Examen 1 Flashcards

1
Q

Combien coûte le développement d’un médicament en US$ environ ?

A

800 millions $US

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2
Q

Combien de nouvelles molécules sont approuvées chaque année par la FDA et Santé Canada ?

A

Environ 30-35 nouvelles molécules

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3
Q

Combien de molécules ciblent-on pour le développement d’un seul médicament ?

A

Environ 10 000

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4
Q

Combien de molécules testent-on pour le développement d’un seul médicament ?

A

100 molécules

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5
Q

Combien de molécules sont-elles candidates pour le développement d’un seul médicament ?

A

10 candidats médicaments

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6
Q

Combien y a-t-il de phases aux développement d’un médicament ? Nommez-les.

A

5 phases :

  • Recherche exploratrice
  • Tests précliniques
  • Recherche clinique
  • Procédures administratives (AMM, prix, remboursement)
  • Phase de commercialisation et pharmacovigilance.
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7
Q

Combien d’années ont les compagnies pharmaceutiques pour mettre en marché et faire des profits lors du développement d’un nouveau médicament ?

A

15 ans

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8
Q

Y a-t-il une différence entre maintenant et avant au niveau du cycle de vie économique d’un médicament ?

A

Oui, le lancement se fait plus tôt, mais les profits chutent rapidement,

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9
Q

À partir de quel moment les compagnies peuvent-elles créer un générique ?

A

Après l’expiration du brevet.

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10
Q

Quels pays consomment 80% des médicaments dans le monde ?

A

États-Unis, Canada, Japon et Europe

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11
Q

Quelles régions du monde ont la plus grande croissance des parts de marché des médicaments ?

A

Southeast &

East Asia,

India Subcontinent,

Latin America

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12
Q

Nommez les 10 plus grandes compagnies pharmaceutiques.

A
  1. Pfizer
  2. Merck
  3. Jonhson&Johnson
  4. Roche
  5. Sanofi
  6. Novartis
  7. Abbvie
  8. AstraZeneca
  9. Gilead
  10. Amgen
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13
Q

Quels champs thérapeutiques ont le plus de nouvelles molécules testées ? Le moins ?

A

Plus :

  • Cardiovasculaire (21%)
  • SNC (19%) - Antibiotiques (18%)

Moins :

  • Endocrino (5%)
  • Anti-inflammatoire (5%)
  • Gastro-intestinal (6%)
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14
Q

Quelle a été les conséquences de la crise financière de 2009 ?

A

Recherche de sources d’économie, importantes opérations d’acquisition.

Restructuration des quatre plus gros laboratoires américains.

  • Pfizer a acquis le groupe Wyeth.
  • Merck & co le laboratoire Scherin-Plough.
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15
Q

En quelle année y a-t-il eu la naissance d’un nouvel acteur majeur du marché des génériques ? Qu’est-ce que c’était ?

A

2012

Acquisition du Suisse Actavis par le laboratoire américain Watson.

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16
Q

Quelle est la définition de la galénique ?

A

Science qui consiste à préparer une substance active sous forme de médicament telle que son efficacité thérapeutique et sa stabilité soient optimales.

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17
Q

Qui est Galien ?

A

Médecin d’origine grecque chirurgien auprès de Marc-Aurel.

Père de la pharmacie (période philosophique).

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18
Q

Quelles sont les spécificités du médicament ?

A
  • Vocation de santé publique : produit réglementé
  • Substance active nécessaire à la santé, avec des risques :

> Encadrement de la totalité du cycle de production

> Responsabilité du pharmacien

  • Bien industriel
  • Dispensation en officine ou hopital
  • Notice obligatoire
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19
Q

Nommez les objectifs de l’utilisation des médicaments.

A
  • Prévenir les maladies (vitamines, vaccins)
  • Guérir les maladies (ATB, antiviraux)
  • Diagnostic médical (Iode, radiopharmaceutiques, produits pour imagerie, …)
  • Restaurer et corriger les fonctions physiologiques (insuline, hypocholestérolémiants, antihypertenseurs,…)
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20
Q

À quels moments les médicaments sont soumis à une réglementation rigoureuse?

A
  • Développement
  • Production
  • Information
  • Distribution
  • Prescription
  • Dispensation et utilisation
  • Bonnes pratiques de fabrication
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21
Q

Qu’est-ce que la forme galénique ?

A

La forme galénique ou pharmaceutique est une préparation composée de la ou des substances actives additionnés de substances adjuvantes, les excipients, permettant d’obtenir une forme administrable au patient.

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22
Q

À quoi sert la forme galénique ?

A
  • Assure la présentation physique d’un médicament et sert de support à l’administration de la substance active
  • C’est un système de délivrance de la susbtance active au niveau du site d’administration
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23
Q

Qu’est-ce qu’une susbtance active ?

A

Substance possédant des propriétés pharmacologiques à la base de l’effet thérapeutique.

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24
Q

Qu’est-ce qu’un excipient ?

A

Composants sans action pharmacologique, nécessaires à la fabrication, à l’administration ou à la conservation des médicaments. Sans excipient, il n’existe pas de médicament.

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25
Q

Qu’est-ce qu’une susbtance active naturelle ?

A

Extraction à partir de produits naturels

  • Plantes.
    • Ex. morphine -> pavot, Paclitaxel -> If
  • Règne animal :
    • homme, animaux
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26
Q

Qu’est-ce qu’une substance active synthétique ?

A
  • Synthèse totale
  • Synthèse partielle
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27
Q

Autre que naturelle et synthétique, quelles sont les autres sources d’une substance active ?

A
  • Biologique (bactérie, mycète ex. pénicilline)
  • Biotechnologique
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28
Q

Qu’est-ce que la technique de génie génétique?

A
  • Produire des molécules nouvelles, trop complexes à synthétiser par voie chimique (Polypeptide)
  • Constituer une alternative plus intéressante/autres procédés d’obtention de molécules actives.

Ex. protéines extraites de tissus humains ou animaux :

approche limitée et dangereuse (virus, prion, réaction allergique)

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29
Q

Décrivez la substance active biotechnologique.

A

Recouvre l’ensemble des techniques qui utilisent les ressources du vivant (tissus, cellules, protéines) ou de parties de ceux-ci (gènes, enzymes)

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30
Q

Décrivez le lien en biotechnologie et médicament.

A
  • Fabrication des protéines thérapeutiques
  • Créer des organismes sub-cellulaires (thérapie génique, vecteurs viraux)
  • Production de médicaments issus d’organismes vivants ou de leurs composants cellulaires.
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31
Q

Quel est le but de l’industrie pharmaceutique ?

A

Développer des médicaments, aboutir à leur commercialisation (AMM) et de produire des médicaments conformes au dossier d’AMM.

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32
Q

Qu’est-ce que AMM ?

A

Autorisation de mise sur le marché

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33
Q

Qu’est-ce qui permet d’obtenir l’AMM?

A
  • Qualité,
  • sécurité,
  • efficacité,
  • respect des normes,
  • utilisation de référentiels,
  • mise en place d’un système d’assurance de la qualité.
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34
Q

Qu’est-ce que le dossier d’AMM ?

A
  • Carte d’identité du médicament
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35
Q

Qu’est-ce que l’industriel doit démontrer à travers le dossier d’AMM ?

A
  • Quel le médicament est efficace (résultats essais chez l’animal et chez l’homme)
  • Que le procédé de fabrication est maitrisé (description du procédé, résultats de validation, …)
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36
Q

Par quelles instance l’AMM est octroyée ?

A
  • FDA,
  • Santé-Canada,

Après évaluation suivant trois critères :

  1. qualité,
  2. sécurité,
  3. efficacité
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37
Q

Pendant combien de temps l’AMM est délivrée? Est-ce renouvelable ?

A

Période de 5 ans renouvelable sans limitation de durée.

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38
Q

Qu’est-ce que la pharmacopée?

A

Normes qui s’appliquent à tous les médicaments quel que soient :

  • leur origine,
  • leur mode de production,
  • leur type.
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39
Q

Quels sont les domaines d’intervention de la pharmacopée ?

A
  • Substances actives
  • Excipients
  • Récipients
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40
Q

Quelles sont les différentes pharmacopées?

A

Pharmacopée internationales :

  • OMS
  • Pharmacopée européenne

Pharmacopée nationale :

  • Française
  • Américaine
  • Japonaise
  • Britannique, belge, suisse, allemande, …
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41
Q

Qu’est-ce que la qualité selon la norme internationnale ISO?

A

Aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques d’un produit, d’un système et/ou d’un processus à satisfaire les exigences des clients et autres parties intéressées.

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42
Q

Qu’est-ce que l’assurance de la qualité selon la norme internationale ISO ?

A

Ensemble des actions préétablies et systématiques nécessaires pour donner la confiance appropriée en ce qu’un produit ou service satisfera aux exigences données relatives à la qualité.

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43
Q

Qu’est-ce que le système d’assurance de la qualité ?

A

Système et organisation permettant la fabrication de médicaments :

  • De qualité contrôlée
  • Dans le respect du cadre réglementaire

GARANTIR LA CONFORMITÉ AU DOSSIER D’AMM DES UNITÉS PRODUITES

-> système d’assurance de la qualité (ne plus laisser la moindre place à l’erreur)

Nécessite des bonnes pratiques de fabrication.

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44
Q

Quelle loi régit les bonnes pratiques de fabrications ?

A

Loi canadienne des aliments et drogues (BPF = GMP)

  • Réglement sur les aliments et drogues.

Lignes directrices qui interprètent le réglement : BPF obligatoire (au contraire d’ISO où c’est volontaire)

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45
Q

Qu’est-ce qui est le référentiel de l’industrie pharmaceutique en terme d’exigence de qualité de produit ?

A

Réglement sur les aliments et drogues (BPF)

Donnent des lignes directrices des principes et des pratiques pour fabriquer, emballer et manutentionner des médicaments.

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46
Q

Qu’est-ce qui a mené à l’élaboration du guide des BPF ?

A

Historiquement, insuffisance de précautions prises lors de la fabrication du médicament.

Ex. 1972 Accident du Talc Morhange en France.

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47
Q

Quels réglements régit la loi des aliments et drogues ?

A
  • Règlements des aliments et drogues
  • Règlement sur les produits de santé naturels (PSN)
  • Règlements des instruments médicaux
  • Règlement sur les cosmétiques
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48
Q

Décrivez l’application du BPF dans la production pharmaceutique. (10)

A
  1. Tout procédé de fabrication est clairement défini et revu systématiquement; il est capable de produire de façon répétée des médicaments répondant à leurs spécifications.
  2. Les étapes critiques de la fabrication et toutes les modifications importantes sont validées
  3. Tous les moyens nécessaires à la mise en oeuvre des BPF sont fournis.
  4. Les instructions et les procédures sont rédigées.
  5. Les opérateurs reçoivent une formation.
  6. Des relevés sont établis manuellement ou avec des appareils d’enregistrement pendant la fabrication.
  7. Des dossiers de fabrication et notamment de distribution sont établis en vue de retracer l’historique complet d’un lot.
  8. La distribution des médicaments comporte le minimum de risques pour leur qualité.
  9. Un système de rappel est organisé pour le cas où il s’avérerait nécessaire de rappeler un lot de produits.
  10. Les réclamations sont examinées, les causes des défauts de fabrication recherchées et les mesures appropriées prises.
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49
Q

Quels sont les moyens nécessaires à la mise en oeuvre des BPF ?

A
  • Personnel qualifié et formé de façon approprié
  • Locaux convenables et suffisamment spacieux
  • Matériel et des services adéquats
  • Produits, des récipients et des étiquettes correctes
  • Procédures et instructions approuvées
  • Stockage et moyens de transport appropriés.
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50
Q

Par quoi peut-on résumer le principe général des BPF ?

A
  • Écrire ce que l’on veut faire
  • Faire ce que l’on écrit
  • Écrire ce que l’on fait

CONFORMITÉ DU PRODUIT : qualité, sécurité, efficacité

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51
Q

Expliquer l’importance du personnel dans un système d’assurance qualité.

A

Tout repose sur les compétences et la disponibilité du personnel :

  • Répartition rigoureuse des responsabilités individuelles
  • Définition des tâches
  • Formation appropriée aux tâches attribuées
  • Motivation entretenue par l’information et la communication dans l’entreprise
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52
Q

Décrivez la formation du personnel dans un système d’assurance qualité.

A
  • Formation de base (théorique et pratique) appropriée
  • Formation sur le concept d’assurance qualité et sur les BPF
  • Formation est assurée par des personnes qualifiées et est conforme à un programme établi par écrit visant tous les employés
  • L’efficacité de la formation continue est évaluée périodiquement
  • Les activités de formation sont consignées dans des dossiers
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53
Q

Décrivez l‘hygiène dans un système d’assurance qualité.

A

Tout membre du personnel doit subir une visite médicale.

Formations sont adaptées aux exigences de prévention de chaque service : santé, habillage, comportements,…

Accès restreint (zone de production et stockage) :

  • personne malade (maladie infectieuse)
  • personne qui présente une plaie ouverte
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54
Q

Décrivez les locaux et matériel dans un système d’assurance qualité.

A

Locaux et le matériel doivent être conçus, construits, équipés et entretenus de façon à convenir au mieux aux opérations à effectuer.

Leur plan, leur agencement, leur conception et leur utilisation :

  • Doivent tendre à minimiser les risques d’erreurs
  • Permettre un nettoyage et un entretien facile :

éliminer les différentes sources de contaminations

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55
Q

Quels moyens son mis en jeu pour s’assurer de bons locaux et du matériel dans un système d’assurance qualité ?

A
  • Une conception des locaux telle qu’elle permet de maîtriser facilement les différents flux (matières, personnel)
  • Qualification (certification) des équipements (indispensable à la validation des procédés)
  • Nettoyage et une entretien du matériel maîtrisés.
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56
Q

Décrivez les documents dans un système d’assurance qualité.

A
  • Un système d’assurance de la qualité ne peut se concevoir sans une documentation rigoureusement gérée
  • Documents peuvent être écrits ou informatisés (validation nécessaire)

* Documents écrits suppriment les risques de transmission orale

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57
Q

Quels sont les avantages des documents écrits ?

A
  • Ils demeurent même après le changement de personnel
  • Permettent de reconstituer l’historique des lots
  • Indispensables pour éviter les contestations :

> Instructions écrites ou procédures

> Recueils de données

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58
Q

Expliquer le développement galénique.

A
  1. Le patient reçoit une forme pharmaceutique et non une susbtance active pure
  2. Le médicament est un système de délivrance de la substance active au niveau du site d’administration
  3. La mise en formulation de la substance active affecte la vitesse et la quantité de substance active qui atteint le site d’action.
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59
Q

En fonction de quoi fait-on le choix de la forme pharmaceutique?

A
  • Propriétés physico-chimiques de la substance active, caractères organoleptiques, solubilité, stabilité
  • Voie d’administration
  • Type d’action recherchée (vitesse d’action, durée de traitement, nombre de prises par jour)
  • Du type de malade
  • Du type de maladie
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60
Q

Pourquoi est-il nécessaire de disposer de formes pharmaceutiques ?

A
  • Pour pouvoir manipuler la substance active : faibles doses (qqs mg ou microg.)
  • Pour donner au patient un dosage précis : dose exacte, posologie définie
  • Lorsque l’administration de la substance active est impossible pour atteindre le but thérapeutique recherché
  • Pour protéger la substance active vis-à-vis de facteurs environnementaux (lumière, température, humidité)
  • Pour stabiliser chimiquement la substance active (pH)
  • Pour protéger la substance active de la dégradation au site d’administration (pH, enzymes)
  • Limiter les problèmes d’irritation locale ou d’effets secondaires au niveau du site d’administration
  • Améliorer les qualités organoleptiques
  • Moduler l’effet pharmacologique (formes à libération modifiée)
  • Permettre le maintien de la substance active dans une cavité ou partie du corps (implants)
  • Améliorer ou favoriser la compliance du patient
  • Permettre l’administration à des patients spécifiques (bébés, enfants)
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61
Q

Que signifie excipients GRAS?

