Examen 2 Flashcards
Mme Tanguay, 56 ans, est hospitalisée sur votre unité. Elle est atteinte de la maladie de Crohn depuis l’âge de 22 ans. Même si depuis son diagnostic, elle n’avait vécu que quelques épisodes de symptômes légers à modérés, elle a connu au cours de la dernière année deux épisodes sévères.
Elle est actuellement hospitalisée pour un troisième épisode important. Elle vous précise qu’elle s’est très peu alimentée depuis le début de cette récidive. Elle rapporte aussi 12 à 15 selles liquides et abondantes depuis les 4 derniers jours. Elle est fatiguée et affaiblie.
Outre la fréquence et les caractéristiques des selles, précisez deux autres directives de surveillance clinique que vous devriez mettre en place en lien avec la diarrhée.
*Surveiller les signes de débalancements électrolytiques (crampes musculaires, arythmie, confusion)
*Surveiller les signes déshydratation (crampes musculaires, arythmie, confusion)
Mme Tanguay, 56 ans, est hospitalisée sur votre unité. Elle est atteinte de la maladie de Crohn depuis l’âge de 22 ans. Même si depuis son diagnostic, elle n’avait vécu que quelques épisodes de symptômes légers à modérés, elle a connu au cours de la dernière année deux épisodes sévères.
Elle est actuellement hospitalisée pour un troisième épisode important. Elle vous précise qu’elle s’est très peu alimentée depuis le début de cette récidive. Elle rapporte aussi 12 à 15 selles liquides et abondantes depuis les 4 derniers jours. Elle est fatiguée et affaiblie.
Le médecin a cessé l’alimentation orale et commence une alimentation parentérale; un cathéter veineux
central est installé à cette fin. Une chirurgie est prévue cette semaine. Le chirurgien a proposé à Mme
Tanguay une iléostomie temporaire pour mettre son intestin au repos, ce qu’elle a accepté.
Quels liens faites-vous entre les directives inscrites au PTI et la chirurgie à venir en vous basant sur les recommandations du programme ERAS ?
Optimisation pré-opératoire
(Éviter le jeun et minimiser la déshydratation (rétablir l’équilibre électrolytique))
Selon le programme ERAS, quelles sont les recommandations à suivre à la phase préopératoire?
- Counseling préopératoire (rencontre pour répondre aux questions, diminuer ses peurs/anxiété)
- Diminution du stress chirurgical
Selon le programme ERAS, quelles sont les éléments à considérer dans la recommandation suivante: « diminution du stress chirurgical » ?
-Jeûne préopératoire minimal
-Boissons riches en glucides
-Préparation intestinale sélective
-Optimisation préopératoire (ex: réduire alcool)
Selon le programme ERAS, quelles sont les recommandations lors de la phase peropératoire?
-Techniques non invasives
(on favorise laparoscopie et réduction utilisation de tubes/sondes)
- Maintient de la normothermie et de la normovolémie
Selon le programme ERAS, quelles sont les recommandations lors de la phase postopératoire?
Alimentation précoce: stimulation du transit intestinal
Mobilisation précoce (diminue toutes les complications)
Promotion du confort (analgésie, épidurale…)
Mme Tanguay, 56 ans, est hospitalisée sur votre unité. Elle est atteinte de la maladie de Crohn depuis l’âge de 22 ans. Même si depuis son diagnostic, elle n’avait vécu que quelques épisodes de symptômes légers à modérés, elle a connu au cours de la dernière année deux épisodes sévères.
Elle est actuellement hospitalisée pour un troisième épisode important. Elle vous précise qu’elle s’est très peu alimentée depuis le début de cette récidive. Elle rapporte aussi 12 à 15 selles liquides et abondantes depuis les 4 derniers jours. Elle est fatiguée et affaiblie.
Le médecin a cessé l’alimentation orale et commence une alimentation parentérale; un cathéter veineux
central est installé à cette fin. Une chirurgie est prévue cette semaine. Le chirurgien a proposé à Mme
Tanguay une iléostomie temporaire pour mettre son intestin au repos, ce qu’elle a accepté.
Comment justifier le recoure à une alimentation parentérale dans cette situation ?
Dans ce contexte, l’alimentation entérale est pas possible (malgré qu’habituellement c’est privilégié) pcq inflammation de l’intestin, donc parentérale est privilégiée, car va direct dans son organisme, cela va favoriser son alimentation.
