Examen 1 Flashcards
qu’est-ce que la communication ? comment se fait-elle ?
• C’est la transmission d’un message à l’aide d’un code
o Code linguistique : langage oral (parole)
o Code non linguistique
- Mouvements corporels
- Gestes
- Expressions faciales
- Proxémie
• Interaction entre deux ou plusieurs personnes
o Circularité : oblige circulairement la personne à répondre, une boucle sans fin, ou jusqu’à ce que le sujet soit terminé
o Statut (ex. parent) et rôle (ex. encadrement)
qu’est-ce que le langage ? à quoi sert-il ?
Système de symboles conventionnels partagés par les membres d’une même communauté, utilisés pour communiquer avec autrui.
Le langage est un outil pour:
- communiquer
- se représenter le monde
- réfléchir (on a un langage interne, on se parle dans notre tête, on ne sait pas quel vient avant lequel)
qu’est-ce que la métalinguistique ? que permet-elle ? quel concept comprend-t-elle ?
La réflexion sur le langage
- Conscience phonologique : combinaison de phonème (très important pour apprendre à lire et écrire convenablement)
- Habileté de réflexion sur le langage
Permet de…
- Se dégager du contexte immédiat et concret
- Développer une pensée décontextualisée et abstraite
comprend l’épilinguistique : conscience qui n’en est pas une (perçoit qu’il y a quelque chose, mais ne comprend pas quoi ex. diane la banane – perçoit que c’est drôle, mais ne comprend pas qu’il s’agit d’un rîme)
quelles sont les composantes du langage ? quels sont ses volets ?
- Discours
- Pragmatique
- Syntaxe
- Morphologie
- Lexique
- Sémantique
- Phonologie
volets : expressif + réceptif
qui suis-je : règles gouvernant les combinaisons des mots et la signification de ces combinaisons + règles qui gouvernent les combinaisons des mots et leurs sens, combiner un nom et un verbe, mais pas deux verbes, combinaisons qui n’ont pas de sens
sémantique
qui suis-je : structure interne des mots + ensemble de règles de formation des mots
morphologie
qui suis-je : relation entre les symboles (mots) et ce qu’ils représentent
lexique
qui suis-je : relation des mots les uns avec les autres + ensemble de règles gouvernant la structure des phrases (combinaison des mots)
syntaxe
qui suis-je : utilisation sociale du langage. Relation entre la forme du message et le contexte dans lequel il est produit
pragmatique
qui suis-je : construction dynamique d’organisation d’une série d’énoncés dans un message
discours
quels sont les différents types de morphèmes ? les différents types de morphologie ?
- morphème libre : indépendant, forme des mots
- morphème lié : ne peut être utilisé comme un mot, attaché aux morphèmes libres (préfixe, suffixe, racine de mot)
o morphologie flexionnelle
- Modifie le sens (attaché à des radicaux, modifie le sens)
- Flexion nominale et adjectivale genre et nombre
- Flexion verbale : temps et personne
o morphologie dérivationnelle
- Forme de nouveaux mots à partir d’un premier (radical)
- Les mots créés : mots entiers et autonomes
Ex. dans-eur = danseur
quelles sont les différentes fonctions de communication ? les différentes intentions de communication ?
Fonctions de communication
o expressive : exprimer leurs émotions et leurs états
o impérative : faire en sorte que les autres répondent à leurs besoins et leurs désirs
o référentielle : parler des personnes, des objets avec lesquels ils interagissent et des événements
Intentions de communication Intentions initiées par le locuteur - Demandes d’information - Demandes d’objets et d’action - Commentaires - États
Intentions en réponse à un interlocuteur
- Demandes d’information
- Demandes d’action
- Demandes d’états
quels sont les types de discours ?
• Conversation (tour de parole)
Basé sur l’alternance des tours de parole et le respect de la connaissance partagée par les interlocuteurs
• Description
- Procédurale : se rendre à telle place, marche à suivre
- Informative : un fait, décrire
• Explication • Narration • Argumentation - Négociation - Persuasion (j’ai raison, je ne t’écoute pas)
quels sont les principes de coopération de Grice ?
o Quantité : il faut dire des choses, mais pas trop, sinon il va perdre le fil, chacun son tour
o Qualité : qualité de l’information, ce qu’on dit est vraisemblable
o Relation : rester dans le sujet de conversation
o Modalité : être clair, énoncé bref et précis
quelles sont les capacités initiales qui sont considérées dans les modèles explicatifs du développement langagier ?
o Bases perceptuelles
o Prédisposition à reconnaître des patrons de régularités
o Motivation à communiquer
o Capacités d’imitation
de quelle nature est l’input qui permet l’acquisition du langage selon les différentes conceptions ?
- conception linguistique : l’acquisition du langage est déterminée par un système inné.
L’environnement est un déclencheur de cette capacité mais n’a pas un rôle de modèle. - conception cognitive : les changements dans les comportements langagiers sont le résultat de la maturation cognitive, elle-même basée sur des changements dans les processus sensorimoteurs.
- conception interactionniste : le moteur du développement du langage réside dans les besoins sociaux de l’enfant au fur et à mesure qu’il enrichit ses interactions avec les autres. L’accent est placé sur les besoins sociaux qui émergent graduellement et conduisent l’enfant à utiliser des symboles, dans le cas présent le langage.
quelles sont les dimensions du développement ?
