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Victimologie > Examen 1 > Flashcards

Examen 1 Flashcards

1
Q

Quelles sont les définitions théoriques de la victimisation?

A
  1. Positiviste
  2. Féministe
  3. Radicale-critique
  4. Interactionniste
  5. Phénoménologique
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2
Q

Comment s’est fait le retour de la victime dans la pensée scientifique?

A
  • Réintroduite par Ferri et Garofalo, qui disent que la peine doit être une réparation des dommages pour ceux qui ont subi le crime
  • Se fait aussi en 1950, par les 1e réflexions victimologiques pures de Von Hentig et Mendelsohn
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3
Q

Comment peut- on décrire la 1e victimologie?

A

Elle est étiologique.

  • Étudie la contribution de la victime au passage à l’acte
  • Travaux d’envergure principalement médicale
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4
Q

Nommez les différentes typologies de victime

A
  1. La typologie de Vans Von Hentig
  2. La théorie d’Henri Ellenberger
  3. La typologie de Benjamin Mendelsohn
  4. La typologie d’Ezzat Fattah
  5. Typologies contemporaines
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5
Q

Que présente la typologie de Von Hentig?

A 
Les types "généraux de victimes":
1. Jeunes
2. Femmes
3. Personnes âgées
4. Immigrants
5. Minorités
6. Personnes de faible intelligence
Les types "psychologiques" de victime
1. Déprimées
2. Avides
3. Dévergondées (surtout les femmes)
4. Solitaires
5. Qui tourmentent les autres (surtout dans les relations familiales)
6. Acculées à une situation impossible à vivre (drogue, suicide)
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6
Q

Que présente la typologie d’Ellenberger?

A

Relations névrotiques et psychologiques qui caractérisent l’attraction complémentaire et réciproque de 2 types de personne (Typologie de Von Hentig poussée à l’extrême)

  1. Le criminel-victime
    - Sujet qui sont susceptibles d’être successivement criminels et victimes selon les circonstances
    - Sujet qui peut être simultanément criminel et victime
  2. La victime latente
    - Sujet présentant des dispositions inconscientes, épisodiques ou permanentes à jouer le rôle de victime
    - Prédisposition générale: Victimes nées ou “récidivistes de la victimisation”
    - Prédisposition spéciale: à l’âge, au métier exercé, à des états psychopathologiques, à la situation sociale, aux situations dites “vitales”
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7
Q

Que présente la typologie de Mendelsohn?

A

Il existe un penchant subconscient à devenir victime

  1. Victime totalement inconsciente dite “idéale”
  2. La victime de moindre culpabilité
  3. La victime aussi coupable que l’infracteur
  4. La victime plus coupable que l’infracteur
  5. La victime uniquement coupable
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8
Q

Que présente la typologie de Fattah?

A

L’équité demande un différenciation, selon les qualités de la victime et de ses agissements
Il y a des victimes innocentes et des victimes coupables
1. Victimes conscientes
- Désireuses ou supplicatives
- Consentant librement et consciemment
- Est non-consentante (provoque l’infraction même si elle n’est pas consentante
2. Victimes inconscientes

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9
Q

Quelles sont les facteurs victimogènes?

A
  1. Facteurs socio-démographiques
    - Âge
    - Sexe
    - L’état physique
    - Les perturbations de la personnalité
    - Les dépendances aux toxiques
  2. Les facteurs socio-culturels
    - Le statut social ou professionnel
    - Certains lieux urbains, certains styles de vie
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10
Q

Pourquoi remettre en question la 1e victimologie?

