Examen 1 Flashcards

1
Q

Quelles habiletés interreliées composent le langage?

A
◦Perception
◦Traitement de l’information
◦Accès lexical
◦Mémoire verbale de travail
◦Planification motrice
◦Discrimination phonologique
◦Apprentissage des règles grammaticales
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2
Q

Vrai ou Faux. Pour nuire au développement du langage, une seule des habiletés composant le langage doit être atteinte.

A

Faux, Plusieurs aspects doivent être atteints pour nuire au développement du langage – le processus d’acquisition est robuste.

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3
Q

Quels enfants ont moins de chance d’être

identifiés cliniquement comme ayant un trouble de langage ? Pourquoi?

A

Les enfants ayant un seul déficit.
Parce que l’enfant doit avoir plus d’une atteinte au niveau des processus cognitifs pour que l’acquisition du langage soit affecté.
◦ Il y a plusieurs « routes » pour acquérir le langage.

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4
Q

Quelles sont les deux causes possibles des déficits langagiers?

A

Ces déficits ont des causes génétiques ou développementales

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5
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques principales d’un trouble développemental du langage (TDL)?

A

1- Difficultés de langage non expliquées par une condition:
- expressif seulement, ou expressif et réceptif - ne sont pas liées à un manque d’exposition à la langue

2- Les difficultés doivent être persistantes; elles perdureraient dans le temps sans intervention:
- on peut se fier au portrait clinique et aux informations d’anamnèse

3- Présence d’un impact fonctionnel au niveau social ou scolaire

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6
Q

Nommez 4 éléments complémentaires composants le TDL.

A

1- variation des manifestations du trouble dans le temps chez un même individu

2 - variation des manifestations du trouble entre les individus

3 - prévalence entre 3% et 7%

4- peut être concomitant avec d’autres troubles ou des facteurs de risque

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7
Q

Comment statut-on de la sévérité d’un TDL?

A

Avant, on statuait de la sévérité du trouble selon les moyennes, les écarts-type, etc. Mais souvent, les niveaux de sévérité étaient différents dépendamment des aspects.

Maintenant, on statue de la sévérité selon son IMPACT, ce qui crée une approche axée sur les besoins de l’enfant.

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8
Q

Quelle est la prévalence des troubles de langage?

A

Selon la revue de littérature : la prévalence des retards de parole et/ou de langage (« speech and/or language delay ») serait autour de 6 %.
◦La prévalence des troubles de langage est stable durant la période de 0-16 ans, à l’exception d’une forte baisse de retard expressif entre 2 ans et 3 ans.
◦La prévalence des troubles de langage n’aurait pas changé au courant des 30 dernières années.

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9
Q

Quels termes pourrait-on utiliser pour décrire les difficultés langagières d’un enfant?

A
Profil dans les limites de la normale
Difficultés de langage
Trouble de langage
◦Trouble développemental du langage
◦Trouble de langage associé à X
Trouble des sons de la parole
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10
Q

Comment la théorie comportementale considère le langage?

A

Le langage est acquis par imitation et renforcement :
• Grande importance de l’environnement.
L’enfant est passif dans ses apprentissages.

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11
Q

Quel est le point négatif de la théorie comportementale?

A

Ces théories ne permettent pas l’explication de plusieurs observations liées à l’acquisition du langage.

Par contre, plusieurs méthodes d’intervention basées sur cette théorie sont efficaces (drill).

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12
Q

Comment la théorie sémantique considère le langage?

A

Les enfants portent attention au sens des mots, selon leurs expériences.
◦ Le désir de parler de ces expériences de plus en plus complexes nécessite l’acquisition de la syntaxe.
◦ Le développement du langage fait suite au développement cognitif.

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13
Q

Quel est le point négatif de la théorie sémantique?

A

Le rôle de l’input est grandement diminué.
◦Certaines habiletés langagières et le développement cognitif se développent en interagissant :
• Ex. utiliser des mots pour indiquer qu’il n’en reste plus ; permanence de l’objet

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14
Q

Comment la théorie des interactions sociales considère le langage?

A

L’enfant apprend à parler afin de (mieux) communiquer.
Grande importance de l’environnement
La maturation physiologique détermine le niveau d’interaction communicative possible par l’enfant.

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15
Q

Quel est le point négatif de la théorie des interactions sociales?

A

Ne permet pas d’expliquer pourquoi la plupart des enfants suivent la même séquence de développement, environ au même âge.

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16
Q

Dans la théorie biologique, quels aspects étiologiques expliqueraient le TDL?

A
Gène manquant
Aberration chromosomique
Toxémie gravidique (complications lors de la grossesse)
Dommage cérébral congénital
Déficit sensoriel
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17
Q

Dans la théorie biologique, quels aspects neurobiologiques expliqueraient le TDL?

A
Développement neuronal incomplet
Migration neuronale anormale
Dommage cérébral partiel
Régulation anormale de la conduction neuronale
Liens interneurones faibles
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18
Q

Comment la théorie nativiste considère le langage?

