Examen 1 Flashcards

1
Q

qu’est-ce que la communication ?

A

Un processus par lequel il y a échange d’information entre des individus à l’aide d’un système commun de symboles, de signes ou de comportements. Inclus des indices non verbaux, concerne autant la production que la réception

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2
Q

qu’est-ce que le langage ?

A

Moyen d’exprimer une idée, une intention ou un message par des symboles abstraits qui peuvent être combinés de façons variées

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3
Q

quels sont les niveaux de langage ?

A

a. Pragmatique : utilisation sociale (tour de parole, inférence)
b. Syntaxe : organisation des mots dans une phrase
c. Sémantique : sens, idées, concepts - définition
Lexique : mot lui-même – le mot dans le dictionnaire
d. Morphologie : plus petite unité de sens
e. Phonologie : les sons de notre langue, unité de son, pas la production des sons, juste avant ça, la représentation abstraite des sons

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4
Q

qu’est-ce que la parole ?

A

Activité motrice (coordination de différents systèmes) + réalisation acoustique (signal sonore complexe)

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5
Q

quelles sont les composantes de la parole ?

A
  1. Respiration : air
  2. Phonation : son des cordes vocales qui n’est pas modulé encore
  3. Articulation
  4. Résonance : cavités nasales entre ou non en résonance, sons oraux/nasaux
  5. Prosodie/débit : intonations, la musique dans la parole, la force, changement dans la durée, comprend plusieurs éléments
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6
Q

quels sont les buts moteurs du plan moteur central ?

A
  • propriétés spatiales : lieu + mode d’articulation

- propriétés temporelles : timing (vitesse) + coarticulation

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7
Q

lequel entre la planification et la programmation motrice concerne les muscles et les articulateurs ?

A
planification = articulateurs
programmation = muscles
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8
Q

quelles sont les caractéristiques de la parole ?

A
  • continue

- variable : intra-locuteur + inter-locuteur

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9
Q

quelles sont les caractéristiques de la perception de la parole ?

A
  • multimodale
  • influencée par le contexte
  • catégorielle
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10
Q

pourquoi dit-on que la perception de la parole est influencée par le contexte ?

A

o Familiarité
Ex. on reconnaît que le mot parole contient un /p/ plus rapidement que dans le mot pacage car le mot parole nous est plus familier

o Règles phonotactiques
Combinaisons de sons qui existent ou non, règles implicites qui sont propres aux langues
Ex. « tlabdo »vs. « klabdo »

o Multiples effets (unités perceptives ?)

  • Traits phonétiques : le voisement, etc.
  • Syllabiques : il est plus facile de percevoir quand ça vient en syllabe
  • Lexicaux : on reconnaît les mots plus facilement que les nombres
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11
Q

pourquoi dit-on que la perception de la parole est catégorielle ?

A

o Importance de la création de catégories (représentations variables regroupées) pour

  • L’apprentissage de la parole
  • Réduire la variabilité dans la parole et la décoder

o Les différences acoustiques à l’intérieur d’une même catégorie ne sont pas perçues ex. si et sous, le /s/ est différent même s’il s’agit du même son – le /s/ entre dans une catégorie donc on ne s’en rend pas compte

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12
Q

qu’est-ce que la perception catégorielle ?

A

capacité de discriminer les variations acoustiques pertinentes pour l’identification des phonèmes (catégorisation) – intégration sensorielle

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13
Q

qu’est-ce qu’une paire minimale ?

A

Opposition de deux mots qui ne se distinguent que par un seul phonème (opposition minimale ou maximale)

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14
Q

qu’est-ce que la phonologie ? qu’est-ce que la phonétique ?

A

phonologie = Description des phonèmes - Ce qui les distingue les uns des autres

phonétique = Description des phones - Composante motrice, acoustique et perceptuelle

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15
Q

à quoi s’intéresse la phonétique articulatoire ?

A
  • Considérations aérodynamiques
  • Résonateurs
  • Articulateurs
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16
Q

quels sont les articulateurs fixes ? les mobiles ?

A

fixes

  • Palais dur
  • Dents
  • Alvéoles (aspect rugueux derrière les incisives inférieures)

mobiles

  • Langue
  • Lèvres
  • Palais mou (voile du palais)
  • Mandibule (enfant utilise presqu’uniquement la mandibule)
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17
Q

pourquoi transcrire en clinique ?

