Examen 2 Flashcards

1
Q

Identifier à quel spécificateur peuvent être reliés ces symptômes.

Il y a habituellement une relation temporelle régulière entre le début des épisodes dépressifs et une période particulière de l’année.

A

Réponse : caractéristiques saisonnières

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2
Q

Identifier à quel spécificateur peuvent être reliés ces symptômes.

Plusieurs symptômes sont en lien avec les mouvements corporels. Par exemple, une flexibilité cireuse ou de l’échopraxie.

A

Réponse : avec catatonie

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3
Q

Identifier à quel spécificateur peuvent être reliés ces symptômes.

L’apparition des symptômes dépressifs se produit pendant la grossesse ou dans les 4 semaines suivant l’accouchement.

A

Réponse : début en période péripartum

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4
Q

Identifier à quel spécificateur peuvent être reliés ces symptômes.

Il y a présence de symptômes de manie

A

Réponse : avec caractéristiques mixtes

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5
Q

Identifier à quel spécificateur peuvent être reliés ces symptômes.

La personne a, entre autres, peur que quelque chose de terrible arrive et a une sensation d’agitation inhabituelle.

A

Réponse : avec détresse anxieuse

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6
Q

Identifier à quel spécificateur peuvent être reliés ces symptômes.

Dans le cas de ce spécificateur, il ne s’agit pas seulement d’une diminution du plaisir, mais d’une absence quasi-complète de plaisir.

A

Réponse : avec caractéristiques mélancoliques

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7
Q

Identifier à quel spécificateur peuvent être reliés ces symptômes.

La personne peut ressentir une sensation de « membres en plomb ».

A

Réponse : avec caractéristiques atypiques

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8
Q

Identifier à quel spécificateur peuvent être reliés ces symptômes.

La personne présente des délires ou des hallucinations

A

Réponse : avec caractéristiques psychotiques

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9
Q

Lors de sa 2ième visite, le 8 juin 2015, Mme Martin débute l’entrevue en disant qu’elle a eu de la difficulté à dormir toute la semaine. En regardant le sol, elle vous dit à voix basse : « je vois aucun changement chez moi; je me sens triste presque tout le temps. J’ai l’impression que le médicament ne m’aide pas et cela m’inquiète ». Elle enchaîne en disant : « en plus de cela, je ne sais pas trop ce qui se passe, j’ai souvent la bouche sèche et mal au cœur. À ce que je sache, cela ne fait pas partie d’une dépression ».
Choisir la meilleure réponse à faire à Mme Martin face à son inquiétude.

a) Ne vous en faites pas Mme Martin, il y a des personnes pour qui les antidépresseurs prennent un peu plus de temps à agir.

b) Votre antidépresseur peut prendre jusqu’à 2 à 4 semaines et parfois plus avant que vous notiez une baisse significative de vos symptômes, mais il commence déjà à agir même si vous ne le sentez pas encore.

c) Je vais en parler au médecin, il pourra changer la sorte de votre antidépresseur. Cela arrive souvent que le 1ier essai médicamenteux n’est pas le bon.

d) Ne vous inquiétez pas Mme Martin, vous devriez voir un changement cette semaine.

A

b)

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10
Q

Préciser deux interventions infirmières pour chacun des 2 effets indésirables à l’escitalopram (Cipralex) qui sont rapportés par Mme Martin, soit la sécheresse de la bouche

A

Conseiller à Mme Martin de:

Sucer un glaçon

Boire des liquides

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11
Q

Préciser deux interventions infirmières pour chacun des 2 effets indésirables à l’escitalopram (Cipralex) qui sont rapportés par Mme Martin, soit les nausées

A

Conseiller à Mme Martin de…

Prendre son antidépresseur avec des aliments

Éviter l’alcool

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12
Q

Vous profitez de l’enseignement sur la gestion des effets indésirables de l’escitalopram (Cipralex) pour faire part à Mme Martin de l’importance de combiner la médication avec des interventions psychologiques pour traiter son trouble dépressif. Vous l’informez que les 2 traitements sont fortement recommandés pour traiter le type de dépression qu’elle présente et que ces recommandations proviennent du « Modèle des soins par étapes », un document qui indique ce qui fonctionne le mieux et qui est le plus efficace pour traiter la dépression.

Préciser à quelle étape du « modèle de soins par étapes » se situe Mme Martin.

A

Étape 3

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13
Q

Nomme les4 étapes du « modèle de soins par étapes » du trouble dépressif

A

ÉTAPE 1 : ÉVALUATION ET GESTION INITIALE

ÉTAPE 2 : INTERVENTIONS DE FAIBLE INTENSITÉ

ÉTAPE 3 : TRAITEMENTS COMBINÉS : TRAITEMENT PHARMACOLOGIQUE ET INTERVENTIONS PSYCHOLOGIQUES DE HAUTE INTENSITÉ

ÉTAPE 4 : DÉPRESSION SÉVÈRE ET COMPLEXE : PRINCIPES DE SOINS

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14
Q

En quoi consiste l’étape 1 du « modèle de soins par étapes » du trouble dépressif

A

-Dépistage ciblé de la dépression (test QSP-9) (évaluation risque de suicide…)

-Absence d’intervention de la part d’intervenants (QSP-9 : 0 à 4, absence de « dépression »)

-Interventions pour les personnes qui ont des symptômes dépressifs sous le seuil clinique (QSP-9 : 5 à 9, « dépression » légère) (soutien, renseigner la personne)

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15
Q

En quoi consiste l’étape 2 du « modèle de soins par étapes » du trouble dépressif

A

Interventions pour les personnes qui souffrent de trouble dépressif caractérisé léger à modéré (QSP-9 : 10 à 14)

  • réactiver sa vie,
  • penser de manière réaliste
  • résoudre les problèmes avec efficacité
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16
Q

En quoi consiste l’étape 3 du « modèle de soins par étapes » du trouble dépressif

A

Interventions pour les personnes qui souffrent de trouble dépressif caractérisé modéré à sévère (QSP-9 : 15 à 19)

exemple: Thérapie cognitivo-comportementale (TCC), psychothérapie…

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17
Q

En quoi consiste l’étape 4 du « modèle de soins par étapes » du trouble dépressif

A

Relève de la 2ième ligne

Besoin services de crises

le traitement médicamenteux devrait être entrepris sous la supervision d’un psychiatre.

plan de soins multidisciplinaire avec la personne

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18
Q

expliquer à Mme Martin l’approche psychothérapeutique suivante:

Réactiver sa vie

A

Étape 1 : À quelles activités devriez-vous participer davantage? (activités enrichissantes, soins personnels, tâches quotidiennes, participation à des activités avec la famille et les amis)

Étape 2 : Choisissez deux de ces activités

Étape 3 : Établissez des objectifs réalistes

Étape 4 : Réalisez vos objectifs

Étape 5 : Réexaminez vos objectifs

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19
Q

expliquer à Mme Martin l’approche psychothérapeutique suivante:

Penser de manière réaliste

A

Étape 1 : Apprenez à reconnaître les pensées dépressives (Détecter les distorsions cognitives)

Étape 2 : Reconnaissez vos pensées dépressives et la façon dont elles déclenchent une humeur dépressive

Étape 3 : Apprenez à remettre en question ces pensées dépressives et à les remplacer par des pensées plus justes et réalistes

Étape 4 : Mettez les pensées réalistes en pratique (Chaque fois que vous remettez en question une pensée dépressive, vous l’affaiblissez tout en renforçant vos pensées réalistes.)

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20
Q
  1. Identifier la distorsion cognitive en cause dans le passage suivant : « Je pourrais peut-être l’inviter à prendre un café une fois de temps en temps… Ah mais elle va refuser, ça marche jamais mes affaires… » Justifier votre réponse.
A

Conclusion hâtive, erreur de prévision : Mme Martin tire trop rapidement une conclusion négative d’un projet qui ne s’est pas encore produit.

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21
Q
  1. En vous référant aux étapes de la restructuration cognitive, rédiger ce qu’aurait pu être une réponse pertinente de l’infirmière à la phrase : « Je pourrais peut-être l’inviter à prendre un café une fois de temps en temps… Ah mais elle va refuser, ça marche jamais mes affaires… » de Mme Martin.
A

« Vous avez eu une bonne idée d’inviter votre voisine. Toutefois vous avez pensé automatiquement que votre projet sera un échec. Quelles émotions sont montées en vous à ce moment-là? »

Puis la restructuration cognitive pourrait se poursuivre avec : « Quelles alternatives il pourrait y avoir à part celle où votre voisine refuserait de venir prendre un café? »

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22
Q

Nomme 2 effets indésirables du millepertuis

A

(1) interactions dangereuses avec votre antidépresseur en augmentant de façon trop importante votre taux de sérotonine, occasionnant l’apparition d’effets indésirables importants.

(2) interagit avec de nombreux autres médicaments, dont les immunodépresseurs comme le Remicade que vous prenez actuellement, en diminuant sa concentration sanguine et son efficacité.

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23
Q

Nomme les principaux critères diagnostics du trouble dépressif caractérisé

A

Au moins 5 des symptômes suivants doivent avoir été présents pendant une période d’une durée de deux semaines et avoir représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur. Au moins un des symptômes est soit une humeur dépressive (1), soit une perte d’intérêt ou de plaisir (2)

  1. Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours
  2. Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités pratiquement toute la journée, presque tous les jours
  3. Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime ou ↑ou ↓de l’appétit
  4. Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours
  5. Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours
  6. Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
  7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours
  8. Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours
  9. Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires récurrentes sans plan précis, plan précis pour se suicider ou tentative de suicide
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24
Q

Définit le trouble dépressif persistant (dysthymique)

A

Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, PLUS d’un jour sur deux pendant au moins deux ans, signalée par le sujet ou observée par les autres.

C’est un trouble dépressif qui persiste dans le temps

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25
Q

Nomme des facteurs de risque du trouble dépressif caractérisé

A

Influence génétique
Sexe féminin
Perte parentale précoce
Milieu familial pathogène
Certains types ou traits de personnalité
Histoire d’événements traumatisants précoces
Histoire antérieure de dépression majeure
Réseau de soutien social peu développé
Événements de la vie ou des difficultés engendrant un stress

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26
Q

Définit le spécificateur du trouble dépressif suivant:

Avec caractéristiques de détresse anxieuse

A

Présence de 2 ou plus des symptômes suivants pendant la majeure partie du temps d’un épisode dépressif caractérisé ou d’un trouble dépressif persistant (dysthymie) :

  1. Sensation d’être survolté ou tendu
  2. Sensation d’agitation inhabituelle
  3. Difficultés de concentration en raison d’inquiétude
  4. Peur que quelque chose de terrible arrive
  5. Sensation que la personne pourrait perdre le contrôle d’elle-même

La composante anxieuse peut être :
Légère : deux symptômes
Modérée : Trois symptômes
Modérée-sévère : Quatre ou cinq symptômes
Sévère: Quatre ou cinq symptômes avec agitation motrice.

