Examen 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la pharmacologie?

A

Science qui traite des caractérisiques, des effets et de l’utilisation des médicaments (agents chimiques) et de leurs interactions avec l’organisme vivant.

=> Étude de l’effet d’un médicament sur l’organisme

=> Fait appel à la biochimie, la chimie, la biologie, la physiologie, la médecine (pathologie), la psychologie, etc.

=> Étude des mécanismes qui sous-tendent l’effet d’un médicament.

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2
Q

Pourquoi la pharmacologie est une science importante pour le pharmacien ?

A

Permet de COMPRENDRE le mécanisme d’action des médicaments.

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3
Q

Qu’est-ce qu’un MÉDICAMENT ?

A

Préparation pharmaceutique résultant de l’incorporation d’une quantité exactement MESURÉE d’un ou plusieurs principe(s) actif(s) au sein d’une forme galénique.

PRINCIPE ACTIF + EXCIPIENTS = MÉDICAMENT

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4
Q

Qu’est-ce qu’un PRINCIPE ACTIF ?

A

Substance chimique d’origine naturelle ou de synthèse qui entraîne dans l’organisme vivant des réactions quantifiables destinées à guérir, prévenir ou à amenuiser les maladies humaines ou animales ou à permettre leur diagnostic.

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5
Q

Qu’est-ce qu’une CIBLE THÉRAPEUTIQUE ?

A

Cible dans l’organisme.

Endroit où le médicament agit, certains médicaments ne se rendent pas à leur cible, ce qui est problématique.

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6
Q

Qu’est-ce qu’une CIBLE MOLÉCULAIRE?

A
  • Récepteur
  • Enzyme
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7
Q

Qu’est-ce qu’une CIBLE MACROSCOPIQUE?

A
  • Tissu
  • Organe
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8
Q

Quelles LOIS permettent de classer les médicaments selon la législation?

A
  • Loi sur la pharmacie
  • Loi sur les aliments et drogues et Règlement sur les aliments et drogues du CANADA
  • Loi sur les stupéfiants
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9
Q

Décrivez le classement des médicaments selon la LÉGISLATION ?

A
  • ANNEXE 1 : médicaments nécessitant une prescription
    • ​Pr
    • N
    • C

Médicaments de vente libre :

  • ANNEXE II : Contrôlé par le pharmacien
  • ANNEXE III : Accessible au public
  • HORS ANNEXE : Médicament qui peut être vendu par quiconque sans restriction

Médicaments pour animaux :

  • ANNEXE IV : Médicaments destinés aux animaux qui nécessitent une ordonnance
  • ANNEXE V : Médicaments destinés aux animaux sans ordonnance

Supléments alimentaires

Médicaments d’exception

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10
Q

Comment sont classés les médicaments selon leur ORIGINE ?

A
  • Principe actif NATUREL
    • Ne peuvent pas être protéger par un brevet
  • Principe actif de SYNTHÈSE
    • Biotechnologie
    • Brevets
    • Besoin d’un BREVET pour protéger
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11
Q

Comment classe-t-on les médicaments selon leur ACTION PHARMACOLOGIQUE ?

A
  • Niveaux :
    • Système :
      • Ex. système cardiovasculaire
      • Classe : antihypertenseur
    • Tissu :
      • Ex. Muscles
      • Classe : Myorelaxant
    • Type cellulaire :
      • Ex. Ilôts de Langherans : hypoglycémiants oraux
      • Types de cellules cancéreuses : certains antinéoplasiques
    • Cible moléculaire (récepteur)
      • Ex. récepteur/ enzyme : Statine, bloque bêta, agonistes dopaminergiques
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12
Q

Comment peut-on classe les médicaments selon le FABRICANT ?

A

Exemples :

  • Pfizer
    • Lipitor
  • AstraZeneca
  • Merck
  • Wyeth :
    • Effexor
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13
Q

Comment peut-on classer les médicaments selon le tier payeur?

A

Assurances

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14
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Étude des mécanismes d’action des principes actifs pour expliquer leur effet thérapeutique.

A

PHARMACODYNAMIE

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15
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Étudie la mise à disposition du principe actif du médicament dans l’organisme.

A

BIOPHARMACIE

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16
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Science qui étudie le DEVENIR du principe actif et de ses dérivés (métabolites) dans l’organisme, depuis son absorption jusqu’à l’élimination en fonction du temps.

Quels autres termes peuvent y être associés ?

A

PHARMACOCINÉTIQUE

  • Clairance
  • Demi-vie
  • Volume de distribution
  • Biodisponibilité
  • Choix de la voie d’administration
  • Choix des doses
  • Choix de la fréquence d’administration
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17
Q

Quelle science est une science QUANTITATIVE ?

A

PHARMACOCINÉTIQUE

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18
Q

Qu’est-ce que les SOINS PHARMACEUTIQUES ?

A

Ensemble des actes et services que le pharmacien doit procurer à un patient, afin d‘améliorer sa qualité de vie par l’atteinte d’objectifs pharmacothérapeutiques de nature préventive, curative ou palliative.

Le concept des soins pharmaceutiques est particulièrement centré sur les besoin du patient.

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19
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Science des effets indésirables ou toxiques d’un produit chimique (incluant un médicament) sur un être vivant.

A

TOXICOLOGIE

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20
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Segment de la génétique qui se penche sur l’étude des gènes impliqués dans la réponse d’un organisme aux médicaments.

A

PHARMACOGÉNOMIQUE

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21
Q

La définition suivante représente quel terme ?

S’intéresse particulièrement aux facteurs génétiques influençant le métabolisme des médicaments.

A

PHARMACOGÉNÉTIQUE

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22
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Domaine de recherche fondamentale dans lequel on étudie l’impact d’un médicament sur le comportement.

A

PHARMACOLOGIE COMPORTEMENTALE

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23
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Pharmacologie des médicaments affectant le système cardiovasculaire.

A

PHARMACOLOGIE CARDIOVASCULAIRE

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24
Q

Nommez les différentes spécialités de la pharmacologie.

A
  • Pharmacologie clinique
  • Neuropharmacologie
  • Sciences pharmaceutiques
  • Pharmacognosie
  • Recherche et développement des médicaments (R&D)
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25
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Nombre de moles du soluté dans 1L de solution.

A

MOLARITÉ

Symbole M

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26
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Nombre d’équivalents du soluté dans 1L de solution.

A

NORMALITÉ

Symbole N

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27
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Nombre de moles du soluté dans 1000g de solvant.

A

MOLALITÉ

Symbole M

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28
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Ratio du nombre de moles d’un des constituants de la solution sur le nombre total de moles de la solution.

A

FRACTION MOLAIRE

Symbole X

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29
Q

Qu’est-ce que la concentration molaire?

Une mole équivaut à combien de molécules?

A

Concentration molaire = Nombre de moles/volume

1 mole = 6,02252x1023 molécules

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30
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Unité de masse de médicament (mg, g, …)

A

DOSE

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31
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Unité de masse de médicaments sur volume.

A

CONCENTRATION

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32
Q

Quelle est la définition du temps en pharmacologie ?

A

Le temps écoulé APRÈS l’administration du médicament.

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33
Q

Dans un graphique dose-réponse, quels sont les axes ?

A
  • Axe X : dose (mg)
  • Axe Y : % de réponse
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34
Q

À quoi sert les courbes dose-réponse?

A

Comparaison de médicaments

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35
Q

Dans un graphique de la puissance relative et efficacité maximale, quels sont les axes ?

À quoi ce graphique sert ?

A
  • Axe des X : Log (dose en microgramme) du médicament
  • Axe des Y : % de l’effet maximal

Comparer les DE50

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36
Q

Est-il utile de comparer des médicaments ayant des mécanismes d’action différents dans un graphique de puissance relative ?

A

Non, car c’est difficile de les comparer entre eux s’ils ont des mécanismes d’action différents.

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37
Q

Avec quelles données exprime-t-on la puissance relative?

A

Avec le DE50 ou la CE50

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38
Q

Avec quelle donnée exprime-t-on l’efficacité?

A

Essentiellement avec le Emax

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39
Q

Qu’est-ce qu’une courbe de type quantale ?

Quels sont les axes ?

A

TOUT ou RIEN

Sert à déterminer la DE50.

  • Axe des X : Log (dose)
  • Axe des Y : % des patients rapportant une amélioration des symptômes
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40
Q

Qu’est-ce que la DE50 ?

A

50% des patients répondent à cette dose

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41
Q

Qu’est-ce que la DL50 ?

A

Dose létale pour 50% des gens.

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42
Q

Qu’est-ce que les courbes concentration-réponse?

Quels sont les axes ?

A

Courbe

  • Axe des X : Concentration en médicament
  • Axe des Y : 1/2 Emax et Emax
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43
Q

Dans une courbe concentration-réponse, le E = ?

A

E = (Emax X C) / (C+EC50)

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44
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Effet désiré du médicament.

A

Effet thérapeutique

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45
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Effet autre qui peut être souhaité ou non.

A

Effet secondaire

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46
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Effet qui n’est pas voulu (doses thérapeutiques).

A

Effet indésirable

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47
Q

La définition suivante représente quel terme ?

Effet particulièrement indésirable du Rx et qui nécessite généralement une intervention.

A

Effet toxique (aïgu ou chronique)

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48
Q

Qu’est-ce que la fenêtre thérapeutique?

A
  • Pas assez :
    • Inefficace
    • Symptômes de sevrage
  • Quantité idéale :
    • Efficacité maximum
    • FENÊTRE THÉRAPEUTIQUE
  • Trop :
    • Effets secondaires
    • Toxicité potentielle
    • Gaspillage
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49
Q

La fenêtre thérapeutique peut-elle diminuer avec le temps ?

A

Oui, exemple des anti-parkinsoniens.

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50
Q

Peut-on voir une fenêtre thérapeutique avec un graphique dose-réponse?

A

OUI

On peut faire plusieurs courbes à différentes doses pour voir à quelle dose il y a effets secondaires, ce qui permet de voir la fenêtre thérapeutique.

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51
Q

Qu’est-ce qu’un index thérapeutique?

A

DT50/DE50

On peut calculer les doses qui causent l’effet thérapeutique et les effets indésirables chez 50% des individus et les comparer.

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52
Q

Qu’est-ce que l’effet ADDITIF ?

Qu’est-ce que l’effet SYNERGIQUE ?

A
  • Additif :
    • 1 + 1 = 2
  • Synergique :
    • 1 + 1 > 2
    • Mécanismes DISTINCTS
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53
Q

Donnez des exemples d’effet synergique.

A

EXEMPLES :

  • Benzodiazépine + éthanol (dépression SNC)
    • NE PAS PRENDRE D’ALCOOL
  • Combinaison d’antibiotiques
  • Corticostéroïdes + agoniste bêta-2 (asthme)
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54
Q

Qu’est-ce que la dose d’attaque et dose d’entretien ?

A

Administrations répétées après une dose bolus.

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55
Q

Quel est l’objectif du traitement préventif ?

A

Prévenir un symptôme ou une maladie.

Aussi appelé PROPHYLAXIE.

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56
Q

À qui s’adresse la prévention primaire ?

Prévention secondaire ?

Prévention tertiaire ?

A
  • PRIMAIRE :
    • Population générale (risque individuel faible)
  • SECONDAIRE :
    • Population à haut risque (ou stades précoces)
  • TERTIAIRE :
    • Population déjà malade
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57
Q

Donnez des exemples de prévention primaire.

Qu’est-ce que cela implique ?

A

EXEMPLES :

  • Vaccination
  • Campagne d’information sur les conséquences du tabagisme
  • Diète, exercice
  • Port de casque

IMPLICATIONS :

  • Traitement de patients symptomatiques ou non malades en grand nombre
    • Rapport effet thérapeutique/ effet indésirable
    • Rapport coût/ bénéfice et risque/ bénéfice
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58
Q

Donner un exemple de prévention SECONDAIRE ou prophylaxie.

A

Paludisme (malaria)

=> Protocoles de prévention de Malaria lorsqu’on voyage dans certaines régions et pour les populations à risque.

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59
Q

Donner des exemples de prévention tertiaire.

A
  • Exemple de l’épilepsie :
    • Prévention des convulsions chez un patient souffrant d’épilepsie
  • Exemple des maladies cardiovasculaires :
    • Prévention de complications cardiovasculaires chez des patients malades
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60
Q

Décrivez ce qu’est un traitement PALLIATIF ou SYMPTOMATOLOGIE.

A
  • Traitement de la douleur
  • Soins palliatifs chez les mourant
  • Traitement de l’asthme (Ventolin)
  • Traitement des maladies neurodégénératives et de la sclérose en plaque

ON TRAITE LES SYMPTÔMES

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61
Q

Donnez des exemples de traitement de substitution.

A
  • PARKINSON :
    • Tyrosine -> L-Dopa -> Dopamine
  • HYPOTHYROÏDISME :
    • Levothyroxine
  • Insulinothérapie/hormonothérapie
  • Facteurs antihémophiliques chez l’hémophile
  • Thérapie de remplacement (dépendance)
    • Nicotine (Nicorette)
    • Opioïdes (Méthadone)
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62
Q

Donnez un exemple de traitement qui modifie le cours d’une maladie.

A
  • Maladie d’Alzheimer :
    • Détournement du cours naturel de la maladie
    • Effet bénéfique pendant un certain laps de temps
  • Anti-rhumatismaux modificateurs de la maladie :
    • Methotrexate
    • Remicade
    • Humira
  • Sclérose en plaque
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63
Q

Qu’est-ce que l’évolution naturelle et la rémission spontanée?

A
  • Histoire naturelle de la maladie
  • Action du système immunitaire (ex. infections)
  • Un mal de tête peut disparaître sans médicaments
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64
Q

Donnez des exemples de traitement CURATIF.

A
  • Traitement d’infections bactériennes
  • Chirurgies
  • Traiteent de certains cancers

OBJECTIF ultime de tout traitement pharmacologique.

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65
Q

Qu’est-ce qu’une réponse SPÉCIFIQUE ?

Qu’est-ce qu’une réponse NON-SPÉCIFIQUE ?

A

Spécifique : La réponse est causée par le principe actif et son action sur une cible thérapeutique.

Non-spécifique : La réponse n’est pas causé par le médicament

=> Évolution naturelle

=> Effet placebo/ nocebo

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66
Q

Expliquer l’exemple classique de l’effet placebo dans le traitement de la dépression.

A

L’effet placebo associé au traitement de la dépression avec les anti-dépresseurs (modulateurs de l’humeur)

Controverse =

EFFET PLACEBO contribue à environ 50% de l’effet antidépresseur total observé. MAIS, l’effet antidépresseur varie selon les échelles de mesure employée.

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67
Q

Qu’est-ce que l’effet placebo ?

A

Réponse reliée aux attentes positives du patient à un traitement pharmacologique.

L’effet placebo peut être observé, voire mesuré

ex. dépression, douleur
ex. maladie de Parkinson

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68
Q

Qu’est-ce qui peut expliquer l’effet placebo?

A
  • Effet de l’élastique
    • Les patients consultent quand ils sont au plus mal
  • Support social VS ostracisme
  • Information
  • Attention reçue
  • Autres traitements
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69
Q

Qu’est-ce que l’effet NOCEBO ?

A

Phénomène bien réel.

=> Diminue l’observance

Souvent des symptômes gastrointestinaux.

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70
Q

À quel terme correspond la définition suivante ?

Combattre un mal par son contraire.

A

ALLOPATHIE

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71
Q

À quel terme correspond la définition suivante ?

Combattre un mal par sa cause.

A

HOMÉOPATHIE

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72
Q

Quelle est la définition de la barrière hématoencéphalique?

A

Cellules endothéliales spécialisées non-fenêtrées dont les jonctions serrées forment une barrière au transport de la majorité des substances entre les capillaires et les tissus cérébraux.

Il s’agit donc d’un interface entre le sang et le cerveau.

La BHE exerce donc un fin contrôle sur ce qui entre ou sort du système nerveux central, incluant les médicaments.

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73
Q

Quelles sont les caractéristiques spécifiques aux autres cellules endothéliales ?

A
  • Jonctions serrées
  • Peu de pinocytose
  • Absence de canaux transendothéliaux
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74
Q

Quels médicaments passent la BHE ?

A
  • Lipophiles :
    • Une partie sont rejetés par les canaux, même s’ils devraient passer
    • Une partie va passer
  • Hydrophiles :
    • Une partie sont rejetés, puisqu’ils ne traversent pas les membranes
    • Une partie passent via les canaux
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75
Q

Pourquoi les maladies du SNC coûtent plus cher à la société que les cancer et les troubles cardiovasculaires ?

A

Cancer et troubles cardiovasculaires tuent plus rapidement.

Troubles du SNC ne tuent pas, donc les coûts s’accumulent longtemps.

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76
Q

Quel est le pourcentage des Rx qui ne passent PAS la BHE ?

A

plus de 98%

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77
Q

Est-ce que beaucoup de médicaments développés pour le SNC ont un taux de succès élevé en phase 3 ?

A

Non, nettement moins que pour le cancer ou le cardiovasculaire.

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78
Q

Au combien de temps la peau est entièrement remplacée ?

A

tous les 7 ans

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79
Q

Au combien de temps le gras sous-cutané se renouvelle-t-il ?

A

À chaque année, il est différent.

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80
Q

Quelle est la durée de vie maximale d’un globule rouge ?

A

120 jours

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81
Q

Au combien de temps la paroi du système digestif se renouvelle-t-elle ?

A

Tous les 3 à 5 jours.

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82
Q

Quelle est la fonction principale des nutriments suivants ?

  • Glucides
  • Protéines
  • Lipides
  • Vitamines et minéraux
A
  • GLUCIDES => Source d’énergie #1
  • PROTÉINES => Construction et réparation des muscles
  • LIPIDES => Source d’énergie #2 et d’acides gras essentiels
  • VITAMINES ET MINÉRAUX => ne fournissent PAS d’énergie. Participent au bon fonctionnement du corps.
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83
Q

Décrivez les caractéristiques principales des GLUCIDES.

