Examen 2 Flashcards
Indication d’une canule artérielle
Hémodynamie instable
État hémodynamique requiert une surveillance étroite et continue (ex. vasopresseur)
Contre-indication (relative) à la canule artérielle
Infection locale
Thrombus
Brûlure
Malformations
Fistule au site de ponction
Maladie vasculaire périphérique qui touche l’artère sélectionnée
Test d’Allen négatif
Temps pour un test d’Allen positif
Moins de 7 sec
Où doit être positionné le capteur d’une canule artérielle
a/n de l’axe phlébostatique
Que peut causer un capteur trop bas ou trop haut
Trop bas: pression faussement élevée
Trop haut: pression faussement basse
À quoi sert la mise à zéro de la canule artérielle
Permet d’éliminer l’influence de la pression atmosphérique de la mesure obtenue
Quand faire la mise à zéro du capteur
À l’installation du système
Si déconnexion du système
Changements injustifiés de la pression artérielle
Au début de chaque quart de travail (q.8h)
Quelles sont les différentes partie d’une courbe de la pression artérielle
Courbe ascendante: Systole
Courbe de pression redescend en effectuant un crochet: Onde dicrote
Fin de courbe descendante: Diastole
Quand faire un test de fiabilité
Q.8h
Après que le système a été ouvert
Valeurs de PA non congruentes avec la situation clinique
Quels sont les différents aspects que peut prendre la courbe artérielle lors d’un test de fiabilité et quelles sont les significations associées
Après le rectangle, 1 ou 2 oscillations avant de retourner à la ligne de base: N
Oscillation inclinée et non rectangulaire: Amortissement excessifs (bulles d’air, thrombus, noeuds dans le circuit)
Oscillations additionnelles: Amortissement insuffisant
Avantages de la canule artérielle
Mesure précise et continue de la PA
Prélèvements sanguins tout moment (ex. gaz artériel)
Information sur la PAS, PAD, PAM
Inconvénient de la canule artérielle
Invasif
Engourdissement de la main en aval du point d’insertion
Restrictions dans les mouvements du membre canulé
Complications possibles canule artérielle
Vasospasme de l’artère
Thrombose artérielle (ischémie)
Infection
Hémorragie au site d’insertion
Lésion nerveuse
Embolisation (caillots, embolie gazeuse)
Responsabilités infirmières en lien avec canule artérielle
Surveillance : connexion bien fermée, bouchon stérile non ventilé présent, sac à pression à 300 mm Hg
Poignet en légère hyperextension pour prévenir les blocage de la voie artérielle (artère radiale)
Signe neurovasculaire
Évaluer s/s d’infection au site
Alarmes de pression bien activées
Capteur a/n de l’axe phlébostatique
Mise à zéro min. q.8h
Test de fiabilité min q.8h
Valeur de PAM recommandée
entre 70-100 mm Hg
Valeur de PAM signifiant le seuil hypoxémique
Plus petit ou égal à 60 mm Hg
Indications gaz artériel
Problèmes respi
Altération de l’état de conscience
Hémodynamie instable
Conditions qui entraînent des changements métaboliques
Suivi des besoins du patient, déterminer les tx, évaluer efficacité des tx
Quel est la valeur de PaO2 qui signifie une hypoxémie critique + action à faire
Moins de 40 mm Hg
Administration d’O2 STAT ou ventilation mécanique
Étapes d’interprétation d’un gaz artériel
PaO2
pH
PCO2
HCO3-
Respiratoire ou métabolique?
État compensé, partiellement compensée ou pas compensé?
Quelle est la différence entre les deux types d’insuffisance respiratoire?