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27
Q

Définit le spécificateur du trouble dépressif suivant:

Avec caractéristiques mixtes

A

des symptômes de manie/hypomanie sont présents presque tous les jours pendant la majorité de la durée de l’épisode dépressif caractérisé :

  1. Humeur élevée, expansive
  2. Augmentation de l’estime de soi ou grandiosité
  3. Logorrhée ou pression du discours
  4. Fuite des idées ou expérience subjective que les pensées se bousculent
  5. Augmentation de l’énergie ou des activités dirigées vers un but
  6. Engagement excessif dans des activités agréables mais à potentiel élevé de conséquences dommageables
  7. Réduction du besoin de sommeil

Les caractéristiques mixtes associées à un trouble dépressif caractérisé sont un facteur de risque important de développer un trouble bipolaire de type I ou II.

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28
Q

Définit le spécificateur du trouble dépressif suivant:

Avec caractéristiques mélancoliques

A

absence quasi-complète de la capacité de ressentir du plaisir

  1. l’humeur vide (« empty mood »)
  2. La dépression est régulièrement pire le matin
  3. Réveil très matinal (au moins 2 heures avant l’heure habituelle du réveil)
  4. Agitation ou ralentissement psychomoteur marqué
  5. Perte d’appétit significative ou perte de poids
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29
Q

Définit le spécificateur du trouble dépressif suivant:

Avec caractéristiques atypiques

A

1.Prise de poids ou augmentation de l’appétit significative

  1. Hypersomnie

*3. Membres « en plomb » (sensation de lourdeur dans les bras ou dans les jambes)

*4. Sensibilité au rejet dans les relations est un trait durable (non limitée aux épisodes de perturbation de l’humeur) entraînant une altération significative du fonctionnement social

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30
Q

Définit le spécificateur du trouble dépressif suivant:

Avec caractéristiques psychotiques

A

Le délire et/ou les hallucinations sont présents.

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31
Q

Définit le spécificateur du trouble dépressif suivant:

Avec caractéristiques catatoniques

A
  1. Mutisme : Réponse verbale absente ou très restreinte
  2. Négativisme : Opposition ou absence de réponse aux demandes ou aux stimuli externes
  3. Prise de posture: Maintien spontanée et active d’une posture malgré la gravité
  4. Maniérisme: Étrangeté, bizarrerie, caricature circonstancielle d’actions normales
  5. Stéréotypie: Mouvements répétitifs, sans but, non dirigés, anormalement fréquents
  6. Agitation, non influencée par les stimuli externes
  7. Grimaces
  8. Écholalie : Imitation ou répétition du discours d’une autre personne
  9. Échopraxie : Imitation ou répétition des mouvements d’une autre personne.
    …..
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32
Q

Définit le spécificateur du trouble dépressif suivant:

Débutant dans la période péripartum

A

symptômes de l’humeur se produit pendant la grossesse ou dans les 4 semaines suivant l’accouchement.

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33
Q

Définit le spécificateur du trouble dépressif suivant:

Avec tendance saisonnière (épisodes récurrents seulement)

A

Il existe une relation temporelle régulière entre le début des épisodes dépressifs caractérisés et une période particulière de l’année

sont souvent caractérisés par l’hypersomnie, la suralimentation, le gain de poids et une envie de glucide

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34
Q

Indique deux indications thérapeutiques pour le recours à l’électroconvulsivothérapie

A
  • Trouble dépressif caractérisé sévère réfractaire au traitement ou une intolérance à celui-ci
  • Trouble dépressif caractérisé sévère avec caractéristiques psychotiques
  • Trouble dépressif caractérisé avec caractéristiques mélancoliques
  • En présence d’idéations et de comportements suicidaires graves

*Souffrance psychique et détérioration physique marquées nécessitant un début d’effet thérapeutique rapide.

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35
Q

Identifier l’effet indésirable le plus fréquent de l’électroconvulsivothérapie (3)

A
  • Céphalée : immédiatement après le traitement
  • Désorientation temporo-spatiale ponctuelle
  • Amnésie (oublie d’éléments)
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36
Q

Nomme les effets indésirables des antidépresseurs (9)

A

Effets indésirables
Sécheresse de la bouche
Vision floue
Rétention urinaire
Constipation
Hypotension orthostatique
Nausées
Gain de poids
Dysfonction sexuelle

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37
Q

Qu’est-ce que le Syndrome de retrait?

A

nausées, des symptômes grippaux, de la léthargie, des sueurs profuses, des perturbations du sommeil, de l’anxiété, de l’irritabilité, des crises de larmes, de l’agitation, de la confusion, des problèmes d’équilibre, des engourdissements, des tremblements)

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38
Q

Qu’est-ce que le Syndrome de sérotoninergique?

A

élévation de la T.A, convulsions, hyperthermie, myoclonie

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39
Q

Quels sont les interventions infirmière à appliquer en cas de syndrome de retrait?

A
  • Rappeler à la personne qu’un antidépresseur ne doit pas être cessé brusquement
  • Rappeler à la personne de ne pas cesser son antidépresseur sans l’avis de son médecin
  • Aviser la personne que si elle a cessé brusquement son AD, sa médication devra être réintroduite et qu’une réduction graduelle devra être installée
  • Enseigner à la personne les symptômes de retrait, soit les nausées, des symptômes grippaux, de la léthargie, des sueurs profuses, des perturbations du sommeil, de l’anxiété, de l’irritabilité, des crises de larmes, de l’agitation, de la confusion, des problèmes d’équilibre, des engourdissements, des tremblements)
  • Aviser le médecin à l’apparition de ces symptômes
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40
Q

Quels sont les interventions infirmière à appliquer en cas de syndrome sérotoninergique?

A
  • Si apparition de symptômes du syndrome sérotoninergique, aviser le médecin dans les plus brefs délais
  • Arrêter la médication qui provoque l’augmentation de la sérotonine
  • Surveiller régulièrement les signes vitaux
  • Appliquer les mesures de soutien : (habituellement en milieu de soins critiques) Couverture refroidissante pour contrôler l’hyperthermie Benzodiazépines pour diminuer la myoclonie Anticonvulsivants pour contrôler les convulsions Antihypertenseurs pour contrer l’élévation de la PA.
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41
Q

Madame Côté est de retour à la maison depuis deux mois. Son traitement pharmacologique est le même que pendant son hospitalisation, soit, un ISRS, le citalopram (Célexa) et un antipsychotique, la quétiapine
(Séroquel). Un soir, en rentrant du travail son mari retrouve madame inconsciente, ses bouteilles de
médicaments vides autour d’elle. Après avoir confié ses enfants à sa sœur pour la journée, elle a écrit
une lettre d’adieu dans laquelle elle affirme être désespérée, se sentir coupable de ne pas se sentir mieux et qu’elle préfère libérer sa famille d’un fardeau.

Madame est amenée à l’urgence où son intoxication médicamenteuse est traitée. Elle est admise à l’unité
de soins psychiatriques.

Nommer les facteurs psychologiques qui pourraient expliquer la tentative de suicide de Madame
Côté.

A

Réponse : La présence de sentiments d’impuissance, de désespoir, de culpabilité, de perte de
l’estime de soi et de négativisme pourrait être la cause du suicide.

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42
Q

le PTI il est précisé d’évaluer le niveau d’urgence suicidaire à tous les quarts de travail plus PRN.
Votre collègue a évalué le niveau d’urgence suicidaire de Madame Côté à 5. Décrire vos déductions
de ce score.

A

Réponse : Que le plan suicidaire de Madame Côté est prévu dans plus de 48 heures mais que tous
les éléments de son plan sont fixés; que Madame Côté est en état de déséquilibre et obnubilée par le suicide et que son ambivalence diminue.

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43
Q

Décrire quatre interventions face à une personne suicidaire.

A

o La relation thérapeutique demeure au centre des interventions avec la personne suicidaire.
o Avoir une attitude accueillante.
o Poser des questions exploratoires mais s’intéresser aussi à la personne de façon
globale.
o Miser sur les forces de la personne. (Poser des questions liées à aux capacités et à
l’expertise de la personne.)
o Assurer une présence réconfortante
o Assurer une surveillance étroite. (L’ampleur de la surveillance de la personne dépend du
degré d’urgence évalué).
o Limiter l’accès aux moyens de passer à l’acte.
o Assurer un suivi en externe (Filet de sécurité)

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44
Q

Dans les jours suivants son intoxication médicamenteuse le célexa et le séroquel sont réintroduits. Vous devez surveiller les effets indésirables de cette médication. Mme Côté se plaint de sécheresse
buccale et de nausée et vous constatez qu’elle fait de l’hypotension orthostatique.

Nommer une
intervention infirmière pour chacun de ces effets indésirables.

A

a. Sécheresse buccale : (1) Suggérer à la personne de sucer des glaçons, de mâcher de la
gomme sans sucre (2) Suggérer à la personne de se rincer fréquemment la bouche et (3)
Accentuer l’importance d’une bonne hygiène buccale

b. Nausée : Conseiller à la personne de prendre son antidépresseur avec des aliments

c. Hypotension orthostatique : Conseiller à la personne de se lever progressivement pour
prévenir l’hypotension orthostatique et les risques de chutes

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45
Q

Expliquer pourquoi le lorazépam (Ativan) est suspendu la veille des traitements
d’électroconvulsivothérapie (ECT).

A

Réponse : La veille au soir du traitement la personne ne doit pas recevoir de benzodiazépines ni
d’anticonvulsivants car ceux-ci élèvent le seuil convulsif, empêchant la convulsion, rendant
ainsi le traitement inefficace.

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46
Q

Déterminer à quelle étape se situe Mme Côté selon le modèle des soins par étape. Justifier votre
réponse?

A

Réponse : Étape 4. Parce que Mme Côté requiert des soins de 2ième ligne. Elle est atteinte de dépression complexe, ayant une réponse inadéquate à de multiples traitements; compliquée par des symptômes psychotiques. Elle peut se trouver en situation de risque pour la vie ou d’autonégligence grave, présente un risque élevé de suicide et doit recevoir des traitements d’électroconvulsivothérapie.

47
Q

Madame Lucie Dugas est âgée de 62 ans. Elle est mariée depuis 40 ans, a trois enfants et cinq petits-enfants. Elle souffre d’un trouble dépressif caractérisé d’intensité sévère, récurrent. C’est son 3 ième épisode. Dans le passé, elle a fait une tentative de suicide en avalant un contenant de comprimés d’acétaminophène (Tylénol). Son état avait nécessité un séjour aux soins intensifs.

