tient après avoir atteint un objectif quelconque.
Les mise en garde et conséquences : prévenir ou décourager l’avènement de conduites jugées inadéquates et non souhaitées en faisant appel à des éléments de la réalité constituant des sources de déplaisir pour le sujet.
Qu’est-ce que la composante temps ?
La composante temps concerne tout ce qui a trait à l’horaire d’une séquence de l’activité. Le nombre et fréquence des périodes, la durée, les étapes de déroulement de la séquences d’activité, les étapes de réalisation de chacune des périodes d’activité, agencement dans l’horaire globale des sujets. Il vient « baliser l’intervention ». Il y a le temps objectif : se mesure dans les horaires et dans les balises fixes. C’est le temps mesurer par l’horloge. Le temps subjectif : fait référence à la perception qu’on a personnellement du temps ainsi qu’au rythme individuel.
Quels sont les étapes de réalisation d’un programme ?
C’est le regroupement d’un certain nombre de périodes d’activités visant l’atteinte du but du programme d’intervention ou un projet. La séquence des activités se divise en étapes de déroulement : la sensibilisation(publicité/informer), la réalisation(le faire), le point culminant(l’objectif), l’analyse rétrospective(comment ça s’est passé, les résultats)
Quels sont les périodes d’activité ?
C’est l’unité de mesure de la séquence d’activité. La période est conçue selon la durée en référence au temps réel objectif. Elle se divise en phases de déroulement d’une période d’activité : transition(passage physique et psychologique d’un moment de la vie à l’autre)/mise en train(sujet mis en contact avec conditions de l’organisation de situation d’apprentissage)/la production(objet de l’activité,période où se réalise le contenu prévu)/le point culminant(mobilisation maximales d’énergie et de compétence)/la fin de la période(sujet met un terme à sa production)/le retour(prise de conscience sur qui s’est vécu chez le sujet)/la transition(permet de mettre un terme à ce qui vient d’être vécu et se préparer à ce qui s’en vient)
Qu’est-ce que la composante espace ?
Dans un contexte d’accompagnement ou d’animation, on va parler d’espace sécurisant ( on peut le gérer)(perception de l’espace)/espace convenant ( on en peut pas le gérer). Il y a l’espace objectif ( convenant) : comprendre tous les aspects physiques de l’espaces et l’espace subjectif ( sécurisant) : c’est l’espace perçu par le sujet en fonction de ses difficultés et vulnérabilités, c’est le sens que l’on donne à un espace.
Qu’est-ce que le codes et procédures ?
Le code et le procédures sont habituellement le reflet de valeurs priorisées par un milieu. En fonction de la réalité de la clientèle, il peut être nécessaire de l’utiliser de façon tout à fait égalitaire comme il peut être souple et ouvert.
Qu’est-ce qu’un code de vie ?
C’est un outil qui traduit les valeurs et les normes de façon à ce que « chacun puisse discerner les meilleures manières d’agir». Il a pour fonction d’assurer le bien-être et de traduire des valeurs. Permet d’éviter l’arbitraire( de devoir justifier), il est objectif et dépersonnalisé(la justice égal pour tous)(ramener le contre sur le règlement et non sur nous qui chicane le jeune. «C’est pas nous qui crée la règle»-»ça nous protège