Examen 1 Flashcards

1
Q
  1. Qui peut consentir aux soins donnés au mineur de 14 ans et plus ?
A

Le mineur de 14 ans et plus peut consentir lui-même aux soins (requis ou non requis (sauf si risque sérieux ET effets graves et permanents)).

Exception:
URGENT (soins requis)
- si vie en danger ou intégrité menacée ET consentement impossible en temps utile = aucun consentement nécessaire
- si refus du mineur = le TAP peut consentir
- si refus injustifié du TAP = le tribunal

soins requis NON URGENT
- si refus du mineur = le tribunal

soins NON REQUIS
- Si risque sérieux ET effets graves et permanents = mineur + TAP ou tuteur

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2
Q
  1. Qui peut consentir aux soins donnés à un majeur protégé ?
    (Protégé : visé par l’application d’un régime de protection)
A

Le représentant légal
Tel que prévoit l’article 15 du CcQ, la personne pouvant consentir aux soins sera l’une ou l’autre des personnes suivantes
- Le mandataire (personne nommée suite à l’homologation du mandat de protection qui avait été préalablement rédigé par l’usager alors qu’il était apte)
- Le tuteur (personne nommée par un jugement de la cour parce que le majeur est considéré inapte de manière partielle ou temporaire. Cette tâche peut avoir été dévolue à un proche de l’usager, on parlera alors d’un régime de tutelle privée. Si c’est le Curateur public qui a été nommé, on parlera alors d’un régime de curatelle publique.)
- Le curateur (personne nommée par un jugement de la cour parce que le majeur est considéré inapte de manière totale et permanente. Cette tâche peut avoir été dévolue à un proche de l’usager, on parlera alors d’un régime de curatelle privée. Si c’est le Curateur public qui a été nommé, on parlera alors d’un régime de curatelle publique.)

ATTENTION: pour tous ces types de représentation, il peut être nommé 2 représentants qui se partagent les tâches.

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3
Q
  1. Existe-t-il un ordre de priorité au niveau des personnes pouvant consentir aux soins à la place du majeur incapable de le faire ? Si oui, quel est-il ?
A

La notion de majeur incapable est synonyme d’inapte.
Oui, lorsque le majeur est considéré par le médecin comme étant incapable de consentir à ses soins, il y a un ordre de priorité qui doit être respecté tel que prévu à l’article 15 du CcQ
1. Mandataire, le tuteur ou le curateur
2. le conjoint
3. proche parent
4. personne démontrant intéret particulier

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4
Q
  1. Les personnes pouvant consentir aux soins donnés à l’usager inapte ont-elles par le fait même, accès au dossier de ce dernier ?
A

Cela dépend
Ils ont accès à l’information ( rens. perso) NÉCESSAIRE à l’exercice de leur pouvoir
Rappelons que l’aptitude à consentir doit être vérifiée à chaque fois

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5
Q
  1. Est-il juste d’affirmer que la personne pouvant consentir aux soins pour un majeur inapte ne disposant pas d’un régime de protection devient son représentant ?
A

Oui, cette personne devient son représentant de fait, tel que le prévoit l’article 12 de la LSSSS

son présumés être représentant les personnes suivantes, selon les circonstances et sous réserve des priorités prévues au Code civil

  1. Le titulaire de l’autorité parentale
  2. le curateur, le tuteur, le conjoint, proche parent
  3. personne autorisée par un mandat
  4. personne qui démontre un intéret particulier
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6
Q
  1. Indiquez les personnes pouvant consentir aux soins pour un usager inapte à le faire ?
A

Selon le CcQ
Le mineur est d’emblée considéré comme inapte , donc le titulaire de l’autorité parentale de l’usager mineur ou le tuteur de cet usager peut consentir pour lui.
ET
le majeur apte

Pour ce dernier (majeur), on déterminera 2 sortes d’inaptitude:

  • L’inaptitude légale (ou de droit) concerne un majeur pour lequel un jugement a été prononcé
  • L’inaptitude de fait concerne un majeur qui est inapte de manière passagère.
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7
Q
  1. Qui est habilité à constater l’inaptitude d’un usager à consentir à ses soins ?
    Et quelles sont les compétences qu’il doit évaluer ?
A

L’inaptitude doit être constatée par un professionnel de la santé
- pourrait être évaluée par l’infirmière dans le cas d’un soins de changement de pansement par exemple.

ATTENTION: cette évaluation ne nécessite pas un examen psychiatrique

Compétences à évaluer

  • L’usager comprend l’information?
    1. comprend-il la nature de sa maladie?
    2. comprend-il la nature et le but du traitement proposé?
    3. comprend-il les risques et les avantages du traitement proposé?
    4. Comprend-il les conséquences de ne pas se soumettre à ce traitement?
    5. Sa capacité à décider est-elle limitée par l’impact de sa maladie sur son état mental?
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8
Q
  1. Qui peut consentir aux soins donnés au mineur de moins de 14 ans ?
A

-Le titulaire de l’autorité parentale (père ou mère)
ou
-son tuteur (personne nommée en remplacement des parents)
ou
-autorisation du tribunal si:
- les 2 parents ne sont pas du même avis empêchement ou refus injustifié du TAP ou du tuteur

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9
Q
  1. Un mineur de 16 ans accepte de se soumettre à un projet de recherche qui est susceptible de porter atteinte à son intégrité. Son consentement est-il suffisant ?
A

Non, le TAP aussi doit consentir
Toutefois, le mineur peut consentir seul si “ de l’avis du comité d’éthique de la recherche compétent, la recherche ne comporte qu’un risque minimal et que les circonstances le justifient”.

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10
Q
  1. Qui peut consentir à la réalisation d’une autopsie?
A

L’une ou l’autre des personnes suivantes, selon la situation:

  • le défunt lui-même (qui aurait consenti avant son décès)
  • la personne qui aurait été habilitée à fournir un consentement substitué tel que prévu au CcQ a.15
  • le tribunal
  • le coroner
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11
Q
  1. La personne qui fournit un consentement substitué pour un majeur inapte a-t-elle droit d’accès au dossier de ce dernier ?
A

Oui dans la mesure où elle démontre que l’accès à l’information demandée lui est nécessaire pour donner un consentement éclairé.

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12
Q

a) Homologation

A

Approuver, valider un document, un acte ou un jugement en vue de le rendre exécutoire.
Par exemple dans le cas de l’homologation d’un mandat d’inaptitude, il s’agit de la procédure judiciaire par laquelle le tribunal reconnait que la personne ayant rédigé un mandat d’inaptitude est devenue inapte et que son mandataire doit recommencer à exercer ses fonctions.

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13
Q

b) Tacite

A

L’usager n’a rien fait pour empêcher que l’information ne devienne accessible à d’autres personnes.
Par exemple, un usager explique l’évolution de ses symptômes alors que son père est présent avec lui dans le bureau du médecin.

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14
Q

c) Signification

A

Formalité par laquelle un acte extrajudiciaire, un acte judiciaire ou un jugement est porté à la connaissance des interressés

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15
Q

d) Caduc (au féminin : caduque)

A

Qui n’a plus cours, passé date.

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16
Q

e) Exprès

A

Explicite.
Par exemple, un consentement exprès est soit exprimé verbalement ou par écrit. Une disposition expresse est un article de loi qui traite explicitement d’un sujet.

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17
Q
  1. Quelle est la différence entre l’inaptitude de fait et l’inaptitude légale ?
    Pour ces situations, qui est habilité à donner un consentement substitué ?
A

Ces 2 situations sont utilisées pour qualifier le majeur

Inaptitude de fait:
-L’usager est apte, cependant il est momentanément inapte parce qu’il est inconscient ou sous l’effet d’une médication, ou substance.
Dans ces cas, lorsque l’obtention d’un consentement aux soins est nécessaire, ce sera le conjoint, un proche parent ou une personne interessée qui donnera le consentement substitué

Inaptitude légale:
- Le tribunal a jugé l’usager inapte et lui a retiré le droit d’exercer lui-même ses droits et lui a nommé un représentant légal
Dans ces cas, lorsque l’obtention d’un consentement aux soins est nécessaire, ce sera le représentant légal qui donnera le consentement.

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18
Q
  1. Que signifie l’expression « privilège thérapeutique » ?
A

Il s’agit du droit du md de retenir certaines infos à l’égard de son patient, lorsque selon lui, la divulgation de ces infos causerait un préjudice grave à la santé du patient.

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19
Q
  1. Pour quelle situation la loi oblige-t-elle l’obtention d’un consentement écrit ?
A
  • Anesthésie, chirurgie
  • Aliénation entre vifs (dons d’organes)
  • Participation à une recherche susceptible de porter atteinte à l’intégrité
  • Soins non requis par l’état de santé.
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20
Q

Vrai ou Faux

Le Code civil prévoit qu’un consentement n’est valide que pour une durée de 60 jours.