Elle est hospitalisée à l’unité de psychiatrie depuis 2 semaines en raison d’une nouvelle tentative de suicide par phlébotomie au poignet gauche. Aucun « stresseur » spécifique ne semble relié à l’épisode dépressif actuel. À la consultation du dossier on apprend que la mère de madame Dugas est décédée alors que celle-ci n’avait que six ans et que 2 de ses sœurs ont été traitées pour trouble dépressif caractérisé dans le passé. Monsieur André Caron, son époux, est attentif et aimant. Ils vont régulièrement passer l’hiver en Floride. Ils ont une alimentation équilibrée et lorsque madame est en forme, ils font du sport à tous les jours (par ex., marche, golf, tennis). Ses problèmes de santé (infarctus puis insuffisance cardiaque) ont probablement eu un impact sur Mme Dugas même si son mari nous dit qu’elle avait bien réagi à la réalité de devoir vivre avec une maladie chronique.

Sur l’unité de soins, Mme Dugas passe beaucoup de temps au lit se disant trop fatiguée pour se lever, mais dort peu la nuit. Elle pleure en entrevue, disant que cette fois-ci elle ne s’en sortira pas. Elle se dit déçue d’être en vie et avoue penser encore au suicide. Elle n’a pratiquement aucun contact avec ses pairs. Elle refuse les séances d’ergothérapie, disant n’avoir aucun talent manuel et que de toute façon elle ne veut pas prendre la place d’une autre personne.

Mme Dugas se culpabilise en disant gâcher la vie de son mari : « Je n’ai jamais été une bonne épouse, il mériterait une meilleure femme que moi ». Mme Dugas dit n’avoir aucun goût de vivre. « Ma vie a toujours été un grand vide. Je ne sais pas ce que ça veut dire avoir du plaisir dans la vie », dit-elle sur un ton triste et monocorde. Elle dit ne pas
avoir d’appétit et a perdu 3 kilos dans la dernière semaine. Elle se sent inutile et est convaincue d’être un poids pour sa famille. De plus, elle se sent coupable de ne plus être capable de garder ses petits-enfants, ce qu’elle faisait avec plaisir auparavant. Elle pleure
beaucoup pendant l’entrevue. « J’suis juste une bonne à rien ».

Depuis 4 semaines, Mme Dugas prend le matin, de la fluoxétine (Prozac) 80 mg prescrit par son psychiatre traitant. Toutefois, l’antidépresseur ne semble pas améliorer sa condition. Elle prend aussi du lorazépam (Ativan) 1 mg au coucher pour faciliter son sommeil. Auparavant, 2 autres antidépresseurs de 2 classes différentes lui avaient été prescrits, mais malgré un dosage thérapeutique, madame Dugas n’avait pas répondu aux traitements.

Monsieur Caron demande à vous rencontrer sans son épouse. Il se sent coupable de la maladie de sa femme. Il vous demande ce qu’il a bien pu faire ou ce qu’il n’a pas su faire. Élaborer 2 éléments de réponses que vous pourriez faire à M. Caron.

A

 Il faut rassurer M. Caron en lui disant qu’il n’y est pour rien

 Lui dire que son soutien est très important pour le rétablissement de son épouse et qu’il a toujours été attentif envers elle (une force majeure de leur couple)

 L’inciter à prendre du temps pour lui (par ex., loisirs)

48
Q

Madame Lucie Dugas est âgée de 62 ans. Elle est mariée depuis 40 ans, a trois enfants et cinq petits-enfants. Elle souffre d’un trouble dépressif caractérisé d’intensité sévère, récurrent. C’est son 3 ième épisode. Dans le passé, elle a fait une tentative de suicide en avalant un contenant de comprimés d’acétaminophène (Tylénol). Son état avait nécessité un séjour aux soins intensifs.

Elle est hospitalisée à l’unité de psychiatrie depuis 2 semaines en raison d’une nouvelle tentative de suicide par phlébotomie au poignet gauche. Aucun « stresseur » spécifique ne semble relié à l’épisode dépressif actuel. À la consultation du dossier on apprend que la mère de madame Dugas est décédée alors que celle-ci n’avait que six ans et que 2 de ses sœurs ont été traitées pour trouble dépressif caractérisé dans le passé. Monsieur André Caron, son époux, est attentif et aimant. Ils vont régulièrement passer l’hiver en Floride. Ils ont une alimentation équilibrée et lorsque madame est en forme, ils font du sport à tous les jours (par ex., marche, golf, tennis). Ses problèmes de santé (infarctus puis insuffisance cardiaque) ont probablement eu un impact sur Mme Dugas même si son mari nous dit qu’elle avait bien réagi à la réalité de devoir vivre avec une maladie chronique.

Sur l’unité de soins, Mme Dugas passe beaucoup de temps au lit se disant trop fatiguée pour se lever, mais dort peu la nuit. Elle pleure en entrevue, disant que cette fois-ci elle ne s’en sortira pas. Elle se dit déçue d’être en vie et avoue penser encore au suicide. Elle n’a pratiquement aucun contact avec ses pairs. Elle refuse les séances d’ergothérapie, disant n’avoir aucun talent manuel et que de toute façon elle ne veut pas prendre la place d’une autre personne.

Mme Dugas se culpabilise en disant gâcher la vie de son mari : « Je n’ai jamais été une bonne épouse, il mériterait une meilleure femme que moi ». Mme Dugas dit n’avoir aucun goût de vivre. « Ma vie a toujours été un grand vide. Je ne sais pas ce que ça veut dire avoir du plaisir dans la vie », dit-elle sur un ton triste et monocorde. Elle dit ne pas
avoir d’appétit et a perdu 3 kilos dans la dernière semaine. Elle se sent inutile et est convaincue d’être un poids pour sa famille. De plus, elle se sent coupable de ne plus être capable de garder ses petits-enfants, ce qu’elle faisait avec plaisir auparavant. Elle pleure
beaucoup pendant l’entrevue. « J’suis juste une bonne à rien ».

Depuis 4 semaines, Mme Dugas prend le matin, de la fluoxétine (Prozac) 80 mg prescrit par son psychiatre traitant. Toutefois, l’antidépresseur ne semble pas améliorer sa condition. Elle prend aussi du lorazépam (Ativan) 1 mg au coucher pour faciliter son sommeil. Auparavant, 2 autres antidépresseurs de 2 classes différentes lui avaient été prescrits, mais malgré un dosage thérapeutique, madame Dugas n’avait pas répondu aux traitements.

Nommez 2 facteurs de risque de Mme Dugas reliés à l’épisode actuel de trouble dépressif caractérisé.

A

 70% des chances d’avoir un 3
ième épisode
 Perte parentale précoce
 Sexe féminin
 Influence génétique (frère et sœur atteints de troubles dépressifs)

49
Q

Madame Lucie Dugas est âgée de 62 ans. Elle est mariée depuis 40 ans, a trois enfants et cinq petits-enfants. Elle souffre d’un trouble dépressif caractérisé d’intensité sévère, récurrent. C’est son 3 ième épisode. Dans le passé, elle a fait une tentative de suicide en avalant un contenant de comprimés d’acétaminophène (Tylénol). Son état avait nécessité un séjour aux soins intensifs.

Elle est hospitalisée à l’unité de psychiatrie depuis 2 semaines en raison d’une nouvelle tentative de suicide par phlébotomie au poignet gauche. Aucun « stresseur » spécifique ne semble relié à l’épisode dépressif actuel. À la consultation du dossier on apprend que la mère de madame Dugas est décédée alors que celle-ci n’avait que six ans et que 2 de ses sœurs ont été traitées pour trouble dépressif caractérisé dans le passé. Monsieur André Caron, son époux, est attentif et aimant. Ils vont régulièrement passer l’hiver en Floride. Ils ont une alimentation équilibrée et lorsque madame est en forme, ils font du sport à tous les jours (par ex., marche, golf, tennis). Ses problèmes de santé (infarctus puis insuffisance cardiaque) ont probablement eu un impact sur Mme Dugas même si son mari nous dit qu’elle avait bien réagi à la réalité de devoir vivre avec une maladie chronique.

Sur l’unité de soins, Mme Dugas passe beaucoup de temps au lit se disant trop fatiguée pour se lever, mais dort peu la nuit. Elle pleure en entrevue, disant que cette fois-ci elle ne s’en sortira pas. Elle se dit déçue d’être en vie et avoue penser encore au suicide. Elle n’a pratiquement aucun contact avec ses pairs. Elle refuse les séances d’ergothérapie, disant n’avoir aucun talent manuel et que de toute façon elle ne veut pas prendre la place d’une autre personne.

Mme Dugas se culpabilise en disant gâcher la vie de son mari : « Je n’ai jamais été une bonne épouse, il mériterait une meilleure femme que moi ». Mme Dugas dit n’avoir aucun goût de vivre. « Ma vie a toujours été un grand vide. Je ne sais pas ce que ça veut dire avoir du plaisir dans la vie », dit-elle sur un ton triste et monocorde. Elle dit ne pas
avoir d’appétit et a perdu 3 kilos dans la dernière semaine. Elle se sent inutile et est convaincue d’être un poids pour sa famille. De plus, elle se sent coupable de ne plus être capable de garder ses petits-enfants, ce qu’elle faisait avec plaisir auparavant. Elle pleure
beaucoup pendant l’entrevue. « J’suis juste une bonne à rien ».

Depuis 4 semaines, Mme Dugas prend le matin, de la fluoxétine (Prozac) 80 mg prescrit par son psychiatre traitant. Toutefois, l’antidépresseur ne semble pas améliorer sa condition. Elle prend aussi du lorazépam (Ativan) 1 mg au coucher pour faciliter son sommeil. Auparavant, 2 autres antidépresseurs de 2 classes différentes lui avaient été prescrits, mais malgré un dosage thérapeutique, madame Dugas n’avait pas répondu aux traitements.

Nommez 3 symptômes d’un trouble dépressif caractérisé présentés par Mme Dugas. Ajouter les extraits correspondants.

A

 Insomnie : « dort peu la nuit ».

 Perte d’appétit : « Elle dit ne pas avoir d’appétit. »

 Fatigue ou perte d’énergie : « passe beaucoup de temps au lit, se
disant trop fatiguée pour se lever ».

 Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour les activités :
Mme Dugas dit n’avoir aucun goût de vivre. « Ma vie a toujours été un
grand vide. Je ne sais pas ce que ça veut dire avoir du plaisir dans la
vie ».

 Idées suicidaires : Se dit déçue d’être en vie et avoue penser encore au suicide.

 Sentiment de dévalorisation : « Elle refuse les séances d’ergothérapie disant n’avoir aucun talent manuel et que de toute façon elle ne veut pas prendre la place d’une autre personne. »; « J’suis juste une bonne à rien ».

