Examen 1 Flashcards

1
Q

Quelles sont les trois dimensions du triangle pédagogique?

A

Savoirs
Élèves
Enseignants

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2
Q

Quels sont les principaux domaines de la didactique générale?

A

Relation d’apprentissage (Contenu-Élève)
Relation curriculaire (Contenu-Prof)
Relation d’enseignment (Prof-Élève)

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3
Q

Quelles sont les quatre conceptions de l’acquisition de la L1?

A

Behavioriste
Innéiste
Cognitiviste
Socio-constructiviste

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4
Q

Explique la conception behavioriste selon Skinner.

A

Le langage n’est pas un phénomène mental. C’est un comportement.

  • L’enfant imite les sons et l’intonation.
  • Les adultes approuvent et renforcent les sons imités lorsque ceux-ci sont compréhensibles.
  • Pour être récompensé, l’enfant répète les sons et l’intonation. Ces sons deviennent des habitudes.
  • Le comportement verbal de l’enfant est conditionné.
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5
Q

Explique la conception innéiste selon Chomsky.

A
  • Le langage est inné, LAD
  • L’enfant fait des hypothèses à partir de l’input
  • Il se sert de la grammaire universelle pour faire des hypothèses
  • Selon Chomsky, la L2 n’utilise pas le LAD
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6
Q

Explique la conception cognitiviste selon Piaget.

A
  • Apprentissage d’une L perçue comme l’acquisition d’une habileté cognitive
  • En L1, le développement du langage est lié au développement cognitif
  • L’enfant élabore des concepts concernant le monde qui l’entoure tout au long de son développement cognitif
  • En L2, le lien entre développement langagier et cognitif est différent
  • L’apprenant doit former de nouveaux concepts s’ils sont inexistants dans sa langue
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7
Q

Explique la conception socioconstructiviste selon Vygotski.

A
  • Le langage possède une origine sociale
  • L’enfant, dès sa naissance, est dans un réseau d’interactions familiales, ce qui lui permet de développer ses fonctions mentales supérieures (langage et pensée)
  • L’apprentissage s’acquiert à l’aide d’un adulte expert (phase inter psychologique)¸
  • Ensuite, l’enfant n’a plus besoin de l’adulte (phase intra psychologique)
  • La période située entre ces deux phases est la ZPD
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8
Q

Que signifie l’environnement langagier pour les behavioristes?

A

Il fournit des modèles que l’enfant imite, ainsi que les récompenses qui font en sorte que l’apprentissage se réalise

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9
Q

Que signifie l’environnement langagier pour les innéistes?

A

Il ne fournit pas tous les éléments pour que l’enfant fixe les connaissances de sa langue

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10
Q

Que signifie l’environnement langagier pour les cognitivistes?

A
  • L’environnement joue un rôle important. Il stimule les processus externes et lui fournit le matériel pour qu’ils fonctionnent.
  • Les adultes donnent des leçons de conversation aux enfants
  • Ils ne corrigent pas la forme des énoncés mais posent des questions de clarification
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11
Q

Que signifie l’environnement langagier pour les socioconstructivistes?

A

L’environnement joue un rôle important
La pensée proprement humaine se construit dans l’interaction avec les activités et les productions verbales de l’entourage
Le développement du langage est interpersonnel (ZPD)

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12
Q

Nomme les cinq hypothèses de Krashen.

A
Hypothèse de l'acquisition et de l'apprentissage
Hypothèse du moniteur
Hypothèse de l'ordre naturel
Hypothèse de l'input
Hypothèse du filtre affectif
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13
Q

Explique l’hypothèse de l’acquisition et de l’apprentissage.

A
Acquisition : 
- Processus inconscient
- En milieu naturel
- Jugements de grammaticalité basées sur un sentiment subjectif
Apprentissage :
- Processus conscient
- En milieu institutionnel
- Jugements de grammaticalité basés sur des règles
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14
Q

Quelles questions sont soulevées par l’hypothèse de l’acquisition et de l’apprentissage?

A

L’apprentissage peut-il se transformer en acquisition?

Les adultes peuvent-ils acquérir une langue comme les enfants?

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15
Q

Explique l’hypothèse du moniteur.