A

FAUX

Ni le code civil, ni la LAI ou la LSSSS ne statuent à ce sujet.

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21
Q

Vrai ou Faux
b) Une requête en autorisation judiciaire de fournir des soins à un usager qui les refuse doit être présentée devant la Cour du Québec, chambre civile.

A

FAUX

C’est devant la Cour supérieure

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22
Q
  1. Dans l’article 46 du CcQ, il est indiqué que l’autorisation de procéder à une autopsie peut être donnée dans les « cas prévus par la loi ». Quelles sont ces cas ?
A

Tel que prévu au CcQ

  • Ordre du tribunal
  • Ordre du coroner
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23
Q
  1. Suite à une chirurgie, Solange reçoit des antidouleurs qui la rendent très agitée. Pour sa sécurité, l’équipe de soins juge que des mesures de contention devraient être appliquées.
    a) Qu’est-ce qu’une mesure de contention ? (Vous pouvez en donner une définition et/ou un exemple)
    b) Pour ce faire, est-il nécessaire d’obtenir un consentement ?
A

a) Il s’agit d’une mesure dont l’objectif est de contraindre un personne, de limiter ses mouvements
elles peuvent prendre 2 formes; il a la contention:
- physique
- chimique ( ex: calmant )

b) Oui ceci est considéré comme étant des “ soins requis par l’état de santé” puisque l’agitation de Solange pourrait entrainer par exemple qu’elle tombe et se blesse.

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24
Q
  1. Donnez au moins un exemple de soins considérés comme étant « non requis par l’état de santé ».
A

Chirurgie esthétique (à l’exclusion de celle qui vise à procéder à une reconstruction rendue nécessaire suite à une pathologie comme brûlure, mastectomie..)

Chirurgie dont l’indication ne repose que sur des croyances religieuses comme la circoncision.

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25
Q

1) Donnez un exemple où les soins :
A) seraient considérés comme inusités ou devenus inutiles :
B) que leur conséquence pourraient être intolérables pour l’usager :

A

A) patient en état végétatif dont tout les ressources ont été essayées mais la conjointe de la patiente refuse l’arrêt des soins sous le prétexte que cela va à l’encontre des croyance de son mari.
B) Transfusion donnée à un témoin de Jéhovah

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26
Q

2) En quelques mots, résumez l’essentiel de la disposition.

A

Il y a 2 types d’urgence et la nécessité d’obtenir le consentement varie selon la situation

  • Vie ou intégrité en danger : consentement non nécessaire
  • Vie non en danger: consentement nécessaire
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27
Q

3) Préciser ce que l’on entend par :

A) l’inaptitude d’un majeur à consentir.
B) Soins requis

A

A) L,usager n’a pas la capacité de consentir soit par inaptitude de fait ou inaptitude de droit
B) C’est un soin prodigué dans l’intérêt du patient par rapport à sa santé. Il a toujours un but thérapeutique. Il vise à soulager, à combattre une maladie etc.
Ex: investigation: prise de sang
traitement: vaccination, pontage..

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28
Q

4) En quelques mots, résumez l’essentiel de la disposition.

A

Cet article précise qui peut consentir au soins pour un majeur inapte à consentir lui-même à des soins requis par son état de santé
Lorsque l’usager est inapte de droit, il est représenté par : un mandataire, un tuteur ou curateur, qui pourra consentir à la place de l’usager
Si l’usager est inapte de fait, et donc non représenté, le consentement aux soins pourra être donné par : conjoint, proche parent, personne interessée
Cet ordre doit être respecté

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29
Q

5) En quelques mots, résumez l’essentiel des deux dispositions.
- CcQ (L.Q., a. 46) :Lautopsie peut être effectuée dans les cas prévus par la loi ou si le défunt y avait déjà consenti; elle peut aussi l’être avec le consentement de la personne qui pouvait ou aurait pu consentir aux soins. Celui qui demande l’autopsie ou qui y a consenti a le droit de recevoir un copie du rapport
- CcQ (L.Q., a. 47) : Le tribunal peut, si les circonstances le justifient, ordonner l’autopsie du défunt sur demande d’un médecin ou d’un interessé; en ce dernier cas, il peur restreindre partiellement la divulgation du rapport d’autopsie
Le coroner peut également, dans les cas prévus par la loi, ordonner l’autopsie du défunt

A
CcQ a.46
Consentement à autopsie:
- cas prévus ds la loi
- défunt
- personne qui aurait pu consentir aux soins
Celui qui demande a droit au rapport

CcQ a.47
Ordonnance d’une autopsie:
-Tribunal
-Coroner

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30
Q
  1. A quelle date la Loi concernant les soins de fin de vie est-elle entrée en vigueur ?
A

2015-12-10

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31
Q
  1. Quel est l’objet de la Loi concernant les soins de fin de vie ?
A

Relativement aux soins de fin de vie, la Loi précise le droit des personnes de recevoir des soins palliatifs dont la sédation palliative continues et, elle introduit un nouveau droit, soit celui de recevoir l’aide médicale à mourir.

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32
Q
  1. Qui suis-je ?

a) Soin qui consiste à administrer un médicament à une personne en fin de vie dans le but d’entraîner son décès.

A

aide médicale à mourir

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33
Q
  1. Qui suis-je ?
    b) Soin qui consiste à administrer un médicament de manière continue jusqu’au décès d’une personne en fin de vie dans le but de soulager ses souffrances en induisant l’inconscience jusqu’à son décès.
A

sédation palliative continue

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34
Q
  1. Qui suis-je ?

c) Organisme externe chargé de l’évaluation de la qualité des soins reçus dans le cadre de l’aide médicale à mourir.

A

commission des soins de fin de vie

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35
Q
  1. Qui suis-je ?

d) Ministre responsable de l’application de la Loi.

A

ministre de la santé et des services sociaux

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36
Q
  1. Quelles sont les 2 formes de rédaction des directives médicales anticipées.
A

Les directives médicales anticipées peuvent être redirigées selon 2 formes seulement, soit:

  • notarié
  • devant 2 témoins sur le formulaire prévu par le ministre
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37
Q
  1. La grand-mère de Claude est âgée de 96 ans et vit dans une résidence pour personnes âgées en perte d’autonomie. Elle souffre d’arthrite, ce qui lui cause beaucoup de douleur et la limite dans ses activités quotidiennes. Son petit-fils Claude qui est la seule famille qui lui reste, la visite au moins une fois semaine et s’assure qu’elle a tout ce qu’il lui faut : vêtements, crème pour le corps, etc. Aujourd’hui, lorsqu’il arrive à la résidence, l’infirmière de garde informe Claude que sa grand-mère est alitée depuis 3 jours consécutifs et qu’elle est très souffrante.
    VRAI OU FAUX.
    La grand-mère de Claude, même si elle habite dans une résidence pour personnes en perte d’autonomie, est admissible à recevoir la sédation palliative continue.
A

FAUX
il est vrai que la sédation palliative continue est un soin qui peut être donné ailleurs que dans une centre hospitalier.
Cependant, pour être admissible aux soins que constituent la sédation palliative continue, l’usager doit nécessiter des soins palliatifs. Ce qui n’Est pas le cas de la grand-mère

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38
Q
  1. Aurélie est la fille cadette de Luc et Lucie. Présentant un développement normal depuis sa naissance, c’est vers l’âge de 18 mois qu’Aurélie a commencé à présenter des troubles de l’équilibre, de la difficulté à avaler et c’est suite à une crise d’épilepsie que ses parents ont consulté. C’est alors qu’on lui diagnostique le syndrome de Rett. Il s’agit d’une encéphalopathie qui se transmet génétiquement et qui affecte principalement les filles. Les années passent et Aurélie les traverse en alternant les séjours prolongés à l’hôpital avec les retours à la maison et le suivi régulier du CLSC. Finalement, la maladie évolue jusqu’à sa phase terminale et Aurélie qui est maintenant âgée de 15 ans est conduite à l’hôpital Ahuntsic.
    VRAI OU FAUX.
    Afin que le médecin puisse administrer l’aide médicale à mourir, Aurélie ainsi que ses parents doivent donner leurs consentements.
A

FAUX
L’aide médicale à mourir ne peut être administrée qu’aux personne majeure et aptes et qui répondent aux critères prévus dans l’article 26

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39
Q
  1. VRAI OU FAUX.

a) Le consentement à l’aide médicale à mourir peut être donné par le biais d’un consentement substitué.

A

FAUX
c’est pour la sédation palliative continue qu’un consentement substitué est possible. Pour l’aide médicale à mourir, seul l’usager majeur et apte peut consentir.

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40
Q
  1. VRAI OU FAUX.
    b) Les volontés qui sont décrites dans un mandat de protection sont considérées comme des directives médicales anticipées.
A

FAUX
Les volontés relatives aux soins qui sont dans un mandat de protection NE peuvent être assimilées à des directives médicales anticipées.
Elles ne servent qu’à informer les proches des valeurs que portent la personne à ce sujet. Sont des directives médicales anticipées, celles formulées selon les règles de rédaction prévues dans la Loi

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41
Q
  1. VRAI OU FAUX.

c) Une personne de 42 ans souffrant d’une maladie psychiatrique peut demander de recevoir l’aide médicale à mourir.