A
Le langage est une habileté innée basée sur l’apprentissage de règles
• Il y a un module d’apprentissage exclusif pour cette tâche.
• L’enfant doit uniquement être exposé au langage pour en permettre l’activation
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19
Q

Quel est le point négatif de la théorie nativiste?

A

◦ Le rôle de l’input est grandement diminué.
◦ Permet d’expliquer uniquement l’acquisition de la syntaxe.
◦ Si les enfants ayant des troubles de langage ne disposent pas de ce module, comment peuvent-ils tout de même s’améliorer?

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20
Q

Comment la théorie du traitement de l’information considère le langage?

A

◦L’information complexe est analysée à plusieurs niveaux simultanément (ex. syntaxe, sémantique et pragmatique).
Commentaires :
◦Met l’accent sur la complexité de la relation entre langage et cognition.

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21
Q

Quel est le point négatif de la théorie du traitement de l’information?

A

◦Ne tient pas compte de l’aspect de l’interaction sociale dans l’acquisition.
◦Recherches actuelles portent sur les adultes ou des modèles théoriques.

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22
Q

Deux types de théories composent la théorie sur le traitement de l’information, quelles sont-elles?

A

Déficits d’ordre général : affectent les processus cognitifs liés au langage
◦Perception auditive en général
◦Mémoire de travail
◦Vitesse de traitement de l’information – temps de réaction
◦Attention
Déficits d’ordre spécifique : les déficits affectent les mêmes processus, mais qui sont spécifiques au langage
◦Perception de la parole
◦Mémoire de travail phonologique

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23
Q

Comment les théories émergentistes considèrent le langage?

A

◦ Le langage est appris de la même façon que tous les autres apprentissages.
◦Une entrée auditive est liée à un concept qui se trouve dans la « carte conceptuelle » du monde de l’individu, carte qui se modifie selon les expériences et les interactions sociales

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24
Q

Quel est le point négatif des théories émergentistes?

A

◦C’est un nouveau modèle qui est encore en développement.
◦ Peu de recherches ont été faites pour tester ce modèle.
◦ Le modèle est appuyé par les données neurologiques qui montrent que plusieurs aires de cerveau travaillent ensemble lors de tâches complexes

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25
Q

Vrai ou faux. Il faut des déficits importants pour qu’un trouble de langage survienne.

A

Vrai

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26
Q

Quel sera l’impact du choix de l’orientation théorique en clinique?

A

Peut avoir un impact sur :
◦Les tests utilisés
◦Les éléments qui seront évalués
◦L’interprétation des résultats de l’évaluation

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27
Q

Quel sera l’impact du choix de l’orientation théorique en recherche?

A
Peut avoir un impact sur :
◦La sélection des sujets et sur le type de tests qui seront proposés
• La variation d’âge du groupe d’enfants
• Le groupe contrôle utilisé
• Les critères exclusion/inclusion
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28
Q

Qu’est-ce qu’un trouble développemental du langage? (3 éléments)

A

1- Difficultés de langage non expliquées par une condition:
- expressif seulement, ou expressif et réceptif - ne sont pas liées à un manque d’exposition à la langue

2- Les difficultés doivent être persistantes; elles perdureraient dans le temps sans intervention:
- on peut se fier au portrait clinique et aux informations d’anamnèse

3- Présence d’un impact fonctionnel au niveau social ou scolaire

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29
Q

Quels sont les équivalences pour les scores suivants: écart-type, score z, score standard (moyenne de 100, et moyenne de 10), percentiles?

A
Écart-type: -1, 0, 1
Score z: -1, 0, 1
Score standard, moyenne de 100: 85, 100, 115
Score standard, moyenne de 10: 7, 10, 13
Percentiles: 16, 50, 84
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30
Q

Comment calcule-t-on le score z?

A

(score - moyenne) / écart-type

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31
Q

Quel est l’avantage et le désavantage du score z?

A

Avantage : la distribution des scores est préservée.

Désavantage : difficile à comprendre, puisque les scores obtenus varient généralement entre -3 et +3

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32
Q

Comment calcule-t-on un score standardisé?

A

(moyenne + score z) x Écart-type

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33
Q

Quel est l’avantage d’un score standardisé?

A

La plage des scores est plus familière.

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34
Q

Qu’est-ce que les percentiles et en quoi sont-ils positifs ou négatifs?

A

Définition : Le pourcentage d’enfants ayant obtenu un score inférieur au score obtenu
Point positif
◦ Facile à comprendre.
Points négatifs
◦Nécessite un très grand groupe de référence.
◦ Les différences de scores sont exacerbées au centre de la distribution.
◦De grandes différences aux extrêmes sont minimisées.

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35
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques des outils formels?

A

Standardisé : il faut suivre une procédure d’administration bien déterminé
◦Permet de contrôler le niveau de soutien offert et le contexte

Normalisé : avec des normes
◦Permet de comparer la performance avec celle d’enfants du même âge

Validé : dont la validation et la fiabilité ont été vérifiées (et jugées adéquates)
◦Attention : Il existe plusieurs types de validation et de fiabilité !

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36
Q

Quand doit-on utiliser les données normatives du test?