  • Structure
  • Stockage
  • Contenu calorique
A
  • Carbones + H2O
  • Stock :
    • Animal = glycogène
    • Végétal = amidon
  • Digestibles ou non
  • 4 kcal/g
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84
Q

Décrivez les caractéristiques principales des LIPIDES.

  • Structure
  • Rôle structurel
  • Rôle métabolique
  • Contenu calorique
A
  • Acides gras (AG)
    • Saturés
    • Monoinsaturés
    • Polyinsaturés
      • Essentiels ou non
  • RÔLES STRUCTURELS :
    • Membranes
    • myéline
  • RÔLES MÉTABOLIQUES :
    • Hormones stéroïdes
    • Eicosanoïdes
  • 9 kcal/g
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85
Q

Décrivez les caractéristiques principales des PROTÉINES.

  • Structure
  • Rôles
  • Contenu calorique
A
  • Acides aminés (AA)
    • 9 essentiels
    • 11 non-essentiels
  • Croissance
  • Fonctionnement + entretien des tissus, des organes et du système immunitaire
  • 4 kcal/g
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86
Q

Décrivez le chemin résumé des GLUCIDES, de la digestion et de l’absorption.

A

Bouche, estomac, petit intestin

Enzymes, acide

Monosaccharide

FOIE : conversion en glucose pour énergie

+

FIBRES : passage bol alimentaire et ralentissement de l’absorption du glucose

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87
Q

Décrivez le chemin des lipides en résumé, de la digestion à l’absorption.

A

Émulsion bouche, estomac (mécanique + enzyme)

Micelles maintenues par sels billiaires

Enzyme pancréas : Triglycérides en acides gras + monoglycérides

Jéjunum

Chylomicron -> Foie -> HDL

VLDL

Élimination fécale

Max 4 à 6g/jour ou RETOUR AU FOIE

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88
Q

Décrivez le chemin des protéines en résumé de la digestion à l’absorption.

A

Enzymes + HCl estomac

Polypeptides

Enzymes pancréas + intestin

Tripeptides, dipeptides, AA

Foie pour catabolisme

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89
Q

Quels types de sucres sont DIGESTIBLES ?

A
  • Sucres simples :
    • Monosaccharides
    • Disaccharides
  • Sucres complexes :
    • Polysaccharides
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90
Q

Quels types de sucre ne sont PAS DIGESTIBLES ?

A
  • Sucres complexes :
    • Fibres solubles
    • Fibres insolubles
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91
Q

Nommez des MONOSACCHARIDES.

A
  • Glucose
  • Fructose
  • Galactose
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92
Q

Nommez des DISACCHARIDES.

A
  • Maltose (orge)
  • Sucrose
  • Lactose
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93
Q

Nommez des POLYSACCHARIDES.

A
  • Amylopectine
  • Amylose (amidon)
  • Glycogène
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94
Q

Quels sont les principaux rôles des fibres SOLUBLES ?

A

Protection des maladies du coeur et diabète en diminuant le cholestérol sanguin et la glycémie.

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95
Q

Quel est le rôle des fibres INSOLUBLES ?

A

Mouvement intestinal, régularité.

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96
Q

Nommez des aliments riches en glucides.

A
  • Sucres :
    • Sucre
    • Cassonade
    • Sirop d’érable
  • Produits céréaliers :
    • Pâtes, riz
    • Pain
    • Céréales
    • Muffin maison
    • Barre de céréales
  • Fruits :
    • Pomme, orange, raisins, bananes, …
    • Jus de fruits pur à 100%
    • Fruits séchés
  • Légumes :
    • Pomme de terre
    • Maïs
    • Carottes, …
  • Produits laitiers :
    • Lait nature ou aromatisé
    • Lait frappé
    • Fromage
    • Yogourt
  • Légumineuses :
    • Lentilles
    • Pois chiches
    • Haricots rouges
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97
Q

Décrivez les effets de l’hyperglycémie sur le métabolisme.

A
  • INSULINE fait entrer le glucose dans les cellules
  • Stock en glycogène dans le foie et les muscles
  • Excès d’apport en glucose + Réserves glycogènes saturés ⇒ Stockage sous forme de gras (foie)
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98
Q

Quels sont les effets de l’hypoglycémie sur le métabolisme du glucose ?

A
  • GLYCOGÉNOLYSE par le foie
    • Fait sortir glucose vers le sang
  • **Adrénaline
    • Fait aussi appel au foie pour rendre glucose disponible
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99
Q

Quelle est la proportion du glycogène stocké dans le foie et dans les muscles?

A
  • 1/3 FOIE
  • 2/3 MUSCLES
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100
Q

Pour combien de temps le corps peut-il stocker du GLYCOGÈNE ?

A
  • REPOS : 1 journée
  • EXERCICE : quelques heures
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101
Q

Quand le corps utilise la NÉOGLUCOGÉNÈSE ?

A

Lorsque réserves glycogène épuisées et demande en glucose => protéines du foie et des muscles sont dégradées pour faire du glucose.

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102
Q

Qu’est-ce que des corps cétoniques?

A

Fragments de lipides = source d’énergie alternative (jeûne)

Accumulation = acidocétose

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103
Q

Quels organes sont strictement GLUCODÉPENDANTS ?

A
  • Cerveau
    • Nécessite à lui seul, 140g de glucose par jour
  • Globules rouges
  • Médulla rénale
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104
Q

Décrivez les apports en glucides.

  • Pourcentage de l’apport énergétique
  • Apport en fibres
  • Recommandations
A
  • 45 à 65% de l’apport énergétique total :
    • Restreindre la consommation de sucres ajoutés à <10% de l’apport énergétique quotidien
    • Prioriser les aliments riches en fibres
  • Apports moyens en fibres des Canadiens = de 15 à 20g/j
    • Plus de 90% des Canadiens n’en consomment pas assez
  • RECOMMANDATIONS pour les adultes (18-50 ans) :
    • 25g/jour pour une femme
    • 38g/jour pour un homme
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105
Q

Quels sont les effets sur la SANTÉ d’un excès de glucides ?

A
  • Carie dentaire
  • Consommation faible des autres aliments nutritifs
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106
Q

Quels sont les effets positifs sur la santé de la consommation de FIBRES ?

A
  • Satiété et contrôle du poids
  • Diminution des taux de glucose et cholestérol sanguins
  • Contibuer à prévenir le cancer du côlon
  • Prévenir l’appendicite et les diverticulites
  • Prévenir et alléger les hémorroïdes
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107
Q

À quels effets indésirables les FIBRES peuvent-elles être associées ?

A

Inconfort et distension abdominale

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108
Q

Nommez les différents types de LIPIDES INSATURÉS.

A
  • Mono :
    • oméga 9 : acide oléique
  • Poly :
    • Essentiels :
      • Oméga 3 : acide alpha-linolénique
      • Oméga 6 : acide linoléique
    • Non-essentiels :
      • Oméga 3 : DHA
      • Oméga 3 : EPA
      • Oméga 6 : Acide arachidonique
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109
Q

À quoi sert l’hydrogénation des gras ?

A
  • Protection contre oxydation
  • Altération de la texture des aliments :
    • Rend la margarine tartinable
    • Pouding crémeux
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110
Q

Retrouve-t-on la configuration trans des gras dans la nature ? Quel effet cela a-t-il ?

A

Non, plupart sont des liaisons cis

Configuration trans altère le métabolisme de la molécule.

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111
Q

Compléter la phrase suivante :

95% des lipides dans l’alimentation sont sous forme de […]

A

TRIGLYCÉRIDES

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112
Q

Quelle est la structure d’un TRIGLYCÉRIDE ?

A

1 glycérol + 3 acides gras

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113
Q

De quelles autres molécules le CHOLESTÉROL est-il le précurseur ?

A
  • Bile
  • Vitamine D
  • Hormones stéroïdes
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114
Q

Décrivez l’apport en LIPIDES.

  • % apport énergétique
  • Recommandations
  • Ce qu’ils apportent
A
  • 20 à 35% de l’apport énergétique total
  • Étiquettes nutritionnelles US = 30%
  • Gras nécessaires apportent :
    • Vitamines liposolubles (A, D, E, K)
    • Saveur
    • Texture
    • Appétence
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115
Q

Quelles sont les sources d’OMÉGA 3 ?

A
  • Acide linolénique :
    • Huiles, noix et graines (graines de lin, canola, noix de grenoble, germe de blé)
    • Soya
  • EPA + DHA :
    • Lait maternel
    • Poissons (quantité varie selon saison, variété, environnement …)
    • Ou à partir d’acide linolénique
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116
Q

Quelles sont les sources d’OMÉGA 6 ?

A
  • Acide linoléique :
    • Huiles végétales (maïs, tournesol, carthame, soya)
    • Gras de volaille
    • Noix
    • Graines
  • Acide arachidonique :
    • Viandes
    • Volailles
    • Oeufs
    • Ou à partir d’acide linoléique
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117
Q

Nommez les différentes transformations des oméga-3.

A

Acide alpha-linolénique (AAL)

Acide eicosapentaénoïque (AEP)

↓ ↓

Eicosanoïdes de série 3 Acide docosahexaénoïque (ADH)

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118
Q

Nommez les différentes transformations des Oméga-6.

A

Acide linoléique (AL)

Acide gamma-linoléique (AGL)

Acide diihomo-gamma-linolénique (ADGL)

↓ ↓

Eicosanoïdes de série 1 Acide arachidonique (AA)

Eicosanoïdes de série 2

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119
Q

Expliquer le transport des lipides.

****SCHÉMA À SAVOIR PAR COEUR

A
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120
Q

Qu’est-ce que les VLDL ?

Quel est leur rôle ?

A

VLDL = lipoprotéines de très faible densité

=> Délivrent lipides (surtout triglycérides) au corps à partir du foie

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121
Q

Qu’est-ce que des LDL ?

Quels sont leurs rôles ?

A

LDL = Lipoprotéines de faible densité

=> PERTES de triglycérides dans le transport, reste surtout cholestérol

=> Si cholestérol sanguin AUGMENTE trop, foie rappelle les LDL en circulation

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122
Q

Qu’est-ce que les HDL ?

Où sont-ils fabriqués et pourquoi ?

A

HDL = Lipoprotéine de haute densité

=> Fabriqué par le foie

=> Rapport le cholestérol des cellules vers le foie pour en disposer ou le recycler

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123
Q

Quels sont les bénéfices des GRAS INSATURÉS sur la santé ?

A

DIMINUTION du cholestérol sanguin

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124
Q

Quels sont les bénéfices des OMÉGA-3 sur la santé ?

A
  • Prévention des caillots
  • Protection contre les arythmies
  • DIMINUTION de la tension artérielle
  • DIMINUTION processus inflammatoires
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125
Q

Quels sont les risques des GRAS SATURÉS ET TRANS sur la santé ?

A
  • AUGMENTATION LDL
  • AUGMENTATION risque d’arthérosclérose
  • AUGMENTATION risque de cancer
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126
Q

À combien de cholestérol doit-on se limiter par jour ?

A

300 mg/jr

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127
Q

Nommez les facteurs qui AUGMENTENT HDL et qui DIMINUE LDL.

A
  • Contrôle du poids
  • Choix de lipides mono ou polyinsaturés plutôt que saturés dans l’alimentation
  • Consommation raisonnable (modérée) d’alcool
  • Apport suffisant en fibres
  • Activité physique

=> bonne génétique (pas les québécois)

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128
Q

Nommez les différents rôles des PROTÉINES.

A
  • ENZYMES
    • Catalyseurs
  • HORMONES (pas tous des protéines)
    • Messagers/ régulateurs
  • RÉGULATION BALANCE LIQUIDIENNE
    • Inflammation, oedème
  • BALANCE ACIDE-BASE
    • Tampon
  • TRANSPORTEURS
    • O2, CO2, lipides, fer, Na+, K+ (pompes)…
  • ANTICORPS
    • Système immunitaire (défense)
  • SOURCE D’ÉNERGIE ET DE GLUCOSE
    • En période de famine ou lorsque apport glucidique est insuffisant
  • AUTRES
    • Coagulation, vision
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129
Q

Décrivez l’apport en PROTÉINES.

  • % de l’apport énergétique
  • Recommandations
  • Amérique du Nord
A
  • 10 à 35% de l’apport énergétique total
  • 0.8g/kg/jour
    • Un peu plus chez les enfants, adolescents, femmes enceintes et qui allaitent, sportifs
  • Recommandations demeurent tout de même ente 10 et 35% de l’apport total en calories
  • AMÉRIQUE DU NORD :
    • Consommation protéine souvent trop élevée
    • Peut entraîner certaines problématiques de santé
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130
Q

Nommez des aliments riches en protéines.

A
  • VIANDE, VOLAILLE, POISSON, OEUF :
    • Boeuf, veau, porc …
    • Poulet, dinde…
    • Saumon, thon, morue…
  • PRODUITS LAITIERS :
    • Lait nature ou aromatisé
    • Lait frappé
    • Fromage
    • Yogourt
  • NOIX ET GRAINES :
    • Amandes, noix de Grenoble…
    • Graines de citrouille, tournesol…
    • Beurre d’arachide
  • LÉGUMINEUSES :
    • Lentilles
    • Pois chiches
    • Haricots rouges
    • Tofu …
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131
Q

Quels sont les effets sur les maladies cardiovasculaires de la consommation de PROTÉINES ?

A
  • Aliments riches en protéines animales sont aussi souvent riches en gras saturés
  • ARGININE :
    • Diminution de la tension artérielle
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132
Q

Quel lien y a-t-il entre cancer et consommation de PROTÉINES ?

A

Corrélation semble exister entre grande consommation de viandes rouges et transformées avec le CANCER DU COLÔN.

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133
Q

Quels sont les effets sur l’ostéoporose de la consommation de PROTÉINES ?

A
  • AUGMENTATION de l’apport en protéines => AUGMENTATION de l’excrétion calcium (élimination urinaire)
    • Le problème peut être le reflet d’une déficience en calcium et non d’un excès de protéines…
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134
Q

Quels sont les effets sur le contrôle du poids de la consommation de PROTÉINES ?

A

Répartition des protéines à chacun des repas favorise la satiété.

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135
Q

Quels sont les effets sur les maladies rénales de la consommation de PROTÉINES ?

A
  • AUGMENTATION de l’apport en protéines => AUGMENTATION du travail rénal => accélération de la détérioration des fonctions rénales chez ceux souffrant de maladies rénales chroniques

***AUGMENTATION de l’apport ne cause PAS de maladie rénale.

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136
Q

L’alcool procure-t-il de l’énergie ?

Si oui, combien ?

A

OUI

7kcal/g

Mais ce n’est PAS un nutriment.

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137
Q

Avec quels processus biologiques l’ALCOOL interfère-t-il ?

A
  • Croissance
  • Entretien
  • Réparation

du corps

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138
Q

Que se passe-t-il si on consomme EXCESSIVEMENT de l’ALCOOL par rapport au besoins énergétiques?

A

Conversion et stockage

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139
Q

Quelles recommandations envers la consommation d’ALCOOL des hommes et des femmes visent à diminuer les risques à court terme?

À long terme?

A
  • COURT TERME :
    • Femme : au plus 3 verres standard par jour
    • Homme : Au plus 4 verres standard par jour
  • LONG TERME :
    • Femme : 0-2 verres standard par jour et au plus 10 verres standard par semaine
    • Homme : 0-3 verres standard par jour et au plus 15 verres standard par semaine
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140
Q

Pourquoi les recommandations en consommation d’ALCOOL sont-elles différentes pour les FEMMES ?

A

Elles sont plus susceptibles de développer certaines maladies :

  • Cancer du sein
  • AVC (2x plus à risque)
  • Diabète
  • Hypertension
  • Maladies hépatiques

À poids égal et pour la même quantité d’alcool, leur taux d’alcoolémie sera SUPÉRIEUR :

  • Les femmes ont moins d’enzymes qui métabolisent l’alcool
  • Kilo pour kilo, il y a moins d’eau dans le corps des femmes que dans celui des hommes, donc le taux d’alcoolémie de la femme sera supérieur
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141
Q

L’EAU représente quel pourcentage du poids d’un adulte ?

Chez quelles populations ce pourcentage est-il diminué?

A

60%

MOINS élevé chez les femmes, les obèses et les personnes âgées

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142
Q

Nommez les fonctions de l’EAU.

A
  1. Transport des nutriments et des déchets
  2. Réactions métaboliques
  3. Régulation température corporelle
  4. Maintient du volume sanguin
  5. Absorption des chocs + lubrifiant
  6. Solvant
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143
Q

Décrivez la balance entrée/sortie d’EAU.

A
  • Entrées :
    • Liquides
    • Aliments
    • Métabolisme
  • Sorties :
    • Reins
    • Peau
    • Poumons
    • Tractus gastro-intestinal
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144
Q

À quels endroits les récepteurs sont-ils activés si il y a un manque d’eau?

A
  • Bouche
  • Hypothalamus
  • Nerfs
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145
Q

À quels endroits sont situés les récepteurs qui sont activés par une trop grosse quantité d’eau?

A
  • Estomac
  • Coeur
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146
Q

Nommez les sources les plus importantes en eau (90-99%).

A
  • Lait écrémé
  • Fraises
  • Melon d’eau
  • Laitue
  • Chou
  • Épinards
  • Céleri
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147
Q

Quelle est la quantité minimum d’EAU excrétée par jour ?

Quelle quantité perd-on en moyenne et par quels processus ?

A
  • MINIMUM : 500 ml/jour
    • urine
  • Pertes moyennes : 2.5 L par jour
    • Respiration
    • Sueur
    • Selles
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148
Q

Selon quels facteurs les besoins en eau varient-ils ?

