Examen 1 Flashcards
Qu’est-ce que le cosmologico-ethique
- Qu’est-ce que le cosmologico-éthique?
Le cosmologico-éthique, ou l’éthique qui est,selon les Anciens philosophes grecs, est fondée sur le cosmo (nature)
Pour les anciens, les valeurs sont enracinées c’est-à-dire domiciliées dans la nature.
L’être humain doit disposer du savoir nécessaire et pertinent susceptible de l’amener à connaître les valeurs qui se trouvent dans la nature.
Il doit élever sa nature à la hauteur des valeurs qui se trouvent dans la nature. L’humain doit imiter dans le cadre de la morale, les valeurs enracinées dans l’ordre qui prévaut dans la nature signifie que toute chose, dans le cosmos, a sa place. L’action morale doit imiter un tel ordre.
Qu’est-ce que le theologico éthique?
Qu’est-ce que la théologico-éthique?
Théologico-éthique, la fondation de la morale en Dieu.
Selon les Anciens Le cadre du technologico-éthique, dieu est métaphysiquement, moralement et épistémologiquement premier. Il continue à définir le bien et le mal, le juste et l’injuste. Les philosophes qui ont vécu après Copernic et avant lui n’ont tiré toutes les conséquences de la révolution dans le domaine de l’astronomie.
Quelles sont les critiques que Kant adresse au cosmologico-éthique?
Quelles sont les critiques que Kant adresse au cosmologico-éthique?
G 1: Cosmos est fini, ordonné et beau.
Critique de l’ARG 1: La physique moderne met l’accent sur le fait quel’univers est infini.Tout est désordre puisque dans la nature les forces ne font que s’entrechoquer. Il nest pas fini et parfait.
ARG 2L’humain qui fait devait imiterl’ordre naturel(valeurs)
Critique de l’arg 2: comment imiter un ordre introuvable.
ARG 3: ajuster la nature humaine à lanature extérieure(cosmos)
Critique de l’ARG 3: Selon Kant, en écoutant sa propre nature, l’être humain risque de tomber dans l’égoïsme le plus viscéral et le plus profond. Si j’écoute ma propre nature, les autres devront toujours attendre. On le sait pourtant, l’éthique c’est avoir le souci d’autrui, penser à ses intérêts. On ne peut pas imiter la nature extérieure car elle est méchante. L’éthique est l’effort.
Quelle est la critique que Kant adresse au théologico-éthique?
4 Quelle est la critique que Kant adresse au théologico-éthique?
Critique du théologico-éthique : Depuis Aristote, on pensait que la Terre était le centre de l’univers, qu’elle était fixe et immobile, une telle idée a été reprise et entérinée par l’Église catholique. A été reprise, et entérinée par l’église catholique, On sait que l’héliocentrisme a, avec Copernic, totalement détrôné le géocentrisme. Vu que l’église catholique s’est trompée au moins 1 fois, peut-être qu’elle se trompe tout le temps. On ne peut plus lui faire confiance. Ce n’est donc plus à elle (Dieu) de définir le bien ou le mal pour l’être humain.
Pourquoi Kant entend-il fonder l’éthique sur la dignité humaine?
Selon K, on ne peut fonder l’éthique ni dans le cosmos ni en dieu. C’est pour cela qu’il faut se trouver du côté de l’être humain. Il faut fonder l’éthique sur ladignité humaine.C’est ce qui permet de lutter contre la nature en nous ou contre la nature hors de nous. Il faudrait alors dans la perspective de Kant. Mettre en place un cosmos bis qui n’est ni religieux ni naturel. Le cosmos bis est totalement artificiel et repose sur l’idée de liberté.
Pour Kant, c’est le critère de la prise de distance de l’être humain avec la nature qui permet de fonder l’éthique. Pour Kant, c’est la liberté qui est au fondement de l’éthique. Sans hypothèse de la liberté, il ne peut pas y avoir de moralité. Pour Kant, a la suite de Rousseau la liberté, pour l’être humain, consiste à lutter contre la nature hors de lui et contre la nature en lui. La morale ou l’éthique exige de l’effort, la liberté qui fonde la dignité désigne la capacité humaine à faire des choix.
Qu’est-ce que, selon Kant, le déterminisme? Y a-t-il une contradiction entre la réalité du déterminisme et l’affirmation de la liberté humaine? Justifiez clairement et exhaustivement votre réponse.
