Examen 2 Flashcards
Qu’est-ce qu’une morale téléologique? Peut-on considérer l’utilitarisme comme une morale téléologique? Justifiez votre point de vue.
À l’instar de kant, les utilitaristes veulent fonder la morale sur un critère universel. Au contraire de Kant, ils estiment que le bonheur est au fondement de l’éthique.C’est l’objectif visé par tout être humain. Le bonheur est le critère universel qui permet d’apprécier la moralité de toute action.
Qu’est-ce qu’une morale téléologique? L’utilitarisme est-il une morale téléologique?
Il estime qu’il y a des fins ultimes et supérieures qui guident et orientent l’action de tous les êtres humains. Ce sont ces fins ultimes et supérieures qui décident de la moralité de tout agir. Oui, on peut considérer l’utilitarisme comme une morale téléologique.
Le bonheur constitue le but universel de toute action humaine. Qu’il le dise ou non, a chaque fois qu’il agit, l’être humain est à la recherche du bonheur.
Peut-on identifier l’utilitarisme à l’épicurisme? Si oui comment? Si non pourquoi?
Non. Malgré les points d’accord entre les deux doctrines morales, on peut pas identifierl’épicurisme (égoïsme)à l’utilitarisme (altruisme)
Quels sont les points d’accord et de désaccord entre l’épicurisme et l’utilitarisme?
Points d’accord :
Épicure et Bentham et Mill sont d’accord sur le fait que la morale consiste dans la recherche du bonheur. Ils estiment que le bonheur réside dans le fait d’accroître les plaisirs et de diminuer les douleurs. Une action morale est une action dont la somme de plaisirs l’emporte sur la somme de douleurs.
Point de désaccord :
dans le cadre de l’hédonisme (hédoné = plaisir) épicurien, l’être humain est à la recherche de son bonheur personnel.On parle ici d’un bonheur égoïste. Par contre, dans le cadre de l’utilitarisme, l’être humain essaie de voir comment son bonheur peut contribuer a et favoriser le bonheur des autres.Le bonheur ici est altruiste.Malgré les points d’accord entre les deux doctrines morales, on peut pas identifierl’épicurisme (égoïsme)à l’utilitarisme (altruisme)
Qu’est-ce que le conséquentialisme? Peut-on qualifier l’utilitarisme de morale conséquentialiste? Justifiez votre réponse.
.
Le conséquentialisme, dans le cadre de l’éthique, entend décider de la moralité de l’agir en tenant compte desrésultatsqui découlent de ladite action.
Si les objectifs positifs l’emportent sur ceux négatifs, on peut alors conclure à la moralité de l’action. Dans le cas contraire, on dira que l’action est immorale.
L’utilitarisme est une morale conséquentialiste puisque cette doctrine estime que ce sont les résultatspositifs (morale) ou négatifs (immoral)qui décident de la moralité de l’action.
Après avoir défini l’universalisme qui découle du conséquentialisme des utilitaristes, dites si un tel universalisme peut être tenu pour intégral. Justifiez votre réponse.
En considérant que les plaisirs sont d’égale valeur, Bentham soutient qu’il faudra tenir compte, dans le cadre de l’agir moral, de l’intérêt de chaque individu. Pour le philosophe, chaque intérêt pèse d’un poids égal à celui de tous les autres. La conséquence que l’on peut tirer de cette manière de voir les choses est que, dans le cadre de la doctrine utilitariste, il sera important de traiter tous les individus qui seront affectés, d’une façon ou d’une autre, par l’action morale comme des égaux. C’est ainsi que Bentham formule l’universalisme au cœur de sa pensée.
Théoriquement, l’universalisme visé par la science morale semble parfaitement intégral dans la mesure où aucun intérêt ne compte plus ou moins qu’un autre. Les intérêts des individus doivent, autrement dit, être considérés de manière égale. Pour les utilitaristes, la recherche du bonheur doit être menée de manière impartiale. Chaque individu doit compter pour un. Personne ne doit compter pour plus ou moins un.