Vous procédez à la préparation et à l’installation de l’alimentation parentérale avec l’asepsie la plus
rigoureuse, principalement parce que …
- Haut risque d’infection associé au fait d’utiliser une voie centrale (l’alimentation parentérale)
- Solution riche en dextrose et en lipide, favorise la croissance bactérienne (risque infection)
Mme Tanguay, 56 ans, est hospitalisée sur votre unité. Elle est atteinte de la maladie de Crohn depuis l’âge de 22 ans. Même si depuis son diagnostic, elle n’avait vécu que quelques épisodes de symptômes légers à modérés, elle a connu au cours de la dernière année deux épisodes sévères.
Elle est actuellement hospitalisée pour un troisième épisode important. Elle vous précise qu’elle s’est très peu alimentée depuis le début de cette récidive. Elle rapporte aussi 12 à 15 selles liquides et abondantes depuis les 4 derniers jours. Elle est fatiguée et affaiblie.
Le médecin a cessé l’alimentation orale et commence une alimentation parentérale; un cathéter veineux
central est installé à cette fin. Une chirurgie est prévue cette semaine. Le chirurgien a proposé à Mme
Tanguay une iléostomie temporaire pour mettre son intestin au repos, ce qu’elle a accepté.
Ce matin, lors de votre tournée, vous notez que la solution d’alimentation parentérale de Mme Tanguay est
presque terminée. Vous n’avez pas encore reçu les nouveaux sacs de perfusion de la pharmacie.
Que ferez-vous si les nouveaux sacs de solutions ne sont pas arrivés lorsque la perfusion en cours sera terminée ? Justifiez votre réponse.
a) Irriguer la voie centrale
b) Installer un Lactate Ringer à GVO
c) Installer un dextrose 5% ou 10% à GVO
d) Installer un NaCl 0,45% au même débit que l’HAIV
e) Installer un Lactate Ringer au même débit que l’HAIV
f) Installer un dextrose 5% ou 10% au même débit que l’HAIV
F
Dextrose= continue l’apport en glucides, donc évite le risque d’hypoglycémie (dû à la baisse de glucose vu la fin du sac parentéral. Aussi, mettre au mm débit pour garder la voie ouverte. Soit 5 ou 10% selon concentration du sac parentérale. (on remplace ce qu’ on donnait normalement)
L’opération de Mme Tanguay s’est bien déroulée. Vous procédez au changement du sac collecteur de la
stomie. Celle-ci présente les signes d’une stomie normale, sans particularité.
Quelles consistances attendues auront les selles ? (iléostomie)
Liquide à semi-pâteuses
Lors des soins, vous remarquez que Mme Tanguay fuit du regard la stomie. Elle se montre également
réfractaire à vos explications sur les soins apportés. Elle vous mentionne ne pas se sentir capable de
composer avec ce changement…
Quel constat pourrait figurer au PTI ?
Risque de faible estime de soi
Mme Gagnon a été opérée la veille pour une arthroplastie du genou droit. Aujourd’hui, elle débute des
exercices de physiothérapie. La physiothérapeute vous informe qu’elle passera voir Mme Gagnon vers
11h00.
Il est 10h30 et vous vous rendez au chevet de Mme Gagnon pour lui offrir une dose de morphine sous-
cutanée afin de rendre les exercices de physiothérapie moins douloureux.
Justifiez ce choix sur une base pharmacocinétique.
Morphine, voie d’administration SC, pic d’action dans 30 min, donc effet maximal au moment du rdv
Mme Gagnon décline votre offre et vous demande plutôt des Tylenol.
Suite à la visite de la physiothérapeute, celle-ci vous informe que les exercices ont été difficiles, et que Mme Gagnon s’y montrait plutôt réticente.
Vous vous rendez au chevet de Mme Gagnon. En l’aidant à retourner dans son lit, vous notez que son faciès se crispe à la mobilisation. Mme Gagnon évalue l’intensité de sa douleur à 7/10. Vous lui offrez de nouveau une dose de morphine qu’elle décline. Elle vous demande cependant de la glace.
Suite à l’analyse de cette situation, que devriez-vous faire ?
Explorer pourquoi elle ne veut pas morphine (peur dépression respiratoire, peur dépendance, peur effets secondaires…)
Mme Gagnon décline votre offre et vous demande plutôt des Tylenol.
Suite à la visite de la physiothérapeute, celle-ci vous informe que les exercices ont été difficiles, et que Mme Gagnon s’y montrait plutôt réticente.
Vous vous rendez au chevet de Mme Gagnon. En l’aidant à retourner dans son lit, vous notez que son faciès se crispe à la mobilisation. Mme Gagnon évalue l’intensité de sa douleur à 7/10. Vous lui offrez de
nouveau une dose de morphine qu’elle décline. Elle vous demande cependant de la glace.
