Examen 1 Flashcards
L’économique est comme une discipline a deux branches. Définissez-les en illustant. Pourquoi l’une des deux n’est pas de la science?
Économique POSITIVE : Discours SCIENTIFIQUE qui vise à EXPLIQUER les phénomènes (monétaires et sociaux) en se servant généralement d’une approche particulière : l’individualisme méthodologique. (des individus visant à accroitre leur bien-être lorsque soumis à différentes contraintes modifiable #nonimuables) Ex. Tenter d’expliquer la croissance du rapport des dépenses en santé sur la production.
Économique NORMATIVE : Discours non scientifique qui sert à JUGER ou évaluer différentes situations selon les principes de RENTABILITÉ, d’EFFICACITÉ et de NON-GASPILLAGE. Elle n’est pas considéré comme une science à cause de son aspect prescriptif. Ex. Évaluer si l’introduction d’un médicament dispendieux devrait être intégrer à la pharmacologie disponible.
La répartition efficace des ressources dans l’économie exige-t-elle nécessairement un plan? Si oui, qui devrait l’établir et pour quels intérêts? Comment les intérêts des consommateurs seront-ils défendus dans ce plan? Comment peut-on connaitre leurs préférences?
Non, la répartition efficace des ressources n’exige pas dans tous les cas un plan. Elle peut survenir naturellement suivant les décisions individuelles égoïstes des producteurs et des consommateurs. Le plan est une forme d’allocation des ressources disponibles. Dans le cas des dépenses en santé, c’est l’état qui décide puisqu’il défrait environ 70% des dépenses totales. Comme le gouvernement est centralisé et rigide, on ne tient compte que de la majorité des cas, sans regards pour la variabilité énorme de la demande des consommateurs.
La décentralisation dans l’affectation des ressources aboutit-elle nécessairement à l’anarchie? Expliquez votre réponse en illustrant.
NON! Même si plusieurs juge qu’elle devrait être dénoncée pour cette raison! En fait, la décentralisation d’un système économique permet 4 éléments importants :
- La liberté de choix
- La souplesse
- L’autonomie
- La responsabilisation des décideurs.
Pour les mêmes raisons qu’une répartition des ressources ne nécessite pas nécessairement un plan, la décentralisation ne mêne pas à l’anarchie.
La décentralisation exige-t-elle cependant des préalables légaux? Illustrez par les problèmes reliés à l’environnement.
La présence de droits de propriété bien définis est nécessaire pour une gestion durable des ressources. Par exemple, l’océan n’appartient à personne alors pour un producteur de poisson, le plus avantageux est de pêcher le plus possible avant qu’un autre pêche à sa place. S’il était propriétaire, il aurait plutôt intérêt à conserver le renouvellement de la ressource pour maximiser la valeur de celle-ci.
La décentralisation demande un système d’incitations valable. Commentez.
Comment ce système peut être faussé dans le cas de la consommation de l’électricité au Québec?
Pour être valable, le système d’incitation doit être basé sur des signaux de prix reflétant les coûts de sa consommation.
Le signal de prix demandé par Hydro-Québec ne représente pas le coût qu’entraîne l’augmentation la consommation. Ainsi, les décisions prises par les constructeurs sont basés sur des signaux faussés.
Le secteur de la santé au Québec est-il centralisé ou décentralisé? Expliquer votre réponse?
Près de la totalité du financement des services hospitaliers et médicaux relèvent du gouvernement. Le gouvernement est donc le planificateur du service en ce qui a trait nottament à la CAPACITÉ HOSPITALIÈRE, à l’achat de nouveaux ÉQUIPEMENT ainsi qu’aux ADMISSIONS en MÉDECINE.
==> Le pouvoir est centralisé!
Comment peut-on qualifier le gouvernement fédéral de joueur invisible dans le secteur de la santé?
- Mise sur pieds des assurances publiques.
À l’exception de la Saskatchewan, un financement fédéral important a permis l’élaboration des assurances publiques qui, selon la convention, relèvent principalement des provinces. - La loi canadienne sur la santé
Le gouvernement fédéral a adopté une loi sur la santé en 1966 contenant 4 conditions explicites concernant les régimes provinciaux d’assurance santé : l’UNIVERSALITÉ, l’ADMINISTRATION PUBLIQUE, l’INTÉGRALITÉ et la TRANSFÉRABILITÉ. En 1984, une cinquième disposition interdisait la contribution financière des patients. - Financement fédéral… instable.
