Examen 2 (10-13) Flashcards

1
Q

Quels sont les 11 concepts de base de l’approche systémique (nommez) ?

A
  1. Système
  2. Ensemble et parties
  3. Co-variation (totalité et non sommativité)
  4. Autorégulation (homéostasie et changement)
  5. Équifinalité
  6. Communication
  7. Rétroaction
  8. Circularité (casaulité circulaire)
  9. Symptôme
  10. Ouverture et fermeture des systèmes
  11. Contexte
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Expliquez le concept de système

A
  • Entité en soi
  • Complexe d’éléments en interaction
  • Organisé en fonction d’un but
  • Composé d’élément interalliés et interdépendants (actions, individus)
  • Entité dont les parties co-varient les unes avec les autres et qui maintient son équilibre par un processus activé par ses déviations
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Expliquez le concept d’ensemble et parties

A
  • Tout système composé de parties qu’il est possible de distinguer (membre d’une famille)
  • Parties peuvent être considérées comme des sous-systèmes (fratrie, parents, etc.)
  • Tout système peut être un sous-système
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Expliquez le concept de covariation

A
  • Parties liées aux autres et co-varient les unes avec les autres
  • Mouvements, fluctuations des éléments en interaction avec les autres
  • Toute variation d’un élément entraine une co-variation
  • Non-sommativité: le tout est plus que la somme des parties
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Expliquez le concept d’autorégulation

A

Maintien de la structure essentielle à sa définition
Homéostasie:
- Préserver ce qui existe
- Rééquilibrage et stabilité
Activé par des déviations…
- Écart/changement par rapport à “norme” des paramètres du système lui-même
- Si déviations fortes et menaçantes pour structure ou identité : processus de rétablissement de l’équilibre (homéostasie) ou réorganisation vers équilibre nouveau (morphogenèse)
Tout système cherche à maintenir inchangé son milieu interne et symptôme déviant est un mécanisme d’autorégulation à cette fin

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Expliquez le concept d’équifinalité

A
  • Équifinale ou indépendante des conditions initiales
  • État final stable équivalent à partir de points de départ différent
  • Pas de solution unique aux problèmes vécus par un système
  • Plusieurs chemins mènent au même point
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Expliquez le concept de communication

A
  • Dynamique des relations entre émetteur et récepteur
  • Tout comportement est communication
  • Obéit à des règles repérables car redondantes
  • Processus à rétroaction
  • Normalité/anormalité sont caractéristiques de processus d’interactions et non des individus
    3 niveaux de communication:
    1. Contenu (indice): Explicite avec des mots
    2. Ordre: Implicite et indiquée par le contexte
    3. Valence affective: Verbale ou non (ton de voix, expressions)
  • 2 modes de communication
  • 2 structures
    Symétriques: reconnaissance de l’égalité
    Complémentaire: reconnaissance des différences
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Expliquez le concept de rétroaction

A

Effet réactionnel dans système qui exerce un effet sur l’action qui l’a suscitée
- Positive: Accélère ou entretient l’action
- Négative: Inhibe ou freine l’action
Système dysfonctionnel quand rétroactions n’arrivent plus à assurer autorégulation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Expliquez le concept de circularité (causalité circulaire)

A
  • Causes et effets se succèdent
  • Cycle dans lequel tous les évènements agissent sur les autres
  • Par opposition à la causalité linéaire: Séquences d’interactions qui entretiennent comportement problème plutôt que causé par éléments antérieurs
  • Comportements symptomatique ne résulte pas d’une cause externe mais est chaînon essentiel d’un évènement circulaire actuel, répétitif qui l’entretient et dont il fait partie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Expliquez le concept de symptôme

A
  • Comportement que système (souvent famille) qualifie de problématique
  • Résultat d’une séquence d’interactions répétitives (patrons séquentiels) qui le génère ou l’entretient au sein du système
  • Permet au système de se maintenir en équilibre lorsqu’un stress (interne ou externe) le menace
  • Justifie recours à de l’aide extérieure
  • Intervention portera sur séquence d’interactions qui produit symptôme
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Expliquez le concept d’ouverte et fermeture des systèmes

A
  • Système ouvert: Échange informations avec environnement

- Système fermé: Peu d’échange d’informations avec l’extérieur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Expliquez le concept de contexte

A

Influences sociales
Comportements (et système dans lequel il s’inscrit) existe à l’intérieur d’un environnement global
- Ne s’inscrit pas dans un vide social
- S’actualise dans un contexte qui lui donne un sens

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Donnez un exemple de circularité

A
  1. Parents se chicanent
  2. Fils adopte comportement destructeur
  3. Parents s’unissent pour discipline
  4. Fils cesse son comportement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels sont les 2 angles d’analyse des systèmes ?