A
Apprentissage : rôle de contrôle
L'apprentissage conscient de règles n'aide pas l'acquisition
Conditions d'utilisation du moniteur :
a) temps
b) attention portée à la forme
c) connaissance de la règle
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16
Q

Quels sont les trois types d’utilisateurs du moniteur?

A

Sur-utilisateurs
Sous-utilisateurs
Sous-utilisateurs optimaux
* Cette hypothèse permettrait d’expliquer les différences entre les adultes et les enfants

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17
Q

Explique l’hypothèse de l’ordre naturel.

A
  • Un ordre prévisible d’acquisition des règles
  • L’ordre ne semble pas déterminé par la simplicité formelle
  • Différence entre l’ordre d’acquisition et l’ordre selon lequel les règles sont enseignées en classe
  • Non confirmé par la recherche
  • importance des variations individuelles dans l’acquisition de la L cible
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18
Q

Explique l’hypothèse de l’input.

A
  • Les humains acquièrent le langage en comprenant des message (en recevant un input compréhensible)
  • On passe de i (niveau) à i+1 selon l’ordre naturel, en comprenant un input i+1
  • Parler est le résultat de l’acquisition
  • Si l’input est compris, la grammaire nécessaire est automatiquement fournie
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19
Q

Explique l’hypothèse du filtre affectif.

A
Le filtre affectif et l'acquisition de la L :
Composé de trois éléments
- La motivation
- La confiance en soi
- L'absence d'anxiété
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20
Q

Définit l’aptitude.

A

C’est la prédiction de la facilité d’une personne à apprendre un langage cible en un temps et des conditions donnés.

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21
Q

Quelles sont les différences individuelles à prendre en considération dans l’apprentissage d’une L2, LE?

A

Aptitude
Motivation
Occasions d’apprendre
Habileté à apprendre

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22
Q

Qu’est-ce la motivation intégrative?

A

Intérêt réel à l’égard de la communauté de la L2

Veut apprendre pour pouvoir communiquer et pour pouvoir se rapprocher des gens et de leur culture

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23
Q

Qu’est-ce la motivation instrumentale?

A

L’apprentissage de la L2 est un instrument qui permet d’atteindre d’autres objectifs

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24
Q

Qui est le plus susceptible d’atteindre une plus grande compétence? Les apprenants ayant une motivation intégrative ou instrumentale?

A

Intégrative

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25
Q

Quels sont les facteurs des occasions d’apprendre la L?

A

Les occasions d’utiliser la L2
Le climat émotionnel des situations d’apprentissage
La nature des donnés linguistiques
Les effets de l’enseignement formel

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26
Q

Quels sont les facteurs de l’habileté à apprendre?

A
Les facteurs cognitifs
La personnalité
La prise de risques
L'âge
Les stratégies actives d'apprentissage
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27
Q

La L1 joue-t-elle un rôle dans l’apprentissage d’une L2?

A

Oui, l’appropriation d’une LE ou L2 dépend fortement du degré de parenté entre L cible et L source

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28
Q

Qu’est-ce qu’une stratégie d’apprentissage?

A

Elle fait référence aux comportements et aux pensées d’un apprenant pendant l’apprentissage qui peuvent influencer l’encodage de l’information.

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29
Q

Quelles sont les stratégies d’apprentissages de l’apprenant?

A

Stratégies métacognitives : l’apprenant réfléchit sur le processus d’apprentissage
Stratégies cognitives : la manière dont le matériel linguistique est traité
Stratégies de médiation sociales : l’interaction

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30
Q

Quelles sont les stratégies métacognitives?

A

Planification
Contrôle
Évaluation

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31
Q

Quelles sont les stratégies métacognitives de planification?

A
Réflexion anticipée
Attention dirigée
Planification fonctionnelle
Attention sélective
Auto-planification
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32
Q

Quelles sont les stratégies métacognitives de contrôle?

A

Autorégulation

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33
Q

Quelles sont les stratégies métacognitives d’évaluation?

A

Autoévaluation

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34
Q

Quelles sont les stratégies cognitives?