En questionnant Mme Gagnon, celle-ci vous avoue craindre de développer une dépendance à la morphine.
Ses craintes sont-elles fondées ?
Explorer si patient à une histoire de dépendance (à n’importe quoi), c’est un facteur de risque d’en développer (voir antécédents)
Contexte de soulagement de la douleur, risque faible de dépendance à la morphine survient dans ces conditions
Inscrire au PTI si la crainte persiste après une intervention
Si constat nécessaire: Non soulagement optimal de la douleur relié à la crainte des opiacés
Mme Gagnon décline votre offre et vous demande plutôt des Tylenol.
Suite à la visite de la physiothérapeute, celle-ci vous informe que les exercices ont été difficiles, et que Mme Gagnon s’y montrait plutôt réticente.
Vous vous rendez au chevet de Mme Gagnon. En l’aidant à retourner dans son lit, vous notez que son faciès se crispe à la mobilisation. Mme Gagnon évalue l’intensité de sa douleur à 7/10. Vous lui offrez de
nouveau une dose de morphine qu’elle décline. Elle vous demande cependant de la glace.
En questionnant Mme Gagnon, celle-ci vous avoue craindre de développer une dépendance à la morphine.
À la lumière des recommandations des programmes ERAS, quels arguments pourriez-vous évoquer pour convaincre Mme Gagnon de l’importance de soulager sa douleur ?
Meilleur soulagement de la douleur, meilleur mobilisation, ce qui diminue la réponse de stress, donc favorise la guérison
Mobilisation précoce : évite la constipation, diminue risque de TVP, réduction risque plaies de pression, diminue risque rétention urinaire, risque de délirium, au total diminue la durée de l’hospitalisation, réduit risque d’artyhasie, pneumonie
Ce jour, M. Ferland, 43 ans, a ressenti une douleur au quadrant inférieur droit, d’apparition brutale. À l’arrivée à l’urgence, l’infirmière constate que M. Ferland est fébrile. À l’examen abdominal, le signe de ressaut au point de Mc Burney, ainsi que l’épreuve psoïtis sont positifs.
Un diagnostic d’appendicite aigüe perforée est posé et M. Ferland est alors directement amené au bloc opératoire pour y subir une appendicectomie.
Décrivez avec précision le terme « appendicectomie ».
Ablation de l’appendice
Ce jour, M. Ferland, 43 ans, a ressenti une douleur au quadrant inférieur droit, d’apparition brutale. À l’arrivée à l’urgence, l’infirmière constate que M. Ferland est fébrile. À l’examen abdominal, le signe de ressaut au point de Mc Burney, ainsi que l’épreuve psoïtis sont positifs.
Un diagnostic d’appendicite aigüe perforée est posé et M. Ferland est alors directement amené au bloc opératoire pour y subir une appendicectomie.
M. Ferland est de retour après une opération qui a duré une heure 30 minutes. À la lecture du dossier patient, vous notez les informations suivantes :
- Tabagisme depuis 20 ans, aucune drogue, aucun alcool
- Antécédents d’alcoolisme et de dépression, tentative de suicide il y a deux ans
- Maladie de Crohn diagnostiquée il y a 15 ans, sous traitement au méthothrexate
- Emploi : fonctionnaire au Ministère des finances
Quelles sont les facteurs de risque d’une infection de la plaie chez M. Ferland ?
Tabagisme: vasoconstriction, moins de perfusion au site
Methotrexate: immunosuppresseur, augmente risque d’infection
Chirurgie abdominale
Plaie souillée/contaminé
Chirurgie d’urgence
Qu’est-ce qu’une plaie chirurgicale propre?
Chirurgie qui requiert pas de pénétrer dans organes creux
Qu’est-ce qu’une plaie contaminée?
Chirurgie qui implique pénétrer organes creux ou viscères (intestins, voies respiratoires, génitale, urinaire…)
Qu’est-ce qu’une plaie souillée et infectée?
Infection déjà présente avant une chirurgie (ou avec présence de tissus nécrotiques) (organe perforé)
Détermine le niveau d’infection suite à l’intervention chirurgicale suivante: laparotomie exploratrice
(appendicite suspectée)
Propre
Détermine le niveau d’infection suite à l’intervention chirurgicale suivante:
Appendicectomie pour appendice enflammé
Contaminé
Détermine le niveau d’infection suite à l’intervention chirurgicale suivante:
Appendicectomie pour appendice perforé et péritonite
Souillé et infecté
Vous travaillez de nuit sur une unité de chirurgie où Mme Julien, 58 ans, a été admise il y a trois jours suite
à une colectomie sur diverticulite perforante.
