EXAMEN Flashcards

1
Q

Facteurs qui peuvent augmenter risques d’extinction chez les petites populations

A

1)Variation démographique
2) Variation environnementale
3)Variabilité génétique

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2
Q

Qu’est ce que la population viable minimale

A

Le nombre minimal d’individus nécessaires pour assurer (probabilité de 95% ou 99%) la survie d’une population sur une période donnée pour qu’elle perdure.

Définition opérationnelle : La taille minimum qu’une population doit avoir pour qu’elle ait une probabilité de survie de 95% sur une période de 100 ans en conditions normales (sans récolte)

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3
Q

Qu’est ce que la stochasticité démographique

A

La stochasticité démographique désigne les variations aléatoires des événements démographiques (naissances, décès, immigration, et émigration) qui affectent la dynamique d’une population, surtout dans les populations de petite taille.

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4
Q

Qu’est ce que la stochasticité environnementale

A

La stochasticité environnementale désigne les variations aléatoires des conditions environnementales (climatiques, alimentaires, catastrophes naturelles, maladies, etc.) qui influencent les taux de survie, de reproduction, et de croissance des populations. Affecte toute la population de manière simultanée.

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5
Q

Définition conservation de la nature et son objectif

A

La conservation de la Nature consiste en la protection des populations d’espèces animales et végétales, ainsi que la conservation de l’intégrité écologique de leurs habitats naturels.

Son objectif est de maintenir les écosystèmes dans un bon état de conservation, et de prévenir ou de corriger les dégradations qu’ils pourraient subir.

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6
Q

Quels sont les facteurs de déclin des populations

A
  1. Perte et fragmentation de l’habitat
  2. Surexploitation
  3. Espèces envahissantes
  4. Changements climatiques
  5. Stochasticité
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7
Q

Quel sont les approches de conservation

A
  1. Protéger les habitats critiques
  2. Programmes de réintroduction
  3. Restaurer les écosystèmes
  4. Impliquer les communautés locales
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8
Q

Qu’est ce que la grande accélération

A

L’explosion démographique et la croissance économique entraînent: des changements planétaires sans précédent en raison de la demande accrue en énergie, en terres et en eau.

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9
Q

Qu’est ce que l’IUCN

A

(Union internationale pour la conservation de la nature) est une organisation mondiale dédiée à la conservation de la nature et à l’utilisation durable des ressources naturelles.

L’IUCN a établit une liste rouge basée sur les menaces.

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10
Q

Quels sont les groupes les plus affectés au niveau de baisse des population

A

les amphibiens, les coraux, les plantes, les mammifères marins et terrestres, ainsi que certaines espèces d’oiseaux et de reptiles.

Les causes principales incluent la perte d’habitat, les changements climatiques, la pollution, la surexploitation et les espèces invasives.

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11
Q

Quel sont les lacunes et limites de la liste Rouge

A

Les espèces d’oiseaux, les mammifères et les amphibiens ont été presque complètement évaluées.

Cependant les lacunes sont encore considérables pour les espèces marines et surtout l’immensité des invertébrés dont seulement 0,078 % étaient évalués

Il y a d’autres critères et catégories utilisés par d’autres organismes (ex. CITES et COSEPAC – comme espèces en péril)

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12
Q

Qu’est ce que la conservation in situ

A

Cela fait référence à la préservation et l’étude des espèces dans leur habitat naturel, plutôt que dans des conditions contrôlées ou artificielles (comme en captivité ou en laboratoire).

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13
Q

Définition de l’inventaire et suivi (éléments clés)

A

L’inventaire et le suivi de la biodiversité impliquent des mesures empiriques répétées sur le terrain, collectées de manière continue et analysées sur une durée d’au moins dix ans.

  • Mesures empiriques répétées : Observations valides de la biodiversité faites par des biologistes.
  • Collecte en continu et analyse : Création de séries temporelles avec des observations répétées (étude longitudinale).
  • Durée de dix ans : Période indicative, ajustable selon les processus écologiques, l’horizon d’aménagement ou la longévité des organismes.
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14
Q

Quels sont les éléments importants d’un dessin d’étude pour le suivi

A
  • Hypothèse ou Objectif précis
  • Sélection des unités expérimentales
  • Définition des variables de réponse
  • Méthodologie appropriée
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15
Q

Les “JAMAIS” de la surveillance écologique

A

o Ne jamais mettre en œuvre une politique de gestion sans un programme de surveillance.

o Ne jamais mettre en œuvre un programme de surveillance sans un plan expérimental adéquat (réplication nécessaire pour évaluer le changement).

o Ne jamais ignorer l’importance de l’adéquation entre l’objectif et la conception du programme.

o Ne jamais changer de méthodologie sans garantir une comparabilité avec l’ancienne.

o Ne jamais essayer de tout suivre ou collecter des données sans plan de publication.

o Assurer, dans la mesure du possible, que le financement soit disponible avant l’implémentation.