A

Generally recognized as safe (innocuité générale reconnue)

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62
Q

Quels sont les différents critères pour le choix de l’excipient ?

A
  • Critères généraux
  • Critères en fonction des PA
  • Critères technologiques
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63
Q

Nommez les 3 phases distinctes du devenir du médicament dans l’organisme.

A
  1. Phase biopharmaceutique
  2. Phase pharmacocinétique
  3. Phase pharmacodynamique
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64
Q

Décrivez la phase biopharmaceutique.

A
  • Libération,
  • dissolution,
  • absorption (formulation)
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65
Q

Décrivez la phase pharmacocinétique.

A
  • Absorption,
  • distribution,
  • métabolisme,
  • excrétion (ADME)
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66
Q

Décrivez la phase pharmacodynamique.

A

Réponse clinique après un temps de latence.

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67
Q

Nommez les différentes formes pharmaceutiques.

A
  • Liquides (solutions, sirops)
  • Dispersées (émulsions, suspensions, aérosols)
  • Solides (granulés, comprimés, gélules)
  • Semi-solide (pommades, gels crèmes, suppositoires, ovules)
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68
Q

Nommez les voies d’aministration.

A
  • Formes injectables (voies IV, IP, IM, SC, Intra-tumorale)
  • Orale
  • Buccale
  • Nasale
  • Rectale
  • Vaginale
  • Pulmonaire
  • Cutanée
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69
Q

Un même médicament peut-il être produit en plusieurs formes pharmaceutiques?

A

Oui selon l’effet qu’on recherche.

Ex. nitro

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70
Q

Quels sont les objectifs d’un plan de soins ?

A

1- Résoudre tout problème de pharmacothérapie

2- Atteindre les objectifs thérapeutiques du patient et du prescripteur

3- Prévenir tout problème éventuel de pharmacothérapie.

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71
Q

Pourquoi doit-on éviter le terme adhérence au traitement ?

A

Adhérence signifie :

l’union vicieuse ou accidentelle de surfaces contiguës ou accolement anormal d’origine inflammatoire ou cicatricielle, entre 2 surfaces ou segments d’organes normalement séparés.

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72
Q

Pourquoi doit-on éviter le terme compliance au traitement ?

A

Signifie l’aptitude d’une cavité organique à changer de volume sous l’influence d’une variation de pression, ou la mesure de la souplesse et des possibilités de distension d’un réservoir élastique.

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73
Q

À quelles questions permet de répondre la pharmacocinétique?

A
  • Combien
  • Combien de fois
  • Combien de temps
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74
Q

Décrivez ce qu’est la solubilité.

A

Capacité d’une substance, appelé soluté, à se dissoudre dans une autre substance, appelée solvant, pour former un mélange homogène appelé solution.

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75
Q

En thermodynamique, qu’est-ce que la solubilité ?

A

Grandeur physique désignant la concentration massique maximale du soluté dans le solvant, à une température donnée.

La solution ainsi obtenue est alors saturée.

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76
Q

Pourquoi les solutions sont importantes en pharmacie ?

A
  • Forme pharmaceutique simple, facile à avaler, convient aux enfants, aisément fractionnée
  • Forme pharmaceutique homogène
  • Pour être biologiquement actif, un principe actif doit être en solution
  • Seul le principe actif dissous non ionisé peut traverser les membranes
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77
Q

Quelles quantités approximatives de solvant en volume (mL) doit-on mettre pour une partie de substance en poids (g) pour dire que la substance est :

  • Très soluble
  • Facilement soluble
  • Soluble
  • Assez soluble
  • Peu soluble
  • Très peu soluble
  • Pratiquement insoluble
A

Très soluble : moins d’une partie

Facilement soluble : de à 10 parties

Soluble : de 10 à 30 parties

Assez soluble : de 30 à 100 parties

Peu soluble : de 100 à 1000 parties

Très peu soluble : de 1000 à 10 000 parties

Pratiquement insoluble : plus de 10 000 parties

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78
Q

Décrivez les caractéristiques des solvants polaires.

A
  • Présence de charges électriques
  • Réduction de la force d’attraction intermoléculaire d’un solide
  • Rupture de la liaison covalente des électrolytes forts
  • Formation de liaisons hydrogène
  • Solvatation par des forces dipôles
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79
Q

Décrivez pourquoi il y a présence de charges électriques dans les solvants polaires.

A
  • Constante diélectrique élevée
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80
Q

Qu’est-ce que la constante diélectrique?

A

Décrit la réponse d’un milieu donné à un champ électrique.

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81
Q

Décrivez pourquoi il y a une réduction de la force d’attraction intermoléculaire d’un solide dans les solvants polaires.

A

Dispersion du soluté dans le solvant

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82
Q

Décrivez pourquoi il y a une rupture de la liaison covalente des électrolytes forts dans les solvants polaires.

A

Par une réaction acide-base, l’eau est un solvant amphiprotique (capable de libérer et aussi de capter des protons).

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83
Q

Décrivez pourquoi il y a formation de liaison hydrogène (ou pont hydrogène) dans les solvants polaires.

A

C’est une force intermoléculaire impliquant un atome d’hydrogène et un atome électronégatif comme l’oxygène, l’azote et le fluor.

L’intensité d’une liaison hydrogène est intermédiaire entre celle d’une liaison covalente et celle des force de van der Waals.

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84
Q

Qu’est-ce que la solvatation?

A

La solvatation est le phénomène physico-chimique observé lors de la dissolution d’un composé chimique dans un solvant.

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85
Q

Quelles sont les interactions solvant-soluté dans un solvant polaire ?

A
  • Les solvants polaires ont un moment dipolaire important
  • Le degré de polarité est déterminé par la valeur de la constante diélectrique
  • Ils agissent en détruisant la cohésion d’un autre corps (sel), en rompant ou en diminuant les liaisons entre les molécules de soluté pour former la solution.
  • Les molécules d’eau peuvent arracher plus facilement les ions.
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86
Q

Faites un résumé de la dissolution.

A
  • Énergie de liaison diminue
  • Les forces de répulsion électrostatique augmentent
  • Les ions se dispersent dans l’eau
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87
Q

Décrivez les caractéristiques des solvants non-polaires.

A
  • Peu de charges électriques : constante diélectrique faible
  • Incapacité de réduire l’attraction entre les ions d’électrolytes forts
  • Incapacité de briser le lien covalent des électrolytes faibles (solvant aprotique) :

> Les solvants aprotiques : tous les hydrogènes sont liés à des atomes de carbone

> Les solvants protiques : certains atomes d’hydrogène sont liés à un hétéroatome tels que O, N

  • Incapacité de formation de liens hydrogène
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88
Q

Décrivez les caractéristiques des solvant semi-polaires (alcools et cétones).

A
  • Solvants intermédiaires favorisant la miscibilité de solvants polaires et non polaires
  • Les solvants semi-polaires induisent une polarité dans les molécules de solvants non polaires
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89
Q

Compléter la phrase :

Les semblables dissolvent […].

A

Les semblables dissolvent les semblables.

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90
Q

Selon la règle :

les semblables dissolvent les semblabes, compléter la phrase suivante :

Les composés polaires ou semi-polaires sont […] dans l’eau.

A

solubles

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91
Q

Selon la règle :

les semblables dissolvent les semblabes, compléter la phrase suivante :

Les composés apolaires sont […] dans l’eau.

A

peu solubles

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92
Q

De quelles caractéristiques la solubilité dépend-elle ?

A
  • Chimiques
  • Électriques
  • Structurelles influençant les interactions entre les molécules de solvant et de soluté.
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93
Q

Qu’est-ce que signifie de nature semblable ?

A

Les énergies de cohésion entre les 2 espèces de molécules sont du même type et possèdent le même genre de liaisons intermoléculaires :

  • les hydrocarbures sont insolubles
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94
Q

L’introduction de quelles molécules AUGMENTE la solubilité dans l’eau ?

A

L’introduction dans la molécule de groupements polaires hydrophiles tels que :

OH, COOH, CO, NOH, CONH2

AUGMENTE la solubilité

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95
Q

L’introduction de quelles molécules AUGMENTE la solubilité dans les solvants organiques ?

A

CH3, CH2, =CH, C6H5

exercent peu d’influence sur la solubilité dans l’eau mais AUGMENTENT la solubilité dans les solvants organiques.

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96
Q

Compléter la phrase :

La solubilité des substances solides […] généralement quand les dimensions de la molécules AUGMENTENT (sauf […])

A

DIMINUE

Sauf si plusieurs groupements hydrophiles

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97
Q

Compléter la phrase :

[…] de la solubilité dans l’eau lorsque la chaîne hydrocarbonée s’allonge.

A

DIMINUTION

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98
Q

Compléter la phrase :

DIMINUTION de la solubilité dans l’eau lorsqu’il y a […].

A

polymérisation

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99
Q

Les gaz sont-ils solubles dans les liquides ?

A

Oui

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100
Q

Quelle est l‘importance pharmaceutique des gaz solubles dans les liquides ?

A
  • Préparations effervescentes
  • Formes pharmaceutiques pressurisée
  • Anesthésie générale par voie pulmonaire
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101
Q

En fonction de quoi la quantité de gaz sera dissous ?

A
  • La nature du gaz et de la nature du liquide
  • La pression partielle du gaz
  • Coefficient de solubilité du gaz (constant pour un gaz donné dans un liquide donné)
  • L’inverse de la température
  • La durée de contact gaz-liquide (les gaz vont se dissoudre progressivement selon une courbe exponentielle jusqu’à saturation)
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102
Q

Expliquer la loi d’Henry.

A

Dans une solution très diluée et à température constante, la concentration de gaz dissous dans le solvant est proportionnelle à la pression partielle p au-dessus de la solution à l’équilibre qu’exerce celui-ci sur le liquide.

C=op

C : g/L

o = coefficient de solubilité

p : mm Hg

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103
Q

Quelle est l’influence de la température dans la solubilité des gaz dans les liquides ?

A

Augmentation température = Diminution de la solubilité des gaz

**C’est généralement le contraire pour un solide qui se dissout dans un solvant.

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104
Q

Quelle est l’influence de la température dans la pression des gaz dans les liquides ?

A

Augmentation de la température = Augmentation de la pression

**Prudence dans l’emploi des formes pressurisées à température élevée

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105
Q

Décrivez les aérosols.

A

Préparation en solution ou en dispersion dans un gaz propulseur inerte, liquéfié ou non et sous pression.

Pour atteindre l’alvéole pulmonaire, le diamètre des particules générées par l’aérosol doit être inférieur à 1 um.

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106
Q

Quels sont les avantages de la solubilité des gaz dans les liquides ?

A
  • Réserve énergétique importante
  • Équilibre liquide-vapeur constante à l’intérieur du boîtier.
  • Utilisable en mélange
  • En général, bonne miscibilité avec les principes actifs
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107
Q

Expliquer pourquoi il y a un équilibre liquide-vapeur dans les aérosols.

A

Quand il y a utilisation, une partie du gaz liquéfié s’échappera du boîtier.

Cependant, le gaz liquéfié se volatilisera à l’intérieur du boîtier afin de remettre le dispositif à la pression de départ.

Il y aura toujours la même pression si le disposif est bel et bien maintenu à une température constante.

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108
Q

Quels sont les inconvénients d’utiliser des gaz dans les liquides ?

A
  • Inflammable
  • Destruction de la couche d’ozone (CFC)
  • Si on modifie la température, la pression augmente et il y a risque d’explosion.
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109
Q

Quelle est l’influence de la loi d’henry dans la solubilité des gaz dans les liquides ?

A

Ne s’applique que pour les gaz peu solubles dans les liquides.

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110
Q

Quels gaz réagissent avec l’eau et augmentent ainsi leur solubilité ?

A

Le chlorure d’hydrogène, l’ammoniaque et le gaz carbonique.

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111
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une solution idéale?

A
  • Aucun changement dans les propriétés de chacun des liquides sauf la dilution
  • Uniformité complète des forces d’attraction intermoléculaire
  • La pression de vapeur (évaporation) totale est égale à la somme des pressions partielles de chaque liquide (loi de Raoult)
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112
Q

Quelle est la loi de Raoult?

A

Ptotale = Pa + Pb

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113
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une solution réelle ?

A
  • Déviations négatives de la loi de Raoult : augmentation de la solubilité

Quand les forces d’attraction entre les molécules différentes excèdent celles entre les molécules semblables.

INVERSE aussi vrai

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114
Q

Compléter la phrase suivante :

La pression interne ou la chaleur de vaporisation est le reflet de […].

A

la force d’attraction intermoléculaire

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115
Q

Compléter la phrase suivante :

La chaleur de vaporisation est d’autant plus élevée que la pression interne est […].

A

élevée

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116
Q

Qu’est-ce que la chaleur molaire de vaporisation ?

A

La chaleur absorbée par 1 mole de liquide lorsque ce dernier passe à l’état vapeur.

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117
Q

Qu’est-ce que la chaleur molaire de fusion?

A

La chaleur absorbée par 1 mole de solide lorsque ce dernier passe à l’état liquide.

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118
Q

Compléter la phrase suivante :

Pour être complètement miscibles, les liquides doivent généralement posséder des […] semblables.

A

des pressions internes

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119
Q

Les solvants polaires et semi-polaires sont-ils généralement miscibles entre eux ?

Les solvants non-polaires ?

A

Oui et oui

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120
Q

Qu’est-ce que la miscibilité complète ?

A
  • Pour être COMPLÈTEMENT miscibles, les liquides doivent généralement des pressions internes semblables
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121
Q

Compléter la phrase suivante :

Les solvants POLAIRES et SEMI-POLAIRES sont généralement […] entre-eux.

A

Miscibles

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122
Q

Compléter la phrase suivante :

Les solvants NON-POLAIRES sont généralement […] entre eux.

A

Miscibles

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123
Q

Les solutions liquides complètement miscibles posent-elles un problème de solubilité pour le pharmacien ?

A

Non, aucun problème

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124
Q

Qu’est-ce que la MISCIBILITÉ PARTIELLE ?

A
  • Système binaire (cf. équilibre de phases)
  • Influence d’une troisième substance
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125
Q

Quelle est l’influence de l’ajout d’une troisième substance soluble dans UNE PHASE seulement sur la miscibilité ?

A
  • DIMINUTION de la solubilité mutuelle des 2 phases
  • AUGMENTATION de la température critique supérieure
  • DIMINUTION de la température critique inférieure
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126
Q

Quelle est l’influence de l’ajout d’une troisième substance qui est soluble dans les DEUX PHASES sur la miscibilité ?

A
  • AUGMENTATION de la solubilité mutuelle
  • DIMINUTION de la température critique supérieure
  • AUGMENTATION de la température critique inférieure
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127
Q

Quelles sont les caractéristiques des SOLUTIONS PARFAITES ?

A
  • Indépendantes de la nature du solvant
  • Liberté complète de mouvement et distribution aléatoire dans le solvant
  • Aucun changement dans le contenu calorique : pas d’absorption ni perte de chaleur
  • Aucun changement de volume
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128
Q

Quelle équation permet de déterminer la solubilité des solides dans les liquides ?

A

Équation de Clausius-Calpeyron

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129
Q

Quelles sont les 2 conclusions que l’on peut faire de l’équation de Clausius-Clapeyron sur la solubilité d’un solide ?

A
  1. La solubilité AUGMENTE avec la température.
  2. Pour deux solides à la même température et possèdant des chaleurs de fusion latentes voisines, le solide qui a la température de fusion la plus BASSE est le plus SOLUBLE.
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130
Q

L’équation de Clausius-Clapeyron doit-elle être adaptée aux solutions réelles ?

A

Oui, voir photo.

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131
Q

Compléter la phrase suivante :

Le paramètre de solubilité δ reflète la […] entre les molécules semblables.

A

cohésion

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132
Q

À partir de quoi le paramètre de solubilité δ peut être calculé ?

A

Pression interne Pi

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133
Q

Compléter la phrase suivante :

Le plus semblable seront les valeurs de δ de deux composés, […] sera la solubilité mutuelle de la paire.

A

meilleure

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134
Q

Comment calcule-t-on la pression interne dans une solution réelle ?

