cours 11 Flashcards
Quel a été l’impact écologique de la réintroduction des loups à Yellowstone en 1995 ?
La réintroduction des loups a eu des effets en cascade sur l’écosystème. La réduction de la population de wapitis a diminué la pression de broutage, permettant la récupération de la végétation, notamment des peupliers, saules et trembles. Cela a permis la création de nouveaux étangs par les castors, ce qui a favorisé la biodiversité aquatique et stabilisé les berges des rivières, réduisant ainsi l’érosion.
Qu’est-ce que l’hystérésis écologique et comment s’applique-t-elle à la réintroduction des loups à Yellowstone ?
L’hystérésis écologique fait référence à la lenteur avec laquelle un écosystème réagit aux changements. Même avec la réintroduction des loups, le passage d’un état de prairie à un état de forêt humide pourrait prendre plusieurs décennies ou siècles en raison des changements complexes dans les réseaux trophiques et les interactions entre espèces.
Quels sont les avantages du Québec Center for Biodiversity Science (QCBS) ?
Le QCBS soutient la recherche interdisciplinaire sur la biodiversité, offre des ressources éducatives et des initiatives de sensibilisation, et favorise la collaboration entre chercheurs et institutions.
Quelles sont les lacunes du QCBS ?
Les lacunes incluent un accès limité aux données externes, une recherche centrée sur le Québec, ce qui rend moins applicable les résultats ailleurs, et un manque de base de données centralisée pour le suivi des espèces.
Quels sont les avantages de NatureServe et quelles sont les lacunes de NatureServe ?
Avantages :NatureServe fournit une base de données complète sur la biodiversité mondiale et propose des outils d’analyse pour évaluer les risques et la distribution des espèces.
Lacunes :
Les lacunes incluent une couverture géographique limitée, principalement centrée sur l’Amérique du Nord, une dépendance vis-à-vis des données externes et des restrictions d’accessibilité de certaines informations.
Défis du Québec pour données biodiversité
o Manque de base de données centralisée pour le suivi des espèces.
o Dépendance accrue à la modélisation et aux données satellites pour pallier les lacunes sur le terrain.
o Bonne performance dans la création d’applications de conservation.
Qu’est-ce qu’un hotspot en matière de biodiversité et quels sont ses critères ?
Un hotspot est une région riche en espèces menacées, particulièrement des plantes vasculaires. Les critères incluent plus de 1500 espèces endémiques et une déforestation avancée avec moins de 30 % de la couverture végétale originale.
Pourquoi certains points chauds de biodiversité, comme le Bassin du Congo, ne sont-ils pas reconnus comme tels ?
Cela peut être dû à un manque de documentation suffisante ou à des idées fausses sur la biodiversité dans ces zones.
Quelles sont les principales critiques des Hotspots de biodiversité ?
Les critiques incluent un trop grand focus sur les plantes vasculaires, le manque de prise en compte des petites zones de biodiversité et des changements actuels ou futurs, ainsi qu’une sous-estimation de la déforestation dans des régions comme le bassin du Congo.
Pourquoi certains écosystèmes, comme la NACP, ne sont-ils pas reconnus comme des points chauds malgré leur biodiversité ?
La NACP n’est pas toujours reconnue comme un hotspot en raison de mythes, comme sa jeunesse géologique, et du manque de données précises sur sa biodiversité.
Qu’est-ce que l’initiative Half-Earth et quels sont ses avantages ?
L’initiative Half-Earth, proposée par E.O. Wilson, consiste à protéger 50 % de la planète pour garantir la survie de 85 % des espèces. Les avantages incluent la réduction des conflits homme-faune et la protection des espèces cryptiques non identifiées dans les hotspots traditionnels.
Quelles approches sont utilisées pour l’aménagement forestier écosystémique au Québec ?
L’aménagement forestier écosystémique repose sur l’idée que la biodiversité est adaptée aux perturbations naturelles. Des pratiques comme les coupes simulant les feux et la création de zones de refuge pour la faune sont utilisées pour maintenir la biodiversité. L’objectif est de réduire l’empreinte humaine et de favoriser la résilience des forêts.
Comment l’approche de gestion forestière basée sur les perturbations naturelles (comme les incendies) contribue-t-elle à la biodiversité ?
Cette approche simule les processus naturels comme les incendies ou les chablis, qui créent des conditions propices à la régénération des espèces pionnières, comme les pins gris et les bouleaux. Ces perturbations favorisent une plus grande diversité d’espèces végétales et animales, en fournissant une variété d’habitats (zones dégagées, sols enrichis, etc.) et en maintenant l’équilibre des écosystèmes.
En quoi consiste le concept de “forêt à usage multiple” et pourquoi est-il important ?
Le concept de “forêt à usage multiple” désigne une gestion qui prend en compte la récolte des ressources forestières (bois, produits non ligneux) tout en intégrant les aspects environnementaux (biodiversité, qualité de l’eau, habitats fauniques) et sociaux (récréation, tourisme, services écosystémiques). Il est important car il permet de concilier les besoins économiques avec la préservation des écosystèmes et des services qu’ils fournissent.
En quoi consiste le concept de “legs biologiques” et pourquoi est-il important pour la biodiversité ?
Les legs biologiques sont les éléments laissés par la forêt précédente qui influencent les écosystèmes suivants. Cela inclut le bois mort (sur pied ou au sol), les arbres vivants avec cavités, la litière, et les micro-organismes du sol. Ces éléments sont cruciaux pour de nombreuses espèces (comme certains oiseaux, insectes et champignons) qui dépendent du bois mort pour leur habitat et leur nourriture. Leur absence peut réduire la diversité biologique et nuire au fonctionnement des écosystèmes forestiers.