A
  1. On peut se demander si le crime dépend vraiment que de l’interaction entre le criminel et la victime, si on peut encore parler du “couple pénal”, on doit considérer
    - La part de la société
    - La part de l’entourage
    - La part du contexte
  2. Le processus de réduction de la victime de De Greef:
    - Criminel réduit l’importance et la valeur de l’intégrité de la personne ciblée: dépréciation, dévalorisation, rejet afin de justifier son acte. Pourquoi faire la même chose avec des théories criminologiques?
  3. L’apport des théories phénoménologiques des années 1970: La plupart des victimes
    - Se sentent coupables
    - Ont honte de leur victimisation
    - Cherchent à expliquer elles-mêmes leur victimisation par leur comportement et se blâme elle-même
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11
Q

Comment la définition positiviste cherche à définir la victime?

A

Se demandent pourquoi la victime en est une

  • A fortement teinté la victimo
  • Une partie intégrante de la scène de crime?
  • Une relation obligatoire entre victime et agresseur?
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12
Q

Comment la définition féministe cherche à définir la victime?

A

Teintée d’un militantisme

  • Définition de la victime élargie
  • S’étend à la discrimination sexuelle, tous les types de harcèlement, l’atteinte à la sécurité et au développement de l’enfant
  • Toute forme de violence commise par les hommes en général et par un système social conçu à leur avantage
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13
Q

Comment la définition radicale-critique cherche à définir la victime?

A

Politiquement orientée

  • Définition poussée à l’extrême, incluant toutes formes de souffrances humaines
  • La violation des droits et libertés humaines devient aussi une forme de victimisation
  • Victimisations causées par des groupes sociaux dominants, et la société dans son ensemble
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14
Q

Comment la définition interactionniste cherche à définir la victime?

A

Être défini par les autres

  • L’événement de la victimisation est avant tout perçu et repensé, puis étiqueté comme tel par ceux qui ont le pouvoir d’en décider ainsi
  • Processus d’étiquetage
  • Pas de refus des catégories légales mais des événements non inscrits dans la définition pénale peuvent très bien être définis comme des victimisations
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15
Q

Comment la définition phénoménologique cherche à définir la victime?

A

Se définir soi-même

  • La victimisation est une construction individuelle productrice de sens
  • Que l’événement soit défini ou non comme une victimisation est accessoire, ce qui importe, c’est le sens que la personne donne à l’événement
  • Importance de la personne et des significations existentielles de ce qui est perçu comme étant une victimisation
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16
Q

Comment Mendelsohn définit la victime?

A

Personne se situant individuellement ou faisant partie d’une collectivité, subirait les conséquences douloureuses déterminées par des facteurs de diverses origines: physiques, psychologiques, économiques, politiques et sociales, mais aussi naturelles

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17
Q

Comment Cario définit la victime?

A

Toute personne ou groupe de personne ayant souffert directement ou indirectement d’un acte prohibé par la loi pénale

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18
Q

Comment l’art.2 de la CCDV définit la victime?

A

Particulier qui a subi des dommages matériels, corporels ou moraux- ou des pertes économiques par la suite de la perpétration d’une infraction

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19
Q

Comment Fattah définit la victimologie?

A

Branche de la criminologie qui s’occupe de la victime directe du crime et qui désigne l’ensemble des connaissances biologiques, psychologiques, sociologiques et criminologiques concernant cette victime.
S’intéresse à tout ce qui se rattache à la victime: Sa personnalité, ses traits biologiques, psychologiques et moraux, ses caractéristiques socio-culturelles, ses relations avec le criminel et son rôle et sa contribution à la genèse du crime

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20
Q

Comment Mendelsohn définit la victimologie?

A

N’est pas l’envers du crime, mais recouvre une réalité plus large: Sociale, biologique et psychologique, dont la souffrance est le dénominateur commun. Elle est une sorte de fléau aussi complexe et dangereux que les épidémies et la maladie.

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21
Q

Comment Cario définit la victimologie?

A

Branche de la criminologie, discipline scientifique ayant pour objet l’analyse globale des victimisations d’ordre pénale, sous leur dimension individuelle et sociale, dans leur émergence, leur processus et leurs conséquences, afin de favoriser la réparation matérielle et psychosociale de la victime ainsi que la restauration du lien social brisé par l’infraction en vue de prévenir toute réitération.