À 23h45, au rapport inter-service, votre collègue vous indique que Mme Julien évolue bien, qu’elle se
mobilise fréquemment et qu’un congé est prévu le lendemain. L’ACP de morphine a été cessé ce matin, et Mme Julien ne présente pas de douleur importante. Cependant, elle a reçu une dose de dilaudid pour une douleur modérée à l’abdomen ce soir à 22h30.
Il est 7h00 du matin et vous vous rendez à la chambre de Mme Julien pour y faire les prises de sang. Vous
constatez que Mme Julien se réveille difficilement et qu’elle marmonne.
Mme Julien gémit à la stimulation, ouvre à peine les yeux et les referme aussitôt
Respiratoire: fréquence à 26/min, superficielle
TA à 95/30 mm Hg et pouls à 120/min
Pouls bondissant, extrémités chaudes et rouges
Qu’allez-vous évaluer chez Mme Julien ? (Hypothèse)
Sepsis
Qu’est-ce que la réaction Sepsis
Infection avec réponse inflammatoire systémique (diminue la résistance)
-extrémités chaudes et rouges
-Tachycardie (FR élevée) (mécanisme compensatoire)
-pouls bondissant (mécanisme compensatoire)
-Sédation (à cause que l’infection diminue la résistance, donc la T.A aussi)
M. Marquis, 82 ans, atteint de diabète de type II, d’obésité morbide et d’apnée du sommeil, a été admis sur votre unité il y a deux jours à la suite d’une chirurgie pour traitement d’un abcès sacro-coccygien.
L’intervention chirurgicale, qui a consisté à l’ablation complète de la zone atteinte, s’est réalisée sous anesthésie générale pour une
durée totale de 20 minutes. Une mèche est en place au site opératoire. Aucune complication n’est survenue lors de la
chirurgie.
De quel type de plaie chirurgicale s’agit-il (1ere, 2 e ou 3 e
intention) ?
2ème intention
M. Marquis, 82 ans, atteint de diabète de type II, d’obésité morbide et d’apnée du sommeil, a été admis sur votre unité il y a deux jours à la suite d’une chirurgie pour traitement d’un abcès sacro-coccygien.
L’intervention chirurgicale, qui a consisté à l’ablation complète de la zone atteinte, s’est réalisée sous anesthésie générale pour une
durée totale de 20 minutes. Une mèche est en place au site opératoire. Aucune complication n’est survenue lors de la
chirurgie.
Comment classifie-t-on ce type de plaie chirurgicale ?
a) Propre
b) Propre contaminée
c) Contaminée
d) Souillée et infectée
D (abcès)
M. Marquis, 82 ans, atteint de diabète de type II, d’obésité morbide et d’apnée du sommeil, a été admis sur votre unité il y a deux jours à la suite d’une chirurgie pour traitement d’un abcès sacro-coccygien.
L’intervention chirurgicale, qui a consisté à l’ablation complète de la zone atteinte, s’est réalisée sous anesthésie générale pour une
durée totale de 20 minutes. Une mèche est en place au site opératoire. Aucune complication n’est survenue lors de la
chirurgie.
Quels sont les facteurs de risque d’infection de la plaie chez M. Marquis ?
-Diabète
-Âge
-Obésité
-Souillé et infecté
-Apnée du sommeil: diminution d’oxygène (épisodes d’hypoxie livre moins d’02 aux tissus)
M. Marquis, 82 ans, atteint de diabète de type II, d’obésité morbide et d’apnée du sommeil, a été admis sur votre unité il y a deux jours à la suite d’une chirurgie pour traitement d’un abcès sacro-coccygien.
L’intervention chirurgicale, qui a consisté à l’ablation complète de la zone atteinte, s’est réalisée sous anesthésie générale pour une
durée totale de 20 minutes. Une mèche est en place au site opératoire. Aucune complication n’est survenue lors de la
chirurgie.
Les prescriptions médicales indiquent de changer la mèche au site opératoire à chaque jour. Pour le soulagement de la douleur, le chirurgien a prescrit :
- acétaminophène (Tylenol) 350 mg q6h régulier
- morphine 2 mg SC q 4h PRN
Depuis son arrivée sur l’unité, la douleur de M. Marquis est bien soulagée avec l’administration de doses de morphine
aux 4 heures.