A

Déterminer le poids accordé à l’élément d’évaluation en analysant :
1. Caractéristiques du groupe normatif
• Si un petit nombre de participants, ou un groupe non représentatif de la population en générale : normes préliminaires
• Groupe normatif uniquement unilingue ou aussi bilingue ?
• Une plage d’âge trop large peut être problématique, puisque l’amélioration due à l’âge n’est peut-être pas contrôlée à l’intérieur d’un même groupe d’âge
2. Test construit en français européen ? Dans ce cas, on peut utiliser les normes « à titre indicatif »
3. Les données normatives récentes ou anciennes ?

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37
Q

Vrai ou faux. Lorsque nous administrons un test formel, il est possible de faire des analyses qualitatives des résultats.

A

vrai

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38
Q

Qu’est-ce que la fidélité d’un test?

A

Le test mesure quelque chose de manière reproductible.
La capacité du test à mesurer une habileté sous différentes conditions (ex. occasions différentes, différents observateurs) en obtenant un résultat similaire.

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39
Q

Qu’est-ce que la validité?

A

La capacité du test à mesurer ce qu’il devrait mesurer.
Détermine le degré de confiance qu’on peut avoir quant aux inférences faites à partir des résultats obtenus.
La fidélité du test détermine la limite supérieure de sa validité.

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40
Q

Qu’est-ce que la sensibilité d’un test?

A

La proportion des enfants ayant réellement le trouble (selon le test de référence) qui a été correctement identifié : si on a le trouble, on échoue au test

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41
Q

Qu’est-ce que la spécificité d’un test?

A

La proportion des enfants sans trouble (selon le test de référence) qui a été correctement identifié : si on n’a pas le trouble, on réussi le test

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42
Q

Qu’est-ce que la précision diagnostique?

A

La sensibilité d’un test et sa spécificité. Plus la sensibilité augmente, plus la spécificité diminue.

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43
Q

Comment peut-on affirmer qu’un test a une bonne précision diagnostique?

A

En fonction de la sensibilité ou de spécificité :
◦ 90% et plus : bon
◦ 80% à 89% : acceptable
◦ 79% et moins : inacceptable

On peut aussi utiliser la courbe ROC (“Receiver operating characteristic”), qui met les deux concepts en relation.

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44
Q

Qu’est-ce qu’un rapport de vraisemblance?

A

La probabilité de la justesse du classement d’un enfant en particulier ; déterminés à partir de la sensibilité et la spécificité.
◦PosLH (LH+) : en cas d’échec (testé « positif ») a le trouble
•Preuve forte : PosLH supérieur à 10
•Preuve modérée : PosLH entre 5 et 10
◦NegLH (LH-) : en cas de réussite (testé « négatif ») a un DT
•Preuve forte : NegLH inférieur à 0.1
•Preuve modérée : NegLH entre 0.1 et 0.2

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45
Q

Que va-t-on observer dans les interactions parent-enfant?

A

◦Le niveau de synchronisation de la dyade
◦L’utilisation des gestes par l’enfant
◦Le contact visuel entre le parent et l’enfant
◦L’observation des tentatives de communication effectuées par l’enfant et la réponse du parent
◦Le langage (ou les vocalisations) utilisé par l’enfant et la réponse du parent
◦Les habiletés langagières de l’enfant

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46
Q

Dans un échantillon de langage spontané, qu’est-ce que l’orthophoniste va évaluer?

A
  • Déterminer ce que l’enfant produit le plus fréquemment / facilement
  • Déterminer les stratégies de compréhension (compensation?) utilisées par l’enfant
  • Déterminer si l’enfant a le niveau compréhension attendu pour son âge
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47
Q

Que doit-on tenir compte lors de l’analyse d’une tâche informelle?

A

il faut tenir compte du niveau de soutien qui a été
offert :
◦Est-ce que des indices nonverbaux ont été donnés ?
◦Est-ce que les énoncés utilisés pouvaient être compris en utilisant des stratégies fréquentes chez les enfants plus jeunes ?
◦La longueur et complexité des énoncés étaient-elles
appropriées pour l’âge ? Et les mots utilisés aussi ?

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48
Q

Nomme une limite de l’échantillon de langage spontané.

A

l’enfant peut ne pas produire tout ce dont il est

capable, par manque d’opportunités

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49
Q

Qu’est-ce que les enfants peuvent faire qui limiteront notre habileté à bien évaluer la compréhension?

A

Même les jeunes au DT (en particulier avant 3 ans) supplémentent les données linguistiques avec différentes stratégies.
L’enfant peut donc sembler tout comprendre, même si la compréhension ne découle pas des compétences linguistiques comme telles.

**L’évaluation de la compréhension doit permettre de différencier les compétences linguistiques des stratégies compensatoires.

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50
Q

Que nécessite la création d’une tâche informelle?

A

La création d’une tâche informelle nécessite de la planification afin de donner des informations utiles.

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51
Q

Quels sont les objectifs d’une évaluation dynamique?

A

◦ Identifier et évaluer des habiletés qui pourront être améliorées
◦Décrire et classifier ces habiletés
◦Déterminer la meilleure méthode d’enseignement à utiliser
◦Déterminer si la difficulté est une conséquence d’un TDL ou d’un manque d’expérience

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52
Q

À quoi sert l’évaluation dynamique?