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22
Q

Pourquoi le passage à la seconde victimologie?

A
  • Contexte de l’époque: 1960 et changements sociaux
  • Montée du courant abolitionniste
  • Théories de l’étiquetage
  • Montée du courant féministe
  • 1e victimologie devenue inacceptable
  • On passe de l’étude de la cause à l’étude des conséquences
  • Les féministes s’emparent du pouvoir victimologique, qui posent les bases de la victimo actuelle
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23
Q

Quels sont les 1e initiatives pour les victimes aux É-U?

A

LEEA 1967
1972: 1e centres d’hébergement pour victimes de viol
- 1975: Meeting LEEA
- 1976: Création de NOVA
- 1982: Rapport “Task Force on Victims of Crime”
Création des premières associations de victimes
- MADD
- POMC
- National Coalition Against Sexual Assault

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24
Q

Qu’est-ce que la LEEA et en quelle année s’est-elle instaurée?

A

1967

  • Agence gouvernementale dont le but est de fournir des fonds pour renforcer les petites initiatives qui permettent de promouvoir les droits des victimes et des témoins dans la justice américaine
  • Coopération des victimes et témoins nécessaire
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25
Q

En quelle année les 1e centres d’hébergement aux É-U sont-ils apparus?

A

En 1972, pour les victimes de viol

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26
Q

Comment se fait l’évolution de la victimologie au Canada et au Qc?

A
  • Premiers centres d’hébergement pour femmes en 1975
  • Influence du monde scientifique: Irvin Waller et Micheline Baril au Qc
  • Canada: 1 des 1e pays à se préoccuper de l’indemnisation des victimes d’actes criminels
  • 1e province: Manitoba
  • 1972: Loi sur l’indemnisation des victimes d’actes criminels
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27
Q

Comment est abordée la question de la violence envers les femmes au Qc

A
  • 1e initiatives: Maisons d’hébergement
  • Contribuent au développement des CALACS
  • 1985: Politique d’aide aux femmes violentées, reconnait l’importance des ressources dans la communauté et accorde un soutien financier
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28
Q

Quelles sont les dates importantes à retenir en matière de violence conjugale?

A
  • 1986: Politique d’intervention en matière de violence conjugale
  • 1995: Révision, donne lieu à la Politique d’intervention en matière de violence conjugale
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29
Q

En matière d’agression sexuelle, qu’arrive-t-il d’important par rapport à la loi?

A

Réforme en 1983 du C.Cr.

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30
Q

Quelles sont les différentes dates qui mènent à la prise en compte de toutes les victimes?

A

1983: RAPPORT DU GROUPE FÉDÉRAL-PROVINCIAL: LA JUSTICE POUR LES VICTIMES D’ACTES CRIMINELS
1985: DÉCLARATION DE PRINCIPES DE JUSTICE RELATIFS AUX VICTIMES DE LA CRIMINALITÉ ET AUX VICTIMES D’ABUS DE POUVOIR, de l’ONU
1988: Énoncé de principes fondamentaux pour les victimes d’actes criminels

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31
Q

Quelle est la loi et son année d’imposition qui met en place plusieurs dispositifs pour les victimes d’actes criminels?

A

1988, Loi sur l’aide aux victimes d’actes criminels

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32
Q

Que met en place la Loi sur L’aide aux victimes d’actes criminels (1988)

A
  • Bureau d’aide aux victimes d’actes criminels
  • Fonds d’aide aux victimes d’actes criminels
  • Centres d’aide aux victimes d’actes criminels
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33
Q

Quelles sont les perspectives théoriques actuelles en victimo (nommez)?