A
  • Pour garder une trace objective
  • Répertorier l’inventaire
  • Décrire les erreurs : patrons de transformations, distorsions
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18
Q

quels sont les niveaux de transcription ?

A
  • Transcription large / phonologique

- Transcription étroite / phonétique

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19
Q

qu’est-ce que la fréquence ? l’amplitude ?

A
  • fréquence = hauteur (Hz) vitesse de vibration des cordes vocales
  • amplitude = intensité (dB)
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20
Q

qu’est-ce qu’un formant ?

A

harmoniques de F0 amplifiées à cause de la forme du tractus vocal, ne concerne que les voyelles

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21
Q

quelles sont les caractéristiques d’une voyelle ?

A
  • aperture (ouverture)
  • profondeur (antérieur/postérieur)
  • l’arrondissement
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22
Q

qu’est-ce que le contraste vocalique ? qu’est-ce que la dispersion vocalique ?

A
  • Contraste vocalique : à quel point 2 voyelles sont en effet différentes. On cherche à avoir le plus grand contraste entre les voyelles pour pouvoir bien les différencier.
  • Dispersion vocalique : une question de précision. Si je répète la même voyelle plusieurs fois, elles ne seront parfaitement identiques. Je cherche à avoir le moins de dispersion possible, donc que mes répétitions de voyelle soient le plus similaires possible. Pour s’assurer d’avoir la meilleure précision, on veut une dispersion minimale.
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23
Q

qu’est-ce qu’une voyelle ? une consonne ? une glide ?

A
  • voyelle : Libre passage de l’air à partir de la glotte + Vibration des cordes vocales + Stabilité motrice et acoustique
  • consonne : Passage obstrué de l’air (complet ou partiel, à un ou plusieurs endroits)
  • glide : Libre passage de l’air + Vibration des cordes vocales + Déplacement articulatoire
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24
Q

quelles sont les caractéristiques d’une consonne ?

A
  • Le mode de production – la manière dont la consonne est produite (occlusive, nasale, vibrante, fricative, etc.)
  • Le lieu d’articulation – endroit où l’articulation se fait (ex. dentale, alvéolaire)
  • Le voisement – à gauche = sourd, à droite = sonore (voisée)
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25
Q

qu’est-ce qu’une occlusive ?

A

Sont produites par une séquence d’événements articulatoires
i. Tenue articulatoire (fermeture) avec prévoisement ou non, selon s’il s’agit d’une sonore ou d’une sourde.
ii. Relâchement articulatoire (explosion) : augmentation de la pression dans la bouche
iii. Bruit de friction (durée variable si applicable) : pas le même en fonction de l’occlusive
6 occlusives / p t k b d g /
Bouge au niveau des articulateurs lors de la production, agit en séquence

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26
Q

qu’est-ce qu’une consonne nasale ?

A

Sont produites par une tenue articulatoire
i. Fermeture de la cavité orale ou labiale selon le lieu d’articulation
ii. Ouverture du voile du palais (passage de l’air)
iii. Voisement
Ressemblent un peu aux voyelles : reste relativement stables, mais fermeture du conduit (contrairement aux voyelles)
L’air va passer par la cavité nasale
Selon des productions avec problèmes de nasalisation ex. bain / main, on peut comprendre que c’est le voile du palais qui fonctionne mal
4 nasales / m n ɲ ŋ /

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27
Q

qu’est-ce qu’une fricative ?

A

Sont produites par une tenue articulatoire
i. Constriction de la cavité orale selon le lieu d’articulation
ii. Voisement ou non
Très peu de mouvement articulatoire, reste stable (le son peut s’allonger)
Bruit de friction : endroit où c’est très serré
6 fricatives / f s ʃ v z ʒ /

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28
Q

qu’est-ce qu’une liquide ?

A

Elle est produite par une tenue articulatoire
i. constriction partielle (médiane) de la cavité orale : généralement au niveau alvéolaire
ii. Passage de l’air de façon latérale (l’air passe de chaque côté de la langue)
iii. Voisement
Une seule liquide / l / (attention : / ʁ / n’est pas une liquide, c’est une fricative)

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29
Q

à quelle tranche d’âge voit-on un rythme d’acquisition le plus rapide des consonnes ?