A
  1. Processus: Décrivent l’évolution des systèmes

2. Structures: Caractérisent leur organisation (rapport des parties entre elles) + ou - stables à un moment donné

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qu’est-ce que le contenu ? Et le processus ? Qu’est-ce qui est important pour l’approche systémique et pourquoi ?

A
  • Contenu: Ce dont on parle (explications, croyances, perspectives, sujets, etc.)
  • Processus: Comment on interagit (écoute, soutien, interruption, expressions des émotions)
  • Focus sur le processus davantage que sur contenu:
    Processus se répètent dans le temps alors que les contenus changent
    Objectif: modification des processus inadaptés
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Qu’est-ce que l’homéostasie ?

A
  • Le maintien du milieu interne

- Symptôme déviant est un mécanisme d’autorégulation qui aide à conserver l’équilibre du système

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Qu’est-ce qu’une structure ?

A
  • Constellation des patrons de comportement (comportements habituels et répétés des membres avec les autres)
  • Un patron de comportement a une influence sur un autre
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quels sont les 3 concepts des systèmes (nommez) ?

A
  1. Triangles, coalition, alliance
  2. Frontières
  3. Rôles, règles et normes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Que sont les triangles, coalition et alliance ?

A

Alliance: Relation positive entre 2 personnes non-dirigée contre la 3e, basée sur intérêt commun
Coalition: Relation entre 2 personnes qui implique l’exclusion de la 3e
Équilibre:
- Toute les relations entre les personnes sont positives
- 2 personnes en coalition contre une 3e
Déséquilibre:
- 2 relations positives et une négative (1 personne en alliance avec 2 en conflit)
- 3 relations négatives

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Nommez et décrivez les sortes de triangles instables et pervers

A
  1. Triangles déséquilibre: Relation difficile entre les 2 parents, mais les 2 parents ont une bonne relation avec l’enfant
  2. Coalition transgénérationnel: Père et enfant ont une bonne relation, s’allient ensemble contre la mère (donc mauvaises relations du père et de la mère, et de l’enfant et la mère)
  3. Déviation attaque: Bonne relation des parents qui s’allient ensemble contre l’enfant mauvais
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Que sont les frontières ?

A
  • Sous-système à l’intérieur d’un système
  • Différents rôles au sein d”un même grand système
  • Développement de chacun en concordance avec son rôle
  • Nécessaire au bon fonctionnement du système
  • Frontières internes et externes (claires mais pas rigides)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Que sont les rôles, règles et normes ?

A

Rôle:
- Ensemble des conduites auxquelles on s’attend de la part d’une personne qui occupe une position particulière dans un système ou un sous-système. Dans un triangle pervers, conflit de rôle
Règles et normes:
- Comment on doit se comporter dans un système
- Explicites ou implicites

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quelles sont les typologies de famille ?

A

Familles désengagées:
- Absence de connexion ou de relation affective
- Parties ne couvraient plus
Familles enchevêtrées
- Trop de perméabilité
- Manque de différenciation entre les personnes
- Frontières diffuses
- Confusion entre les rôles
- Manque de différenciation en fonction de l’âge (Stade développemental des enfants)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Qu’est-ce que le patient désigné ?

A

Le problème appartient à quelqu’un:

  • Problème communique aussi quelque chose à propos du système
  • Symptôme
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Quelles sont les 6 dimensions de l’évaluation des processus en thérapie familiale brève stratégique ?