 Sentiment de culpabilité : « …convaincue d’être un poids pour sa
famille. De plus, elle se sent coupable de ne plus être capable de garder ses petits-enfants, ce qu’elle faisait avec plaisir auparavant. »

 Perte de poids : « a perdu 3 kilos dans la dernière semaine. »

 Humeur dépressive (tristesse) : « pleure en entrevue, disant que cette
fois-ci elle ne s’en sortira pas »; « Pleure beaucoup pendant
l’entrevue. »

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Q

Madame Lucie Dugas est âgée de 62 ans. Elle est mariée depuis 40 ans, a trois enfants et cinq petits-enfants. Elle souffre d’un trouble dépressif caractérisé d’intensité sévère, récurrent. C’est son 3 ième épisode. Dans le passé, elle a fait une tentative de suicide en avalant un contenant de comprimés d’acétaminophène (Tylénol). Son état avait nécessité un séjour aux soins intensifs.

Elle est hospitalisée à l’unité de psychiatrie depuis 2 semaines en raison d’une nouvelle tentative de suicide par phlébotomie au poignet gauche. Aucun « stresseur » spécifique ne semble relié à l’épisode dépressif actuel. À la consultation du dossier on apprend que la mère de madame Dugas est décédée alors que celle-ci n’avait que six ans et que 2 de ses sœurs ont été traitées pour trouble dépressif caractérisé dans le passé. Monsieur André Caron, son époux, est attentif et aimant. Ils vont régulièrement passer l’hiver en Floride. Ils ont une alimentation équilibrée et lorsque madame est en forme, ils font du sport à tous les jours (par ex., marche, golf, tennis). Ses problèmes de santé (infarctus puis insuffisance cardiaque) ont probablement eu un impact sur Mme Dugas même si son mari nous dit qu’elle avait bien réagi à la réalité de devoir vivre avec une maladie chronique.

Sur l’unité de soins, Mme Dugas passe beaucoup de temps au lit se disant trop fatiguée pour se lever, mais dort peu la nuit. Elle pleure en entrevue, disant que cette fois-ci elle ne s’en sortira pas. Elle se dit déçue d’être en vie et avoue penser encore au suicide. Elle n’a pratiquement aucun contact avec ses pairs. Elle refuse les séances d’ergothérapie, disant n’avoir aucun talent manuel et que de toute façon elle ne veut pas prendre la place d’une autre personne.

Mme Dugas se culpabilise en disant gâcher la vie de son mari : « Je n’ai jamais été une bonne épouse, il mériterait une meilleure femme que moi ». Mme Dugas dit n’avoir aucun goût de vivre. « Ma vie a toujours été un grand vide. Je ne sais pas ce que ça veut dire avoir du plaisir dans la vie », dit-elle sur un ton triste et monocorde. Elle dit ne pas
avoir d’appétit et a perdu 3 kilos dans la dernière semaine. Elle se sent inutile et est convaincue d’être un poids pour sa famille. De plus, elle se sent coupable de ne plus être capable de garder ses petits-enfants, ce qu’elle faisait avec plaisir auparavant. Elle pleure
beaucoup pendant l’entrevue. « J’suis juste une bonne à rien ».

Depuis 4 semaines, Mme Dugas prend le matin, de la fluoxétine (Prozac) 80 mg prescrit par son psychiatre traitant. Toutefois, l’antidépresseur ne semble pas améliorer sa condition. Elle prend aussi du lorazépam (Ativan) 1 mg au coucher pour faciliter son sommeil. Auparavant, 2 autres antidépresseurs de 2 classes différentes lui avaient été prescrits, mais malgré un dosage thérapeutique, madame Dugas n’avait pas répondu aux traitements

Quelle distorsion cognitive est en place lorsque madame Dugas affirme « Je n’ai jamais été une bonne épouse, il mériterait une meilleure femme que moi. »?

A

 Filtre

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Q

Madame Lucie Dugas est âgée de 62 ans. Elle est mariée depuis 40 ans, a trois enfants et cinq petits-enfants. Elle souffre d’un trouble dépressif caractérisé d’intensité sévère, récurrent. C’est son 3 ième épisode. Dans le passé, elle a fait une tentative de suicide en avalant un contenant de comprimés d’acétaminophène (Tylénol). Son état avait nécessité un séjour aux soins intensifs.

Elle est hospitalisée à l’unité de psychiatrie depuis 2 semaines en raison d’une nouvelle tentative de suicide par phlébotomie au poignet gauche. Aucun « stresseur » spécifique ne semble relié à l’épisode dépressif actuel. À la consultation du dossier on apprend que la mère de madame Dugas est décédée alors que celle-ci n’avait que six ans et que 2 de ses sœurs ont été traitées pour trouble dépressif caractérisé dans le passé. Monsieur André Caron, son époux, est attentif et aimant. Ils vont régulièrement passer l’hiver en Floride. Ils ont une alimentation équilibrée et lorsque madame est en forme, ils font du sport à tous les jours (par ex., marche, golf, tennis). Ses problèmes de santé (infarctus puis insuffisance cardiaque) ont probablement eu un impact sur Mme Dugas même si son mari nous dit qu’elle avait bien réagi à la réalité de devoir vivre avec une maladie chronique.

Sur l’unité de soins, Mme Dugas passe beaucoup de temps au lit se disant trop fatiguée pour se lever, mais dort peu la nuit. Elle pleure en entrevue, disant que cette fois-ci elle ne s’en sortira pas. Elle se dit déçue d’être en vie et avoue penser encore au suicide. Elle n’a pratiquement aucun contact avec ses pairs. Elle refuse les séances d’ergothérapie, disant n’avoir aucun talent manuel et que de toute façon elle ne veut pas prendre la place d’une autre personne.

Mme Dugas se culpabilise en disant gâcher la vie de son mari : « Je n’ai jamais été une bonne épouse, il mériterait une meilleure femme que moi ». Mme Dugas dit n’avoir aucun goût de vivre. « Ma vie a toujours été un grand vide. Je ne sais pas ce que ça veut dire avoir du plaisir dans la vie », dit-elle sur un ton triste et monocorde. Elle dit ne pas
avoir d’appétit et a perdu 3 kilos dans la dernière semaine. Elle se sent inutile et est convaincue d’être un poids pour sa famille. De plus, elle se sent coupable de ne plus être capable de garder ses petits-enfants, ce qu’elle faisait avec plaisir auparavant. Elle pleure
beaucoup pendant l’entrevue. « J’suis juste une bonne à rien ».

Depuis 4 semaines, Mme Dugas prend le matin, de la fluoxétine (Prozac) 80 mg prescrit par son psychiatre traitant. Toutefois, l’antidépresseur ne semble pas améliorer sa condition. Elle prend aussi du lorazépam (Ativan) 1 mg au coucher pour faciliter son sommeil. Auparavant, 2 autres antidépresseurs de 2 classes différentes lui avaient été prescrits, mais malgré un dosage thérapeutique, madame Dugas n’avait pas répondu aux traitements

Après le petit déjeuner, vous demandez à madame Dugas de faire sa toilette et de mettre des vêtements propres. Une heure plus tard, elle n’a pas bougé de son fauteuil; elle n’a pas commencé à se laver et elle porte encore sa robe de nuit. Expliquer l’inertie de Mme Dugas.

A

 Son inertie peut s’expliquer par ses symptômes dépressifs comme la fatigue et la perte d’énergie.

52
Q

Madame Lucie Dugas est âgée de 62 ans. Elle est mariée depuis 40 ans, a trois enfants et cinq petits-enfants. Elle souffre d’un trouble dépressif caractérisé d’intensité sévère, récurrent. C’est son 3 ième épisode. Dans le passé, elle a fait une tentative de suicide en avalant un contenant de comprimés d’acétaminophène (Tylénol). Son état avait nécessité un séjour aux soins intensifs.

Elle est hospitalisée à l’unité de psychiatrie depuis 2 semaines en raison d’une nouvelle tentative de suicide par phlébotomie au poignet gauche. Aucun « stresseur » spécifique ne semble relié à l’épisode dépressif actuel. À la consultation du dossier on apprend que la mère de madame Dugas est décédée alors que celle-ci n’avait que six ans et que 2 de ses sœurs ont été traitées pour trouble dépressif caractérisé dans le passé. Monsieur André Caron, son époux, est attentif et aimant. Ils vont régulièrement passer l’hiver en Floride. Ils ont une alimentation équilibrée et lorsque madame est en forme, ils font du sport à tous les jours (par ex., marche, golf, tennis). Ses problèmes de santé (infarctus puis insuffisance cardiaque) ont probablement eu un impact sur Mme Dugas même si son mari nous dit qu’elle avait bien réagi à la réalité de devoir vivre avec une maladie chronique.

Sur l’unité de soins, Mme Dugas passe beaucoup de temps au lit se disant trop fatiguée pour se lever, mais dort peu la nuit. Elle pleure en entrevue, disant que cette fois-ci elle ne s’en sortira pas. Elle se dit déçue d’être en vie et avoue penser encore au suicide. Elle n’a pratiquement aucun contact avec ses pairs. Elle refuse les séances d’ergothérapie, disant n’avoir aucun talent manuel et que de toute façon elle ne veut pas prendre la place d’une autre personne.

Mme Dugas se culpabilise en disant gâcher la vie de son mari : « Je n’ai jamais été une bonne épouse, il mériterait une meilleure femme que moi ». Mme Dugas dit n’avoir aucun goût de vivre. « Ma vie a toujours été un grand vide. Je ne sais pas ce que ça veut dire avoir du plaisir dans la vie », dit-elle sur un ton triste et monocorde. Elle dit ne pas
avoir d’appétit et a perdu 3 kilos dans la dernière semaine. Elle se sent inutile et est convaincue d’être un poids pour sa famille. De plus, elle se sent coupable de ne plus être capable de garder ses petits-enfants, ce qu’elle faisait avec plaisir auparavant. Elle pleure
beaucoup pendant l’entrevue. « J’suis juste une bonne à rien ».

Depuis 4 semaines, Mme Dugas prend le matin, de la fluoxétine (Prozac) 80 mg prescrit par son psychiatre traitant. Toutefois, l’antidépresseur ne semble pas améliorer sa condition. Elle prend aussi du lorazépam (Ativan) 1 mg au coucher pour faciliter son sommeil. Auparavant, 2 autres antidépresseurs de 2 classes différentes lui avaient été prescrits, mais malgré un dosage thérapeutique, madame Dugas n’avait pas répondu aux traitements

Madame Dugas n’a pas un trouble bipolaire. Pourtant, après les traitements d’électroconvulsivothérapie, le psychiatre prévoit ajouter du lithium à la médication déjà prescrite.