A

à déterminer l’amélioration de l’élément évalué suite à une courte période d’apprentissage

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53
Q

Comment se déroule l’évaluation dynamique?

A

◦Pré-test = performance sans aide
◦ Intervention = activité d’apprentissage typiquement axée sur le processus (ex. donner des indices, instructions standardisées)
◦Post-test = détermine l’amélioration suite à l’intervention

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54
Q

Vrai ou faux. La façon dont l’enfant réagit lors de la période d’apprentissage est très informative.

A

vrai

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55
Q

Quels sont les différents mandats d’évaluation?

A

Détection (pas nécessairement fait par l’orthophoniste)
Dépistage (identification du niveau de risque)
Évaluation sommaire (évaluation rapide visant à une question précise oui/non)
Évaluation approfondie (identification des forces et des faiblesses afin de cibler des objectifs de thérapie)

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56
Q

Pour faire notre planification, que doit-on savoir ?

A

Nous devons savoir quel est notre objectif d’évaluation, choisir nos outils d’évaluation.

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57
Q

Vrai ou faux. Le passage d’un mandat à l’autre est nécessaire en tout temps.

A

Faux, ils sont clairement défini en théorie, mais nous pouvons passer de l’un à l’autre de manière fluide.

58
Q

Dans quelle situation est-il pertinent de faire uniquement une évaluation sommaire?

A

◦Selon le mandat, il peut être pertinent d’effectuer uniquement une évaluation partielle
◦Un aspect peut ne pas être évalué formellement, lorsqu’il est apparu à l’orthophoniste comme étant :
• « subjectivement normal », ou
• « non pertinent/non relié au problème présenté ».

59
Q

Quel est l’objectif d’un dépistage?

A

déterminer si l’enfant a, ou non, un risque élevé

d’avoir un trouble de langage.

60
Q

Quels outils d’évaluation doit-on utiliser en dépistage?

A

les outils d’évaluation utilisés doivent avoir de très bonnes caractéristiques psychométriques, habituellement ce sont des outils formels

Pour un dépistage, il faut maximiser la sensibilité sans trop nuire à la spécificité

61
Q

Quel est l’objectif d’une évaluation sommaire?

A

répondre à une question oui/non

62
Q

Quels outils d’évaluation doit-on utiliser en évaluation sommaire?

A

◦D’outils formels directs :
•Évaluent les connaissances brutes dans un contexte rigide/contrôlé
◦D’outils informels et d’outils indirects comme les questionnaires aux parents :
•Évaluent la performance dans un contexte plus naturel, permettant à l’enfant d’utiliser des moyens de compensation

63
Q

Quel est l’objectif d’une évaluation approfondie?

A

déterminer les forces et faiblesses de l’enfant

64
Q

Que doit-on prendre en considération lors d’une évaluation approfondie?

A

Importance de tenir compte du contexte
◦Contexte formel vs contexte familier.
◦Situation au moment de l’évaluation (ex. heure de la sieste, fête la veille).

65
Q

Qu’est-il NÉCESSAIRE de connaître d’un outil formel?

A

Il faut bien connaitre les procédures d’administration des outils formels sélectionnés.

66
Q

Que faut-il adapter lors de notre évaluation, selon le mandat?

A

Il faut adapter le nombre et le type d’outils utilisés selon le mandat et les qualités psychométriques (validité, fiabilité, précision diagnostique) des outils.

67
Q

Que doit-on inclure dans une anamnèse?

A

Raisons de la consultation ou de la référence : Difficultés rencontrées, situations où elles apparaissent
Historique du développement : langagier, moteur, social
Historique médical de l’enfant : Problèmes à l’accouchement, hospitalisation/maladie grave, médication, diagnostics connus, évaluations passées, interventions déjà reçues

Situation familiale
◦L’enfant vit avec qui, nombre de frères et soeurs
◦Se fait garder ou non, scolarisé ou non (détails)
◦Langues parlées, par qui et dans quels contextes
•Pour l’enfant bilingue : Avoir assez d’information pour estimer le pourcentage d’exposition au français depuis la naissance, en considérant les grandes périodes de sa vie.
Historique familial : antécédents familiaux (trouble
d’apprentissage, de langage, autre dans la famille proche ?)

68
Q

Quels facteurs de risque doit-on extraire de l’anamnèse?

A
Historique familial de trouble de langage
Genre
Facteurs périnataux :
◦ faible poids de naissance
◦prématurité
Niveau de scolarité des parents
Maladies infantiles
Ordre de naissance
Nombre d’enfants dans la fratrie
69
Q

Quelles difficultés un enfant de 24 mois devrait avoir pour qu’on le considère à risque d’un trouble de langage?

A

◦Moins de 50 mots de vocabulaire expressif (en comptant les onomatopées comme les bruits d’animaux) ou
◦Aucune combinaison de 2 mots

70
Q

En quoi l’utilisation de geste est-elle importante à être considérée?

A

L’utilisation des gestes pour compenser une incapacité au niveau verbal et présent chez les enfants au DT et ceux ayant un TDL :
◦Moyen de communication prédominant entre 8-12 mois !
La combinaison mot-geste est souvent précurseur de la combinaison de mots chez les enfants au DT entre 12-18 mois.