A
Ressourcement
Répétition
Regroupement
Déduction
Imagerie
Mots-clés
Représentation auditive
Élaboration
Transfert
Inférence
Prise de notes
Résumé
Recombinaison
Traduction
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35
Q

Quelles sont les stratégies de médiation sociale?

A

Question de clarification

Coopération

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36
Q

Nomme les stratégies de communication.

A
Éviter de communiquer (évitement)
Ajuster le message
Utiliser une paraphrase
Utiliser une approximation
Créer de nouveaux mots
Passer à la L1
Utiliser des ressources non linguistiques
Demander de l'aide
Stratégies de risque
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37
Q

Quelles sont les stratégies d’enseignement?

A

L’apport langagier (discours riche)
L’interaction (langage non-verbal, support visuel)
Le métalangage (parler au sujet de la langue)
L’entraînement à l’utilisation de stratégies d’apprentissage
La rétroaction corrective

38
Q

Quelle est la différence entre faute et erreur?

A

Faute : Inattention/fatigue. Peut se corriger. La règle est maîtrisée. Ne peut pas être fossilisée
Erreur : Méconnaissance de la règle de fonctionnement. Peut être fossilisée. Normale et nécessaire. Indice du niveau langagier. Une rétroaction corrective doit être donnée.

39
Q

Quelles sont les erreurs commises en lien avec la L1?

A

Transfert lexical

Transfert grammatical

40
Q

Quelles sont les erreurs commises en lien avec la L2 seulement?

A

Simplification

Surgénéralisation

41
Q

C’est quoi un transfert lexical?

A

Des temps - Des fois
Il est trois ans - Il a trois ans
Utiliser un mot en lui attribuant une signification qu’il ne peut avoir dans la langue cible.

42
Q

C’est quoi un transfert grammatical?

A

Le chat toujours mordre - Le chat mord toujours
Le chien a mangé les - Le chien les a mangés
Utiliser une forme syntaxique existante dans la langue d’origine, mais qui ne peut être transposée à la langue cible.

43
Q

C’est quoi la simplification?

A

Ma maman aller là - Ma maman va là

Utiliser la forme à l’infinitif parce qu’on ne connaît pas la forme conjuguée.

44
Q

C’est quoi la sur-généralisation?

A

Il a couré - Il a couru
Je lis des histoires à il en français - Je lui lis des histoires
Sur-généraliser une règle. Ici, on sur-généralise la règle de formation des verbes du 1ier groupe et la règle du pronom sujet.

45
Q

Que vise la perspective actionnelle?

A

Préparer les élèves, par une approche fondée sur la réalisation de tâches, à pouvoir s’intégrer dans les pays d’Europe qu’ils sont amenés à fréquenter.

46
Q

Quelles orientations pédagogiques visent la perspective actionnelle?

A

Une continuité entre les tâches en classe et celles de la vie réelle.

47
Q

Qu’est-ce que les caractéristiques d’une tâche?

A
  • Choisie par l’enseignant en fonction de ses objectifs
  • L’accomplissement donne lieu à une évaluation qui porte sur le fond (succès ou pas) et sur la forme (réalisation linguistique)
48
Q

Quel est l’objectif des tâches?

A

Aider l’élève à devenir un utilisateur efficace de la langue
Créer un citoyen européen à même de s’intégrer dans un pays

49
Q

Donne 3 exemples de tâches.

A

Faire des courses
Réserver une chambre d’hôtel
Suivre un cours magistral à l’université
Téléphoner un club pour s’inscrire

50
Q

D’après le Cadre européen commun de référence pour les langues (CEFR), comment est défini le niveau de compétence d’un apprenant?

A

En fonction du nombre de tâches qu’il est capable de réaliser correctement

51
Q

Quelles sont les deux types de tâches effectuées en classe?

A

Tâche pédagogique : choisie par l’enseignant

Tâche authentique : choisie par l’apprenant

52
Q

Dans une perspective actionnelle, comment sont classées les tâches?

A

Tâche de pré-communication pédagogique : Exercices spécifiquement axés sur la manipulation décontextualisée des formes
Tâche pédagogique-communicative : Faire semblant accepté volontairement pour se préparer à mener à bien les tâches et pour pratiquer la langue
Tâche proches de la vie réelle : Choisies en fonction des besoins de l’apprenant hors de la classe ou du contexte d’apprentissage

53
Q

Quelles conceptions de l’acquisition des langues se trouvent à la base de la perspective actionnelle?