A

FAUX
Pour obtenir l’AMM, les contiditions décrites à l’article 26 sont cumulatives, elles doivent donc toutes être satisfaites.

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42
Q
  1. VRAI OU FAUX.
    d) Lorsque le décès survient suite à l’aide médicale à mourir, le médecin doit inscrire « injection létale » comme cause de décès.
A

FAUX

C’est la maladie dont souffrait le patient qui doit être inscrite

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43
Q
  1. VRAI OU FAUX.
    e) Afin de prévenir les abus, la Loi prévoit que le médecin qui administre l’aide médicale à mourir doit en aviser la famille proche.
A

FAUX

Sur demande du patient, les circonstances de son décès peuvent demeurer confidentielles. tel que précisé dans la LSSSS

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44
Q
  1. VRAI OU FAUX.
    f) Autant pour la sédation palliative continue que pour l’aide médicale à mourir, le consentement par une personne habilitée à fournir un consentement peut être donné verbalement.
A

FAUX
Pour les 2 types de soins, la Loi oblige l’obtention du consentement écrit, sur le formulaire prévu à cet effet.
C’est seulement sa révocation qui peut être donné verbalement.

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45
Q
  1. VRAI OU FAUX.

g) Le consentement à l’aide médicale à mourir peut être donné par le biais de directives médicales anticipées.

A

FAUX
Les directives médicales anticipées ne s’appliquent pas à l’AMM, elles concernent les soins requis par l’état de santé alors que le majeur est inapte à consentir.

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46
Q
  1. VRAI OU FAUX.
    h) C’est le ministre de la justice qui est chargé d’établir et de maintenir le registre des directives médicales anticipées.
A

FAUX
C’est le ministre de la santé et des services sociaux qui est responsable de l’application des la Loi concernant les soins de fin de vie et donc de mettre en place les modalités de complétion du registre des DMA
- À noter que le ministre a délégué cette fonction à la RAMQ

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47
Q
  1. VRAI OU FAUX.
    i) C’est seulement lorsqu’il administre l’aide médicale à mourir que le médecin doit en aviser le CMDP de son établissement.
A

FAUX
Ceci s’applique aussi pour l’administration de la sédation palliative continue.
Le délais d’avis est de 10 jours.

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48
Q
  1. VRAI OU FAUX.
    j) Le formulaire de consentement à la sédation palliative continue ou à l’aide médicale à mourir doit être conservé dans un classeur barré aux archives afin d’en assurer la confidentialité.
A

FAUX
il doit être classé au dossier de l’usager.
Son accès (et donc sa confidentialité) est assuré par la LSSSS.

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49
Q
  1. Commentez l’affirmation suivante :
    Lorsque l’aide médicale à mourir est administrée, le médecin doit, dans les 20 jours qui suivent, envoyer un résumé de dossier qui permet d’identifier l’usager, à la Commission d’accès à l’information.
A

Cette affirmation comporte 3 éléments erronés:
1. L’organisme qui doit être informé: La commission des soins de fin de vie (CSFV)

  1. Délais de transmission: le médecin dispose d’un délais de 10 jours suite à l’administration de l’AMM
  2. Informations à transmettre: se fait par le biais du formulaire prescrit par le ministre et ne contient aucune information permettant d’identifier l’usager
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50
Q
  1. Parmi les choix suivants, lesquels, dans le cadre de leurs fonctions et tel que le prévoit la LSFV, ont droit d’accès à l’identité de l’usager à qui l’aide médicale à mourir a été administrée ?
    a) Ministre de la santé et des services sociaux
    b) Inspecteur désigné par le MSSS
    c) CSFV (n’a pas droit à l’identité, accès limité aux renseignements inscrits sur le formulaire d’avis (r. 1 a. 3 et 4))
    d) CMDP
    e) DSP
A

b) inspecteur désigné par le MSSS

d) CMPD

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51
Q
  1. Parmi les choix suivants, lesquels, dans le cadre de leurs fonctions et tel que le prévoit la LSFV, ont droit d’accès au dossier de l’usager à qui la sédation palliative continue a été administrée ?
    a) Ministre de la santé et des services sociaux
    b) Inspecteur désigné par le MSSS
    c) CSFV (a droit au dossier si AMM et que Commission nécessite info complémentaire (r. 1, a. 4))
    d) CMDP
    e) DSP
A

b) inspecteur désigné par le MSSS

d) CMPD

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52
Q
  1. Quels sont les 3 types de legs reconnus par le Code civil ?
A
  1. Universel
  2. À titre universel
  3. À titre particulier
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53
Q
  1. Quelles sont les trois (3) formes de testament reconnues par le Code civil ?
A
  1. Notarié
  2. Olographe
  3. Devant témoins
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54
Q
  1. Comment qualifie-t-on la situation d’une personne qui décède sans avoir fait de testament?
    Et qui dans ce cas hérite et dans quel ordre?
A

On dira que cette personne est décédée Ab intestat et ceci entraine l’ouverture d’une succession légale, C’est-à-dire que c’est le Code civil qui détermine les règles de partage de l’héritage et ce faisant qui sont les héritiers

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55
Q
  1. Quelle est la différence entre les termes « héritiers légaux » et « héritier testamentaire » ?
A

Héritiers légaux: héritiers déterminés selon les règles du ccQ

Héritiers testamentaires: héritiers parce que nommés dans un testament

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56
Q
  1. Qu’entend-on par « testament biologique ? »

Ce document peut-il justifier l’accès au dossier de l’usager décédé?

A

Synonymes: testament de vie
Le testament biologique est un prolongement du droit de consentir aux soins.
Son contenu comporte habituellement 2 aspects:
- indication d’un refus pour de que l’usager identifie de l’acharnement thérapeutique
- indication sur l’autorisation d’utiliser des moyens de soulager la douleur même si ceci peut abréger les jours

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57
Q
  1. Qui est habilité par la loi à tester ?
A

Sont habilités à tester (faire un testament)
- Majeur apte
- Majeur sous régime de tutelle
- Majeur sous régime de conseiller
- Majeur pour des effets de peu de valeur
Ne peut tester: le majeur sous curatelle

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58
Q
  1. Un testament est-il révocable ?
A

Oui, en tout temps
Ceci signifie que pendant sa vie, un usager pourrait en avoir fait plusieurs. Cependant, lors de son décès, c’est le dernier qui trouvera application puisque c’est lui qui contient ses dernières volontés.

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59
Q
  1. Donnez trois exemples de régime de retraite ?
A
  • Régime des rentes que Québec (RRQ): est un régime de sécurité sociale
  • Régime de pension du Canada (RPC): est un régime public de sécurité sociale
  • Pension de retraite des Forces armées canadiennes: Pour les anciens combattants du Canada
  • Régime de retraite complémentaire (aussi appelé “fond de pensions”, “régime de retraite de l’employeur”, …: est un régime de retraite privé dont les cotisations sont assumées par soit totalement par l’employeur ou conjointement par les employés
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60
Q
  1. L’archiviste médical responsable de l’accès à l’information peut-il accepter une copie du testament à titre de pièce justificative présentée par le liquidateur de succession ?
A

Elle peut mais,
-Cette copie doit être certifiée par un tribunal OU
- Comme l’archiviste doit s’assurer du droit réel du demandeur, il exigera de voir l’original
Dans tous les cas, l’archiviste conserve un copie de cette pièce au dossier du défunt

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61
Q
  1. Un testateur peut-il désigner plusieurs légataires universels ?
A

Le legs universel est celui qui donne à une ou plusieurs personnes vocation à recueillir la totalité de la succession

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62
Q
  1. S’il n’existe pas de testament, à qui revient la charge de liquider la succession ?
A

À défaut d’en avoir nommé un, ce sont tous les héritiers conjointement qui joueront ce role

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63
Q
  1. Est-on tenu d’accepter une succession ?
A

Non, un successible qui se retrouverait avec des dettes à payer peut décider de refuser l’héritage. Cette renonciation doit être faite par écrit

64
Q
  1. Le bénéficiaire d’une police d’assurance sur la vie se présente au service d’archives médicales pour consulter le dossier de l’usager décédé. Doit-on lui donner accès?
A

Oui s’il prouve que l’accès est nécessaire pour exercer son droit à ce titre c’est-à-dire qu’il doit fournir ces informations afin de pouvoir obtenir la prestation d’assurance
Il devra compléter une demande d’accès et fournir les pièces justificatives suivantes
- preuve ID
- La police d’assurance prouvant son titre de bénéficiaire
- Le motif justifiant son obligation d’avoir accès pour pouvoir bénéficier de la prestation de décès. Le critère de nécessité impose au requérant qu’il identifie quel renseignement il doit obtenir afin de pouvoir bénéficier du capital de l’assurance…
- Si l’usager est décédé ailleurs que dans notre CH: une preuve de décès

65
Q
  1. En quoi consiste l’homologation d’un testament ?
A

Le mot homologation signifie:
Approuver, valider un document, un acte ou un jugement en vue de le rendre exécutoire
Cette procédure est obligatoire lorsque le testament est:
- olographe
- fait devant témoins (incluant celui fait avec un avocat)

66
Q
  1. Vrai ou Faux.
    a) La signature qui se trouve sur la lettre de demande d’accès présentée par l’héritier d’un usager décédé, est assimilé à une « pièce » justificative.
A

FAUX
Dans le contexte du travail de l’archiviste médical, une pièce justificative est un document qui permet de prouver quelque chose ou de motiver un droit

Pièce justifiant son identité: carte d’assurance-maladie, permis conduire…

Pièce justifiant son titre d’héritier: certificat de recherche testamentaire et s’il y a lieu le dernier testament

67
Q
  1. Vrai ou Faux.

b) Le testament fait devant un avocat est considéré comme un document authentique et ne nécessite pas d’homologation.

