examen 2 Flashcards

1
Q

définition de l’embodiment

A

-construit qui englobe un large éventail d’expériences qui impliquent le corps en interaction avec son environnement
-inclut à la fois l’appréciation de son corps et une vision bienveillante du corps comme un agent actif qui permet d’interagir avec le monde -Ce concept psychologique complexe croise plusieurs construits liés à l’image corporelle et fait un pont entre les expériences positives et celles plus négatives en lien avec le fait d’« habiter » son corps

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2
Q

qu’a défini Piran dans les resultats de son experience sur l’embodiment?

A

peuvent être regroupées en cinq dimensions sur un continuum intégrant des expériences positives et négative d’embodiment

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3
Q

quelles sont les 5 dimensions de l’embodiment de Piran

A

1.la connexion et le confort avec son corps.
2.la capacité à être en action et à être spontané.
3.la connexion et l’expression de désirs.
4.l’écoute de son corps et le fait d’en prendre soin.
5.tendre vers des objectifs constructifs qui s’éloignent de l’objectification et de l’apparence physique.

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4
Q

quelle stratégie pourrait aider les filles et les femmes à résister aux pressions sociales de l’objectification du corps féminin?

A

accorder de l’importance aux fonctionnalités du corps

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5
Q

quelles sont les différences entre les hommes et les femmes dans les sociétés occidentales pour ce qui est de l’importance accordée aux fonctionnalités du corps

A

Dans les sociétés occidentales, des pressions sociales poussent les femmes à évaluer leur corps en fonction de leur apparence physique, alors que les hommes basent l’évaluation de leur corps sur ce qu’il est capable de faire

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6
Q

que souligne la théorie de l’embodiment proposée par Piran

A

les expériences de pressions sociales vécues par les jeunes filles et les femmes pour percevoir leur corps comme un objet esthétique qui doit être constamment surveillé et amélioré

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7
Q

qu’est-ce que les études sur l’embodiment montrent sur la difference homme-femmes

A

les filles/femmes rapportaient plus d’expériences négatives en lien avec l’embodiment que les garçons/hommes

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8
Q

existe-t’il des differences culturelles au sujet de l’embodiment

A

oui

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9
Q

vrai ou faux la pratique de yoga permet d’augmenter les niveaux d’embodiment

A

vrai

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10
Q

quelles variables sont améliorés par une pratique de yoga régulières

A

-appréciation de son corps
-compassion envers son corps
-évaluation de son apparence physique

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11
Q

quels mecanismes entrent dans la promotion d’experiences positives liés a l’embodiment

A

une diminution de l’auto-objectification du corps, une plus grande conscience des sensations physiques vécues par le corps (« mindfulness »), et une plus grande compassion envers soi

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12
Q

quelles autres interventions feraient la promotion d’expériences positives liés a l’embodiment

A

-par l’intermédiaire d’ateliers interactifs sur l’image corporelle
-la littératie liée aux médias et les habitudes de vie
-d’activité physique réalisée en pleine conscience

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13
Q

définition compassion envers soi

A

définit comme une vision bienveillante et sans jugement de soi, de ses défauts et ses échecs, en reconnaissant que nous sommes tous humains et que l’échec est normal

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14
Q

que permet la compassion envers soi?

A

permet à l’individu de prendre conscience et de rectifier des cercles vicieux de pensées, d’émotions et des comportements inadaptés

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15
Q

Neff (2003) propose que face à des expériences de vie difficile ou l’échec, la compassion envers inclut trois dimensions principales :

A

1.de la bienveillance envers soi - plutôt que de se juger sévèrement,
2.une vision connectée avec les autres - en normalisant l’échec et en comprenant que les autres personnes vivent des expériences similaires aux nôtres
3.la pleine conscience des pensées et émotions douloureuses( les considérer avec curiosité, mais sans leur accorder une attention démesurée)

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16
Q

que montre l’étude canadienne sur la compassion envers soi chez les mères d’enfants d’âge préscolaire

A

plus les mères éprouvent de la compassion envers elles-mêmes, moins elles éprouvent de la culpabilité à ménager du temps dans leur horaire pour prendre soin d’elles

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17
Q

a quoi sont associés de haut niveaux de compassion envers soi?