Expliquer la raison de cet ajout.
a. Le lithium est prescrit pour éviter que l’antidépresseur ne provoque un
virage maniaque.
b. Le lithium est prescrit comme stabilisateur de l’humeur.
c. Le lithium est prescrit comme agent potentialisateur de
l’antidépresseur.
d. Le lithium est prescrit comme somnifère

A

C)

53
Q

Si le lithium peut l’aider, Mme Dugas vous demande pour quelle raison son médecin attend la fin de la série de 12 traitements d’électroconvulsivothérapie
avant de le débuter. Noter votre réponse à Mme Dugas.

A

 « Parce que si le lithium était pris pendant les traitements, il pourrait
faire augmenter le risque de confusion et le delirium consécutif au traitement de sismothérapie. »

54
Q

Madame Dugas prend sa fluoxétine (Prozac) depuis trois semaines et se plaint que son médicament ne fait pas effet. Cibler une intervention en lien avec l’inquiétude de Mme Dugas.

A

 Expliquer à Mme Dugas que le délai d’action des AD est de 4 à 8
semaines avant qu’une réponse clinique ( 50% des symptômes sur une échelle d’évaluation) ne soit évidente.

55
Q

Madame Lucie Dugas est âgée de 62 ans. Elle est mariée depuis 40 ans, a trois enfants et cinq petits-enfants. Elle souffre d’un trouble dépressif caractérisé d’intensité sévère, récurrent. C’est son 3 ième épisode. Dans le passé, elle a fait une tentative de suicide en avalant un contenant de comprimés d’acétaminophène (Tylénol). Son état avait nécessité un séjour aux soins intensifs.

Elle est hospitalisée à l’unité de psychiatrie depuis 2 semaines en raison d’une nouvelle tentative de suicide par phlébotomie au poignet gauche. Aucun « stresseur » spécifique ne semble relié à l’épisode dépressif actuel. À la consultation du dossier on apprend que la mère de madame Dugas est décédée alors que celle-ci n’avait que six ans et que 2 de ses sœurs ont été traitées pour trouble dépressif caractérisé dans le passé. Monsieur André Caron, son époux, est attentif et aimant. Ils vont régulièrement passer l’hiver en Floride. Ils ont une alimentation équilibrée et lorsque madame est en forme, ils font du sport à tous les jours (par ex., marche, golf, tennis). Ses problèmes de santé (infarctus puis insuffisance cardiaque) ont probablement eu un impact sur Mme Dugas même si son mari nous dit qu’elle avait bien réagi à la réalité de devoir vivre avec une maladie chronique.

Sur l’unité de soins, Mme Dugas passe beaucoup de temps au lit se disant trop fatiguée pour se lever, mais dort peu la nuit. Elle pleure en entrevue, disant que cette fois-ci elle ne s’en sortira pas. Elle se dit déçue d’être en vie et avoue penser encore au suicide. Elle n’a pratiquement aucun contact avec ses pairs. Elle refuse les séances d’ergothérapie, disant n’avoir aucun talent manuel et que de toute façon elle ne veut pas prendre la place d’une autre personne.

Mme Dugas se culpabilise en disant gâcher la vie de son mari : « Je n’ai jamais été une bonne épouse, il mériterait une meilleure femme que moi ». Mme Dugas dit n’avoir aucun goût de vivre. « Ma vie a toujours été un grand vide. Je ne sais pas ce que ça veut dire avoir du plaisir dans la vie », dit-elle sur un ton triste et monocorde. Elle dit ne pas
avoir d’appétit et a perdu 3 kilos dans la dernière semaine. Elle se sent inutile et est convaincue d’être un poids pour sa famille. De plus, elle se sent coupable de ne plus être capable de garder ses petits-enfants, ce qu’elle faisait avec plaisir auparavant. Elle pleure
beaucoup pendant l’entrevue. « J’suis juste une bonne à rien ».

Depuis 4 semaines, Mme Dugas prend le matin, de la fluoxétine (Prozac) 80 mg prescrit par son psychiatre traitant. Toutefois, l’antidépresseur ne semble pas améliorer sa condition. Elle prend aussi du lorazépam (Ativan) 1 mg au coucher pour faciliter son sommeil. Auparavant, 2 autres antidépresseurs de 2 classes différentes lui avaient été prescrits, mais malgré un dosage thérapeutique, madame Dugas n’avait pas répondu aux traitements

Identifier 2 indications thérapeutiques à l’administration d’ECT pour Mme Dugas.

A

 Aucune réponse thérapeutique aux antidépresseurs
 Idées suicidaires

56
Q

Après son 1er traitement de sismothérapie, Mme Dugas se plaint de perte de mémoire. Choisir la meilleure intervention parmi les suivantes :

a. « Ce n’est pas normal ça, je vais en aviser votre médecin. »

b. « L’amnésie c’est rare mais ça arrive, inquiétez-vous pas avec ça. »

c. « L’amnésie est un effet indésirable des ECT. Vous devrez apprendre à vivre avec cet inconvénient. »

d. « L’amnésie est un effet indésirable des ECT; c’est un effet
transitoire mais sa durée varie selon les personnes. »

A

d)

57
Q

Mme Dugas dit avoir de la difficulté à dormir et vous demande pourquoi
l’infirmière refuse de lui donner son lorazépam (Ativan) au coucher quand elle a un traitement de sismothérapie le lendemain matin. Rédiger votre réponse à Mme Dugas.

A

 « L’Ativan fait partie d’une classe de médicaments qui s’appellent les
benzodiazépines et ceux-ci ont la propriété d’élever le seuil convulsif.
Comme les ECT ont pour but de provoquer une petite convulsion dans votre cerveau, l’Ativan empêcherait cette convulsion et rendrait le traitement inefficace. »

58
Q

. Vous évaluez le niveau d’urgence suicidaire de Mme Dugas à l’aide de l’outil « Évaluation continue de l’urgence suicidaire ». Vous obtenez un résultat de 5.

Que déduisez-vous de cette évaluation?

A

 COQ prévu dans plus de 48 heures
 État de déséquilibre
 Obnubilée par le suicide
 Tous les éléments du plan sont fixés
 Ambivalence diminuée

59
Q

Mme Dugas se plaint se sécheresse de la bouche. Cibler 2 interventions
infirmières qui pourraient aider Mme Dugas.

A

 Suggérer à Mme Dugas de sucer des glaçons
 Suggérer à Mme Dugas de mâcher de la gomme sans sucre
 Suggérer à Mme Dugas de se rincer fréquemment la bouche
 Accentuer l’importance d’une bonne hygiène buccale

60
Q

Au plan thérapeutique infirmier (PTI) de Mme Dugas, on peut lire comme
problème de soins ou constat : « Risque de suicide ». Nommer 2 interventions ou directives infirmières que vous pourriez consigner au PTI face à ce constat.

A

a. Évaluer le risque suicidaire. Poser des questions directes (ex., Pensezvous à vous suicider? Avez-vous un plan?).

b. S’assurer d’un environnement sécurisant pour Mme Dugas (ex., objets coupants, allumettes sont hors de portée).

c. Établir un contrat verbal avec Mme Dugas pour de courtes périodes, et répéter le contrat au besoin. Ce contrat indique qu’elle ira chercher de l’aide lors de l’émergence de pensées suicidaires.

d. Encourager Mme Dugas à exprimer ses sentiments de tristesse et chercher à instiller de l’espoir.

e. Encourager Mme Dugas à verbaliser ses sentiments de colère et à trouver des moyens adéquats pour les ventiler.

f. Explorer les sources de soutien de Mme Dugas, telles que les personnes significatives et les ressources dans la communauté, et favoriser les liens entre ces sources et Mme Dugas.

g. Établir une grille horaire de contact avec Mme Dugas et suivre
assidûment l’horaire.

h. Mettre l’accent sur toute force de Mme Dugas.

61
Q

Selon la grille d’évaluation de l’urgence suicidaire, que signifie le résultat de 3 chez la patient?

A

Idées suicidaires quelques fois par semaine

Espoir en l’avenir

Accepte l’aide

62
Q

Selon la grille d’évaluation de l’urgence suicidaire, que signifie le résultat de 4 chez la patient?

A

État de déséquilibre

Idées suicidaires quotidiennes

Planification incomplète

Ambivalence

63
Q

Selon la grille d’évaluation de l’urgence suicidaire, que signifie le résultat de 5 chez la patient?

A

Obnubilé par le suicide (obsédé)

Planification complète

Ambivalence diminuée

64
Q

Selon la grille d’évaluation de l’urgence suicidaire, que signifie le résultat de 6 chez la patient?

A

Agité ou coupé de ses affects

Planification complète

Moyen disponible

Comportement suicidaire dans moins de 48 heures

65
Q

Selon la grille d’évaluation de l’urgence suicidaire, que signifie le résultat de 7 chez la patient?

A

Agité ou coupé de ses affects

Planification complète

Moyen disponible

Comportement suicidaire dans l’immédiat

66
Q

Selon la grille d’évaluation de l’urgence suicidaire, que signifie le résultat de 8 chez la patient?

A

Tentative en cours

Intervention médicale requise

67
Q

Nommer deux éléments qui différencient un épisode maniaque d’un épisode hypomaniaque.

A
  • La perturbation de l’humeur est suffisamment sévère pour entraîner une altération marquée du fonctionnement
  • Il existe des caractéristiques psychotiques
68
Q

Étienne Gagné est un jeune homme de 28 ans, ingénieur mécanique, travaillant pour une firme reconnue de la région. Il est marié et nouvellement père d’un bébé de deux mois. M. Gagné a décidé de ne pas prendre son congé de paternité tout de suite car il dit avoir découvert un nouvel alliage qui va révolutionner le monde de l’ingénierie. Ses collègues le trouvent éparpillé dans ses dossiers et brouillon dans son travail, faisant des calculs interminables et incompréhensibles pour eux. Ils se disent inquiets pour lui. À la maison, il est infatigable, mais inefficace dans ses activités. Il ne dort que deux à trois heures par nuit, ne mange presque plus, affirmant que la lumière de sa mission de paix le nourrit assez. Il projette de courir le Marathon des Deux Rives, alors qu’il ne fait pas de jogging. Sa conjointe est de plus en plus inquiète depuis qu’elle l’a surpris en train de discuter seul dans son bureau. À la demande insistante de sa conjointe, monsieur Gagné accepte de consulter à l’urgence psychiatrique.

À son arrivée à l’hôpital M. Gagné affirme que tout va bien, qu’il est venu pour faire plaisir à sa femme mais qu’il doit partir bientôt. Il fait les cent pas dans la salle d’entrevue, parle sans cesse, saute d’un sujet à l’autre sans aucune transition. Il parle de sa mission divine d’étendre la paix sur la terre et que nous ne pouvons pas comprendre la portée de son intelligence. Il dit que Dieu lui parle directement dans son oreille gauche car il est assis à la droite de Dieu. Rit fortement puis devient subitement irrité car il se dit maltraité à l’hôpital.

Sur l’unité de soins, M. Gagné est volubile, bouge sans arrêt, est incapable de rester assis, donne des conseils aux autres sans que ceux-ci ne soient sollicités et s’offusque que les autres ne veuillent pas en tenir compte.