A

FAUX
seul le testament fait devant notaire est considéré comme un acte authentique et ne nécessite pas d’homologation
Le testament fait devant u avocat est considéré comme un testament devant témoins et de ce fait, il doit être homologué pour devenir exécutoire.

68
Q

a) Collatéraux privilégiés

A
  • Frère et soeurs du même lit
  • Frère et soeurs nés hors mariage mais reconnus légalement
  • Les demis-frère et soeurs du défunt
  • Ainsi que leurs enfants
69
Q

b) Captation

A

Influence indue exercée sur le testateur par une personne qui se trouve avantagée par l’acte.

70
Q

c) Affidavit

A

Déclaration appuyé d’un serment, reçue et attestée par une personne dûment autorisée

71
Q

d) Seing privé

A

Document non notarié

72
Q

e) Codicille

A

Document de nature testamentaire ajoutant ou modifiant des clauses du testament.

73
Q

f) Caduc

A

Qui n’a plus cours, ne s’applique plus

74
Q

g) Représentation

A

Fait pour un descendant de devenir successible à la place de son ascendant

75
Q
  1. L’épouse d’un usager décédé se présente au service des archives médicales pour consulter le dossier de son époux qui est décédé dans votre établissement. Elle vous présente son contrat de mariage notarié dans lequel se trouve une disposition testamentaire et vous confirme que son mari est décédé ab intestat. Lui donnerez-vous accès?
A

Oui si l’épouse fournit

  • Le certificat de recherche testamentaire confirmant qu’il n’y a effectivement pas de testament
  • une preuve de son union: Acte ou certificat émis par le DÉC. Si la date de délivrance de ce dernier est très ancienne et que l’on a un doute, le dossier peut nous aider à confirmer que la situation maritale n’a pas changée.
76
Q
  1. Complétez le tableau suivant qui résume les critères reliés aux trois (3) formes de testament.
    Critères/Olographe/Devant 2 témoins/Notarié
     de rédaction
     témoin(s) à la signature
     d’exécution
     de conservation
     Articles de loi en définissant les règles de forme
A

Voir photo

77
Q
  1. Vrai ou Faux

a) Un testament notarié doit être homologué.

A

FAUX

Le testament notarié est un acte authentique et de ce fait n’a pas à être homologué pour devenir exécutoire.

78
Q
  1. Vrai ou Faux
    b) Quel que soit sa forme, un testament est toujours inscrit au registre des dispositions testamentaires détenu par l’ordre des notaires.
A

FAUX
C’est automatique seulement pour le testament pour le testament notarié
Pour le testament olographe ou devant témoins, la personne doit elle-même faire cette demande auprès d’un notaire

79
Q
  1. Vrai ou Faux

c) Seul l’ordre des notaires est habilité à tenir un registre des consentements au don d’organes et de tissus.

A

FAUX
sont habilités:
-La chambre des notaires (ordre professionnel des notaires)
-La RAMQ

80
Q
  1. Vrai ou Faux
    d) La personne qui était habilitée à fournir un consentement aux soins d’un usager continue d’être son représentant légal une fois cet usager décédé et dispose donc d’un droit d’accès à son dossier.
A

FAUX
Les droits des représentants légaux de l’usager vivant (mandataire, tuteur, curateur) s’éteignent avec son décès. Ce considérant, leur droit d’accès au dossier qui est établi par l’article 22 de la LSSSS s’éteint aussi
Les représentants légaux de l’usager décédé sont: les successibles, les héritiers et le liquidateurs de succession

81
Q
  1. Vrai ou Faux

e) Seul l’Ordre des notaires est habilité à tenir un registre des dispositions testamentaires.

A

FAUX
Ont la charge de tenir un registre des dispositions testamentaires:
- La chambre des notaires
- Le barreau

82
Q
  1. Vrai ou Faux

f) Toute personne qui le demande peut obtenir une copie du testament notarié qui a été fait par l’un de ses proches.

A

FAUX
D’abord, pour obtenir le testament d’un proche, il faut d’abord que ce proche soit décédé.
Ensuite, seules les personnes nommées dans le testament sont habilitées à en recevoir une copie.
De plus, seul le dernier testament sera remis

83
Q
  1. Un usager majeur aimerait, de son vivant, faire connaître de manière officielle son désir de faire don de ses organes à son décès. Quels sont les deux organismes habilités à recueillir ce type de consentement ?
A
  • La RAMQ

- La chambre des notaires

84
Q
  1. Quels sont les registres détenus par la Chambre des notaires ?
A
  • Registre des dispositions testamentaires
  • Registre des consentements au don d’organes
  • Registre des directives de fin de vie
  • Registre des mandats de protection
85
Q
  1. Qui sont les représentants légaux de l’usager décédé ?
A
  • Successibles
  • Ayants droit (ou ayants cause)
  • Liquidateur de succession
86
Q
  1. Le représentant légal de l’usager décédé jouit-il d’un droit de recours en révision advenant le refus de l’établissement de lui donner communication du dossier de l’usager décédé ?
A

Oui

  • LSSSS a.27 alinéa 2 prévoit que le droit de recours en révision suite à un refus d’accès dont jouit l’usager s’étend aux personnes identifiées à l’article 23 de la LSSSS.
  • Loi sur l’accès a.135: cette article s’applique à “une personne”, il s’applique donc aussi. Cet article prévoit 5 motifs de révision
    1. suite à refus d’accès ou rectification
    2. concernant le délais de réponse
    3. concernant le mode d’accès
    4. concernant l’application de l’article 9 de la Loi d’accès (refus sur la base qu’il s’agit de notes personnelles, brouillon ou esquisse)
    5. concernant les frais exigibles
87
Q
  1. Qui considère-t-on comme les descendants directs de l’usager décédé ?
A

Les descendants du l’usager sont:
1er degré= enfants
2e degré= petits-enfants
3e degré= arrières petits-enfants
4e degré= arrières arrières petits enfants
Inclut enfants adoptés ou né par procréation assistée
Les descendants directs sont donc ses enfants

Ne sont PAS des descendants:
La parenté par alliance (bru, gendre, belle-mère..)
enfant du nouveau conjoint

88
Q
  1. Le droit d’accès de l’héritier au dossier de l’usager décédé est-il un droit absolu ?
A

Non, le droit d’accès ne s’étend pas à tout sans conditions.
En effet, c’est un droit limité (restrictif) puisqu’il ne peut s’exercer que si l’accès est nécessaire à l’exercice de ses droits à titre d’héritier
Ainsi, pour avoir accès l’héritier doit, en plus de prouver son identité et son titre:
- démontrer la nature du droit qu’il veut faire reconnaitre
- fournir un motif justifiant le caractère nécessaire de l’information
De plus, l’héritier ne dispose pas de plus de droit que l’usager lui-même, il n’a donc pas, lui non plus, accès aux infos de tiers

89
Q
  1. Un fils dispose-t-il d’un accès automatique au dossier de santé de son père défunt afin de connaître la cause de son décès ?
A

Le principe établi par l’article 23 alinéa 2 de la LSSS établit un droit d’accès au descendant direct. Ce qui fournit un droit d’accès à titre de fils= descendant direct (doit fournir preuve de filiation). Cependant, cet accès n’est pas automatique puisque le même article prévoit que ce droit n’est possible que si l’exception ne trouve pas son application
Exception prévu par LSSSS a.23 al2.
- que le défunt n’ait pas consigné par écrit à son dossier son refus d’accès à sa cause de décès par son conjoint ou ses ascendants directs ou ses proches.