A
  • Diète
  • Activités
  • Température
  • Humidité
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149
Q

Quelle est la recommandation en EAU par jour en général ?

A

2 à 3 L par jour (8 à 12 T)

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150
Q

Quels sont les bénéfices de l’EAU sur la santé ?

A
  • Répond aux besoins corporels
  • Protection contre pierres urinaires
  • Prévention de la constipation
  • Meilleures concentration et mémoire à court-terme
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151
Q

Nommez les différents MICRONUTRIMENTS.

A
  • Vitamines (13)
  • Minéraux
  • Oligo-éléments
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152
Q

Décrivez les VITAMINES.

A
  • LIPOSOLUBLES
    • A, D, E, K
    • Stockées; accumulation peut être toxique
  • HYDROSOLUBLES :
    • B, C
    • Stockage limité, éliminées dans les urines
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153
Q

Nommez les différents MINÉRAUX.

A
  • Calcium
  • Phosphore
  • Magnésium
  • Potassium
  • Sodium
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154
Q

Nommez les différents OLIGO-ÉLÉMENTS.

A
  • Fer
  • Cuivre
  • Zinc
  • Iode
  • Fluor
  • Cobalt
  • Sélénium
  • Manganèse
  • Molybdène
  • Chrome
  • Nickel
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155
Q

Qu’est-ce que des COMPOSÉS PHYTOCHIMIQUES ?

A

Composés dérivés de plantes ayant une activité biologique dans le corps, mais sans valeur nutritive.

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156
Q

Quels sont les rôles des COMPOSÉS PHYTOCHIMIQUES ?

A
  • Goût, arome, couleurs
  • Antioxydants, mime hormones, stimule enzymes, interférence dans la réplication de l’ADN, bactéricide
  • Suppression possible du développement de certaines maladies (ex. coeur, cancer)
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157
Q

Nommez différents ANTIOXYDANTS (Composés phytochimiques).

A
  • Resvératrol
    • Vin rouge et raisins
  • Catéchine
    • Thé, chocolat noir
  • Curcumine
    • Curcuma
  • Lycopène
    • Tomate et ses sous-produits
  • Quercétine
    • Oignons, pommes, raisins
  • Anthocyanine
    • Canneberges et autres baies
  • Génistine
    • Soya
  • Hespérétine
    • Orange, citron
  • Naringénine
    • Pamplemousse
  • Glucosinolate
    • Brocoli, chou, navet
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158
Q

Nommez les 5 aliments qui contiennent le PLUS d’antioxydants.

A
  1. Bleuet
  2. Mûres
  3. Ail
  4. Choux frisés (kale)
  5. Fraises

*Aliments colorés

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159
Q

Expliquer la sous-estimation de la teneur en polyphénols de certains aliments.

A

Il y a un pourcentage qui est EXTRACTABLE, mais il y aussi un pourcentage qui est NON-EXTRACTABLE.

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160
Q

Nommez les différentes recommandations nutritionnelles pour les FEMMES ENCEINTES.

A
  • Nourrir le foetus
  • Charge cardiaque et pulmonaire augmentées (mère) :
    • 2e trimestre : 340 kcal/jour de +
    • 3e trimestre : 452 kcal/jour de +
  • Protéines :
    • 10g/jour de +
  • Glucides :
    • 175g/jour
  • Lipides :
    • 13g/jour OMÉGA 6
    • 1,4 g/jour OMÉGA-3
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161
Q

L’alimentation de la mère a-t-elle un impact sur son FOETUS ?

Expliquer les impacts.

A

OUI

Impact direct sur :

  • Formation du foetus
  • Développement à long terme de maladie cardio-vasculaires
  • Développement à long terme du diabète à l’âge adulte
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162
Q

Lors de la PRÉCONCEPTION, nommez les différentes recommandations.

A
  • ACIDE FOLIQUE :
    • 0,4 À 5mg/jour, au moins 3mois AVANT la conception
  • FER :
    • Pour éviter déficience et anémie
  • SUPPLÉMENT VITAMINES ET MINÉRAUX :
    • Diète (régime) inapproprié
    • Plusieurs aliments ou groupes d’aliments non consommés
    • De faible poids ou tentant de perdre du poids
    • Abus d’alcool
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163
Q

De combien de % les besoins en minéraux et vitamines suivants AUGMENTENT-ILS chez une femme enceinte ?

  • Fer
  • Iode
  • B6
  • Zinc
A
  • FER :
    • 50%
  • IODE :
    • 47%
  • B6 :
    • 46%
  • ZINC :
    • 38%
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164
Q

Quelles habitudes de vies sont discutables chez une femme enceinte ?

A
  • Alcool
  • Tabac
  • Drogues
  • Caféine
  • Suppléments
  • Sports
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165
Q

Décrivez les recommandations de l’ALLAITEMENT.

A
  • Allaitement exclusif jusqu’à 6 mois (à la demande) et alimentation mixte jusqu’à 2 ans
    • Selon la dernière enquête, 89% des Canadiennes sondées avaient allaité, mais 26% des femmes l’ont fait durant 6 mois
  • NE PAS ALLAITER SI :
    • VIH
    • Tuberculose active et non-traitée
    • Drogues (prescrites ou illégales)
    • Chimiothérapie
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166
Q

Quels sont les bienfaits de l’ALLAITEMENT pour la mère ?

A
  • DIMINUTION du risque de cancer du sein et des ovaires
  • Assure une plus GRANDE perte de poids
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167
Q

Sur quoi l’ALLAITEMENT a-t-il un impact chez l’enfant ?

A
  • Système immunitaire
  • Bouche
  • QI plus élevé
  • Système digestif
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168
Q

Quels sont les AVANTAGES du lait maternel?

A
  • En plus de combler les besoins et d’être facile à digérer :
    • Composition qui varie selon que le sein se vie ou que les tétées se rapprochent
  • Contient des substances qui modulent le système immunitaire et facilite la digestion
  • Répond aux besoins de chaleur, nourriture, succion et contact du bébé
  • Favorise la stimulation sensorielle (vue, toucher, ouïe, goût et odorat)
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169
Q

Quelle est la recommandation du lait pour les bébé et enfants ?

Pourquoi ces recommandations ?

A
  • 80-100 kcal/kg/jour (30-40 pour les adultes)
  • Métabolisme basal PLUS élevé
  • Besoins spéciaux pour croissance et développement
  • 0-3 ans : Formule selon le poids
  • 3-8 ans : Formule selon poids, taille, sexe, niveau d’activité physique
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170
Q

À quel âge peut-on commencer à donner du lait de vache à un bébé ? Pourquoi ?

A

PAS AVANT 9 MOIS

  • 3x plus de protéines
  • 2x plus de sodium
  • 2x moins d’Oméga-6
  • Pas assez de fer

que les préparations lactées

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171
Q

À quel âge commencent et finissent les poussées de croissance des filles et des garçons ?

A
  • 10-12 ans chez les filles fin 17,3 ans
  • 12-14 ans chez les garçons fin 21,2 ans
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172
Q

Quelles sont les interactions des poussées de croissances avec les facteurs physiques, psychosociaux et avec le développement cognitif des adolescents ?

A
  • Changement de silhouette peut être une source de stress chez les ados
  • Standards de beauté et de réussite
    • Pression sociale
  • Création de bonnes et de moins bonnes habitudes
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173
Q

Pourquoi y a-t-il une diminution des besoins énergétiques chez les personnes ÂGÉES ?

A
  • DIMINUTION du métabolisme
  • Perte de masse maigre : PROTÉINES
  • DIMINUTION de l’activité physique (diminution des dépenses)

=> Diminution des apports alimentaires

=> Affaiblissement des organes et des sens :

  • Moins d’odeurs et de goût
  • Déshydratation
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174
Q

Nommez les différents facteurs physiologiques et métaboliques et leur effet qui peuvent altérer les besoins nutritionnels des AINÉS.

A
  • Gastrite atrophique
    • Diminution de l’absorption de l’acide folique, Ca, vit K, B12, fer
  • Diminution de la synthèse de la peau, fonction rénale et transformation vit D
    • Augmentation des besoins en vitamine D et en calcium
  • Rétention vit A, métabolisme hépatique altéré
    • Diminution des besoins en vitamine A
  • Augmentation des homocystéines
    • Augmentation des besoins en acide folique et B12
  • Ménopause
    • Diminution des besoin en fer chez les femmes
  • Mauvais équilibre de la balance liquidienne
    • Bien évaluer les besoins liquidiens
  • Diminution de la dépense énergétique, de la masse maigre et de l’activité
    • Diminution des besoins caloriques, rechercher la densité nutritionnelle
  • Diminution de l’immunocompétence
    • Augmentation des possible besoins en fer, zinc et autres nutriments
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175
Q

Pourquoi y a-t-il une DIMINUTION de l’absorption d’acide folique, de calcium, de vitamine K, de B12 et de fer chez les aînés ?

A

Gastrite atrophique

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176
Q

Pourquoi y a-t-il une AUGMENTATION des besoins en vitamine D et en calcium chez les aînés ?

A

DIMINUTION de la synthèse de la peau, fonction rénale et transformation de la vitamine D

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177
Q

Pourquoi y a-t-il une DIMINUTION des besoins en vitamine A chez les aînés ?

A

Rétention de la vitamine A, métabolisme hépatique altéré

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178
Q

Pourquoi y a-t-il une AUGMENTATION des besoins d’acide folique et de B12 chez les aînés ?

A

AUGMENTATION de l’homocystéine

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179
Q

Pourquoi y a-t-il une DIMINUTION des besoins en fer chez les femmes aînées ?

A

Ménopause

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180
Q

Pourquoi faut-il bien évaluer les besoins liquidiens chez les ainés ?

A

Mauvais équilibre de la balance liquidienne

181
Q

Pourquoi y a-t-il une diminution des besoins caloriques et par conséquent, rechercher la densité nutritionnelle chez les ainés ?

A

DIMINUTION dépense énergétique, masse maigre, activité

182
Q

Pourquoi y a-t-il une AUGMENTATION possible des besoins en fer, zinc et autres nutriments chez les ainés ?

A

DIMINUTION de l’immunocompétence

183
Q

Quels sont les principes généraux concernant l’alimentation et le poids ?

A

Si le corps n’utilise pas les nutriments immédiatement :

STOCKAGE qui servira lorsque apports diminués (entre repas, nuit)

Si consommation > dépenses :

AUGMENTATION du stock et gain de poids

Si dépenses > consommation :

DIMINUTION du stock et perte de poids

184
Q

Chez quelle population peut-on utilise l’IMC ?

Chez quelle population on ne peut PAS utiliser l’IMC ?

A
  • Pour les 18 ans à 65 ans
  • NON-FIABLE chez les :
    • Femmes enceintes/qui allaitent
    • Personnes gravement malades
    • Gens très musclés (athlètes/ culturistes)
185
Q

À quoi sert l’IMC ?

Pourquoi cet outil est incomplet?

A

Permet de chiffre l’excès/ insuffisance de poids :

=> reflet des risques de maladies

Outil incomplet : ne tient PAS compte de la masse musculaire, l’ossature et la répartition des graisses

186
Q

Qu’est-ce que le calcul de l’IMC ?

A

IMC = Poids (kg)/Taille2(m)

187
Q

Décrivez la classification de l’IMC.

  • Poids insuffisant
  • Poids normal
  • Excès de poids (embonpoint)
  • Obésité
A
  • Poids insuffisant :
    • 18,5 et moins
    • Risque : ACCRU
  • Poids normal :
    • 18,5-24,9
    • Risque : MOINDRE
  • Excès de poids :
    • 25-29,9
    • Risque : ACCRU
  • Obésité :
    • 30 et plus
    • Risque : TRÈS ÉLEVÉE
188
Q

Décrivez le tour de taille comme indice de la santé.

A

Mesure du tour de taille :

  • Marqueur du tissu adipeux abdominal péri viscéral
  • Valeur normale varie selon le sexe et origine ethnique

POURQUOI ?

  • Évaluer de façon plus précise que l’IMC, le risque spécifique de souffrir de :
    • Maladie cardiovasculaire
    • Diabète de type II
    • Hypertension
189
Q

Lequel est le plus précis entre l’IMC et le tour de taille pour mesurer les risques de souffrir de maladie cardiovasculaire, diabète de type II et hypertension ?

A

TOUR DE TAILLE

190
Q

Nommez les risques d’un poids INSUFFISANT.

A
  • Malnutrition
  • Ostéoporose
  • Infertilité
  • Diminution de la fonction immunitaire
  • Troubles alimentaires ?
  • Maladie sous-jacente ?
191
Q

Quels sont les risques d’un EXCÈS de poids ?

A
  • Diabète de type II
  • Dyslipidémies
  • Hypertension
  • Maladies coronariennes
  • Maladies de la vésicule billiaire
  • Apnée du sommeil
  • Certains cancers
192
Q

Nommez les grandes catégories de microorganismes.

A
  1. Bactéries
  2. Champignons
  3. Parasites
  4. Virus
  5. Prions
193
Q

Nommez les caractéristiques du microorganisme suivant :

Bactérie

  • Structure
  • Reproduction
  • Paroi
  • Relation avec l’hôte
A
  • Structure :
    • Unicellulaire
  • Reproduction :
    • Fission binaire
  • Paroi :
    • Paroi peptidoglycans
  • Relation avec l’hôte :
    • Free-living (intracellulaire facultatif ou obligatoire)
194
Q

Nommez les caractéristiques du microorganisme suivant :

  • Champignon
  • Structure
  • Reproduction
  • Paroi
  • Relation avec l’hôte
A
  • Structure :
    • Unicellulaire VS pluricellulaire
  • Reproduction :
    • Fission binaire VS reproduction sexuée
  • Paroi :
    • Paroi de chitine
  • Relation avec l’hôte :
    • Free-living (intracellulaire facultatif)
195
Q

Nommez les caractéristiques du microorganisme suivant :

Parasite

  • Structure
  • Reproduction
  • Paroi
  • Relation avec l’hôte
A
  • Structure :
    • Unicellulaire VS pluricellulaire
  • Reproduction :
    • Fission binaire VS reproduction sexuée
  • Paroi :
    • Complexité variable jusqu’à petits animaux
  • Relation avec l’hôte :
    • Free living
196
Q

Nommez les caractéristiques du microorganisme suivant :

Virus

  • Structure
  • Reproduction
  • Paroi
  • Relation avec l’hôte
A
  • Structure :
    • Acellulaire
  • Reproduction :
    • Réplication via machinerie génétique de l’hôte
  • Paroi :
    • Capside +/- enveloppé
  • Relation avec l’hôte :
    • Intracellulaire obligatoire
197
Q

Nommez les caractéristiques du microorganisme suivant :

Prion

  • Structure
  • Reproduction
  • Paroi
  • Relation avec l’hôte
A
  • Structure :
    • Protéine (pas matériel génétique)
  • Reproduction :
    • Réplication via machinerie génétique de l’hôte
  • Paroi :
    • Aucune
  • Relation avec l’hôte :
    • Intracellulaire obligatoire
198
Q

Nommer et expliquer les 4 interactions hôte et agent infectieux.

A
  • COMMENSAL :
    • Pas de dommage et de bénéfices pour l’hôte et agent infectieux (neutre pour les 2)
  • SAPROPHYTE :
    • ​Bénéfice pour l’agent infectieux sans dommage pour l’hôte
  • PARASITE :
    • Avantage pour l’agent infectieux et dommage pour l’hôte
  • SYMBIOSE :
    • ​Avantage pour les deux
199
Q

Qu’est-ce qu’un microorganisme COLONISANT ?

A

Microorganisme vivant sur une surface interne ou externe du corps.

Commensal > Saprophyte > Symbiose

200
Q

Qu’est-ce qu’un microorganisme PATHOGÈNE ?

A

Dommage pour l’hôte => PARASITE

  • Pathogène obligatoire :
    • Infection de TOUS les hôtes
  • Pathogène opportuniste :
    • Infection seulement si hôte IMMUNODÉPRIMÉ
201
Q

Pourquoi les bactéries existent-elles ?

A

Carnivores : ESSENTIELLES à la désintégration des tissus morts.

Autre utilité : Industrielle (ex. décontamination de fuite toxique, yogourt, …)

202
Q

Pourquoi les champignons existent-elles ?

A

Végétariens : Dégradations des matières végétales

Alimentation humaine (bière, pain, fromages, …)

203
Q

Quels sont les 3 facteurs de la VIRULENCE ?

A
  • Environnement :
    • ex. bactérie de la peau ou de l’intestin dans la circulation sanguine
  • Hôte infecté :
    • Immunité
  • Microorganisme :
    • Facteurs de virulence
204
Q

Nommez les facteurs de virulence du microorganisme.

A
  • Destruction des tissus de l’hôte
  • Évasion des défenses de l’hôte, destruction des tissus, séquestration dans site inaccessible pour système immunitaire
205
Q

Quelles sont les 4 grandes modalités diagnostiques en microbiologie ?

A
  1. Microbiologie
  2. Immunodiagnostic
  3. Diagnostic moléculaire
  4. Autres méthodes (ex. MALDI-TOF)
206
Q

Quelles sont les modalités du diagnostic microbiologique ?

A
  • Examen direct
    • Coloration de Gram
  • Culture
    • Forme et autres caractéristiques
  • Identification biochimique
    • Chaque bactérie = profil biochimique propre
  • Identification à l’antibiogramme
207
Q

Expliquer l’identification immunodiagnostique.

A
  • Plus souvent utilisé pour BACTÉRIE difficile à faire pousser ou autre microorganisme (++ VIRUS)
  • Détection d’antigènes OU d’anticorps
    • Antigène :
      • Composante de surface du microorganisme
    • Anticorps :
      • Réponse immune de l’hôte à l’antigène
  • Différentes méthodes diagnostiques :
    • Ex. ELISA (syphilis)
208
Q

Décrivez les étapes de l’identification immunodiagnostique.