A
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135
Q

Comment calcule-t-on le paramètre de solubilité δ ?

A
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136
Q

Compléter la phrase suivante :

En pharmacie, de nombreux composés utilisés sont des bases ou des acides […] ?

A

Faibles

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137
Q

Compléter la phrase suivante :

Les bases et les acides faibles peuvent réagir avec […] dans des gammes bien définis de pH.

A

Acides forts ou des bases fortes.

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138
Q

Compléter la phrase suivante :

Les bases et acides faibles existent sous forme […] qui sont généralement […] dans l’eau.

A

ions

solubles

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139
Q

Compléter la phrase suivante concernant les solutions (solides dans liquides) :

Il faut dans certains cas ajuster […] de manière précise pour ne pas avoir de précipitation.

A

Le pH

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140
Q

Comment peut-on calculer le pH en dessous (au-dessus) duquel le sel d’un ACIDE FAIBLE (ou base faible) commence à précipiter?

A

Équation de la solubilité d’électrolytes faibles.

Acides faibles :

pHp=pKa+log ((S-S0)/S0)

Bases faibles :

pHp=pKb+log(S0/(S-S0))

S = Concentration en mol/L dans la solution de départ

S0= solubilité molaire du produit (mol/L)

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141
Q

Quelle est l’influence des solvants dans une solution d’électrolytes failes ?

A
  • Les solvants autres que l’eau peuvent dissoudre la forme NON-IONISÉE des électrolytes faibles.
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142
Q

Qu’est-ce que la COSOLVANCE ?

A

Solubilité accrue d’un soluté dans un mélange de solvants appelés COSOLVANTS.

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143
Q

Quel est le lien entre le coefficient de partage et la pharmacocinétique-pharmacodynamie ?

A

Le COEFFICIENT DE PARTAGE est un reflet de la liposolubilité d’un médicament.

Le passage des médicaments à travers des membranes biologiques (absorption, distribution et excrétion) et leur interaction avec les récepteurs sont fonction de la LIPOSOLUBILITÉ DES MÉDICAMENTS.

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144
Q

Compléter la phrase suivante :

En biopharmacie et en général, les systèmes ne sont pas des solutions […] et aucune correction n’est effectuée.

A

idéales

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145
Q

À quoi sert le coefficient de partage apparent ?

P = Coct/Ceau

A

Permet de différencier les solutés lipophiles des solutés hydrophiles.

Coct>Ceau :

  • P > 1
  • Log P > 0
  • Composé : LIPOPHILE

Coct>Ceau :

  • P < 1
  • Log P < 0
  • Composé : HYDROPHILE
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146
Q

Qu’est-ce que la diffusion ?

A

Transfert de molécules dans le sens d’une différence de concentrations (gradient de concentration) traversant deux régions.

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147
Q

Donnez des exemples de transport passif.

A
  • Relargage d’une drogue provenant d’un système transdermique
  • Absorption de drogues au travers la peau
  • Tractus gastro-intestinal
  • D’autres sites d’administration
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148
Q

Quelle est l’influence d’une membrane sur la diffusion ?

A
  • Modifie la vitesse à laquelle les particules peuvent diffuser
  • Peut être sélective
    • Ne permettre le passage de certains produits
    • Retarder le passage d’autres substances
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149
Q

Expliquer le chemin du principe actif dans un système à libération contrôlée.

A
  1. Principe actif dans la forme galénique
  2. Principe actif à l’interface forme galénique/peau
  3. Principe actif dans l’épiderme
  4. Principe actif dans le derme et dans l’hypoderme
  5. Principe actif dans le sang
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150
Q

Expliquer la loi de Fick.

A

Permet de décrire un FLUX DE MATIÈRE J (débit massique ou volumique, nombre de particules, par unité de temps à travers une surface) en fonction des paramètres :

  • Surface offerte à la diffusion
  • Gradient de concentration en fonction de la distance
  • Coefficient de diffusion D
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151
Q

Expliquer la diffusion à l’équilibre selon la loi de Fick.

A

La variation de concentration dans un volume est ÉGALE à la différence entre la quantité entrante et la quantité quittant ce volume.

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152
Q

À l’équilibre, comment peut-on écrire la loi de Fick ?

A

J = D((C1-C2)/h)

Donc, le gradient (C1-C2)/h est l’équivalent de dC/dx et est constant à l’équilibre.

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153
Q

À l’équilibre, dans l’équation de Fick, par quoi on peut remplacer C1 et C2 ?

A

Par KCd et KCr dans lequel K est le coefficient de partage entre C1 et Cd et C2 et Cr.

J=dM/Sdt

dM/dt = DSK ((Cd-Cr)/h)

K = Coefficient de partage (pas d’unité)

D = Coefficient de diffusion (cm2/sec)

h = l’épaisseur de la couche à traverser (cm)

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154
Q

Qu’est-ce que la condition sink ?

A

Dans l’équation de Fick,

Si Cr est très faible par rapport à Cd et qu’on remplace DK/h par le coefficient de perméabilité P(cm/sec)

dM/dt= (DSKCd)/H

dM/dt=PSCd

Si Cd demeure constant, comme par exemple dans une solution saturée en présence d’un excès de solide, la quantité diffusée ou libérée en fonction du temps s’exprime par l’équation suivant qui reflètent un processus de transfert d’ordre zéro.

M=PSCdt=k0t

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155
Q

Quelles sont les parties d’une CELLULE DE FRANZ ?

A
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156
Q

Pourquoi y a-t-il un temps de LATENCE au début du processus de diffusion ?

A
  • Au début, la vitesse N’EST PAS constante
  • Il s’écoule un certain temps avant que la vitesse devienne constante
  • C’est le temps de latence tL
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157
Q

Pourquoi l’étape de dissolution d’une principe actif est PRIMORDIALE ?

A
  • Elle précède l’absorption et peut la limiter si elle est insuffisante
  • Pour être absorbé, le principe actif doit être dissous, donc libéré de la forme pharmaceutique
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158
Q

Expliquer la théorie de la COUCHE DE DIFFUSION lors d’une dissolution.

A
  • Le principe actif se dissous INSTANTANÉMENT dans une couche très fine de solvant située autour de la particule jusqu’à l’obtention d’une solution saturée
  • Le principe actif ne peut PLUS se dissoudre tant qu’une certaine fraction de produit dissous n’a pas QUITTÉ cette couche par diffusion dans le liquide ambiant.
  • Cette diffusion permettra la poursuite de la dissolution tant que le MILIEU LIQUIDE AMBIANT ne sera pas lui-même saturé.
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159
Q

Quelle est la différence entre l’équation de Noyes et Whitney et l’équation de Hixson-Crowell concernant la dissolution ?

A

Noyes et Whitney : sous-entend que la surface S reste constante, ce qui n’est pas le cas avec des poudres.

Hixson-Crowell : Tient compte du changement de surface des particules durant le processus de dissolution où toutes les particules sont considérées comme initalement sphériques et de même rayon.

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160
Q

Quelles sont les caractéristiques de la loi de la racine cubine de dissolution de Hixson-Crowell?

A
  • Cette loi n’est applicable que pour des poudres monodispersées à prédominance SPHÉRIQUE
  • Elle peut être utilisée si les poudres suivent une granulométrie normale
  • Un profil de dissolution biphasique est obtenu si la poudre est constituée de deux espèces de granulométrie différentes.
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161
Q

Nommez deux types d’appreil de détermination de la VITESSE DE DISSOLUTION. Qu’est-ce que cela permet de déterminer ?

A
  • Appareil à paniers tournants
  • Appareil à palettes tournantes

=> Permet de déterminer la constante k de l’équation de Hixson-Crowell.

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162
Q

Quels sont les facteurs PHYSICO-CHIMIQUES qui influencent la libération des médicaments ?

A
  • Solubilité
  • Coefficient de partage
  • Coefficient de diffusion
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163
Q

Quel est le facteur PHARMACEUTIQUE qui influence la libération des médicaments ?

A

Formes pharmaceutiques

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164
Q

Quels sont les facteurs PHYSIO-PATHOLOGIQUES influençant la libération des médicaments ?

A
  • pH
  • Sécrétions et motilité gastro-intestinale
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165
Q

Décrivez le mécanisme de libération des MATRICES DE POLYMÈRE.

A
  • La vitesse de libération sera plus rapide au début, car le principe actif parcout une moins grande distance dans la matrice.
  • À mesure que la zone de déplétion s’élargit, la vitesse de libération diminue.
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166
Q

Quelle est la différence entre les matrices de polymère et la matrice granulaire?

A

La matrice granulaire est composé de pore plus ou moins nombreux et de canaux plus ou moins tortueux, contrairement à la matrice de polymère.

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167
Q

Quels paramètres faut-il inclure dans les expressions mathématiques pour tenir compte de la matrice granulaire ?

A
  • Porosité, qui affecte le coefficient de diffusion et la solubilité apparente
  • Tortuosité qui affecte le coefficient de diffusion
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168
Q

Décrivez l’action générale des formulations rectales.

A

Passage RAPIDE de la substance active dans la circulation générale par les veine hémorroïdaires.

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169
Q

Pour quel type de système/ problématique utilise-t-on les formes rectacles ?

A
  • Douleur
  • Inflammation
  • Système respiratoire
  • Système digestif
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170
Q

Quelles sont les types d’actions locales des formes rectacles ? Donnez un exemple de chaque.

A

Action mécanique : Suppositoires laxatifs

Action topique : Suppositoires antihémorroïdaires

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171
Q

Quels sont les AVANTAGES de la forme rectale ?

A
  • Pouvoir d’absorption de la muqueuse rectale similaire à la muqueuse de l’intestin grêle
  • Vascularisation importante dans le rectum. 1er passage hépatique limité (veines hémorroïdaires moyennes et inférieures vont veine iliaque)
  • PAS de dégradation par le système digestif
  • Administration d’une GRANDE quantité de SA possible
  • Administration de SA à caractères organoleptiques désagréables possibles
  • Administration facile chez enfants (mais pas chez -3mois : risques de surdosage)
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172
Q

Pour il est nécessaire que le médicament se libère rapidement dans une forme rectale ?

A

Reflexe de rejet de la forme pharmaceutique

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173
Q

Quels sont les INCONVÉNIENTS de la forme rectale?

A
  • Retard de l’activité thérapeutique par rapport à d’autres voies
  • Quantité totale de SA absorbée INFÉRIEURE parfois par rapport aux autres voies
  • Muqueuse sensible et irritable
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174
Q

Décrivez les formes rectales LIQUIDES.

A
  • Préparations destinées à l’administration rectale
    • Conditionnées en récipients unidose et contiennent une ou plusieurs SA dissoutes ou dispersées dans de :
      • l’eau
      • Glycérol
      • Macrogols
    • Ont une action locale ou systémique, ou peuvent être utilisées à des fins de diagnostic
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175
Q

Décrivez les SOLUTIONS ou SUSPENSIONS rectales.

A
  • Les SA peuvent être absorbées à partir du rectum ou du côlon
  • Selon le volume (2,5 à 2000 mL) :
    • Lavements évacuateurs
    • Médicamenteux
    • Microlavements (si < 10ml)
  • Préparations administrées à l’aide d’un dispositif approprié (canule permettant l’administration)
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176
Q

Décrivez les CAPSULES RECTALES.

A
  • Préparations unidoses solides se présentant sur le plan général comme des capsules à enveloppe molle
  • Peuvent être recouvertes d’un enrobage lubrifiant
  • Forme allongée, lisse et aspect extérieur uniforme
  • Préparées avec des excipients SEMI-LIQUIDES (mélanges d’huiles végétales ou de matières grasses semi-liquides) selon des techniques similaires aux capsules orales
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177
Q

Décrivez les POMMADES, CRÈMES ou GELS.

A
  • Souvent sous la forme de préparation unidoses
  • Constituées par un excipient simple ou composé dans lequel est dissous ou dispersé une ou plusieurs SA
  • Dispensés au moyen de récipients munis d’un dispositif approprié (canule permettant l’administration)
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178
Q

Décrivez les MOUSSES RECTALES.

A
  • Préparations destinées à être appliquées sur la muqueuse rectale en vue d’une action locale
  • Préparations constituées par la dispersion d’un volume important de gaz dans une préparation liquides contenant une ou plusieurs SA, un tensio-actif assurant leur formation et divers autres excipients
  • Généralement formes au moment de l’administration à partir d’une préparation liquide contenue dans un récipient pressurisé (avec dispositif pour l’administration)
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179
Q

Décrivez les SUPPOSITOIRES.

A
  • Les suppositoires sont des préparations unidoses solides
  • Leur forme, volume et consistance sont adaptés à l’administration par voie rectale
  • Ils contiennent une ou plusieurs substances actives dispersées ou dissoutes dans une base appropriée qui est, suivant le cas, soluble ou dispersible dans l’eau ou fond à température du corps.
  • Ils peuvent également contenir, si nécessaire, d’autres excipients tels que des agents diluants, absorbants, tensioactifs, lubrifiants, des conservateurs antimicrobiens et des colorants.
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180
Q

Pourquoi colore-t-on les suppositoires ?

A
  • Assurer une différentiation des doses
  • Servir de test de vérification de l’homogénéité de répartition
  • Harmoniser la coloration et l’effet thérapeutique
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181
Q

Quelles sont les caractéristiques de la forme rectale suivante :

Suppositoires.

A
  • De 1g (nourrisson) à 3g. (adulte)
  • Formes adaptées :
    • Torpille
    • Ogive
  • Sécables (se tranche en 2)
  • Multicouches
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182
Q

Quels sont les modes d’action des SUPPOSITOIRES ?

A
  • Action mécanique :
    • Laxatif (glycérine)
  • Action locale :
    • Anti hémorroïdaires
    • Antiparasitaires
  • Action systémique :
    • Douleur
    • Anti-inflammatoire
    • Respiratoire
    • Digestif
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183
Q

Quelles sont les différentes raisons pour lesquelles une SA est moins bien ou pas du tout absorbée par voie rectale ?

A
  1. Si la SA est absorbée par un mécanisme particulier (transport actif ou facilité)
  2. Si la SA est très faiblement soluble et que la quantité de liquide dans l’ampoule rectale (2-3ml) n’est pas suffisante pour assurer sa dissolution (+ problème de surface de résorption disponible)
  3. Si les conditions de pH rectale sont défavorables à sa dissociation et/ou sa dissolution.
  4. Si la présence de tensioactifs naturels est nécessaire à sa solubilisation (sels biliaires)
  5. Si l’absorption de SA dépend de facteurs extérieurs (abondance et nature du bol alimentaire, présence de matières fécales)
  6. Si la SA est irritante pour la muqueuse rectale et vite rejetée
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184
Q

Décrivez le processus d’absorption RECTALE.

A
  1. FUSION ou DISSOLUTION de l’excipient dans le rectum
  2. LIBÉRATION du PA à partir de l’excipient vers le milieux rectal aqueux et sa dissolution dans ce milieu
  3. ABSORPTION à travers la membrane biologique. (muqueuse)
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185
Q

Quels sont les facteurs influençant l’absorption rectale ?

A
  1. LOCALISATION du suppositoire après son administration
  2. Caractéristiques de DISSOLUTION ou de FUSION des excipients :
    • Excipients hydrosolubles
    • Excipients gras
  3. Propriétés RHÉOLOGIQUES des mélanges médicament-excipient à 37­ºC
    • Influence des excipients :
      • fusion ou dissolution
      • Propriétés rhéologiques à la température du rectum
      • Viscosité et capacité d’étalement
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186
Q

Quels sont les critères généraux que doit avoir un excipient dans un SUPPOSITOIRE.

A
  • Garantir sa propre stabilité physico-chimique
  • Garantir son inertie chimique vis-à-vis des SA
  • Être DÉPOURVU de toute toxicité et avoir une excellente tolérance rectale
  • Avoir des caractéristiques de fusion et de solidification bien définies
    • FONDRE à la température du corps (36,6ºC) et se DISSOUDRE ou se DISPERSER dans les sécrétions du rectum.
  • Libérer rapidement les SA et assurer une bonne résorption
  • Rester STABLE quand il est chauffé au-dessus de son point de fusion
  • Se laisser mouler
  • Rester STABLE pendant toute la durée de sa conservation.
187
Q

Nommez les différents types d’EXCIPIENTS pour suppositoires.