71
Q

Quels enfants peuvent être considérés comme des locuteurs tardifs?

A

En anglais « late-talkers », « late-bloomers » (sous entend qu’il y a eu rattrapage).
Les enfants ayant un retard de langage à 2 ans :
◦Voient leurs habiletés de langage se normaliser
◦Vers 5 ans, la majorité sont dans les limites de la normale

72
Q

Vrai ou faux. Un enfant ayant une émergence du langage typique à deux ans aura un DT par la suite.

A

Faux, il peut malgré cela avoir un TDL.

73
Q

Vrai ou faux. Un locuteur tardif peut avoir un DT par la suite.

A

Vrai

74
Q

Qu’est-ce qui est associé à un moins bon pronostic à l’âge de 2 ans?

A

Des difficultés réceptives

75
Q

Quels précurseurs au langage doivent être évalués?

A

Babillage canonique (ex. « bababa »)
Niveau de jeu (lien entre le jeu symbolique et le langage)
Attention conjointe (importance pour l’acquisition du vocabulaire)
Tour de rôle
◦Prérequis aux tours de parole.
Imitation
Gestes

76
Q

Quand est-ce que l’évaluation du langage devient pertinente?

A

Uniquement pour les enfants parlant peu.

77
Q

Au niveau du contenu, quelles difficultés sont possibles en cas de TDL?

A

Émergence tardive des premiers mots
Vocabulaire limité
Représentation limitées de la signification des mots (réseau sémantique).

78
Q

Le vocabulaire réceptif peut être jugé subjectivement normal lorsque…..?

A

Lorsque le vocabulaire expressif est jugé dans les limites de la normale.

79
Q

Comment évalue-t-on le contenu?

A
Nombre de mots -->  Étendue
Diversité des classes de mots utilisées
Concepts et catégories connus
Réseau sémantique -->  Profondeur / qualité
Accès lexical
80
Q

Qu’est-ce qu’un trouble d’accès lexical?

A

un désordre langagier touchant le versant expressif dans lequel l’individu connaît le mot qu’il veut utiliser, mais est incapable de le récupérer

81
Q

Le trouble d’accès lexical touche quoi?

A

Le phénomène touche des mots assez courants.
• Ne pas confondre avec le phénomène du « mot sur le bout de la langue », présent chez les personnes sans pathologie et qui affecte les tentatives de récupération d’un mot rare ou du nom d’un personne peu familière.
Aussi appelé « manque du mot », « trouble de la dénomination », « trouble de l’évocation lexicale »

82
Q

Comment fait-on la différence entre un trouble d’accès lexical et une faiblesse au niveau de la sémantique?

A

Trouble d’accès lexical: Les mots/concepts sont connus.
Difficulté à récupérer le mot sur demande, lors de la construction d’une phrase
Faiblesse au niveau de la sémantique: Peu de mots connus, ou faible profondeur des connaissances
(formation de concepts, connaissance des éléments
sémantiques).
L’enfant ne peut pas dire des mots qu’il ne connait pas !

83
Q

Comment évalue-t-on l’accès lexical?

A

Tâche d’association de mots
Écart entre le vocabulaire réceptif et expressif (idéalement avec des tests co-normés).
◦ Il faut pouvoir évaluer une force sur le plan du vocabulaire réceptif.
Performance, vitesse et type d’erreurs faites lors d’une tâche de dénomination (ex. test de vocabulaire expressif, articulation)
Fréquence des circonlocutions, d’hésitations et de pauses en langage spontané.

84
Q

En quoi consiste une tâche d’association de mot?

A

Nommer le plus de mots d’une catégorie donnée (ex. catégorie sémantique, mots commençant par un son donné, aliments) :
◦Évalue la vitesse de dénomination et la flexibilité,
◦Dépend de l’efficacité de l’organisation lexicale et du stockage

85
Q

Quelles sont les 3 hypothèses sur l’origine de l’accès lexical?

A

Les représentations phonologiques ET sémantiques sont moins élaborées.
Les représentations sémantiques OU phonologiques sont moins élaborées.
Le stockage du mot dans le lexique est adéquat, c’est le processus de récupération qui est atteint.

86
Q

Quels sont les éléments d’analyse morphosyntaxiques?

A
Métamorphologie
◦Affixes, terminaisons verbales
Accords
◦Genre, nombre, temps
Mots grammaticaux / mots de fonction
◦Pronoms
◦Mots de liaison (conjonctions, prépositions)
◦Déterminants 
Structures de phrases
87
Q

Vrai ou faux. Le langage des enfants avec un TDL ressemble à ce qui est observé chez les enfants plus jeunes.

A

vrai

88
Q

Vrai ou faux. Les manifestations d’un TDL sont influencées par la langue utilisée.

A

Vrai, ex. le marquage de l’infinitif en anglais vs. en français

89
Q

Vrai ou faux. Lorsqu’un enfant performent significativement moins bien que d’autres, ils performent nécessairement sous la norme.

A

faux

90
Q

Quels éléments sont à considérer dans l’évaluation de l’utilisation?

