EXAMEN Flashcards
Facteurs qui peuvent augmenter risques d’extinction chez les petites populations
1)Variation démographique
2) Variation environnementale
3)Variabilité génétique
Qu’est ce que la population viable minimale
Le nombre minimal d’individus nécessaires pour assurer (probabilité de 95% ou 99%) la survie d’une population sur une période donnée pour qu’elle perdure.
Définition opérationnelle : La taille minimum qu’une population doit avoir pour qu’elle ait une probabilité de survie de 95% sur une période de 100 ans en conditions normales (sans récolte)
Qu’est ce que la stochasticité démographique
La stochasticité démographique désigne les variations aléatoires des événements démographiques (naissances, décès, immigration, et émigration) qui affectent la dynamique d’une population, surtout dans les populations de petite taille.
Qu’est ce que la stochasticité environnementale
La stochasticité environnementale désigne les variations aléatoires des conditions environnementales (climatiques, alimentaires, catastrophes naturelles, maladies, etc.) qui influencent les taux de survie, de reproduction, et de croissance des populations. Affecte toute la population de manière simultanée.
Définition conservation de la nature et son objectif
La conservation de la Nature consiste en la protection des populations d’espèces animales et végétales, ainsi que la conservation de l’intégrité écologique de leurs habitats naturels.
Son objectif est de maintenir les écosystèmes dans un bon état de conservation, et de prévenir ou de corriger les dégradations qu’ils pourraient subir.
Quels sont les facteurs de déclin des populations
- Perte et fragmentation de l’habitat
- Surexploitation
- Espèces envahissantes
- Changements climatiques
- Stochasticité
Quel sont les approches de conservation
- Protéger les habitats critiques
- Programmes de réintroduction
- Restaurer les écosystèmes
- Impliquer les communautés locales
Qu’est ce que la grande accélération
L’explosion démographique et la croissance économique entraînent: des changements planétaires sans précédent en raison de la demande accrue en énergie, en terres et en eau.
Qu’est ce que l’IUCN
(Union internationale pour la conservation de la nature) est une organisation mondiale dédiée à la conservation de la nature et à l’utilisation durable des ressources naturelles.
L’IUCN a établit une liste rouge basée sur les menaces.
Quels sont les groupes les plus affectés au niveau de baisse des population
les amphibiens, les coraux, les plantes, les mammifères marins et terrestres, ainsi que certaines espèces d’oiseaux et de reptiles.
Les causes principales incluent la perte d’habitat, les changements climatiques, la pollution, la surexploitation et les espèces invasives.
Quel sont les lacunes et limites de la liste Rouge
Les espèces d’oiseaux, les mammifères et les amphibiens ont été presque complètement évaluées.
Cependant les lacunes sont encore considérables pour les espèces marines et surtout l’immensité des invertébrés dont seulement 0,078 % étaient évalués
Il y a d’autres critères et catégories utilisés par d’autres organismes (ex. CITES et COSEPAC – comme espèces en péril)
Qu’est ce que la conservation in situ
Cela fait référence à la préservation et l’étude des espèces dans leur habitat naturel, plutôt que dans des conditions contrôlées ou artificielles (comme en captivité ou en laboratoire).
Définition de l’inventaire et suivi (éléments clés)
L’inventaire et le suivi de la biodiversité impliquent des mesures empiriques répétées sur le terrain, collectées de manière continue et analysées sur une durée d’au moins dix ans.
- Mesures empiriques répétées : Observations valides de la biodiversité faites par des biologistes.
- Collecte en continu et analyse : Création de séries temporelles avec des observations répétées (étude longitudinale).
- Durée de dix ans : Période indicative, ajustable selon les processus écologiques, l’horizon d’aménagement ou la longévité des organismes.