A
  • Excipients gras ou lipophiles
  • Excipients hydrosolubles ou hydrophiles
  • Excipients émulsionnants
188
Q

Décrivez les BASES FUSIBLES comme excipients gras ou lipophiles dans la formulation des suppositoires.

A
  • Esters du glycérol et d’acides gras
  • Propriétés en fonction de la longueur de la chaîne du radical de l’acide gras.
  • Beurre de cacao :
    • Température de fusion 35ºC
    • Température de solidification 19-20ºC
    • Hydrophobe
    • Mauvaise conservation
  • Huiles végétales hydrogénées :
    • Meilleure conservation
189
Q

Quelles sont les caractéristiques des GLYCÉRIDES SEMI-SYNTHÉTIQUES comme base fusible dans la formulation des suppositoires.

A

Suppocire, Witepsol

  • Composition :
    • Acides gras saturés de C12 à C18 ou de glycérides purifiés d’origine végétale par estérification avec glycérol ou des PEG
  • Bonne stabilité
  • Hydrophile
  • Beaucoup de variétés
  • Les plus utilisés
190
Q

Décrivez les caractéristiques des BASES HYDRODISPERSIBLES (excipients hydrosolubles ou hydrophiles) dans la formulation des suppositoires.

PEG

A

PEG

  • Macrogol, Carbomax
  • Svt PEG 4000 à 6000 (Solides si MM > 1000)
  • Hydrophiles
  • Bonnes stabilités à la chaleur, donc bien adaptés aux pays chauds (fondent 50-60ºC)
  • Mais INCOMPATIBLES avec antibiotiques, halogènes
  • Rarement utilisés
191
Q

Quels sont les inconvénients des gels organiques comme BASES HYDRODISPERSIBLES dans la formulation des suppositoires ?

A
  • Irritant pour la muqueuse rectale, donc laxatif (glycérine)
  • Conservation assez délicate (gélatine)
  • Nombreuses incompatibilités
192
Q

Pourquoi utilise-t-on l’adjuvant suivant pour la formulation de suppositoires ?

  • Cire blanche, acide stéarique, alcool cétylique
A

DURCISSANT pour augmenter les température de FUSION et de SOLIDIFICATION

193
Q

Pourquoi utilise-t-on l’adjuvant suivant pour la formulation de suppositoires ?

  • Esters aliphatiques de glycérol
A

ÉPAISSISSANT pour augmenter la VISCOSITÉ de la masse fondue

194
Q

Pourquoi utilise-t-on l’adjuvant suivant pour la formulation de suppositoires ?

  • Ester de PEG
A

TENSIOACTIF pour améliorer l’HOMOGÉNÉITÉ des suspensions dans la masse fondue

195
Q

Pourquoi utilise-t-on l’adjuvant suivant pour la formulation de suppositoires ?

  • Acide stéarique
A

Pour FACILITER la répartition homogène des SA INSOLUBLES ou peu solubles dans la base

196
Q

Pourquoi utilise-t-on l’adjuvant suivant pour la formulation de suppositoires ?

  • Silice colloïdale
A

LUBRIFIANT

197
Q

Nommez les étapes de la préparation à chaud des suppositoires.

A

Suppositoires par fusion et coulée

  1. FUSION de l’excipient dans un fondoir thermostaté
  2. le mélange est COULÉ dans les moules métalliques, de façon manuelle, semi-automatique ou automatique, préalablement refroidis (par circulation d’air) ou est coulé dans des emballages préformés : plastique, aluminium, composite, etc.
  3. RACLAGE
  4. DÉMOULAGE
  5. EMBALLAGE
198
Q

Dans quels cas utilise-t-on la préparation à froid pour la formulation des suppositoires ?

A
  • Pour des SA très sensibles à la chaleur
  • EXCIPIENT : beurre de cacao râpé
  • Procédé plus RAPIDE que la coulée
  • Préparation par compression
199
Q

Quels types de contrôles effectue-t-on sur les suppositoires ?

A
  • Contrôle ORGANOLEPTIQUES :
    • Odeur
    • Couleur
    • Forme
    • État de surface (absence de fissuration, de cheminée, de flat boom et de migration de PA à la surface)
  • Contrôle PHYSIQUE et MÉCANIQUE :
    • Poids (un écart jusqu’à ±10% par rapport au poids moyen, USP 32<795>)
    • Test de fusion : mesure du point de fusion
200
Q

Décrivez les PRÉPARATIONS VAGINALES.

A
  • Préparations liquides, semi-solides ou solides destinées à être administrées par voie vaginale, généralement en vue d’une ACTION LOCALE
  • Elles contiennent une ou plusieurs susbtances actives dans un excipient approprié
201
Q

Les préparations vaginales remontent-elles à moins ?

A

Très loin (Hippocrate, Moyen-Âge).

202
Q

Nommez les différentes FORMES VAGINALES.

A
  • Les ovules
  • Les comprimés vaginaux
  • Capsules vaginales
  • Solutions, émulsions et suspensions vaginales
  • Préparations vaginales semi-solides
  • Mousses vaginales
  • Inserts vaginaux contraceptifs intra-utérins (DIU) (dispositif intra-utérin)
203
Q

Expliquer le mécanisme de libération d’un DIU.

A

Diffusion à travers une membrane :

DIU libérant un progestatif. La durée des DIU varie de 18 mois à 10 ans avec le plus souvent une durée d’utilisation de 5 ans.

204
Q

Quelle est la définition d’un comprimé ?

A

Préparation SOLIDE contenue une unité de prise d’une ou plusieurs substances actives.

Ils sont obtenus en agglomérant par COMPRESSION un volume constant de particules ou par un autre procédé de fabrication approprié tel que l’extrusion, le moulage ou cryodessiccation.

205
Q

Nommez les différentes catégories de COMPRIMÉS pour la voie orale.

A
  • Les cp non-enrobés
  • Les cp enrobés
  • Les cp effervescents (se dissous dans l’eau)
  • Les cp orodisperibles (SL)
  • Les cp à libération modifiée
  • Les cp gastro-résistants
  • Les lyophilisats oraux

Autres voies d’administration :

  • Comprimés vaginaux
206
Q

Quels sont les avantages des COMPRIMÉS ?

A
  • Facilité d’emploi
  • Permet d’administrer la plus grande quantité de SA avec le volume le plus restreint
  • Administration très simple
  • Très bonne conservation et facilité de conditionnement
  • Dosage par unité de prise très précis
  • Saveur désagréable et odeur de certaines SA masqués par un enrobage
  • Contrôle et modulation de la vitesse de libération de la SA
  • Forme intéressante pour les SA peu solubles
  • Automatisation complète du processus de fabrication
  • Prix de revient bas
207
Q

Quels sont les inconvénients des comprimés ?

A
  • Mise au point délicate
  • Difficile pour les SA liquides
  • Forme concentrée en SA
  • Irritants pour la muqueuse du tractus gastro-intestinal
208
Q

Qu’est-ce que la microméritique ?

A

Science et technologie des petites particules

209
Q

Compléter la phrase suivante :

Les médicaments et autres adjuvants pharmaceutiques sont souvent utilisés sous la forme de […] dans la fabrication d’un produit pharmaceutique.

Quelle est l’unité de mesure usuelle ?

A

poudre (état solide)

Unité de mesure : micromètre (um) ou micron

210
Q

Pourquoi faut-il connaître et contrôler la dimension des particules ?

A

Dimension et aire de surface ont un lien avec les propriétés physiques, chimique et pharmacologique du médicament ainsi que sa stabilité.

211
Q

Quelles sont les 2 propriétés différentes qui caractérisent un mélange de particules de différentes dimensions ?

A
  1. La forme et l’aire de surface et le poids des particules individuelles
  2. L’écart de la dimension et le nombre de particules individuelles en fonction de leur forme, aire de surface et poids.
212
Q
A
213
Q

Quels sont les différents DIAMÈTRES que l’on peut utiliser pour exprimer la dimension d’une particule ?

A
  • Diamètre de surface (ds) : Diamètre d’une sphère ayant la même aire de surface
  • Diamètre de volume (dv) : Diamètre d’une sphère ayant le même volume
  • Diamètre projeté (dp) : Diamètre d’une sphère déterminé par les techniques microscopiques
  • Diamètre de Stokes (dst) : Diamètre d’une sphère déterminé par la sédimentation de la particule
214
Q

Quelles sont les différentes techniques pour déterminer la dimension d’une particule ?

A
  1. Microscopie optique
  2. Tamissage moléculaire
  3. Sédimentation - appareil Andreasen
215
Q

Quelles sont les propriétés des poudres autres que leur dimension ?

A
  • Porosité
  • Densité
  • Écoulement
216
Q

Quelles sont les 2 différentes représentations que l’on peut faire graphiquement pour montrer la distribution des particules ?

A
  • Tracé de la fréquence de distribution des particules en fonction de leur diamètre
  • Pourcentage du nombre de particule supérieur ou non à une certaine dimension en fonction du diamètre ou poids des particules
217
Q

Quel est le désavantage de calculer la dimension d’une particule par microscopie optique?

A

Ne donne que 2 dimensions, soit la longueur et la largeur, mais pas l’épaisseur de l’échantillon

218
Q

Quelles sont les 3 différentes manières de calculer le diamètre d’une particule en microscopie optique ?

A
  1. Martin
  2. Feret
  3. Projeté
219
Q

Expliquer le tamisage comme technique pour connaître la dimension des particules d’une poudre.

A

Passage de la poudre au travers d’un tamis calibré pour un certain diamètre des particules.

Utilisation de plusieurs filtres.

220
Q

Expliquer la technique de sédimentation comme manière de déterminer les dimensions des particules d’une poudre.

A

Méthode de centrifugation qui utilise la LOI DE STOKE pour déterminer le diamètre moyen.

221
Q

Qu’est-ce qu’un compteur Coulter ?

A

Instrument qui mesure le volume d’une particule suspendue dans un liquide.

Le volume de la particule est déterminé par la variation de résistance engendrée par le passage de la particule entre deux électrodes.

222
Q

Expliquer la forme et l’aire de surface d’une particule.

A

Une particule sphérique a le minimum de surface par unité de volume.

Par contre, cette surface par unité de volume augmente en fonction du degré d’asymétrie.

223
Q

Quelle est la SURFACE SPÉCIFIQUE d’une particule ?

A

Aire de surface par unité de volume (SV) ou par unité de poids (SW)

Sv= Aire de surface des particules/Volume des particule

Par unité de poids :

Sw=Sv/p

224
Q

Quelles sont les qualités des comprimés ?

A
  • Dose de SA correcte
  • Apparence élégante, taille, poids et apparence bien maîtrisés
  • Libération de la SA de manière contrôlée et reproductible
  • Comprimé biocompatible
  • Dureté suffisante
  • Chimiquement et physiquement stable
  • Formulation acceptable par le patient
  • Conditionnement sécuritaire
225
Q

Décrivez le schéma de VOIES DE FABRICATION.

A
226
Q

Quelles sont les étapes du processus de FORMULATION DE COMPRIMÉS ?

A
  1. Peser
  2. Mélanger
  3. Granulation
  4. Compacter
  5. CQ vérification
  6. Dissolution
  7. Enrobage
  8. CQ vérification
227
Q

Quelle est la différence entre comprimés et capsules en terme de composition ?

A

Comprimés :

  • Médicamnet
  • Liant
  • Remplisseur
  • Désintégrant
  • Lubrifiant
  • Glissant
  • Agent colorant

Capsule :

  • Médicament
  • Diluant
  • Lubrifiant
228
Q

Décrivez l’étape de la COMPRESSION lors de la fabrication des comprimés.

A
  • Qualité de la poudre à comprimer :
    • Granulométrie et fluidité
    • Aptitude à s’agglomérer
    • Cohésion suffisante (absence de collage)
  • D’où la nécessité d’ajouter des excipients
229
Q

Quelles sont les caractéristiques des DILUANTS ?

Donnez des exemples.

A
  • Rôle de remplissage = excipient de charge
  • Poudres inertes
  • Bonnes propriétés techniques

Exemple :

  • Lactose
  • Autres sucres :
    • Glucose
    • Saccharose
    • Sorbitol
    • Mannitol
  • Cellulose microcristalline
  • Phosphate dicalcique
230
Q

Quelles sont les caractéristiques des DÉSAGRÉGANTS ou DÉLITANTS ?

Donnez des exemples.

A
  • Choix du désagrégeant en fonction de la nature du mélange pulvérulent
  • Facilitant l’entrée de l’eau ou détruisant le comprimé
  • Mélanges effervescents
  • Utilisation :
    • 5 à 10 % du poids du comprimés

Exemples :

  • Amidon (maïs, blé, riz, …)
  • Carboxyméthylamidon
  • Carboxyméthylcellulose
231
Q

Quelles sont les caractéristiques des LIANTS ou AGGLUTINANTS ?

Donnez des exemples.

A
  • Permettent de réduire les forces de compression
  • Incorporation sous forme de poudre ou en solution
  • Faible concentration :
    • 2 à 10%

Exemples :

  • Gomme arabique et gomme adragante
  • Dérivés de la cellulose (MC, CMC)
  • Gélatine (en solution chaude à 10%)
  • Amidons
  • Polyéthylène glycol (poudre pour granulation sèche)
  • Polyvynil pyrrolidone (pvp) ou Polyvidone
  • Solutions de sucre (saccharose, glucose, sorbitol)
232
Q

Quelles sont les caractéristiques des agents d’ÉCOULEMENT ou GLIDANTS ?

Donnez des exemples.

A
  • Améliorent l’écoulement du grain ou de la poudre
    • Amélioration du remplissage de la chambre de compression => Important de la régularité du poids
  • Diminuent l’électricité statique
  • Utilisation à très faible concentration :
    • 0,5 à 2%
    • En excès => ils réduisent la cohésion des comprimés
      • Presque tous les agents d’écoulement sont hydrofuges
      • Talc, Amidons, Silice colloïdale, Acide stéarique
233
Q

Quelles sont les caractéristiques des LUBRIFIANTS ?

Donnez des exemples.

A
  • Pouvoir antiadhérent
  • Pouvoir antifriction pour 1 meilleure transmission de la force de compression
  • Utilisation à faible concentration :
    • < 1 %
    • En excès => réduction de la cohésion du comprimé

Exemples :

  • Stéarate de Magnésium (+++)
  • Stéarate de Calcium, Zinc, Aluminium
  • Acide stéarique
  • PEG
234
Q

Donnez des exemples de TENSIO-ACTIFS et de MOUILLANTS.

A
  • Lauryl sulfate de Na
  • Polysorbate 80 (Tween 80)
235
Q

Donnez des exemples de substances TAMPONS.

A
  • Sels de :
    • Carbone
    • Citrate
    • phosphate
    • Gluconate
  • Citrate de Na
  • Acides aminés
236
Q

Vrai ou faux

La substance active forme à elle seule toujours au moins 50% d’un comprimé.

A

FAUX, parfois ce n’est même pas la molécule présente en plus grande quantité.

237
Q

Quelles sont les étapes de la COMPRESSION DIRECTE dans la fabrication des comprimés ?

A
  1. Mélange des ingrédients
  2. Compression
238
Q

Expliquer l’étape du mélange dans la COMPRESSION DIRECTE lors de la fabrication des comprimés.

Donnez les règles à suivre.

A

Désigne l’opération pharmaceutique et le produit obtenu qui doit être aussi HOMOGÈNE que possible.

règles :

  • Bonne homogénéité de la granulométrie et de la densité des différents composants
  • Traitement des MP indispensable
  • Technique la plus économique
  • Technique pas toujours possible
    • Généralement pour produits faiblement dosés en SA (< 20%)
239
Q

Décrivez les qualités que la poudre doit avoir dans un mélange final lors de la fabrication des comprimés.