A
  1. Les théories sociologiques
    - Théories concernant les habitudes et modes de vie des victimes
    - Théorie sur l’interchangeabilité des rôles criminels-victimes
    - Théories sur victimisation multiple ou chronique
  2. Les théories psychologiques
  3. Les théories victimologiques
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34
Q

Expliquez la théorie concernant les habitudes et modes de vie des victimes

A

Ayant pour maitre d’oeuvre Micheline Baril, elle retient 2 concepts:

  • Vulnérabilité: Le fait de certaines personnes plus que d’autres (femmes, enfants, personnes âgées ou handicapées). Entre les professions à risque, victimes engagées dans actes criminels, etc.
  • Facilitation: Conduit des personnes à s’exposer à des victimisations en raison d’une confiance démesurée, ou de la trop grande disponibilité de leurs biens pour l’agresseur. Surtout le fait de la réticence de certaines victimes à signaler les infractions subies, ou celles dont on a été témoins
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35
Q

Expliquez la théorie sur l’interchangeabilité des rôles criminels-victimes.

A

Fattah dégage 3 résultats majeurs:

  • Existe un lien étroit entre victimisation et agression (causes et conséquences)
  • Agresseurs et victimes ne sont pas 2 populations distinctes: évoluent dans les mêmes cercles
  • Rôle de victime et d’agresseur ne sont pas définitifs, et plusieurs personnes passent d’un rôle à un autre
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36
Q

Expliquez la théorie sur victimisations multiples ou chroniques

A

Dans les atteintes graves à la personne, c’est un tout petit nombre de personne qui subit la + large proportion des crimes. Victimisations très importantes en milieu familial

37
Q

Expliquez les théories psychologiques de la victimisation

A

Sont centrées sur l’origine et les conséquences du traumatisme subi par certaines victimes.
Traumatisme consécutif à la victimisation décrit notamment comme:
1. Imprévisible
2. Pouvant émerger chez certaines personnes et non chez d’autres
3. Suite à des crimes contre les biens autant que contre la personne
4. Immédiatement ou des années après les faits, à des degrés divers, pour des raisons diverses

38
Q

Expliquez les théories victimologiques de la victimisation

A

Recherches d’envergure phénoménologique: On s’interroge sur le vécu et l’expérience des victimes
On en déduit l’importance de la prise en charge psychologique et sociale des victimes
On découvre les souffrances des victimes dans le système de justice pénale, et le phénomène de la seconde victimisation

39
Q

Sur quelles techniques et objets se concentrent les théories victimologiques de la victimisation?

A

Technique d’entrevue non-directive

  • Nouvelles victimisations (cyberintimidation, traite, mariages arrangés)
  • Nouvelles justices (alternative, réparatrice, dialogue)
40
Q

Comment nait une affaire qui aboutira dans les mains du système de justice pénale?

A
  1. Présence de la loi
  2. Action doit être posée
  3. Cette action doit être visible
41
Q

Peut-on comptabiliser le crime?

A

Criminalité réelle= Criminalité apparente+criminalité cachée

42
Q

Quel est le rôle de la victime dans a visibilité du délit?

A

a) Geste posé doit être défini comme un délit par la personne qui va décider de le dénoncer.
b) Victime doit considérer que la réponse pénale servira à quelque chose

43
Q

Quelle est l’intention 1e des sondages anonymes des années 70?

A

Connaitre l’état de la criminalité

44
Q

Quels sont les 3 intérêts des enquêtes d’auto-confession ou de délinquance auto-révélée?

A
  1. Connaitre au maximum la criminalité réelle
  2. Comparer les délinquants connus officiellement à ceux qui ont été découverts lors des auto-confessions
  3. Étudier le fonctionnement de la police et connaitre son efficacité
45
Q

Quels sont les défauts majeurs des enquêtes d’auto-confession?

A
  • Auteur peut avoir envie de garder son secret
  • Auteur peut ne pas considérer ses gestes comme une infraction
  • Auteur peut négliger impact sur la victime et réduire l’importance de ses gestes
  • Auteur peut grossir ses gestes
46
Q

Quels sont les 2 buts recherchés dans les enquêtes de victimisation?