Type 1: PaO2 moins de 60 mm Hg SANS augmentation de PaCO2. Pas de problème de ventilation. Hypoxémique
Type 2: PaO2 moins de 60 mm Hg AVEC PaCO2 supérieur à 45 mm Hg. Problème de ventilation. Hypoxémique + hypercapnique
Causes possible d’insuffisance respiratoire de type 1
Pneumonie
OAP
SDRA
Aspiration
Atélectasie
Causes possibles d’insuffisance respiratoire de type 2
MPOC exacerbé
Dysfonction MSK
Indication pour Optiflow
Insuffisance respiratoire hypoxémique (de type 1) réfractaire à l’administration conventionnelle d’O2
CPAP vs BiPAP
CPAP: Pression positive appliquée en continue tout au long du cycle respiratoire; permet de garder les alvéoles ouvertes pour augmenter le temps d’échange gazeux
BiPAP: Pression positive appliquée en continue à deux niveaux
Différence dans la pression inspiratoire et expiratoire pour un BiPAP
Inspiration: le patient reçoit une aide inspiratoire (pression inspiratoire positive) ce qui entraîne:
- une augmentation de la ventilation alvéolaire
- une diminution de la PaCO2
- un soulagement de la dyspnée
- une diminution de l’effort des muscles accessoires
Expiration: le patient reçoit une pression expiratoire positive (PEEP ou PEP) pour augmenter sa capacité résiduelle fonctionnelle, ce qui se traduit par une augmentation de la PaO2
Indications pour une VNI
SpO2 plus petit ou égal à 90%
Hypercapnie (PaCO2 plus que 45 mm Hg)
pH sous 7,35
Tachypnée plus ou égale que 25/min
DR avec dyspnée, tirage et fatigue musculaire
Diagnostic qui répond bien à la VNI
Pneumothorax
Contre-indication à la VNI
Instabilité hémodynamique
Arythmies
Apnée
Manque de coopération du client
Intolérance du masque
Chx récente des VRS ou oesophage
Incapacité à maintenir ses VR ouverte, d’éliminer ses sécrétions ou d’ajuster le masque
Pourquoi un Glasgow moins de 10 est-il considérer comme une contre-indication relative?
Le patient doit être en mesure de retirer son masque par lui-même au besoin. Un pt ayant un Glasgow moins de 10 n’est donc habituellement pas un client de choix pour la VNI. Cependant, si le clinicien considère que son niveau de conscience est attribuable à son état respiratoire, le pt pourrait tout de même avoir accès à la VNI malgré son faible score de Glasgow
Quelles sont les CI absolues à la VNI?
ACR
DR sévère
Arythmies instables
Vomissements actifs
Clientèle type VNI
MPOC exacerbé
OAP
Post-extubation
Effets physiologiques de la VNI
Amélioration de l’oxygénation
Améliora la ventilation
En quoi consiste la ventilation minute? (formule)
FR x Volume courant
Comment la VNI diminue-t-elle la précharge?
Augmente la pression intrathoracique à l’inspiration, ce qui diminue le retour veineux et donc la quantité de sang qui arrive au coeur. C’est pourquoi le patient peut devenir hypotendu dans les premières heures suivant le début d’un BiPAP chez les MPOC par exemple
Complications possibles de la VNI
Altération de la peau et muqueuses (nez/bouche)
Distention gastrique (assoir le pt à 45 degré pour diminuer les chances)
Irritation des yeux
Otalgie
Obstruction des voies aériennes provenant d’un déplacement de la mâchoire causé par le masque
Anxiété