A

20 - 36 mois, suivi d’un rythme d’acquisition plus lent à 36 mois

30
Q

à quel âge s’attendons-nous à avoir un inventaire vocalique complet ?

A

3 ans

31
Q

comment se fait l’acquisition des consonnes ?

A
  • L’acquisition se fait généralement de l’avant vers l’arrière (lieu d’articulation, du plus visible au moins visible) – consonnes bilabiales acquises en début
  • Maitrise des mouvements plus grossiers avant la maitrise des mouvements plus fins (occlusives avant les fricatives ; resserrement)
32
Q

quelle est la différence entre l’approche linéaire et non-linéaire concernant les patrons de transformation ?

A
  • Approche linéaire : on compare les phonèmes de l’enfant à ce qui devrait être produit, puis on explique le processus qui mène à cette transformation
  • Approche non-linéaire : description systématique de la hiérarchie phonologique, interaction entre les différents niveaux, série de 8 questions auxquelles on répond pour comprendre ce qu’il se passe dans la hiérarchie phonologique de l’enfant.
33
Q

quelle est la différence entre les patrons de substitution, réduction et assimilation?

A
substitution = Changement dans les traits constitutifs des phonèmes (niveau segmental) – on change un phonème par un autre
réduction = Changement dans la structure syllabique (niveau syllabique) – modifier la structure/complexité de syllabe du mot
assimilation = Changement des règles phonotactiques (organisation des sons dans le mot – niveau phonotactique) – changement de place des sons dans le mot
34
Q

à 2-3 ans, quels sont les patrons de transformation attendus ?

A
  • davantage d’erreurs affectant les fricatives
  • possibilité d’erreurs sur les voyelles
  • beaucoup de patrons de réduction
  • beaucoup d’assimilation consonantique et vocalique
  • prosodie déjà bien maitrisée
35
Q

à 3-4 ans, quels sont les patrons de transformation attendus ?

A
  • consolidation des fricatives
  • persistance antériorisation des vélaires / k g /
  • difficulté / r l /
  • pas d’erreur de voyelle
  • meilleur respect de la structure syllabique
  • persistance difficulté consonne finale
  • moins d’assimilation sauf pour les groupes consonantiques
36
Q

à 4-5 ans, quels sont les patrons de transformation attendus ?

A
  • meilleur contrôle articulatoire
  • occlusives, glides, voyelles toutes maitrisées
  • acquisition plus tardive des / ʃ ʒ /
  • difficultés demeurent fréquentes avec /ʁ/ et /l/
  • beaucoup moins d’erreur d’effacement
  • structures syllabiques sont acquises
  • réduction groupes consonantiques possible mais peut fréquent
37
Q

au niveau segmental, quel est le patron de transformation le plus fréquent ?

A
  • antériorisation (diminution rapide après 41 mois)
  • dévoisement (jusqu’à 47 mois)
  • occlusion (diminue rapidement entre 30 à 35 mois et est très peu fréquente après l’âge de 42 à 47 mois)
38
Q

au niveau syllabique, quel est le patron de transformation le plus fréquent ?

A
  • réduction des groupes consonantiques (diminue rapidement après 29 mois, mais présent jusqu’à 48 mois)
  • chute de la consonne finale (présente jusqu’à 47 mois et diminue jusqu’à 53 mois)
39
Q

que comprend consonnes incorrectes ?

A
  • substitution
  • omission
  • distorsion
  • ajout
40
Q

à quel âge s’attendons-nous à ce que l’enfant soit globalement intelligible ?

A

3 ans

41
Q

quels facteurs peuvent influencer l’intelligibilité ?

A
  • L’articulation
  • La phonologie
  • Les qualités suprasegmentales
  • Autres influences linguistiques (vocabulaire, syntaxe, etc.)
  • La familiarité avec le locuteur
42
Q

qu’est-ce que la variabilité ?

A

Mesure de la constance générale des types d’erreurs produites par l’enfant.

43
Q

quels sont les inputs essentiels que le bébé va commencer à associer ?