A
  1. Organisation : Répétition des patrons d’interactions procurent une forme spécifique à la famille
  2. Résonance
    a. Accessibilité émotionnelle et psychologique ou distance entre membres famille
    b. Concept-clé: Limites
  3. Stades développementaux
    a. Rôles et responsabilités
    b. Stades développementaux familiaux (transitions familiales)
    c. Échec d’adaptation à nouveau stade développemental familial = développement problèmes comportementaux d’un membre
  4. Contexte de vie: Ce qui se produit pour la famille dans son contexte social
  5. Patient identifié
    a. Celui que la famille considère comme le “problème”
    b. TFBS le considère comme un symptôme d’un système familial qui ne fonctionne pas bien
    c. Acceptation changement familial (vs insistance sur PI)
  6. Résolution de conflits
    a. Jusqu’à quel point famille est capable d’exprimer, confronter et négocier avec divergences d’opinions, désaccords et conflits
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Quels sont les types d’intervention en TFBS ?

A
  1. Joining (engagement, contact)
    - Intervenant doit former un nouveau système (thérapeuthique)
    - Relation avec chaque membre et avec la famille comme une entité : Devenir un membre temporaire
    - Acceptation et respect
    - Acquérir confiance de la famille
    - Pour acquérir leadership: Stratégique au départ de s’allier avec le membre le + puissant
    - Attention à la confrontation
  2. Tracking
    - Observation modes d’interaction typiques au sein de la famille
    - Processus vs contenu
    - 6 dimensions (liées et interdépendantes)
    - Parler directement entre eux à propos du problème comme ils le feraient à la maison (mise en scène)
    - Qui est dominant, soumis, règles implicites de communication
  3. Élaboration du plan de traitement
    - Identification des modes d’interaction typiques au sein de la famille et élaboration d’un plan d’intervention
    - Cibles d’intervention: Processus, patrons d’interactions liés au symptôme
    - Fonctionnement familial autour du symptôme
    - Plan de traitement en fonction des 6 dimensions évaluées
  4. Susciter changement via la restructuration
    - Changements sur le plan des patrons d’interactions
    - Développement nouveaux comportements (habiletés de communication, de gestion et de résolution de conflit)
    - Renforcement positif de la part de l’intervenant
    - Pratique à la maison
    - 7 techniques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Quelles sont les 7 techniques de restructuration ?

A
  1. Travailler dans le moment présent
    - Interactions comme à la maison
  2. Recadrer la négativité
    - Blâme, invalidation, argumentation conflictuelle
    - Interfère avec communication et résolution de problème
  3. Inversion
    - Demander de se comporter à l’opposé de ce qu’il aurait fait ou dit normalement
  4. Travailler avec les limites et les alliances
    - Alliance adaptée vs inadaptée
    - Établir limites claires entre membres de la famille
    - Rétablir balance du pouvoir en cas de débalancement: Subtile et non confrontant, encourager les interactions
    - Règles et conséquences claires = démarcation limites entre parents et adolescent
    - Rigidité des limites avec l’extérieur
  5. Dé triangulation
    - Triangulation : 3e personne impliquée dans un conflit entre 2 personnes
    - Désengager la 3e partie du conflit
    - Attention à la triangulation de l’intervenant
  6. Ouverture des systèmes fermés
    - Problèmes non-exprimés
    - Membre qui ne s’exprime pas
    - Évitement, déni, etc.
  7. Tâches
    - À l’intérieur et à l’extérieur des séances
    - Pour modifier les patrons inadaptés d’interaction
28
Q

Quel est le fondement des techniques d’impact

A

Parler non seulement aux oreilles, mais aussi aux yeux., au corps et à l’ensemble des modalités sensorielles de l’humain

29
Q

Quels sont les 8 principes mnémotechniques des techniques d’impact ?