A

Pour apprendre une L, les élèves doivent y être exposés, l’utiliser librement, en confiance et s’exprimer sans peur de faire des erreurs

54
Q

Donne deux exemples de tâche authentique.

A

Faire un sondage

Trouver un médecin de famille

55
Q

Explique la notion de besoin et leur lien avec la perspective actionnelle.

A

Le cours est construit à partir des besoins des élèves
Les besoins sont à la fois ceux de la communication et de l’apprentissage. C’est ce qui est nécessaire à un individu dans l’usage d’une LE pour communiquer dans les situations particulières et ce qui lui manque pour l’usage de la langue va être comblé par l’apprentissage

56
Q

Qu’est-ce qu’une compétence?

A

Savoir-agir complexe
Prend appui sur la mobilisation et la combinaison efficaces de ressources internes et externes
Utilisée dans différents contextes
Capacité d’une personne à mobiliser toutes les ressources qui conviennent dans diverses situations

57
Q

Quelles sont les 5 caractéristiques d’une compétence?

A

Caractère intégrateur : Fait appel à une multitude de ressources
Caractère combinatoire : Orchestration différenciées de ressources
Caractère développemental : Ne finit jamais de se développer
Caractère contextuel : Contextes orientent l’action
Caractère évolutif : Peut toujours intégrer de nouvelles ressources et situations

58
Q

À quoi sert un programme?

A
  • Oriente la pédagogie
  • Propose un ensemble structuré d’objectifs de formation
  • Propose des contenus d’apprentissage prévu pour les élèves
  • Souvent accompagné d’un guide pédagogique
  • A des principes directeurs ou des fondements
59
Q

Qu’est-ce qu’un objectif?

A
  • Ce que l’élève devrait être capable de faire à la suite d’une action éducative appropriée
  • Peut être général, global, terminal ou intermédiaire
60
Q

Qu’est-ce qu’un objectif général?

A
  • Intention éducationnelle abstraite
  • Présente des changements durables anticipés
  • A une portée socioculturelle
61
Q

Donne un exemple d’objectif général.

A

L’élève devrait avoir acquis une certaine connaissance de la langue française.

62
Q

Qu’est-ce qu’un objectif global?

A
  • Plus concret, plus immédiat

- Regroupe des objectifs spécifiques dans le cadre d’une seule discipline ou de quelques disciplines connexes

63
Q

Donne un exemple d’objectif global.

A

L’élève doit développer l’aptitude à communiquer dans les situations où la L lui est utile

64
Q

Qu’est-ce qu’un objectif terminal?

A
  • Indique le comportement à atteindre à la fin d’une séquence d’apprentissage
65
Q

Donne un exemple d’objectif terminal.

A

L’élève sera capable de demander un renseignement p/r à un déplacement :

  • La localisation d’un endroit
  • L’existence d’un lieu
  • La distance
66
Q

Qu’est-ce qu’un objectif intermédiaire?

A
  • Indique les comportements préalables à l’atteinte d’un objectif terminal
  • Souvent formulé en termes de fonction langagière
67
Q

Donne un exemple d’objectif intermédiaire.

A

L’élève sera capable de produire des énoncés visant à SITUER DANS L’ESPACE

68
Q

De quel objectif s’agit-il?

Le descriptif officiel de ce cours de FL2 mentionne comme objectifs ceux de faciliter l’intégration des étudiants à l’université, de les amener à comprendre les ressources de leur milieu, de développer leurs habiletés d’apprentissage, de s’initier à la recherche, d’évaluer leur choix et leurs perspectives professionnelles et d’apprivoiser le travail d’équipe.

A

Objectif global

69
Q

De quel objectif s’agit-il?

Dès le premier cours, on insiste auprès des étudiants sur le fait qu’il s’agit d’un cours de français qui sera axé sur la pratique de la L dans différentes situations mettant en œuvre les habiletés de lecture, d’écriture, de compréhension et d’expressions orales, tout en leur permettant d’acquérir du vocabulaire et de nouvelles compétences et connaissances. En somme, le terme “intégration” y revêt le double sens de favoriser l’intégration des immigrants et d’intégrer les compétences langagières en français.