Le droit aux informations relatives à la cause de décès comprend:

  • SP3 qui comprend la cause de décès
  • les conclusions du rapport d’autopsie (pas le rapport au complet)
  • La portion “cause de décès” qui se trouve sur la feuille sommaire d’hospitalisation
90
Q
  1. Advenant un refus de communiquer le dossier de son père défunt à Mme Poirier, légataire universelle, celle-ci dispose-t-elle d’un droit de recours ?
A

Oui puisque comme légataire universelle elle est héritière

91
Q
  1. La loi reconnaît-elle un droit d’assistance professionnelle à l’héritier ?
A

Non
Ce droit est limité à l’usager lui-même ou à son représentant alors qu’il est vivant
-Assistance professionnelle

92
Q
  1. Le liquidateur de succession a-t-il un droit d’assistance professionnelle lors de la consultation du dossier du défunt ?
A

Non

Ce droit est limité à l’usager lui-même ou à son représentant alors qu’il est vivant

93
Q
  1. Des frais peuvent-ils être facturés à un héritier ayant droit à 32 pages du dossier d’un défunt ? Déterminez sur quelle règle repose votre réponse.
    - Nombre de pages (recto + verso) à photocopier
    - Coût par page :
    - Sous-total
    - Frais supplémentaires à ajouter (s’il y a lieu) (précisez de quoi il s’agit) :
    - Sous-total
    - Exemption applicable (s’il y a lieu) :
    - Total à payer
A

Oui puisque le Règlement sur les frais exigibles qui s’applique à l’usager, s’applique aussi à son représentant légal
Dans ce cas ci les frais sont de 5,73$
-Nombre de pages (recto + verso) à photocopier: 32
-Coût par page : 0,40$
-Sous-total: 12,80$
-Frais supplémentaires à ajouter (s’il y a lieu) (précisez de quoi il s’agit) : 1,10$ (timbre)
-Sous-total: 13,90$
-Exemption applicable (s’il y a lieu) : 7,90$
-Total à payer: 6,00$

94
Q
  1. L’héritier peut-il se voir opposer des restrictions au droit d’accès lors de la communication de renseignements contenus au dossier de l’usager décédé ?
A

LSSSS a.23 al.1
Oui, il n’a droit qu’à ce qui est nécessaire à l’exercice de ses droits à ce titre.
De plus, il ne dispose pas de plus de droit que l’usager lui-même et n’a donc pas droit à infos de tiers (LSSSS a.18 et LAI a.88

95
Q
  1. Le bénéficiaire d’une police de d’assurance-vie se présente au service des archives médicales afin de consulter le dossier de l’usager décédé. Quelle sera votre réponse?
A

Il doit fournir:

  • si l’usager est décédé ailleurs que dans notre centre: preuve de décès
  • preuve de son identité
  • preuve de son titre de bénéficiaire de l’assurance-vie: fournir la police d’assurance dans laquelle il est nommé à ce titre
96
Q
  1. Le liquidateur de succession a-t-il un droit de rectification au dossier de l’usager décédé?
A

Oui dans la mesure où il fournit la preuve des 2 conditions suivantes:

  1. que l’information
    - est inexacte, incomplète ou équivoque ou
    - que sa collecte, sa communication ou sa conservation ne sont pas autorisées par la loi
  2. que cette rectification met en cause ses intérets ou ses droits à titre de liquidateur
97
Q
  1. Le liquidateur de succession a-t-il un droit discrétionnaire d’accès au dossier de l’usager décédé?
A

Discrétionnaire: liberté de prendre l’initiative de certaines mesures
NON
Ce titre (liquidateur = représentant légal) ne lui permet pas de choisir ce à quoi il a accès. Tel que prévu dans la LSSSS a.23, son droit d’accès est limité à ce qui est nécessaire à l’exercice de ses droits de ce titre.

98
Q
  1. Le conjoint a-t-il un droit d’accès au dossier de son conjoint défunt?
A

A titre de conjoint (marié, union civile ou conjoint de fait), son droit d’accès est limité à :
-la cause de décès

99
Q
  1. Un enfant adopté a-t-il un droit d’accès au dossier de son père adoptif décédé en tant que descendant de ce dernier?
A

Tel que prévoit l’article 577 du CcQ, l’adoption entraine une nouvelle filiation et lui procure les mêmes droits et obligations que la filiation par le sang. Ce considérant, l’enfant adopté est considéré comme un descendant direct de son père adoptif et ce à ce titre, il aura droit droit d’accès aux renseignements relatifs à la cause de décès sur la base de la LSSSS
Attention, cependant, puisqu’il est adopté, il ne peut prétendre au titre de personne liée par le sang et ne peut donc avoir accès au dossier de son père adoptif.

100
Q
  1. Un usager désirant vérifier l’existence d’une maladie génétique dans le dossier de sa mère décédée aura-t-il droit à cette information?
A

Oui et ce même si sa mère avait refusé par écrit l’accès à son dossier suite à son décès et que cet écrit se trouve à son dossier, l’enfant biologique a droit à titre de personne liée par le sang
Doit aux rens. lui permettant de vérifier l’existence d’une maladie génétique
pour ce faire, le requérant doit:
- si le décès est survenu ailleurs que dans notre centre : prouver le décès
- prouver son identité et son lien de filiation par le sang
- préciser la maladie en question
- préciser en quoi es infos lui sont nécessaire

101
Q
  1. Quelle loi prévoit le droit de recevoir une copie du rapport d’autopsie d’un usager et quelles sont les personnes reconnues comme y ayant droit ?
A

-Loi CcQ a.46 et 47
-Celui qui a demandé (coroner ou tribunal) ou consenti (personne qui pouvait consentir aux soins) à la réalisation d’une autopsie pour cet usager
Cependant:
-si c’est un cas de coroner: comme c’Est lui qui aura demandé que soit réalisée une autopsie, le rapport original lui aura été acheminé. Dans ce cas, toute personne qui voudra en obtenir une copie devra s’adresser direct au coroner
- s’il ne s’agit pas d’un cas de coroner: la personne qui a fourni un consentement afin que soit réalisé une autopsie aura droit de recevoir une copie du rapport qui est détenu par l’établissement dans lequel elle a été réalisée

102
Q
  1. Une enfant de 12 ans décède des suites d’un accident de la route. Le père se présente aux archives médicales et désire obtenir une copie du dossier de santé de sa fille. Que doit répondre la personne responsable de l’accès à l’information ?
A

À titre de TAP, le père a droit d’accès au dossier de son enfant de moins de 14 ans qui est décédé, sauf aux rens. de nature psychosociale.
Doit prouver:
-le décès de l’enfant si le constat de décès n’a pas été fait à notre CH
-son identité et son titre de père

103
Q
  1. Le père d’un enfant mineur décédé est-il le représentant légal de ce dernier ?
A

Oui parce qu’il s’agit de son successible
En effet, un mineur ne peut rédiger de testament, il décède donc ab intestat. Sa succession est alors dévolue selon les règles prévues au CcQ.

104
Q
  1. Un héritier réclame la communication de renseignements contenus dans le dossier de son père décédé et exige qu’une copie soit également transmise à son médecin de famille.
    Quelle sera votre décision?
A

Avant tout cette personne doit prouver

  • s’il n’est pas dcd ds notre établissement : preuve de décès de son pere
  • son ID
  • son titre d’héritier: en présentant
  • les 2 certificats de recherche testamentaire
  • s’il y a lieu, le testament notairé
  • ou le testament olographe ou devant témoins et dans ces cas, le jugement d’homologation
  • En quoi l’info est nécessaire à l’exercice de son droit à titre d’héritier

Si le droit d’accès est reconnu:: on peut lui remettre les renseignements et aussi les faire parvenir à l’endroit et à la personne désignée

105
Q
  1. Le conjoint de l’épouse décédée suite à une erreur médicale désire qu’une copie du dossier de madame soit transmise à son avocat. Que répondre?
A

À titre d’ayant cause, le conjoint à droit d’intenter une poursuite et a donc droit de demander que l’on fasse parvenir le dossier de sa femme à un tiers qui agit comme son représentant. Toutefois, pas droit aux tiers, ni à l’assistance professionnelle et doit payer les frais
Cependant, le conjoint devra d’abord présenter les preuves nécessaires.