A
  • Les manœuvres articulatoires qu’ils produisent (représenté par la bouche)
  • Les conséquences acoustiques de ces manœuvres (représenté par l’oreille) – s’entendre, rétroaction positive
  • Les représentations visuelles des productions des autres ; se mettre à la hauteur des enfants, s’intéresse aux visages
  • Les représentations auditives des productions des autres
44
Q

de quoi ont besoin les bébés pour atteindre les objectifs articulatoires ?

A
  • l’intégrité musculaire (force et tonus – ex. malformation)
  • Le contrôle musculaire (avoir assez de force)
  • L’habileté de planifier des séquences complexes de mouvements
45
Q

quelle est la différence entre des caractéristiques segmentales et suprasegmentales ?

A

segmentale : phonèmes

suprasegmentale : caractéristiques prosodiques, rythmiques, intonation ou accentuation

46
Q

qu’est-ce que l’acquisition lexicale ?

A

processus de stockage en mémoire à long terme d’une séquence familière de phonèmes pour laquelle un sens est associé/attribué

47
Q

qu’est-ce qui est marquant lors de la fondation (0-12 mois) au niveau de la perception et de la production ?

A

PERCEPTION
- perception universelle (0-6 mois) : peut distinguer tous les contrastes, même ceux qui ne sont pas dans sa langue maternelle, préférence pour l’étayage
- perception linguistique (6-12 mois) : perd la capacité à distinguer tous les sons, devient plus expert dans sa langue maternelle
6 mois : perte de la capacité à distinguer les voyelles
autres que celles utilisées dans la langue ambiante
8 mois : distingue les patrons d’accentuation typiques de
leur langue
9 mois : distingue les combinaisons de phonèmes
acceptées dans leur langue (ex. combinaison /ph/
possible mais pas /fp/ ensemble)
10 mois : perte de la capacité à distinguer les consonnes
autres que celles utilisées dans la langue ambiante

PRODUCTION
- productions prélinguistiques (0-6 mois)
0-3mois : bruits végétatifs et pleurs différenciés
3 mois : production de proto-voyelles et vocalisations en
position couchée
3-6 mois : proto-consonnes.
Proto-voyelles en isolation et 2+ proto-voyelles.
Manipulation de la hauteur, intensité, durée des
productions vocales.
6 mois : vocalisations interrompues à volonté.
Hauteur des vocalisations réglées sur celles de
l’interlocuteur
Imitation de schémas d’intonation simples
- babillage (6-12 mois)
6-9 mois : redupliqué/canonique : production d’une
séquence de CV de la même forme (ex. bababa, tatata)
9-18 mois : varié : production d’une séquence de CV de
différentes formes (ex. badabudi)
Le babillage varié prendrait le dessus vers 14 mois.
Il y a un chevauchement entre le babillage et l’apparition des premiers mots.

48
Q

qu’est-ce que l’étayage ?

A

langage adapté à l’enfant

49
Q

qu’est-ce qui est marquant lors de la transition (12-24 mois mois) au niveau de la perception et de la production ?

A

PERCEPTION
Vers 12 mois : réorganisation fonctionnelle - perte d’attention pour les détails phonétiques
11 mois : peuvent identifier des mots même avec des
détails acoustiques modifiés
12 mois : apparition des premiers mots
18 mois : explosion lexicale = recodage phonologique
plus fin, affine ses représentations phonologiques (début
de la perception phonémique)

PRODUCTION
transition entre le babillage et les premiers mots
- les proto-mots précèdent l’apparition des premiers mots
12 mois : apparition des premiers mots avec une prononciation limitée
- parole plus lente que chez l’adulte

50
Q

qu’est-ce qui limite la prononciation des premiers mots ?

A
  • La physiologie du système articulatoire
  • Les facteurs propres à l’enfant (ses intérêts, son audition, son style d’apprentissage)
  • Les facteurs propres à l’environnement (la stimulation et la langue ambiante)
51
Q

qu’est-ce qu’un proto-mot ?

A

Productions de l’enfant qui ne sont pas basées sur le langage adulte mais qui ont une forme et un sens constants qui leur sont propres ex. didi = manger (toujours la même signification)

52
Q

qu’est-ce qui est marquant lors de la consolidation (24-60 mois mois) au niveau de la perception ?