Ces propriétés sont-elles possibles avec 1 SA seulement ? Expliquer

A
  • Poudre doit être comprimable
  • Uniformité granulométrique pour garantir 1 dose régulière/ comprimé (ou par gélule)
  • Écoulement suffisant
  • Propriétés lubrifiantes

Propriétés généralement impossible sans excipient

240
Q

Quels excipients sont utilisés pour améliorer la qualité de la poudre lors de la COMPRESSION DIRECTE ?

A
  • Amidon de maïs
  • Lactose
  • Cellulose microcristalline
241
Q

Nommez les 2 types de mélangeurs par retournement.

A
  • Mélangeur cubique
  • Mélangeur en V
242
Q

Nommez les différentes étapes de la GRANULATION PAR VOIE SÈCHE.

A
  1. Mouture (SA)
  2. Mélange (avec adjuvant)
  3. Formation des granules (compression)
  4. Écrasement (forme de la poudre homogène)
  5. Tamisage
  6. Mélange (ajout de lubrifiant)
  7. Compression

=> COMPRIMÉ

243
Q

Qu’est-ce que la technique de GRANULATION PAR VOIE SÈCHE ?

A

Technique de compactage et de broyage

=> Densifier la matière

=> Améliorer la comprimabilité d’une matière

244
Q

Expliquer ce qu’est la DOUBLE COMPRESSION.

A

Compactage réalisé sur une presse à comprimer puissante.

Par broyage/ calibrage :

Obtention de particules plus grosses que celle du produit final => granulation

245
Q

Expliquer le compactage dans la GRANULATION PAR VOIE SÈCHE.

A

Densification en forçant la poudre à passer entre 2 rouleaux cylindrique et parallèles tournant en sens inverse.

=> Solides compactes (briquettes) ou

=> feuilles (plaquettes)

246
Q

Nommez les étapes de la GRANULATION PAR VOIE HUMIDE.

A
  1. SA
  2. Mouture
  3. Mélange (avec adjuvant)
  4. Agglomération avec liquides (GRANULES)
  5. Séchage
  6. Tamisage
  7. Mélange (avec lubrifiant)
  8. Compression

=> COMPRIMÉS

247
Q

Quel procédé de granulation est le plus utilisé pour la fabrication de comprimés ?

A

Granulation par voie humide.

248
Q

Pourquoi utilise-t-on la GRANULATION PAR VOIE HUMIDE ?

A

Obtention d’agglomérats solides ± poreux, dont les propriétés physiques vont permettre d’assurer au mélange initial des poudres :

  • Une meilleure homogénéité
  • Un écoulement optimal, sans démélange, pour les remplissages unitaires en gélules ou sachets
  • Une meilleure cohésion des comprimés
249
Q

Nommez les étapes de la fabrication du grain.

A
  1. Mélange des poudres (SA + Diluants)
  2. Ajout de la solution de mouillage (solvant ± liant)
  3. Mélange humide
  4. Granulation humide
  5. Séchage du grain
  6. Calibrage du granulé sec
  7. Tamisage
  8. Mélange final
250
Q

Quels sont les 2 types de COMPRESSION des comprimés ?

Quels sont leurs avantages restrictifs ?

A

Alternative :

  • Petite fabrications
  • Mise au point de formule en développement
  • Simplicité

Rotative :

  • Nombre de poiçons élevé
  • Compression moins brutale
  • Rendement important : fabrication industrielle
251
Q

Quelles sont les différentes pièces de la machine faisant de la compression alternative?

A
  • Matrice fixe
  • 2 poinçons mobiles (supérieur et inférieur)
  • Trémie d’alimentation (sabot distributeur) mobile
252
Q

Quelles sont les différentes étapes du CYCLE DE COMPRESSION de la machine alternative?

A
  1. Le remplissage
  2. L’arasage
  3. La compression
  4. L’éjection
253
Q

Quelles sont les différentes pièce d’une machine faisant de la COMPRESSION ROTATIVE ?

A
  • Trémie d’alimentation fixe
  • Plusieurs matrices sur un plateau circulaire mobile
  • Jeux de poinçons mobiles (1 jeu pour chaque matrice tournant en même temps que la matrice)
254
Q

Nommez les différents postes du système MATRICE-POINÇONS d’une machine rotative.

A
  1. Remplissage par passage sous le sabot
  2. Arasage
  3. Compression
  4. Éjection du comprimé
255
Q

Nommez les différentes qualités des comprimés qui sont testées lors du contrôle des comprimés.

A
  • Uniformité de masse
  • Contrôle macroscopique
  • Dimensions
    • Temps de désagrégation : pour des comprimés nus, 15 minutes
  • Vitesse de dissolution
  • Résistance à la rupture
  • Sécabilité
  • Friabilité et usure
256
Q

Qu’est-ce qu’un comprimé enrobé ?

A

Comprimés recouverts d’une ou plusieurs couches de mélanges de substances diverses.

257
Q

Qu’est-ce qu’un enrobage ?

A

Consiste à recouvrir un support solide à l’aide d’une couche de produit plus ou moins épaisse.

258
Q

Quels sont les avantages de l’enrobage de comprimé ?

A
  • Faciliter l’administration du médicament
  • Protection du principe actif
  • Protection contre action du suc gastrique
  • Contrôle de la vitesse et du lieu de libération
  • Identification du produit
259
Q

Quelle est le désavantage de l’enrobage de comprimé ?

A

Augmentation du coût

260
Q

Nommez les 2 techniques de l’ENROBAGE de comprimés.

A
  • Dragéification : Enrobage au sucre
  • Pelliculage : Enrobage à l’aide d’un produit filmogène
261
Q

Nommez les étapes de la DRAGEIFICATION.

A
  1. Vernissage :
    • isolement du noyau
  2. Montage et coloration :
    • Gommage
    • Grossissage
    • Lissage
    • Lustrage/ polissage
    • Estampillage
262
Q

Qu’est-ce que le PELLICULAGE ?

A
  • Consiste à enrober un matériau support avec des agents filmogènes
  • Formation d’une fine pellicule (qques dizaines de um)
  • Pas de modification de la forme ou de la masse
263
Q

Nommez les différents enrobages pour le PELLICULAGE.

A

Liquide d’enrobage : solution ou dispersion

  • Polymère
  • Plastifiant
  • Colorant
  • Solvant aqueux ou organique
264
Q

Quels sont les avantages du PELLICULAGE par rapport à la dragéfication ?

A
  • Réduction du temps de fabrication et du coût des produits
  • Pas d’augmentation de poids
  • Pas besoin de couche protectrice
  • Enrobage élastique, sans craquelure
  • Aucune influence sur le temps de délitement
  • Protection efficace contre la lumière et l’humidité
  • Possibilité d’utilisation de solutions non-aqueuses
  • Automatisation plus facile
  • Facilité pour imprimer ou graver le comprimé
265
Q

Nommez les 2 types d’équipement pour le PELLICULAGE et expliquer à quoi ils servent.

A
  • Turbines
  • Lits d’air fluidisés

DOIVENT :

  • Dispersion ou solution d’enrobage à répartir su une masse de noyaux maintenus en mouvement
  • Répartition doit être homogène
  • Solvant doit être évaporé = opération de séchage
266
Q

Les formes conventionnelles par voie orale (liquides ou solides) ont-elle une libération IMMÉDIATE ?

A

Oui

267
Q

Décrivez le processus d’absorption d’un comprimé à libération conventionnelle.

A
  • COMPRIMÉ
  • Désagrégation granulés (en agrégats)
  • Désagrégation en particules fines
  • Dissolution
  • PA en solution
  • ABSORPTION
268
Q

Quelles sont les 3 types de libérations modifiées ?

A
  • Libération accélérée
  • Libération retardée
  • Prolongée ou continue
269
Q

Quelle est la définition des formes à LIBÉRATION MODIFIÉE ?

A

Préparation où la libération de la (ou des) substance(s) active(s) a fait l’objet, quant à sa vitesse et/ou son lieu d’une modification délibérée résultant d’une formulation particulière et/ou d’un procédé de fabrication spécial.

270
Q

Quelle est la définition des formes à libération ACCÉLÉRÉE ?

Donnez des exemples de formes.

A

Vitesse d’absorption supérieure à celle de la forme conventionnelle.

  • Comprimés effervescents
  • Comprimés dispersibles
  • Lyophilisats oraux
  • Forme à désagrégation rapide : comprimés orodispersibles
  • Films technologiques
271
Q

Nommez les intérêts des formes à libération ACCÉLÉRÉE.

A
  • Alternative pour patients ne pouvant pas avaler
    • Personnes âgées (dysphagie)
    • Enfants
    • Patients spécifiques (maladie de Parkinson)
  • Avantages combinés de la forme liquide et comprimé classique
  • Amélioration de la compliance
  • Amélioration de la biodisponibilité si administration buccale
  • Rapide absorption pré-gastrique
  • Masquage de goût
  • Marketing
272
Q

Quels sont les intérêts des formes à libération RETARDÉE ?

A
  • Protection de la substance active
    • Forme gastro résistantes
  • Protection de la muqueuse
    • Forme gastro-résistantes
  • Libération à un niveau déterminé du tractus gastro-intestinal :
    • Libération en fonction du pH
    • Forme à libération colonique
    • Traitement local
    • Traitement général
  • Absorption sélective de produits peptides, vaccins
273
Q

Est-ce qu’une partie des comprimés (système) se délite avant l’absorption dans une forme à libération RETARDÉE ?

A

Non, aucun

274
Q

Décrivez la dissolution d’enrobage en fonction du pH des formes à libération RETARDÉE.

A

Administration à un niveau précis de l’intestin :

Libération de SA en fonction du pH après la dissolution de l’enrobage à un pH bien défini (pH différent à chaque endroit du tractus gastro-intestinal).

Obtention de formes gastrorésistantes, administration colonique.

275
Q

Quels sont les intérêts de la forme à libération CONTRÔLÉE ou MODIFIÉE ?

A
  • Diminuer le nombre de prises quotidiennes
  • Traitement continu
  • Stabiliser les profils plasmatiques
  • Diminuer les effets secondaires
  • Accroître la période d’activité
  • Protéger organes et tissus de l’agression des SA (gastro-résistance)
  • Favoriser l’observance
  • Marketing
276
Q

Décrivez les MATRICES LIPIDIQUES des formes à libération contrôlée.

A
  • Matrices obtenues par mélange de SA et de matières grasses
  • Différents excipients lipidiques :
    • Mono-
    • Di-
    • Tri-glycérides (gélucire)
    • Acides et alcools gras
    • Cires (cire de carnauba, huile de ricin hydrogénée)
  • Libération par diffusion et érosion par hydrolyse enzymatique ou solubilisation lente des acides gras
  • Sensibilité au pH et à l’activité enzymatique
277
Q

Nommez les inconvénients des formes à libération CONTRÔLÉE ou MODIFIÉE.

A
  • Risque d’accumulation de la substance active
  • Difficulté pour interrompre le traitement
  • Concentration thérapeutique et toxique voisine pour une substance de toxicité élevée
  • Complexité technologique et contrôle rigoureux de la libération
  • Adaptation posologique difficile
278
Q

Décrivez le système de libération de type RÉSERVOIR (enrobage barrière).

A
  • Compartiment interne contenant la substance active
  • Compartiment interne recouvert d’une membrane :
    • Enrobage barrière
    • Libération de la substance active par diffusion
    • Libération prolongée continue Polymères :
      • Ethylcellulose et Eudragits
279
Q

Décrivez la mise à disposition du PA à partir d’une forme avec un ENROBAGE BARRIÈRE.

A

C’est un enrobage non-soluble poreux ou non-poreux, qui laisse pénétrer le liquide du TGI.

La SA dissoute se libère par diffusion à travers les pores de l’enrobage ou dans les pores de l’enrobage.

280
Q

Expliquer le système de libération MATRICIELS.

A
  • Dispersion UNIFORME de la substance active dans un SUPPORT INERTE (polymère) dans lequel elle est piégée et à partir duquel elle diffuse soit par l’intermédiaire du réseau poreux formé soit à travers les espaces intermoléculaires.
  • Substance active simplement emprisonnée
  • CLASSIFICATION :
    • Matrices internes
    • Matrices hydrophiles
    • Matrices lipophiles
281
Q

Décrivez les MATRICES INERTES.

A
  • Réseau poreux solide formé de substances inertes non-toxiques non digestibles et insolubles dans le tractus gastrointestinal.
  • Libération de substance active par diffusion à travers les pores de la matrice
  • Porosité fonction du polymère :
    • Chlorure de polyvinyle
    • Ethylcellulose Copolymères acryliques
282
Q

La matrice est-elle un squelette inerte ?

A

Oui, squelette inerte contenant la SA qui, lors de l’utilisation de la matrice, est dissoute et enlevée progressivement par les fluides du TGI.

283
Q

Décrivez les matrices hydrophiles dans une forme à libération contrôlée ou modifiée.

A
  • Mélange de SA avec un agent gélifiant
  • La viscosité du polymère règle le gonflement
284
Q

Décrivez la libération À PLUSIEURS ÉTAPES d’une forme à libération contrôlée.

A

Suite à l’hydration du polymère, formation d’une barrière gélifiée visqueuse à l’interface comprimé-liquide.

Cette gélification provoque le gonflement du comprimé qui doit se maintenir intact lors du processus de libération.

La formation de la barrière gélifiée freine la libération de SA qui alors diffuser lentement à travers cette couche gélifiée pour rejoindre le milieu extérieur.

285
Q

Quels polymères peuvent être utilisés pour être la matrice d’une forme à libération contrôlée ?

A
  • Hydroxypropylméthylcellulose (HPMC)
  • Carboxyméthylcellulose (CMC)
  • Gomme gurar
  • Gomme de caroube
  • Gomme arabique Alginates
  • Polymères de l’acide acrylique (carbopol)
286
Q

Quelle est la différence entre les pompes osmotiques et une matrice ?

A

Pompe osmotique = Libération constante

Matrice = Libération non-constante

287
Q

Décrivez la libération contrôlée ou modifiée graphiquement.

A

Libération NON CONSTANTE, mais en continu, de la quantité de SA nécessaire au maintien de l’activité thérapeutique pendant une période plus longue que celle offerte par une forme à libération immédiate.

288
Q

Décrivez le système à libération CONSTANTE Oros

A
  • Les pompes osmotiques à usage oral sont utilisées pour obtenir une libération continue et constante (ordre 0) de SA.
    • Ils sont basés sur le principe physique de l’osmose.
  • Noyau osmotique contenant la SA dans un compartiment séparé par une membrane flexible, le tout entourée d’une membrane semi-perméable percée d’un orifice de libération parfaitement calibré réalisé au rayon laser.
  • Imbibation du système par osmose et libération constante de SA sous l’effet de la pression osmotique à travers l’orifice.
289
Q

Est-ce qu’un comprimé à libération modifiée peut être broyé, croqué ou mâché ?

A

NON à moins d’avis contraire.

290
Q

Quelle est la définition d’une capsule ?

A

Les capsules sont des préparations solides constituées d’une enveloppe dure ou molle, de forme et de capacités varibales, contenant généralement une dose unitaire de substance(s) active(s).

291
Q

Nommez les différents types de CAPSULES.

A
  • Capsule DURE = gélule
  • Capsule MOLLE
  • Capsules GASTRORÉSISTANTES
  • Capsules à libération MODIFIÉE
292
Q

Quelle est la définition des capsules à enveloppe DURE?

A

Enveloppe à base de gélatine constituée de deux parties cylindriques ouvertes à une extrémité et dont le fond est hémisphérique.

Introduction de la (ou des) SA dans le corps de la gélule, puis la coiffe est emboîtée sur le corps.

La fermeture peut être RENFORCÉE.

293
Q

Quelles sont les différentes tailles des capsules ?

A
  • Parfaitement définie et caractérisée par un # en fonction de la contenance en mL.
  • Il existe 8 tailles de 000 à 5 qui correspondent à un volume de 1,37 ml à 0,13 ml.
294
Q

Nommez les avantages des capsules à enveloppe DURE.