“Pas de politique sans suivi.”
“Pas de suivi sans plan.”
“Aligner objectif et programme.”
“Comparer les méthodes.”
“Plan de publication pour les données.”

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16
Q

Comment les bases militaires aux États-Unis contribuent-elles à la conservation du Karner Blue ?

A

Les bases militaires, favorisent la conservation du Karner Blue en maintenant des prairies ouvertes grâce à des brûlages contrôlés, ce qui favorise la croissance du lupin bleu.

Elles mettent également en place des mesures de gestion, telles que :

le contrôle des espèces végétales envahissantes,
des suivis écologiques réguliers,
des réductions temporaires d’activités militaires pendant la reproduction du papillon,
des programmes de réintroduction.
Ces actions ont permis d’augmenter et de stabiliser les populations du Karner Blue malgré les défis posés par les perturbations saisonnières et les changements climatiques.

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17
Q

Quelles mesures ont permis à la paruline de Kirtland de se rétablir et d’être retirée de la liste des espèces menacées ?

A

Brûlages contrôlés pour régénérer les jeunes forêts de pin gris,

Gestion de l’habitat, comme le défrichage des zones envahies,

Lutte contre le parasitisme du vacher à tête brune, qui détruisait les nids,

Programmes de suivi pour surveiller les populations.

Ces efforts ont conduit à une augmentation des populations, permettant le retrait de l’espèce de la liste des espèces menacées en 2019.

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18
Q

Quels facteurs contribuent au déclin de la chouette tachetée du nord (Strix occidentalis caurina) ?

A

Le déclin de la chouette tachetée est causé par :

La perte de son habitat naturel, principalement les forêts anciennes de sapin Douglas, en raison de la déforestation.

La concurrence avec la chouette rayée (Strix varia), une espèce plus agressive et adaptable qui occupe les mêmes habitats et sites de nidification.

Les politiques forestières changeantes, comme l’ouverture de vastes zones forestières à la récolte sous certaines administrations américaines.

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19
Q

Quelles mesures ont été prises pour protéger la chouette tachetée du nord, et quels défis persistent malgré ces efforts ?

A

Mesures prises :

Le Northwest Forest Plan de 1990 a limité la récolte des forêts anciennes pour préserver l’habitat de la chouette.
Des restrictions sur la gestion forestière ont été rétablies sous l’administration Biden.
Défis persistants :

La concurrence avec la chouette rayée, qui déplace la chouette tachetée dans les habitats partagés.
Le déclin critique des populations, particulièrement au Canada, où seuls trois individus ont été observés en 2021.
La lente récupération des habitats et les effets des changements climatiques.

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20
Q

Quel est l’objectif de la réintroduction des loups à Yellowstone et quels effets ont-ils eu sur l’écosystème ?

A

L’objectif de la réintroduction des loups à Yellowstone était de réguler les populations de grands herbivores, comme les wapitis et les cerfs, afin de limiter le sur-broutage de la végétation. Les effets ont été positifs :

Les wapitis évitent les zones où ils sont vulnérables aux attaques des loups, ce qui permet la régénération des arbres et la restauration de la végétation.
La régulation des herbivores a également favorisé la santé des écosystèmes aquatiques et amélioré la gestion de l’eau.

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21
Q

Quels défis subsistent après la réintroduction des loups à Yellowstone ?

A

Malgré les effets positifs de la réintroduction des loups, des défis persistent :

Le broutage excessif des bisons continue d’affecter la régénération de la végétation.
L’écosystème reste complexe et la régulation des herbivores par les loups seul ne suffit pas à rétablir complètement l’équilibre écologique.
La gestion doit prendre en compte l’interdépendance des espèces et l’effet de plusieurs facteurs sur l’environnement.

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22
Q

Qu’est-ce que le rewilding et quel est son objectif principal dans la conservation de la biodiversité ?

A

Le rewilding est une approche de conservation qui consiste à réintroduire des espèces pour restaurer des processus écologiques naturels dans un paysage. L’objectif principal est de rétablir les dynamiques écologiques, en mettant l’accent sur les rôles écologiques des espèces plutôt que sur l’espèce elle-même. Par exemple, la réintroduction des loups à Yellowstone vise à restaurer les équilibres écologiques en régulant les populations d’herbivores, ce qui permet de restaurer la végétation et d’autres processus écologiques importants.

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23
Q

Qu’est ce que la conservation ex situ

A

Conservation ex situ désigne la conservation des individus ou des graines dans des conditions contrôlées pour une réintroduction ultérieure dans leur habitat naturel.