A
  1. Criminologique: repose sur la recherche du chiffre noir
  2. Victimologique: Savoir qui est victime de quoi, dans quelles conditions et avec quelles conséquences. Comprendre pourquoi certains crimes ne sont pas dénoncés.
47
Q

Quelles sont les difficultés méthodologiques des enquêtes de victimisation?

A
  • Échantillon doit être représentatif de la population étudiée
  • Ne porte que sur les 12 derniers mois
  • Choix des sondés est critiquable
  • Questionnaire arbitraire, questions à court développement
  • Personnalité de l’enquêteur influe grandement sur les réponses, la manière dont les questions sont formulées également
  • Enquêtes majorent un peu le nombre d’infractions car certains faits déclarés n’auraient jamais fait l’objet d’une poursuite pénale
48
Q

Quelles sont les difficultés inhérentes à la victime par rapport aux enquêtes de victimisation?

A
  • Plusieurs victimes échappent à ces enquêtes
  • Victimes déclarent ce qu’elles ont ressentie comme étant forme de victimisation et qui ne correspond pas toujours à un fait réel
  • Peuvent faire des erreurs de bonne foi ou oublier les faits
  • Peuvent déclarer un fait imaginaire, ou ne jamais dénoncer les faits
49
Q

Quels sont les résultats des enquêtes internationales de victimisation?

A
  1. Taux de criminalité dans les pays interrogés
  2. Efficacité de la police (comparaison des statistiques)
  3. Comportement victimal en matière de reportabilité
  4. Attitude envers le crime et la justice
50
Q

Selon Zauberman, pourquoi faut-il faire fi de la subjectivité dans les enquêtes de victimisation?

A

Le point de vue des victimes est essentiel, nous apprend des choses qui restent en tout temps des données fiables:

  • Des nouvelles tendances
  • Les victimisations peu adaptées
  • Les raisons et justifications du report ou non-report
  • Les catégories
  • La vision des faits par la personne
51
Q

Quelles sont les infractions comptabilisées par l’ESG en ordre de fréquence?

A
  1. Victimisation des ménages (vol de biens)
  2. Victimisation avec violence (voies de fait)
  3. Vol de biens personnels
52
Q

Qu’arrive-t-il avec les taux d’incidents violents?

A

Ils sont en baisse

53
Q

Où se situe le Québec par rapport au reste du Canada dans les taux d’incidents avec violence?

A

Peu de violence

54
Q

Quelle est la ville la plus dangereuse?

A

Winnipeg

55
Q

Qui est touché par la victimisation?

A
    • de 1 canadien sur 5
  • Tous les taux en chute, sauf agression sexuelle qui est stable
  • Femmes + touchées que les hommes par un crime de violence pour la 1e fois
  • Violence touche majoritairement les 15-24: Âge est le meilleur prédicteur de la victimisation
  • 2e facteur est la santé mentale, 4x plus touchés
56
Q

Comment se situent les groupes minoritaires par rapport à la victimisation?

A
  • Certains sont surreprésentés
  • Pour la victimisation avec violence déclarée en fonction de certains groupes, homosexuels ou bisexuels, personne ayant une incapacité et femmes sont au-dessus de la moyenne
  • 1 autochtone sur 3 a été victime, et en matière d’intro par effraction et agressions sexuelles, ils vivent 2x plus d’incidents
  • Femmes autochtones sont la population la plus victime
57
Q

Quel est le rapport entre la victimisation actuelle et la victimisation dans l’enfance?

A

30% des victimes victimisées avant 15 ans

58
Q

Pourquoi accorde-t-on plus d’importance à la violence conjugale chez les femmes que chez les hommes?