A
  • Bien acceptée par le malade
  • La mise au point de la forme est simple
  • Protection de la substance active
  • La fabrication peut être réalisée à sec (SA sensibles à l’humidité)
  • Remplissage réalisable à l’officine
  • Possibilité d’introduire des substances solides (gélules), liquides et pâteuses (capsules molles)
  • Gélules avec une fermeture spéciale assurant une inviolabilité de la gélule
295
Q

Quels sont les inconvénients des capsules à enveloppe DURE ?

A
  • La forme n’est pas fractionnable
  • Prix de revient plus important que les comprimés (non enrobés)
  • La forme peut se coller au niveau de l’oesophage
  • Problème quelquefois lors de l’ingestion

=> Pour les produits qui ne peuvent pas être comprimés

296
Q

Décrivez les différentes compositions de l’enveloppe.

A
  • De la gélatine et de l’eau (env. 10%) ou dérivé cellulosique
  • Glyc.rol
    • autres excipients :
      • Opacifiant
      • Colorant
      • Conservateur …
297
Q

Nommez les étapes d’un cycle de remplissage des GÉLULES.

A
  1. Orientation des gélules vides
  2. Ouverture des gélules vides (séparation coiffe et du corps)
  3. Remplissage des corps (arasage, arasage et bourrage, compresso-doseur, vis sans fin)
  4. Fermeture des gélules pleines (scellage si nécessaire)
  5. Ejection
298
Q

Décrivez le remplissage des corps des gélules DURES.

A
  • Arasage
  • Arasage et bourrage
  • Compresso-doseur
  • Vis sans fin
299
Q

Nommez les qualités des capsules à enveloppe DURE permettant un remplissage automatique.

A
  • Forme et taille des particules
  • Granulométrie uniforme
  • Homogénéité du mélange
  • Propriétés d’écoulement des poudres
  • Taux d’humidité
  • Poudres : SA + excipients
  • Granulés
  • Microcapsules, comprimés
300
Q

Définissez les capsules à enveloppe MOLLE.

A

Les capsules à enveloppe MOLLE comportent une enveloppe plus épaisse que celles des capsules à enveloppe dure.

Contrairement aux gélules, elles sont constituées d’une seule pièce et hérmétique.

Servent à contenir des préparations médicamenteuses liquides ou pâteuses.

301
Q

Décrivez le processus de fabrication des capsules à enveloppe MOLLE.

A

Les capsules à enveloppe molle sont généralement formées, remplies et fermées au cours d’un même cycle de fabrication.

Les liquides peuvent être inclus directement.

Les solides sont normalement dissous ou dispersés dans un excipient approprié pour obtenir une solution ou une dispersion de consistance ± pâteuse.

1 étape : préparation de la masse gélatineuse : délicate

2 étape : mise en capsules

302
Q

Expliquer le procédé par injection et soudure simultanée.

A

Un réservoir de gélatine tiède dépose la gélatine sur des tambours rotatifs. Un courant d’air solidifie la gélatine progressivement. Le film de gélatine arrive sur des matrices creusées d’alvéoles. Des injecteurs injectent le liquide. Les matrices tournent et soudent la gélatine.

303
Q

Décrivez les différents contrôles des capsules à enveloppe MOLLE.

A
  • Uniformité de masse
  • Uniformité de teneur
  • Temps de désagrégation
  • Vitesse de dissolution
304
Q

Décrivez les capsules à libération modifiée.

A

Enrobage barrière appliqué sur des MICROGRANULES qui sont ensuite introduits dans des gélules, mélangés ou non à une fraction non-enrobée correspondant à la Di.

305
Q

Quel terme est associé à cette définition ?

Dispersion d’un liquide dans un liquide.

A

Émulsions

306
Q

Quel terme est associé à cette définition.

Dispersion d’un solide dans un liquide.

A

Suspensions

307
Q

Quel terme est associé à la définiton suivante ?

Dispersion d’un gaz dans un liquide.

A

Mousses

308
Q

Quel terme est associé à la définition suivante ?

Dispersion d’un solide ou d’un liquide dans un gaz.

A

Aérosols

309
Q

Quelle est la définition d’une ÉMULSION ?

A

Préparations constituées par la dispersion d’un liquide sous forme de globules dans un autre liquide NON-MISCIBLE.

310
Q

Comment appelle-t-on aussi un liquide dispersé ?

A

Phase dispersée

ou

Interne

ou

Discontinue

311
Q

Comment appelle-t-on aussi un liquide dispersant ?

A

Phase dispersante

ou

externe

ou

continue

312
Q

Qu’est-ce que le sens de l’émulsion ?

A

Huile dans eau ou eau dans l’huile.

313
Q

Décrivez une émulsions eau dans l’huile. (L/H)

A

Phase dispersée lipophile (L) et phase dispersante hydrophile (H)

Émulsions de type aqueux (L/H) ou émulsion normale.

314
Q

Décrivez une émulsion huile dans l’eau (H/L)

A

Phase dispersée hydrophile (H) et phase dispersante lipophile (L)

Émulsions de type huileux (H/L), émulsion inverse

315
Q

Décrivez les équations qui sous-tendent la théorie de l’émulsification.

A
  • Tension INTERFACIALE entre 2 liquides non-miscibles, saturés l’un par l’autre.
    • YAB=YA-YB
  • Travail d’émulsification
    • W=YAB*S (erg/cm2)
  • Énergie emmagasinée par le système
    • E=YAB*S
    • Énergie ÉLEVÉE si tension interfaciale entre les liquides importante
316
Q

Décrivez le système dispersé selon la théorie de l’émulsification.

A
317
Q

Compléter la phrase suivante :

Une émulsion se rompt soit :

[…]

A
  • Par coalescence
  • Par crémage ou sédimentation
  • Par coalescence (et à la fois par crémage ou sédimentation accompagnant la coalescence)
  • Par inversion de phase (voir formulation)
318
Q

Décrivez le schéma de la stabilité des émulsions.

A
319
Q

Décrivez les agents tensioactifs dans la formulation des ÉMULSIONS.

A

Caractérisés par une structure amphiphile

À l’interface, ils s’orientent avec leur partie polaire dirigée vers la phase aqueuse et leur partie apolaire dirigée vers la phase huileuse.

320
Q

Décrivez le mécanisme d’action des agents tensioactifs dans la formulation des ÉMULSIONS.

A

Adsorption à l’interface de deux régions et orientation en fonction de l’affinité pour une phase.

Diminution de la tension superficielle.

Formation de micelles.

321
Q

Qu’est-ce que le POUVOIR MOUILLANT dans la formulation des émulsions.

A

Participe à la mise en suspension de particules solides.

322
Q

Qu’est-ce que le POUVOIR ÉMULSIONNANT dans la formulation des émulsions?

A

Permet l’émulsion entre deux liquides non-miscibles.

323
Q

Nommez les différents tensioactifs ANIONIQUES.

A

Principales structures :

  • Carboxylates :
    • [R-COO]-
    • Savons alcalins
    • Alcalino-terreux
  • Sulfate :
    • [R-SO4]-
    • Laurylsulfate de sodium
  • Sulfonate :
    • [R-SO3]-
    • Dioctylsulfosuccinate de sodium
  • Phosphate :
    • [R-PO4]2-
    • Esters ortophosphoriques d’alcools gras
324
Q

Décrivez les tensioactifs CATIONIQUES des émulsions.

A

Principales structures :

  • Sels d’ammonium quaternaire :
    • Chlorure de benzalkonium (BAK, Zéphirol)
    • EDTA
    • Bromure de cétyl triméthyl ammonium (Cétrimide)
    • [R1R2-N-R3R4]+X-
      • R1 , R2 etc = radicaux alkyls semblables ou différents
      • X= Cl-, Br- ou I-
325
Q

Décrivez les tensioactifs amphotères des ÉMULSIONS.

A

Pour stabiliser des émulsions destinées à usage parenthéral pour les systèmes dispersés injectables.

Ex. Lécithines

326
Q

Décrivez les tensioactifs non ioniques des ÉMULSIONS.

A

Principales structures :

  • Surfactifs à liaison ester :
    • RCOOR’
    • Glycérol monostéarate 40-50 :
      • Émulsionnant H/L esters de sorbitanne et esters de sorbitannes
      • Polyhydroxyéthylés :
        • SPAN (ou Aracel)
        • TWEEN
327
Q

Décrivez les tensioactifs non-ioniques des ÉMULSIONS.

A
  • SPAN
    • 20
    • 60
    • 80
    • Surfactifs lipophiles
    • Émulsionnants H/L
  • TWEEN
    • 20
    • 60
    • 80
    • Surfactifs hydrophiles
    • Émulsionnants L/H
328
Q

Nommez les inconvénients des différents types de surfactifs.

A

Les incompatibilités :

  • Les anioniques n’agissent qu’en milieu ALCALIN
  • Les cationiques n’agissent qu’en milieu ACIDE
  • Les anioniques et les cationiques sont INCOMPATIBLES entre eux
  • Les savons alcalins sont sensibles aux SELS DISSOUS (Ca2+)

Irritation de la peau et des muqueuses :

  • Propriétés de détergents, kératolytiques : Capacité d’AUGMENTER l’absorption (les anioniques sont les plus irritants)
329
Q

Quelle est la quantité de tensioactif à mettre en oeuvre dans une ÉMULSION ?

A
  • 8 à 10% de la phase interne, s’il n’y a pas d’autres substances pour stabiliser l’émulsion (pas de viscosifiant)
  • 2 à 3 % de la phase interne en présence de viscosifiant
330
Q

Décrivez l’inversion de phase.

A
  • Modification chimique de l’agent tensioactif :
    • Les savons alcalins monovalents stabilisant une émulsion L/H en présence des ions Ca2+, Mg2+, Zn2+, Al3+, etc. forment des savons bi- ou trivalents qui sont des émulsifs H/L
  • Concentration trop importante de phase interne
    • Concentration maximale de phase interne et de phase externe
    • Forme polyédrique des globules huileux
331
Q

Décrivez les agents émulsionnants dans les ÉMULSIONS.

A
  • Diminution de la tension interfaciale
  • Augmentation de la viscosité
  • Effet à la fois sur la tension interfaciale et sur la viscosité
332
Q

Nommez les émulsionnants d’origine végétale (L/H) comme agents émulsionnants et viscosifiants.

A
  • Gommes
    • Acacia, adragante
    • Alginates, pectines, gélose, carraghenate
  • Dérivés de la cellulose
    • Methyl cellulose (MC)
    • Carboxymethylcellulose (CMC)
333
Q

Nommez les émulsionnants d’origine animale (L/H) comme agents émulsionnants et viscosifiants.

A
  • Lanoline (H/L)
  • Cire d’abeille (H/L)
  • Gélatine (L/H)
  • Caséine (L/H)
334
Q

Nommez les viscosifiants synthétiques (L/H) comme agents émulsionnants et viscosifiants.

A
  • Carbopols (L/H) : dérivé d’acide acrylique
  • Alcool cétilique (hexadécanol), alcool stéarylique (octadécanol)
335
Q

Décrivez les principes de préparation dans la préparation des ÉMULSIONS.

A

Division et homogénéisation :

  • Agitation
  • Homogénéisateur : moulin colloïdal

=> Emploi de la chaleur

=> Ordre d’addition des phases

=> Protection contre les contaminations bactériennes

336
Q

Décrivez la propriété des ÉMULSIONS suivante :

  • Viscosité
A
  • Fluides newtoniens ou de viscosité idéale (eau, sirops, sorbitol, glycérol, PEGs, huiles végétales et minérales)
  • Fluides présentant des anomalies d’écoulement :
    • Fluides pseudoplastiques (dérivés cellulosiques, alginates, gommes, etc)
    • Fluides plastiques (Carbopol)
    • Fluides thixotropes (Silicates d’Al et de Mg)
337
Q

Décrivez la propriété des ÉMULSIONS suivante :

  • Dispersibilité ou dilution
A

On peut diluer une émulsion dans la phase continue (externe).

338
Q

Décrivez la propriété des ÉMULSIONS suivante :

  • Taille des globules et aspect de l’émulsion
A

La taille est théoriquement comprise entre 0,5 um et 50 um.

339
Q

Décrivez les différentes méthodes pour déterminer le sens de l’émulsion.

H/L ou L/H

A
  • Méthode par dilution
  • Méthode des colorants
  • Examen au microscopie après coloration
  • Mesure de la conductivité électrique
340
Q

Quelle est la définition d’une microémulsion ?

A

Dispersions colloïdales constituées d’une phase huileuse, d’une phase aqueuse, d’un surfactif et d’un co-surfactif. Ces système ont un diamètre entre 10 et 500 nm.

Éléments de base : micelles

341
Q

Quelles sont les différences entre les émulsions et les microémulsions?

A

ÉMULSION :

  • SA
  • Huile
  • Émulsionnant
  • Viscosifiant
  • Tensioactif
  • Eau

MICROÉMULSION :

  • SA
  • Huile
  • Tensioactif
  • Co-agents
  • Eau
342
Q

Quelles sont les propriétés des microémulsions ?

A
  • Formation spontanée à température ambiante
  • Haut pouvoir solubilisant des SA
  • Stérilisation par filtration possible
  • Transposition d’échelle industrielle aisée
  • Possibilité d’incorporer de grandes quantités d’eau ou d’huile
  • Très grande stabilité physique
343
Q

Quelles sont les applications actuelles des MICROÉMULSIONS ?

A
  • Promoteurs d’absorption
  • Promoteurs de solubilisation
    • Ex. cyclosporine (Néoral)
  • Cosmétologie
344
Q

Quelles sont les applications à venir des MICROÉMULSIONS ?

A

Chimiothérapie

345
Q

Quelle est la définition d’une suspension?

A

Préparations généralement liquides constituées par un ou plusieurs solides dispersés sous forme de fines particules dans un milieu de dispersion encore appelé phase dispersante ou externe ou continue.

346
Q

Décrivez les suspensions dans des PRÉPARATIONS MULTIPHASES.

A

Phase dispersante ou externe ou continue LIQUIDE

Phase dispersée ou interne ou discontinue SOLIDE

Substance active INSOLUBLE ou faiblement soluble dans l’eau.

Diamètre des particules de 0,5 à 100 um.

347
Q

Quels sont les avantages des SUSPENSIONS ?

A
  • Administration de SA insolubles dans les solvants
  • Compatibles avec la voie orale
  • Atténuation/suppression du mauvais goût des médicaments
  • Forme pharmaceutique relativement concentrée en SA.
    • Antibiotiques : 2 à 10 g/100ml
    • Produits de contraste : jusqu’à 100g/100ml
  • Forme adaptée aux SA instables en suspension
    • Conservation 7 jours après reconstitution
348
Q

Quel est le but de la formulation des suspensions?

A

Optimiser la stabilité.

  • Remise en suspension par simple agitation
  • Particules distribués de manière homogène
  • Vitesse de sédimentation lente
349
Q

Quel est l’impact de la loi de Stockes dans la formulation des suspensions ?

A
  • Diminution du rayon :
    • Réduction de la taille de SA
  • Différence de densité :
    • Ajout de densifiant
  • Augmentation de viscosité :
    • Ajout de viscosifiant
350
Q

Qu’est-ce que la NANOSISATION ?

A

Modification de la granulométrie des poudres.

Obtention : par voie physique

Nanobroyage (broyage nanoparticulaire) en milieu liquide : la taille des particules est nanométrique

Broyage de la suspension (eau + PA + stabilisants) avec des billes dans une chambre de broyage.

351
Q

Que signifie sédiment défloculé?

A

Sédiment peu volumineux et compact très difficile à remettre en suspension.

C’est la prise en gâteau ou caking.

352
Q

Que signifie un sédiment floculé?

A

Les particules se lient entre elles sous forme de flocons dans lesquels est emprisonnée une certaine quantité de liquide.

Sédiment formé par l’accumulation de flocons, très volumineux, poreux et facile à disperser.

=> Influence de la charge des particules (potentiel zeta)

Rôle des tensioactifs ioniques

=> Influence des agents de viscosité

353
Q

Nommez les différents composants des suspensions.

A
  • Véhicule
  • Tampons
  • Conservateurs
  • Antioxydants
  • Edulcorants
  • Colorants et aromatisants
  • Excipients pour augmenter la stabilité physique des suspensions
  • Eau purifiée
  • Contrôle du pH de la suspension
354
Q

À quoi sert les electrolytes dans les SUSPENSIONS ?