Elle est souvent considérée comme un « back-up » pour la nature et est généralement moins coûteuse que la conservation in situ, avec des coûts environ 1 % de ceux de la conservation in situ

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24
Q

Quel est le rôle du Svalbard Global Seed Vault et pourquoi est-il important pour la conservation des plantes ?

A

Le Svalbard Global Seed Vault, situé dans le permafrost en Norvège, sert de dépôt sécurisé pour les graines de plantes comestibles, particulièrement celles ayant des graines “orthodoxes” capables de résister à la dessiccation. Le permafrost, avec des températures stables entre -3 et -5°C, assure une conservation à long terme des graines. Ce projet est crucial car il constitue une réserve génétique de sauvegarde pour les plantes, permettant de les reconstituer en cas de catastrophe ou de déclin massif des cultures à l’échelle mondiale.

Défaut : pas d’évolution, reste figé dans le temps.

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25
Q

Quelles questions éthiques sont soulevées par la conservation ex situ, particulièrement en ce qui concerne les primates et leur maintien en captivité ?

A

L’éthique de la conservation ex situ soulève plusieurs préoccupations, notamment concernant le maintien en captivité des primates. Certaines questions éthiques incluent la légitimité de garder des animaux en captivité pour des raisons de préservation, car cela pourrait être perçu comme une forme de privation de liberté. La réintroduction de ces animaux dans leur habitat naturel est également problématique, car elle peut être comparée à l’intégration d’un “prisonnier”, ce qui pose des dilemmes sur les impacts psychologiques et comportementaux des animaux.

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26
Q

Quel est l’objectif du Millennium Seed Bank (MSB) et pourquoi est-il important dans le cadre de la conservation des plantes ?

A

Le Millennium Seed Bank (MSB) aux Jardins Kew en Angleterre a pour objectif de conserver des échantillons de graines de 40 000 espèces végétales, incluant 3 000 espèces d’arbres. Ce projet est vital pour la conservation des plantes, car il constitue une banque de données génétiques de sauvegarde contre la perte de biodiversité. Il aide à protéger la diversité des plantes en cas de catastrophe environnementale, d’effondrement des écosystèmes ou de disparition d’espèces.

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27
Q

Quels types de programmes de conservation ex situ sont menés par le Biodôme de Montréal et quels ont été leurs succès ?

A

Le Biodôme de Montréal mène plusieurs programmes de conservation ex situ, dont des efforts de reproduction en captivité pour des espèces rares comme le tamarin doré et la raie. Il a également réussi la première reproduction artificielle du chevalier cuivré, une espèce menacée. Ces programmes sont essentiels pour la préservation des espèces en danger, notamment lorsqu’elles sont confrontées à la perte de leur habitat naturel ou à une pression humaine excessive.

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28
Q

Quel impact l’absence de sélection naturelle peut-elle avoir sur les espèces conservées ex situ ?

A

L’absence de sélection naturelle dans les banques de gènes et autres installations de conservation ex situ peut nuire à l’adaptabilité des espèces. En effet, les organismes conservés dans des environnements contrôlés ne sont pas soumis aux pressions écologiques normales (prédation, maladies, changements climatiques) qui favorisent les individus les mieux adaptés. Par conséquent, lorsque ces espèces sont réintroduites dans la nature après une longue période de conservation, elles peuvent avoir du mal à s’adapter aux conditions naturelles et à survivre.

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29
Q

Quels sont les principaux défis financiers associés à la conservation ex situ ?

A

Les principaux défis financiers de la conservation ex situ résident dans le financement continu nécessaire pour maintenir les banques de gènes, les jardins zoologiques et d’autres projets de conservation. Ces programmes nécessitent des fonds pour la gestion, l’entretien des installations, la recherche et le suivi des espèces conservées. Le financement à long terme peut devenir un obstacle, surtout dans un contexte où les ressources sont limitées et où les priorités budgétaires peuvent changer.

30
Q

Pourquoi certaines espèces végétales, comme l’avocat ou la mangue, ne peuvent-elles pas être stockées dans des banques de graines traditionnelles ?

A

Les graines de certaines espèces végétales, comme l’avocat ou la mangue, sont dites “non orthodoxes”, ce qui signifie qu’elles ne peuvent pas être stockées efficacement dans des banques de graines traditionnelles. Ces graines sont sensibles à la dessiccation et ne peuvent pas survivre à des conditions de stockage froids et secs, comme c’est le cas pour les graines orthodoxes. Cela limite leur capacité à être conservées à long terme dans des banques de gènes comme le Svalbard.

31
Q

Quels sont les critères définis par Conservation International pour identifier un point chaud de biodiversité, et pourquoi sont-ils importants pour la conservation ?