A

à moins de symptômes dépressifs et d’anxiété chez les jeunes (14-24 ans)

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18
Q

a quoi sont associés de faibles niveaux de compassion envers soi?

A

une plus faible qualité de sommeil, et, conséquemment, à un plus faible bien-être psychologique

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19
Q

que montre l’etude aux etats unis sur la compassion envers soi? par quoi c’etait causé?

A

plus les femmes éprouvent de la compassion envers elles-mêmes, plus elles mangent intuitivement, l’association entre la compassion envers soi et l’alimentation intuitive était médiée par une plus grande flexibilité envers son image corporelle

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20
Q

contre quoi protège la compassion de soi?

A

-les troubles du comportement alimentaire
-faible estime de soi corporelle(attenue pression sociale)
-preoccupation a etre mince
-la tendance a comparer son apparence physique

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21
Q

que permet les interventions visant à augmenter les niveaux de compassion envers soi ?

A

-promouvoir une perte de poids
-améliorer les comportements alimentaires (la désinhibition et l’alimentation intuitive)
-la pratique d’activité physique
-l’image corporelle

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22
Q

quels facteurs jouent un grand rôle dans le développement et le maintien des habitudes alimentaires

A

L’environnement social, et en particulier la famille

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23
Q

l’enfance et à l’adolescence, qu’est-ce qui forge principalement les habitudes alimentaires

A

les parents

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24
Q

a l’âge adulte, qu’est-ce qui forge principalement les habitudes alimentaires

A

influencés par les partenaires amoureux

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25
Q

chez des femmes adulte que permet le soutien à l’autonomie de la part du partenaire amoureux

A

il est positivement associé à une alimentation plus intuitive, notamment grâce à une régulation plus autodéterminée de l’alimentation

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26
Q

un des cadres théoriques les plus mobilisés dans les recherches sur les influences sociales en lien avec l’image corporelle et les comportements alimentaires

A

le Modèle d’influence tripartite

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27
Q

qu’est-ce que le Modèle d’influence tripartite

A

-trois sources d’influence sociale (soit les pairs, la famille et les médias) ont un impact direct sur l’insatisfaction corporelle des individus.
-elles ont également un effet indirect sur l’insatisfaction corporelle par le biais de deux variables importantes:
1. l’internalisation des standards de beauté et 2.une tendance excessive à comparer son apparence à celle d’autrui.

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28
Q

qu’est-ce que la comparaison de son apparence a l’idéal de la femme mince provoque

A

nuit à l’acceptation de son corps et augmente la vulnérabilité aux troubles du comportement alimentaire

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29
Q

que s’est-il passé et qui a changé sur les études utilisant le modèle d’influence tripartite

A

avant les échantillons étaient composés d’adolescentes et de femmes blanches. récemment, ce modèle a été utilisé pour comprendre les facteurs sociaux qui influencent l’image corporelle et les comportements alimentaires de femmes aux profils ethniques variés, post-partum et hommes

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30
Q

qu’est-ce que l’enfant apprend tôt et sous quelle influence?

A

Très tôt, l’enfant apprend quoi, comment, et en quelle quantité manger sous l’influence de la transmission culturelle et familiale des attitudes et pratiques entourant l’acte de manger.

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31
Q

vrai ou faux: les aliments consommés par la mère durant la grossesse influencent l’acceptation future des aliments par son enfant

A

vrai par la transmission in utero des saveurs dans le liquide amniotique dans lequel se développe le fœtus

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32
Q

en quoi la mère peut influencer les comportements alimentaires du bébé avant sa naissance

A

1.les aliments consommés par la mère durant la grossesse influencent l’acceptation future des aliments par son enfant par la transmission in utero des saveurs dans le liquide amniotique
2. Les saveurs des aliments consommés par la mère passent également par le lait maternel et influencent la consommation de lait par l’enfant et possiblement l’acceptation et le plaisir, lors de la diversification alimentaire (qui survient autour de l’âge de 6 mois), à consommer des aliments qui ont des saveurs auxquelles l’enfant a été exposé via le lait maternel

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33
Q

que permet le partage des responsabilités durant l’enfance?

