Examen 2 Flashcards
Mme Tanguay, 56 ans, est hospitalisée sur votre unité. Elle est atteinte de la maladie de Crohn depuis l’âge de 22 ans. Même si depuis son diagnostic, elle n’avait vécu que quelques épisodes de symptômes légers à modérés, elle a connu au cours de la dernière année deux épisodes sévères.
Elle est actuellement hospitalisée pour un troisième épisode important. Elle vous précise qu’elle s’est très peu alimentée depuis le début de cette récidive. Elle rapporte aussi 12 à 15 selles liquides et abondantes depuis les 4 derniers jours. Elle est fatiguée et affaiblie.
Outre la fréquence et les caractéristiques des selles, précisez deux autres directives de surveillance clinique que vous devriez mettre en place en lien avec la diarrhée.
*Surveiller les signes de débalancements électrolytiques (crampes musculaires, arythmie, confusion)
*Surveiller les signes déshydratation (crampes musculaires, arythmie, confusion)
Mme Tanguay, 56 ans, est hospitalisée sur votre unité. Elle est atteinte de la maladie de Crohn depuis l’âge de 22 ans. Même si depuis son diagnostic, elle n’avait vécu que quelques épisodes de symptômes légers à modérés, elle a connu au cours de la dernière année deux épisodes sévères.
Elle est actuellement hospitalisée pour un troisième épisode important. Elle vous précise qu’elle s’est très peu alimentée depuis le début de cette récidive. Elle rapporte aussi 12 à 15 selles liquides et abondantes depuis les 4 derniers jours. Elle est fatiguée et affaiblie.
Le médecin a cessé l’alimentation orale et commence une alimentation parentérale; un cathéter veineux
central est installé à cette fin. Une chirurgie est prévue cette semaine. Le chirurgien a proposé à Mme
Tanguay une iléostomie temporaire pour mettre son intestin au repos, ce qu’elle a accepté.
Quels liens faites-vous entre les directives inscrites au PTI et la chirurgie à venir en vous basant sur les recommandations du programme ERAS ?
Optimisation pré-opératoire
(Éviter le jeun et minimiser la déshydratation (rétablir l’équilibre électrolytique))
Selon le programme ERAS, quelles sont les recommandations à suivre à la phase préopératoire?
- Counseling préopératoire (rencontre pour répondre aux questions, diminuer ses peurs/anxiété)
- Diminution du stress chirurgical
Selon le programme ERAS, quelles sont les éléments à considérer dans la recommandation suivante: « diminution du stress chirurgical » ?
-Jeûne préopératoire minimal
-Boissons riches en glucides
-Préparation intestinale sélective
-Optimisation préopératoire (ex: réduire alcool)
Selon le programme ERAS, quelles sont les recommandations lors de la phase peropératoire?
-Techniques non invasives
(on favorise laparoscopie et réduction utilisation de tubes/sondes)
- Maintient de la normothermie et de la normovolémie
Selon le programme ERAS, quelles sont les recommandations lors de la phase postopératoire?
Alimentation précoce: stimulation du transit intestinal
Mobilisation précoce (diminue toutes les complications)
Promotion du confort (analgésie, épidurale…)
Mme Tanguay, 56 ans, est hospitalisée sur votre unité. Elle est atteinte de la maladie de Crohn depuis l’âge de 22 ans. Même si depuis son diagnostic, elle n’avait vécu que quelques épisodes de symptômes légers à modérés, elle a connu au cours de la dernière année deux épisodes sévères.
Elle est actuellement hospitalisée pour un troisième épisode important. Elle vous précise qu’elle s’est très peu alimentée depuis le début de cette récidive. Elle rapporte aussi 12 à 15 selles liquides et abondantes depuis les 4 derniers jours. Elle est fatiguée et affaiblie.
Le médecin a cessé l’alimentation orale et commence une alimentation parentérale; un cathéter veineux
central est installé à cette fin. Une chirurgie est prévue cette semaine. Le chirurgien a proposé à Mme
Tanguay une iléostomie temporaire pour mettre son intestin au repos, ce qu’elle a accepté.
Comment justifier le recoure à une alimentation parentérale dans cette situation ?
Dans ce contexte, l’alimentation entérale est pas possible (malgré qu’habituellement c’est privilégié) pcq inflammation de l’intestin, donc parentérale est privilégiée, car va direct dans son organisme, cela va favoriser son alimentation.
Vous procédez à la préparation et à l’installation de l’alimentation parentérale avec l’asepsie la plus
rigoureuse, principalement parce que …
- Haut risque d’infection associé au fait d’utiliser une voie centrale (l’alimentation parentérale)
- Solution riche en dextrose et en lipide, favorise la croissance bactérienne (risque infection)
Mme Tanguay, 56 ans, est hospitalisée sur votre unité. Elle est atteinte de la maladie de Crohn depuis l’âge de 22 ans. Même si depuis son diagnostic, elle n’avait vécu que quelques épisodes de symptômes légers à modérés, elle a connu au cours de la dernière année deux épisodes sévères.