A

Conservation International définit un point chaud de biodiversité en utilisant deux critères principaux :

Plus de 1500 espèces endémiques de plantes vasculaires : Cela signifie que ces espèces sont trouvées nulle part ailleurs dans le monde, ce qui en fait des cibles essentielles pour la conservation.

Moins de 30 % de la couverture végétale originale : Cela indique que la région a subi une déforestation ou une perte d’habitat importante, rendant ces écosystèmes particulièrement vulnérables. Ces critères sont importants car ils aident à identifier des zones prioritaires où les efforts de conservation peuvent protéger un grand nombre d’espèces uniques et menacées.

32
Q

Pourquoi certaines régions, malgré leur biodiversité riche, ne sont-elles pas reconnues comme des “Hot Spots”, comme le bassin du Congo ?

A

Des régions comme le bassin du Congo peuvent ne pas être reconnues comme des points chauds de biodiversité en raison de l’insuffisance des données disponibles pour évaluer leur biodiversité. Le manque de documentation scientifique sur la flore et la faune locales empêche une identification précise des zones riches en espèces. De plus, des idées fausses sur la biodiversité peuvent également entraîner une sous-estimation de leur valeur écologique. Par conséquent, ces régions, malgré leur richesse, sont souvent négligées dans les analyses des points chauds.

33
Q

Quelles sont les critiques principales concernant le concept des “Hot Spots” de biodiversité et comment peuvent-elles influencer la conservation ?

A

Les critiques principales des points chauds de biodiversité incluent :

Concentration sur les plantes vasculaires : Cette approche peut négliger d’autres groupes d’organismes, comme les animaux ou les micro-organismes, qui sont également essentiels à l’écosystème.
Sous-représentation des écosystèmes froids : Les zones comme les forêts boréales, riches en biodiversité mais moins dominées par les plantes, ne sont pas suffisamment prises en compte.
Exclusion des petites zones de biodiversité : Des régions moins étendues mais riches en espèces peuvent être négligées en raison de la méthodologie qui privilégie les grandes zones. Ces critiques peuvent mener à une vision trop restreinte de la conservation, se concentrant sur des zones tropicales et négligeant d’autres écosystèmes importants.

34
Q

Pourquoi la région du nord de New York au Texas est parfois proposée comme un hotspot de biodiversité et quels sont les défis liés à sa reconnaissance ?

A

La région est proposée comme hotspot en raison de sa biodiversité riche et de la diversité des habitats, influencée par des feux naturels et une flore datant du Crétacé. Cependant, son manque de données et des idées fausses sur sa géologie et sa diversité faunistique compliquent sa reconnaissance officielle.

35
Q

Quelle est la différence entre l’approche des Hotspots et celle de l’initiative Half-Earth pour la conservation de la biodiversité ?

A

Les Hotspots se concentrent sur la protection des zones les plus riches en espèces menacées, généralement petites et très biodiversifiées, mais souvent limitées géographiquement. En revanche, l’initiative Half-Earth propose de protéger 50 % de la planète, y compris des zones urbaines, afin de garantir la survie d’une large majorité des espèces. Alors que les Hotspots ciblent des régions spécifiques, Half-Earth cherche à maximiser la protection sur une plus grande surface, intégrant même les corridors écologiques urbains.

36
Q

Qu’est-ce que l’aménagement forestier écosystémique et quels sont ses objectifs principaux ?

A

L’aménagement forestier écosystémique est une approche qui vise à maintenir des écosystèmes forestiers sains et résilients en réduisant l’écart entre les forêts naturelles et aménagées. L’objectif principal est de préserver la biodiversité tout en permettant une gestion durable des ressources forestières. Cela inclut la conservation des écosystèmes représentatifs des conditions naturelles et la réduction des impacts des perturbations anthropiques sur les forêts.

37
Q

Comment l’approche de l’aménagement forestier écosystémique au Québec utilise-t-elle les perturbations naturelles pour favoriser la biodiversité ?

A

L’aménagement forestier écosystémique s’inspire des perturbations naturelles pour gérer les forêts. Par exemple, des coupes simulant les feux sont effectuées pour favoriser la régénération des espèces pionnières, comme le pin gris. De plus, des zones de refuge sont laissées intactes pour préserver la faune sensible, telle que les grands pics, et d’autres espèces qui dépendent des arbres morts ou du bois en décomposition.

38
Q

Quels sont les deux types de filtres utilisés dans l’aménagement forestier écosystémique et quel est leur rôle ?

A

Les deux types de filtres utilisés sont le filtre brut et le filtre fin. Le filtre brut vise à maintenir les processus naturels comme la dynamique des chablis et la présence d’arbres morts. Le filtre fin, quant à lui, consiste en des mesures plus spécifiques, telles que la protection des espèces en voie de disparition, comme le caribou forestier, afin de minimiser l’impact des perturbations anthropiques.