Cependant, concrètement, l’universalisme ne sera pas respecté jusqu’au bout puisque les utilitaristes estiment que les ressources sont limitées.Des plaisirs différents d’individus différents peuvent être conflictuels. Ce qui est plaisir pour moi peut être source souffrance par autrui.L’universalisme qui était postulé en amont de la doctrine n’est pas respecté en aval. En pratique, tout le monde ne pourra pas être heureux. Donc, l’universalisme qui découle du conséquentialisme n’est pas réellement intégral.
Qu’est-ce que le principe d’utilité? En quel sens permet-il de distinguer l’hédonisme épicurien de l’utilitarisme?
Le principe d’utilité: le plus grand bonheur pour le plus grand nombre.
L’hédonisme ne pourra alors être considéré que comme le premier étage de l’édifice utilitariste. L’enjeu, pour Bentham et plus tard pour Mill, sera de faire en sorte que l’utilitarisme ne puisse pas déboucher sur un égoïsme. Il devient alors indispensable d’ajouter à l’hédonisme un deuxième principe pour faire de l’utilitarisme une morale altruiste. C’est précisément le rôle que Bentham assigne au principe d’utilité.
Pour Bentham,le principe d’utilité est l’instrument ou le moyen qui permet d’approuver ou de désapprouver une action selon qu’elle augmente ou diminue le bonheur de l’agent et de toutes les personnes affectées par son agir. A la fois descriptif et normatif, il permet d’évaluer et de justifier la moralité de l’action humaine.
Si le bien est assimilé au plaisir et le mal à la douleur, prendre en charge la dimension altruiste, dans le cadre de l’agir moral, revient alors àattribuer une même valeur morale à tous les plaisirs et à toutes les douleurs.En termes plus clairs, il n’y aura pas de raison de privilégier mon plaisir personnel par rapport à celui d’autrui. Autrement dit, on doit accorder une valeur égale aux plaisirs et aux douleurs de toutes les personnes affectées par l’agir moral.
Oui, on peut distinguer dans un sens car dans le cadre de l’épicurisme, on recherche un bonheur égoïste, celui de l’argent. On parle d’un l’égoïsme psychologique ou du bonheur utilitariste. Du moment que le principe d’utilité vise le plus grand bonheur ou plus grand nombre, il permet de penser un bonheur altruiste ou utilitariste.
Qu’est-ce que l’approche quantitative de Bentham? Mentionnez trois critiques que l’on peut lui adresser.
C’est en effet une sorte d’arithmétique des plaisirs et des douleurs c’est, autrement dit, le fait d’additionner et de soustraire de plaisirs et des douleurs dans le but précisément de décider de la moralité de l’action.
Cette approche quantitative doit s’appuyer sur un certain nombre de critère que bentham prend pour objectifs c’est-à-dire mesurables.
Voici quelques raisons qui peuvent aider à mieux cerner une telle difficulté et qui constituent autant de critiques que l’on peut adresser à la méthode quantitative de Bentham:
- l’incertitude des prévisions: le calcul d’utilité demande que l’on cherche à prévoir les plaisirs et les douleurs, les agréments et les désagréments de toutes les personnes qui sont susceptibles d’être touchées par mon action. Une telle opération peut s’avérer extrêmement hasardeuse et subjective parce qu’elle suppose une spéculation sur la nature de l’expérience intérieure d’autrui et la possibilité de faire des prévisions sur ses réactions futures. Ce calcul exige aussi que l’on puisse mesurer les conséquences de son action.
- le manque de ressources et de temps: le calcul d’utilité peut être un travail colossal. On peut ainsi ne pas avoir le temps et les moyens de l’accomplir. Il exigerait que l’on tienne compte d’un certain nombre d’informations que nous n’avons pas toujours. A cela il faut ajouter le fait qu’il n’y a pas de limites à l’effort d’imagination que nous pourrions consacrer à divers scénarios d’actions. Un tel calcul peut s’imposer pour les questions d’importance majeure ou pour des problèmes particulièrement complexes. Dans la vie courante, les exigences qu’il requiert peuvent être démesurées.