A

Car même si elles sont le fait de 7% des femmes et 6%, des hommes, les femmes…

  • 2x + blessés
  • Craignent 3x+ pour leur vie
  • Subissent + de violence psychologique
  • Incidents sont + graves pour les femmes
  • Violence + graves ou + fréquentes pendant et après la séparation
  • 15-24 les + touchées
  • Relations de 3 ans et - les + touchées
  • Conjoint violent abusait de l’alcool dans 6x+ de cas
59
Q

Quels sont les lieux les plus fréquents d’une agression?

A

Peu dans la rue/un endroit public.
2 endroits + dangereux (VC exclue) en matière de crime violent:
- Milieu de travail
-Domicile/résidence privée

60
Q

Qui sont les agresseurs-types?

A
  • Agit seul
  • Connu de la victime dans plus de la moitié des infractions avec violence
  • Dans le cercle de connaissance dans + de 60% des agressions sexuelles
    • de 85 à 90% sont des hommes
    • de la moitié ont 18-34
  • Arme dans 1/4 des incidents avec violence
61
Q

Quel est le crime le moins dénoncé?

A

Agression sexuelle

62
Q

Quel est l’état et le taux de dénonciation des agressions sexuelles?

A
  • Incidents graves: Stables, 40%

- Violences intrafamiliales: En baisse (49% pour les plus graves)

63
Q

Qui dénonce le plus dans le cas des agressions sexuelles?

A

Les victimes

64
Q

En matière de violence, qui dénonce-t-on le plus?

A
  1. Les incidents de violence familiale par une personne qui n’est pas le conjoint
  2. Violence perpétrée par un étranger
65
Q

En matière de violence, par qui sont commises les infractions qui sont le moins dénoncées?

A

Une connaissance

66
Q

Par rapport à l’âge, qui dénoncent le plus?

A

Les plus âgés

67
Q

Quel est le bilan par rapport aux taux de dénonciation?

A

Il y a une grande baisse

68
Q

A-t-on confiance en la police?

A

Niveau de confiance assez élevé

69
Q

Pourquoi les victimes décident de rapporter?

A
  • C’est leur devoir
  • Pour arrêter l’agression
  • Pour faire arrêter l’auteur
  • Quelqu’un d’autre l’a conseillé
70
Q

Pourquoi les victimes décident de ne pas signaler?

A
  • On trouvé une autre manière de régler
  • Incident n’était pas assez grave
  • Victime ne voulait pas que la police s’en mêle
  • S’agit d’une affaire personnelle
  • Police n’aurait rien pu faire
71
Q

En fonction de quoi la façon dont la victimisation touche les gens varie?

A
  • Âge, sexe, milieu d’origine
  • Santé mentale de la victime
  • Attitude de la victime et perception du crime
  • Capacité de gestion du stress
  • Victimisations antérieures
  • Entourage, soutien social
72
Q

De quoi dépend le vécu de la victime?

A
  • Conséquences liées à la victime elle-même
  • Conséquences de la stricte responsabilité de l’agresseur
  • Conséquences liées au contexte social et de vie
73
Q

Que sont les conséquences, les répercussions et les effets?

A
  • Conséquences directes de l’évènement
  • Répercussions (ce que l’évènement aggrave dans la vie personnelle)
  • Effets (les conséquences diffuses des conséquences et des répercussions)
74
Q

Quels sont les impact sur une victime?

A
  1. Impact physique
  2. Impact psychologique
  3. Impact financier
  4. Impact économique
  5. Impact social
  6. Cycle de la violence
75
Q

Quelles sont les sortes de transmission du cycle de la violence?

A 
Circulaire:
- Abus qui se répètent
- Victimisation chronique
Verticale:
- Transmise d'une génération à une autre
Horizontale:
- D'une situation à une autre
76
Q

Quels sont les grandes origines de troubles?

A
  1. Psychotraumatiques

2. Identitaires et narcissiques

77
Q

Quelles sont les formes de traumatisme?