Elle est actuellement hospitalisée pour un troisième épisode important. Elle vous précise qu’elle s’est très peu alimentée depuis le début de cette récidive. Elle rapporte aussi 12 à 15 selles liquides et abondantes depuis les 4 derniers jours. Elle est fatiguée et affaiblie.
Le médecin a cessé l’alimentation orale et commence une alimentation parentérale; un cathéter veineux
central est installé à cette fin. Une chirurgie est prévue cette semaine. Le chirurgien a proposé à Mme
Tanguay une iléostomie temporaire pour mettre son intestin au repos, ce qu’elle a accepté.
Ce matin, lors de votre tournée, vous notez que la solution d’alimentation parentérale de Mme Tanguay est
presque terminée. Vous n’avez pas encore reçu les nouveaux sacs de perfusion de la pharmacie.
Que ferez-vous si les nouveaux sacs de solutions ne sont pas arrivés lorsque la perfusion en cours sera terminée ? Justifiez votre réponse.
a) Irriguer la voie centrale
b) Installer un Lactate Ringer à GVO
c) Installer un dextrose 5% ou 10% à GVO
d) Installer un NaCl 0,45% au même débit que l’HAIV
e) Installer un Lactate Ringer au même débit que l’HAIV
f) Installer un dextrose 5% ou 10% au même débit que l’HAIV
F
Dextrose= continue l’apport en glucides, donc évite le risque d’hypoglycémie (dû à la baisse de glucose vu la fin du sac parentéral. Aussi, mettre au mm débit pour garder la voie ouverte. Soit 5 ou 10% selon concentration du sac parentérale. (on remplace ce qu’ on donnait normalement)
L’opération de Mme Tanguay s’est bien déroulée. Vous procédez au changement du sac collecteur de la
stomie. Celle-ci présente les signes d’une stomie normale, sans particularité.
Quelles consistances attendues auront les selles ? (iléostomie)
Liquide à semi-pâteuses
Lors des soins, vous remarquez que Mme Tanguay fuit du regard la stomie. Elle se montre également
réfractaire à vos explications sur les soins apportés. Elle vous mentionne ne pas se sentir capable de
composer avec ce changement…
Quel constat pourrait figurer au PTI ?
Risque de faible estime de soi
Mme Gagnon a été opérée la veille pour une arthroplastie du genou droit. Aujourd’hui, elle débute des
exercices de physiothérapie. La physiothérapeute vous informe qu’elle passera voir Mme Gagnon vers
11h00.
Il est 10h30 et vous vous rendez au chevet de Mme Gagnon pour lui offrir une dose de morphine sous-
cutanée afin de rendre les exercices de physiothérapie moins douloureux.
Justifiez ce choix sur une base pharmacocinétique.
Morphine, voie d’administration SC, pic d’action dans 30 min, donc effet maximal au moment du rdv
Mme Gagnon décline votre offre et vous demande plutôt des Tylenol.
Suite à la visite de la physiothérapeute, celle-ci vous informe que les exercices ont été difficiles, et que Mme Gagnon s’y montrait plutôt réticente.
Vous vous rendez au chevet de Mme Gagnon. En l’aidant à retourner dans son lit, vous notez que son faciès se crispe à la mobilisation. Mme Gagnon évalue l’intensité de sa douleur à 7/10. Vous lui offrez de nouveau une dose de morphine qu’elle décline. Elle vous demande cependant de la glace.
Suite à l’analyse de cette situation, que devriez-vous faire ?
Explorer pourquoi elle ne veut pas morphine (peur dépression respiratoire, peur dépendance, peur effets secondaires…)
Mme Gagnon décline votre offre et vous demande plutôt des Tylenol.
Suite à la visite de la physiothérapeute, celle-ci vous informe que les exercices ont été difficiles, et que Mme Gagnon s’y montrait plutôt réticente.
Vous vous rendez au chevet de Mme Gagnon. En l’aidant à retourner dans son lit, vous notez que son faciès se crispe à la mobilisation. Mme Gagnon évalue l’intensité de sa douleur à 7/10. Vous lui offrez de
nouveau une dose de morphine qu’elle décline. Elle vous demande cependant de la glace.
En questionnant Mme Gagnon, celle-ci vous avoue craindre de développer une dépendance à la morphine.
Ses craintes sont-elles fondées ?
Explorer si patient à une histoire de dépendance (à n’importe quoi), c’est un facteur de risque d’en développer (voir antécédents)
Contexte de soulagement de la douleur, risque faible de dépendance à la morphine survient dans ces conditions
Inscrire au PTI si la crainte persiste après une intervention
Si constat nécessaire: Non soulagement optimal de la douleur relié à la crainte des opiacés
Mme Gagnon décline votre offre et vous demande plutôt des Tylenol.