A

permet au parent d’enseigner à l’enfant à apprécier les différents aliments et à autoréguler ses apports alimentaires

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34
Q

que montre les recherches sur l’influence de l’alimentation des parents sur les enfants

A

Les recherches montrent que plus une mère consomme d’aliments nutritifs (légumes et fruits), plus son enfant en consomme également, et le même patron de résultats est observé en ce qui concerne la consommation d’aliments peu nutritifs

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35
Q

Ces pratiques alimentaires parentales peuvent être classées en trois grandes catégorie

A

le contrôle coercitif
2.la structure
3.le soutien à l’autonomie de l’enfant

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36
Q

le contrôle coercitif +exemples

A

Le contrôle coercitif inclut l’usage de pressions et de dominance de la part du parent par rapport au comportement alimentaire de l’enfant.
ex: restriction, pression a manger, récompenses et menace, alimentation émotionnelle

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37
Q

la structure + exemples

A

a structure renvoie à l’organisation de l’environnement alimentaire familial pour augmenter les compétences alimentaires de l’enfant
ex: limites claires, choix prédéterminé, surveillance, disponibilité des aliments, accessibilité des aliments, préparation, pratiques non structurés

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38
Q

autonomie + exemples

A

le soutien à l’autonomie encourage l’autonomie de l’enfant dans le contexte alimentaire
ex: éducation nutritionnelle, implication de l’enfant, encouragement, félicitations, raisonner, négociations

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39
Q

quelques exemples de pratiques parentales sous-optimales

A

la restriction, la pression à manger et l’utilisation de la nourriture pour gérer les émotions de l’enfant,

40
Q

le fait de restreindre l’accès à certains aliments …

A

a pour effet de favoriser la surconsommation de l’aliment interdit lorsque l’enfant y est exposé

41
Q

dans un contexte non coercitif, des expositions répétées à un nouvel aliment …

A

améliorent l’acceptation et les préférences de l’enfant pour ce dernier

42
Q

Guivarch et al. (2021) ont observé que…

A

la perception qu’ont des mères de l’appétit de leur enfant prédit une plus grande utilisation de pratiques restrictives

43
Q

vrai ou faux:les pratiques alimentaires utilisées par le parent et les comportements alimentaires de l’enfant ne s’inter-influencent pas.

A

faux

44
Q

comment les pères agissent quand a l’alimentation de leur enfant

A

ont souvent une approche différente des mères pour guider l’alimentation de l’enfant - favoriseraient une plus grande utilisation de pratiques liées à la structure et au soutien à l’autonomie de l’enfant

45
Q

les habitudes alimentaire de couple

A

-négocier le partage des taches
-compromis dans les repas
-individualisation du repas
-apprendre les préférences de l’autre
-peut augmenter la qualité du repas ou la diminuer

46
Q

l’influence d’autrui sur nos comportements alimentaires, et aussi sur nos perceptions corporelles, s’explique par 3 mécanismes

A

1.la facilitation sociale (« social facilitation »)
2. la volonté de faire une bonne impression (impression management)
3. la conformité

47
Q

la facilitation sociale

A

la présence d’autres personnes influence à la fois le choix et la quantité des aliments que l’on mange

48
Q

la conformité

A

la présence d’autres personnes peut à la fois favoriser ou inhiber la consommation d’aliments selon la quantité d’aliments consommés par les autres personnes autour de la table
-L’effet de la conformité est particulièrement important lorsque l’individu souhaite s’affilier avec la personne avec qui il mange ou encore s’il se considère sur le même pied d’égalité que cette personne

49
Q

gestion des impressions

A

les femmes mangent moins lorsqu’elles souhaitent faire une bonne impression ou si elles croient se faire observer ou juger, par exemple, par un partenaire masculin(sont d’ailleurs perçues comme étant plus féminines et plus attirantes)

50
Q

“inhibitory norm model of social influence of eating »
Herman et al. (2003

A

-la présence des autres ait souvent tendance à inhiber les apports alimentaires
-Les individus qui sont fortement influencés par les autres régulent leurs apports alimentaires afin de ne pas être perçus comme excessifs ou comme dérogeant de la norme ou des apports alimentaires des autres personnes du groupe