A

Objectif général

70
Q

Quelles sont les trois étapes du guide pédagogique?

A

Préparation
Réalisation
Intégration

71
Q

Quel est le principe 7 du triangle didactique selon Germain?

A

Principe 7 :
Dans le cadre de la didactique générale telle que définie ci-dessus, les études curriculaires s’intéressent aux finalités et aux buts de l’enseignement/apprentissage, ainsi qu’aux procédés adaptatifs ou transformationnels des contenus à enseigner.

72
Q

Quel est le principe 8 du triangle didactique selon Germain?

A

Principe 8 :
Dans le cadre de la didactique générale telle que définie ci-dessus, l’étude de l’apprentissage s’intéresse aux mécanismes d’appropriation, par un apprenant, d’un certain contenu (disciplinaire ou non disciplinaire),
par l’entremise d’un enseignant.

73
Q

Quel est le principe 9 du triangle didactique selon Germain?

A

Principe 9 :
Dans le cadre de la didactique générale telle que définie ci-dessus, l’étude de l’enseignement s’intéresse à la démarche didactique.

74
Q

Quelles sont les disciplines sur lesquelles s’appuie la didactique des langues?

A

Les sciences du langage
Les sciences de la société
Les sciences psychologiques
Les sciences de l’éducation

75
Q

Dans les stratégies d’enseignement, l’interaction comporte des techniques directes et indirectes, quelles sont-elles?

A

Techniques directes : question fermée, alternative, fausse question, question ouverte, commentaires
Techniques indirectes : reformulation, périphrase, demande de périphrase, demande de clarification, pause, langage non verbal

76
Q

Quels sont les trois rôles du geste pédagogique?

A

Il peut jouer trois rôles majeurs dans la

classe: informer (donner un indice de sens), animer (illustrer des consignes) et évaluer (encourager, corriger, aider).

77
Q

Quels sont les types de rétroaction corrective selon Lyster et Ranta?

A
Reformulation
Correction explicite
Incitation
 - Indice métalinguistique
 - Incitation
 - Répétition
 - Demande de clarification
78
Q

Quels sont les types de prise selon Lyster et Ranta?

A

C’est le besoin de réparation qui se divise ainsi :

  • Acquiescement
  • Même erreur
  • Erreur distincte
  • Hors cible
  • Hésitation
  • Réparation partielle
79
Q

Quelles sont les 4 dimensions de la pédagogie par projet?

A
  1. Contenu
  2. Approche
  3. Durée
  4. Milieu
80
Q

Quels sont les rôles de l’enseignant dans une pédagogie par projet?

A

Rôle de soutien
Rôle d’animation
Rôle de gestion

81
Q

Quelle est la démarche de la pédagogie par projet?

A
  1. Préparation
  2. Réalisation
  3. Intégration
82
Q

Quelles sont les caractéristiques du projet?

A
  • Crée les conditions propices à l’apparition de situations de communication réelles, spontanées et variées
  • Permet de développer chez l’élève un savoir-faire où l’usage de la L est fonctionnellement lié à des activités réelles
  • Fournit les moyens concrets d’enchaîner et d’intégrer des activités d’oral, de lecture et d’écriture qui favorisent le renforcement réciproque des habiletés langagières
  • Permet d’aborder un même contenu linguistique de différentes façons, sans perdre le fil conducteur
  • Propose une variété de modes d’apprentissages et permet une meilleure participation
  • Permet d’initier l’élève à divers modes de travail (individuel, 2 par 2, sous-groupes ou grand groupe)
83
Q

Donne la définition de l’apprentissage coopératif.

A

Ensemble de méthodes d’enseignement à l’intérieur duquel de petits groupes d’élèves travaillent ensemble et s’aident les uns les autres dans l’accomplissement de tâches pédagogiques.

84
Q

Quels sont les principes de base de l’apprentissage coopératif?