A
  1. Fixation de l’antigène
  2. lavage
  3. Liaison de l’anticorps spécifique à l’antigène
  4. lavage
  5. Liaison de l’anticorps conjugué à l’anticorps spécifique
  6. lavage
  7. Addition de substrat pour l’enzyme produisant une substance colorée
209
Q

Expliquer l’identification par diagnostic moléculaire.

A
  • Microorganisme => Matériel génétique
    • ADN et/ou ARN
  • Diagnostic moléculaire : Détection du matériel génétique
  • Ex. Polymérase chain Reaction (PCR)
210
Q

Quels sont les avantages du diagnostic moléculaire ?

A
  • Plus sensible que la culture
  • Rapide
  • Détection des pathogènes qui ne peuvent être cultivés
211
Q

Qu’est-ce que le MALDI-TOF ?

Expliquer.

A
  • Matrix-Assisted Laser Desorption Ionisation Time Of Flight
  • Détection de protéines des microorganismes selon leur masse et charge (spectre, signature)
  • Profil => microorganisme spécifique
212
Q

Nommez les avantages du MALDI-TOF.

A
  • Plus discriminant que les tests biochimiques
  • Rapide
213
Q

Nommez les différentes classes de champignons.

A
  • Levures
  • Dimorphes
  • Filamenteux
    • Hyalins
    • Dématiés
214
Q

Nommez des espèces de levures.

A
  • Candida
  • Cryptococcus
  • Malassezia
215
Q

Nommez des espèces de champignons filamenteux hyalins.

A
  • Aspergillus
  • Dermatophytes
  • Mucorales
216
Q

Nommez les classes d’antifongique.

A
  • Azoles
  • Allylamines
    • terbinafine
  • Echinocandins
    • Caspofongine
    • Anidulafongine
    • Micafoncine
  • Polyènes
    • Nystatin
    • Amphotéricine B
  • 5-fluorocytosine (5-FC)
  • Griséofulvine
217
Q

Nommez les différents azoles.

A
  • Clotrimazole (topique)
  • Kétoconazole (po ou topique)
  • Fluconazole (po ou IV)
  • Itraconazole (po ou IV)
  • Voriconazole (po ou IV)
  • Posaconazole (po ou IV)
218
Q

Nommez les caractéristiques des Candida spp.

A
  • Unicellulaire
  • Plus gros qu’une bactérie
    • 1-2 microns vs 5-8 microns
  • Ovale ou ronde
  • Réplication par bourgeonnement
  • Colonise la peau, muqueuses, tube GI humain
  • C. albicans, C.krusei, C.glabrate, …
219
Q

Quels antifongiques sont efficaces pour les Candida spp. ?

A

TOUS

  • +/- terbinafine
  • +/- échinocandins (cryptocoque)
220
Q

Qu’est-ce que du MUGUET ?

Décrivez la présentation clinique.

A

Candidose oropharyngée

  • Douleur buccale +/- lors d’avaler
  • Pseudomembranes blanches dans la bouche +/- érythème sous-jacent
  • Associée à la prise d’antibiotiques OU corticostéroïdes topiques OU immunosuppression
221
Q

Quelles Rx dans le profil du patient nous donnent un indice qu’il est un immunosupprimé ?

A

VIH, Rx immunosuppresseurs (corticostéroïdes, inhibiteurs calcineurine, anti-TNFalpha, chimiothérapie)

222
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une infection chez un immunosupprimé?

A

L’infection sera PLUS :

  • sévère
  • Extensive
  • Résistante au traitement
223
Q

Quelle est la présentation clinique du denture sore?

A

Candidose oropharyngée :

  • Douleur
  • Rougeur
  • Plaque blanchâtre (pseudomembrane) sous dentier
224
Q

Quelle est la présentation clinique de la perlèche ou chéilite angulaire ?

A
  • Erythème + sécheresse et craquelures aux commissures labiales
225
Q

Nommez des pathologies qui ressemblent à la candidose oropharyngée (imitateurs).

A
  • Herpès orolabial
  • Pharyngite au streptocoque
  • Imitateurs
226
Q

Décrivez la CANDIDOSE OROPHARYNGÉE en résumé.

A
  • Atteinte muqueuse orolabiale
  • Plaques blanches ou rougeurs peuvent être absentes
  • Généralement, facteurs prédisposants :
    • Antibiotique, corticostéroïdes inhalés, immunosuppression
    • PEUT être le premier symptôme d’une maladie NON-DIAGNOSTIQUÉE
  • ATTENTION : imitateurs, cas sévères
227
Q

Quel est le traitement topique de la candidose oropharyngée ?

Le traitement systémique?

A

TOPIQUE :

  • Azole (clotrimazole)
  • Polyènes :
    • Nystatin en rince-bouche
    • Amphotericine B (magistrale, rare)

SYSTÉMIQUE :

  • PO : Fluconazole (voriconazole, posaconazole)
  • IV (rare) : Amphotéricine B, caspofongine
228
Q

Décrivez la présentation clinique de la vulvovaginite à Candida.

A
  • Femme post pubère
  • Symptômes :
    • Érythème
    • Douleur +/-
    • Écoulement blanchâtre
  • Même facteurs de risque que candidose oropharyngée SAUF récidives fréquentes sans explication = commun avec vulvovaginite
  • Homme => Balanite
229
Q

Quand doit-on référer à un MD pour une vulvovaginite Candida? Pourquoi ?

A

Au premier épisode (50% autre diagnostic)

INFECTIEUX :

  • ITSS
    • Gonorrhée, chlamydia
    • Herpès génital
    • Vaginose bactérienne
  • Endométrite/PID
  • Infection urinaire bactérienne

NON-INFECTIEUX :

  • Allergique, eczéma, …
230
Q

Dans quel cas peut-on proposer un traitement en vente libre pour une vulvovaginite à Candida?

A

Si épisode(s) semblable(s) dans le passé ayant répondu à un traitement antifongique.

231
Q

Nommez le traitement topique pour une vulvovaginite Candida.

Traitement systémique.

A

TOPIQUE :

  • Clotrimazole (canesten)
  • 1 jr VS 3 jr VS 7 jrs (efficacité équivalente)
  • Amphotéricine B (rare)
  • Acide borique, 5-FC (rare)

SYSTÉMIQUE (PO):

  • Fluconazole 1 dose 150 mg (ATTENTION FEMME ENCEINTE)
  • Autres traitement idem candidose oropharyngée (rare)
232
Q

Pourquoi les femmes enceintes ne devraient pas prendre de diflucan ?

A

Azolés = TÉRATOGÈNE (classe D) si administration haute dose et prolongée SYSTÉMIQUE

=> Topique OK

*** DEMANDER SI RISQUE D’ÊTRE ENCEINTE

233
Q

Nommez les organes les plus touchés par une infection systémique à Candida.

A
  • Sang
  • Coeur
  • Urine
  • Oeil
  • Cerveau
  • Os/articulations …
234
Q

Quel est le traitement d’une infection systémique à Candida ?

A

IV prolongé (14j à 6 sem) +/- chirurgie

  • Azoles
  • Echinocandins
  • Polyènes :
    • Nystatin (topique)
    • Amphotéricine B
  • 5-flurocytosine (5-FC) (combinaison seulement)
235
Q

Faites le résumé de CANDIDA.

A
  • Colonise peau, intestin et muqueuses
  • Infection OPPORTUNISTE associée avec antibiotiques, immunosuppression
    • Infection des endroits humides : peut être présente chez immunocompétent :
      • Muqueuse buccale (+/- oesophage) et génitale
      • Peau (plis)
      • Ongles
  • Infection sites profonds : plus fréquente chez patients plus malades et/ou immunosupprimés
  • Traitement topique vente libre :
    • OK : candidose oropharyngée ou vulvovaginite non compliquée (récidive) chez gens généralement en bonne santé
236
Q

Dans quels cas doit-on TOUJOURS référer au MD?

A
  • Immunosupprimés
  • Grossesse
  • Symptômes sévères
  • Difficulté à s’alimenter, uriner, …
237
Q

Décrivez la levure Cryptococcus.

Caractéristiques + traitement

A
  • Levure encapsulée
  • Environnement (oiseaux, végétaux), cosmopolite
  • Inhalée => PNEUMONIE => méningoencéphalite
  • Autres => Infection cutanée ou urinaire
  • TRAITEMENT : Fluconazole OU amphotéricine B +/- 5-FC (si méningite)
238
Q

Décrivez la levure Malassezia.

Caractéristiques + types d’infections

A
  • Levure humaine et animale
  • Lipophile
  • Infections cutanes
  • Pityriasis versicolor
  • Autres infections : dermatite séborrhéique, pellicules, fungémie rare (intralipide) …
239
Q

Décrivez le Pityriasis versicolor.

A
  • Hyper ou hypopigmentation cutanée
  • Tronc > membranes
240
Q

Décrivez le traitement de Pityriasis versicolor.

A

TOPIQUE :

  • Selenium sulfide 2.5% (ou Selsun Blue 1%)
  • Ketoconazole (Nizoral)
  • Clotrimazole 1%

SYSTÉMIQUE (rare) :

  • Fluconazole
  • Itraconazole
241
Q

Donner les caractéristiques des champignons filamenteux.

A
  • Pluricellulaires
  • Hyphes
  • Organes de fructification
  • Aspect duveteux
  • Espèces non-pathogènes :
    • Ex. Penicciulum roqueforti
  • Espèces pathogènes :
    • Ex. Aspergillus spp., Fusarium spp., Scedosporium spp. (pathogènes)
242
Q

Comparer les levures aux champignons filamenteux.

A

LEVURES :

  • Unicellulaire
  • Bourgeonnement
  • Colonisant humain > environnement (sauf Cryptococcus)
  • Infections immunosupprimés ET immunocompétents
  • Infections superficielles +++

FILAMENTEUX :

  • Pluricellulaire
  • Hyphes et organes fructifications + conidies (spores)
  • Colonisant environnement > humain
  • Infection immunosupprimés >> immunocompétents
  • Infections profondes ++
    • *Sauf dermatophytes
243
Q

Les champignons filamenteux sont-ils ubiquitaires dans l’environnement ?

A

OUI

Eau, sol, végétaux

244
Q

Nommez les espèces pathogènes les plus fréquentes de champignons filamenteux.

A
  • Aspergillus fumigatus
    • Aspergillose invasive
  • Dermatophytes
    • Pied d’athlète, onychomycose
  • Multiples autres espèces
245
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’Aspergillose invasive aiguë ?

A
  • Immunosuppression prolongée et profonde
    • Neutropénie, chimiothérapie, corticostéroïdes
  • Environnement riche en conidies d’Aspergillus
    • Rénovation, agriculture, …
246
Q

Quel est le taux de mortalité de l’aspergillose invasive aiguë ?

A

50-70%

247
Q

Décrivez le diagnostic de l’aspergillose invasive.

A
  • Symptômes respiratoires :
    • Toux, dyspnée, douleur thoracique, hémoptysie
  • Fièvre
  • Lésions cutanées/ autres organes
  • Culture liquide/ tissu infecté
  • Tests antigéniques sanguins ou sur liquide bronchique (galactomannan)
248
Q

Nommez les autres formes d’Aspergillose.

A

POUMONS :

  • Aspergillose invasive chronique
  • Fungus ball (trou dans un poumon qui se rempli de champignons)
  • ABPA (Aspergillose Broncho-Pulmonaire Allergique)

EXTRA-PULMONAIRE :

  • Tous les organes !
249
Q

Décrivez le traitement de l’Aspergillose.

A
  • Débuter rapidement !
    • Index de suspicion bas
    • Suivi marqueur antigénique (galactomannan)
  • Diminuer immunosuppression si possible
  • +/- chirurgie
  • Fluconazole
  • Itraconazole
  • Voriconazole (1er)
  • Posaconazole
  • Polyène => amphotéricine B (2e)
  • +/- Echinocandins
  • 5-FC
250
Q

Décrivez les infections à Dermatophytes.

A
  • Infection peau, poils, cheveux, ongles
  • Infections via contact personnes-à-personne, animaux (zoonoses) ou fomites (surfaces, objets)
  • 3 genres :
    • Epidermophyton spp.
    • Trichophyton spp.
    • Microsporon spp.
251
Q

Décrivez la présentation clinique des dermatophytes.

A

Tinea = infection à dermatophytes

  • Tinea capitis => perte de cheveux (allopécie)
  • Tinea barbae => kérion (abcès stérile à dermatophytes)
  • Tinea manum
  • Tinea unguium => Ongles
  • Tinea cruris => aine
  • Tinea pedis => Pied d’athlète (entre les orteilles, peau molle)
  • Tinea corporis => teigne
252
Q

Décrivez le traitement d’une infection à dermatophytes.

A
  • Allylamine :
    • Terbinafine (lamisil) topique ou po
  • Azoles :
    • Clotrimazole (topique)
    • Kétoconazole (topique)
    • Fluconazole (po)
    • Itraconazole (po)
  • Cyclopirox (Loprox) topique
  • Griséofulvine (po)

SI PEAU ET NON SÉVÈRE (pas de kérion, petite zone):

  • Traitement TOPIQUE :
    • Terbinafine 1% BID x1 sem
    • Clotrimazole 1% BID x4 sem

TOUS LES AUTRES (large zone/ sévère, kérion, poils/cheveux, ongles)

  • Traitement systémique (po)
    • Terbinafine (azole parfois)
253
Q

Quel sera le choix de traitement pour la teigne ?

A
  • Systémique > topique
  • TERBINAFINE (1er)
  • FLUCONAZOLE (2e)
  • Si topique :
    • Terbinafine
    • Clotrimazole
254
Q

Décrivez le traitement du pied d’athlète.

A
  • Terbinafine (1er)
  • Clotrimazole (2e)
255
Q

Décrivez les mucorales.

A
  • Champignons filamenteux environnementaux
  • Facteurs de risques :
    • Immunosuppression
    • Diabète
  • Acquisition par inhalation (inoculation rare)
  • Types :
    • Sino-orbito-cérébrale (sinus, orbite, cerveau)
    • Pulmonaire
    • Cutanée
    • Disséminée
256
Q

Quel est le traitement d’une infection à Mucorales?

A
  • Azoles :
    • Posaconazole SEULEMENT
  • Polyènes :
    • ​Amphotéricine B (TOUJOURS)
  • Chirurgie => OBLIGATOIRE
257
Q

Décrivez les champignons dimorphes.

A
  • Champignons environnement
  • Distribution géographique spécifique
  • Infection :
    • Poumons
    • Peau
    • +/- cerveau
258
Q

Nommez des espèces de champignons dimorphes.

A
  • Histoplasma capsulatum
  • Blastomyces dermatitidis
  • Coccidioides immitis/ posadasii
  • Paracoccidioides brasiliensis
  • Sporothrix schenckii
  • Penicillium marneffei
259
Q

Quel est le traitement pour une infection aux champignons dimorphes?

A

NON-SÉVÈRE :

  • Itraconazole

SÉVÈRE :

  • Amphotéricine B +/- 5FC
260
Q

Pourquoi il est important de connaître les mécanismes d’action des médicaments ?

A

Permet de comprendre les effets thérapeutiques et indésirables des prescriptions.

261
Q

Nommez les 2 principaux types de mécanismes d’action.

A
  1. Mécanismes d’action NON-RELIÉS à l’interaction avec un récepteur
  2. Mécanismes d’action RELIÉS à l’interaction avec un récepteur
262
Q

Nommez les différentes propriétés des mécanismes d’action NON-RELIÉS à l’interaction avec un récepteur et résumer chacune.

A
  • PROPRIÉTÉS PHYSIOCOCHIMIQUES
    • L’effet du médicament dépend uniquement de ses propriétés physicochimiques
  • PROPRIÉTÉS ORGANOLYTIQUES
    • Ex. antiseptiques qui agissent pas lyse des tissus (phénol)
  • PROPRIÉTÉS OSMOTIQUES
    • Laxatifs osmotiques
  • PROPRIÉTÉS IONOPHORIQUES
    • Certains antibiotiques
    • Amphotéricine B
  • LIAISON AVEC PETITES MOLÉCULES
    • Agents chélateurs qui forment des complexes avec des toxines. ex. charbon
263
Q

Donner des exemples de propriétés physicochimiques.

A
  • ​​Ex. Effet tampon local dans l’estomac (antiacide)
  • Ex. Acidification ou alcalinisation de l’urine
  • Ex. Anesthésiants locaux agissent en s’intégrant dans les membranes en affectant ses propriétés physicochimiques. (Ethanol aussi)
264
Q

Expliquer le principe des laxatifs osmotiques.

A

Ex. mannitol, PEG4000

Lorsqu’on administrés po, augmentent l’osmolarité à l’intérieur des intestins parce qu’il ne sont pas absorbés via le tractus gastro-intestinal. Ceci cause un appel d’eau VERS la lumière de l’intestin, une AUGMENTATION du volume des selles, et conséquemment des diarrhées.

Ce mécanisme osmotique contribue aussi à l’action régulatrice des fibres alimentaires et du Métamucil.

265
Q

Expliquer 2 exemples de médicaments aux propriétés ionophoriques.

A
  • ANTIBIOTIQUES (certains)
    • S’intégrent dans les lipides de la membrane cellulaire de microorganismes et provoquent un transport létal d’ions K+, Na+ ou Ca2+
    • Ils peuvent agir en :
      1. Formant des cages transportant les ions de part et d’autre de la membrane (ex. Valinomycine pour le K+
      2. Formant un canal qui constitue un tunnel polaire permettant le passage d’un ion polaire à travers une couche lipidique qui serait autrement imperméable. (ex. gramicidine A pour le k+)
266
Q

Expliquer la notion de récepteur.

A

Composante moléculaire de l’organisme avec laquelle le médicament intéragit chimiquement.