39
Q

Quel est le rôle de la redondance et de la spécialisation dans la biodiversité des écosystèmes forestiers ?

A

La redondance dans un écosystème signifie qu’il y a plusieurs espèces jouant des rôles écologiques similaires. Cela sert de “police d’assurance” pour l’écosystème, car si certaines espèces disparaissent, d’autres peuvent prendre leur place. La spécialisation, en revanche, concerne des espèces avec des rôles très spécifiques. La perte rapide de ces espèces spécialisées peut entraîner un effondrement du système, car elles remplissent des fonctions écologiques cruciales.

40
Q

Pourquoi les arbres morts sont-ils importants pour la biodiversité et comment influencent-ils la diversité fonctionnelle ?

A

Les arbres morts jouent un rôle essentiel en fournissant des habitats et des sources de nourriture pour de nombreuses espèces animales, végétales et microbiennes. Ils favorisent la diversité spécifique en soutenant des insectes, des oiseaux cavicoles, des champignons et des plantes. En termes de diversité fonctionnelle, les arbres morts contribuent à la décomposition, à la régulation des populations et au stockage du carbone, créant un équilibre écologique et soutenant la fertilité du sol.

41
Q

En quoi les processus perturbateurs, comme le feu et les épidémies, influencent-ils l’aménagement forestier écosystémique ?

A

Les perturbations naturelles, telles que les feux, les insectes et les épidémies, jouent un rôle fondamental dans la structure et le fonctionnement des forêts. L’aménagement forestier écosystémique s’inspire de ces processus pour maintenir l’équilibre et la résilience des écosystèmes forestiers. Par exemple, les coupes de bois peuvent simuler les effets du feu, favorisant la régénération des espèces pionnières et la diversité des habitats.

42
Q

Quels sont les attributs clés pour assurer la résistance et la résilience des écosystèmes forestiers ?

A

Les attributs clés pour la résistance et la résilience des écosystèmes forestiers incluent :

La composition forestière, avec une variété d’espèces.
La structure verticale et horizontale des forêts, qui comprend une diversité des tailles et des âges des arbres.
La présence de débris ligneux sur pied et au sol.
Les processus du sol et la matière organique, qui influencent la fertilité du sol et la régénération des forêts.

43
Q

En quoi consiste l’approche écosystémique dans l’aménagement forestier et quels sont ses objectifs ?

A

Maintenir un ensemble représentatif d’écosystèmes pour garantir la diversité des espèces.

Intégrer les processus naturels dans l’aménagement, car les écosystèmes sont adaptés aux perturbations naturelles comme le feu et les épidémies.

Prévoir et planifier l’aménagement forestier pour se rapprocher des perturbations naturelles afin de minimiser les impacts négatifs sur les organismes.

L’objectif est de reproduire des paysages naturels tout en maintenant les attributs des forêts naturelles, assurant ainsi la diversité et la résilience des écosystèmes.

44
Q

Quelles sont les principales caractéristiques d’une aire protégée selon l’IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature) ?

A

Une aire protégée, selon l’IUCN, présente les caractéristiques suivantes :

Une portion de terre ou d’eau, géographiquement délimitée.
Elle est dédiée à la protection de la biodiversité ainsi que des ressources naturelles et culturelles associées.
Elle est légalement désignée pour garantir sa protection.
Elle est réglementée et administrée par des moyens efficaces pour assurer la conservation et la gestion adéquate.

45
Q

Pourquoi est-il important d’utiliser une classification écologique du territoire pour établir des espaces protégés au Canada et au Québec ?

A

Une classification écologique du territoire, comme les Écorégions au Canada ou les Régions écologiques au Québec, permet de garantir une représentation de chaque grand type d’écosystème naturel dans les espaces protégés. Cela assure que la diversité des écosystèmes soit représentée et protégée de manière adéquate, en tenant compte des spécificités écologiques de chaque région.

46
Q

Quels sont les six principes pour planifier des aires protégées ?

A

Prioriser les zones importantes pour la biodiversité.

Définir clairement les objectifs de protection pour différents types d’écosystèmes.

Planifier des liens entre les zones naturelles pour permettre aux espèces de se déplacer et de se connecter.

Expliquer clairement l’importance des services écosystémiques, comme la purification de l’eau ou l’absorption du carbone.

Utiliser des méthodes de gestion bien établies et facilement accessibles.

Assurer une planification juste en impliquant les communautés locales et toutes les parties prenantes.

47
Q

Quelles sont les étapes de la planification systématique de la conservation des espaces protégés ?

A

Compiler les données sur la biodiversité d’une région.

Identifier les cibles et les objectifs de conservation pour la région.