A
  1. Tenir compte de l’apprentissage multisensoriel
    - Rétention + efficace en bimodale
  2. Rendre concrets les principes abstraits
    - Cerveau retient + facilement informations concrètes que informations abstraites
  3. Utiliser les informations déjà connues
    - Construire à partir du matériel connu du client, des objets familiers
  4. Stimuler les émotions
    - Mémoire est liée aux émotions (facilite enregistrement de l’information et sa perpétuité)
    - Utiliser objets chargés émotionnellement
  5. Savoir susciter intérêt
    - Rendre processus intéressant (surprise, inattendu, plaisir)
    - 2 processus en cause:
    a. Cerveau cherche toujours à achever une donnée incomplète (accrocher la personne)
    b. Permet de contourner les résistances (aborder les choses autrement)
  6. Ajouter le plaisir aux interventions
    - Passer par la route du plaisir pour transmettre notre messages
  7. La simplicité
    - L,information exprimée simplement se retient + facilement
  8. Répéter sans avoir à répéter
    - Ancrage avec objet familier = rappel instantané.
30
Q

(Lecture) Pourquoi l’évaluation est-elle une tâche si importante du travail des criminologues ?

A

Parce qu’elle décide du parcours des détenus en détention et en collectivité.

31
Q

(Lecture) Pourquoi la relation de confiance nécessaire à la bonne relation d’aide est faussée au départ ?

A

À cause du contexte de surveillance correctionnelle et par l’objectif de sortie du client. Important d’établir clairement que cette fonction de contrôle n’est pas négociable au regard des exigences du système

32
Q

Quels ont été les 2 courants de la justification de ces décisions (Lecture) ?

A

Avant 1990 : Évaluation de la dangerosité
- Fait de la personne judiciarisée un être à part
- Utilisation d’outils à prétention scientifique contestée
- Criminologues conscients que c’est une notion sujette à la subjectivité
- Dangerosité : Prédicteur de récidive, et évaluation erroné diminue crédibilité de l’évaluateur
- Au fil de la carrière, évaluation devient de + en + conservatrice, vaut mieux faire de faux-positifs
Depuis 1990: Nouveaux outils actuariels d’évaluation
- Notion de dangerosité réservée à certains cas pénaux et graduellement remplacée par outils actuariels d’évaluation du risque, prétendues + scientifiques et objectives
- Font porter un poids supplémentaire sur fonction de contrôle au détriment de fonction d’aide
- Masque difficultés sociales et personnelles à l’origine des plusieurs problématiques vécues par justiciable et traduit en simple question de volonté et capacité à changer
- Outils effacent responsabilité institutionnelle de répondre à besoins non-criminogènes et amènent perte d’interrogation sur environnement du justiciable
- Criminologue mettent outils au centre de leurs justifications et les protègent

33
Q

Quelles sont les critiques des outils actuariels ?

A
  • Masque difficultés sociales et personnelles à l’origine des plusieurs problématiques vécues par justiciable et traduit en simple question de volonté et capacité à changer
  • Outils effacent responsabilité institutionnelle de répondre à besoins non-criminogènes et amènent perte d’interrogation sur environnement du justiciable
  • Multiplication et durcissement des conditions accroissent enfermement pour non-respect de conditions
  • Présence de technologie de surveillance expose utilisateurs à évaluation de moindre qualité
  • Logique d’uniformité prend le dessus sur l’intervention clinique individualisée
34
Q

Qu’est-ce qu’on appelle la nouvelle pénologie ?

A
  • Changement de la signification de la réhabilitation
  • Nouvelle manière de concevoir le crime (probabilité statistique) et d’administrer la peine
  • Personne judiciarisée devient responsable de trouver solutions à ses problèmes, sans dépendre de la communauté pour bien fonctionner
35
Q

Par rapport au suicide, qu’elles sont les différentes attitudes ?

A
  • Négation: Nier que le phénomène existe
  • Liberté: Acceptation du geste et on ne s’en préoccupe pas
  • Sur-inquiétude: Pas une attitude aidante
  • Au milieu: Malaise, peurs, incertitudes
36
Q

Quels sont les types de facteurs dans l’approche écologique ?

A
  • Prédisposants
  • De protection
  • Précipitants
  • Contribuants
37
Q

Qu’est-ce qui peut être un facteur, selon l’approche écologique, en ordre ?

A
  1. La personne
  2. Famille
  3. Amis
  4. École-travail
  5. Communauté
  6. Culture
  7. Société
  8. Environnement
38
Q

Quelles sont les différentes trajectoires de vie pour le suicide ?