Au cours de votre tournée de 21h00, vous constatez que M. Marquis se réveille difficilement à l’appel et qu’il se rendort au cours de la conversation.
Quel est le score de sédation de M. Marquis sur l’échelle de Pasero ?
3 (endort/éveil dans convo)
M. Marquis, 82 ans, atteint de diabète de type II, d’obésité morbide et d’apnée du sommeil, a été admis sur votre unité il y a deux jours à la suite d’une chirurgie pour traitement d’un abcès sacro-coccygien.
L’intervention chirurgicale, qui a consisté à l’ablation complète de la zone atteinte, s’est réalisée sous anesthésie générale pour une
durée totale de 20 minutes. Une mèche est en place au site opératoire. Aucune complication n’est survenue lors de la
chirurgie.
Les prescriptions médicales indiquent de changer la mèche au site opératoire à chaque jour. Pour le soulagement de la douleur, le chirurgien a prescrit :
- acétaminophène (Tylenol) 350 mg q6h régulier
- morphine 2 mg SC q 4h PRN
Depuis son arrivée sur l’unité, la douleur de M. Marquis est bien soulagée avec l’administration de doses de morphine
aux 4 heures.
Au cours de votre tournée de 21h00, vous constatez que M. Marquis se réveille difficilement à l’appel et qu’il se rendort au cours de la conversation.
Quelle complication soupçonnez-vous et quelles données supplémentaires devrez-vous recueillir pour appuyer votre
constat ?
Complication: dépression respiratoire
-Besoin de la fréquence respiratoire
-Saturation
-Amplitude respiratoire
Lors de votre évaluation, vous constatez que M. Marquis présente une TA de 115/78 mm Hg et un pouls à 83/min, régulier et de bonne amplitude. Toutefois, vous constatez que M. Marquis présente une fréquence respiratoire à 6 par minute. Son site opératoire ne présente aucun signe de saignement.
Sur combien de seconde devez-vous prendre la fréquence respiratoire de M. Marquis ?
60 secondes
M. Marquis, 82 ans, atteint de diabète de type II, d’obésité morbide et d’apnée du sommeil, a été admis sur votre unité il y a deux jours à la suite d’une chirurgie pour traitement d’un abcès sacro-coccygien.
L’intervention chirurgicale, qui a consisté à l’ablation complète de la zone atteinte, s’est réalisée sous anesthésie générale pour une
durée totale de 20 minutes. Une mèche est en place au site opératoire. Aucune complication n’est survenue lors de la
chirurgie.
Les prescriptions médicales indiquent de changer la mèche au site opératoire à chaque jour. Pour le soulagement de la douleur, le chirurgien a prescrit :
- acétaminophène (Tylenol) 350 mg q6h régulier
- morphine 2 mg SC q 4h PRN
Depuis son arrivée sur l’unité, la douleur de M. Marquis est bien soulagée avec l’administration de doses de morphine
aux 4 heures.
Au cours de votre tournée de 21h00, vous constatez que M. Marquis se réveille difficilement à l’appel et qu’il se rendort au cours de la conversation.
Quels sont les facteurs de risque de dépression respiratoire présents chez M. Marquis ?
Apnée du sommeil
Obésité (métabolisme médicament)
ge (en haut de 70 ans)
Naïf aux opiacés (voir si maladie chronique pour savoir s’il prend opiacés) (si rien dans la vignette qui dit qu’il prend des opiacés, considéré comme naif)
M. Marquis, 82 ans, atteint de diabète de type II, d’obésité morbide et d’apnée du sommeil, a été admis sur votre unité il y a deux jours à la suite d’une chirurgie pour traitement d’un abcès sacro-coccygien.
L’intervention chirurgicale, qui a consisté à l’ablation complète de la zone atteinte, s’est réalisée sous anesthésie générale pour une
durée totale de 20 minutes. Une mèche est en place au site opératoire. Aucune complication n’est survenue lors de la
chirurgie.
Les prescriptions médicales indiquent de changer la mèche au site opératoire à chaque jour. Pour le soulagement de la douleur, le chirurgien a prescrit :
- acétaminophène (Tylenol) 350 mg q6h régulier
- morphine 2 mg SC q 4h PRN
Depuis son arrivée sur l’unité, la douleur de M. Marquis est bien soulagée avec l’administration de doses de morphine
aux 4 heures.
Au cours de votre tournée de 21h00, vous constatez que M. Marquis se réveille difficilement à l’appel et qu’il se rendort au cours de la conversation.