- l’irréalisme quant à la sphère privée: une application du principe d’égalité – chacun compte pour un – peut s’avérer incongrue dans la sphère privée intrapersonnelle et interpersonnelle de la moralité. L’utilitarisme, on le sait, est une morale de la bienveillance qui nous demande de faire le moins de mal et le plus de bien possible dans chacune de nos actions. Il paraît moralement justifiable d’accorder un traitement préférentiel à nous-mêmes d’abord et à nos proches, nos enfants, nos parents, nos amis ensuite.
Pourtant, on peut générer une plus grande quantité de bien en distribuant nos ressources et nos faveurs à des étrangers ou des habitants des pays pauvres. On sait que mettre tout le monde sur le même pied ou devoir mettre en balance nos projets de vie individuels et le bonheur du plus grand nombre paraît irréaliste et semble aller à l’encontre de notre sens moral naturel.
Qu’est-ce que l’approche quantitative de Bentham? Mentionnez deux critères à partir desquels Bentham fonde son approche quantitative. Expliciter dans vos propres mots chacun de ces critères.
Bentham va établir une arithmétique – art de calculer, d’effectuer des opérations – des plaisirs et des douleurs. Aussi a-t-il recours à un certain nombre de critères qu’il tient, au demeurant, pour objectifs. Ces derniers peuvent, en effet, donner à la recherche du bonheur une assise scientifique. Ces derniers sont au nombre de sept:
- le premier concerne la durée du plaisir c’est-à-dire le temps que prend une sensation éprouvée comme plaisir. Un plaisir long et durable sera préféré à un plaisir passager. Exemple: une longue amitié est préférable à une connaissance de hasard.
- le deuxième critère concerne l’intensité du plaisir. On peut parler de la force intrinsèque des sentiments de plaisir ou de souffrance. Cela veut dire la force avec laquelle on ressent un plaisir. Un plaisir vif est donc supérieur à un plaisir de faible intensité.
Exemple: la joie que procure le saut en parachute est plus intense qu’une promenade
Pourquoi Nietzsche critique-t-il l’approche quantitative de Bentham? Quelle solution Mill propose-t-il?
Avec l’approche quantitative de Bentham, il est impossible de nettement différencier l’être humain de l’animal. L’humain comme l’animal ont en effet cette capacité commune d’éprouver des plaisirs et des douleurs. C’est pour cela que certains philosophes, dont Nietzsche, estiment que l’utilitarisme est une morale vile (inutile). Puisqu’elle est incapable de clairement indentifier le propre de l’humain. C’est pour sauver l’utilitarisme de cette critique que Mill va introduire la notion de qualité.
La notion de qualité porte en elle le point de vue selon lequel. Il y a des plaisirssupérieurset des plaisirs inférieurs. Ce sont les individus qui ont expérimenté l’étendue la plus large c’est-à-dire la gamme la plus variée de plaisirs qui décident de la hiérarchie des plaisirs.
Seuls les êtres qui ont des facultés supérieures (raison) pourront goûter aux plaisirs supérieurs.
Pourquoi qualifie-t-on l’utilitarisme de Mill d’utilitarisme de la perfection ou d’utilitarisme idéal?
Cette appellation permet-elle de le distinguer d’avec l’utilitarisme de Bentham?
Justifiez clairement et exhaustivement votre réponse
Discriminer les plaisirs: l’introduction de la qualité par Mill
Mill introduit la qualité parce que, justement, il estime que certains plaisirs sont plus désirables que certains autres. Pour lui en fait, il y a des plaisirs plus précieux que d’autres. On doit, en d’autres termes, préférer les premiers aux seconds. On peut dire que, dans la pensée de Mill, les plaisirs que l’on doit préférer ont, en quelque sorte, la valeur d’un idéal. C’est, au demeurant, pour cette raison que certains lecteurs de Mill en sont arrivés à qualifier sa théorie d’utilitarisme idéal ou d’utilitarisme de la perfection.