51
Q

qu’implique au préalable une certaine comparaison sociale

A

la conformité et la volonté de faire bonne impression

52
Q

La théorie de la comparaison sociale

A

les individus comparent leurs caractéristiques à celles d’autres personnes lorsqu’il n’y a pas de standards physiques concrets avec lesquels se comparer
-influence le degré d’appréciation de notre repas et la quantité que l’on mange.
- mange moins quand insatisfaction corporelle

53
Q

deux types de comparaisons de la théorie de la comparaison sociale et effets

A
  • se comparer avec des individus jugés « supérieurs “ ou avec des individus jugés « inférieurs »
    -peuvent engendrer à la fois des effets psychologiques positifs ou négatifs chez l’individu qui se compare à autrui
54
Q

les Tca peuvent perturber…

A

la santé physique , la santé psychologique , le fonctionnement social

55
Q

qu’est-ce qui peut masquer le dysfonctionnement ou la detresse (TCA)

A

le fait que se préoccuper de son alimentation soit considéré comme normal dans notre société

56
Q

quels sont les différents indices qui montrent la possible presence d’un TCA

A

-indices physiques
-indices comportementaux
-indices cognitifs et affectifs
-indices sociaux

57
Q

quelques indices physiques

A

Changements corporels
Signes de dénutrition
Signes de fatigue et de faiblesse

58
Q

quelques indices comportementaux

A

-Changements dans les habitudes
-Surutilisation de l’activité physique comme stratégie de coping
-Abandon des activités significatives non-liées à l’alimentation ou l’activité physique
-Surinvestissement ou sous investissement du corps

59
Q

quelques indices cognitifs et affectifs

A

-pensée rigide, clivée, tout-ou-rien
-Anxiété liée à l’alimentation
-Tabou autour de l’alimentation, refus d’en discuter
- Estime de soi contingente au poids, à l’apparence, à l’alimentation ou à l’activité physique

60
Q

quelques indices sociaux

A

-Inquiétudes des proches
-Retrait et isolement

61
Q

generalement quand se developpe les TCA ( chacune)

A

l’anorexie mentale se développe habituellement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, la boulimie et l’hyperphagie boulimique,surviennent habituellement au début de l’âge adulte.

62
Q

que comprend la section troubles alimentaires dans le DSM-5

A

-L’anorexie nerveuse
-la boulimie
-l’hyperphagie boulimique
-les TCA hautement spécifiés
.L’anorexie atypique
.la boulimie de faible fréquence
.le trouble purgatif
.le syndrome d’alimentation nocturne
-Tca non specifié

63
Q

L’anorexie nerveuse

A

, soit la restriction marquée de l’alimentation accompagnée de la peur de prendre du poids (avec ou sans boulimie/purge)

64
Q

la boulimie,

A

soit l’alternance entre des périodes de restriction et de compulsions alimentaires, accompagnée de moyens compensatoires pour éviter la prise de poids

65
Q

L’hyperphagie boulimique

A

(binge eating disorder), soit l’occurrence répétée de compulsions alimentaires en l’absence de comportements compensatoires

66
Q

L’anorexie atypique,

A

soit une présentation semblable à l’anorexie en présence d’un poids norma

67
Q

La boulimie de faible fréquence ou de durée limitée

A

(moins d’une compulsion par semaine et/ou depuis moins de 3 mois)

68
Q

L’hyperphagie boulimique de faible fréquence ou de durée limitée

A

(moins d’une compulsion par semaine et/ou depuis moins de 3 mois)

69
Q

Le trouble purgatif,

A

soit l’occurrence de comportements compensatoires en l’absence de compulsions alimentaires

70
Q

Le syndrome d’alimentation nocturne,

A

soit le fait de manger de grandes quantités de nourriture pendant la nuit (une fois que le sommeil est amorcé ou après le dernier repas).

71
Q

criteres de l’anorexie

A

Critère A. Restriction alimentaire et poids
Restriction de l’apport énergétique relativement aux besoins, qui mène à un poids corporel significativement faible par rapport à l’âge, au sexe, à la trajectoire développementale et à la santé physique.