106
Q
  1. Le procureur de l’établissement menacé d’une poursuite éventuelle par les ascendants d’un usager décédé demande à consulter le dossier de ce dernier. Quelle sera votre réponse?
A

Dans le cadre de ses fonctions, le procureur de l’établissement a droit d’accès aux fins du droit à une défense pleine et entière

107
Q
  1. Un jeune homme de 19 ans est admis au centre hospitalier suite à un accident de la route et un diagnostic de décès neurologique est posé. Que doit faire le CH dans une telle situation?
A

Comme il s’agit d’un usager pouvant être considéré comme un donneur potentiel d’organes, c’est au DSP que revient la charge de vérifier auprès des 2 organismes autorisés ( RAMQ et Chambre des notaires du Québec) s’il avait signé un consentement pour le don de ses organes
- Si non, le consentement doit être donné pas une des personnes identifiées à l’article 15 du CcQ

Une fois le consentement obtenu, le DSP doit faire parvenir à l’organisme désigné par le MSSS pour assurer la coordination du don d’organes post-mortem (Transplant-QC), les infos nécessaires au prélèvement de ses organes soit
- L’ORIGINAL du formulaire de consentement

108
Q

a) De cujus

A

Se dit du défunt dont la succession est en cause

109
Q

b) Frères et sœurs germains

A

Même père et même mère

110
Q

c) DDC

A

Diagnostic de décès cardiocirculatoire

111
Q

d) DDN

A

Diagnostic de décès neurologique

112
Q

f) Patrimoine

A

Ensemble des droits et obligations d’une personne qui sont appréciables en argent. Le patrimoine représente la valeur nette que possède cette personne

113
Q
  1. Mme Giroux est décédée dans votre établissement à la suite d’une intervention chirurgicale. Le liquidateur de sa succession exige d’avoir accès au dossier de celle-ci parce qu’il veut vérifier s’il n’y a pas eu une faute commise par un membre de votre personnel. Quelle sera votre réponse?
A

Ce liquidateur a donné un motif recevable car, parmi ses fonctions, il a celle de déterminer le contenu de la succession. Or, si l’usager a été victime d’une faute professionnelle de la part de l’établissement ou de l’un de ses préposés, la succession pourrait profiter de dommages et intérêts. L’Accès au dossier est donc nécessaire pour s’assurer de l’existence d’une droit de poursuite civile et professionnelle et pour le faire valoir
Il doit cependant donner la preuve de son titre préciser ce qu’il recherche, on ne lui donne pas accès “at large” au dossier en plus de démontrer qu’il a effectivement engagé des procédures. La seule intention de suffit pas

114
Q
  1. Le liquidateur de M. Blouin exige d’avoir une copie de l’ensemble du dossier de ce dernier. Il explique qu’il vient de débuter ses fonctions et qu’il veut avoir à sa disposition une documentation la plus complète possible (y compris le dossier de M. Blouin).
A

L’établissement doit lui refuser accès car il n’a pas fourni de motif qui démontre la nécessité d’avoir une copie du dossier pour remplir ses fonctions : droit à faire reconnaître et nécessité d’avoir l’info pour ce faire.

115
Q
  1. Il y a trois mois, Tom s’est présenté dans votre établissement suite à une tentative de suicide. Malgré l’intervention de l’équipe soignante, son décès a été constaté et le coroner avisé. Aujourd’hui, vous recevez une demande d’accès de l’avocat de Fiona qui était l’épouse du défunt. Il demande que lui soit envoyée une copie du dossier de monsieur relativement aux soins qu’il a reçu au cours des 4 dernières années. Quelle sera votre réponse ?
A

Dans le cas présent, l’avocat qui s’adresse à nous agit à titre de procureur de Fiona. Un avocat devient un “procureur” lorsqu’il obtient le mandat d’agir au nom de son client (alors que l’avocat à qui on ne fait que demander un avis, ne devient pas notre procureur). Ainsi, à titre de procureur de son client, l’avocat n’a pas plus de droit que son client. Donc, pour déterminer les droits et les limites d’accès, c’est le titre de Fiona qu’il faut déterminer.
S’il souhaite obtenir la cause de décès qui se trouve sur la SP3 et dans les conclusions du rapport d’autopsie, comme le décès de Tom a entrainé une investigation par le coroner, l’avocat devra être dirigé au bureau du coroner puisque c’est lui qui est propriétaire du bulletin de décès qui contient la cause du décès ainsi que le rapport d’autopsie

116
Q
  1. Dans un établissement, alors que son décès est imminent, à qui incombe la responsabilité de vérifier si l’usager avait préalablement enregistré son consentement au don de ses organes suivant son décès? Et de fournir les renseignements nécessaires à l’organisme responsable?
A

Au DSP

117
Q
  1. Pendant l’intervention chirurgicale de M. Bertrand, l’électrocautère fait défaut entraînant une hémorragie massive que le chirurgien fini par contrôler. L’intervention terminée, M. Bertrand est conduit aux soins intensifs. Il décède 4 heures plus tard. Soulignons que M. Bertrand avait été avisé avant l’intervention que les risques qu’il en décède étaient de 95%.
    Vrai ou faux.
    Son épouse ne sera informée du problème avec l’électrocautère que si elle fait une demande d’accès à titre d’héritière.
A

FAUX
Comme il s’agit d’un accident, tel que prescrit par l’article 235.1 de la LSSSS, cette information doit être divulguée sans “aux personnes visées au premier alinéa le l’article 23” soit
Les héritiers, les légataires particuliers et les représentants légaux (…) la personne ayant droit au paiement d’une prestation en vertu d’une police d’assurance sur la vie de l’usager ou d’un régime de retraite de l’usager

118
Q
  1. Commentez l’affirmation suivante.

a) Dans sa réponse, un archiviste médical qui donne accès au dossier au petit-fils d’un usager décédé qui demande des informations concernant la maladie de Parkinson de son grand-père, doit se limiter à confirmer ou non la présence de cette maladie.
b) Selon l’article 23 de la LSSSS, l’héritier a droit d’accès au dossier de l’usager décédé dans la mesure où c’est nécessaire à ses fonctions et à condition qu’il prouve son titre à l’aide du testament.

A

Cette information est inexacte

a) En effet, l,établissement doit communiquer au demandeur tous les renseignements contenus au dossier de son grand-père décédé qui ont permis d’établir le diagnostic mais aussi les RP qui sont nécessaires pour contredire l’existence de la maladie ou pour nuancer le diagnostic
- À noter que ne doivent pas être fournis, les renseignements relatifs à l’évolution de la maladie. L’accès vise à vérifier l’existence de la maladie et non comment le grand-père a du composer avec celle-ci au cours de sa vie

b) Cette affirmation comporte 2 erreurs puisqu’il faut l’évaluer en tenant compte exclusivement ce que prévoit le contenu de l’article 23 de la LSSSS
1ere erreur: être héritier n’est pas une “fonction” mais un état. Ce sont donc ses droits à ce titre qui doivent être remis en cause
2e erreur: L’article 23 ne mentionne aucunement que l’héritier doit prouver son titre par le biais du testament. . D’ailleurs, ceci s’avèrerait impossible si le défunt était décédé ab intestat. Cette vérification constitue la tâche qui découle de l’application de l’article. Elle s’appuie davantage sur l’article 94 de la LAI qui décrit la manière de présenter sa demande

119
Q
  1. VRAI OU FAUX
    a) Au Québec, la coordination de tous les dons d’organes, qu’il s’agisse d’un don entre vifs ou post-mortem, est assurée par l’organisme Transplant-Québec.
A

FAUX
Transplant-Québec coordonne le don d’organes post-mortem seulement. Il agit également à titre d’intermédiaire auprès d’Héma-Québec concernant le don de tissu. Le don d’organes entre vifs résulte du consentement du donneur et est géré dans le contexte des soins requis par l’état de santé du receveur

120
Q
  1. VRAI OU FAUX
    b) Dans le cadre du don d’organes post-mortem, l’archiviste doit obtenir l’autorisation des héritiers de l’usager décédé afin de fournir des renseignements contenus au dossier du défunt à Héma-Québec.
A

FAUX
Ici, 2 éléments sont à prendre en compte afin de répondre correctement à la question.
1) il faut distinguer le consentement au don d’organes et le fait d’avoir l’autorisation de fournir l’information nécessaire à évaluer la qualité du donneur
2)l’organisme habilité à assurer le don d’organes est Transplant-Québec

On comprend donc, que dès que le consentement au don d’organes est obtenu, l’archiviste doit fournir les informations nécessaires à Transplant-Québec qui lui fera le lien avec Héma-Québec

121
Q
  1. VRAI OU FAUX
    c) Dans le cas du transfert d’un usager décédé dans le but de prélever ses organes, une copie du dossier intégral doit être fournie à l’établissement qui reçoit le corps.
A

FAUX
D’abord, les renseignements doivent être acheminés à l’établissement qui procèdera au prélèvement selon les indications recues par Transplant-Québec qui agit à titre d’organisme coordonateur
Quant aux renseignements qui doivent accompagner le corps, il ne s’agit pas du dossier intégral mais des suivants:
Document à inclure lors du transfert:
- L’ORIGINAL du formulaire de consentement
- photocopie COMPLÈTE du dossier médical
- photocopie du dossier antérieur, s’il y a lieu ou si nécessaire
- Dossier radiologique

122
Q
  1. VRAI OU FAUX
    a) Sur internet, il existe une liste des maladies à caractères génétiques et des maladies familiales à laquelle l’archiviste médical peut se référer pour répondre à une demande d’accès à ce sujet.
A

FAUX
Auncune liste ne peut exister puisque le requérant qui adresse une demande d’accès à cette fin DOIT nommer LA maladie en question. Si l’archiviste est dans le doute quant à savoir si effectivement LA maladie identifiée par le requérant répond à la définition de maladie familiale ou à caractère génétique, sa meilleure source d’information demeure le médecin traitant de l’usager décédé ou le DSP de son établissement

123
Q
  1. VRAI OU FAUX

b) C’est seulement le liquidateur de succession qui peut entamer des poursuites judiciaires au nom de l’usager décédé.