Le psychiatre a prescrit du lithium comme stabilisateur de l’humeur et de l’halopéridol (Haldol) en combinaison avec du lorazépan (Ativan) si agitation psychomotrice ou agressivité.

M. Gagné est susceptible de vivre trois types d’épisodes thymiques différents au cours de sa vie. Quels sont-ils?

A
  • Épisode dépressif
  • Épisode maniaque
  • Épisode hypomaniaque
69
Q

Étienne Gagné est un jeune homme de 28 ans, ingénieur mécanique, travaillant pour une firme reconnue de la région. Il est marié et nouvellement père d’un bébé de deux mois. M. Gagné a décidé de ne pas prendre son congé de paternité tout de suite car il dit avoir découvert un nouvel alliage qui va révolutionner le monde de l’ingénierie. Ses collègues le trouvent éparpillé dans ses dossiers et brouillon dans son travail, faisant des calculs interminables et incompréhensibles pour eux. Ils se disent inquiets pour lui. À la maison, il est infatigable, mais inefficace dans ses activités. Il ne dort que deux à trois heures par nuit, ne mange presque plus, affirmant que la lumière de sa mission de paix le nourrit assez. Il projette de courir le Marathon des Deux Rives, alors qu’il ne fait pas de jogging. Sa conjointe est de plus en plus inquiète depuis qu’elle l’a surpris en train de discuter seul dans son bureau. À la demande insistante de sa conjointe, monsieur Gagné accepte de consulter à l’urgence psychiatrique.

À son arrivée à l’hôpital M. Gagné affirme que tout va bien, qu’il est venu pour faire plaisir à sa femme mais qu’il doit partir bientôt. Il fait les cent pas dans la salle d’entrevue, parle sans cesse, saute d’un sujet à l’autre sans aucune transition. Il parle de sa mission divine d’étendre la paix sur la terre et que nous ne pouvons pas comprendre la portée de son intelligence. Il dit que Dieu lui parle directement dans son oreille gauche car il est assis à la droite de Dieu. Rit fortement puis devient subitement irrité car il se dit maltraité à l’hôpital.

Sur l’unité de soins, M. Gagné est volubile, bouge sans arrêt, est incapable de rester assis, donne des conseils aux autres sans que ceux-ci ne soient sollicités et s’offusque que les autres ne veuillent pas en tenir compte.

Le psychiatre a prescrit du lithium comme stabilisateur de l’humeur et de l’halopéridol (Haldol) en combinaison avec du lorazépan (Ativan) si agitation psychomotrice ou agressivité.

Nommer trois symptômes de manie manifestés par monsieur Gagné. Ajouter les extraits du texte qui s’y réfèrent

A

*Perturbation du sommeil : « Il ne dort que deux à trois heures par nuit ».

*Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur : « dit avoir découvert un nouvel alliage qui va révolutionner le monde de l’ingénierie ». « Il projette de courir le Marathon des Deux Rives, alors qu’il ne fait pas de jogging ».

*Hallucinations auditives : «Sa conjointe est de plus en plus inquiète depuis qu’elle l’a surpris en train de discuter seul dans son bureau ». « Dit que Dieu lui parle directement dans son oreille gauche car il est assis à la droite de Dieu ».

*Idées délirantes : « Il parle de sa mission divine d’étendre la paix sur la terre et que nous ne pouvons pas comprendre la portée de son intelligence ».

*Affect labile : « Rit fortement puis devient subitement irrité ».

*Logorrhée : « Parle sans cesse, saute d’un sujet à l’autre sans aucune transition ».

*Agitation psychomotrice : « volubile, bouge sans arrêt, est incapable de rester assis, donne des conseils aux autres sans que ceux-ci ne soient sollicités ».

70
Q

Nommer trois effets indésirables du lithium.

A

*Effets sur le système nerveux central : somnolence, tremblements fins des mains, trouble de la mémoire, cognition ralentie

*Effets gastro-intestinaux : nausées, diarrhée

*Effets rénaux : polyurie

*Gain de poids

*Hypothyroïdie

71
Q

Après une semaine de prise de lithium, les examens sanguins de monsieur Gagné révèlent une augmentation de la créatinine et de l’acide urique dans le sang. Le médecin décide alors de cesser le lithium.

Par quel organe est éliminé le lithium?

A

Les reins

72
Q

Le psychiatre prescrit alors du divalproex (Épival) à M. Gagné. Quelle fonction faudra-t-il surveiller de plus près? Encercler la bonne réponse.

a. Fonction pulmonaire
b. Fonction hépatique
c. Fonction rénale
d. Fonction cardiaque

A

b)

73
Q

Qu’est-ce que la dyscrasie sanguine?

A

La dyscrasie sanguine liée aux anticonvulsivants est une thrombocytopénie, ce qui amène un temps prolongé de coagulation.

74
Q

À quelle classe de médicaments appartient l’halopéridol (Haldol)?
.

A

Antipsychotique de première génération

75
Q

Une intervention efficace pour diminuer les répercussions psychosociales associées au trouble bipolaire est la psychoéducation. Nommer deux thèmes psychoéducatifs que l’infirmière devra aborder avec M. Gagné.

A

*Gestion des signes avant-coureurs
*Gestion du stress
*Modifications du style de vie (sommeil)
*Anticipation de stratégies pour gérer les idées suicidaires (risque élevé de suicide)

76
Q

Vous inscrivez au plan thérapeutique infirmier (PTI) de M. Gagné le constat « Opérations de la pensée perturbées ». Nommer deux directives que vous pourrez appliquer à la suite de ce constat.

A

*Établir une relation de confiance avec le client.

*Démontrer une acceptation inconditionnelle envers le client.

*Encourager le client à verbaliser ses idées délirantes, les circonstances ou moments où elles surviennent.

*Tout en ayant une attitude respectueuse, dire au client que vous trouvez difficile de croire en de telles choses mais que vous comprenez que pour lui c’est la réalité.

*Explorer avec le client les émotions qui sont sous-jacentes aux idées délirantes.

*Lors de conversations avec le client, le ramener à des faits concrets et discuter de faits réels (ex., sujets d’actualité).

*Mettre l’accent sur les efforts faits par le client pour développer son sens de l’autocritique et tester ses perceptions.

*Utiliser la médication PRN si nécessaire. Évaluer l’efficacité de la médication et les effets indésirables.

77
Q

Sur l’unité de soins, Mme Auger demeure active, commente les faits et gestes du personnel infirmier et de ses pairs sur l’unité, donne des conseils qui ne sont pas sollicités et s’offusque quand ceux-ci ne sont pas pris en compte, traitant les autres personnes de malades mentaux. Elle circule sans cesse, va dans les chambres des autres sans leur autorisation et doit être confinée à sa chambre régulièrement. Elle refuse de s’alimenter disant ne pas en avoir besoin et ne pas avoir de temps à perdre avec cela. Elle présente d’ailleurs un déséquilibre nutritionnel.

Parfois, lorsque Mme Auger est seule à sa chambre, elle soliloque, alterne les injures, les cris et les pleurs allant jusqu’à se boucher les oreilles. Ses meubles et ses effets personnels ont dû lui être retirés temporairement. Toutefois, du papier et un crayon lui sont laissés et Mme Auger écrit abondamment.

Selon vous, Mme Auger présente-t-elle des hallucinations? Si oui de quel type et quels sont les indices qui vous le font croire?

A

Oui, hallucinations auditives. « Elle soliloque, alterne les injures, les cris et les pleurs allant jusqu’à se boucher les oreilles »

78
Q

Quelles interventions pouvez-vous inscrire au PTI en regard du déséquilibre nutritionnel de Mme Auger?

A

a. En collaboration avec la diététiste, un régime suffisant en apport calorique sera établi. Maximiser les
préférences alimentaires lorsque cela est possible.

b. Servir menu facile à manger sans nécessité de s’asseoir longuement (ex : sandwichs)

c. Un régime riche en fibres sera utilisé pour prévenir la constipation
de même que boire suffisamment.

d. Comptabiliser ingesta, excreta.

e. Peser le client à chaque jour.

f. Administrer des vitamines, selon la prescription.

g. Offrir une présence au client au moment des repas. Si indiqué, demander aux membres de la famille d’apporter les plats préférés du client.

h. Faire de l’enseignement sur le guide alimentaire canadien et l’importance d’une saine alimentation

79
Q

Quel symptôme de manie est surtout décrit dans l’extrait suivant de la vignette : « …commente les faits et gestes du personnel infirmier et de ses pairs sur l’unité, donne des conseils qui ne sont pas sollicités et s’offusque quand ceux-ci ne sont pas pris en compte, traitant les autres personnes de malades mentaux. Elle circule sans cesse, va dans les chambres des autres sans leur autorisation et doit être confinée à sa chambre régulièrement. »

A

Agitation psychomotrice.

80
Q

Sur l’unité de soins, Mme Auger demeure active, commente les faits et gestes du personnel infirmier et de ses pairs sur l’unité, donne des conseils qui ne sont pas sollicités et s’offusque quand ceux-ci ne sont pas pris en compte, traitant les autres personnes de malades mentaux. Elle circule sans cesse, va dans les chambres des autres sans leur autorisation et doit être confinée à sa chambre régulièrement. Elle refuse de s’alimenter disant ne pas en avoir besoin et ne pas avoir de temps à perdre avec cela. Elle présente d’ailleurs un déséquilibre nutritionnel.

Parfois, lorsque Mme Auger est seule à sa chambre, elle soliloque, alterne les injures, les cris et les pleurs allant jusqu’à se boucher les oreilles. Ses meubles et ses effets personnels ont dû lui être retirés temporairement. Toutefois, du papier et un crayon lui sont laissés et Mme Auger écrit abondamment.

Pourquoi ses meubles et ses effets personnels ont dû lui être retirés temporairement (avant-dernier paragraphe de la vignette)?

A

Réponse : Afin de permettre l’hypostimulation.

81
Q

Le médecin a réintroduit le lithium (300 mg le matin, 300 mg le midi et 600 mg le soir) que Mme Auger avait cessé depuis trois mois. Elle prend maintenant le lithium depuis 10 jours et son taux sérique est de 0,6 mmol/L. L’olanzapine (Zyprexa)
10 mg. au coucher et l’olanzapine (Zyprexa Zydis) 5 mg. prn si agitation max 2 doses par 24 heures et du lorazépam (Ativan) 1 mg. HS complètent les prescriptions médicamenteuses.

Pourquoi est-il important de doser le lithium sanguin régulièrement? Le taux sérique de 0,6 mmol/L rapporté dans la vignette est-il thérapeutique?

A

Réponse : Parce que son index thérapeutique est faible (l’écart entre sa concentration thérapeutique et sa
concentration toxique est étroit).