Lors de votre évaluation, vous constatez que M. Marquis présente une TA de 115/78 mm Hg et un pouls à 83/min, régulier et de bonne amplitude. Toutefois, vous constatez que M. Marquis présente une fréquence respiratoire à 6 par minute. Son site opératoire ne présente aucun signe de saignement.
Décrivez avec précision vos interventions.
(Vous disposez de l’ordonnance collective de dépression respiratoire du Centre Apprentiss).
Cesser les opiacés
Stimuler le patient (demander de respirer, provoquer une douleur) * à savoir, but ultime: qu’il respire
Vérifier la saturation (ici on sait pas sa saturation)
Assurer une ventilation adéquate (O2 au besoin) (qu’il respire, c’est l’objectif)
Rester avec le patient
administrer 0.1 mg
Mme St-Pierre a subi une résection du colon descendant il y a 2 jours. Aujourd’hui, elle reçoit son congé. Elle vous indique que sa fille viendra la chercher vers 10h00 pour la ramener à la maison. Les prescriptions de départ sont les
suivantes:
* acétaminophène 1g PO QID
* hydormorphone 1mg PO q4h PRN
* Docusate de soidum 300 mg PO HS
* Rendez-vous au CLSC dans 14 jours pour retrait des agrafes
Au cours de l’enseignement de départ, vous précisez à Mme St-Pierre les éléments à surveiller en lien avec une possible infection du site opératoire. Quels sont ces éléments ?
Reconnaissance des signes d’infection:
Écoulement purulent de la plaie
Chaleur
Rougeur 2mm de la plaie
Odeur nauséabonde
Fièvre
Douleur qui augmente au lieu de diminuer
Mme St-Pierre a subi une résection du colon descendant il y a 2 jours. Aujourd’hui, elle reçoit son congé. Elle vous indique que sa fille viendra la chercher vers 10h00 pour la ramener à la maison. Les prescriptions de départ sont les
suivantes:
* acétaminophène 1g PO QID
* hydormorphone 1mg PO q4h PRN
* Docusate de soidum 300 mg PO HS
* Rendez-vous au CLSC dans 14 jours pour retrait des agrafes
Quels sont les autres éléments à inclure dans l’enseignement de départ ?
Soutenir sa plaie à la toux ou à l’effort
Regarder complications site opératoire
Expliquer comment prendre sa médication (PRN, HS…)
Expliquer à quoi elle sert sa médication
Soulagement de douleur= acétaminophène
Si bcp douleur= Hydromorphone
Sodium= pour contrer effet constipation du dilaudid
Éviter constipation:
Boire de l’eau
Manger des fibres
Mobilisation
Douche : savon doux, non parfumé,
pas frotter la plaie
Reprendre progressivement ses activités selon sa capacité
Éviter soulever poids lourds
Dire peut pas partir seule ou conduire
M. Dumont, 20 ans, a subi une splénectomie à la suite d’un accident de la route au cours duquel il a perdu beaucoup de sang. Trois culots globulaires ont été administrés lors de la chirurgie. M. Dumont est de retour de la salle de réveil. Un quatrième culot est en cours de perfusion. M. Dumont ne présente aucun antécédent et ne prend aucune médication.
Une demi-heure après son arrivée sur l’unité, M. Dumont vous dit présenter une difficulté respiratoire importante. À l’auscultation pulmonaire, vous notez la présence de sibilances inspiratoires et expiratoires. M. Dumont utilise également ses muscles accessoires pour respirer. Il est très anxieux. Ses signes vitaux sont les suivants.
Aucune autre particularité n’est notée à l’examen clinique.
TA: 98/65 mm Hg (était de 123/70 mm Hg à l’arrivée à l’unité)
Pouls: 110/min, régulier et de bonne amplitude (était à 85/min avant l’arrivée à l’unité)
FR: 26/min, régulier et superficielle (était à 16/min à l’arrivée sur l’unité)
SpO2 : 87% (était à 98% à l’arrivée sur l’unité)
Température buccale: 37,3°C (était à 37,4 °C à l’arrivée sur l’unité)
Quel type de réaction transfusionnelle soupçonnez-vous ?
réaction anaphylactique
( voir tableau des réactions transfusionnelles* (tableau vert), voir colonne gauche, signes et symptômes= dit les interventions à droite)
M. Dumont, 20 ans, a subi une splénectomie à la suite d’un accident de la route au cours duquel il a perdu beaucoup de sang. Trois culots globulaires ont été administrés lors de la chirurgie. M. Dumont est de retour de la salle de réveil. Un quatrième culot est en cours de perfusion. M. Dumont ne présente aucun antécédent et ne prend aucune médication.