Évaluer les aires de conservation existantes pour en identifier les lacunes.

Choisir des aires de conservation supplémentaires à intégrer dans le réseau.

Implanter des actions de conservation pour protéger ces espaces.

Maintenir les valeurs de conservation pour chaque aire, incluant le suivi et l’évaluation continue.

48
Q

Quelles sont les principales différences entre les catégories I à III et les catégories IV à VI de l’UICN en termes de gestion des aires protégées ?

A

Les catégories I à III de l’UICN (Réserve naturelle intégrale, Zone de nature sauvage, et Parc national) sont les plus strictes et sont adaptées aux zones peu peuplées ou avec une faible occupation humaine. Ces aires protégées visent à préserver la biodiversité sans interventions humaines significatives.

En revanche, les catégories IV à VI (Aire de gestion des habitats ou des espèces, Monument ou élément naturel, Paysage terrestre ou marin protégé, et Aire protégée avec utilisation durable des ressources) sont adaptées aux régions à forte densité de population et permettent une plus grande variété d’activités humaines, comme la chasse, la pêche ou la cueillette, sous certaines conditions.

49
Q

Pourquoi le Québec a-t-il créé des réserves de biodiversité et quelle est la différence par rapport aux parcs nationaux ?

A

Le Québec a créé des réserves de biodiversité pour protéger la nature tout en permettant une gestion plus flexible des activités humaines. Contrairement aux parcs nationaux et réserves écologiques qui imposent des restrictions plus strictes, les réserves de biodiversité permettent des activités telles que la chasse, la pêche, la villégiature et les activités de plein air, mais interdisent des activités comme l’exploitation forestière et minière. Ces réserves offrent donc une protection de la biodiversité tout en équilibrant les besoins humains dans certaines régions.

50
Q

Quelles sont les principales différences dans les niveaux de protection entre le sud et le nord du Québec ?

A

Le sud du Québec est fortement influencé par des activités humaines comme l’agriculture, l’urbanisation et l’industrie, ce qui limite l’étendue des zones protégées à seulement 9% de son territoire. En revanche, le nord du Québec est moins densément peuplé et moins exploité, ce qui permet une protection plus étendue, avec 19% de la région protégée. Dans l’ensemble, 17% de la province du Québec est protégée, mais cette proportion est beaucoup plus élevée dans le nord, où les terres naturelles sont moins perturbées.

51
Q

Pourquoi les activités humaines adjacentes aux parcs peuvent-elles constituer une menace pour l’intégrité écologique des espaces protégés ?

A

Les activités humaines telles que l’agriculture, l’urbanisation, et l’exploitation des ressources situées autour des parcs constituent une menace majeure pour l’intégrité écologique des espaces protégés. Ces activités peuvent entraîner une pollution de l’air, de l’eau et des sols, perturber les corridors écologiques nécessaires aux déplacements des espèces, et entraîner la fragmentation des habitats naturels. Ces effets ont souvent un impact négatif sur la biodiversité à l’intérieur des parcs, compromettant ainsi leur efficacité à protéger la faune et la flore locales.

52
Q

Quels sont les principaux facteurs qui influencent l’efficacité des zones protégées au Québec ?

A

Superficie et couverture : Une zone plus vaste permet une meilleure conservation des habitats et une plus grande diversité génétique. L’objectif du Québec est de protéger 30% de son territoire d’ici 2030.

Gestion et surveillance : Une gestion active et une surveillance rigoureuse sont essentielles pour maintenir la biodiversité et réguler les activités humaines, notamment dans les réserves de biodiversité.

Connectivité écologique : Relier les zones protégées pour permettre aux espèces de se déplacer librement et maintenir des populations saines.

Menaces persistantes : Des menaces telles que la chasse illégale, l’exploitation forestière, et les changements climatiques peuvent réduire l’efficacité des protections.

Biodiversité et surveillance : Un suivi constant est nécessaire pour adapter les politiques de conservation et identifier les menaces émergentes.

53
Q

Pourquoi la taille des parcs est-elle importante pour la conservation de la biodiversité ?

A

Survie des grands carnivores : Des parcs de grande taille offrent suffisamment d’espace pour les grands carnivores, comme les loups ou les ours, qui ont besoin de vastes territoires pour chasser et se déplacer.
Réduction du risque d’extinction : Un plus grand parc permet de soutenir une plus grande variété d’espèces, réduisant ainsi le risque d’extinction en offrant plus d’espace et de ressources.
Restauration des populations : Lorsqu’un parc est suffisamment grand, la mise en place de restrictions sur la chasse et la pêche permet de restaurer les populations animales, contribuant à la stabilisation ou à l’augmentation de leurs effectifs.

54
Q

Pourquoi est-il crucial de considérer des écosystèmes ou espèces uniques dans l’établissement des priorités de conservation ?