Au sens large, TOUTE CIBLE THÉRAPEUTIQUE moléculaire peut être appelée un récepteur

Plus souvent une protéine.

267
Q

Qu’est-ce que l’effet pharmacologique d’un médicament ?

A

Désigne tout changement mesurable au niveau d’une fonction ou d’un paramètre physiologique.

L’effet peut être thérapeutique, indésirable ou toxique.

268
Q

Nommez des exemples de récepteurs.

A
  • Récepteurs membranaires au cerveau et en périphérie
  • Récepteurs cytoplasmiques

AU SENS LARGE :

  • Enzymes
  • Protéines structurelles
  • Acides nucléiques (ADN ou ARN)
269
Q

Expliquer l’interaction médicament-récepteur.

A

Conduit à une ALTÉRATION de la conformation moléculaire du récepteur, ce qui en change les propriétés, (intéragit avec des acides aminés précis)

Ces interactions font intervenir souvent des LIENS RÉVERSIBLES (liaison ionique, ponts hydrogène (milieu aqueux), laison hydrophile/ hydrophobe, force de Van der Waals) et plus rarement des liaisons covalentes irréversibles.

En effet, un grand nombre de faibles liens réversibles donnent plus de spécifité à l’intéraction médicament-récepteur.

270
Q

Expliquer pourquoi 2 énantiomères n’ont pas la même affinitié envers un récepteur ?

A

Exemple de l’isoprotérenol.

L-Isoprotérenol :

  • Pont hydrogène
  • Liaison hydrophobe
  • Liaison ionique

D-Isoprotérenol :

  • Liaison hydrophobe
  • Liaison ionique

*** PAS DE PONT HYDROGÈNE, car son groupement OH est de l’autre côté, donc plus faible affinité.

271
Q

Expliquer les relations structure-activité.

A

Les interactions entre un médicament et son récepteur sont complexes. Elles font appel aux structures tridemensionnelles des molécules.

Souvent, les médicaments sont des imitations synthétiques d’une molécule endogène. (ex. Gapapentin = analogue de GABA)

Avec les techniques de modélisation moléculaire, il est de plus en plus possible de générer des médicaments de façons rationnelle.

272
Q

Comment peut-on connaître la structure 3D d’une molécule biologique ?

A

La cristallographie.

Cette technique permet de mieux comprendre l’interaction entre une protéine et un médicament.

273
Q

Nommez les différentes interactions médicament-récepteur et leur pourcentage respectif d’effet pharmacologique.

A
  • Agoniste seul
    • +100%
  • Antagoniste seul
    • +0%
  • Agoniste+antagoniste
    • +0-100%
    • Selon les concentrations et affinités des 2 ligands en compétition
  • Agoniste partiel
    • 1-99%
  • Agoniste inverse
    • -25%
  • Effet allostérique
    • Variable
274
Q

Qu’est-ce qu’un AGONISTE ? Expliquer.

A

Un agoniste se lie à son récepteur et produit un effet pharmacologique.

L’agoniste exogène mime en général le neurotransmetteur endogène.

Ex. Bronchodilatateurs comme le salbutamol sont des agonistes de récepteurs Bêta2-Adrenergiques situés dans les bronches.

275
Q

Qu’est-ce qu’un ANTAGONISTE ?

A

Un antagoniste se lie à son récepteur mais n’exerce PAS d’action pharmacologique.

AUCUNE efficacité pharmacologique en soi.

=> Bloque l’agoniste. Entre en compétition pour la liaison au récepteur.

Ex. Le Losartan (Cozaar) et le valsartant (Diovan) sont des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (récepteur AT1)

276
Q

Qu’est-ce qu’un AGONISTE PARTIEL ?

A

Un agoniste partiel se lie à son récepteur et produit un EFFET pharmacologique.

CEPENDANT, son effet maximal est moindre (entre 1 et 99%) que celui des agonistes complets (100%).

L’agoniste pourra entrer en compétition avec l’agoniste complet et en réduire particulièrement la réponse biologique (effet antagoniste partiel).

277
Q

Donner des exemples de médicaments qui agissent comme agoniste partiel.

A
  • BUPRÉNORPHINE
    • Agoniste partiel des récepteurs opioïdes, tandis que la morphine et la méthadone sont des agonistes complets de ces mêmes récepteurs
  • THC
    • Agoniste partiel des récepteurs cannabinoïdes, CB1 et CB2.
  • CHAMPIX
    • Agoniste partiel des récepteurs nicotiniques
  • ABILIFY
    • Agit sur les récepteurs dopaminergiques D2.
    • Au lieu d’être un antagoniste, il est un agoniste partiel. Il n’exerce pas un blocage complet du récepteur, ce qui occasionne moins d’effets indésirables.
278
Q

Qu’est-ce qu’un AGONISTE INVERSE ?

A

S’applique pour des récepteurs constitutionnellement actifs, qui sans agoniste, produisent par eux-mêmes un effet biologique basal.

Ainsi, l’agoniste inverse présente une activité intrinsèque négative : il se lie au récepteur et réduit l’activation constitutionnelle du récepteur.

***En pharmacologie clinique, les agonistes inverses se distinguent peu en apparence des antagonistes.

=> Par contre, ils peuvent présenter des avantages en cas d’activation constitutionnelle exagérée d’un récepteur ou pour réduire le risque de tolérance pharmacologique. Pour augmenter la durée de l’effet ?

279
Q

Donner des exemples d’agoniste inverse.

A
  • Le récepteur GABAA ainsi que plusieurs récepteurs couplés aux protéines G constitue des exemples de récepteurs constitutionnellement actifs.
  • METOPROLOL* = Agoniste inverse
  • Les antihistaminiques se liant aux récepteurs de l’histamine H2 (pour le traitement de l’acidité gastrique, comme le Pepcid ou la ranitidine seraient des agonistes inverses)
  • Plusieurs bêta-bloqueurs comme le Trandate sont des agonistes inverses.
  • La pimavansérine : un antipsychotique qui agit comme agoniste inverse des récepteurs 5-HT2A
280
Q

Qu’est-ce que l’effet allostérique? Expliquer les médicaments de ce type.

A

Sur certains récepteurs, il existe des sites de liaison différents du site où les agonistes et les antagonistes se lient.

La liaison d’une molécule à un site allostérique modifie la conformation du récepteur, ce qui a pour conséquence de modifier l’affinité du ligand agoniste pour son récepteur et d’altérer la réponse biologique conséquente.

281
Q

Quel récepteur constitue un exemple de récepteur comprenant de nombreux sites allostériques en plus du site de liaison du ligand endogène ?

A

GABAA

282
Q

Donner des exemples de médicaments à effet allostérique.

A
  • BENZODIAZÉPINES
    • Agissent sur un site allostérique sur les récepteurs GABAA et ils potentialisent l’action de l’agoniste endogène GABA
  • GALANTAMINE
    • Se lie à un site allostérique de certains récepteurs nicotiniques à acétylcholine (dans le traitement des symptômes cognitifs de l’Alzheimer).
283
Q

Qu’est-ce qu’un ANTAGONISTE COMPÉTITIF?

A

Bloquent l’activation du récepteur par un agoniste, mais n’affecte PAS l’effet maximal de l’agoniste.

Ceci s’expliquer par le fait qu’une simple augmentation des concentrations de l’agoniste va annuler l’effet de l’antagoniste.

=> L’occupation du récepteur par un agoniste ou un antagoniste est PROPORTIONNEL à leur concentration et dépend de leur affinité.

284
Q

Nommez les 2 types d’ANTAGONISTES NON-COMPÉTITIF.

A
  • Liaison antagoniste-récepteur irréversible
  • Liaison antagoniste-récepteur allostérique
285
Q

Expliquer le fonctionnement des antagonistes non-compétitifs.

A

IRRÉVERSIBLE :

  • En éliminant des récepteurs par une liaison irréversible, l’effet MAXIMAL est DIMINUÉ, tant que la cellule ne se repeuple pas de nouveaux récepteurs.
    • L’effet maximal est toutefois conservé s’il y a des récepteurs de réserve.

ALLOSTÉRIQUE :

  • En modifiant la conformation du récepteur par une liaison allostérique, l’effet MAXIMAL est aussi DIMINUÉ.
286
Q

Pourquoi l’atacand dure-t-il plus longtemps ?

A

C’est un antagoniste non-compétitif IRRÉVERSIBLE, donc l’effet est plus long, contrairement au losartan et au irbésartan.

287
Q

Compléter la phrase suivante :

Un médicament en SÉLECTIF lorsqu’il […]

A

produit UN SEUL EFFET biologique.

*Inversement, il est non-sélectif s’il induit plusieurs effets biologiques DIFFÉRENTS.

288
Q

Compléter la phrase suivante :

Un médicament est SPÉCIFIQUE lorsqu’il […].

A

se lie UNIQUEMENT à son récepteur.

**Inversement, un médicament est non-spécifique s’il se lie aussi à d’autres sites de liaison.

289
Q

En clinique, de quoi dépend la sélectivité et la spécificité d’un médicament ?

A

De la dose du médicament.

Souvent, à haute dose, un médicament perd autant sa sélectivité que sa spécificité.

290
Q

Pourquoi les termes sélectivité et spécificité sont souvent interchangeables en clinique ?

Donnez des exemples.

A

Parce que, cliniquement, cela revient au même.

=> Un médicament PEU sélectif ou spécifique a plus de chance de produire des effets secondaires indésirables.

  • Exemple 1 : CLOZARIL
    • ​Antipsychotique PEU SPÉCIFIQUE, car elle agit comme antagoniste sur plusieurs récepteurs.
  • Exemple 2 : CITALOPRAM
    • ISRS spécifique, car il agit seulement sur le site de recapture de la sérotonine. Pourtant cette spécificité n’empêche pas que le citalopram ait des effets indésirables puisqu’il y a des sites de recapture de la sérotonine dans tout le corps humain => donc PAS SÉLECTIF.
291
Q

Qu’est-ce qui permet de déterminer l’importance de la spécificité et de la sélectivité d’un médicament ?

A

Les essais cliniques.

292
Q

Qu’est-ce que la coopérativité?

A

La liaison d’un ligand au récepteur affecte la liaisons du même ligand (homotropique) ou d’un autre ligand (hétérotropique) à ce même récepteur sur d’autres sites.

Peut être positive (augmente l’affinité) ou négative (diminue l’affinité) pour le second ligand.

293
Q

Donner 2 exemples de coopérativité.

A

BENZODIAZÉPINES :

  • Se lie à un site allostérique du complexe GABAA et augmentent la réponse du récepteur à la stimulation par le GABA, amenant un fort effet sédatif, anxiolytique et hypnotique.
  • Ce sont donc des agents hétérotropes positifs.

HÉMOGLOBINE :

  • La liaison d’un O2 à une sous-unité Hn modifie la forme de cette sous-unité et des 3 autres, formant alors un complexe d’hémoglobine liant 4 molécules d’O2, avec une plus grand affinité, ce qui permet le transport de l’O2 partout dans l’organisme.
294
Q

Nommez les 3 théories des récepteurs.

A
  1. Théorie de Clark/ariens
    • Amplitude d’un médicament est directement proportionnel au nombre de récepteur occupé par le médicament et l’effet maximal est atteint lorsqu’ils sont tous occupés.
  2. Théorie de Stephenson
    • La relation entre l’intensité et l’effet d’un médicament et le nombre de récepteurs occupés par ce médicament n’est pas définie et l’effet maximal peut être obtenu alors que l’agoniste occupe seulement une fraction du nombre total de récepteur.
  3. Théorie de Paton
    • L’effet des médicaments est proportionnel à la vitesse avec laquelle les molécules du médicament s’associent aux récepteurs.
295
Q

Nommez les 6 postulats de Clark.

A
  1. TOUS les récepteurs d’un principe actif sont identiques et indépendants les uns des autres et lui sont également accessibles.
  2. Un principe actif ne se lie qu’à UN seul récepteur à la fois.
  3. Le complexe médicament-récepteur se forme via un nombre élevé de liens chimiques RÉVERSIBLES​.
  4. Chaque combinaison médicament-récepteur contribue une part ÉGALE à l’effet.
  5. L’intensité de l’effet est DIRECTEMENT PROPORTIONNELLE au nombre de récepteurs occupés et l’effet maximal est atteint lorsque tous les récepteurs sont occupés par l’agoniste.
  6. Les complexes médicament-récepteur n’accaparent qu’une fraction NÉGLIGEABLE de la quantité totale du médicament libre.
296
Q

Quelle est l’équation mathématique de la théorie de Clark et Ariens ?

A
297
Q

À quoi correspond KD ?

A

Constante de dissociation

= Concentration du médicament associée à 50% d’occupation des récepteurs.

Les notions de KD et EC50 sont donc interchangeables.

=> Un médicament puissant aura une forte affinité et donc un KD faible.

298
Q

À quoi sert la la théorie de Clark ?

A

Donne une courbe concentration-réponse.

Elle permet de comparer l’affinité de différents médicaments pour un récepteur en fonction de leur Kd

Le KD plus petit = meilleure affinité, car nécessite une concentration moins élevée pour se lier à 50% des récepteurs.

299
Q

Quel est l’ajout d’Ariens à l’équation de Clark ?

A

Alpha : activité intrinsèque

  • Agoniste complet : alpha = 1
  • Agoniste partiel : alpha entre 0 et 1
  • Agoniste inverse : alpha < 0
300
Q

Nommez les mesures expérimentales pour déterminer des paramètres de l’équation de Clark et Ariens.

A

AFFINITÉ :

  • Étude de saturation (KD)
  • Étude de déplacement (Ki)

ACTIVITÉ INTRINSÈQUE :

  • Bioessaie complexe
301
Q

Nommez les forces de la théorie de Clark et Ariens.

A
  • Quantifie la relation médicament-récepteur
  • Permet l’ajout du concept d’activité intrinsèque d’Ariens
  • KD est facile à mesurer et à comparer
  • La théorie est SIMPLE, elle sert encore beaucoup aujourd’hui !
302
Q

Nommez les faiblesses de la théorie de Clark et Ariens.

A
  • Agoniste partiel
    • Quoique OK avec Ariens
  • Récepteurs de réserve
    • Il n’y a pas un nombre fixe de récepteurs
    • Le % n’est pas toujours vrai en pratique
  • Récepteurs constitutionnellement actif
    • N’explique pas bien qu’il y aie ces types de récepteurs
  • Caractère multifactoriel de la réponse aux médicaments
    • Effets peuvent être contradictoires des mêmes récepteurs
303
Q

Expliquer ce qu’est les ÉTUDES DE SATURATION.

A

OBJECTIF : Déterminer le KD et BMAX

=> Quantité égale d’homogénat de tissu dans chaque éprouvette

=> Ajout du ligand radioactif qui se lie au récepteurs en quantité différente

=> Mesure de la concentration du ligand radioactif dans le milieu.

Ensuite, il faut différencier la liaison non-spécifique aux liaisons qui nous intéresse.

=> Même principe, mais ajout d’un composé froid qui se lie aussi aux récepteurs en quantité inverse au ligand radioactif.

=> Mesure

=> On soustraie cette courbe à la première et on obtient la VRAIE LIAISON.

On obtient alors un plafonnement qui = BMAX aka le nombre total de récepteur.

304
Q

Quels sont les objectifs des méthodes pour l’étude et la quantification des récepteurs ?

Quelle est l’importance en pratique ?

A
  • Déterminer le KD d’un ligand
  • Quantifier le nombre de récepteurs présents

IMPORTANCE EN PRATIQUE :

  • Comparer des Rx selon le KD
  • Mesurer des changements du nombre de récepteurs associés à une pathologie.
305
Q

Qu’est-ce que le Ki ?

A

Concentration qui déplace 50% du ligand de référence

Dans la littérature, on voit plus souvent des Ki que des KD

Le Ki est une mesure plus relative que le KD.

306
Q

Expliquer la signalisation cellulaire dans l’effet biologique.

A

La liaison du médicament à un récepteur change la conformation de ce dernier, ce qui déclenche une série de réactions de signalisation qui aboutissent à l’effet biologique.

  • Mécanisme d’amplification => souvent seconds messagers (AMP cyclique et Ca2+)
  • Récepteurs transmembranaires couplés aux protéines G
307
Q

Expliquer le principe général des récepteurs transmembranaires couplés aux protéines G.

A

Protéines qui lorsqu’activées par un ligand, vont passe un signal à la cellule via une protéine G hétérotrimérique qui lie les nucléotides guanyliques tels le GDP ou GTP.

Présente une structure moléculaire commune formée de 7 hélices transmembranaires. Le site de reconnaissance se situe à l’extérieur de la cellule tandis qu’à l’intérieur sont localisés les éléments de couplage avec les systèmes de second messagers pour la transduction du signal dans la cellule.

Forment une grande famille et ses ligands sont très variables.

=> CIBLE DE NOMBREUX MÉDICAMENTS À USAGE COURANT (antipsychotique, opioïdes…)

308
Q

Nommez les 4 grandes familles de protéines G.

A
  • Gs
    • Stimule l’adénylate cyclase suite à son activation
  • Gi
    • Inhibe l’adénylate cyclase suite à son activation
  • Go
    • Agit sur des canaux ioniques Ca2+ suite à son activation
  • Gq
    • Agit sur la phospholipase C suite à son activation
309
Q

Expliquer la modulation des effecteurs par les protéines G.

A

Lorsque le ligand se lie au récepteur, ce dernier se lie à des protéines G qui circulent dans la membrane.

La protéine G activée se lie à une protéine effectrice telle que l’adénylate cyclase ou la phospholipase C.

Il s’en suit une cascade d’évènement biochimiques médiés par les niveaux d’AMP cyclique intracellulaire, par exemple.

310
Q

Nommez des exemples de récepteurs couplés aux protéines G.