A

Type 1: Accident, catastrophe qui confronte à la mort ou à l’idée de la mort
Type 2: Multiples, prolongés, d’intensité variable

78
Q

Quels sont les troubles en cas d’évènements traumatiques?

A
  1. Trouble de stress aigu

2. Trouble de stress post-traumatique

79
Q

Le trouble de stress aigu est-il une réaction normale de stress?

A

Non, c’est une pathologie événementielle consécutive à une menace très grave à l’intégrité.

80
Q

Quelle est la durée du trouble de stress aigu?

A

3 jours à 1 mois après l’événement

81
Q

Quel est le diagnostic du trouble de stress aigu?

A
  • Exposition à la mort ou à des blessures graves ou sexuelles
  • Symptômes particuliers: intrusion, humeur négative, symptômes dissociatifs, d’évitement, d’activation
  • Durée
  • Souffrance cliniquement significative
  • Non imputable aux effets d’une substance
  • Peut voir son diagnostic revu
82
Q

Comment le diagnostic du trouble de stress aigu peut être revu?

A
  • TSPT si symptômes durent plus qu’un mois
  • Trouble de l’adaptation si certains critères manquent ou si l’évènement à l’origine ne correspond pas aux critères de l’exposition à un évènement traumatique
83
Q

Quels sont les critères du TSPT (Nommez)

A

A. Exposition à la mort ou la menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles
B. Reviviscence
C. Évitement “externe” (stimuli associés aux traumatismes)
D. Évitement interne (altérations négatives de l’humeur et de la pensée)
E. Altération de l’éveil et de la réactivité en lien avec l’évènement
F. Symptômes B, C et D persistent au moins 1 moins
G. Perturbation entraine souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement
H. Non imputable aux effets d’une substance

84
Q

Quelle est la différence pour le TSPT chez l’enfant de moins de 6 ans:

A

Enfant ne réagit pas de la même façon:

  • S’exprime par le jeu/reconstitution
  • Souvent impossible de vérifier que le contenu effrayant est bien lié à l’événement
  • Certains symptômes très sévères
  • Réduction persistante de l’expression d’émotions positives
  • Réduction nette d’activités
  • Comportements irritables majeurs
85
Q

Quels sont les facteurs de risques du TSPT?

A
  • Problèmes émotionnels durant l’enfance
  • Troubles mentaux antérieurs
  • Statut socio-économique ou niveau éducatif bas, circonstances défavorables durant l’enfance, bas niveau intellectuel
  • Touche + les femmes que les hommes
86
Q

Quels sont les principaux facteurs de protection du TSPT?

A

Support social avant l’exposition

87
Q

Quels sont les traitements à faire en cas de TSPT?

A
  • 50 à 60% des SPT disparaitront d’eux-mêmes durant la 1e année
  • Peut traiter efficacement symptômes de dépression et d’angoisse à l’aide de certains médicaments
  • Thérapie cognitive-comportementale les + courantes et les + bénéfiques
  • Thérapie d’exposition donne aussi de bons résultats
  • Spectre qui demande sûrement des traitements différents
88
Q

Comment se crée la relation de la soumission à l’autre dans les cas de maltraitance ou autres formes de détresse?

A
  • Séduction/rapport de force
  • Isolement
  • Mensonges
  • Distorsions communicationnelles
  • Rhétorique perverse
  • Culpabilisation
  • Raisonnements simplistes
  • Renversement des accusations
  • Exclusion
89
Q

Quelles sont les conséquences de la maltraitance et autres formes de détresse?

A 
Troubles identitaires:
- Exclusion symbolique
- Victime peu communicative, peu vindicative
Les atteintes à l'estime de soi
Les troubles de personnalité et les pathologies
Le trouble de l'attachement
Son contraire: la désinhibition sociale
Les troubles dissociatifs
Autres troubles

Victimologie (2 decks)

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