A

T1: Né dans une mauvaise condition qui n’a pas changé
T2: Né dans environnement peu aidant. À l’adolescence, se distancent des parents et vont chercher modèles + adaptés, dans la norme. Plus tard, vont moins bien et se suicident
T3: Naissent dans un milieu qui est la norme idéale. À l’adolescence, développement de moins bons mécanismes
T4: Naissent dans famille confortable, va moins bien plus tard

39
Q

Quelles sont les étapes du processus suicidaire ?

A

Entonnoir:
- Quête d’équilibre/état de vulnérabilité
- Flash: impulsion qui surgi
- Idéation: Pensée moins inconsciente et moins irréfléchie
- Rumination
- Cristallisation
- Plan complété
A mesure que les étapes avancent, les ressources diminuent

40
Q

Quelles sont les étapes du repérage pour le suicide ?

A
  1. Clientèles vulnérables: Santé mentale, dépendance, tentative antérieure, hommes en sit. de vulnérabilité
  2. Signes de détresse: Messages verbaux, lettre, dons d’objet, intérêt soudain pour le suicide, isolement, rémission spontané, symptômes de dépression et d’anxiété, délire de persécution, négligence du corps, changements de comportements
  3. Moments critiques, en général: Perte significative, écart touchant raisons de vivre, traumatisme, problème de type disciplinaire
41
Q

Quelles sont les moments critiques pour le repérage du suicide chez les détenus/prévenus en milieu carcéral ?

A
  • Perte de liberté
  • Isolement
  • Évènements traumatisants
  • Perte structure encadrante
42
Q

Comment vérifier les idées suicidaires ?

A
  • Faire le lien avec les indices de détresse
  • Nommer son inquiétude
  • Formuler une question claire, courte, sans ambiguïté
  • Formuler la question au présente
  • Utiliser les vrais mots
  • En cas de difficultés, utiliser autre formulation (question d’échelle)
43
Q

Quelle est la posture à adopter pour l’intervention en contexte suicidaire ?

A
  • S’intéresser aux raisons de vivre/futur qui en vaut la peine plutôt qu’à l’origine du problème
  • Identifier/augmenter ce qui a déjà fonctionné plutôt que demander d’apprendre un nouveau comportement
  • Construire ensemble les solutions plutôt qu’offrir des conseils
  • Refléter ambivalence
  • Trouver un futur qui vaut la peine/Identifier but à atteindre
  • Faire grandir la partie qui veut vivre
  • Souligner forces et ressources
  • Identifier des exceptions
  • Aider à voir que la situation n’est pas permanente
44
Q

Comment convient-on d’un plan d’action en intervention en contexte suicidaire ?

A
  • Valider la souffrance et souligner les efforts
  • Partager votre lecture de la situation et mettre en évidence son ambivalence
  • Amener à cibler gestes concrets pour raviver partie qui veut vivre et se protéger
  • S’assurer que partie qui veut vivre est assez investie avant de voir comment elle peut se protéger
  • S’assurer que les prescriptions sont dans le sens du “plus petit pas possible”
  • Vérifier l’adhésion (intention et capacité)
45
Q

Quelles sont les interventions adaptées aux hommes suicidaires ?

A
  1. Consolider alliance thérapeutique
    - Doit percevoir que vous le comprenez et l’acceptez, je doit pas avoir à se justifier
    - Préférer approches + structures qui mettent rapidement homme dans l’action
    - Posez questions qui font ressortir forces et remettent en contact avec fierté
  2. Expliquer démarche en utilisant imagerie masculine
    - Doit comprendre nature démarche thérapeutique et résultats auxquels il peut s’attendre de manière à sais bénéfices que psychothérapie pourra lui apporter
  3. Préserver la relation avec la conjointe
    - Principale source de soutien émotif
    - Rôle important dans demande d’aide, légitime besoin de consulter et l’accompagne vers les ressources
    - Est utile pour créer l’alliance
  4. Aborder les inconvénients du suicide
    - Comportement cohérent avec exigence du rôle masculin, mais va à l’encontre du code de la masculinité
    - Amener à réaliser conséquences réelles du geste, encourager à penser aux autres
  5. Explorer raisons de vivre et travailler l’ambivalence
  6. Diminuer stigma associé à psychothérapie et congé de maladie
46
Q

Quelles sont les 2 types de fins de l’intervention ?