Une demi-heure après son arrivée sur l’unité, M. Dumont vous dit présenter une difficulté respiratoire importante. À l’auscultation pulmonaire, vous notez la présence de sibilances inspiratoires et expiratoires. M. Dumont utilise également ses muscles accessoires pour respirer. Il est très anxieux. Ses signes vitaux sont les suivants.
Aucune autre particularité n’est notée à l’examen clinique.
TA: 98/65 mm Hg (était de 123/70 mm Hg à l’arrivée à l’unité)
Pouls: 110/min, régulier et de bonne amplitude (était à 85/min avant l’arrivée à l’unité)
FR: 26/min, régulier et superficielle (était à 16/min à l’arrivée sur l’unité)
SpO2 : 87% (était à 98% à l’arrivée sur l’unité)
Température buccale: 37,3°C (était à 37,4 °C à l’arrivée sur l’unité)
Quelles seront vos interventions ? Vous disposez de l’ordonnance collective lors d’une réaction transfusionnelle du Centre Apprentiss.
SV aux 15 min
Analyses rayon X, ECG, aviser banque de sang,analyse d’urine, formule sanguine
Aviser médecin (une inf reste à côté du patient)
Monter la tête de lit (problème respiratoire)
(voir tableau vert)
M. Dumont, 20 ans, a subi une splénectomie à la suite d’un accident de la route au cours duquel il a perdu beaucoup de sang. Trois culots globulaires ont été administrés lors de la chirurgie. M. Dumont est de retour de la salle de réveil. Un quatrième culot est en cours de perfusion. M. Dumont ne présente aucun antécédent et ne prend aucune médication.
Une demi-heure après son arrivée sur l’unité, M. Dumont vous dit présenter une difficulté respiratoire importante. À l’auscultation pulmonaire, vous notez la présence de sibilances inspiratoires et expiratoires. M. Dumont utilise également ses muscles accessoires pour respirer. Il est très anxieux. Ses signes vitaux sont les suivants.
Aucune autre particularité n’est notée à l’examen clinique.
TA: 98/65 mm Hg (était de 123/70 mm Hg à l’arrivée à l’unité)
Pouls: 110/min, régulier et de bonne amplitude (était à 85/min avant l’arrivée à l’unité)
FR: 26/min, régulier et superficielle (était à 16/min à l’arrivée sur l’unité)
SpO2 : 87% (était à 98% à l’arrivée sur l’unité)
Température buccale: 37,3°C (était à 37,4 °C à l’arrivée sur l’unité)
Vous devez communiquer avec le médecin… Comment allez-vous structurer votre communication ?
S____
B___
A___
R___
S: Bonjour, je m’appelle Adrienne Ratelle, je suis infirmière dans l’unité de traumatologie, je vous contact à propos du patient M. Dumont, qui est arrivé de la salle d’opération il y a 30 minutes pour une splénectomie à la suite à un accident de voiture. Il vit actuellement une réaction transfusionnelle.
B: Le patient n’a pas d’antécédents personnels et ne prend pas de médication. Pendant sa chirurgie, il a reçu 3 culots globulaires et un 4ème est en cours de perfusion. Il dit vivre une difficulté respiratoire importante. J’ai tout de suite cessé la transfusion et gardé une veine ouverte.
A: Mes observations cliniques sont les suivantes: sibilances inspiratoires et expiratoires à l’auscultation pulmonaire, utilisation de ses muscles accessoires pour respirer, est très anxieux. TA: 98/65 mm Hg (était de 123/70 mm Hg à l’arrivée à l’unité) Pouls: 110/min, régulier et de bonne amplitude (était à 85/min avant l’arrivée à l’unité) FR: 26/min, régulier et superficielle (était à 16/min à l’arrivée sur l’unité) SpO2 : 87% (était à 98% à l’arrivée sur l’unité) Température buccale: 37,3°C (était à 37,4 °C à l’arrivée sur l’unité)
R: Je suppose qu’il vit un choc anaphylactique suite à la transfusion sanguine. Je vous invite à venir consulter le patient immédiatement. Je suggère comme intervention d’administrer …
Dit ce que chaque lettre de l’accronyme « SBAR » signifie
S Situation
- Identification du patient (et la votre!)