0,6 mmol/L est la limite inférieure de la concentration sérique visée : 0,6 à 1,0 mmol/L.

82
Q

Nommer cinq effets indésirables du lithium.

A

 Effets sur le système nerveux central : somnolence, tremblements fins des mains, trouble de mémoire,
cognition ralentie
 Effets gastro-intestinaux : nausées, diarrhée
 Effets rénaux : polyurie
 Gain de poids
 Hypothyroïdie

83
Q

De quelle famille de médicaments le lithium fait-il partie?

A

Réponse : Stabilisateurs de l’humeur

84
Q

En cas d’inefficacité du lithium ou d’insuffisance rénale, les anticonvulsivants sont un traitement de choix du trouble bipolaire. Toutefois, la dyscrasie sanguine est un effet secondaire sérieux des anticonvulsivants. En quoi consiste la dyscrasie sanguine et quel enseignement doit-on donner à la personne à ce sujet?

A

Réponse : La dyscrasie sanguine liée aux anticonvulsivants est une thrombocytopénie, ce qui amène un temps prolongé de coagulation. S’assurer que la personne comprenne bien l’importance d’avoir des tests sanguins réguliers, dont le dosage d’anticonvulsivants et la FSC

85
Q

Pourquoi doit-on utiliser les benzodiazépines sur une courte période de temps?

A

Réponse : À cause de leur potentiel d’abus et de dépendance.

86
Q

Résume ce qu’est le Trouble bipolaire 1

A

Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante, et où il y a une augmentation anormale et persistante de l’énergie ou des activités dirigées vers un but, pendant au moins une semaine, la plus grande partie de la journée, presque tous les jours (ou toute autre durée si une hospitalisation est nécessaire).

Épisodes de manie et d’hypomanie, de dépression

87
Q

Explique ce qu’est un Trouble bipolaire II

A

Pas d’épisode maniaque

Critères pendant au moins un épisode hypomaniaque et dépressif caractérisé

88
Q

Explique ce qu’est le Trouble cyclothymique

A

.Forme amenuisée du trouble bipolaire

Présent depuis au moins deux ans
Il ne s’écoule pas deux mois sans que les symptômes se manifestent

Alternance d’épisodes d’hypomanie et d’épisodes dépressifs non assez sévères pour remplir les critères d’épisode dépressif caractérisé

89
Q

Quels sont les symptômes courant d’un épisode de manie?

A

Humeur élevée, expansible ou irritable

Avec ou sans symptômes psychotiques

Détérioration marquée du fonctionnement

90
Q

Quels sont les symptômes courant d’un épisode d’hypomanie?

A

Humeur élevée, expansible ou irritable

Sans symptômes psychotiques

Sans détérioration marquée du fonctionnement

91
Q

Quels sont les symptômes courant d’un épisode dépressif (en lien avec le trouble bipolaire)?

A

Sévérité: léger, modérée, grave

Avec ou sans symptômes psychotiques

Détérioration marquée du fonctionnement

92
Q

Nomme des symptômes spécifiques émotionnels lors d’un épisode maniaque

A

euphorie, irritabilité, colère, labilité émotionnelle

93
Q

Nomme des symptômes spécifiques cognitifs lors d’un épisode maniaque

A

↑ exagérée de l’estime de soi, délire de grandeur, faible autocritique, jugement altéré, distractibilité (↓ attention, ↓ concentration, ↓ mémoire)

94
Q

Nomme des symptômes spécifiques au niveau de la pensée lors d’un épisode maniaque

A

fuite des idées, coq-à-l’âne, relâchement des associations

95
Q

Nomme les principaux troubles concomitants au trouble bipolaire

A

abus ou dépendance 46%

Drogues: abus ou dépendance 41%

Trouble anxieux (tr. panique et 30% phobie sociale)

Troubles de la personnalité 30 à 45%

Taux ↑ de maladies vasculaires et de diabète

96
Q

Suzanne Roy est une femme de 40 ans. Elle a reçu le diagnostic de trouble de personnalité limite à l’âge de 20 ans. Elle a vécu une enfance difficile, abandonnée par sa mère puis passant d’une famille d’accueil à une autre où elle a été abusée physiquement et sexuellement à plus d’une reprise. Elle a réussi son 5e secondaire. Elle alterne les périodes où elle travaille dans des magasins de vêtements et les périodes d’aide sociale. Elle multiplie les relations amoureuses qui commencent toutes de façon intense et passionnée, se terminant dans les cris, la rage et le désespoir.

La présente hospitalisation fait suite à une tentative de suicide par phlébotomie après que son amoureux lui eut fait part de son intention de rompre. À son arrivée à l’urgence, elle hurlait à qui voulait l’entendre : « C’est l’homme le plus merveilleux de la terre, je ne peux pas vivre sans lui » puis, presque sans transition : « C’est juste un écœurant, je veux plus jamais avoir affaire à lui de toute ma vie ». L’urgentiste a dû faire 10 points de suture à son poignet gauche.

Sur l’unité, madame Roy vous fait des compliments, tente d’avoir des permissions spéciales, vous dit que pour une fois elle a affaire à quelqu’un de compétent qui va la comprendre. Devant votre refus de prolonger sa sortie hors de l’unité, madame crache par terre en votre direction, vous traite de conne, réclame que quelqu’un de moins bête que vous s’occupe d’elle. Quelques minutes plus tard elle revient vous voir pour vous dire qu’elle s’est lacérée la cuisse avec une fourchette de plastique.

Le lendemain lors d’un entretien, elle vous parle de son enfance, se remémorant les agressions dont elle a été victime : « Tu sais, le temps a beau passer, ça reste là, toujours présent. Ça me sort pas de la tête ».

Les prescriptions médicamenteuses de madame Roy sont les suivantes :
Citalopram (Célexa) 20 mg. le matin
Quétiapine (Séroquel) 50 mg. au coucher
Lorazépam (Ativan) 2 mg. PO q 4 heures si anxiété (max 4 doses par 24 heures).

Nommer 2 symptômes du trouble de personnalité limite présentés par Mme Roy. Ajouter les extraits.

A

a) Automutilation : « Quelques minutes plus tard elle revient vous voir pour vous dire qu’elle s’est lacérée la cuisse avec une fourchette de plastique ».

b) Relations interpersonnelles instables et intenses : « Elle multiplie les relations amoureuses qui commencent toutes de façon intense et passionnée, se terminant dans les cris, la rage et le désespoir » et «C’est l’homme le plus merveilleux de la terre, je ne peux pas vivre sans lui » puis, presque sans transition : « C’est juste un écœurant, je veux plus jamais avoir affaire à lui de toute ma vie ».

97
Q

Suzanne Roy est une femme de 40 ans. Elle a reçu le diagnostic de trouble de personnalité limite à l’âge de 20 ans. Elle a vécu une enfance difficile, abandonnée par sa mère puis passant d’une famille d’accueil à une autre où elle a été abusée physiquement et sexuellement à plus d’une reprise. Elle a réussi son 5e secondaire. Elle alterne les périodes où elle travaille dans des magasins de vêtements et les périodes d’aide sociale. Elle multiplie les relations amoureuses qui commencent toutes de façon intense et passionnée, se terminant dans les cris, la rage et le désespoir.

La présente hospitalisation fait suite à une tentative de suicide par phlébotomie après que son amoureux lui eut fait part de son intention de rompre. À son arrivée à l’urgence, elle hurlait à qui voulait l’entendre : « C’est l’homme le plus merveilleux de la terre, je ne peux pas vivre sans lui » puis, presque sans transition : « C’est juste un écœurant, je veux plus jamais avoir affaire à lui de toute ma vie ». L’urgentiste a dû faire 10 points de suture à son poignet gauche.

Sur l’unité, madame Roy vous fait des compliments, tente d’avoir des permissions spéciales, vous dit que pour une fois elle a affaire à quelqu’un de compétent qui va la comprendre. Devant votre refus de prolonger sa sortie hors de l’unité, madame crache par terre en votre direction, vous traite de conne, réclame que quelqu’un de moins bête que vous s’occupe d’elle. Quelques minutes plus tard elle revient vous voir pour vous dire qu’elle s’est lacérée la cuisse avec une fourchette de plastique.

Le lendemain lors d’un entretien, elle vous parle de son enfance, se remémorant les agressions dont elle a été victime : « Tu sais, le temps a beau passer, ça reste là, toujours présent. Ça me sort pas de la tête ».

Les prescriptions médicamenteuses de madame Roy sont les suivantes :
Citalopram (Célexa) 20 mg. le matin
Quétiapine (Séroquel) 50 mg. au coucher
Lorazépam (Ativan) 2 mg. PO q 4 heures si anxiété (max 4 doses par 24 heures).

Quelle est la meilleure attitude à avoir devant des blessures autoinfligées?

A

En cas de blessures autoinfligées :
*donner les soins physiques requis tout en ne renforçant pas ce type de comportement par de la sympathie ou un surplus d’attention.

*encourager la personne à décrire la séquence d’événements qui l’a menée à un acte d’automutilation de même que les émotions sous-jacentes à ce processus.

98
Q

Suzanne Roy est une femme de 40 ans. Elle a reçu le diagnostic de trouble de personnalité limite à l’âge de 20 ans. Elle a vécu une enfance difficile, abandonnée par sa mère puis passant d’une famille d’accueil à une autre où elle a été abusée physiquement et sexuellement à plus d’une reprise. Elle a réussi son 5e secondaire. Elle alterne les périodes où elle travaille dans des magasins de vêtements et les périodes d’aide sociale. Elle multiplie les relations amoureuses qui commencent toutes de façon intense et passionnée, se terminant dans les cris, la rage et le désespoir.

La présente hospitalisation fait suite à une tentative de suicide par phlébotomie après que son amoureux lui eut fait part de son intention de rompre. À son arrivée à l’urgence, elle hurlait à qui voulait l’entendre : « C’est l’homme le plus merveilleux de la terre, je ne peux pas vivre sans lui » puis, presque sans transition : « C’est juste un écœurant, je veux plus jamais avoir affaire à lui de toute ma vie ». L’urgentiste a dû faire 10 points de suture à son poignet gauche.

Sur l’unité, madame Roy vous fait des compliments, tente d’avoir des permissions spéciales, vous dit que pour une fois elle a affaire à quelqu’un de compétent qui va la comprendre. Devant votre refus de prolonger sa sortie hors de l’unité, madame crache par terre en votre direction, vous traite de conne, réclame que quelqu’un de moins bête que vous s’occupe d’elle. Quelques minutes plus tard elle revient vous voir pour vous dire qu’elle s’est lacérée la cuisse avec une fourchette de plastique.

Le lendemain lors d’un entretien, elle vous parle de son enfance, se remémorant les agressions dont elle a été victime : « Tu sais, le temps a beau passer, ça reste là, toujours présent. Ça me sort pas de la tête ».