Suite à la visite de la physiothérapeute, celle-ci vous informe que les exercices ont été difficiles, et que Mme Gagnon s’y montrait plutôt réticente.
Vous vous rendez au chevet de Mme Gagnon. En l’aidant à retourner dans son lit, vous notez que son faciès se crispe à la mobilisation. Mme Gagnon évalue l’intensité de sa douleur à 7/10. Vous lui offrez de
nouveau une dose de morphine qu’elle décline. Elle vous demande cependant de la glace.
En questionnant Mme Gagnon, celle-ci vous avoue craindre de développer une dépendance à la morphine.
À la lumière des recommandations des programmes ERAS, quels arguments pourriez-vous évoquer pour convaincre Mme Gagnon de l’importance de soulager sa douleur ?
Meilleur soulagement de la douleur, meilleur mobilisation, ce qui diminue la réponse de stress, donc favorise la guérison
Mobilisation précoce : évite la constipation, diminue risque de TVP, réduction risque plaies de pression, diminue risque rétention urinaire, risque de délirium, au total diminue la durée de l’hospitalisation, réduit risque d’artyhasie, pneumonie
Ce jour, M. Ferland, 43 ans, a ressenti une douleur au quadrant inférieur droit, d’apparition brutale. À l’arrivée à l’urgence, l’infirmière constate que M. Ferland est fébrile. À l’examen abdominal, le signe de ressaut au point de Mc Burney, ainsi que l’épreuve psoïtis sont positifs.
Un diagnostic d’appendicite aigüe perforée est posé et M. Ferland est alors directement amené au bloc opératoire pour y subir une appendicectomie.
Décrivez avec précision le terme « appendicectomie ».
Ablation de l’appendice
Ce jour, M. Ferland, 43 ans, a ressenti une douleur au quadrant inférieur droit, d’apparition brutale. À l’arrivée à l’urgence, l’infirmière constate que M. Ferland est fébrile. À l’examen abdominal, le signe de ressaut au point de Mc Burney, ainsi que l’épreuve psoïtis sont positifs.
Un diagnostic d’appendicite aigüe perforée est posé et M. Ferland est alors directement amené au bloc opératoire pour y subir une appendicectomie.
M. Ferland est de retour après une opération qui a duré une heure 30 minutes. À la lecture du dossier patient, vous notez les informations suivantes :
- Tabagisme depuis 20 ans, aucune drogue, aucun alcool
- Antécédents d’alcoolisme et de dépression, tentative de suicide il y a deux ans
- Maladie de Crohn diagnostiquée il y a 15 ans, sous traitement au méthothrexate
- Emploi : fonctionnaire au Ministère des finances
Quelles sont les facteurs de risque d’une infection de la plaie chez M. Ferland ?
Tabagisme: vasoconstriction, moins de perfusion au site
Methotrexate: immunosuppresseur, augmente risque d’infection
Chirurgie abdominale
Plaie souillée/contaminé
Chirurgie d’urgence
Qu’est-ce qu’une plaie chirurgicale propre?
Chirurgie qui requiert pas de pénétrer dans organes creux
Qu’est-ce qu’une plaie contaminée?
Chirurgie qui implique pénétrer organes creux ou viscères (intestins, voies respiratoires, génitale, urinaire…)
Qu’est-ce qu’une plaie souillée et infectée?
Infection déjà présente avant une chirurgie (ou avec présence de tissus nécrotiques) (organe perforé)
Détermine le niveau d’infection suite à l’intervention chirurgicale suivante: laparotomie exploratrice
(appendicite suspectée)
Propre
Détermine le niveau d’infection suite à l’intervention chirurgicale suivante:
Appendicectomie pour appendice enflammé
Contaminé
Détermine le niveau d’infection suite à l’intervention chirurgicale suivante:
Appendicectomie pour appendice perforé et péritonite
Souillé et infecté
Vous travaillez de nuit sur une unité de chirurgie où Mme Julien, 58 ans, a été admise il y a trois jours suite
à une colectomie sur diverticulite perforante.
À 23h45, au rapport inter-service, votre collègue vous indique que Mme Julien évolue bien, qu’elle se
mobilise fréquemment et qu’un congé est prévu le lendemain. L’ACP de morphine a été cessé ce matin, et Mme Julien ne présente pas de douleur importante. Cependant, elle a reçu une dose de dilaudid pour une douleur modérée à l’abdomen ce soir à 22h30.
Il est 7h00 du matin et vous vous rendez à la chambre de Mme Julien pour y faire les prises de sang. Vous
constatez que Mme Julien se réveille difficilement et qu’elle marmonne.
Mme Julien gémit à la stimulation, ouvre à peine les yeux et les referme aussitôt
Respiratoire: fréquence à 26/min, superficielle
TA à 95/30 mm Hg et pouls à 120/min
Pouls bondissant, extrémités chaudes et rouges
Qu’allez-vous évaluer chez Mme Julien ? (Hypothèse)
Sepsis