A

Maximes de Grice
Fonctions communicatives (ou intentions de communication pour les enfants préverbaux)
Moyens de communication linguistiques et nonlinguistiques complémentaires (prosodie, expressions faciales, gestes)
Tour de parole
Initiation de conversations
Maintien du sujet
Réparation des bris de conversation

91
Q

Comment différencie-t-on un enfant avec un TDL de celui ayant un trouble pragmatique?

A

TDL: Les intentions et réponses ne sont pas toujours appropriées ou efficaces
◦difficultés au niveau des capacités linguistiques
Trouble pragmatique: Ces enfants ont plus souvent
tendance à ne pas répondre (même de manière nonverbale)

92
Q

Quels autres éléments doivent être considérés lors de l’analyse de l’évaluation?

A
Capacité à utiliser différents types de discours
◦Narratif, explicatif, conversationnel…
Cohésion et cohérence
Inférences
Compréhension :
◦De ce qui est dit
◦Des inférences
Production
◦ Premières mentions
◦Cohésion et cohérence
◦ Analyse de la structure narrative
• Par point fort
• Par épisode
93
Q

Quel est le lien entre les premières mentions et cohésion?

A

La première mention doit être faite de manière à indiquer l’introduction d’un nouveau personnage, de l’objet, etc.
◦ Prénom
◦ Article indéfini + nom commun (ex. Un garçon qui…)
◦ Article possessif + nom commun, si le possesseur a déjà été mentionné (ex. Martin… Son ami… ).
◦ Pointé du doigt + article défini ou pronom si l’interlocuteur a accès au contexte

Les expressions référentielles subséquentes doivent permettre la reconnaissance du référent.
◦ Article défini (ex. le garçon)
◦ Pronom (ex. il)

94
Q

Nommez 5 tests informels possibles pour tester un TDL.

A
Répétition de phrases
Répétition de non mots
Suivre les consignes verbales
Combinaison de tests
Dénomination rapide
95
Q

De quoi dépend la répétition de phrase?

A

La performance dépend des habiletés phonologique,
sémantique et syntaxique.
La répétition de phrase est un test qui semble avoir une bonne valeur diagnostique à tous âges

96
Q

Quelle est la meilleure tâche pour identifier un TDL?

A

La répétition de phrase

97
Q

De quoi dépend la répétition de non mots?

A

◦Mémoire phonologique à court terme
–> L’élément principalement évalué par cette tâche
◦Traitement de l’information auditive
◦Planification et exécution des commandes motrices
◦Phonologie

98
Q

De quoi dépend les consignes verbales?

A

Dépendrait des capacités de l’enfant syntaxe, sémantique / vocabulaire, cognition (attention), mémoire de travail

99
Q

Quel test formel évalue en particulier les consignes verbales?

A

CELFCDN-F Concepts et exécutions de directives

100
Q

Quels deux tests sont combinés pour former le test “combinaison de deux tests”?

A

EVIP (sous un score standard de 100)

Répétition de non-mots

101
Q

Dans la combinaison de deux tests, qu’est-ce qui permet de dire qu’il y a un trouble?

A

Avoir un score sous le point de repère aux deux tests est un très fort indicateur de la présence d’un trouble (aire sous la courbe ROC de 0.98)

102
Q

De quoi dépend la dénomination rapide?

A
Dépendrait des habiletés :
◦Attention
◦Perception
◦Conceptuelle
◦Mémoire
◦Lexique
◦Articulatoire
103
Q

Chez les enfants de maternelle, quelle faiblesse nous permettrait de dire que l’un d’entre eux aura des difficultés en lecture?

A

Faiblesse au niveau de la connaissance des lettres.

104
Q

Les faiblesse au niveau de la connaissance des lettres peuvent être dues à quoi?

A

Peut être simplement due à une faible exposition au monde de l’écrit
Peut être un signe précurseur d’un trouble d’apprentissage de la lecture

105
Q

Les enfants qui ont une dyslexie ont des habiletés plus faibles que leurs pairs à l’âge préscolaire et scolaire pour…? (4 éléments)

A
◦Dénomination rapide
◦Mémoire phonologique
◦Conscience des rimes
◦Conscience phonémique
• les enfants qui sont à risque familiale d’avoir une dyslexie, mais qui n’en ont pas une, ont des habiletés entre celles des enfants qui ont une dyslexie et ceux qui ne sont pas à risque
106
Q

Les enfants ayant un trouble de l’articulation sont à risque d’avoir des difficultés avec?

A

Avec la conscience phonologique

107
Q

Quel facteur de risque particulier, entre 3-5 ans, prédit un trouble langage écrit?

A

faible connaissance des lettres

108
Q

Pourquoi est-il important de considérer le vocabulaire scolaire?

A

◦Le niveau de vocabulaire global a un impact significatif sur le succès scolaire
◦Lorsque le vocabulaire scolaire (ex. mots d’instructions, mots représentant des opérations mentales complexes) est considéré, seulement celui-ci est prédicteur de la réussite scolaire

109
Q

Décrivez l’étude anglophone de la narration à l’adolescence.