A

Il est essentiel de protéger des écosystèmes ou des espèces uniques, car leur disparition serait irréversible et entraînerait la perte d’une biodiversité irremplaçable. Ces écosystèmes ou espèces ne se trouvent nulle part ailleurs sur Terre et jouent souvent un rôle crucial dans l’équilibre écologique. Par exemple, le Dragon de Komodo, une espèce unique, est un excellent exemple de conservation prioritaire car sa perte affecterait non seulement cette espèce, mais aussi l’ensemble de l’écosystème dont elle fait partie.

55
Q

Quels objectifs de superficie de terres protégées sont nécessaires pour assurer la conservation de la biodiversité à un niveau global ?

A

Les objectifs internationaux de superficie à protéger varient en fonction des niveaux de conservation souhaités :

Protéger 30% des terres permettrait de maintenir environ 58% de la biodiversité globale.
Protéger 50% des terres garantirait 79% de la biodiversité.
Cela souligne l’importance de fixer des objectifs ambitieux pour assurer une protection efficace des écosystèmes et des espèces.

56
Q

Comment le design des zones protégées peut-il influencer la conservation de la biodiversité, notamment face aux changements climatiques ?

A

Fragmentation : Les parcs trop petits ou trop isolés peuvent limiter les interactions entre les espèces, rendant l’écosystème plus vulnérable.
Corridors écologiques : Ils permettent la migration des espèces et le maintien de la diversité génétique.
Changements climatiques : Un design flexible, avec des corridors et des zones de grande taille, est essentiel pour permettre aux espèces de s’adapter aux changements climatiques et de migrer vers de nouveaux habitats si nécessaire. La matrice environnante (zones agricoles durables, forêts gérées) joue également un rôle important dans la connectivité de ces zones protégées.

57
Q

Quelles sont les principales étapes du processus de restauration écologique et pourquoi est-il important d’adopter une approche continue dans le temps ?

A

Suppression des perturbations non naturelles : Éliminer les impacts humains nuisibles comme la pollution et la déforestation.
Rétablissement des perturbations naturelles : Réintroduire des processus naturels, tels que les feux, dans les écosystèmes qui ne peuvent plus se rétablir d’eux-mêmes.
Approche multifacette : Combinaison de plantation, enlèvement d’espèces envahissantes et autres interventions selon les besoins spécifiques du site.
Engagement à long terme : La restauration nécessite un suivi et des actions continues sur de longues périodes pour garantir un succès durable.
L’approche continue est essentielle car les écosystèmes nécessitent souvent des ajustements en fonction de leur évolution, et la restauration active ou passive doit tenir compte des changements environnementaux. La gestion continue permet aussi de répondre aux incertitudes futures liées aux conditions écologiques.

58
Q

Expliquez la différence entre la biologie de la conservation et l’écologie de la restauration, et donnez un exemple de mise en œuvre pour chaque approche.

A

La biologie de la conservation se concentre sur la préservation des écosystèmes et des espèces menacées dans leur état actuel, en gérant les menaces immédiates telles que la déforestation, la pollution ou les changements climatiques. Son objectif principal est de “conserver ce qui reste”. Un exemple est la gestion des aires protégées et la lutte contre le braconnage des espèces en danger.
L’écologie de la restauration, en revanche, vise à restaurer un écosystème dégradé, endommagé ou détruit à son état d’origine ou à le remettre sur la voie de la récupération. Cette approche cherche à “restaurer ce qui était autrefois”. Un exemple est la réintroduction des loups dans le parc national de Yellowstone pour restaurer les fonctions écologiques des écosystèmes locaux.

59
Q

Quelles sont les limites éthiques, techniques et de gouvernance de la compensation écologique, et comment peuvent-elles affecter le succès de projets de restauration ?

A

Limites éthiques : Il est difficile de justifier la perte d’un écosystème, même si un autre est restauré, car tous les services et processus écologiques d’un écosystème ne peuvent être dupliqués.
Limites techniques : Les méthodes actuelles de restauration ne permettent pas toujours de recréer les fonctions écologiques perdues ou de comprendre parfaitement tous les processus impliqués.
Limites de gouvernance : Les réglementations et la gestion des projets peuvent être insuffisantes pour garantir un succès à long terme, notamment en raison du manque de coordination entre les différents acteurs impliqués.
Ces limites peuvent entraîner des échecs dans la compensation écologique en raison de l’incertitude sur les résultats à long terme et de la difficulté à appliquer des solutions standardisées dans des contextes variés. Les projets de restauration doivent être bien planifiés, surveillés et ajustés en fonction des réalités locales et des enjeux environnementaux.