A
  1. Planifiées: Durée prévue terminée ou intervenant et client conviennent de l’atteinte des objectifs
  2. Non-anticipées: Situations non prévues en début de processus
    - Abandon client
    - Changement intervenant
47
Q

Quelles sont les 3 tâches principales à faire pour la fin de l’intervention ? (Nommez)

A
  1. Mesurer changements produits- évaluation
  2. Préparer le maintien des acquis
  3. Gérer la dimension émotionnelle
48
Q

Comment décider de mettre fin ou de poursuivre l’intervention ?

A
  • Selon évaluation conjointe des objectifs

- En fonction de décisions à durée limité

49
Q

À quel moment mesurer les changements ou l’atteinte des objectifs ?

A
  • En continue

- À la fin de l’intervention

50
Q

Quelles sont les 2 modalités d’évaluation ?

A
  1. Informelle: Impression du client et de l’intervenant
  2. Évaluation systématique
    - Appui important à la décision de mettre fin à l’intervention
    - Évaluation précise et concrète des progrès réalisés
51
Q

Quel est l’objectif, les avantages et les mises en jour quant à l’évaluation sur système unique (ou à cas unique)

A

Objectif: Vérifier existence dune relation entre interventions et effets sur client
- Entente conjointe sur situation à travaille
- Déterminer indicateurs précisant direction et degré changement attendu
- Information recueillie de manière répétée à intervalles réguliers à l’aide des mêmes instruments de mesure
- Évaluation s’effectue de façon concomitante à l’intervention
Avantages:
- Permet orientation objective de l’intervention
- Réflexion sur sa propre pratique
- Rétroaction systématique pour guider l’intervention
- S’intègre bien à la pratique
- Relativement simple
Mise en garde: Ne pas généraliser

52
Q

Quelles sont les 3 étapes de l’évaluation sur système unique ?

A
  1. Détermination objectifs d’interventions en termes mesurables
  2. Sélection méthode de mesure (journal bord, grille d’observation, échelle d’évaluation, test standardisé)
  3. Présentation graphique des données
53
Q

Quel est l’objectif, le fonctionnement, les avantages et les limites de l’échelle d’atteinte des objectifs ?

A

Objectif: Mesurer à quel point objectifs d’intervention fixés au départ ont été atteints
Fonctionnement:
- Échelle 5 pts pour chaque objectifs (du résultat le - favorable (-2) au résultat le meilleur possible (+2)
- Établir pondération pour chacun des aspects
Avantages: Souplesse et adaptation
Limites:
- Difficultés de formulation des alternatives dans les objectifs visés
- Impossible d’attribuer directement changement à l’intervention

54
Q

Quelles sont les 6 étapes de l’échelle d’atteinte des objectifs ?

A
  1. Indiquer aspects du fonctionnement sur lesquels l’intervention doit porter
  2. Établir, pour chaque aspect, pondération qui indique niveau d’importance par rapport aux autres
  3. Indiquer, pour chaque aspect, 5 niveaux d’objectifs:
    - Très inférieur aux attentes de départ (-2)
    - Inférieur aux attentes (-1)
    - Conforme aux attentes (0)
    - Supérieur aux attentes (1)
    - Très supérieur aux attentes (+2)
  4. Établir où se situe la personne au début de l’intervention
  5. Mesurer à plusieurs moments dans le processus
  6. Calculer score global d’atteinte des objectifs
55
Q

Quel est l’objectif, le fonctionnement, les avantages et les limites de l’échelle d’impact différentiel ?

A

Objectif: Obtenir pdv client sur changements qui se sont produits depuis début intervention et l’impact de l’intervention sur ses changements
Fonctionnement par questions:
- Concernant …, diriez vous que la situation s’est: améliorée, détériorée, demeurée la même ?
- Selon vous, quels éléments expliquent que la situation se soit a/d/m
- Dans quelle mesure l’intervention a-t-elle eu une influence sur cette évolution ?
Avantages: Dépasse la simple mesure des effets (autres facteurs d’influence)
Limites: Perception du client (biais possible)

56
Q

Qu’est-ce que l’évaluation de la satisfaction du client ?