A

Contrôler les répulsions entre les particules.

355
Q

À quoi sert les tensioactifs dans les SUSPENSIONS ?

A

Réduction de la tension superficielle.

356
Q

À quoi sert les agents viscosifiants dans les SUSPENSIONS ?

A

Contrôler la vitesse de sédimentation

357
Q

À quoi sert les densifiants dans les SUSPENSIONS ?

A

Augmenter la densité de la phase aqueuse.

358
Q

Décrivez la préparation des suspensions.

A
  • Fabrication par dispersion du constituant solide dans la phase liquide dispersante
  • La taille des particules doit être homogène et relativement faible, généralement inférieur à 50 um
    • Broyage et/ou microbroyage de SA
  • En officine, broyage en milieu liquide
    • Dans le mortier en utilisant une substance mouillante pour lévigation et préférablement des électrolytes pour FLOCULATION.
359
Q

Nommez différents choix du véhicule dans la formulation des suspensions.

A
  • Sirop simple (de 65% à 90% de sucre)
  • Sorbitol 70% (en pédiatrie ce n’est jamais le premier choix)
  • MC ou HMC
  • Véhicule d’Hospital for Sick Children de Toronto : mélange de sirop simple et de MC
  • Ora-plus, Ora-sweet, Ora-sweet SF

Ne JAMAIS utiliser de glycérine comme véhicule principal par voie orale.

360
Q

Nommez différents agents de conservation pour la formulation des SUSPENSIONS.

A
  • Alcool : de 15 à 20%
  • Acide benzoïque : 0,1%
  • Méthylparabène : < 0,2%
  • Propylparabène : < 0,2%
  • Benzoate de sodium : 0,1%
  • Acide sorbique : 0,1%

Les préparations destinées aux NOUVEAU-NÉS ne devraient contenir, si possible, aucun agent de conservation.

361
Q

Qu’est-ce qu’un système dispersé?

A

Un système dispersé consiste en deux composantes : une phase dispersée et un milieu homogène.

Exemples pharmaceutiques :

  • Émulsion
  • Suspension
  • Onguent
  • Poudres

(Pré-requis : comprendre les phénomènes interfaciaux)

Ces systèmes sont identifiés sur la base du diamètre moyen des particules de la matière de la phase dispersée.

362
Q

Quelles sont les 3 classes arbitraires des systèmes dispersés ?

A
  • Dispersion moléculaire
    • (homogène et représente une solution vraie)
    • Moins que 1,0 nm
  • Colloïdale
    • 1,0nm jusqu’à 0,5 um
  • Grossière (coarse)
    • Plus grand que 0,5 um
363
Q

Compléter la phrase suivante :

PLUS les particules seront […], PLUS GRANDE sera l’aire de surface totale pour un même volume ou quantité.

A

PETITE

364
Q

À quoi sert la surface spécifique ?

Par quoi elle est définie?

A

Elle est utilisée pour comparer QUANTITATIVEMENT les surfaces de différentes particules.

Elle est définie comme étant l’aire de volume par UNITÉ DE POIDS ou de VOLUME de matière.

365
Q

Qu’est-ce que la forme influence dans les COLLOÏDES ?

A
  • Écoulement
  • Sédimentation
  • Pression osmotique
366
Q

Compléter la phrase suivante :

C’est également la […] d’un colloïde qui lui permet d’être isolé d’un mélange par des techniques de dialyse et d’ultrafiltration.

A

DIMENSION

367
Q

Nommez les 3 types de SYSTÈMES COLLOÏDAUX selon la nature de l’interaction des molécules dispersées et celles de la phase homogène.

A
  1. Colloïdes lyophiliques
  2. Colloïdes lyophobiques
  3. Colloïdes d’association ou amphiphiliques
368
Q

Décrivez les COLLOÏDES D’ASSOCIATION ou amphiphiliques.

A

Ce type de colloïde implique des particules amphiphiliques ou des agents tensio-actifs i.e. des particules qui ont une interaction hydrophile (ion) et une interaction hydrophobe (liaison carbone/carbone) avec un milieu NON-AQUEUX.

369
Q

Qu’arrive-t-il aux particules amphiphiles des colloïdes à BASSE CONCENTRATION ?

Qu’arrive-t-il si on AUGMENTE la concentration ?

A

À basse concentration dans le liquide, les particules amphiphiliques existent séparément et sont solubilisées.

En AUGMENTANT leur concentration dans le milieu, les particules forment des agrégats qui, lorsqu’ils regroupent un minimum de 50 particules (monomériques) sont désignés sous le nom de MICELLES dont le diamètre est de l’ordre de 50 A, les classant comme particules colloïdales.

370
Q

À combien de particules équivaut 1 MICELLE ?

A

50 PARTICULES

371
Q

Qu’est ce que la C.M.C ?

A

Concentration Micellaire Critique.

C’est la concentration de la particule monomérique nécessaire pour FORMER UNE MICELLE et le nombre d’agrégats représente le nombre d’unités monomériques d’une micelle.

372
Q

Comment peut-on déterminer la CMC grâce à la TENSION DE SURFACE ?

A

Des interactions s’établissent entre les molécules d’un liquide et celles d’un autre liquide ou d’une substance gazeuse insoluble dans le premier liquide.

Ces interaction donnent lieu à la formation d’une interface.

Pour modifier la forme de cette interface ou surface, il faut apporter une énergie au système. Le travail pour changer la forme d’une surface donnée est ainsi défini comme étant la tension interfaciale ou tension de surface.

373
Q

Compléter la phrase suivante :

Lorsque deux phases existent ensemble, la frontière entre les deux est appelée […].

A

interface

374
Q

Compléter la phrase suivante :

Les propriétés des molécules formant les interfaces sont suffisamment […] des molécules même de chacune des phases, pour dire de ces interfaces, qu’elles forment une phase interfaciale.

A

DIFFÉRENTE

375
Q

Décrivez la classification des interfaces.

A
  • Gaz-gaz : aucune interface
  • Gaz-liquide : liquide en contact avec l’atmosphère
  • Gaz-solide : solide en contact avec l’atmosphère
  • Liquide-liquide : Émulsion
  • Liquide-solide : Suspension
  • Solide-solide : particules de poudre
376
Q

Compléter la phrase suivante :

Dans un liquide, toutes les molécules se trouvent sous […] ou […] des molécules qui les entourent.

Pour les molécules situées à la surface de séparation, c’est […].

A

l’influence ou l’attraction

Différent

377
Q

Dans une interface des liquides, les molécules sont soumises à 2 forces d’attraction inégales, de quoi proviennent-elles ?

A
  • Des nombreuses molécules de la phase liquide
  • Des quelques molécules de la phase gazeuse
378
Q

Décrivez la TENSION SUPERFICIELLE.

A

Tout se passe comme si les molécules de la couche superficielle étaient attirées à l’intérieur du liquide.

Tout liquide subit donc une contraction spontanée.

Résulte de ce que les forces d’attraction s’exerçant entre les molécules de la surface ne sont pas entièrement compensées.

379
Q

Décrivez la tension superficielle à l’intérieur d’une masse liquide.

À la surface du liquide.

A

À l’INTÉRIEUR d’une masse liquide, les forces d’attraction se compensent mutuellement par unité de temps et dans toutes les directions.

À la SURFACE du liquide c’est différent. Les quelques molécules dispersées dans la phase gazeuse sont incapables de compenser les forces d’attraction des molécules situées à l’intérieur du liquide.

380
Q

Quel est le symbole et les unités de la TENSION SUPERFICIELLE ?

A

Gamma

Contraction superficielle due à la force d’attraction intermoléculaire.

Unités : Force/unité de longueur = dyne/cm

381
Q

Quelle est la définition de la TENSION INTERFACIALE ?

A

Force à l’interface de deux phases liquides NON-MISCIBLES.

382
Q

Compléter la phrase suivante :

La tension interfaciale est toujours définie par rapport au […].

A

MILIEU AVOISINANT

383
Q

Compléter la phrase suivante :

Généralement, les tensions interfaciales sont plus […] que les tensions de surface.

Si 2 liquides sont complètement miscibles, il n’y a pas de tension […] entre eux.

A

FAIBLES

INTERFACIALE

384
Q

Compléter la phrase suivante :

Le terme tension de surface est réservé pour les tensions entre :

-

-

A
  • Liquide vapeur
  • Solide vapeur
385
Q

Comment peut-on exprimer la tension de surface différemment ?

A
  • En terme de différence de pression
  • Écart des pressions de part et d’autre d’une interface incurvée (sphère) :
    • La pression à l’intérieur d’une bulle de savon est TOUJOURS supérieure à la pression extérieure
    • ∆P=2γ/r
386
Q

Quelles sont les 2 techniques pour mesurer la TENSION SUPERFICIELLE et INTERFACIALE ?

A
  1. Montée capillaire
  2. Anneau de DuNoüy (méthode de la lame immergée)
387
Q

Nommez ce que représente chacune des constantes dans la formule suivante :

h = 2γcosθ/rpg

A
  • r : rayon intérieur du tube
  • p : masse volumique du liquide
  • g : intensité de la pesanteur
  • γ : Tension superficielle du liquide
  • θ : angle de raccordement liquide/solide
388
Q

Expliquer le mécanisme de la MONTÉE CAPILLAIRE.

A
  • La force d’ADHÉSION entre le liquide et la paroi du capillaire est plus grande que la force de cohésion intermoléculaire du liquide.
  • Le liquide mouille la paroi du capillaire, s’étale le long de la paroi et alors monte dans le tube capillaire.
    • γ=r h p g / 2
  • Le liquide monte jusqu’à ce qu’il soit stabilisé par la force gravitationnelle
  • À cet instant, la PRESSION du côté concave est plus GRANDE que celle du côté convexe
    • ou
  • La pression dans le liquide sous le ménisque est plus FAIBLE que celle à l’extérieur du capillaire
389
Q

Qu’est-ce que le coefficient d’étalement ?

A

Quand une substance comme de l’huile est placée à la surface de l’eau, elle s’étale comme un film SI :

La force d’adhésion entre les molécules d’huile et les molécules d’eau est PLUS GRANDE que les forces de cohésion entre les molécules d’huile.

390
Q

Qu’est-ce que le travail d’adhésion? (Wa)

A

Énergie fournie pour BRISER l’attraction entre des molécules différentes.

WaLsLS

γs : tension de surface du liquide en-dessous

γL : tension de surface du liquide qui s’étale, au-dessus

γLS : tension interfaciale entre les 2 liquides

391
Q

Qu’est-ce que le travail de COHÉSION ? (Wc)

A

Énergie fournie pour SÉPARER les molécules du liquide qui s’étale.

Wc=2γL

392
Q
A
393
Q

Quelle est la condition d’étalement?

A

Wa > Wc

Expression du coefficient d’étalement S :

S = Wa - Wc = γs - (γL + γLS)

Si S est négatif, le liquide forme des GLOBULES à la surface, il ne s’étale PAS.

Si S est positif, l’huile va s’ÉTALER sur une surface d’eau.

394
Q

Décrivez l’étalement INITIAL des interfaces liquides.

A

S positif :

  • À l’équilibre, les deux liquides se saturent mutuellement et les TENSIONS SUPERFICIELLES de chaque liquide sont modifiées.
  • La présence de groupements polaires FAVORISE l’étalement.
395
Q

Qu’est-ce que l’adsorption?

A

Répartition de molécules à l’interface de liquides ou de solides.

396
Q

Pourquoi y a-t-il de l’adsorption ?

A
  • Baisser la tension de surface ou la tension interfaciale
  • Augmenter la solubilité d’une substance dans une solution liquide
  • Adsorption N’ÉGALE PAS Absorption
397
Q

Compléter la phrase suivante :

Les tensioactifs sont des molécules qui composent :

-

-

-

A
  • Les savons
  • Shampoings
  • Autres détergents

Leur action lavante est due à une particularité structurale.

398
Q

Quelles sont les 2 extrémités que possèdent chaque molécule tensioactive?

A
  • Une attirée par les composés apolaires (comme les graisses) et dite lipophile
  • Une autre attirée par les composés polaires (comme l’eau) dite hydrophile
399
Q

Qu’est-ce que des agents tensioactifs?

A

Molécules AMPHIPHILES qui ont une certaine affinité pour des solvants polaires et non polaires.

  • Amphiphile hydrophile (polaire, groupe carboxylate, sulfonate)
  • Amphiphile lipophile (longue chaîne carbonée)
  • Le caractère hydrophile ou lipophile dépend du nombre de carbones dans la chaîne alkyle
400
Q

Expliquer la CMC pour les agents tensioactifs.

A

Concentration micellaire critique

Concentration à laquelle le tensioactif va s’auto-associer pour former des micelles.

La solubilité des principes actifs PEU SOLUBLES est augmentée par la solubilisation dans les micelles.

401
Q

Qu’est-ce que la balance hydrophile-lipophile (HLB) des amphiphiles ?

Nommez ce que signifie les valeurs de HLB suivantes :

[1 à 3,5]

[3,5 à 8]

[7 à 9]

[8 à 16]

[13 à 16]

[15 à 40]

A

C’est un système de classification.

  • LIPOPHILES
    • [1 à 3,5] : antimousse
    • [3,5 à 8] : émulsionnant eau dans huile
    • [7 à 9] : agents mouillants
    • [8 à 16] : émulsionnant huile dans eau
    • [13 à 16] : détergents
    • [15 à 40] : solubilisants
  • HYDROPHILES
402
Q

Qu’est-ce que le RHLB ?

A

HLB requis pour émulsifier une phase huileuse.

S’il y a plusieurs ingrédients huileux, le HLB requis est calcul grâce à une multiplication de la fraction de chacun par leur HLB respectif et ensuite une addition de ces valeurs.

403
Q

Qu’est-ce qu’un AGENT MOUILLANT ?

A

Agent surfactant qui diminue l’angle de contact et déplace l’air en contact avec la surface pour y amener le liquide.

404
Q

Quel angle signifie une mouillabilité TOTALE ?

Quel angle signifie une absence de mouillabilité ?

A

Totale : 0

Absence : 180

405
Q

Quelle est l’équation de la mouillabilité?

A

γs = γsL + γLcosΘ

S = γL(cosΘ-1) coefficient d’étalement

WA=WSL = γL(cosΘ+1) travail d’adhésion

406
Q

Quelles sont les propriétés électriques des interfaces ?

A
  • Double couche électrique
    • Adsorption d’ions sur la surface du solide conférant une charge positive ou négative
    • Attraction d’ions de charge opposée dans la région adjacente aux ions adsorbés
  • Potentiels Nernst et zéta
    • Potentiel zêta positif élevé : CAKING
    • Potentiel zêta positif ou négatif : Absence de caking
    • Potentiel zêta négatif élevé : AGENT DE FLOCULATION
407
Q

Que se passe-t-il lorsqu’on ajoute un tensioactif dans l’eau ?

A

Il vient se placer immédiatement à la surface, avec la queue hydrophobe pointant à l’extérieur de la surface.

Ce n’est qu’une fois la surface saturée et n’offrant plus d’espace disponible à de nouvelles molécules de tensioactifs de venir s’y adsorber, que les tensioactifs vont former des structures organisées au sein du liquide : les micelles.

La concentration de tensioactifs au-dessus de laquelle les micelles commencent à se former est connue comme la concentration micellaire critique (CMC).

408
Q

Expliquer l’effet nettoyant des tensioactifs.

A

Les substances hydrophobes, telles que les matières grasses ou la suie, peuvent être contenues à l’INTÉRIEUR des micelles.

409
Q

Qu’est-ce qu’un GEGÈNION ?

A

Une substance ionique présente dans le solvant qui va neutraliser (ou diminuer) la charge ionique du composé amphiphiliques. Ces ions se retrouvent à la surface de la micelle dû à leur interaction ionique.

410
Q

Comment détermine-t-on la valeur CMC d’une préparation colloïdale ?