A

Narration basée sur 24 images sans textes (the frog story) = encourage l’utilisation de verbes au passé.
Narration personnelle portant sur la personne la plus énervante que l’adolescent connaît = encourage l’utilisation de la 3e personne du singulier

110
Q

Quelles différences voit-on dans la narration d’un ado avec un TDL?

A

◦Proportionnellement plus d’erreurs, utilisent plus de mots de remplissage (ex. « um », « you know »), font plus de faux départs
◦Besoin de plus de soutien (ex. « uh-huh », « oh dear ! »)

111
Q

Quelles sont les difficultés scolaires des enfants ayant un TDL?

A

◦ la Lecture (ex. Comprendre la signification des phrases lues, faire les inférences nécessaires),
◦ L’écriture (ex. Composition d’un texte narratif),
◦ Les mathématiques (ex. Comprendre les consignes),
◦ Les compétences sociales, par exemples :
• Difficultés à participer à des tâches collaboratives,
• Difficultés comportementales,
• Difficultés à se faire des amis,
• Problèmes de victimisation et d’exclusion

112
Q

Comment est l’utilisation des verbes chez les enfants d’âge scolaire TDL?

A

Performance similaire en dénomination de verbes transitifs ou intransitifs (= connaissances lexicales similaires),
•Mais en production de phrases, ils omettent plus souvent l’auxiliaire (pour les verbes transitifs et intransitifs).

113
Q

Chez les enfants plus vieux ayant un TDL, comment est le langage abstrait?

A
◦Se développe plus tardivement
◦Dépend du développement d’autres habiletés langagières :
•Sémantique
•Métalinguistique
•Syntaxique
114
Q

Quelles interprétations non littérales doivent être considérées chez les enfants plus vieux TDL?

A
Demandes indirectes
Métaphore
Ironie
Sarcasme
Sens de l’humour
115
Q

Comment se manifeste le TDL dans les cas de bilinguisme?

A

Un TDL se manifestera dans les deux langues.

◦Par contre, les manifestations peuvent être différentes selon les caractéristiques de chaque langue

116
Q

Comment devrait-on évaluer un TDL dans le cas de bilinguisme?

A

Inclure la tâche de répétition de nonmots
Idéalement, les deux langues sont évaluées : si une seule langue peut être évaluée, la langue dominante devrait être favorisée.
L’histoire de cas doit aussi inclure le détail de l’exposition aux langues

117
Q

Quelles sont les 3 recommandations à faire quant à l’importance de l’input reçu (bilinguisme) ?

A

Les parents doivent utiliser une langue qu’ils maîtrisent.
Nombre d’interlocuteurs (natifs) qui parlent la langue à l’enfant (pour les langues minoritaires).
Variété de l’exposition à la langue (ex. télévision, activités extrascolaires, amis locuteurs natifs) :
◦ importance de l’exposition à des interactions « réelles » avec les pairs.
◦ Importance de la variété de contextes d’utilisation, incluant une exposition au monde de l’écrit, dans chaque langue

118
Q

Comment se reflète le TDL en ce qui concerne les fonctions exécutives?

A

◦Mémoire de travail verbale et nonverbale
◦Génération de réponses verbales (ex. association de mots)
◦ Inhibition nonverbale
◦Planification nonverbale

119
Q

Quel type de mémoire est le plus affecté par le TDL?

A

La mémoire de travail

120
Q

Quel type de mémoire est le plus utilisé lors de l’évaluation orthophonique?

A

La mémoire déclarative

121
Q

La tâche de rappel de chiffre inversé dans le CELF fait référence à l’utilisation de quelle mémoire?

A

La mémoire de travail

122
Q

Pourquoi est-ce important de s’intéresser à la mémoire dans les cas de TDL?

A

Car les enfants utilisent beaucoup la compensation avec les autres types de mémoire non atteints par le TDL

123
Q

Vrai ou faux. Il y a un impact de la vitesse de la parole pour les enfants TDL.

A

Impact de la vitesse de la parole : à vitesse normale, il n’y a pas de différence entre les enfants ayant un TDL ou au DT mais a vitesse rapide, les enfants ayant un TDL performent moins bien.
◦Quand l’interlocuteur parle vite, l’enfant ayant un TDL est particulièrement désavantagé

124
Q

Vrai ou faux. Les personnes TDL ont des difficultés avec la notion du temps.

A

Vrai, Capacité à structurer le temps et Respecter l’ordre des étapes d’une activité ou l’ordre chronologique

125
Q

Vrai ou faux. Les enfants TDL auront des difficultés motrices à 7 ans.

A

Près de 50% des enfants TDL identifiés à 3 ans avaient une performance sous la norme à 7 ans pour la motricité

126
Q

Expliquez le lien entre les comportements/émotions des enfants et le TDL.

A

62-95% des enfants suivis pour des problèmes comportementaux et émotionnels ont aussi un trouble de langage modéré à sévère.
50-75% des enfants ayant un trouble de langage ont aussi des problèmes comportementaux et émotionnels :
◦Une immaturité générale
◦De l’inattention, de l’hyperactivité et de l’impulsivité
◦De la frustration et des comportements agressifs
◦Une faible estime de soi et une faible confiance en soi
◦Un repli sur soi

127
Q

À 25 ans, plusieurs variables ont une meilleure valeur prédictive du niveau éducatif atteint que le TDL. Quelles sont-elles?