A
Pas un indicateur d'efficacité
Éléments appréciés et moins appréciés
Méthode
- Tests standardisés
- De façon informelle
57
Q

À quoi sert l’évaluation de la satisfaction du client en fin d’intervention ?

A
  1. Permet de connaitre effets de l’intervention
  2. Permet de développer les compétences de l’intervenant (forces et limites)
  3. Efficacité de différents modèles ou techniques
  4. Prendre conscience des progrès pour le client
  5. Exprimer satisfaction
  6. Développement connaissances à une pratique basée sur des données probantes
58
Q

Comment prépare-t-on le maintien des acquis ?

A
  1. Évaluation exhaustive des progrès du client
    - Retour sur apprentissages
    - Retour sur forces et zones de vulnérabilité (focus sur éléments positifs)
  2. Aider le client à transposer les acquis dans diverses situations (généralisation)
  3. Plan pour l’après-intervention
  4. Entrevues de relance
  5. Ressources en cas de besoin
59
Q

Par quoi la fin de l’intervention est-elle souvent marquée &

A

Ambivalence

60
Q

Quels sont les facteurs susceptibles d’influencer la façon de vivre la fin?

A
  • Expériences abandon répétées, pertes et trahison
  • Importance de la relation dans la vie du client
  • Contexte de fin
61
Q

Comment planifier la fin de l’intervention ?

A

Vécue comme une transition et de façon positive
- Compétence et contrôle
- Indépendance
- Fierté et démarche complétée
- Espoir
Aborder intervention comme mesure temporaire au départ
Aborder la fin avant la dernière rencontre

62
Q

Quelles sont les lignes directrices pour mettre fin à l’intervention ?

A
  1. Éviter fin abrupte ou inattendue
  2. Conséquences d’une fin prématurée de la part du client
  3. Fin administrative
  4. Anticiper effets de la fin sur l’entourage
  5. Éviter de prolonger intervention si aucun motif professionnel de le faire
  6. Diminuer les fréquences des contacts lorsque la fin approche
  7. Aborder sentiments associés à la fin
  8. Intérêt de recourir à un rituel
63
Q

Pourquoi la JP est-elle vécue comme un trouble ?

A
  1. Importante réduction de la réalité
    Réduction factuelle et temporelle:
    - Filtrage des infos inapte à prendre en considération définition de la personne
    - Situation évaluée à un temps donné et figé par qualification juridique
    - Justiciable n’ont plus maitrise de leur récit, perte de contrôle peut être vécue comme un trouble
    Dichotomie auteurs-victimes
    - Catégories ne sont pas étanches, intervention pénale ne facilite pas rééquilibrage des statuts, résolution de problème sous-jacents à certaines infractions et réparation liens. Peut même alimenter attitudes vindicatives.
  2. Intervention pénale elle-même génératrice de trouble. Souffrance et coûts sociaux
    Trouble généré par incarcération:
    - Promiscuité et rapports de force avec personnel et autres détenus
    - Ennui, difficultés relatives à gestion des liens familiaux et rupture dommageable qu’incarcération a occasionné dans vie professionnelle
    Mécompréhension et incertitude par rapport aux procédures
    - Générateur d’angoisse et de stress, plus difficile à gérer parce que les procédures sont lentes
    - Frustration de ne pas avoir été entendu et de ne pas avoir compris
    Précarité et stigmatisation
    - Différentes formes, et précarité tant économique que relationnelle
    Guidance et ressources personnelles
    - Dichotomie rôle de l’assistant de justice, avec prédominance du contrôle
64
Q

Quelle occasion fournit la fin de l’intervention lorsque’elle est vécue positivement ?

A
  • Passer en revue progrès réalisés
  • Aider personne à reconnaitre sa contribution dans apparition de ces progrès
  • La préparer aux suites de l’intervention
  • L’accompagner dans cette transition
65
Q

Pour l’évaluation, quelles mesures peuvent être prises pour réduire la présence de biais ?

A
  1. S’assurer qualité des procédures d’évaluation utilisée
  2. Faire porter mesures sur des comportement, parce qU’ils traduisent une réalité plus objective, et c’est généralement à travers eux qu’il est possible de percevoir changement dans attitudes, habiletés et connaissances