A

FAUX
une poursuite peut aussi être faite par un héritier qui par exemple serait mécontent du partage de l’héritage ou des soins recus ou qui voudrait poursuivre un tiers en dommage et intérets

124
Q
  1. Quelle est la définition d’un ‘ayant droit » et donnez-en un exemple.
A

Un ayant droit est une personne qui tient son droit d’un autre.
Par exemple:
- le bénéficiaire d’un police d’assurance-vie détient son droit à une somme d’argent parce qu’il a été désigné à ce titre par le défunt
- le bénéficiaire d’une indemnité de décès provenant de la SAAQ détient son droit parce que la personne accidentée est décédée. Si l’accidenté était toujours vivant, c’est lui qui aurait eu l’argent
- héritier légal, successeur légitime d’un personne
- la personne qui hérite par le biais de la “représentation”. Ex: suite au décès de son grand-père, Bo recoit l’héritage qui était destiné à son père puisque ce dernier est décédé.

125
Q
  1. Le conjoint, les ascendants et les descendants directs ont droit aux renseignements relatifs à la cause du décès. À quels renseignements correspond plus exactement la cause du décès?
    a) Le formulaire SP-3 (bulletin de décès)
    b) Le certificat de décès
    c) Le rapport d’autopsie
    d) Les résultats des examens d’investigation
    e) Une copie intégrale du dossier de décès
    f) Les conclusions du rapport d’autopsie
A

a) Le formulaire SP-3 (bulletin de décès)

f) Les conclusions du rapport d’autopsie

126
Q
  1. Nommez 2 régimes de retraite prévoyant le versement d’indemnité de décès.
A

q

127
Q
  1. Le conjoint d’un usager décédé peut-il avoir accès à l’ensemble du dossier médical sans qu’il soit héritier légal ou testamentaire, par exemple, pour intenter une poursuite?
A

Le conjoint qui n’est pas l’héritier légal ou testamentaire a accès qu’a la cause du décès. C’est aux héritiers ou au liquidateur de succession que revient la charge d’intenter une poursuite à ce titre. Le conjoint devra s’adresser aux tribunaux s’il n’est pas l’héritier et veut réclamer pour ses propres dommages.

128
Q
  1. Quelle preuve devons-nous demander au conjoint de fait pour prouver son statut?
A

Preuve de vie commune et se présentent comme un couple

129
Q
  1. La question suivante comporte 2 étapes.
    1er) Encerclez les situations pour lesquelles le conjoint de fait peut être assimilé à la définition de conjoint.
    2e) Ensuite, à partir des choix suivants, identifiez selon chaque contexte, quelle loi doit être consultée pour obtenir cette définition.
    Choix : CcQ, LSSSS, Loi d’accès, Loi d’interprétation, LAA, Latmp, LIVAC, Loi sur la régie des rentes du QuébecLOI

a) Succession légale
b) Victime d’un accident d’automobile
c) Obtention de la cause de décès
d) Victime d’un accident de travail
e) Rente au conjoint survivant

A

1er)
b) Victime d’un accident d’automobile
c) Obtention de la cause de décès
d) Victime d’un accident de travail
e) Rente au conjoint survivant

2e)
a) CcQ
b) LAA		
c) droit d'accès = LSSS
    Déf conjoint = Loi d'interprétation	
d) Latmp
e) Loi sur la régie des rentes du Qc
130
Q
  1. Une dame dont le conjoint de fait décède des conséquences d’un accident de travail peut-elle faire une réclamation auprès de la CNESST?
A

Oui. La Latmp reconnait le conjoint de fait et à ce titre, la dame devra présenter sa demande d’indemnité à la CNESST

131
Q
  1. Un conjoint de fait est tué lors d’un vol de banque. Sa compagne peut-elle réclamer une indemnité de la part de l’IVAC?
A

OUI
La LIVAC reconnait le conjoint de fait et à ce titre, la dame devra présenter sa demande d’indemnité à la division de la CNESST qui est chargée de l’application de LIVAC

132
Q
  1. Quelles sont les personnes tenues d’aviser le coroner d’un décès suspect?
A
  1. Le médecin: qui constate le décès
  2. Toute personne: doit aviser soit le coroner ou un agent de la paix si elle croit qu’aucun avis n’a déjà été fait soir au coroner, à un md ou a un agent de la paix
  3. Le directeur ou la personne qui détient l’autorité, si le décès survient dans des lieux indentifiés ds LRCCD
133
Q
  1. Dans un cas soumis au coroner, une enquête est-elle toujours obligatoire?
A

Non, c’est l’investigation qui est obligatoire
C’est au coroner en chef d’ordonner une enquête lorsqu’il juge nécessaire et utile de questionner des témoins, sous serment, lors d’une audition publique. Ou sur demande du ministre de la sécurité publique

134
Q
  1. Le coroner a-t-il le pouvoir d’assigner un témoin lors de son enquête?
A

Oui et c’est aussi le coroner qui posera les questions lors de l’audience. Bien qu’il soit assisté par un procureur, ce dernier n’assigne pas les témoins

135
Q
  1. Cette loi est-elle une loi prioritaire? Si oui, qu’est-ce que cela implique?
A

Oui
Dispositions spécifiquement identifées dans LRCDD
??

136
Q
  1. Quel est le rôle du coroner?
A

Rechercher de facon indépendante et impartiale les causes et les circonstances des décès obscurs ou violents, de manière à contribuer au développement de mesures de protection de la vie humaine et à faciliter la reconnaissance et l’exercice des droits et recours à la suite de ces décès.
Fonctions:
- rechercher identité défunt ainsi que la date et le lieu de son décès
- déterminer les causes et les circonstances du décès et s’il aurait pu être évité
-protéger les vivants en formulant des recommandations
-Informer le public
-informer les ayants droit de leurs droits er de la manière de les exercer

137
Q
  1. Le commis d’un dépanneur victime d’une fusillade lors d’un hold-up est conduit dans votre centre hospitalier. Il décède dans les 12 heures suivant son admission alors qu’il était sur la table d’opération.
    a) De qui relève la complétion du bulletin de décès (SP-3) qui contient la cause de décès?
    Et une copie sera-t-elle conservée au dossier de l’hôpital?
    b) Qui peut autoriser l’autopsie?
    Une copie se trouvera-t-elle dans le dossier de l’établissement?
A

a) Comme il s’agit d’une mort violente, le médecin doit aviser le coroner.
Dans les cas de coroner, c’est ce dernier qui est responsable de la complétion et de la conservation de la SP3

b) C’est le coroner (les volontés du défunt ou de sa famille ne sont pas prises en compte, c’est au coroner que revient la décision)

138
Q
  1. Le coroner a demandé que soit réalisée une autopsie. Cependant, l’établissement dans lequel est décédé l’usager n’a pas les installations requises pour procéder à une autopsie. Celle-ci sera donc effectuée dans un second centre. Ce dernier est-il tenu de faire parvenir une copie du rapport d’autopsie au premier centre?
A

Non, pcq selon article 77 de LRCCD, la personne qui fait l’autopsie doit envoyer son rapport au coroner
Le CH qui voudrait en obtenir une copie devra:
-adresser sa demande au coroner
-payer les frais
-préciser que ses fins sont d’intérêt public (fournir un motif)

139
Q

a) Inhumer

A

Mettre un corps en terre, avec les cérémonies d’usage

140
Q

b) Exhumer

A

Extraire un corps de la terre, de sa sépulture

141
Q
  1. Vrai ou Faux.

a) Dans le cadre de son enquête, la tâche du coroner est de déterminer un coupable.

A

FAUX
Qu’il s’agisse de l’investigation ou de l’enquête, c’est à la police d’identifier un présumé coupable et d’accumuler les preuves.
Et c’est au Directeur des poursuites criminelles et pénales de juger s’il y a matière à poursuite au criminel et au juge de déclarer la culpabilité ou non
- Le rôle du coroner est de chercher les causes et circonstances du décès

142
Q
  1. Vrai ou Faux.

b) Un avis doit être fait au coroner pour tous les décès survenus au Québec?