Critère B. Préoccupation par rapport au poids
Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, ou comportement persistant qui empêche la prise de poids même en cas de poids significativement faible.

Critère C. Perception et investissement du corps
Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps ou influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi ou manque persistant de reconnaissance de la gravité de la maigreur actuelle.

Type restrictif : Durant les trois derniers mois, le sujet n’a pas présenté de survenue récurrente de crises de boulimie ni recouru aux vomissements provoqués ou à la prise de purgatifs (c’est-à-dire laxatifs, diurétiques, lavements).

Type avec crises de boulimie/vomissements ou prise de purgatifs : Durant les trois derniers mois, le sujet a présenté une survenue récurrente de crises de boulimie et recouru aux vomissements provoqués ou à la prise de purgatifs (c’est-à-dire laxatifs, diurétiques, lavements).

72
Q

restriction

A

-hypervigilance
-règles alimentaires(choix, moment, quantité)
-peut être sport
-évitement nourriture
-grande anxiété que la routine cherche a calmer
-impression de contrôle de la vie puis s’effrite avec perte de poids diminue, félicitations plus rare ou crises de boulimie- devient envahissant
-Pour que le critère A soit rempli, la restriction alimentaire doit avoir conduit à un poids corporel insuffisant en tenant compte de l’âge, du sexe, de la trajectoire de développement et de la santé physique.

73
Q

peur de prendre du poids

A

-explicite par des paroles, des émotions, comportements de vérification du poids.
-implicite: soit niée soit pas ressentie tant qu’elle se sent en controle
-poids trop bas / refuse de manger/ refus de faire moins de sport

74
Q

perception du corps

A

-distorsions du corps(se voir plus gros que réel)
-peut nier les conséquences de sa maigreur
-surevaluation du controle du poids, silhouette, alimentation=influence excessive sur l’estime de soi
-désinvestissement des autres sphères de valorisation dans la vie, du travail et de l’école

75
Q

l’anorexie restrictive,

A

la perte de poids est causée uniquement par la restriction alimentaire et l’exercice physique intense et non par d’autres moyens compensatoires.

76
Q

l’anorexie avec crises de boulimie/vomissements ou prise de purgatifs

A

, on observe la survenue récurrente de crises de boulimie et l’utilisation de moyens compensatoires pour éviter la prise de poids.

77
Q

La sévérité de l’anorexie est déterminée selon…

A

l’indice de masse corporelle, soit le ratio du poids en kilogrammes sur la grandeur en centimètres au carré d’une personne. On parle d’une anorexie légère lorsque l’IMC dépasse 17 kg/m2, modérée lorsque l’IMC varie de 16 à 17 et sévère lorsque l’IMC est inférieur à 16.

78
Q

Les conséquences physiologiques associées à l’anorexie …

A

ont principalement causées par la dénutrition,La dénutrition affecte le métabolisme basal, entraine des anomalies au niveau du système endocrinien et est associée à des changements au niveau de la structure cérébrale, une réduction de la masse musculaire et de la densité osseuse, une atrophie musculaire, notamment du cœur, et une altération de la conductance cardiaque On peut donc observer chez les personnes dénutries une vision trouble, une déshydratation, des tremblements, des étourdissements, voire des pertes de conscience. Finalement, en plus du suicide, les complications cardiaques sont les principales causes de décès chez les personnes qui présentent de l’anorexie 4.

79
Q

La boulimie est décrite comme…

A

l’occurrence de préoccupations envahissantes par rapport au corps et à l’alimentation qui résulte en une alternance entre des périodes de restriction alimentaire et des crises de boulimie vécues comme incontrôlables accompagnées de comportements compensatoires inappropriés

80
Q

Le critère A définit les crises de boulimie qui caractérise…

A

crise de boulimie doit être circonscrite dans le temps, impliquer une quantité excessive de nourriture et être accompagnée du sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter.

81
Q

comment peut etre exprimé le sentiment de perte de controle dans la crise de boulimie

A

essaier de s’arrêter de manger mais n’y arrivent pas, tenter de résister à l’envie de faire une crise mais qu’une fois que la crise est planifiée, elles n’essaient plus de la stopper. la tension émotionnelle est si forte avant une crise qu’elles ne peuvent pas faire autrement que faire une crise pour trouver un soulagement. un sentiment de déconnexion voire de dissociation pendant les crises

82
Q

les critère b: les comportements compensatoires sont..