Quels sont les éléments importants d’un dessin d’étude pour le suivi
- Hypothèse ou Objectif précis
- Sélection des unités expérimentales
- Définition des variables de réponse
- Méthodologie appropriée
Les “JAMAIS” de la surveillance écologique
o Ne jamais mettre en œuvre une politique de gestion sans un programme de surveillance.
o Ne jamais mettre en œuvre un programme de surveillance sans un plan expérimental adéquat (réplication nécessaire pour évaluer le changement).
o Ne jamais ignorer l’importance de l’adéquation entre l’objectif et la conception du programme.
o Ne jamais changer de méthodologie sans garantir une comparabilité avec l’ancienne.
o Ne jamais essayer de tout suivre ou collecter des données sans plan de publication.
o Assurer, dans la mesure du possible, que le financement soit disponible avant l’implémentation.
“Pas de politique sans suivi.”
“Pas de suivi sans plan.”
“Aligner objectif et programme.”
“Comparer les méthodes.”
“Plan de publication pour les données.”
Comment les bases militaires aux États-Unis contribuent-elles à la conservation du Karner Blue ?
Les bases militaires, favorisent la conservation du Karner Blue en maintenant des prairies ouvertes grâce à des brûlages contrôlés, ce qui favorise la croissance du lupin bleu.
Elles mettent également en place des mesures de gestion, telles que :
le contrôle des espèces végétales envahissantes,
des suivis écologiques réguliers,
des réductions temporaires d’activités militaires pendant la reproduction du papillon,
des programmes de réintroduction.
Ces actions ont permis d’augmenter et de stabiliser les populations du Karner Blue malgré les défis posés par les perturbations saisonnières et les changements climatiques.
Quelles mesures ont permis à la paruline de Kirtland de se rétablir et d’être retirée de la liste des espèces menacées ?
Brûlages contrôlés pour régénérer les jeunes forêts de pin gris,
Gestion de l’habitat, comme le défrichage des zones envahies,
Lutte contre le parasitisme du vacher à tête brune, qui détruisait les nids,
Programmes de suivi pour surveiller les populations.
Ces efforts ont conduit à une augmentation des populations, permettant le retrait de l’espèce de la liste des espèces menacées en 2019.
Quels facteurs contribuent au déclin de la chouette tachetée du nord (Strix occidentalis caurina) ?
Le déclin de la chouette tachetée est causé par :
La perte de son habitat naturel, principalement les forêts anciennes de sapin Douglas, en raison de la déforestation.
La concurrence avec la chouette rayée (Strix varia), une espèce plus agressive et adaptable qui occupe les mêmes habitats et sites de nidification.
Les politiques forestières changeantes, comme l’ouverture de vastes zones forestières à la récolte sous certaines administrations américaines.
Quelles mesures ont été prises pour protéger la chouette tachetée du nord, et quels défis persistent malgré ces efforts ?
Mesures prises :
Le Northwest Forest Plan de 1990 a limité la récolte des forêts anciennes pour préserver l’habitat de la chouette.
Des restrictions sur la gestion forestière ont été rétablies sous l’administration Biden.
Défis persistants :
La concurrence avec la chouette rayée, qui déplace la chouette tachetée dans les habitats partagés.
Le déclin critique des populations, particulièrement au Canada, où seuls trois individus ont été observés en 2021.
La lente récupération des habitats et les effets des changements climatiques.
Quel est l’objectif de la réintroduction des loups à Yellowstone et quels effets ont-ils eu sur l’écosystème ?
L’objectif de la réintroduction des loups à Yellowstone était de réguler les populations de grands herbivores, comme les wapitis et les cerfs, afin de limiter le sur-broutage de la végétation. Les effets ont été positifs :
Les wapitis évitent les zones où ils sont vulnérables aux attaques des loups, ce qui permet la régénération des arbres et la restauration de la végétation.
La régulation des herbivores a également favorisé la santé des écosystèmes aquatiques et amélioré la gestion de l’eau.
Quels défis subsistent après la réintroduction des loups à Yellowstone ?
Malgré les effets positifs de la réintroduction des loups, des défis persistent :
Le broutage excessif des bisons continue d’affecter la régénération de la végétation.
L’écosystème reste complexe et la régulation des herbivores par les loups seul ne suffit pas à rétablir complètement l’équilibre écologique.
La gestion doit prendre en compte l’interdépendance des espèces et l’effet de plusieurs facteurs sur l’environnement.