A

Interférence positive : atteinte par la structuration des buts, des rôles, du matériel, des règles
Responsabilité : On nage ensemble ou on coule ensemble
Formation des équipes : diverses façons de faire
Taille des équipes : moins de 7
Développement cognitif : pour comprendre et se faire comprendre. Expliquer, clarifier…
Développement social : Compétence interculturelle et habiletés sociales (tour de parole, écoute active)

85
Q

Quels sont les rôles de l’enseignant dans l’apprentissage coopératif?

A

PRÉALABLE
Planifier et structurer le travail en sous-groupes
Prévoir les problèmes et solutions possibles
Distribuer des rôles aux élèves
Entraîner les élèves à jouer ces rôles
Savoir s’effacer et être une personne ressource
PENDANT
Observer
Vérifier si la tâche est claire
Évaluer la participation de chacun
Observer les stratégies des apprenants
Les guider
N’intervenir que si un groupe est paralysé

86
Q

(c) Paliers pour l’évaluation du français, Enseignement primaire, Intégration linguistique, scolaire et sociale :
Décrire chacun des cinq paliers pour la compétence Lire des textes variés en français et pour la compétence Écrire des textes variés en français.

A
Lire des textes variés en français
Pallier 1
- Comprendre textes illustrés
- Structure prévisible
- Mots & phrases simples liés à l’environnement
- Lit les mots appris en classe
- Associe mots-image
- Utilise des stratégies avec de l’aide

Pallier 2

  • Comprendre textes illustrés
  • Structure généralement prévisible
  • Phrases simples & vocabulaire de base
  • Capable de lire parfois des mots complexes
  • Repère des infos et fait des liens
  • Utilise des stratégies et ressources avec de l’aide

Pallier 3

  • Comprendre textes illustrés
  • Quelques paragraphes
  • Phrases simples et vocabulaire courant
  • Lit par groupes de mots
  • Identifie le sujet
  • Se sert du contexte pour comprendre
  • Fait des liens, donne des exemples
  • Utilise des stratégies, mais répond aux questions avec aide

Pallier 4

  • Sujet +/- familier
  • Plusieurs paragraphes
  • Phrases complexes et mots spécifiques
  • Trouve l’idée principale
  • Se sert d’indices pour saisir le sens du texte
  • Fait des liens avec d’autres textes
  • Utilise des stratégies et ressources, mais décrit sa démarche et trouve ses forces/faiblesses avec l’aide de l’enseignant

Pallier 5

  • Sujet pas familier
  • Plusieurs paragraphes
  • Phrases variées et vocabulaire étendu
  • Distingue IP/IS
  • Résume le texte
  • Dégage infos implicites, interprète lui-même
  • Utilise variété de stratégies et ressources
Écrire des textes variés en français
Pallier 1
- Info simple
- Texte court
- Phrases simples
- Sujet familier
- Orthographe approximatif
- Stratégies avec aide

Pallier 2

  • Info & idées simples
  • Texte court
  • Phrases juxtaposées
  • Sujet familier
  • Vocabulaire de base
  • Orthographe correct
  • Statégies et ressources avec aide

Pallier 3

  • Expérience, événement, idée
  • Texte court
  • Sujet familier
  • Phrases parfois liées
  • Début, milieu, fin
  • Mots courants bien écrits

Pallier 4

  • Événement, développement d’idées, – - Texte de longueur variable
  • Phrases liées
  • Sujet familier

Pallier 5
- Longueur variable,
- Phrases reliées
- Sujets plus ou moins familiers.
- Idées et les info développées.
- Phrases de types et de formes
variés
- Marqueurs de relation.
- Différents temps de verbes et effectue des accords de façon généralement appropriée. - Vocabulaire relativement étendu et précis.
- Utilise des stratégies et différentes ressources.
- Explique sa démarche d’écriture et le choix des stratégies ou des ressources
utilisées.
- Identifie ses forces et ses faiblesses.

87
Q

(d) Paliers pour l’évaluation du français, Enseignement secondaire, Intégration linguistique, scolaire et sociale :
Décrire chacun des cinq paliers pour la compétence Lire des textes variés en français et pour la compétence Écrire des textes variés en français.