A

◦Niveau socio-économique de la famille à 5 ans
◦QI de performance
◦Problèmes comportementaux selon les professeurs à 5 et 12 ans
◦Résultats de lecture à 19 ans

128
Q

Quelle information est nécessaire dans une conclusion orthophonique de dépistage?

A

À risque d’avoir un trouble de langage

Pas à risque d’avoir un trouble de langage

129
Q

Quelles informations sont obligatoires dans une conclusion orthophonique?

A

Dans les limites de la normale
Difficultés de langage
Trouble de langage :
◦Trouble de langage développemental
◦Trouble de langage associé à X
Toutes autres informations jugées pertinentes
◦Ex. facteurs de risque, troubles concomitants

+Spécifiez les atteintes langagières et leurs impacts fonctionnels
+Si jugé pertinent, ex. pour l’enfant de 4 ans ou moins, on peut utiliser « hypothèse de trouble »

130
Q

Quels sont les troubles concomittants d’un TDL?

A
Attention (TDA/H)
Motricité (dyspraxie, dysarthrie)
Littératie
Parole
Fonctions exécutives
Comportement
Trouble de traitement auditif
Faibles habiletés non verbales
131
Q

Comment fonctionne le jugement de sévérité du World Health Organization?

A

Léger : présence de difficultés n’empêchant pas la participation sociale; nécessite une assistance minimale.
◦Modéré : présence de difficultés importantes nécessitant des moyens d’accommodation afin de permettre l’intégration dans le milieu régulier; fonctionne bien dans un milieu supervisé.
◦Sévère : nécessite des moyens d’accommodation importants afin de permettre l’intégration dans le milieu régulier; avec supervision, peut démontrer certaines habiletés fonctionnelles

132
Q

Qu’est-ce qui ne doit pas être inclut dans les recommandations?

A

◦La fréquence du suivi
◦Un code de difficulté
◦L’orientation scolaire
◦L’admissibilité à un programme (sauf lors d’un mandat spécifique donné par le responsable du programme).

133
Q

Quelles seraient les recommandations appropriées pour les locuteurs tardifs?

A

Pour les locuteurs tardifs (moins de 36 mois)
◦Si compréhension est adéquate : suivi de contrôle
◦Si compréhension atteinte ou en présence de nombreux facteurs de risque : intervention immédiate

134
Q

Comment construit-on notre opinion professionnelle?

A

Avant de donner un avis ou un conseil, il faut se faire une opinion basée sur nos propres constatations.
◦ Il faut rencontrer l’enfant et chercher à avoir une connaissance complète des faits, mais
◦Nous pouvons et, dans certains cas, devons nous servir des informations des autres intervenants

135
Q

Quelles sont les grandes sections d’un rapport en orthophonie?

A
Données identificatoires
Motifs de consultation
Anamnèse
Contexte d'évaluation
Comportement de l'enfant lors de l'évaluation
Section résultats
Synthèse de l'évaluation
Conclusion
Recommandations
PI
(note évolutive)
136
Q

Quelles sont les 4 sous-section des résultats?

A

◦Préalables à la communication et comportement auditif (si pertinent pour l’âge / le niveau)
◦Langage expressif : lexique/sémantique (incluant l’accès), morphosyntaxe, pragmatique/discours
◦Langage réceptif : lexique/sémantique, morphosyntaxe, si pertinent pragmatique/discours
◦Phonologie et parole (incluant MOP et voix)

137
Q

Qu’est-il important d’inclure pour chaque composante du langage dans un rapport?

A

Déterminer les forces et faiblesses de l’enfant et faire le lien avec les attentes selon l’âge
Utiliser une phrase synthèse pour chaque composante

138
Q

Comment devrait être formulé un BON pronostic?

A

Il est préférable d’émettre un pronostic lié à la réussite de l’intervention - pour les objectifs ciblés.

139
Q

Quels facteurs prédisent un moins bon pronostic?

A

Présence d’un trouble expressif ET réceptif.
L’enfant a une intelligence sous la normale.
Malgré que l’enfant ait reçu une intervention, le langage ne s’est pas normalisé avant l’entrée à l’école.
La présence d’un déficit important au niveau de la conscience phonologique est un facteur de risque pour la dyslexie, qu’un TDL soit présent ou non.

140
Q

Quelle est la différence entre une note évolutive et un rapport?

A

Utilisée lorsque de nouvelles informations sont disponibles et qu’il faut les intégrer dans un document officiel, alors que le rapport a déjà été remis

141
Q

Quand recommande-t-on la fermeture d’un dossier?

A

La communication est dans la limite de la normale.
Tous les buts d’intervention ont été atteints.
La communication est comparable au niveau des autres personnes du même groupe social (âge, genre, ethnicité, groupe culturel).
Le niveau d’habiletés (langage/parole) n’a plus d’effets néfastes du point de vue social, émotif ou scolaire.
Le niveau attendu d’habiletés a été atteint