60
Q

Quels sont les trois objectifs principaux de la Loi sur les espèces en péril (LEP) du Canada, et pourquoi sont-ils cruciaux pour la protection de la biodiversité au pays ?

A

Prévenir la disparition des espèces, en empêchant l’extinction des espèces sauvages au Canada.

Aider au rétablissement des espèces, en soutenant les efforts pour rétablir les espèces disparues ou en voie de disparition.

Protéger les espèces préoccupantes, en empêchant que celles en état préoccupant ne deviennent menacées ou disparues.

61
Q

Décrivez les trois piliers de la stratégie de protection des espèces en péril au Canada, selon la LEP.

A

Reconnaissance officielle : la liste des espèces menacées et vulnérables est reconnue officiellement.
Protection de l’habitat : il est illégal de détruire l’habitat essentiel des espèces en voie de disparition.
“Filet de sécurité” : interventions fédérales pour protéger les espèces en situation de vulnérabilité, notamment la rainette faux-grillon, afin de combler les lacunes de la législation provinciale.

62
Q

Comment le COSEPAC joue-t-il un rôle dans l’application de la Loi sur les espèces en péril (LEP) ?

A

Le COSEPAC (Comité sur la situation des espèces en péril au Canada) évalue le statut des espèces en péril. Si une espèce est jugée menacée, en voie de disparition ou vulnérable, il soumet ses recommandations au ministre de l’Environnement, qui décide de l’inscription de l’espèce sur la liste officielle. Cette inscription déclenche des mesures de protection telles que des programmes de rétablissement et des interdictions concernant la destruction de l’habitat.

63
Q

Quels types de mesures sont mises en place pour assurer la protection des espèces en péril en vertu de la LEP et de la législation connexe, telles que la LEMV au Québec ?

A

La LEP impose des interdictions sur la capture, la vente, la destruction des résidences des espèces en péril et la destruction de leurs habitats essentiels. La LEMV au Québec étend cette protection à des espèces fauniques et floristiques vulnérables ou menacées, en incluant des mesures comme la protection des habitats et la création d’aires protégées. Des plans de rétablissement sont également élaborés pour inverser ou arrêter le déclin des espèces.

64
Q

Quels sont les objectifs principaux de la CITES et comment cette convention contribue-t-elle à la conservation des espèces menacées ?

A

Les objectifs de la CITES sont de protéger environ 40 900 espèces menacées par le commerce international, en réglementant et en interdisant le commerce de certaines espèces. La convention établit trois annexes :

Annexe I : Espèces en danger d’extinction, dont le commerce est interdit.
Annexe II : Espèces qui peuvent être échangées sous conditions strictes.
Annexe III : Espèces nécessitant une coopération internationale pour leur protection.
Cette réglementation vise à réduire le commerce illégal et à protéger la biodiversité mondiale.

65
Q

Comment chaque pays signataire de la CITES est-il responsable de l’application de la convention, et quelles sont les conséquences en cas de non-respect des règles ?

A

Chaque pays signataire de la CITES est responsable de l’adoption et de l’application de lois nationales pour faire respecter la convention. Cela inclut le contrôle des permis d’exportation et d’importation d’espèces protégées. En cas de non-respect des règles, des sanctions administratives peuvent être appliquées, telles que des amendes ou l’interdiction de commerce. De plus, les pays signataires peuvent appliquer des sanctions diplomatiques ou commerciales en cas de non-conformité, bien que celles-ci soient rares.

66
Q

Quel taxon est le plus exporté dans le cadre de la CITES, et quel est le statut de ces exportations (vivant ou mort) ?

A

Les reptiles sont effectivement le taxon le plus exporté dans le cadre de la CITES. Cependant, la majorité des exportations concerne des produits dérivés d’animaux morts (comme des peaux pour la confection de sacs, chaussures et accessoires), plutôt que des individus vivants.

67
Q

Critiques de CITES

A

50% des parties manquent au moins 1 des requins pour CITES

la protection par CITES augmente la valeur du produit et donc encourage des échanges

68
Q

Quel sont les 3 piliers de la stratégie canadienne pour la protection des espèces en péril

A

Accord pour la protection des espèces en péril

Programme de l’intendance de l’habitat

Loi sur les espèces en péril

69
Q

LEP comprend 3 outils principaux :

A

La reconnaissance officielle

La protection de l’habitat

Le filet de sécurité

70
Q

Inventaire et suivi de la biodiversité (monitoring)- définition

A

Des mesures empiriques répétées sur le terrain sont collectées en
continu et analysées pendant au moins 10 ans

71
Q

L’Aménagement forestier écosystémique :

A

C’est une façon d’aménager qui vise à maintenir les écosystèmes forestiers
SAINS et RÉSILIENTS, en misant sur une diminution des écarts entre les effets
des perturbations naturelles et les perturbations par la coupe