- Diagnostic médical ou contexte actuel de soins
- Description précise du problème qui nécessite l’appel
B Background
- Antécédents personnels ou thérapeutiques significatifs
- Traitements instaurés
- Observations cliniques et paracliniques récentes
A Assessment (évaluation)
* Données subjectives et objectives actuelles obtenues lors de l’examen clinique
R Recommandation
- Constats d’évaluation
- Formulation d’une demande au professionnel appelé
- Suggestion d’interventions
Qu’est-ce qu’une cholécystite ?
inflammation de la vésicule biliaire
Qu’est-ce qu’une laparoscopie
intervention qui permet d’examiner l’abdomen ou le bassin à l’aide d’un laparoscope (caméra, pas invasif)
Qu’est-ce qu’une cholécystectomie ?
l’ablation chirurgicale de la vésicule biliaire
Qu’est-ce qu’une biopsie ?
prélèvement d’une très petite partie d’un organe ou d’un tissu pour effectuer des examens concernant un être vivant. Elle peut être effectuée au moyen d’une aiguille ou par frottis sur tout type de tissu humain.
Qu’est-ce qu’une mastectomie ?
La mastectomie est l’enlèvement chirurgical, partiel ou total, d’un sein ou des deux
Qu’est-ce qu’une splénectomie ?
Consiste en l’ablation (retrait) de la rate en raison de certaines maladies ou d’un traumatisme. (risque dangereux hémorragique)
Qu’est-ce qu’une colostomie ascendante ?
abouchement chirurgical d’une portion du côlon ou gros intestin à la surface de l’abdomen. Cet abouchement, appelé stomie, permet de dériver les effluents du colon
Qu’est-ce qu’une chirurgie bariatrique ?
La chirurgie bariatrique est un type de chirurgie portant sur l’anatomie de l’estomac et de l’intestin dans une perspective de réduction du poids de l’opéré.
Qu’est-ce qu’une gastrectomie partielle ?
Ablation partielle de l’estomac
Cette opération est utilisée lorsque la tumeur est située au niveau du tiers inférieur de l’estomac, l’antre (tumeur dite distale). Elle consiste à enlever la partie basse de l’estomac.
Qu’est-ce qu’une dérivation gastrique de Roux-en-Y ?
La dérivation gastrique de Roux-en-Y (RYGB) est la chirurgie de l’obésité la plus pratiquée aux États Unis. Pendant la première partie du RYGB, une petite poche est créée dans l’estomac avec des agrafes. Cette procédure limite la quantité d’aliments pouvant être consommée par le patient à environ 30 g.
Qu’est-ce qu’une laryngectomie?
La laryngectomie est une intervention chirurgicale au cours de laquelle on enlève le larynx (organe de la parole) en partie ou en totalité. (si cancer a atteint l’organe)
Qu’est-ce qu’une trachéostomie?
La trachéotomie est une ouverture pratiquée de manière chirurgicale dans la trachée haute sous le larynx afin d’assurer si les voies respiratoires supérieures sont rétrécies ou bloquée
Quel est le rôle de l’infirmière en service interne (zone stérile)?
- Actes de support instrumental
- Actes d’aide technique (ou d’assistance) au chirurgien (effectués à la demande explicite du chirurgien et selon ses indications)
- Comptes chirurgicaux
Quel est le rôle de l’infirmière première assistante (zone stérile)
Participe activement à la chirurgie, prend l’initiative des actions, de concert avec le chirurgien à l’intérieur du site opératoire. Actes médicaux invasifs. Peut pas faire les services internes
Quel est le rôle de l’infirmière en service externe (Zone non stérile)
Accueil patient au bloc,
évaluation avant la chirurgie,
consentement,
documentation dossier,
état psychologique,
prépare les accès veineux,
prépare les moniteurs,
administre medicaments avant chirurgie,
transfert patient salle de réveil
Quel est le rôle de l’infirmière anesthésiste (avec inhalo)? (pas au QC)
S’assure que le degrés de sédation est suffisant au cours de l’opération, surveille les fonctions vitales et la stabilité hémodynamique (ex: administre bolus si T.A ↓)
Qu’est-ce qu’une fermeture par première intention (la plus utilisée)?
bords de la plaie rapprochés à l’aide de: Agrafes, ou fils de suture, Diachylons de rapprochement, Colles tissulaires
Fermeture par deuxième intention:
la plaie est laissée ouverte; lorsqu’il y a présence d’infection, nécrose tissulaire ou perte tissulaire qui empêche le rapprochement adéquat des bords de la plaie
Qu’est-ce qu’une fermeture par deuxième intention?
la plaie est laissée ouverte; lorsqu’il y a présence d’infection, nécrose tissulaire ou perte tissulaire qui empêche le rapprochement adéquat des bords de la plaie