A

Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que vomissements provoqués; l’emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ou autres médicaments; le jeûne; ou l’exercice physique excessif,

83
Q

le critère C : la fréquence

A

Les crises de boulimie et les comportements compensatoires inappropriés surviennent tous deux, en moyenne, au moins une fois par semaine pendant trois mois.

84
Q

comment est déterminé la sévérité des épisodes de crise de boulimie

A

par la fréquence des épisodes (boulimie légère: 1 à 3/semaine. modérée: 4 à 7/semaine. sévère: 8 à 13/semaine. extrêmement sévère: 14 ou plus/semaine)

85
Q

le critère d de la boulimie: image corporelle

A

L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle.( impression d’échec de la restriction)

86
Q

les complications médicales liés a la boulimie:

A

-Les vomissements provoqués/l’abus de laxatifs = effets physiologiques directs + altérations subséquentes des électrolytes, troubles du rythme cardiaque, troubles digestifs, problèmes dentaires et de gencives, des problèmes oesophagiens, une hypertrophie des glandes salivaires (joues d’écureuil). signe de Russell (excoriations sur le dos de la main) qui peut indiquer que la personne se fait régulièrement vomir avec sa main.

87
Q

L’hyperphagie boulimique

A

est caractérisée par la présence de crises de boulimie lors desquelles la personne ne se sent pas en contrôle de la quantité de nourriture qu’elle consomme, en l’absence de comportements récurrents visant à compenser la prise de poids.

88
Q

comment est l’alimentation des personnes souffrant d’hyperphagie boulimique?

A

Chaotique: prise alimentaire récurrente, suralimentation diffuse, crises de boulimie, préoccupation envahissante pour le poids et la forme corporelle

89
Q

quelques exemple d’autres types de TCA

A

-l’orthorexie: préoccupation obsessionnelle quant à la qualité de l’alimentation et à la santé.

-dysmorphie musculaire : la recherche excessive de muscularité, surconsommation de protéines ou de produits protéiné, entrainement excessif Dans le DSM-5, placé comme un sous-type du trouble de dysmorphie corporelle.

  • la dépendance à la nourriture: La consommation excessive de nourriture s’apparente effectivement à une dépendance quand elle devient répétée et continue malgré les conséquences négatives qui peuvent s’en suivre.
90
Q

pourquoi les TCA sont l’illustration du modèle biopsychosocial

A

ce sont des problématiques qui touchent toutes les sphères de la santé, autant la psychologie que la nutrition, la santé physique, l’ergothérapie et la kinésiologie

91
Q

quel est le premier objectif du traitement des TCA

A

regulariser l’alimentation, viser un rythme de prise alimentaire qui s’apparente à trois repas par jour avec des collations. favorise un meilleur travail des hormones impliquées dans la régulation de l’appétit et améliore la concentration, ce qui facilite le travail thérapeutique ultérieur

92
Q

quel est le deuxieme objectif du traitement des TCA

A

réduire les symptômes de TCA. Les préoccupations quant à l’image sont, à l’inverse, les symptômes les plus persistant

93
Q

quel est le troisième objectif du traitement des TCA

A

travailler à réduire les autres symptômes observés, comme les difficultés de régulation émotionnelle, la dépression, etc. Notamment, les TCA impliquent souvent l’estime de soi, et celle-ci est intimement liée à l’image corporelle. peut etre assez longue

94
Q

quel est le quatrieme objectif du traitement des TCA

A

augmenter la qualité de vie, peu importe le niveau de rémission du TCA

95
Q

quelles sont les principales approches utilisées par les medecinspour guerir le TCA?

A

les approches cognitive-comportementale, interpersonnelle et familiale, offertes en individuel ou en groupe. habituellement de moyen à long terme et s’échelonne souvent sur plusieurs semaines voire quelques années.. un reponse precoce est souvent le meilleur diagnostic( reponse rapide( changements au bout de la 4 eme semaine)