A
  • Récepteur D1 et D2 de la dopamine
  • Récepteur bêta-adrénergique
  • Récepteur GABA
  • Récepteur aux opioïdes
  • Récepteur à TSH
  • Récepteur à l’adénosine
  • Récepteur à l’angiotensine
  • ETC.
311
Q

Expliquer les récepteurs couplés à des canaux ioniques (ionotropiques) activés par des ligands.

A

Protéines transmembranaires avec canal ionique intégré qui s’active suite à la liaison avec le ligand.

Existent généralement sous trois états différents :

  1. Fermé
  2. Ouvert
  3. Inactivé
312
Q

Les médicaments ciblant DIRECTEMENT les protéines G existent-ils sur le marché actuellement ?

A

Non, ils sont en cours de développement.

313
Q

Nommez des exemples de récepteurs couplés à des canaux ioniques.

A
  • GABA
  • NMDA
  • AMPA
  • Glycinergiques
  • Nicotiniques
  • 5-HT
  • Etc
314
Q

Expliquer les récepteurs couplés à des canaux ioniques DÉPENDANTS DU VOLTAGE.

A

Protéine transmembranaire avec canal ionique intégré qui s’active suite au changement de voltage de la membrane.

Aussi composé de sous-unités protéiques qui forment un pore au centre du complexe récepteur. À l’arrivée du courant électrique, ils subissent un changement de conformation 3D qui permet à des ions spécifiques de traverser la membrane.

Récepteur EXTRÊMEMENT important dans la propagation du potentiel d’action et des influx nerveux.

315
Q

Donner des exemples de récepteurs couplés à des canaux ioniques voltage-dépendants.

A

ANTI-ARYTHMIQUES :

  • Action thérapeutique => se lie aux canaux sodiques
  • Anti-arythmiques classe III bloquent les canaux de potassium

ANTI-ÉPILEPTIQUES :

  • Se lie aux canaux ioniques pour en moduler l’activité et PRÉVENIR les crises
  • Ex. dilantin et Tegretol => canaux sodiques du SNC
  • Ex. Neurontin et Lyrica => canaux voltage-dépendant calcium et potassium

AMLODIPINE, VERAPAMIL, DILTIAZEM :

  • Bloque les canaux calcique voltage-dépendant
316
Q

Que font les KINASES ?

A

Ajoutent un groupement phosphate sur certains acides aminés.

=> Change la conformation et la fonction des protéines

317
Q

Que font les PHOSPHATASES ?

A

Enlèvent un groupement phosphate sur certains acides aminés.

318
Q

Les kinases et les phosphatases sont-elles des cibles thérapeutiques de certains médicaments ?

A

OUI

ex. Gleevec, lithium, etc.

319
Q

Décrivez les récepteurs transmembranaires couplés à une ACTIVITÉ ENZYMATIQUE.

A

Récepteurs qui lorsqu’activés, vont exercer une action catalytique.

Ex. récepteurs couplés à des kinases => cascase de phosphorylation de composés intracellulaire essentiels

***Il existe aussi des récepteurs transmembranaires non-couplés à une activité enzymatique comme les récepteurs aux cytokines, qui ne sont pas la cible de médicament.

320
Q

Expliquer les récepteurs nucléaires ou cytoplasmiques : FACTEURS DE TRANSCRIPTION.

A

Lorsque liés, forment un complexe qui se fixe à l’ADN pour MODULER l’expression de certains gènes.

Ils deviennent des facteurs de transcription.

Délai d’action normalement LONG puisque c’est via un changement de profil d’expression des gènes que l’effet biologique sera obtenu.

Ligands doivent être suffisamment LIPOSOLUBLES pour pénétrer dans la cellule et se lier aux récepteurs.

321
Q

Nommez des exemples de récepteurs nucléaires ou cytoplasmiques (facteurs de transcription).

A

RÉCEPTEUR HORMONES STÉROÏDIENNES :

  • Activé par le ligand endogène (hormone stéroïdienne) ou exogène (médicamnt). Le complexe interagit avec une multitude de cofacteurs et se lie à l’ADN.
  • Les SERM comme le raloxifène ou le tamoxifène interagissent avec les récepteurs des estrogènes de façon complexe : Agonistes dans certains tissus et antagonistes dans d’autres.
  • Ex. Raloxifène aurait un effet anti-estrogénique au niveau des cellules impliquées dans le cancer du sein et pro-estogénique au niveau des cellules osseuses.

RÉCEPTEURS DES HORMONES DES CORTICOSTÉROÏDES, THYROÏDIENNES ET VITAMINE D

RÉCEPTEURS PPARgamma

  • Thiazolidinediones mis sur le marché dans le traitement du diabète et de la résistance à l’insuline.
  • Contrôle l’expression de nombreux gènes relié à leur capacité à interagir avec les facteurs de transcription NF-kappaB, AP-1 et c-jun ou d’inhiber les voies de signalisation des MAP kinases.
322
Q

Expliquer les transports transmembranaires.

A

Assemblées protéiques qui permettent le transport de substances.

  • CANAUX IONIQUE : Permettre à une molécule de passer
  • AUTRES : souvent transport actif, car contre gradient
323
Q

Nommez les 4 familles importantes en pharmacie de transporteurs transmembranaires.

A
  1. Transporteurs d’ions : Pompe ionique ou ATPase
  2. Échangeurs
  3. Transporteurs à ATP binding cassette (ABC)
  4. Transporteurs de neurotransmetteurs (recapture)
324
Q

Quelles sont les 2 principales familles de transporteurs transmembranaires ?

A
  • Transporteurs ABC
  • Transporteurs SLC

** Il existe au moins 600 familles. Peuvent être classés selon l’arbe phylogénétiques, leur fonction, leurs substrats, etc. (complexe)

325
Q

Donner 2 exemples de transporteurs d’ions.

A

POMPES À SODIUM (Na+/K+)

  • S’assurent que le sodium reste à l’extérieur de la cellule et que le potassium reste à l’intérieur.
  • Lanoxin agit sur ces transporteurs au niveau du coeur.
    • Cardiotonie
    • Bradycardie

POMPES À PROTON (H+/K+)

  • Maintiennent le pH gastrique en bas de 3 tout en assurant un pH convenable dans le cytoplasme des cellules de la muqueuse gastrique.
  • Les IPP (losec, etc) inhibent ces pompes.
326
Q

Expliquer les échangeurs.

A

Ces transporteurs n’utilisent PAS d’ATP et utilisent plutôt un gradient électrochimique comme source d’énergie,

Il existe de échangeurs Na+/H+ inhibés par l’amiloride (un diurétique épargneur de potassium), des échangeur Na+/Ca2+, etc.

327
Q

Expliquer les transporteurs à ATP binding cassette (ABC).

A

Caractérisés par une structure en quatre domaines :

=> deux domaines hydrophobes formant le site de reconnaissance du substrat

=> deux domaines hydrophiles, impliqués dans l’hydrolyse d’ATP

Vaste famille de récepteurs qui transporte une large gamme de susbtrats.

328
Q

Quel sont les rôles des transporteurs à ATP binding cassette (ABC) ?

A

Distribution des médicaments dans l’organisme.

Résistance aux antibiotiques ou aux anticancéreux.

Au niveau de la BHE, plusieurs transporteurs ABC participent

à l’efflux de composés hors du cerveau.

329
Q

Donner des exemples de transporteurs à ABC.

A

P-GP

  • Exemple le plus connu
  • Assure une fonction d’efflux cellulaire pour un vaste éventail de substrats
  • Impliqué dans la résistance à certains anticancéreux
  • Isoptin est un inhibiteur de la P-gp

TRANSPORTEUR ABC comme cibles

  • Co-administrés pour moduler la distribution d’un premier médicament et ainsi influencer son effet thérapeutique.
  • Isoptin inhibe le transport ABCC1 et peut de cette façon contrer la résistance de cellules cancéreuses aux anthracyclines.
330
Q

Expliquer les transporteurs de neurotransmetteurs (recapture).

A

Plus importants transporteurs en pharmacie.

Recaptent généralement des neurotransmetteurs largués dans la fente synaptique.

Ce processus d’inactivation contrôle les concentrations de neutrotransmetteurs hors du neurone, mais permet aussi le recyclage des neurotransmetteurs.

En bloquant ces transporteurs, on potentialise l’action du neurotransmetteur.

La famille de transporteur SLC6 est la plus important et utilise le gradient membranaire électrochimique de Na+ (parfois Cl-) pour le transport actif. Plusieurs médicaments bloquent ces sites de recapture.

331
Q

Nommez les Rx qui bloquent le site de recapture SLC6.

A
  • ISRS
    • citalopram
    • Bloquent le transporteur de sérotonine
  • Ritalin
    • Bloque le transporteur de la dopamine
  • Wellbutrin
    • Bloque le transporteur de la dopamine dans une moindre mesure
  • Tiagabine
    • Bloque transporteur de GABA
332
Q

Qu’est-ce qu’un inhibiteur?

A

Un inhibiteur est une substance qui diminue la vitesse d’une réaction catalysée par un enzyme. De pas sa liaison à un enzyme, un inhibiteur peut soit :

  • Empêcher la fixation du substrat sur le site actif.
  • Provoquer un changement de conformation qui inactive l’enzyme.

L’inhibiteur demeure INCHANGÉ suite à la réaction.

333
Q

Qu’est-ce le Ki ? (en tant qu’inhibition enzymatique)

A
  • Affinité de l’inhibiteur pour l’enzyme
  • Le Ki se détermine en refaisant une nouvelle courbe de M&M avec chaque concentration d’inhibiteur
  • Inhibiteur puissant = Ki faible
  • Mesure plus juste de la puissance d’un inhibiteur que l’IC50 mais plus complexe à déterminer expérimentalement.
334
Q

Quelle est l’équation du Ki ?

À RETENIR ****

A
335
Q

Qu’est-ce que l’IC50 ?

A
  • Représente une concentration d’inhibiteurs qui diminue la vitesse de réaction de moitié.
  • L’IC50 se détermine en variant la quantité d’inhibiteur mais avec excès de substrats.
  • On mesure alors le VMAX à différentes concentrations d’inhibiteur.
  • Relative et approximative, souvent en littérature

[I] = 1/2 Vmax

336
Q

Qu’est-ce qu’un INHIBITEUR COMPÉTITIF ?

A

L’inhibiteur et le substrat entrent en compétition pour occuper le site actif de l’enzyme.

Inhibiteur ressemble au substrat.

Liaison réversible.

DIMINUE la concentration d’enzyme libre.

337
Q

Nommer des exemples de médicaments inhibiteurs compétitifs.

A

5-FLUOROURACILE (5-FU)

  • Tumeurs solides
  • Analogue de l’uracile
  • Activé en 5-FdUMP => inhibe la thymidilate synthase (TS), enzyme impliquée dans la synthèse de pyrimidine

ATORVASTATINE

  • Inhibiteur compétitif sélectif de l’enzyme HMG-CoA réductase, catalyse la conversion en mevalonate, étape limitante de la synthèse du cholestérol

ANASTRAZOLE

  • Inhibiteur de la P450 aromatase
  • Utilisé en première ligne, traitement du cancer du sein
  • => Diminue la production d’oestrogènes actifs.
  • Structure différente du substrat, mais sa taille, sa charge et son hydrophobicité est semblables, ce qui permet de préserver les liaisons à l’enzyme.
338
Q

Dans le cas de l’inhibition compétitive, la vitesse maximale est-elle modifiée ?

A

NON

En effet, si on ajoute beaucoup de substrat, on arrive à déplacer l’inhibiteur et l’enzyme pourra fonctionner à vitesse maximale.

La constante de Michaelis => Augmentée

339
Q

La vitesse maximale est-elle influencée par l’ajout d’un inhibiteur non compétitif?

A

OUI

La constant de Michaelis n’est pas modifiée, mais la Vmax est diminuée.

340
Q

Que signifie une inhibition pseudo-irréversible ?

A

La liaison est réversible, mais lente, contrairement à réversible.

Ex. rivastigmine

341
Q

Quels sont les 3 grands groupes d’inhibiteurs non-compétitifs?

A
  • Inhibiteurs non-compétitifs allostériques
  • Inhibiteurs non compétitifs irréversibles
  • Inhibiteur incompétitif
    • Se lie au complexe enzyme/substrat, mais impossible de se lier à l’enzyme seule
342
Q

Décrivez les inhibiteurs non compétitifs allostériques.

A

Action réversible

Possède son propre site de liaison sur l’enzyme => site différent du site actif du substrat

Agit en modifiant la conformation de l’enzyme, la rendant incapable de se lier ou d’effectuer la catalyse.

343
Q

Expliquer l’inhibition non compétitive irréversible.

A

Forme un lien covalent avec l’enzyme.

Ex. pénicilline, aspirine

=> Inhibiteurs de la pompes à protons (IPP). Pompe inhibée de manière irréversible. Demi-vie de ces pompes est 18 à 24 heures, une prise unique permet une inhibition de près de 24h.

344
Q

En pharmacie, que signifie une inhibition irréversible?

A
  • Durée de vie plus longue
  • Risque de toxicité plus élevée
  • Certains inhibiteurs ne sont presque plus utilisés par leur dangeurosité en cas d’interaction.
345
Q

Nommez tous les facteurs influençant la réponse aux médicaments et expliquer chacun d’eux.

A
  1. Âge
    • À chaque tranche d’âge, le corps réagit différemment aux médicaments, souvent pour des questions pharmacocinétiques ou de pharmacodynamiques aspects seront vus dans d’autres cours.
  2. Sexe
    • Les hommes ont un poids total et un volume d’eau corporel plus élevé que les femmes en moyenne.
    • Les femmes ont un pourcentage de tissu adipeux plus élevé, ce qui influence la pharmacocinétique des Rx (distribution, métabolisme, …)
    • La réponse réelle (ou perçue) est différente. Ces différences pharmacodynamiques existeraient aussi mais sont moins bien connues.
    • Les femmes sont plus à risque de rapporter des effets indésirables ou toxiques.
  3. Poids
    • Poids, volume d’eau corporel et le pourcentage de gras vont influencer l’effet pharmacologique d’une dose de médicament. La dose à donner doit être normalisée à tout le moins en fonction du poids ou de la surface corporelle. Particulièrement important chez les nouveaux-nés.
  4. État de santé
    • Degré de déshydratation
    • Maladie hépatique
    • Insuffisance rénale
  5. Facteurs génétiques
  6. Idiosyncrasie ou intolérance
    • Réaction indésirable imprévisible unique à un individu dont on ignore la cause.
      • Pas une allergie, mécanisme inconnu, effet nocebo, génétique ?
    • Chaque personne ressent de façon innée et constitutionnelle les influence particulières de l’environnement susceptibles d’agir sur son organisme.
346
Q

Quelles sont les 2 catégories de réponses immunitaires déclenchées par des médicaments ?

A
  1. Humorale
    • Implique des macromolécules (anticorps, protéines du complément, peptides antimicrobiens)
  2. Cellulaire
    • Fait intervenir des cellules effectrices (mastocytes, lymphocytes T cytotoxiques, macrophages, neutrophiles)
347
Q

Qu’est-ce qu’une réaction allergique de classe 1 au médicament ?

A
  • Réaction immunitaire exagérée (pathologique) imprévisible, et spécifique de l’organisme qui est mis en contact avec une substance étrangère (allergène)
    • Hypersensibilité envers un composé impliquant des IgE
    • Composé jugé par erreur comme dangeureuse
  • L’ALLERGIE N’EST PAS DOSE-DÉPENDANTE
    • Une très petite dose suffit
  • Allergie VS intolérance
  • Peuvent être fatale
  • Plus fréquentes et prévenables.
  • RÉEXPOSITION = plus rapide et pire OU diminution des allergies après un certain nombre d’années
  • Exemples souvent rencontrés : Bêta-lactamine (pénicillines et céphalosporines) et sulfamidés, arachides, fruits de mer, venin d’abeille et latex
348
Q

Nommez des exemples de symptômes d’allergie médicamenteuse.

A
  • Urticaire et angioedème, rash cutané d’une autre nature
  • Troubles digestifs (nausées, crampes abdominales, vomissements, diarrhées)
  • Troubles respiratoires (toux, dyspnée, éternuements, congestion nasale, prurit occulaire)
  • Chute de la pression artérielle, palpitations, et bronchoconstriction potentiellement mortelle.
349
Q

Qu’est-ce qu’une réaction de classe II?

A
  • Implique le développement d’anticorps monoclonaux neutralisants :
    • => RÉDUCTION de l’effet thérapeutique
    • Réactions toxiques (plus rare) => suite à l’activation des lymphocytes T cytotoxiques
  • Produit essentiellement des IgG spécifiquement contre le Rx.
350
Q

Décrivez les réactions de classe III.

A
  • Fait suite à l’activation de la cascade du complément
  • Réaction PSEUDO-ALLERGIQUE dont l’expression clinique ressemble à une allergie (fièvre, réactions cutanées, etc)
  • Symptômes visibles dès la première administration du composé diminuent à la seconde exposition
  • N’implique PAS une réaction allergique par un anticorps IgE
    • => Réactions idiosyncrasiques OU intolérance
  • SOUVENT : aspirine, anti-inflammatoires, narcotiques (telle codéine)
351
Q

Qu’est-ce qu’un réaction de classe IV et V?

A
  • Manifestation plus particulière
    • Rash cutané massif ou hépatite ou infiltration pulmonaire ou inflammation rénale ou autre
  • Mécanisme immunologique idiosyncrasique
  • Certains cas, génération d’autoanticorps
    • Ex. lupus érythémateux, syndrome de Steven Johnson et syndrome de Guillain Barré
352
Q

Décrivez le processus de résistance.

A

Résistance quand un processus biologique est enclenché pour lutter contre les effets d’un médicament.

Exemples courants :

Antibiotiques, antiviraux et anticancéreux.