A

PERCEPTION

  • consolidation des habiletés perceptuelles : sont capables de percevoir des contrastes phonémiques. processus graduel de peaufinage pour distinguer les phonèmes produits par différents individus et dans différentes conditions d’écoute (en contexte ou mot isolé).
  • conscience phonologique : capacité à percevoir, à découper et à manipuler les unités sonores du langage (comme les syllabes et phonèmes)
53
Q

qu’est-ce que la conscience épiphonologique ? à quel âge cette conscience est acquise ?

A

Vers 2 ½ ans : l’enfant commence à apprécier les rimes, à rythmer les syllabes d’un mot en tapant des mains.

Période implicite = appréciation sans pouvoir manipuler, ni l’expliquer. Est stimulé par : croissance du vocabulaire, comptines.

54
Q

qu’est-ce que la métaphonologie ? à quel âge cette conscience est acquise ?

A

Aussi appelé conscience phonologique explicite
L’enfant développe les habiletés cognitives lui permettant de se décentrer du sens des mots pour réfléchir consciemment ou volontairement à la composante sonore (ex. train ou locomotive – peut se détacher du sens pour y aller avec le nombre de syllabe pour le mot le plus long)

55
Q

quelles sont les étapes de la démarche d’évaluation des TDSP ?

A
  1. collecte de données
    - anamnèse
    - évaluation de la production de la parole
    - évaluation des habiletés perceptuelles
    - évaluation du mécanisme oral périphérique (MOP) et des praxies
  2. analyse des données d’évaluation
  3. interprétation des résultats
  4. établissement du profil communicatif
  5. formulation d’une conclusion orthophonique
56
Q

comment faire l’évaluation de la production de la parole ?

A
  1. évaluation systématique : bilan phonologique
  2. évaluation en contexte spontané
  3. évaluation dynamique : stimulabilité
57
Q

quels sont les avantages et les désavantages de l’évaluation systématique ?

A

AVANTAGES

  • Description systématique des patrons d’erreurs
  • L’enfant ne peut pas éviter les sons difficiles
  • Rapide : durée d’évaluation entre 10-35 minutes (dépend de la vitesse de l’enfant)

DÉSAVANTAGES

  • Typiquement un seul essai par mot (groupe consonantique peut-être en apprentissage)
  • Mots produits à isolé (langage spontané) – pas tout l’impact de la co-articulation
  • Pas d’information sur la zone proximale de développement (évaluation dynamique) : il est peut-être en train d’acquérir
  • Contient peu de mots longs : en ajouter si possible (15 à 20) pour documenter la production de mots longs
58
Q

quel est l’outil le plus répandu pour l’évaluation systématique ?

A

l’ESPP

59
Q

quelles sont les données que permet d’obtenir l’évaluation systématique ?

A
  • Inventaires voyelles et consonnes
  • Structures syllabiques
  • PCC
  • Patrons de transformation
60
Q

quelles sont les données obtenues avec l’évaluation en contexte spontané ?

A
  • Patrons de transformations : il y en a souvent plus que dans le bilan phonologique (différence en contexte structuré vs. spontané ?)
  • Intelligibilité : cibles moins prévisibles que le bilan phonologique
  • Variabilité : productions constantes ou pas d’un même mot (s’il produit des productions différentes d’un même mot)
  • PCC : souvent plus faible que dans le bilan phonologique
61
Q

quelle est la différence entre l’inventaire phonémique et phonétique ?

A

phonémique : sons produits par l’enfant de la bonne façon, dans le bon contexte et à la bonne position
phonétique : consonne en émergence - capacité de l’enfant à produire le son d’un point de vue moteur

62
Q

à quel âge est maitrisé /k/ ?

A

42- 48 mois

63
Q

à quel âge est maitrisé /g/ ?

A

48 - 54 mois

64
Q

à quel âge sont maitrisées les dernières consonnes ? quelles sont-elles ?

A

/ szʃʒl /

66 mois - 72mois+

65
Q

à quel âge est maitrisé /p/ ?

A

42 - 48 mois

66
Q

à quel âge est maitrisé /d/ ?

A

54 - 72 mois

67
Q

à quel âge est maitrisé /f/ ?

A

42 - 48 mois

68
Q

à quel âge est maitrisé /m/ ?

A

30 - 42 mois

69
Q

à quel âge est maitrisé /w/ ?

A

48 - 54 mois

70
Q

à quel âge est maitrisé /j/ ?

A

54 - 72 mois