Qu’est-ce que, selon Kant, le déterminisme? Y a-t-il une contradiction entre la réalité du déterminisme et l’affirmation de la liberté humaine? Justifiez clairement et exhaustivement votre réponse.
3. On a tendance à penser que la liberté les notions d’action et de volonté - être libre scientifiquement alors pouvoir agir sans être entravé. Pourtant, il faut bien reconnaître que la liberté d’action n’est jamais totale, le déterminisme universel est une réalité.
Désigne toutes les contraintes qui s’exercent sur tous les naturels. Il désigne aussi les rapports nécessaires qui lient les phénomènes naturels les uns aux autres- la science cherche à découvrir et à révéler les liens de cause et effet entre les phénomènes naturels. Mais y’a t’il une contradiction entre la réalité du déterminisme universel et l’affirmation de la liberté humaine?
Comme tous les êtres naturels, l’humain obéit aux lois de la nature (il ne peut pas voler dans les airs parce que la gravité s’exerce sur lui. On ne peut nier la réalité du déterminisme universel. Si l’être humain commet un vol, on le traîne devant les tribunaux. La société tient ainsi l’humain responsable de ses actes. Il est véritablement celui qui choisit d’agir dans le sens du bien ou dans le sens du mal. Sans liberté, il ne peut pas y avoir de responsabilité et de moralité. C’est la liberté qui permet d’extraire l’humain de toute explication de type causal.
La liberté est-elle une condition nécessaire et suffisante de l’éthique selon Kant? Justifiez clairement et exhaustivement votre réponse?
La liberté est-elle une condition nécessaire et suffisante de l’éthique selon Kant? Justifiez clairement et exhaustivement votre réponse?
La liberté est-elle une condition nécessaire et suffisante de l’éthique?
3.3 La liberté est nécessaire pour fonder l’éthique. On ne peut louer ou blâmer quelqu’un s’il n’est pas tenu responsable de ses actions. Mais la liberté n’est pas suffisante. on peut utiliser la liberté pour faire le mal. On parle ici d’un usage négatif de la liberté. Il n’y a pas de moralité ici. Seul l’usage positif de la liberté permet d’asseoir la moralité de l’action. La liberté doit toujours viser le bien pour que l’action soit morale.
Y a-t-il, chez Kant, une contradiction entre la morale et la recherche du bonheur? Justifiez clairement et exhaustivement votre réponse
Y a-t-il, chez Kant, une contradiction entre la morale et la recherche du bonheur? Justifiez clairement et exhaustivement votre réponse.
Il sembley avoir chez Kant, une contradiction entre moralité et recherche du bonheur. Kant estiment que dans le cadre de l’agir, l’être humain ne doit pas agir en considérant les résultats des conséquences bonnes ou mauvaises, à même de lui garantir le bonheur. S’il y a incompatibilité entre le bonheur et la morale, l’être humain doit privilégier la morale. L’accord entre le bonheur et la morale s’appelle chez Kant le souverain bien.Kant estime que l’humain doit rechercher le bonheur et concourir au bonheur des autres. On peut dans le cadre de ce dernier exemple, parler de devoir imparfait: Il n’oblige pas toujours l’individu en toutes circonstances et sans exception. ex: don à des œuvres de charité. Bénévolat
Quelle différence y a-t-il entre l’impératif catégorique et l’impératif hypothétique? Quelles sont les implications de cette différence sur le plan moral?
- Quelle différence y a-t-il entre l’impératif catégorique et l’impératif hypothétique? Quelles sont les implications de cette différence sur le plan moral?
Il est importantchez Kantde distinguerdeux typesd’impératifs :
-L’impératif hypothétique: la raison vise un objectif et se donne les moyens de l’atteindre. Kant parle de raisoninstrumentales,le devoir est conditionnel- Ce type d’action estconforme au savoir. L’action a l’apparence de l’honnêtetéet de la moralité. Elle est cependant totalement immorale.
L’impératif catégorique:la raison intrinsèque. Cela signifie que la raison ne vise pas un objectif qui lui est extérieur. Le devoir est inconditionnel. Il oblige absolument l’être humain (n’a pas le choix d’obéir). L’action est morale peu importe les conséquences bonnes ou mauvaises qui en découlent.
Quelles sont les différentes formulations de l’impératif catégorique? Expliquez chacune de ces formulations dans vos propres mots.
Quelles sont les différentes formulations de l’impératif catégorique? Expliquez chacune de ces formulations dans vos propres mots.