SÉLECTION NATURELLE : mécanismes variés. Celles qui survivent prolifèrent et transmettent leur résistance.

353
Q

Nommez les différentes interactions médicamenteuses.

A
  • Interactions PHARMACEUTIQUES
    • ​Physicochimique
  • Interactions NUTRACEUTIQUES
    • Physicochimique ou pharmacodynamique
    • Avec ou sans nourriture ?
  • Interactions PHARMACODYNAMIQUES
    • ​Mécanismes d’action
  • Interactions PHARMACOCINÉTIQUES
    • Variation des concentrations plasmatiques
    • Devenir du médicament
354
Q

Décrivez les interactions pharmaceutiques.

A
  • Nature chimique entre 2 médicaments ou médicament et excipient
    • Certains médicaments forment des complexes entre eux, ne peuvent pas être mélangés dans la même seringue
    • EX. Tétracycline n’est pas donné avec du lait ou des suppléments de calcium. Car forme un complexe avec le calcium.
    • EX. antiacides peuvent complexer avec la prednisolone dans l’estomac, diminuant ainsi l’absorption de la prednisolone.
355
Q

Décrivez les interactions pharmacodynamiques.

A
  • RÉDUCTION ou POTENTIALISATION de l’effet d’un médicament par une autre médicament sans que la concentration du médicament ne soit altérée au site d’action.
  • On peut prédire ce type d’interaction en connaissant le mécanisme d’action d’un médicament.
  • Se produit une compétition à un site d’action ou par un effet sur un système physiologique commun.
  • EX. Survient entre un diurétique de l’anse de Henlé (Lasix) et un glycoside cardiaque comme la digoxine. => risque augmenté d’arythmie.
356
Q

Décrivez les interactions pharmacocinétiques.

A

Se produit par une altération des concentrations d’un médicament à son site d’action cause de l’effet d’un deuxième médicament. Peut avoir lieu au 4 niveaux et varier de façon importante d’un individu à l’autre :

  • ABSORPTION
    • EX. Médicaments qui ralentissent ou accélèrent la motilité gastrique peuvent influencer l’absorption du second médicament.
  • DISTRIBUTION
    • EX. médicament fortement lié aux protéines plasmatiques peut être déplacé par un médicament qui entre en compétition pour les mêmes sites de liaison, résulte en augmentation des concentrations libres.
  • MÉTABOLISME
  • ÉLIMINATION
    • Lithium peut s’accumuler dans le sang suite à l’administration concomitante de diurétiques.
357
Q

Expliquer la tolérance pharmacologique.

A

DIMINUTION de la réponse à un médicament suite à une administration répétée.

  • Apparition relativement lente (jour -> mois)
  • Nécessite une augmentation de la dose pour obtenir l’effet initial
358
Q

Qu’est-ce que la tachyphylaxie?

A

DIMINUTION rapide de la réponse à un médicament suite à une administration répétée.

  • Apparition rapide (heures -> jours)
  • EXEMPLES :
    • Action vasoconstrictrice DIMINUE suite à l’application topique répétée de stéroïdes
    • Action vasoconstrictrice DIMINUE suite à l’application intranasale répétée de décongestionnants locaux.
359
Q

Décrivez la désensibilisation des récepteurs.

A

Certains récepteurs deviennent moins sensibles à l’action du ligand agoniste suite à un traitement continu.

Cause fréquente de tolérance ou de tachyphylaxie.

Ex. récepteur de la dopamine D1, récepteur LHRH ou GnRH au niveau de l’hypophyse antérieure.

360
Q

Nommez les 5 mécanismes d’action de la désensibilisation des récepteurs.

A
  1. Endocytose
    • La cellule réintègre les récepteurs
  2. Diminution de la synthèse
    • La cellule produit moins de récepteurs
  3. Augmentation de la dégradation
    • La cellule métabolise plus rapidement ses récepteurs
    • Accélération du turnover
  4. Changement au niveau de la signalisation
    • Découplage fonctionnel/ phosphorylation/ arrestine
    • La transduction est altérée
361
Q

Quelle peut être la conséquence d’une administration chronique d’un antagoniste ou d’un agoniste inverse ?

A

DÉSENSIBILISATION d’un récepteur.

Exemple important :

Récepteurs Bêta-adrénergiques présents en nombre important dans le tissu cardiaque.

RÔLE majeur => régulation de la force et de la fréquence cardiaque

L’insuffisance cardiaque à long terme : aggravation, car désensibilisation des récepteurs bêta-adrénergiques

Utilisation de bêta-bloqueurs : démontré une efficacité intéressante dans ce traitement. Renversement de la désensibilisation.

362
Q

Expliquer le phénomène de sensibilisation.

A

INVERSE de la tolérance. Implique que l’effet d’une même dose augmente suite à l’administration chronique.

Couramment : suite à un blocage répété d’un récepteur par l’administration chronique d’un antagoniste. AUGMENTATION du nombre de récepteurs. Attention au retrait rapide du médicament.

Un traitement continu avec un agonise peut progressivement potentialiser la réponse subséquente à une même dose.

363
Q

Nommez les types de dépendance.

A

Dépendance de type désir DIFFÉRENT de dépendance de type besoin

ET

psychologique VS physique

364
Q

Expliquer la différence entre la dépendance de type DÉSIR et BESOIN.

A

DÉSIR : majorité des individus gardent un certain contrôle, car substance n’agit pas directement sur des systèmes de rétroaction positive

BESOIN : La substance agit directement sur des systèmes associés au plaisirs à des rétroactions positives.

365
Q

Quels types de produits peuvent créer une dépendance de type DÉSIR et BESOIN ?

A

Alcool et benzodiazépine.

366
Q

Décrivez la dépendance physique.

A

Survient lorsqu’un syndrome d’abstinence physique s’installe.

EXEMPLE : héroine, s’installe huit à dix heure après : crampes, céphalés, diarrhés, sensations de vertiges, douleurs thoraco-abdominales et angoisse.

367
Q

Décrivez la dépendance psychologique.

A

Survient lorsque le patient ne peut PAS se défaire du besoin de consommer.

Généralement moins spectaculaire, mais plus forte que la dépendance physique, car elle ne peut jamais véritablement disparaitre.

368
Q

Expliquer la chronopharmacologie.

A

Il existe des variations cycliques dans les systèmes biologiques qui pourront influencer la réponse au médicament.

EXEMPLE : tension artérielle varie selon l’heure de la journée. On veut s’assurer que la prise permette de contrôler le pic du matin.

Le mode de prise du médicament peut devenir un paramètre important.

EXEMPLE : prenisolone donnée le matin pour que son pic plasmatique soit synchronisé avec le cycle naturel de la production des glucocorticoïdes.

369
Q

Qu’est-ce que les biotechnologies?

A

Méthodes et techniques qui utilisent comme outils des organismes vivants ou des parties extraites de ceux-ci.

  • Biologie moléculaire
  • Biologie cellulaire
  • Biochimie

EXEMPLES :

  • Classique : Pain, vin et bière
  • Aujourd’hui : production de protéines recombinantes par des bactéries.
370
Q

Depuis quand sommes-nous dans l’ère postgénomique?

A

Depuis que le génome humain a été décodé.

371
Q

Quels médicaments sont issus des biotechnologies?

A
  • Protéine recombinante
  • Génie protéique : ex. insuline
372
Q

Expliquer le concept d’anticorps monoclonaux.

A
  • De plus en plus fréquents en clinique
    • Forte spécificité et affinité envers leur cible thérapeutique
    • Longue demi-vie
    • => Bloquer des fonctions physiologiques à long terme
  • Nécessité d’injections parentérales
  • Barrière hématoencéphalique
    • Ne se rendent pas encore au cerveau.
  • Humanisation des anticorps
    • Diminue les réactions immunitaires indésirables
  • Liaison ressemble à la liaison ligand-récepteur, provient de combinaison de liaisons non-covalentes
373
Q

Expliquer la structure des anticorps monoclonaux.

A
  • 2 chaînes lourdes
  • 2 chaînes légères
  • Chacune est caractérisée par une région variable et constante.
  • Région liant l’antigène => fragment fab
  • Région constante => présente sur tous les anticorps
374
Q

Décrivez le traitement anti-inflammatoire anti TNF-alpha.

A
  • Récepteur recombinant TNF-alpha
    • p75 subunit (Enbrel)
  • Anticorps anti-TNF-alpha
    • Chimérique :
      • Remicade
      • produit biologique ultérieurs : Remsima, Inflectra
    • Humanisé :
      • CDP 571 - Humicade, Cimzia
    • Humain :
      • Humira, Simponi
375
Q

Qu’est-ce que la thérapie génique?

A
  • Remplacer un gène défectueux
  • Augmenter l’expression d’un gène
  • Diminuer l’expression d’un gène (en codant un ARN antisens)
  • IN VIVO : Vecteurs viraux
  • EX VIVO : greffe de cellules génétiquement modifiées
376
Q

Quels sont les problèmes de la thérapie génique ?

A
  • Quel vecteur utiliser ?
    • Viraux => délicat
    • Lipidiques => en développement
  • Effets indésirables graves
    • Insertion du gène au mauvais endroit
    • Réactions inflammatoires/ immunitaires
  • Barrière hématoencéphalique
    • Le système nerveux central est hors d’atteinte
377
Q

Qu’est-ce que la thérapie antisens?

A
  • Introduire un petit fragment d’ADN ou d’ARN dirigé CONTRE l’ARN messager ciblé
    • Un seul et unique
    • Se fixe à l’ARN messager et mène à sa dégradation => réduction de la synthèse de la protéine
  • Premières applications cliniques => résultats décevants
378
Q

Décrivez la phase préclinique -I- dans le développement d’un médicament.

A
  • Identification de la cible thérapeutique
    • Connaissances en pathophysiologie
  • Découverte d’un principe actif potentiel
    • Criblage de sources naturelles
    • Méthodes chimiques, y compris la chimie combinatoire
    • Méthodes de biologie moléculaire
  • Pharmacologie expérimentale
    • Essais d’efficacité sur des systèmes moléculaires inertes, sur des cellules et des cultures de cellules
    • Test sur des modèles animaux
  • Toxicologie
    • Tests menés sur des cellules
    • Amélioration des prévision des effets secondaires
  • Pharmacocinétique
    • Étudié dans l’organisme animal
    • Paramètres mesurés doivent être compatibles avec une utilisation clinique
379
Q

Décrivez la phase clinique -II- dans le développement d’un médicament.

A
  • Phase 1 :
    • Innocuité et métabolisme
    • Volontaires sains
    • Études pharmacocinétiques détaillées
  • Phase 2 :
    • Efficacité du produit sur de petites populations ou études pilotes
  • Phase 3 :
    • Essai thérapeutique à grande échelle
    • Beaucoup d’échec
    • Étape la plus coûteuse
  • Phase 4 :
    • Commercialisation
      • Dossier complet présenté aux autorités gouvernementales => obtenir l’AMM
    • Pharmacovigilance
      • Tous les professionnels de la santé
      • Recherche d’effets secondaires rares
380
Q

Qu’est-ce que les études de bioéquivalence?

A

Nécessaire à la produite de copies génériques.

Lorsque le brevet est échu.

Preuves d’équivalence thérapeutique => détermination de la bioéquivalence

Étude pharmacocinétique pour prouver que l’air sous la courbe est identique à l’original.

381
Q

Que signifie la biosimilarité ?

A

Pour les médicaments biologiques, molécules trop complexes pour être copiées avec précision. (PBU)

Doivent prouver qu’ils ont des effets similaires.

Le pharmacien n’a pas le droit de substituer pour l’instant au Canada, bien qu’au Québec oui.

L’approbation de biogénériques a débuté en Europe et aux USA.

382
Q

Nommez les étapes pour l’évaluation de l’effet thérapeutique d’un médicament.

A
  1. IN VITRO : bioessai
    • Permettent de mesurer la puissance d’un médicament
    • Mesurer l’effet directement en fonction des concentrations de médicaments
  2. IN VIVO : modèle animal
    • Cinétique plasmatique
    • Toxicologie
    • Modèle animal de maladie humaine
      • Tester l’impact thérapeutique d’un médicament sur des animaux.
  3. ÉTUDE ÉPIDÉMIOLOGIQUE RÉTROSPECTIVE OU PROSPECTIVE
    • Rétrospective : on retourne dans le passé des patients, s’ils ont présenté un symptôme ou consommé tel médicament
    • Prospective : On suit une cohorte de sujet pour comparer les évènements en relation avec la prise d’un médicament
  4. ESSAI CLINIQUE
    • Études planifiées de la sécurité, de l’efficacité ou du schéma posologique optimal.
    • Dicte l’utilisation d’un médicament.
    • Médecine basée sur les données probantes.
383
Q

Nommez les concepts de l’évaluation de l’effet thérapeutique d’un médicament.

A
  • Répartition aléatoire (randomisation)
  • Double- aveugle VS étude ouverte
  • Groupe témoin (placebo)

RANDOMIZED CONTROLLED TRIAL => plus important

384
Q

Décrivez l’efficacité en clinique de l’évaluation de l’effet thérapeutique d’un médicament.

A
  • NNT (number needed to treat) (nombre de patients à traiter)
  • Toxicité : NNH (number needed to harm)
  • Efficience VS efficacité
385
Q

Nommez et décrivez chacun des critères d’évaluation des données.

A
  1. Données provenant d’au moins un essai systématique comparatif avec répartition aléatoire des patients
    • Données provenant d’essai comparatifs bien conçus, mais SANS répartition aléatoire des patients
    • Données provenant d’études de cohortes ou d’études cas-témoin bien conçues, de préférence menées par plus d’un groupe de recherche
    • Données obtenues de comparaison effectuées dans le temps ou entre régions, avec ou sans intervention. Elles comprennent les données des études non comparatives ayant produit des résultats impressionnants.
  2. Opinions émises par des experts réputés, reposant sur l’expérience clinique et données provenant d’étude descriptive ou de rapport de comité d’experts.
386
Q

Nommez les niveaux des recommandations de l’évaluation de l’effet thérapeutique d’un médicament.

A
  • A : Des données rigoureuses appuient cette intervention
  • B : Des données valables appuient cette intervention
  • C : Les données sont insuffisantes pour permettre de recommander ou de se prononcer contre cette intervention
  • D : Des données valables permettent de se prononcer contre cette intervention
  • E : Des données rigoureuses permettant de se prononcer contre cette intervention
387
Q

Décrivez les principaux traitements des symptômes de la maldie de PARKINSON.

A

Objectif : remplacer l’activité dopaminergique manquante OU rétablir l’équilibre d’un autre neurotransmetteur.

L’introduction d’un traitement est justifiée lorsque le patient présente des symptômes moteurs affectant ses activités de la vie quotidienne comme son travail, sa capacité à se déplacer et à effectuer des tâches usuelles.

388
Q

Décrivez le LEVODOPA/ CARBIDOPA comme traitement du Parkinson.

A

Pierre angulaire du traitement.

TRAVERSE la barrière hématoencéphalique.

Éventuellement métabolisée en DA par la lévodopa-décarboxylase dans le SNC.

En périphérie, la décarboxylation occasionne des effets indésirables (nausées, vomissements, hypotension). L’ajout d’un inhibiteur de la I-DOPA-décarboxylase périphérique comme la carbidopa ou le benzérazide prévient ces problèmes et permet la pénétration au SNC d’une plus forte proportion.

389
Q

Décrivez le médicament du LÉVODOPA.

A
  • Efficacité prévisible qui se compare avantageusement avec les autres
  • Majorité répondent initialement de façon excellente, cela se poursuit durant quelques années
  • Certains symptômes ne sont pas adéquatement corrigés => AKINÉSIE SOUDAINE, instabilité de posture, problèmes SN autonome et démence.
390
Q

Quelles sont les limites de la lévodopa ?

A
  • RÉDUCTION de la durée d’action de chaque dose
    • => introduction de l’entacapone
      • Augmente l’aire sous la courbe et la demi-vie d’élimination de la lévodopa
      • Amélioration de la qualité de vie
  • => STALEVO : levodopa + carbidopa + entacapone
  • Fluctuations imprévisibles de la réponse
  • Dyskinésies
    • > 50% des patients après 5 ans
  • Plusieurs symptômes ne sont pas traités
  • Ne ralentit PAS la maladie.
391
Q

Nommez différents agonistes dopaminergiques.

A
  • Parlodel
  • Permax
  • Requip
  • Mirapex
  • Movapo
392
Q

Comparer la levodopa aux agonistes dopaminergiques.

A
  • Agonistes :
    • Efficacité comparable à la lévodopa.
    • Incidence diminuée de détérioration de la réponse motrice
  • => Monothérapie aux agonistes pourraient être prolongées avant d’introduire la lévodopa
  • => Traitement initial
  • Aussi utilisé comme adjuvant à la lévodopa pour traiter les complications motrices après plusieurs années de dopathérapie
  • Risque accru :
    • Trouble du contrôle des impulsions
      • Hypersexualité
      • Jeu pathologique
393
Q

Nommez d’autres neurotransmetteurs impliqués dans le Parkinson.

A
  • Récepteurs du glutamate
  • Récepteurs de l’adénosine
  • Récepteurs opioïdes
394
Q

Décrivez l’amantadine comme agents thérapeutiques du Parkinson.

A
  • Efficacité modérée
  • Mécanisme d’action n’explique pas sa capacité à bloquer les récepteurs glutamatergiques de type NMDA
  • Agit sur :
    • Rigidité
    • Bradykinésie
  • Action s’estompe en quelques mois
  • => UTILE dans le traitement des dyskinésies récalcitrantes
395
Q

Décrivez l’utilisation d’anticholinergiques dans le Parkinson.

A
  • Efficacité modérée
  • Blocage des récepteurs cholinergiques répondant à la suractivité des neurones localisés dans le striatum
  • PLUS RAREMENT UTILISÉS
396
Q

Nommez les nouveautés dans le traitement de la maladie de Parkinson.