Cela permet de le distinguer avec l’utilitarisme de Bentham car Mill, contrairement à Bentham, ne cherche pas à établir des critères. Il ne décide pas quels plaisirs seraient plus élevés que certains autres puisqu’il ne veut pas évaluer la vie des individus de l’extérieur. Chacun doit faire l’effort personnel de discriminer lui-même les plaisirs. D’ailleurs, pour établir la différence qualitative entre les plaisirs, il en appelle aux individus eux-mêmes.
De l’avis de Mill, ce sont les individus qui ont l’expérience de la plus large variété possible de plaisirs qui doivent établir la hiérarchie dans la qualité des plaisirs.
Pour Mill, au demeurant,en dehors du jugement humain, il n’y a pas de critère objectif pour décider de la supériorité d’un plaisir sur un autre. C’est pour cette raison que l’on doit faire appel aux gens d’expérience, aux juges compétents c’est-à-dire aux individus qui ont l’autorité en la matière. On voit que, même avec Mill, l’utilitarisme ne quitte pas le terrain de l’expérience.
La comparaison et la hiérarchisation des plaisirs modifient l’idée même de bonheur. Comme l’illettré qui n’éprouve pas le plaisir de la lecture et qui en souffre, un individu peut tout aussi bien éprouver des plaisirs supérieurs etsouffrir du fait qu’il n’éprouve pas d’autres espèces de plaisir. Le bonheur peut donc s’accompagner de douleur.Un tel point de vue est en contradiction avec la conception benthamienne de la doctrine qui veut que l’utilitarisme soit identifié à la recherche de plaisir et à la fuite de la douleur.
Mill pourra, dans une telle perspective, distinguer le bonheur de la satisfaction. Cette distinction peut être faite à partir d’un double angle. Premièrement, il s’agit de comparer les plaisirs éprouvés. Quant au second, il met en exergue la supériorité ou l’infériorité des êtres éprouvant les plaisirs.
Pourquoi Mill distingue-t-il le bonheur de la satisfaction?
Cette distinction vous paraît-elle fondée?
Justifiez clairement et exhaustivement votre réponse.
La comparaison et la hiérarchisation des plaisirs modifient l’idée même de bonheur. Mill pourra, dans une telle perspective, distinguer le bonheur de la satisfaction. Cette distinction peut être faite à partir d’un double angle. Premièrement, il s’agit de comparer les plaisirs éprouvés. Quant au second, il met en exergue la supériorité ou l’infériorité des êtres éprouvant les plaisirs.
Mill rapporte la différence des plaisirs à la différence des êtres. L’individu humain peut, en effet, satisfaire ses besoins purement biologiques sans pour autant atteindre le bonheur. Les plaisirs liés aux facultés supérieures sont d’une nature différente de celle des plaisirs dits inférieurs ou animaux. Pour lui, la différence semble incontestable quand on compare les humains aux animaux.
Le bonheur peut s’accompagner de souffrance. De plus distinction entre satisfaction qui peut être totale et bonheur qui est toujours partiel permet de fonder la dignité, c’est a dire de distinguer l’humain de l’animal. C’est cette dignité humaine qui expliquerait, chez Mill, la répugnance à tomber dans les plaisirs animaux. D’ailleurs, selon le point de vue de Mill, les plaisirs intellectuels sont plus importants et supérieurs aux plaisirs corporels. Exd’inférieurs et corporels: sexe, manger, boire, pratiquer du sport. Supérieurs ou spirituels: lire, écrire, peindre, dessiner.
Cette théorie n’est pas très fondée, car la distinction de Mill est problématique. La distinction qu’il fait entre les plaisirs corporels inférieurs seraient grossiers, vulgaires, purement physiques ou sensuels et les plaisirs intellectuels supérieurs seraient plus raffinés, spirituels ou esthétiques. Or en quoi la sexualité ou le sport seraient-ils inférieurs en qualité à la lecture ou à l’art? C’est très subjectif. La théorie de Mill semble comporterdes jugements de valeur difficiles à justifier.
Qu’est-ce qui permet de distinguer l’utilitarisme de la règle de l’utilitarisme de l’acte?