Le fédéral a directement un rôle à jouer au niveau du financement des frais médicaux. Il a également un rôle indirect par l’instabilité de ce financement qui a causé entre autre un fardeau provincial surajouter du sixième dans les années 99-00.
Indiquez succinctement les caractéristiques de l’évolution relative des dépenses de santé dans l’économie.
a) Quelle est la tendance à longterme du rapport?
Les dépenses totales de santé en ratio (%) du PIB AUGMENTENT à long terme.
Indiquez succinctement les caractéristiques de l’évolution relative des dépenses de santé dans l’économie.
b) Cette tendance est-elle continue?
Elle n’est PAS continue. Elle fluctue avec le temps en conservant une tendance vers la hausse. Le rapport des changements dépendent soit du numérateur : les dépenses en santé ou bien du dénominateur, le PIB.
Indiquez succinctement les caractéristiques de l’évolution relative des dépenses de santé dans l’économie.
c) Le rapport peut-il décroitre?
Oui, mais la tendance à long terme est à la hausse donc seulement sur une courte période. Par exemple, une période de prospérité économique avec inflation du PIB rapide sans augmentation considérable des dépenses en santé entrainerait une courte baisse du rapport.
Les réformes dans le secteur de la santé sont-elles exclusives au Québec? Indiquez trois voies qu’elles peuvent prendre.
Non, tous les pays sont soumis à des pressions technologiques et politiques similaires au Québec et les gouvernement y sont largement impliqué donc les réformes, sans être pareilles, surviennent dans plusieurs pays.
PLAFONNEMENT : Limiter la croissance du secteur. Ex. Limiter l’achat de nouveaux équipements.
AMÉLIORATION DE L’OFFRE : Améliorer l’efficacité technique du secteur. Ex. le médecin de première ligne qui agit à titre de filtre à patient.
RESPONSABILISATION : Sensibiliser le consommateur aux répercussions de sa consommation. Ex. le ticket modérateur.
Pourquoi un individu achète-t-il de l’assurance?
Un individu achète une assurance puisqu’il désir se PRÉMUNIR contre des conditions futures à forte variabilité ou contre des situations catastrophiques.
Que signifie s’auto-assurer?
S’auto-assurer signifie de s’assurer soi-même. Par exemple, un parent peut s’auto-assurer au cas où lors de son décès, ses enfants puisse conserver un niveau de vie convenable jusqu’à ce qu’ils volent de leurs propres ailes.
Si vous achetez un téléviseur, prenez-vous une garantie prolongée? Pourquoi? Si c’est une automobile?
On choisit de s’assurer contre les risques qu’on juge les plus importants, en tenant compte particulièrement de nos limites budgétaire. Ainsi, selon mes moyens, je choisi que le coût d’une garantie prolongée pour mon téléviseur ne vaut pas la protection qu’elle offre : je suis prêt à assumer le risque d’un bris s’il survient. L’automobile étant plus dispendieuse, le risque devient plus important et selon mes moyens, je ne suis pas capable d’assumer un bris important de mon véhicule, je prendrai donc l’assurance.
Expliquer et illustrez les deux problèmes suivants reliés à l’assurance : risque subjectif (aléa moral) et antisélection. Comment les assureurs affrontent-ils ces deux problèmes?
Le risque sélectif : La présence d’assurance MODIFIE le comportement de l’assuré. Par exemple, l’achat d’un système d’alarme sophistiqué pour une maison est beaucoup moins important si l’on a une assurance contre le vol. Les assureurs vont donc introduire un déductible et une franchise. À noter cependant que la franchise a moins comme rôle de réduire la surconsommation que d’éviter des frais administrations pour des trop petites réclamations. La coassurance diminue davantage la surconsommation.
L’antisélection : Lorsqu’une assurance est offerte à un groupe hétérogène et que seulement une partie plus homogène qui sont sujet de bénéficier de l’assurance s’y souscrivent. Par exemple, un groupe d’étudiant ont libre accès à une assurance médicale collective d’un montant X. Ceux qui ont une état de santé supérieur à la moyenne et qui ne prévoient pas dépenser plus du montant X en frais médicaux n’auront pas tendance à s’inscrire à l’assurance. Cependant, ceux qui ont une état de santé plus fragile voient une aubaine. Ainsi, l’assureur est victime d’une asymétrie dans l’information entre et lui et l’assuré. Pour contrer ce problème, les assureurs vont investir dans l’information en demandant des tests ou en analysant les dossiers médicaux. Ses primes seront donc plus ciblés aux différents groupes plus homogènes.