A

Lire des textes variés en français
Pallier 1
- Courts textes; quelques mots ou
phrases simples appris à l’oral
- Informations liés à son enviro immédiat
- Reconnaît globalement les mots appris
- Avec le P, décode les mots déjà entendus
- Répond à un nombre restreint de questions, réagit à des consignes simples, associe des mots à des images et repère des info explicites

Pallier 2
- Courts textes suivis ou non suivis à dominante descriptive
- Sujet familier
- Phrases simples
- Comprend le voc courant utilisé pour
décrire des personnes, des objets, des lieux
et des actions habituelles
- Repère les mots-clés
- Utilise, avec aide du P, des ressources
matérielles
- Sélectionne des info explicites dans le texte et classe des items selon des catégories

Pallier 3
- Textes à dominante descriptive et narrative,
- Sujet familier (culture ou société qc)
- Voc plus varié lié à de nouvelles thématiques
- Textes de longueur variable
- Phrases simples
- Déduis le sens de certains mots à partir du contexte ou de caractéristiques morphologiques
- Répond à différentes questions, réagit à une variété de consignes simples, relève des
info explicites dans des textes non suivis, (carte ou tableau), ou dégage des info implicites en s’appuyant sur des indices
- Guidé par le P, il sélectionne des info contenues dans des textes lus et les intègre dans ses productions
- Avec une aide soutenue, il fait un retour réflexif sur sa compréhension et sur
les stratégies utilisées

Pallier 4
- Textes à dominante descriptive, narrative ou explicative
- sujets plus ou moins familiers pouvant être liés à la culture ou à la société québécoise.
- Phrases de structures variées, voc plus étendu composé de mots concrets et abstraits
- Repère les séquences descriptives,
narratives ou explicatives et établit des liens entre les idées ou les faits à partir d’organisateurs textuels.
- Consulte de façon autonome une variété de ressources matérielles ainsi que ses pairs, mais a souvent recours au P pour les expressions idiomatiques et les références culturelles.
- Regrouper des info explicites présentées à divers endroits dans le texte et dégage des
info implicites en s’appuyant sur ses
connaissances et expériences
- Démontre sa capacité à interpréter
des info contenues en répondant à des questions courtes.
- Sélectionne des info pertinentes dans divers textes lus.
- Guidé par le P, il fait un retour réflexif sur la tâche réalisée et les stratégies mises en oeuvre

Pallier 5
- Sujet peu ou pas familier
- Densité de l’info
- Recourt de façon autonome à différentes stratégies
- Démontre sa capacité à expliquer
et à interpréter des info en répondant à des questions élaborées
- Commente, résume ou reformule en vue de productions orales ou écrites.
- Retour réflexif sur la façon dont il planifie, gère et réalise la tâche ainsi que sur la pertinence des stratégies utilisées

Écrire des textes variés en français
Pallier 1
- Reproduit ou produit phrases simples et courtes
- Info personnelle ou liées à son enviro
- Reprend des phrases présentées par
le P
- Réutilisant les structures et le voc appris
- Guidé de façon soutenue, il varie le contenu de ses phrases en substituant des mots ou des groupes de mots

Pallier 2
- Courts textes suivis
- Décrit des personnes, des objets et des lieux familiers ainsi que des actions
- S’inspire de modèles de textes présentés par le P et y intègre de nouvelles connaissances
- Phrases peuvent contenir des calques de
la langue orale et des traces d’une autre
langue qu’il connaît.
- Marqueurs de relation fréquents
- Voc courant
- La plupart des mots appris en classe sont bien orthographiés.
- Met en pratique des stratégies qui ont fait
l’objet d’un modelage soutenu par
l’enseignant, comme l’utilisation d’outils de
référence pour vérifier le sens ou
l’orthographe d’un mot

Pallier 3
- Textes suivis
- Sujets familiers pouvant être liés à la culture
ou à la société québécoise
- Descriptions et narrations +/- élaborées.
- Avec le soutien du P, il suit les étapes du processus d’écriture : planification, mise en texte et révision.
- Phrases simples et parfois complexes comportant différents types d’erreurs pouvant nuire à la compréhension,
- Applique les règles de base de la ponctuation et réalise des accords dans le
groupe nominal et dans le groupe verbal.
- Introduit de nouveaux mots d’usage
- Avec du soutien, il utilise des stratégies pour élaborer et réviser son texte telles que la recherche d’idées et le recours aux
outils disponibles
- Guidé par l’enseignant, il fait un retour réflexif sur son texte et sur les stratégies utilisées