Qu’est-ce que le rewilding et quel est son objectif principal dans la conservation de la biodiversité ?
Le rewilding est une approche de conservation qui consiste à réintroduire des espèces pour restaurer des processus écologiques naturels dans un paysage. L’objectif principal est de rétablir les dynamiques écologiques, en mettant l’accent sur les rôles écologiques des espèces plutôt que sur l’espèce elle-même. Par exemple, la réintroduction des loups à Yellowstone vise à restaurer les équilibres écologiques en régulant les populations d’herbivores, ce qui permet de restaurer la végétation et d’autres processus écologiques importants.
Qu’est ce que la conservation ex situ
Conservation ex situ désigne la conservation des individus ou des graines dans des conditions contrôlées pour une réintroduction ultérieure dans leur habitat naturel.
Elle est souvent considérée comme un « back-up » pour la nature et est généralement moins coûteuse que la conservation in situ, avec des coûts environ 1 % de ceux de la conservation in situ
Quel est le rôle du Svalbard Global Seed Vault et pourquoi est-il important pour la conservation des plantes ?
Le Svalbard Global Seed Vault, situé dans le permafrost en Norvège, sert de dépôt sécurisé pour les graines de plantes comestibles, particulièrement celles ayant des graines “orthodoxes” capables de résister à la dessiccation. Le permafrost, avec des températures stables entre -3 et -5°C, assure une conservation à long terme des graines. Ce projet est crucial car il constitue une réserve génétique de sauvegarde pour les plantes, permettant de les reconstituer en cas de catastrophe ou de déclin massif des cultures à l’échelle mondiale.
Défaut : pas d’évolution, reste figé dans le temps.
Quelles questions éthiques sont soulevées par la conservation ex situ, particulièrement en ce qui concerne les primates et leur maintien en captivité ?
L’éthique de la conservation ex situ soulève plusieurs préoccupations, notamment concernant le maintien en captivité des primates. Certaines questions éthiques incluent la légitimité de garder des animaux en captivité pour des raisons de préservation, car cela pourrait être perçu comme une forme de privation de liberté. La réintroduction de ces animaux dans leur habitat naturel est également problématique, car elle peut être comparée à l’intégration d’un “prisonnier”, ce qui pose des dilemmes sur les impacts psychologiques et comportementaux des animaux.
Quel est l’objectif du Millennium Seed Bank (MSB) et pourquoi est-il important dans le cadre de la conservation des plantes ?
Le Millennium Seed Bank (MSB) aux Jardins Kew en Angleterre a pour objectif de conserver des échantillons de graines de 40 000 espèces végétales, incluant 3 000 espèces d’arbres. Ce projet est vital pour la conservation des plantes, car il constitue une banque de données génétiques de sauvegarde contre la perte de biodiversité. Il aide à protéger la diversité des plantes en cas de catastrophe environnementale, d’effondrement des écosystèmes ou de disparition d’espèces.
Quels types de programmes de conservation ex situ sont menés par le Biodôme de Montréal et quels ont été leurs succès ?
Le Biodôme de Montréal mène plusieurs programmes de conservation ex situ, dont des efforts de reproduction en captivité pour des espèces rares comme le tamarin doré et la raie. Il a également réussi la première reproduction artificielle du chevalier cuivré, une espèce menacée. Ces programmes sont essentiels pour la préservation des espèces en danger, notamment lorsqu’elles sont confrontées à la perte de leur habitat naturel ou à une pression humaine excessive.
Quel impact l’absence de sélection naturelle peut-elle avoir sur les espèces conservées ex situ ?
L’absence de sélection naturelle dans les banques de gènes et autres installations de conservation ex situ peut nuire à l’adaptabilité des espèces. En effet, les organismes conservés dans des environnements contrôlés ne sont pas soumis aux pressions écologiques normales (prédation, maladies, changements climatiques) qui favorisent les individus les mieux adaptés. Par conséquent, lorsque ces espèces sont réintroduites dans la nature après une longue période de conservation, elles peuvent avoir du mal à s’adapter aux conditions naturelles et à survivre.