- Notion de séquence
Âge chronologique
Séquence pré-établie d’apparition de comportements
(ex. sons – mots – petite phrase – grande phrase – discours)
36 mois : année charnière, tous les enfants doivent comprendre et se font comprendre, déjà en place
À moins de 3 ans : beaucoup de variabilité inter-individuel - Notion de processus
Lois qui régissent les changements développement
Qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce qui fait qu’un moment donné ça va changer, ce sur quoi on travaille comme orthophoniste
quelles sont les phase de l’interaction dans le développement du langage ?
1) attention partagée : jusqu’à 2 mois
2) engagement interpersonnel : entre 2-6 mois
3) attention conjointe : entre 6-8 mois
4) émergence du code symbolique : 9-21 mois
à quel âge commence-t-il a y avoir de réelles intentions de communication ?
à 9mois avec l’attention conjointe
comment se fait l’identification de frontières de mots ?
Jusqu’à environ 2 ans
- La fréquence et la répétition des mêmes mots qui vont les aider à les comprendre (comparaison à un travail statistique ; plus ça revient, plus c’est facile d’identifier le mot)
- Indices prosodiques : surtout le rythme et l’accentuation (généralement on ne va pas accentuer le déterminant par exemple – aide l’enfant à saisir le mot porteur de sens l’énoncé)
À partir de 2 ans
L’enfant va aussi utiliser des indices phonologiques : connaissances sur les suites de sons les plus probables dans la langue vont aider à identifier des frontières de mots dans une phrase ou dans un énoncé
quels sont les processus d’acquisition des mots ?
A. Principes lexicaux (supposés innés)
Principe de l’objet entier
L’enfant présume toujours que le mot nouveau fait référence à l’objet complet et pas à une de ses parties
Ex. si l’enfant ne connaît pas le mot chien mais que je dis il a une longue queue, il va associer le mot queue au chien en entier et non pas à la partie du corps
Principe de l’exclusivité mutuelle
Chaque mot = un seul référent
Si l’enfant connaît le nom de l’objet = déduit que le nouveau mot est une de ses parties
Ex. si l’enfant connaît le mot chien, en entendant queue il va pourvoir identifier la queue comme la partie du corps du chien.
B. Passerelle syntaxique (syntactic bootstrapping)
Comment utiliser la syntaxe pour avoir accès à la signification du mot
Comprend tôt que chaque mot appartient à une catégorie grammaticale (ex. noms = souvent des objets; verbes = souvent des actions)
S’en sert comme indice pour déduire le sens des mots
Structure de la phrase : le mot qui suit le nom est généralement un verbe
C. Exposition limitée (fast mapping)
Il suffit à un enfant d’avoir entendu un mot une fois pour émettre une hypothèque sur sa signification
Son hypothèse va être provisoire et partielle. Elle va se modifier et s’ajuster, mais il a au moins une première hypothèse après avoir entendu le mot une seule fois.
D. Interaction adulte-enfant
Attention conjointe : comme l’adulte et l’enfant portent simultanément leur attention au même objet, le fait que l’adulte nomme cet objet va permettre à l’enfant de faire le lien entre l’objet et le mot qu’on utilise pour le représenter
Lecture partagée : aide sa compréhension du vocabulaire, permet un support imagé, l’adulte va pointer l’image qu’il nomme, aide l’enfant à faire l’association entre le mot et l’objet que ça représente.
quels sont les types de gestes de l’enfant ? quelle est la différence entre eux ?
- Déictiques : pointer, donner, montrer (triadiques ; ils impliquent l’enfant, l’adulte et un objet)
Marquent le début de la communication intentionnelle (entre 9 – 13 mois) est marqué par l’émergence de gestes (donner, montrer, pointer) qui précèdent les premiers mots. - Référentiels (représentationnel, symboliques) : font appel à un référent précis, contenu sémantique stable dans différents contextes
L’enfant qui a beaucoup de gestes référentiels a une meilleure compréhension du langage et du monde qui l’entoure (l’enfant n’a pas encore accès au mot, mais il a accès aux gestes pour traduire sa compréhension du monde)
Leur utilisation prédit le développement langagier ultérieur : produit des gestes référentiels plus tôt dans son développement atteindra aussi des jalons développementaux ultérieurs plus tôt qu’un enfant qui développerait des gestes plus tard.
qu’est-ce qui influence le choix des premiers mots ?
- Stimulation : rôle plus important pour les noms (pour des mots semblables sur le plan de la complexité sémantique) que pour les mots de relation (beaucoup moins nombre et caractérisés par une plus grande hétérogénéité sémantique et syntaxique) + mot qu’on veut mettre l’attention a une plus grande saillance ex. ça c’est le LAPIN
- Phonologie : longueur des mots + difficulté de la consonne initiale
qu’est-ce qui explique l’explosion du vocabulaire expressif ?
a. Niveau de développement cognitif : enfant qui explore son environnement, qui a vu une grande quantité d’objet a plus de chance de mettre des mots sur ces référents
b. Après 50 mots appris, l’enfant comprend certains principes du fonctionnement du lexique : chaque fois que je vois un nouvel objet, je peux mettre un mot sur cet objet
c. Soutien de la phonologie : enfant dont le développement phonologique se fait bien = a plus de chances d’avoir une explosion du vocabulaire expressif plus hâtive car il va plus oser essayer
d. Autres
- Meilleure mémoire de rappel
- Meilleures connaissances sémantiques
- Meilleur contrôle articulatoire