Pourquoi les polices d’assurance proposent-elles une franchise et des taux de remboursement variable selon le caractère essentiel du traitement? Est-ce valable? Illustrez par le cas de l’assurance des soins dentaires.
Elles proposent ces restrictions pour contrer l’aléa moral (ou l’action caché), visant à diminuer la surconsommation liée à des changement comportementaux des assurés. Dans le cas des assurances dentaires, la coassurance est généralement faible pour les soins de bases comme les traitement préventifs et plus élevées pour les soins couteux comme un traitement de canal. Ainsi, les assurés ne seront pas trop freiné dans les soins de bases, mais seront plus responsables avec les soins plus dispendieux.
L’assurance médicaments publique du Québec contient0-elle un ticket modérateur? Pourquoi? Devrait-on faire la même chose pour les autres services de santé assurés par le gouvernement?
Oui, l’assurance médicament établissait une coassurance à 28,5% en 2004, ce qui constitue une forme de ticket modérateur. Cependant, on ne peut pas faire de même pour les autres services de santé assurés puisqu’ils viendraient à l’encontre sur la Loi Canadienne sur la santé.
Comment la concurrence entre les assureurs privés empêche-t-elle la solidarité sociale? Celle-ci demande-t-elle nécessairement une assurance santé publique générale?
En se concurrençant, les assureurs tentent d’offrir le meilleur prix possible à leur clients et ainsi, devront mieux adapter les prix à leur client. Ainsi, un étudiant aurait une prime beaucoup moins élevée qu’une personne âgée. Ce qui entraine directement une disparité.
CEPENDANT! La solidarité sociale ne demande pas nécessairement une assurance publique générale. Elle requiert seulement que le gouvernement devienne au minimum un assureur de dernier recours.
Définissez l’État providence. Quels sont les facteurs qui ont favorisé son expansion?
L’état providence est l’État assureurs dans de multiples domaine. (A. travail, a. vieillesse, a. hospitalisation/maladie/médicament, a. automobile, etc.) La recherche d’une solidarité sociale est un facteur explicatif de cette expansion. Celle-ci étant fortement influencée par la politique.
Pourquoi l’État providence a-t-il passé par une crise dans les années 90? Illustrez par des mesures récentes reliées à cette crise. A-t-on assisté à un démantèlement majeur?
Au début des années 90, le déficit du secteur public canadien a atteint presque 10% du PIB. Il y a donc eu une diminution de la générosité du gouvernement dans les assurances publiques. Par exemple, l’assurance emploi a été diminuée par une augmentation des exigences de qualification ainsi que par une diminution des prestations.
On ne peut crier au démantèlement majeur puisque l’assurance médicament instaurée en 1997 témoigne le contraire.
Pourquoi les assurances (publiques ou privés) ont-elles tendance à mettre en tutelle le consommateur? Le secteur privé utilise-t-il les mêmes avenues que le secteur public? Illustrez.
Comme le consommateur ne paie peu ou pas pour les services assurés, il tend à être mis en tutelle par l’assureur pour limiter la surconsommation. Les voies sont cependant très différentes dans le secteur privé ou public.
Privé : Restrictions directes à la consommation des services. Limitation dans les choix de médecins, contrôle des durées de séjour hospitalier, autorisations exigées pour les dépenses importantes, etc.
Public : Ne porte peu de restriction envers le prescripteur ou le consommateur, mais plutôt envers le système de santé au complet. Au Québec par exemple, le système d’assurance contrôle la capacité du système (admission en med.), la quantité de lits autorisés et la qualité de l’équipement disponible.
Une société peut-elle être trop assurée? Expliquez votre réponse en illustrant par des cas. Ce problème est-il présentement important?
Comme avec tous les produits, la consommation maximale n’est pas l’optimal. Au Québec, il n’y a pas de franchise ou de coassurance en lien avec les soins de santé. Est-ce que cela mène à la surconsommation? Quel serait l’effet sur les taxes (primes d’assurances) si l’on instaurait une franchise lors d’un accès aux soins de santé? Le fait qu’il n’y ait aucune actions contrant la surconsommation fait en sorte que l’assurance maladie devient plutôt une subvention importante à la consommation des services médicaux.