A

Déterminée par les valeurs CMC des particules amphiphiliques présentes et de leur fraction molaire, x, selon la relation :

1/CMC = X1/CMC1 + X2/CMC2

411
Q

Décrivez les caractéristiques de l’association (colloïde).

A
  1. Micelles
  2. Solvatation (association du milieu avec la phase dispersée)
  3. Formation d’agrégats au-dessus du CMC
  4. Viscosité augmentée avec la [] de l’amphiphile
  5. CMC réduite en présence d’électrolytes
412
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un colloïde lyophilique ?

A
  1. Large molécule (dimension colloïdale)
  2. Solvater (associer avec le milieu)
  3. Dispersion spontanée (formation de solution colloïdale)
  4. Viscosité augmentée avec la phase dispersée
  5. Stable en présence d’électrolytes
413
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un colloïde lyophobique?

A
  1. Particules inorganiques
  2. Solvatation très faible
  3. Peu de dispersion
  4. Viscosité inchangée par la [] du lyophobe
  5. Instable en présence d’électrolytes
414
Q

Qu’est-ce que l’effet Faraday-Tyndall?

A

Représenter par la diffusion (ou mieux la dispersion) d’un faisceau lumineux irradiant une solution colloïdale.

Le traditionnel microscope optique utilise les longueurs d’onde de la lumière visible, mais sa limite de détermination du diamètre de deux particules colloïdales n’est que de 200A.

415
Q

Qu’est-ce que la microscopie électronique ?

A

Cette technique possède une haute résolution compte tenu de l’utilisation de faisceaux électroniques de haut énergie de longueur d’onde de 0.1A

416
Q

La microscopie électronique permet d’obtenir des images sur […].

A
  • Dimension
  • Forme
  • Structure
417
Q

À quoi sert l’effet Faraday-Tyndall?

A

Permet de déterminer le POIDS MOLÉCULAIRE de la particule.

Pour une concentration donnée, la turbidité est proportionnelle au poids moléculaire de la particule.

418
Q

Quelles sont les propriétés cinétiques des colloïdes ?

A
  • Mouvement Brownien
  • Diffusion
  • Pression osmotique
  • Vitesse de sédimentation
  • Viscosité
419
Q

Qu’est-ce que le mouvement Brownien?

A

Mouvement de particules dispersées dans une solution et résulte de l’interaction (collision au hasard) entre les molécules de deux phases.

La vitesse est inversement proportionnelle à la dimension des colloïdes et l’augmentation de la viscosité.

420
Q

Qu’est-ce que la diffusion?

A

La diffusion est un processus spontané et unidirectionnel d’une solution de forte concentration de soluté vers la solution de plus faible concentration à travers une membrane semi-perméable.

L’équilibre est atteint lorsque la concentration est identique dans les deux compartiments.

421
Q

Compléter la phrase suivante :

Le déplacement d’une particule ou molécule se fait sous l’action :

[…]

A
  • De l’agitation thermique (diffusion)
  • D’un champs gravidique (centrifugation)
  • D’un champs électrique (électrophorèse)
422
Q

Par quelle loi est décrite la loi de Fick?

A

dq = -DS(dc/dx)dt

D = représente le coefficient de diffusion et est défini comme étant la quantité de particules diffusées par unité de temps au travers d’une certaine surface plane S et qui est proportionnelle à la variation de concentration dc en fonction de la distance de diffusion dx.

423
Q

Quelle équation représente la pression osmotique?

A

Le poids moléculaire d’un colloïde en solution diluée peut être déterminé par la relation de van’t Hoff.

ᴨ/Cg = RT(1/M + BCg)

Cg = concentration de soluté par litre de solution

M = poids moléculaire

B = constante pour un colloïde dans un système donné

424
Q

Qu’est-ce que la vitesse de sédimentation des particules par ultracentrifugation permet ?

A

Le poids moléculaire d’un colloïde

425
Q

Qu’est-ce que la VISCOSITÉ ?

A

La viscosité est une mesure de la résistance à l’écoulement d’un système sous l’action d’une force.

Plus un liquide est visqueux, plus grande doit être la force requise pour favoriser son écoulement à une vitesse donnée.

Informations sur le poids moléculaire et la forme de la particule en solution.

426
Q

Par quoi est freinée le mouvement d’une particule ?

A
  • Soit par des chocs avec les autres molécules (solvant, soluté)
  • Soit par la résistance due aux attractions, interactions (Van der Waals, Hydrogène, parois, …)
427
Q

Compléter la phrase suivante :

L’effet des chocs et des interactions entre les molécules en déplacement se traduit par […] de leur mouvement, comme sous l’effet d’une force continue qui tend à […] à ce déplacement.

A

RALENTISSEMENT

S’OPPOSER

428
Q

Qu’est-ce qui constitue un moyen important et simple d’étude de la structure des macromolécules ou des assemblages (colloïdes, micelles) ?

A

Mesures de viscosité

C’est une propriété qui est très directement reliée à la forme et aux dimensions des particules contenues dans la solution.

429
Q

Qu’est-ce que l’ÉLECTROPHORÈSE ?

A

L’électrophorèse est une méthode de séparation des macromolécules chargées dans un milieu liquide sous l’effet d’une différence de potentiel entre deux électrodes.

Les particules chargées migrent vers l’électrode de charge opposée et la vitesse de migration est fonction de la charge de la particule.

430
Q

À quoi sert le potentiel zêta?

A

Mesure l’importance de la répulsion ou de l’attraction entre les particules.

Il donne une description détaillée du mécanisme de la dispersion et constitue un élément essentiel dans le contrôle de la dispersion électrostatique. La mesure du potentiel zêta est un paramètre extrêmement important dans un grand nombre de secteurs, notamment, la pharmacie.

La coagulation = IRRÉVERSIBLE

431
Q

En quoi consiste un système colloïdal STABLE?

A

Un système où les particules résistent à la floculation ou agrégation et qui démontre une durée de conservation très longue.

Ceci peut dépendre de la balance entre les forces de répulsion et d’attraction qui sont présentes entre des particules qui s’approchent l’une de l’autre (floculation agrégation coagulation).

432
Q

Un système colloïdal peut-il former des agrégats ? Expliquer si cela est irréversible ou non.

A

Certaines particules peuvent adhérer l’une à l’autre pour former un AGRÉGAT pouvant augmenter successivement sa taille (floculation) et lui permettre de précipiter sous l’influence de la gravité.

L’agrégat formé pourra ou non être séparé du système colloïdal et si sa densité est modifiée, il pourra COAGULER (coalescence). L’agrégat pourra précipiter si sa densité est plus GRANDE que le milieu (caking) ou pourra remonter à la surface si sa densité est plus PETITE (creaming) nous parlons ici d’un système défloculer.

Le phénomène de COAGULATION (coalescence) est IRRÉVERSIBLE tandis que le processus de floculation du début peut être réversible.

433
Q

Pourquoi un colloïde est difficile à réaliser ?

A

Les facteurs qui régissent la STABILITÉ physique des suspensions sont nombreux.

Impossible d’obtenir des particules en suspension indéfiniment, elles précipitent FORCÉMENT au bout d’un certain temps : d’où la mention AGITER AVANT USAGE sur le flacon d’une suspension.

Le problème majeur réside dans la façon dont le précipité s’est formé et dans le comportement du précipité.

Soit le précipité est cotonneux et occupe une place importante dans le flacon, avec un surnageant limpide : la suspension est dite floculée. Elle est utilisable, car une légère agitation permet d’obtenir une SUSPENSION homogène.

Soit le précipité a un aspect compact au fond du flacon, avec un surnageant trouble : la suspension est dite défloculée, et elle est à REJETER, car la remise en suspension ne sera que PARTIELLE si on agite. Une croûte restera collée au fond du flacon (phénomène de caking), qui ne se remettra jamais en suspension, ce qui implique qu’une partie de la dose du médicament est perdue.

434
Q

Compléter la phrase suivante :

Le potentiel nécessaire à la migration des colloïdes chargés dans un système donné est désigné comme étant [..], et se calcule par l’équation :

[…]

À quoi sert cette équation ?

A

Potentiel zêta

Permet de déterminer le point isoélectrique de certaines drogues.

Importance au niveau du passage gastro-intestinal du médicament.

435
Q

Quels sont les 2 facteurs déterminants de la stabilité des systèmes colloïdaux ?

A
  1. Présence ou non d’une charge ionique
  2. Intensité de la charge du système
436
Q

Quelles sont les 2 méthodes de stabilisation des système colloïdaux ?

A
  1. Disperser les particules colloïdales à l’aide d’une charge électrique.
  2. Enrober les colloïdes d’une couche de solvant de façon à prévenir leur adhérence résultant du mouvement Brownien.
437
Q

Compléter la phrase suivante :

Une propriété importante des solutions colloïdale est la capacité d’incorporer des […] dans des […] pour favoriser leur mise en solution.

A

médicaments insolubles

micelles

438
Q

Nommez les facteurs importants dans la cinétique du processus de solubilisation dans les colloïdes.

À quoi ces facteurs sont-ils reliés ?

A
  • Localisation
  • Distribution
  • Orientation

du médicament incorporé dans les micelles.

Ces facteurs sont reliés à la nature (polaire ou non-polaire) du médicament.

439
Q

Quelles sont les règles générales quand à la solubilisation des différents types de molécules dans un colloïde ?

A
  • Une molécule NON-POLAIRE (hydrophobique) dans un milieu aqueux d’un système de surfactants ioniques sera localisée dans la partie hydrophobique (lipophilique) de la micelle.
  • Une molécule POLAIRE (ion, hydrosoluble) sera concentrée à la surface du même système.
  • Les molécules AMPHIPHILIQUES auront tendance à s’incorporer dans une position intermédiaire au sein de la micelle.
440
Q

Qu’est-ce que la rhéologie?

A

Science de l’écoulement des liquides et de la déformation des solides.

441
Q

Qu’est-ce que la consistance (rhéologie) d’un produit affecte ?

A
  • Acceptabilité
  • Stabilité physique
  • Disponibilité biologique (vitesse d’absorption)
442
Q

Qu’est-ce qui représente le taux de cisaillement dans un système newtonien ?

A

La variation de vitesse dv entre deux couches de LIQUIDE séparées par une petite distance dr représente le gradient de vitesse ou TAUX DE CISAILLEMENT.

443
Q

Qu’est-ce que la FORCE DE CISAILLEMENT ?

A

Force par unité de surface requise pour initier l’écoulement.

444
Q

Compléter les phrases suivantes :

Plus un liquide est visqueux, plus […] devra être la force de CISAILLEMENT requise pour avoir une certaine vitesse de cisaillement (G).

Donc, la vitesse de cisaillement est […] à la force de cisaillement.

A

GRANDE

DIRECTEMENT PROPORTIONNELLE

445
Q

Qu’est-ce que le COEFFICIENT DE VISCOSITÉ ? (équation + signe + unité)

A

n = coefficient de viscosité en POISE (force requise pour obtenir une vitesse de 1cm/sec entre 2 couches de liquide de 1 cm² et séparées par une distance de 1 cm)

n = F/G

F = force de cisaillement

G = vitesse de cisaillement

446
Q

Qu’est-ce que la VISCOSITÉ CINÉMATIQUE ?

A

Rapport de la viscosité absolue sur la densité d’un liquide à une température donnée.

Viscosité cinématique = n/p

Exprimée en stoke(s) ou centistoke (cs)

447
Q

Qu’est-ce que la fluidité ?

A

Valeur réciproque de la viscosité : 1/n

Pente du graphique G p/r à F.

448
Q

Compléter la phrase suivante :

La viscosité d’un liquide […] en fonction de la température, et, inversement, la fluidité […].

A

Viscosité DIMINUE

Fluidité AUGMENTE

449
Q

Nommez 3 systèmes NON-NEWTONIENS en pharmacie.

A
  • Écoulement PLASTIQUE
  • Écoulement PSEUDO-PLASTIQUE
  • Écoulement DILATANT
450
Q

Qu’est-ce que l’ÉCOULEMENT PLASTIQUE ?

Donner un exemple d’application.

A

Mobilité (inverse) ou viscosité plastique (U) est donnée par la pente du graphique.

Exemple :

La valeur de rendement permet de savoir pour une préparation pharmaceutique si une crème va bien s’étendre, ou par exemple, le nombre d’agitations nécessaires à une bouteille pour permette un bon écoulement de la préparation.

451
Q
A
452
Q

Qu’est-ce que l’écoulement PSEUDO-PLASTIQUE ?

Expliquer le.

A

Phénomène du château de carte.

Bon système pour stabiliser des suspensions et de l’uniformité de la préparation.

453
Q

Comment peut-on mesurer quantitativement la THIXOTROPIE d’un liquide ?

A

Par la surface de l’anse.

454
Q

Quelle est l’équation qui représente un écoulement PSEUDO-PLASTIQUE ?

A

FN=n’G

ou

log G = N log F - log n’

  • N = exposant qui varie en fonction de l’écoulement.
    • Plus il est ÉLEVÉ, plus le liquide est NON-NEWTONIEN.
    • Si N=1 on a un liquide Newtonien.
  • n’ = coefficient de viscosité
455
Q

Qu’est-ce que l’ÉCOULEMENT DILATANT ?

A

C’est l’opposé de l’écoulement pseudo-plastique.

Il y a AUGMENTATION de la résistance à l’écoulement avec l’AUGMENTATION de la vitesse de cisaillement.

Le VOLUME de liquide augmente avec la vitesse de cisaillement, d’où la dénomination de dilatant.

=> Graphique : A est PLUS LIQUIDE que B

456
Q

Quelle est la différence entre l’équation décrivant les liquides PSEUDO-PLASTIQUES et les liquides DILATANTS ?

A

La même équation les décrit, mais l’exposant N est TOUJOURS inférieur à 1.

457
Q

Qu’est-ce que la THIXOTROPIE ?

A

Rétablissement isothermique de la CONSISTANCE du liquide (état original) perdue après cisaillement.

458
Q

Compléter la phrase suivante :

À l’état de repos, les molécules du liquide sont reliées entre elle par […].

A

FORCES DE VAN DER WAALS

459
Q

Quel est l’effet de l’initiation de l’écoulement par l’application d’une force de cisaillement sur un liquide sur les forces de Van der Waals ?

Que se passe-t-il à l’arrêt de l’écoulement ?

A

BRISE ces liaisons physiques.

À l’arrêt, c’est le mouvement BROWNIEN des molécules qui permet de restaurer des interactions des forces de Van der Waals nécessaires pour atteindre l’état d’origine (de repos).

460
Q

À quoi sert la THIXOTROPIE en milieu industriel ?

A

Transfert de contenants.

Préparation parentérale (injection, contrôle du relarguage de l’actif)

461
Q

Est-il utile d’utilisant un viscomère à plusieurs vitesses de cisaillement pour TOUS LES LIQUIDES pour déterminer leurs propriétés rhéologiques ?

A

Pour les liquide NEWTONIENS, un viscomère opérant à une seule vitesse de cisaillement.

Pour les liquides NON-NEWTONIENS, il est essentiel d’utiliser un viscomère qui opère à différentes vitesses de cisaillement.

462
Q

Expliquer le fonctionnement du VISCOMÈRE D’OSTWALD ?

A

Mesure le temps requis pour le passage d’un liquide par gravité dans un capillaire d’une longueur donnée.

Le temps d’écoulement du liquide est comparé à celui de l’eau.

463
Q

Expliquer le fonctionnement du VISCOSIMÈTRE DE FERRANTI-SHIRLEY.

A

L’échantillon est installé sur une plaque et subit le cisaillement induit par la rotation du cône à différentes vitesses et la force de cisaillement exprimée en torque est mesurée sur une échelle pour obtenir le tracé de la vitesse (rotation du cône en rpm) VS force de cisaillement.

464
Q

Qu’est-ce que la psychorhéologie?

A

C’est une évaluation QUALITATIVE de la texture de différents produits basée sur des critères comme :

  • Sensation au toucher
  • Couleur
  • Odeur
  • Fluidité

3 classes :

  1. Produit qui est mou utilisé en ophtalmologie
  2. Produit intermédiaire plus consistant
  3. Produit plus visqueux qui a un effet protecteur et isolant.