Pallier 4
- Textes variés
- Sujets plus ou moins familiers pouvant être
liés à la culture ou à la société québécoise
- Descriptions, narrations ou explications.
- Sélectionne des info tirées de diverses sources
- Avec un soutien ponctuel, il suit les étapes du processus d’écriture.
- Respecte l’intention de communication
et utilise des organisateurs textuels
- Phrases simples et complexes de
type et de forme variés qui comportent
parfois des erreurs et utilise les modes et les
temps verbaux les plus usuels.
- Réalise la plupart des accords dans le groupe nominal et applique des règles de ponctuation.
- Vocabulaire plus étendu composé de mots concrets et abstraits, et a recours à des ressources variées pour vérifier l’ortho
- Guidé par l’enseignant, il fait un retour réflexif sur la tâche et sur sa production. Il s’évalue

Pallier 5

  • Textes plus complexes sur le plan de l’organisation et de la densité de l’information.
  • Idées détaillées et justifie son opinion
  • Reformuler ou résumer les info tirées d’un document et les intégrer à son texte.
  • Utilise différentes structures de phrases complexes comportant encore des erreurs, mais qui affectent rarement la compréhension.
  • Avec une aide ponctuelle, il recourt à des stratégies pour réviser et améliorer le contenu de son texte
  • Retour réflexif sur la qualité de sa production et sur la pertinence des stratégies utilisées.
88
Q

Expliquer ce que sont les littératies numériques.

A

Lecture sur ordinateur, écran, cellulaire, Ipad, etc. Pour répondre aux besoins évolutifs de la technologie. C’est une capacité qu’il faut apprendre même si on est né à l’ère numérique.

89
Q

Expliquer les 3 bouleversements de l’écriture produits par le numérique.

A

Changement de l’alphabet, on écrit au son, on fait des abréviations. Il y a des correcteurs automatiques. On n’est plus habitué à corriger. On voudrait avoir l’info plus rapidement (controle find)

Processus de simplification :
Abréviation (slt pour salut)
Troncation par apocope- toujour au lieu de toujours
Aphérèse (au son) otel
Suppression de signes (diacritiques, ponctuation)

Processus de spécialisation :
Écriture sémio-phonologique (2manD)

Processus d’expressivité :
Recours à des émoticônes ou répétition des signes

90
Q

Expliquer les 3 bouleversements de la lecture produits par le numérique.

A

On perd les modes de lectures. Nouveau mode de lecture. Sur Internet, on ne sait pas où on va tomber. On perd nos repères, même si c’est en train de se standardiser.
Il faut catégoriser l’information (pub, page perso, site institutionnel, commercial, etc.)
Pas un rapport avec l’information direct.
Maîtrise des instruments pour avoir accès à l’information.

Couche instrumentée.
Il faut maîtriser la langue, l’écriture, le discours scientifique et l’instrument technologique maintenant. Après on a accès à l’info brute. Quand on trouve l’info qui nous intéresse, alors là on a beaucoup d’info contextualisée. On est contents.

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Q

Expliquer la différence entre les modèles cognitifs utilisés lors de la lecture d’un texte papier et les modèles cognitifs utilisés lors de l’hyperlecture.

A

Lecture papier:
Structure linéaire du texte et la mise en ordre successive et hiérarchisée des idées.
Nous structurons nos textes un peu de la même manière que nous ordonnons nos pensées.
Nous alignons les passages du texte pour exprimer l’ordre discursif de nos pensées et leur construction linéaire.

Hyperlecture:
La structure linéaire disparaît en partie (hyperliens)
Le lecteur se trouve en face de fragments textuels qu’il doit mentalement relier.
Le sens donné à ce qu’il lit ne provient plus de l’ordre logique qui relie les unités textuelles mais du lien cognitif qu’il établit entre elles. Représente mieux le fonctionnement de notre mémoire.
Ça signe l’émergence d’une nouvelle technique de lecture l’écriture ayant de fortes similitudes avec le fonctionnement de la mémoire humaine qui fonctionne par association d’idées.