A

FAUX
un avis doit être fait au coroner pour les décès survenus
- Par suite de négligence ou
dans des circonstances obscures ou violentes ou
lorsque l’identité de la personne décédée lui est
inconnue
- Dans les endroits suivants:
1. centre de réadaptation
2. Si dans le cadre d’une garde en établissement
3. Établissement de détention
4. unité d’encadrement intensif dans CJ
5. Garderie
6. Famille d’accueil ou ressource de type familial

143
Q
  1. L’établissement qui détient le rapport d’autopsie alors que cette dernière a été demandée par le coroner, peut-il en transmettre une copie à un ascendant qui lui en fait la demande?
A

Non puisque dans les cas de coroner, c’est la LRCCD qui est prioritaire.
Tel que prévu dans LRCCD a.102, le fait d’avoir une copie ne lui donne pas droit d’en diffuser le contenu. Et ce, qu’il s’agisse du rapport au complet ou seulement de ses conclusions

144
Q
  1. Parmi les personnes suivantes, lesquelles sont des agents de la paix au sens de l’article 2 du Code criminel? (Encerclez la ou les bonnes réponses)

a) Juge de paix
b) Agent du Service correctionnel du Canada
c) Officier de police
d) Huissier
e) Employé à la signification des actes judiciaires au civil
f) Employé du LSJML (non d’ailleurs nommé distinctement ds LRCCD a. 67)

A

a) Juge de paix
b) Agent du Service correctionnel du Canada
c) Officier de police
d) Huissier
e) Employé à la signification des actes judiciaires au civil

145
Q
  1. Parmi les documents suivants, lesquels font partie des annexes au rapport du coroner? (Encerclez la ou les bonnes réponses) LRCCD a. 93

a) Rapport de police
b) Rapport d’autopsie
c) Rapport d’examen toxicologique
d) Rapport d’ADN
e) Photographies du corps
f) Copies du dossier médical

A

toutes ces réponses

146
Q
  1. Le président du comité de létalité de votre établissement requiert que vous adressiez une demande au coroner afin qu’il fasse parvenir à l’établissement une copie du rapport d’autopsie. Le coroner acquiescera-t-il à cette demande?
A

Pour que le coroner acquiesce à la demande de l’établissement, ce dernier doit:

  • motiver sa demande (démontrer qu’il est nécessaire à la protection publique)
  • Payer les frais
147
Q
  1. De quel délai dispose l’archiviste médical pour répondre à une ordonnance de transmission du dossier d’un usager adressée par le coroner?
A

Délais prescrit par le coroner directement sur l’ordonnance

148
Q
  1. Un établissement de santé peut-il avoir accès au rapport d’autopsie réalisé par le LSJML et qui est détenu par le coroner?
A

Le CH qui voudrait en obtenir copie devra

  • adresser sa demande au coroner en chef
  • payer les frais
  • préciser que ses fins sont d’intérêt public
149
Q
  1. Vrai ou Faux.
    a) Lorsqu’il s’agit d’un cas de coroner, l’établissement n’est plus autorisé à fournir aucun renseignement contenu au dossier de l’usager. Ainsi, un requérant qui demanderait l’accès à une radiographie contenue au dossier de l’usager décédé devrait adresser sa demande au coroner.
A

FAUX
le dossier de l’établissement continu d’être la propriété de ce dernier et l’accès à son contenu déterminé par la LSSSS
Les 2 seuls documents dont l’accès sera désormais soumis à l’application de la LRCCD car étant propriété du coroner sont
1. SP3 qui contient la cause du décès
2.Rapport d’autopsie s’il y a lieu

150
Q
  1. Vrai ou Faux.
    b) Les rapports de toutes les autopsies réalisées dans un centre hospitalier doivent tous sans exception, être acheminés au coroner.
A

FAUX
seulement les rapports d’autopsie qui ont été demandés par le coroner ou pour lesquels le coroner procède à une investigation ou une enquête. Donc limité aux cas pour lesquels un avis doit être fait au coroner. Tous les autres rapports sont conservés par l’établissement

151
Q
  1. Le 30 novembre 2012 est entré en vigueur une modification à l’article 505 de la LSSSS qui introduit la production d’un formulaire.

a) À quoi sert ce formulaire?
b) Qui a la charge d’établir son contenu?

A
a) Sert à aviser le coroner d'un décès
Doit être utilisé pour tout décès survenu dans
- un établissement
- une ressource intermédiaire
- une ressource de type familial
- une résidence privée pour ainés

b) le gouvernement
Attention: à ce jour, ce formulaire n’existe pas

152
Q
  1. Le coroner se présente au service des archives médicales et exige qu’on lui remette le dossier intégral d’un usager décédé quelques heures auparavant. Il désire apporter le dossier avec lui, le temps de son investigation, et refuse qu’on lui remette les photocopies de ce dossier. Cet usager était suivi dans votre établissement depuis les 15 dernières années son dossier compte 5 tomes.

Vrai ou Faux.
L’archiviste doit demander au coroner de motiver sa demande et de préciser quel renseignement il a besoin afin qu’il accède à sa demande. Ensuite, si le coroner justifie la nécessité pour lui d’obtenir le dossier, l’archiviste lui remettra tout simplement les 5 tomes du dossier.

A

L’archiviste est dans l’erreur
a) d’abord, le coroner n’a pas motiver sa demande
Cependant, l’archiviste doit lui demander de lui remettre une ordonnance écrite à l’appui de sa demande. Aussi, comme il se présente sur place, l’archiviste lui demandera une pièce d’identité
b) Et puis, avant de remettre les 5 tome au coroner, l’archiviste soit le paginer pour ensuite en faire un photocopie qui sera conservée à l’établissement.

153
Q
  1. Vrai ou Faux.

a) Lorsque des copies d’un dossier sont remises au coroner, des frais de photocopies doivent lui être facturés selon le Règlement sur les frais exigibles (RLRQ, c. A-2.1, r.3)
b) Le rapport produit par le coroner est public.
c) Le rapport d’autopsie produit sur l’ordre d’un coroner fait partie de son rapport et est public.

A

a) FAUX: les photocopies sont gratuites puisque le coroner dispose d’un mandat d’ordre public
b) VRAI: tel que prévu à l’article 92 de la LRCCD, le contenu de ce rapport se limite à:
- 1. L’identité de la personne décédée
- 2. La date et le lieu du décès
- 3. Les causes probables du décès
- 4. la description des circonstances du décès
- 5. s’il y a lieu, toute recommandation visant une meilleure protection de la vie humaine
c) FAUX: Le rapport d’autopsie fait partie des annexes au rapport du coroner. Le rapport est public mais les documents qui lui sont annexés sont confidentiels..

154
Q
  1. Il est prévu dans la loi que, pour tout décès qui survient dans un centre commercial, un avis doit être fait au coroner.
A

FAUX
Le centre commercial ne fait pas partie des lieux identifiés dans la LRCCD qui entrainent automatiquement un avis au coroner
Cependant, il recevra un avis de ce décès puisqu’il répondra assurément à l’une ou l’autre des situations prévues par la loi et qui imposent d’aviser le coroner:
- ID inconnue
- par cause de négligence
- survenu ds des circonstances violentes
- dont la cause de décès est inconnue

Lieu de décès entrainant automatiquement un avis au coroner

  • CR
  • si personne sous garde
  • établissement de détention, pénitencier
  • unité d’encadrement intensif d’un CJ
  • garderie
  • RTF
155
Q
  1. Le 6 janvier dernier alors qu’il déneigeait le toit de sa résidence, M. Marcel qui est âgé de 64 ans, ressent un malaise à la poitrine. Il décide alors d’aller se reposer et se couche dans son lit.

Vers 19h00, sa sœur Gisèle qui l’avait invité à souper chez-elle, s’inquiète de son absence car elle est sans nouvelle, alors qu’elle l’attendait pour 17h00. Comme ce n’est pas dans les habitudes de son frère, elle tente de le rejoindre mais en vain. C’est alors qu’elle décide de faire appel à la police pour aller vérifier s’il est bien chez-lui. Elle leur explique que son frère est diabétique en plus de souffrir d’hypertension artérielle. Elle ajoute qu’il avait consulté son médecin il y a quelques jours pour une grippe qui mettait du temps à passer.

Arrivés à la résidence de M. Marcel, les policiers le découvrent par terre à côté de son fauteuil dans le salon. Il est sans vie. Plusieurs objets sont éparpillés par terre autour de lui. M. Marcel était célibataire, vivait seul et était considéré très fortuné par son voisinage.

a) Qui est la personne est habilitée à autoriser la réalisation d’une autopsie sur le corps de M. Marcel?
- Intervention
- Usager
- Conditions
- Consentement
b) Le rapport d’autopsie de Jules sera-t-il classé au dossier de l’établissement ou expédiée au coroner?

A

a)

  • Intervention: autopsie
  • Usager: défunt (majeur apte , marcel)
  • Conditions: CcQ a.46, 47 Cas prévus par la loi
  • Consentement: Cas de coroner

b) Non puisqu’il s’agit d’un cas de coroner, le rapport d’autopsie fait maintenant partie des annexes à son rapport. Ce considérant, c’est à lui d’en déterminer l’accès tel que prévu par LRCCD

c) Non puisque la responsabilité de la compétition du bulletin de décès revient au coroner.
Et le bulletin fera partie des annexes au rapport du coroner