Aspiration (surtout avec masque oronasal)
Soins infirmiers en lien avec la VNI
Surveillance des effets indésirables
Évaluation de la fonction respiratoire (FR, amplitude, tirage, auscult, SpO2 en continue, état d’oxygénation)
Effectuer et faire le suivi de la gazométrie
S’assurer que le pt demeure à 45 degré
Calmer et réassurer le pt
Aucune mesure de contention
Surveillance de la PA q.5 min pour les 30 premières minutes
NPO
Courtes pauses
Évaluer l’intégrité des muqueuses buccales et nasales
Favoriser un apport liquidien adéquat
S’assurer de la présence de l’équipement d’urgence au chevet
Quels critères doivent être présents pour considéré raisonnable de débuter le sevrage de la VNI
FR égale ou sous 25/min
SpO2 plus ou égale à 90% avec FiO2 moins ou égale à 0.6
pH plus que 7.25
Amélioration de l’hypercapnie
Pt afébrile, alerte ou facilement éveillable
Paramètre minimaux de la VNI
Quels sont les paramètres minimaux de la VNI
IPAP égale ou sous 10cmH2O
EPAP égale ou sous 5 cmH2O
Qu’est-ce qui pourrait indiquer que la VNI n’est pas suffisante
Hypoxémie ou hypercapnie non améliorée dans un délai de 4h
Hypoxémie ou hypercapnie qui s’exacerbe dans les 1-2 heures suivant le début de la VNI
Impossibilité de protéger ses VR
Persistance de la fatigue des muscles respi
Pt qui devient léthargique ou inconscient
Quels sont les buts de l’intubation à séquence rapide
Réduire les risque d’aspiration
Obtenir rapidement des conditions optimales pour faciliter l’intubation
Induction rapide d’une anesthésie générale qui va atténuer les réactions réflexes autonomes cardiovasculaires et cérébrales
Les 3 questions à se poser pour déterminer qui doit-on intuber
Est-ce que l’ouverture ou la perméabilité des VR est à risque? (Glasgow moins de 8, inhalation de fumée, choc anaphylactique avec oedème laryngé)
Est-ce que l’oxygénation ou la ventilation (évacuation de CO2) est inefficace? (COVID, pneumonie, influenza, MPOC – si BiPAP inefficace)
Est-ce que le besoin d’intuber est anticipé? (inhalation de fumée ex)
Qu’est-ce qu’on peut tenter pour ouvrir les VR avant d’essayer un TET
Subluxation mandibulaire
Guédelle (canule oropharyngé)
Canule nasopharyngée
Quels sont les 7 P (les 7 étapes de l’intubation à séquence rapide)?
Préparation
Préoxygénation
Prétraitement
Paralysie et induction
Protection et positionnement
Passage du TET (mise en place)
Post intubation
Que doit-on préparer pour un TET
Médicaments (agents sédatifs et paralysants)
Système de succion et cathéters de succion
Ballon-masque (inhalo)
Larygoscope avec lames assorties
TET de taille variées
Mandrin/stylet OU bougi
Minimum 2 IV
Quelles sont les possibilités de plan B si incapable d’intuber
Masque laryngé
Crico
Quel est le but de la préoxygénation
Créer un réservoir d’O2 dans les pms pour favoriser une période d’apnée sécuritaire (c’est-à-dire le temps entre l’arrêt respi et la diminution de la sat sous 90%)
Quel est le taux de SpO2 visé lors de la préoxygénation
entre 93-95% minimum
Comment faire une préoxygénation
Masque avec réservoir à flush flow rate (ouvrir la valve du débit mètre au max) et installer une LN sous le masque.