Après Bentham et Mill, un départ vigoureux va être au cœur de l’utilitarisme. Il oppose les partisans d’un utilitarisme de la règle aux défenseurs d’un utilitéde l’acte.
Dans le cadre de l’utilitarisme de la règle, il s’agit pour l’être humain de considérer que les générations passées ont déjà fait le calcul d’utilité et mis en place des règles qui reflètent ce calcul.
Ex: tu ne tueras point. Pour ne pas tomber dans l’immoralité, il ne faut pas faire confiance aux générations passées. Avant chaque action, il faut refaire le calcul d’utilité.
Utilitariste de l’acte (ou direct).
le fait de continuer à procéder au calcul des utilités avant de passer à l’action. C’est, autrement dit, le fait de passer par l’approche quantitative de Bentham, de recourir à son arithmétique des plaisirs pour déterminer la morale de l’action.
Ceux qui prônent un retour à l’utilitarisme tel que Bentham l’a pensé estiment que l’individu qui suivrait une règle morale ordinaire même lorsqu’il n’est pas utile de le faire ne serait plus utilitariste. Dans une telle perspective, le respect de la règle ordinaire ne contribue plus au bonheur collectif. Donc, ce qui est le plus acceptable d’un point de vue moral, c’est continuer à calculer les conséquences pouvant résulter de l’agir. L’utilitarisme, dans une telle perspective, retourne à Bentham.
Quelles sont, dans le cadre de l’éthique, les positions de Kant et des utilitaristes sur les questions du bonheur et de l’égalité entre les hommes?
Laquelle des deux éthiques vous paraît la plus pertinente pour prendre en charge ces deux préoccupations de l’être humain?
Pour les utilitaristes, c’estle bonheur qui est l’objectif de l’éthique. Il est un but universel de l’action humaine et décide de la moralité de tout agir. Lebonheur consiste dans l’accroissement des plaisirs et dans la diminution des douleurs. Les utilitaristes mettent ainsi très fortement l’accent sur la sensibilité, ce que Kant appelait les inclinations.Il est alors irréaliste, pour les utilitaristes, de chercher à dissocier la moralité de la recherche du bonheur.1 point
Kant crierait au scandale en considérant que les inclinations sont l’horizon de toute perspective éthique. Elles ne peuvent pas être le fondement de la morale. Pour lui en fait,c’est la bonne volonté ou l’intention pure qui décide de la moralité de l’action.Cela ne signifie toutefois par que Kant soit un ascète.La recherche du bonheur est possible si elle est en accord avec l’exigence morale. Il considère simplementqu’en cas de conflit entre la moralité de l’action et la recherche du bonheur, la priorité doit être accordée à la bonne volonté. C’est pour cette raison que le bonheur censé découler de l’éthique kantienne peut s’avérer véritablement angélique.1 point
Pour les utilitaristes,chaque être humain compte pour un dans l’évaluation des conséquences qui décident de la moralité de l’action. Cela veut dire que tous les êtres humains sont égaux. Personne ne compte pour plus ou moins un. Toutefois, il est parfaitement envisageable, dans la perspective de l’utilitarisme, quequelques individus soient sacrifiés sur l’autel du plus grand bonheur du plus grand nombre.L’égalité entre les êtres humains postulée n’est donc pas totale c’est-à-dire intégrale. Elle peut être rompue.1 point
Pour Kant,rien ne peut justifier la rupture de l’égalité entre les humains. Même un seul individu ne saurait être sacrifié au bonheur de l’humanité entière.Chaque être humain est une fin c’est-à-dire une dignité et il doit toujours être traité comme telle. Le fait queles humains soient utilisés comme des moyens par leurs semblables dans le cadre de la vie économique et sociale ne peut pas entrainer le fait de les réduire exclusivement au simple statut de moyen. Ce dernier est toujours une fin et, en ce sens, il est toujours égal à ses semblables.1 point
A chaque étudiant -e- de prendre position et de la justifier avec des arguments pertinents.1 point.