Un récent article du New York Times s’intitule : “Research Suggests More Health Care May Not Be Better”. Comment la généralisation de l’assurance pourrait-elle expliquer une bonne partie de ce point?
Si une personne ne débourse rien pour les services, elle a intérêt à consommer jusqu’au point où la dernière unité de soin procure un faible bénéfice, ce qui est accentué chez une personne dont le temps n’est pas précieux. À noter que la valeur du temps d’une personne est une composante des coûts.
Quel est le rôle du système de prix dans une économie décentralisée? Les prix peuvent-ils être faussés? Donnez un exemple.
Un système de prix valable dans une économie décentralisé assure une économie efficace sans gaspillage. Les prix indiquent au consommateur le coût relatif de ses différents choix et le responsabilise ainsi. Pour le producteur, le système de prix permet un calcul de ses choix de production. Le système véhicule donc à la fois les préférences du consommateur et la rareté relative dans la production.
Peut être FAUSSÉ s’ils n’incorporent pas tous les coûts de production comme les effets négatifs sur l’environnement. Par exemple, la tarification inappropriée de l’électricité au Québec. Des subventions tarifaires réduisant le prix de l’électricité sous le coût marginal de production a entrainé une popularité indéniable du chauffage électrique. Il en résulte un gaspillage d’électricité.
Une économie efficace exige-t-elle la souveraineté du consommateur? Quelles sont les difficultés de cette souveraineté dans le secteur des soins de la santé? Donnez des exemples pour différents domaines du secteurs de la santé.
L’activité économique n’a pas sa raison d’être à satisfaire les intérêts du producteur (même si c’est plus facile à faire pousser des patates, ça sert à quoi si personne en veut…); mais plutôt celle du consommateur. L’économie efficace repose donc sur la souveraineté des consommateurs.
Dans le système de soins de santé, les consommateurs ne possède pas toutes l’informations : il n’est pas en mesure d’exprimer ses préférences à bon escient.
Comment l’ignorance du consommateur entraîne-t-elle la possibilité de conflit d’intérêts chez le médecin? Ceci peut-il exister dans d’autres secteurs? Illustrez (peut-être en utilisant l’exemple de Sears) es problèmes d’agence incomplète ou d’information imparfaite.
Le consommateur qui ne peut juger doit s’en remettre au jugement d’un autre, à l’occurrence le médecin dans les soins de santé. Or, le médecin a également le rôle de producteur. Il est donc dans une situation de conflit d’intérêt lorsqu’il est payés à l’acte. Peut amener une surconsommation et une disparité dans les soins offerts (+ c’est payant, plus on en fait!)
Survient dans d’autres domaine. Par exemple, Sears offrait un service de mécanicien qui recevaient une commission sur les pièces vendues. Suite à des poursuites, la compagnie a dû mettre une fin à ce mode de rémunération.
L’ignorance du consommateur a-t-elle suscité des institutions particulières dans le secteur des soins de la santé? Nommez-les en les expliquant (au moins quatre). Expliquez brièvement le rôle de différentes institutions pour protéger le consommateur.
1) Les ordres professionnels
Visent à rassurer le public sur la qualité des services de leurs membres par le moyen de normes d’admission, de code d’étiques et de vérifications des pratiques.
2) Relation de confiance
Substitut au manque d’information du consommateur qui finit par avoir une certaine confiance en son médecin.
3) Instituts sans buts lucratifs
Avant l’assurance hospitalisation et encore aujourd’hui aux USA, une grande majorité d’hôpitaux sont sans but lucratif, ce qui inspire davantage confiance aux usagés.
4) Réglementation et contrôle gouvernemental des médicaments.
Protège à la fois le consommateur et le prescripteur.
Les régimes d’assurance santé publique sont-ils de nature à résoudre les problèmes reliés à l’ignorance du consommateur? Expliquez en vous référant au Québec. Qu’en est-il dans le secteur de l’éducation? Répondez à cette question en vous prenant comme personne témoin. Êtes vous ou non un consommateur bien informé? Qu’aimeriez-vous connaitre?
La suprématie du producteur combinée aux assurances de santé complète rendent le système de prix inutile dans l’identification des besoins des consommateurs. Le processus du marché est donc remplacé par le processus de planification. La répartition des ressources en santé est donc organisé par un législateur, le gouvernement.