A
  • Azilect
  • Neupro
    • Agoniste D2 en patch
  • Duodopa
    • Gel intestinal de lévodopa/ carbidopa
    • Absorption plus constante
  • Movapo
    • Apomorphine en injection
  • Xadago
    • Fin de traitement
  • Autres formulations
    • Levodopa (IN, SL)
    • Apomorphine (SL + injection Movapo)
    • Amantadine (XR)
397
Q

Décrivez le XADAGO dans le traitement du Parkinson.

A
  • Approuvé en Europe et aux USA
  • Il bloque l’enzyme monoamine oxydase B (qui dégrade la dopamine)
  • Autres actions
  • 50-100 mg/jour
  • Prolonge l’effet bénéfique de la lévodopa en phase avancée de la maladie
398
Q

Donner des exemples de mécanismes d’action de la maladie d’ALZHEIMER.

A
  • Bloquer l’enzyme dégradant l’Ach
  • Compenser la perte d’acétylcholine
    • Donepezil
    • Rivastigmine
    • Galantamine
    • Mémantine
  • Cascade amyloïde
  • Protéine Tau
399
Q

Nommez plusieurs surspécialités de la toxicologie.

A
  • Analytique (laboratoire)
  • Clinique
  • Médicolégale (forensique)
  • Industrielle
  • Environnementale
400
Q

Donnez la définition de la toxicologie.

A

Étude des effets nocifs des agents chimiques, physiques ou biologiques sur les organismes vivant l’écosystème, y compris la prévention et le traitement de ses effets indésirables.

401
Q

Qu’est-ce que la relation dose-réponse établit ?

A
  • CAUSALITÉ
    • Substance a induit les effets observés
  • EFFET DE SEUIL
    • Dose la plus faible où un effet se produit
  • PENTE pour la dose réponse :
    • Vitesse à laquelle la blessure s’accumule
402
Q

Vrai ou faux ?

Au sein d’une population, la majorité des réponses à un toxique sont similaires.

A

VRAI

403
Q

Vrai ou faux ?

Les réponses individuelles à un produit peuvent être représentées par un graphique en forme de cloche.

A

VRAI

Il y a une variation importante :

  • Individu résistant ayant une réaction légère
  • Réponse typique de la majorité de la population
  • Réaction grave chez les individus sensibles
404
Q

Qu’est-ce que la CINÉTIQUE d’un médicament ?

A

Ce que l’organisme fait à la substance (ADME)

  • Absorption
  • Distribution
  • Métabolisme
  • Excrétion
405
Q

Qu’est-ce que la DYNAMIE d’un médicament ?

A

Ce que la susbtance fait à l’organisme :

  • Liaison à des sites d’action (récepteurs)
  • Effets thérapeutiques, indésirables, toxiques
406
Q

Vrai ou faux ?

Pour une même substance, les paramètres pharmacocinétiques et toxicocinétiques (ADME) peuvent être différents.

Expliquer.

A

VRAI

Cela peut être à cause de la saturation des enzymes, déplétion des réserves de certains facteurs endogènes ou du mauvais fonctionnement d’un organe (ex. la substance est toxique pour les reins, ce qui les empêchent de filtrer adéquatement le sang).

407
Q

Vrai ou faux.

Il n’est pas erroné d’utiliser la demi-vie d’élimination d’un médiacament obtenue suite à des études pharmacocinétiques à doses thérapeutiques pour prévoir lorsque ce dernier a été ingéré en surdosage massif.

A

FAUX

C’est erroné.

408
Q

Qu’est-ce que la toxicodynamie?

A

Notion similaire à la pharmacodynamie, mais lors de circonstances qui produisent une toxicité.

409
Q

Qu’est-ce que la toxicologie clinique?

A

Spécialité médicale pratiquée par des professionnels de la santé.

Elle se pratique généralement dans les centres antipoison, les agences de santé publique et les établissements de santé (unités de soins critiques : services d’urgence et unités de soins intensifs)

410
Q

Décrivez les différences instances pour la toxicologie clinique au Québec.

A
  • Centre de toxicologie du Québec (CTQ) :
    • Centre composée d’une équipe spécialisée pour offrir un soutien technique, médical et documentaire aux centres antipoisons.
    • Maintenant, ont des mandats de toxicologie industrielle et environnementale
    • Services d’expertise de 2e ligne
    • Participation à de nombreuses études visant à évaluer les effets des substances toxiques chez des popuations canadiennes et étrangères.
  • Centre antipoison du Québec (CAPQ)
    • => Améliorer l’accessibilité au service d’information et de consultation et l’efficacité et l’efficience de la prévention et du traitement des empoisonnements au Québec.
    • Implantation d’un service réponse téléphonique 24h par jour à l’ensemble de la population et aux professionnels de la santé.
    • AUJOURD’HUI, responsabilité administrative du CIUSSS de la Capitale-Nationale
  • Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)
    • CTQ et CAPQ sont intégrés à l’INSPQ => Direction de la toxicologie humaine
    • Le CAPQ a été défusionné par la suite.
411
Q

Qu’est-ce qu’une INTOXICATION ?

A

Ensemble d’accidents provoqués par des substances toxiques. Elle peut être aiguë, chronique ou aiguë sur chronique.

412
Q

Qu’est-ce qu’une intoxication aiguë?

A

Résulte généralement d’une exposition importante dans un court laps de temps.

Exemple : Une dame qui avale tout le contenue d’une bouteille d’acétaminophène.

Un travailleur qui reçoit de l’acide fluorhydrique sur la main.

413
Q

Qu’est-ce qu’une intoxication chronique?

A

Résulte plutôt d’une exposition sur une plus longue période.

Exemple : L’intoxication chronique au mercure par la consommaton fréquente de poissons chez les Inuits.

414
Q

Qu’est-ce qu’une intoxication aiguë sur chronique?

A

Résulte généralement en une toxicité très élevée et d’apparition rapide.

Exemples : Un homme qui prend de la digoxine (lanoxin) pour le traitement de sa fibrillation auriculaire ingère tout le contenu de son vial récemment renouvelé à la pharmacie. Il s’agit donc d’une intoxication aiguë sur une prise chronique de digoxine.

415
Q

Qu’est-ce qu’une intoxication non intentionnelle?

A

Peut provenir par exemple d’une erreur thérapeutique (mauvais médicament, mauvaise dose, mauvais patient) d’un accident en milieu de travail, ou de mésusage.

Milieu de travail : surtout voies pulmonaire et topique

Exposition environnementale : ingestion chronique de pesticides par l’alimentation, inhalation chronique de CO2 ou autres pollutions atmosphériques.

Mésusage Utilisation intentionnellement inappropriée ou incorrecte d’un médicament pour ses effets thérapeutiques. (excluant l’abus)

416
Q

Qu’est-ce qu’une intoxication intentionnelle?

A

Peut provenir par exemple d’une tentative de suicide, d’une tentative de meurtre, ou encore de l’abus de substances.

417
Q

Qu’est-ce qu’une intoxication d’intention inconnue?

A

Peut provenir par exemple lorsque les circonstances entourant le décès ne permettent pas de déterminer l’intention.

418
Q
A
419
Q

Quelle est la définition d’abus?

A

Utilisation non thérapeutique et intentionnelle d’une substance médicamenteuse ou non, même une seule fois, dans le but de parvenir à un effet psychologique (euphorie ou high) ou physiologique souhaité.

420
Q

Quelles sont les principales voies d’administration des drogues d’abus ?

A

ORALE :

  • Ex. ingérer des comprimés de méthamphétamine (speed)
  • Ex. ingérer des comprimés de médicaments
  • Ex. boire de l’alcool

PULMONAIRE :

  • Ex. Fumer du tabac ou du cannabis

NASALE :

  • Ex. sniffer de la cocaïne
  • Ex. écraser un comprimé d’un médicament et le sniffer

INTRAVEINEUSE :

  • Ex. s’injecter de l’héroïne ou des médicaments
  • UDI : utilisateurs de drogue par injection
421
Q

Nommez les risques toxicologiques parfois oubliés lorsque certains s’injecte ou sniffe un comprimé préalablement écrasé.

A
  • Plusieurs ingrédients non-médicinaux peuvent se retrouver dans les comprimés ou les capsules de médicaments.
  • Certains excipients peuvent donc être toxiques :
    • DIRECT : par exemple le talc peut provoquer une talcose (toxicité pulmonaire potentiellement létale)
    • INDIRECT : par exemple, l’injection de particules insolubles (cire, cellulose) dans une veine périphérique peut causer des complications aux membres supérieurs (inflammation d’une veine avec formation d’un caillot), des lésions nécrotiques (mort des cellules qui pourrait ultimement conduire à une amputation) ou encore à une embolie pulmonaire.
422
Q

Qu’est-ce qu’un bézoard? (voie orale)

A

Concrétion de matières étrangères qui se forme et persiste dans le tractus gastro-intestinal.

  • Phytobézoard = matériel végétal
  • Lactobézoard = protéines de lait
  • Trichobézoard = cheveux ou poils
  • Pharmacobézoard = produits pharmaceutiques/ médicaments ou drogues
423
Q

Quels sont les risques associés à la présence d’un pharmacobézoard?

A
  • Difficulté à le retirer
    • Endoscopie
    • Chirurgie parfois nécessaire
  • Localisation :
    • Oesophage, estomac, intestins, colon
  • Risque de toxicité directe (muqueuse)
  • Risque de toxicité systémique par relargage de la substance à un moment inconnu
424
Q

Mythe ou vérité.

Le lait peut servir comme décontamination gastro-intestinale.

A

MYTHE

Le lait n’est PAS un antidote universel; il est faux de croire qu’il va annuler les effets d’un corrosif ou d’un acide.

425
Q

Mythe ou vérité.

Il es recommandé de donné du sirop d’ipéca ou tout autre vomitif pour une décontamination gastro-intestinale.

A

MYTHE

Il n’est PLUS recommandé (depuis >15 ans) de donner une substance pour induire le vomissement chez la personne intoxiquée.

426
Q

Mythe ou vérité.

Le charbon de bois activé peut être donné dans certaines circonstance de toxicité.

A

VÉRITÉ

Il peut absorber les substances présentes dans le tractus gastro-intestinal et ainsi éviter leur absorption systémique

427
Q

Décrivez la toxicité locale, systémique ou les deux.

A

LOCALE :

  • Absorption moindre

SYSTÉMIQUE :

  • Absorption plus élevée
  • Ex. même si l’acide fluorhydrique va provoquer une toxicité locale (brûlure), l’ion fluor sera absorbé et entraînera une série de réaction pour faire sortir le calcium des os (donc toxicité systémique).

ATTENTION

  • Une substance appliquée localement qui n’est généralement pas ou peu absorbée peut l’être davantage dans certaines circonstances (ex. peau endommagée, application de chaleur, etc)
428
Q

Les médicaments représentent quel pourcentage des appels au CAPQ pour intoxication ?

A

50%

429
Q

Nommez les classes thérapeutiques concernant les appels téléphoniques au CAPQ en ordre décroissant d’importance.

A
  • 56% : ANALGÉSIQUES
  • 24% : Antidépresseurs
  • 21% : Benzodiazépines
  • 10% : Opioïdes
  • 8% : Anticonvulsivants
430
Q

Quel pourcentage des appels au CAPQ est fait par le public ?

Quel pourcentage est fait par les professionnels de la santé ?

A

80% PUBLIC

20% PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ

431
Q

L’acétaminophène représente quel pourcentage des intoxications par médicaments ?

A

40% (SNC)

25% (intoxications médicamenteuses)

8% (intoxications totales)

432
Q

Quel est le pourcentage des cas d’intoxications non intentionnelles réperoriés par la CAPQ chez des enfants de cinq ans ou moins ?

A

48%

433
Q

De quelles façons principales les enfants s’intoxiquent-ils ?

Nommez les du plus fréquent au moins fréquent.

A
  • Ingestion (91%)
  • Contact avec les yeux
  • Contact avec la peau
  • Inhalation
434
Q

Nommez les facteurs liés aux enfants menant aux intoxications.

A
  • ÂGE :
    • Le type de risque varie selon le stade de développement de l’enfant.
    • Par exemple, entre 6 et 12 mois, l’enfant explore le monde avec ses doigts et sa bouche, tandis que vers un ou deux ans, il vide les boites, les bouteilles et les contenants.
  • SEXE :
    • La fréquence d’exposition est plus élevée chez les garçons que chez les filles
  • POIDS :
    • Une dose identique le médicament peut être toxique chez un enfant et non pour une autre en raison de la différence de poids
435
Q

Nommez les facteurs liés aux parents menant aux intoxications.

A
  • Analphabétisme :
    • Le parent pourrait, par exemple, mal lire l’étiquette ou la dose
  • Croyances populaires :
    • Par exemple, certains parents accrochent une morceau de camphre au sous-vêtement de bébé pour prévenir la grippe
  • Usage de drogues et alcool :
    • Par exemple, les enfants peuvent vider les fonds de verre ou de cendrier après une fête.
436
Q

Nommez les facteurs liés aux grands-parents menant aux intoxications.

A
  • Accessibilité des médicaments, surtout d’ordonnance, souvent sans emballage protège-enfant (ex. pilluliers, VNS)
  • Vigilance diminuée
  • Selon une étude, on estime que leurs médicaments sont respnsables de 10 à 20% des intoxications pédiatriques.
437
Q

Nommez les facteurs liés à l’environnement pouvant menés à l’intoxication d’un enfant.

A
  • Accès aux produits
  • Espace de rangement inadéquat (ex. produits à la vue ou à la portée de l’enfant, absence de loquet de sécurité)
  • Contenant
  • Étiquette (absente, abîmée, non lisible)
  • Étanchéité
  • Bouchon (manquant, brisé, non sécuritaire)
  • Produit transvidé dans un contenant autre que son contenant d’origine
  • Conditions ambiantes.
  • Éclairage insuffisants (ex. risque d’erreur d’identification du médicament, risque d’erreur de dose)
  • Salubrité et désordre des lieux (ex. déménagement, rénovations)
  • Ventilation inadéquate
  • Milieu (à l’Intérieur, à l’extérieur)
  • Moment
  • Au centre antipoison du Québec, l’heure de pointe des appels se situe entre 17h et 21h, ce qui correspond au moment du repas et du coucher.
438
Q

Nommez des mesures visant à rendre l’environnement plus sécuritaire.

A
  • L’affichage des symboles d’alerte
  • Les bouchons de sécurité
  • L’entreposage des médicaments et des produits toxiques
    • Installation de loquets de sécurité
    • Mettre les produits potentiellement dangeureux hors de la portée des enfants
    • Certaines lois permettent de prévenir les intoxications en réglementant.
439
Q

Vrai ou faux.

Les intoxications intentionnelles sont MOINS FRÉQUENTES que les intoxications non intentionnelles .

A

VRAI

440
Q

Quelle est la proportion de médicaments d’ordonnance VS vente libre dans les hospitalisations pour intoxication volontaire ?

A

3/4 médicaments d’ordonnance

1/4 médicament en vente libre

441
Q

Nommez des mesures de prévention pour les pharmaciens envers l’intoxication volontaire.

A
  • Modifier la pharmacothérapie pour un médicament moins toxique
    • Ex. éviter les antidépresseurs tricycliques pour favoriser un ISRS chez un patient connu pour des tentatives de suicide
  • Modifier la pharmacothérapie pour un médicament moins à risque d’abus
    • Ex. comprimé utilisant une technologie dissuasive à l’abus par inhalation ou injection
  • Retirer de la pharmacie les produits que vous jugez à risque
    • Ex. produits de santé naturels sans NPN ou avec NPN mais sans valeur scientifique valable, emballages non sécuritaires, à risque d’action
  • Distribuer la médication à la semaine, ou même à la journée au besoin
    • Ex. un patient vient de sortir d’une hospitalisation suivant une tentative de suicide
  • Favoriser les plaquettes alvéolées et les emballages protège-enfant
    • Peuvent aider à décourager la personne à en prendre une quantité excessive, en plus de limiter les risques d’intoxication pédiatrique non intentionnelle
  • Discuter des risques associés à la consommation d’alcool ou de drogues avec les médicaments d’ordonnance ou en vente libre
  • Mettre intentionnellement un médicament en annexe II dans sa pharmacie pour en assurer un meilleur suivi, surtout s’il est connu pour être abusé au Québec ou dans sa région.
  • Programmer la caisse pour empêcher l’achat de grande quantité d’un même produit
  • Effectuer une surveillance plus étroite de la thérapie médicamenteuse au besoin
    • Ex. renouvellements hâtifs chez un patient connu pour dépression
442
Q

Quel est le terme associé à la définition suivante ?

Se dit d’une substance étrangère à l’organisme vivant.

A

Xénobiotique

443
Q

Quel est le terme associé à la définition suivante ?

Niveau d’exposition à une substance le plus élevé sans effet.

A

NOEL

444
Q

Quel terme est associé à la définition suivante ?

Il s’agit de la concentration la plus faible ou de la dose la plus faible à laquelle on a observé un effet toxique chez un individu exposé. À ce moment, la connaissance de la nature de l’effet évalué (ex. : irritation de la peau) est importante.

A

CTLo ou DTLo

445
Q

Quel terme est associé à la définition suivante ?

Niveau le plus faible présentant un effet néfaste.

A

LOAEL

446
Q

Donnez le terme associé à la définition suivante.

Niveau d’exposition le plus faible présentant un effet.

A

LOEL

447
Q

Quel terme est associé à la définition suivante ?

Il s’agit de la concentration la plus faible ou de la dose la plus faible ayant provoqué la mort d’un individu.

A

CLLo ou DLLo

448
Q

Quel terme est associé avec la définition suivante ?

Niveau d’exposition à une substance le plus élevé sans effet adverse.

A

NOAEL