Les prescriptions médicamenteuses de madame Roy sont les suivantes :
Citalopram (Célexa) 20 mg. le matin
Quétiapine (Séroquel) 50 mg. au coucher
Lorazépam (Ativan) 2 mg. PO q 4 heures si anxiété (max 4 doses par 24 heures).

Dans l’avant-dernier paragraphe on peut lire : « Quelques minutes plus tard elle revient vous voir pour vous dire qu’elle s’est lacérée la cuisse avec une fourchette de plastique ». Quelle est la raison probable de son geste automutilatoire?

A

Pour diminuer sa colère.

99
Q

Quelle sont les indications d’un antidépresseur ISRS chez les personnes atteintes d’un trouble de personnalité limite?

A

Les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS) sont recommandés pour le traitement (1) de la labilité émotionnelle, (2) de l’impulsivité et (3) de l’agressivité chez les personnes atteintes de trouble de personnalité limite.

100
Q

La persistance du clivage comme mécanisme de défense amène des conséquences dans la vie adulte. Quelle conséquence est illustrée dans cet extrait : « elle vous parle de son enfance, se remémorant les agressions dont elle a été victime : « Tu sais, le temps a beau passer, ça reste là, toujours présent. Ça me sort pas de la tête » ».

A

Présence continuelle et consciente des expériences traumatisantes de l’enfance dans la vie adulte.

101
Q

Vous notez au plan thérapeutique infirmier (PTI) le constat suivant : Risque d’automutilation. Nommer 3 interventions ou directives infirmières en lien avec ce constat.

A

a. Observer les comportements de Mme Roy de façon discrète à très étroite.
b. Établir un contrat verbal avec Mme Roy : elle ira chercher de l’aide dès le moment où elle appréhendera le besoin de s’automutiler.
c. En cas de blessures autoinfligées, donner les soins physiques requis tout en ne renforçant pas ce type de comportement par de la sympathie ou un surplus d’attention.
d. Encourager Mme Roy à décrire la séquence d’événements qui l’a menée à un acte d’automutilation de même que les émotions sous-jacentes à ce processus.
e. En compagnie Mme Roy, exprimer vos sentiments de colère lorsqu’ils sont justifiés (modèle de rôle).
f. Donner du renforcement positif à Mme Roy lorsqu’elle respecte le contrat préalablement établi.
g. Enlever tout objet pouvant causer des blessures.
h. Encourager Mme Roy à libérer son anxiété, sa colère ou sa frustration en faisant des activités physiques.
i. Administrer la médication prescrite et utiliser la médication PRN si nécessaire. Évaluer l’efficacité de la médication et la présence d’effets indésirables.
j. Utiliser la contention physique si nécessaire. Suivre le protocole en vigueur dans le milieu clinique.

102
Q

Suzanne Roy est une femme de 40 ans. Elle a reçu le diagnostic de trouble de personnalité limite à l’âge de 20 ans. Elle a vécu une enfance difficile, abandonnée par sa mère puis passant d’une famille d’accueil à une autre où elle a été abusée physiquement et sexuellement à plus d’une reprise. Elle a réussi son 5e secondaire. Elle alterne les périodes où elle travaille dans des magasins de vêtements et les périodes d’aide sociale. Elle multiplie les relations amoureuses qui commencent toutes de façon intense et passionnée, se terminant dans les cris, la rage et le désespoir.

La présente hospitalisation fait suite à une tentative de suicide par phlébotomie après que son amoureux lui eut fait part de son intention de rompre. À son arrivée à l’urgence, elle hurlait à qui voulait l’entendre : « C’est l’homme le plus merveilleux de la terre, je ne peux pas vivre sans lui » puis, presque sans transition : « C’est juste un écœurant, je veux plus jamais avoir affaire à lui de toute ma vie ». L’urgentiste a dû faire 10 points de suture à son poignet gauche.

Sur l’unité, madame Roy vous fait des compliments, tente d’avoir des permissions spéciales, vous dit que pour une fois elle a affaire à quelqu’un de compétent qui va la comprendre. Devant votre refus de prolonger sa sortie hors de l’unité, madame crache par terre en votre direction, vous traite de conne, réclame que quelqu’un de moins bête que vous s’occupe d’elle. Quelques minutes plus tard elle revient vous voir pour vous dire qu’elle s’est lacérée la cuisse avec une fourchette de plastique.

Le lendemain lors d’un entretien, elle vous parle de son enfance, se remémorant les agressions dont elle a été victime : « Tu sais, le temps a beau passer, ça reste là, toujours présent. Ça me sort pas de la tête ».

Les prescriptions médicamenteuses de madame Roy sont les suivantes :
Citalopram (Célexa) 20 mg. le matin
Quétiapine (Séroquel) 50 mg. au coucher
Lorazépam (Ativan) 2 mg. PO q 4 heures si anxiété (max 4 doses par 24 heures).

Quel est le risque associé à l’administration de lorazépam (Ativan) à madame Roy?

A

Risque d’abus

103
Q

Suzanne Roy est une femme de 40 ans. Elle a reçu le diagnostic de trouble de personnalité limite à l’âge de 20 ans. Elle a vécu une enfance difficile, abandonnée par sa mère puis passant d’une famille d’accueil à une autre où elle a été abusée physiquement et sexuellement à plus d’une reprise. Elle a réussi son 5e secondaire. Elle alterne les périodes où elle travaille dans des magasins de vêtements et les périodes d’aide sociale. Elle multiplie les relations amoureuses qui commencent toutes de façon intense et passionnée, se terminant dans les cris, la rage et le désespoir.

La présente hospitalisation fait suite à une tentative de suicide par phlébotomie après que son amoureux lui eut fait part de son intention de rompre. À son arrivée à l’urgence, elle hurlait à qui voulait l’entendre : « C’est l’homme le plus merveilleux de la terre, je ne peux pas vivre sans lui » puis, presque sans transition : « C’est juste un écœurant, je veux plus jamais avoir affaire à lui de toute ma vie ». L’urgentiste a dû faire 10 points de suture à son poignet gauche.

Sur l’unité, madame Roy vous fait des compliments, tente d’avoir des permissions spéciales, vous dit que pour une fois elle a affaire à quelqu’un de compétent qui va la comprendre. Devant votre refus de prolonger sa sortie hors de l’unité, madame crache par terre en votre direction, vous traite de conne, réclame que quelqu’un de moins bête que vous s’occupe d’elle. Quelques minutes plus tard elle revient vous voir pour vous dire qu’elle s’est lacérée la cuisse avec une fourchette de plastique.

Le lendemain lors d’un entretien, elle vous parle de son enfance, se remémorant les agressions dont elle a été victime : « Tu sais, le temps a beau passer, ça reste là, toujours présent. Ça me sort pas de la tête ».

Les prescriptions médicamenteuses de madame Roy sont les suivantes :
Citalopram (Célexa) 20 mg. le matin
Quétiapine (Séroquel) 50 mg. au coucher
Lorazépam (Ativan) 2 mg. PO q 4 heures si anxiété (max 4 doses par 24 heures).

Nommer 2 facteurs de risque d’ordre psychosocial pouvant expliquer l’apparition du trouble de personnalité limite chez madame Roy. Inclure les extraits.

A
  1. Séparation ou deuil en bas âge : « abandonnée par sa mère ».
  2. Carences dans le soutien parental : « passant d’une famille d’accueil à une autre »
  3. Traumatisme (agressions répétées) « elle a été abusée physiquement et sexuellement à plus d’une reprise ».
104
Q

Vrai ou faux?

Les femmes sont plus à risque d’être atteinte d’un TPL?

A

Vrai

105
Q

Dans l’extrait suivant : « Mme Roy débute l’entrevue en vous disant qu’elle est très contente que
vous soyez son infirmière car les autres sont des incompétentes. »

Quel mécanisme de défense est en action?

A

Réponse : Clivage.

106
Q

Dans l’extrait suivant : « Mme Roy débute l’entrevue en vous disant qu’elle est très contente que
vous soyez son infirmière car les autres sont des incompétentes. »

En quoi consiste ce mécanisme de défense?

A

 Séparation inconsciente d’expériences intrapsychiques contradictoires

 Expériences seront divisées selon deux qualités de base :
o plaisante/satisfaisante
o douloureuse/punitive

107
Q

Quel mécanisme de défense du trouble de la personnalité limite est décrit dans la phrase
suivante : « Elle raconte que lorsqu’elle s’est coupée, elle a eu l’impression d’être ailleurs et de
se regarder faire de l’extérieur. »

A

Dissociation : dépersonnalisation

108
Q

Quelles sont les raisons (3) qui incitent les personnes présentant un trouble de personnalité limite
à s’automutiler?

A

 Pour faire appel à l’autre
 Diminuer la tension interne
 Exprimer leur colère.

109
Q

Pourquoi doit-on être prudent face à l’administration de médication chez les personnes présentant un trouble de personnalité limite?

A

 Risque de déresponsabilisation
 Risque d’intoxication et d’abus.

110
Q

Quels sont les critères diagnostics du TPL?

A
  1. Instabilité dans les relations
  2. Impulsivité l’identité
  3. Instabilité affective
  4. Colères inappropriées
  5. Suicide/parasuicide persécution/épisodes dissociatifs
  6. Perturbation de l’identité
  7. Sentiment de vide
  8. Angoisse d’abandon
  9. Idées de persécution/épisodes dissociatifs
111
Q

Nomme les principaux symptôme d’une personne TPL

A

Impulsivité, crainte, difficulté à s’entendre avec les autres, comportement inflexible, irritabilité, instabilité, colère, idées suicidaires, faible estime de soi, changement marqué de l’humeur

112
Q

Décrit le mode relationnel des personnes atteintes de TPL

A

Ruptures +++

Sentiment de vide et d’abandon

Séparation est impossible à vivre

Ambivalence entre la haine et l’amour

Oscillation entre idéalisation et dévalorisation

Pensée dichotomique (blanc ou noir, je t’aime ou je t’aime pas)

Relations intenses et instables

113
Q

Identifier deux conséquences négatives découlant de la pharmacothérapie chez les personnes ayant un trouble de personnalité limite

A
  1. Le fait de prendre une médication confirme la personne dans son rôle de « malade » et risque de la cautionner dans sa pseudo-irresponsabilité.
  2. La personne et sa famille peuvent s’attendre à ce que les problèmes de la personne soient, au moins en partie, réglés par la médication.
114
Q

Nomme des éléments de conduite à tenir auprès des patients TPL en tant qu’intervenant

A

Éviter le modèle de la prise en charge
Éviter de donner des conseils directs
Responsabiliser
Mettre des limites explicites
Reconnaître ses propres limites
Prendre une attitude éducative
Adopter une fermeté bienveillante
Employer la confrontation au besoin