Voici les trois formulations de l’impératif catégorique dans la philosophie morale de Kant:
1. Le principe d’universalisation: agis d’après la maxime grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle.
Exemples:
1. N’achetez pas de journal lorsque vus voyagez en métro-bus. Lisez plutôt celui de votre voisin. 2. A toutes les fois que tu es dans le pétrin, mens.
2. Le principe de naturalisation: agis comme si la maxime de ton action devait être érigée en loi universelle de la nature.
3. Le principe pratique: agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen.
Principe de naturalisation:
Les lois de la nature sont par excellence l’exemple même de loi universelle. Les lois morales doivent s’imposer à tous les humains. Pour Kant, dans la vie sociale, il y a des travailleurs. Les derniers sont une sorte de moyen qui permet aux patrons de s’enrichir. Les patrons ne doivent pas cependant les considérer comme exclusivement ses moyens. Les travailleurs sont des personnes humaines qui méritent comme telles le respect.
1.Est-ce que l’éthique et morale sont synonymes ?
Pour certains philosophes, l’éthique et la morale sont des synonymes alors que pour d’autres, elles ne sont pas sur la trace des grecs. Les Latins estiment que moralia (synonyme latin d’éthiké) est dérivé de mos ou mores.
C’est la science du comportement, c’est-à-dire, un type de savoir relatif à la manière bonne ou mauvaise dont les humains vivent. Malgré leurs origines différentes, l’éthique et la morale sont des synonymes puisqu’ elles sont toutes les 2 une science du comportement qui encourage le bien et le mal.
Pour d’autres philosophes, l’éthique est la morale ne sont pas des synonymes.
La morale renvoie pour ces philosophes à la tradition, au passé, à la religion. Il y a là comme une sorte de testament qui empêche toute innovation dans le cadre de la morale, on pourra tout dire que les préceptes sont rigides et vieillots. les individus ne veulent pas qu’on leur parle morale (ne me fait pas la morale) au contraire de la morale, l’éthique prend acte du fait qu’il y a des questions nouvelles qui demandent des réponses inédites. Dans le cadre de l’éthique, il s’agit de faire preuve d’inventivité. L’éthique n’est fidèle à la tradition, aux ancêtres, elle a une morale du présent, c’est-à-dire en train de se faire. Il est important de distinguer les actions morales des actions techniques ou stratégies
Distinguer norme et valeur + exemples.
Les normes viennent reistreindre ou encadrer l’action de l’être humain. Géneralement, elle est negative
c’est parce que la valeur a plus d’importance que la norme.Que celle-ci (norme) vient comme protéger et défendre celle-la. (valeur)
Ex - vie - ne pas tuer.
Ces philosophes estiment que le Bien a une priorité sur le Juste.
Ex: respect adversaire/ne pas tacler
C’est quoi un dilemme moral?
C’est l’opposition entre normes, valeurs ou normes et valeurs
Pourquoi la politique moderne doit-elle être laïque?
car l’état artificiel créé par les humains, ne doit pas privilégier une croyance en particulier. L’etat n’est pas à l’origine naturel, résulte du contrat social, etc.
Deux manières de penser la justice sociale et expliquez dans vos mots ces manières:
la justice = égalitarisme, disparaître les classes sociales et disparité, et justice sur le mérite (les pauvres sont paresseux)
C’est au nom de la justice que l’état légifère. Il s’agit de faire en sorte que les citoyens soient traités de manière égale.
3.1 Il s’agit de connaître les injustices sociales c’est-à- dire mettre fin aux inégalités économiques et sociales. Il ne doit plus y avoir dans la société des classes sociales (riches et pauvres)
Les marxistes pensent la justice comme égalitarisme. Il s’agit de faire disparaître l’État pour faire régner la justice en donnant à chacun ce dont il a besoin pour vivre dignement.
3.2 Chaque citoyen occupe dans la société la place que ses talents et son mérite vont lui conférer. IL doit exister des inégalités dans la société. Parce que les riches ont travaillé fort pour être ou ils sont. Les pauvres sont paresseux. Les riches fournissent des efforts et réussissent. Les pauvres ne veulent rien faire et échouent.
3.3 Aucun citoyen ne chosit son lieu de naissance, sa famille et son sexe. Certains naissent plus favorisés que d’autres. Le hasard de la naissance ne doit gouverner le sort que va être celui des individus. L’Etat doit mettre en place des programmes pour favoriser la réussite des plus défavorisés.