Devrait durer 3 min
Installer le patient en semi-Fowler si pas de CI
En quoi consiste l’étape de prétraitement
Étape facultative qui consiste à administrer des médicaments pour diminuer la réaction physiologique à l’intubation tels que
- lidocaïne (plus nécessairement recommandé dans les dernières études, pas de données concluante dans les études; mais peut être utilisé chez les pt TCC pour ne pas augmenter la PIC)
- fentanyl
- atropine
- rocuronium
Infos phényléphrine
Classe: Sympathomimétique/vasopresseur
Indication: augmentation de la PA
ES: HTA, bradycardie réflexe
Infos lidocaïne
Classe: bloqueur des canaux sodiques
Indication: Évite augmentation de la PIC durant l’intubation
ES: HypoTA, arythmies, convulsion à haute dose
Infos atropine
Classe: parasympatholytique
Indication: inhibe la réponse bradycardique à l’hypoxie, la laryngoscopie et la succinylcholine; diminue les sécrétions bronchiques
ES: Tachycardie, bradycardie paradoxale, rétention urinaire, mydriase, xérostomie, excitation du SNC
Infos fentanyl
Classe: Opioïde
Indication: favorise la relaxation et atténue la réponse du système sympathique à l’intubation; en prétraitement, permet de diminuer la dose de sédatifs nécessaires à l’induction. Dernier med en prétraitement administré
ES: DR, hypoTA, altération de l’état de conscience, rigidité de la paroi thoracique
En quoi consiste l’étape de paralysie et induction
- Agent sédatif (propofol, kétamine, versed, étomidate) – facilite la perte de conscience
- Agent paralysant (rocuronium ou succinylcholine (anectine) ) – facilite la décontraction des muscles
Infos propofol
Puissant sédatif
ES: hypoTA**, DR, dlr à la perfusion
Infos midazolam (Versed)
Sédatif
ES: DR, hypoTA
Infos kétamine
Agent anesthésique dissociatif
ES: DR, laryngospasme, HTA, tachycardie, hallucinations et cauchemars
Infos étomidate
Anesthésique hypnotique
ES: DR, myoclonies transitoires, dlr au site d’injection, n/v.
*peu d’effet a/n hémodynamique (donc à prioriser chez pt instable)
Infos Succinylcholine (Anectine)
Bloqueur neuromusculaire dépolarisant
ES: Augmentation PIC, bradycardie, fasciculations et dlr musculaire, hyperK+, hyperthermie maligne
Infos Rocuronium
Bloqueur neuromusculaire NON dépolarisant
Durée d’action ad 120 min
Antidote: néostigmine et sugammadex
Infos importants à retenir sur les agents paralysants
Ne jamais administrer à moins qu’une analgésie et une sédation adéquates aient été induites au préalable
Quelle est la position d’intubation
Cou fléchi et tête légèrement vers l’arrière
Que faut-il faire après le passage du TET
Vérifier la capnographie
Vérifier la présence de bruits respiratoires bilatéraux (entrée d’air égale)
Vérifier l’absence de bruits d’air au-dessus de l’épigastre
Vérifier le mvmt de la cage thoracique (symétrie)
Surveillance continue SpO2
S’assurer que le ballonnet est bien gonflé et le TET bien fixé
S’assurer qu’un rayon-x pms est demandé
Où devrait être le TET sur un rayon-x?
Entre 2 à 4 cm de la carène
Quoi faire après l’intubation?
Noter le degré d’insertion
S’assurer de la fixation du TET
S’assurer d’une sédation continue
Possibilité d’installer un analgésique en perfusion
Surveillance des SV en continu et monitorage cardiaque
Installation du tube oropharyngée
Quels sont les indications possible d’une ventilation mécanique?
Hypoxémie (PaO2 sous 60 mm Hg) réfractaire aux autres traitement
Acidose respi
Fatigue des muscles respi
Apnée secondaire à un trouble neuro (Glasgow sous 8)
Inconscience + incapacité de protéger ses VR
Instabilité hémodynamique
Obstruction des VR
Qu’est-ce qu’une ventilation minute normale?
Entre 5-10 L/min (plus grand, risque d’hyperventilation + hypocapnie)
Par quoi est influencé le volume courant?
Compliance pulmonaire
Résistance des voies aériennes
Qu’est-ce que la FiO2?
Fraction d’O2 insufflé au pt (entre 21% (AA) et 100%)
Comment calculer le volume courant nécessaire à chaque pt?
6-8ml/kg du poids idéal prédit
Qu’est-ce que la PEEP
Pression positive appliqué par le respi en fin d’expiration
Qu’est-ce que permet la peep?
Améliorer l’oxygénation, sans avoir à augmenter la quantité d’O2
Qu’est-ce que l’aide inspiratoire
Pression positive qui sert à contrer la pression provoquée par le TET et à soutenir les efforts inspiratoires spontanées du patient