Examen 1 Flashcards

1
Q

Que peut faire varier les formes de déviance et de marginalité?

A

Les contextes.

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Q

Quels contextes peuvent faire varier la forme de déviance et de marginalité?

A
  1. L’époque
  2. La culture dominante
  3. Les divers groupes d’individus
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3
Q

Nomme moi un bon exemple qui explique le contexte faisant varié la forme de déviance et de marginalité.

A

Porter un maillot de bain quand tu es dans une piscine, versus porter le même maillot de bain dans ta classe de sociologie = pas les mêmes conséquences / réactions

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4
Q

Le caractère relatif (variable) des normes sociales entraîne des modifications au niveau de :

A
  1. Des COMPORTEMENTS perçu comme étant déviants et marginaux.
  2. Les INSTANCES ayant la responsabilité d’encadrer ou de sanctionner les actes.
  3. Des TYPES DE RÉACTIONS ET CONSÉQUENCES reliées aux actes (sévérité ou de la réprimande)
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5
Q

Quel exemple en lien avec l’avortement démontre bien le caractère : des COMPORTEMENTS

A

L’exemple : Se faire avorter au Québec avant (ex en 1950) comparativement à aujourd’hui. Ce n’est plus conçu comme un comportement déviant ou marginal, mais avant oui.

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6
Q

Quel exemple en lien avec l’avortement démontre bien le caractère : Les INSTANCES

A

L’exemple : Avant, la RELIGION contrôlait les comportements et les punitions vis-à-vis l’avortement. Aujourd’hui, la seule instance face à l’avortement est la médecine.

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7
Q

Quel exemple en lien avec l’avortement démontre bien le caractère : Des TYPES DE RÉACTIONS ET CONSÉQUENCES ?

A

L’exemple : Avant, une femme se faisant avorter, celle-ci se faisait exclure socialement si l’information était connu par les autres. (exclusion sociale = réaction et conséquence)

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8
Q

Quelle est la grande différence entre la déviance et la marginalité?

A
  • La déviance : 1 ou plusieurs ACTES déviants. (actes isolés. ex: quelqu’un impoli envers la prof)
  • La marginalité : c’est un MODE DE VIE. (les gens vivent de cette façon là)
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9
Q

Est-il possible d’observer la combinaison de la déviance et de la marginalité chez une seule et même personne ?

A

Oui, c’est possible selon certains contextes.

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10
Q

Nomme moi deux concepts importants pour la définitions des termes de déviance et marginalité.

A
  • SINGULARITÉ (caractéristiques particulières)
  • COMPLÉMENTARITÉ (caractéristiques communes)
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11
Q

Nomme moi les caractéristiques particulières à la DÉVIANCE.

A
  • 1 ou plusieurs actes de TRANSGRESSION et de DÉROGATION des normes sociales (informelles ou formelles)
  • INÉGALE GRAVITÉ DES GESTES (de l’infraction aux règles de savoir-vivre jusqu’à l’atteinte de la propriété privée, de l’ordre public et de l’intégrité physique ou psychologique des personnes)
  • SANCTION appliquée par une PROCÉDURE JUDICIAIRE et/ou la RÉPROBATION SOCIALE (froncer les sourcils = sanction)

- Exemples (actes isolés) : passer sur un feu jaune, être impoli

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12
Q

Nomme moi les caractéristiques particulières (singularité) à la MARGINALITÉ.

A
  • Les gens vivent de cette façon / MODE DE VIE (ensemble des manières d’être et de faire adoptées par des groupes d’individus) en périphérie de la société
  • 2 situations de marginalité :

A) Traduction d’une forme d’autonomie qui peut s’exprimer par la distinction et la revendication (plus choisis, vision + positive. Un choix)

B) Traduction d’une inaptitude et d’une incapacité à répondre aux exigences sociales qui mènent à l’exclusion (pas choisi, incapable d’en sortir. Pas capable d’entrer dans les exigences de la société)

- Moins de réactions, peut être style vestimentaire, propos, etc

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13
Q

Nomme les caractéristiques communes (complémentarité) de la déviance ET marginalité.

A
  • pratiques ou conduites INCOMPATIBLES aux MODES DE PENSER et D’AGIR DOMINANTS (attendus collectivement)
  • les trois critères pour identifier des CONTEXTES de déviance et de marginalité (AUTRE QUESTION)
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14
Q

Quels sont les 3 critères pour identifier des CONTEXTES de déviance et de marginalité?

A

1) existence de CONDITIONS qui déterminent le CONFORMISME (dans cette situation, on s’attend à quoi normalement?)

2) existence d’un COMPORTEMENT ou de PLUSIEURS COMPORTEMENTS qui S’ÉCARTENT de ces conditions

3) application d’un JUGEMENT et d’un PROCESSUS D’ÉTIQUETAGE

Si la réponse est oui aux 3 = combinaison de déviance ET de marginalité

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15
Q

Quels sont les deux facteurs d’influence en lien avec l’environnement?

A

1) La ville (URBAIN)

2) L’humain (la proximité, l’apprentissage)

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16
Q

Quel est la définition du concept de la ville ?

A

C’est un mode de vie, alimenté par L’INDIVIDUALISME et la CATÉGORISATION (diviser et hiérarchiser), qui limite les relations sociales significatives (affaiblissement de la cohésion sociale)
–> définition de relations sociales significatives = des relations sociales qui nous apportent du bien-être

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17
Q

Nomme quelques exemples de situations pouvant limiter les relations sociales significatives.

A
  • Maladies mentale
  • Criminalité
  • Délinquance
  • Corruption
  • Désordre
  • Ghettos ethniques
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18
Q

Nomme les 3 facteurs (nocifs) d’expansion urbaine potentiellement pathogène (porteurs de comportements déviants et marginaux)

A

1) La MOBILITÉ (développement des moyens de transport et de communication)

2) La DENSITÉ (augmentation démographique)

3) La SÉGRÉGATION (différenciation spatiale en quartier ou en secteur selon divers critères comme la classe sociale, l’ethnie ou l’activité économique)

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19
Q

Explique en quoi la MOBILITÉ est un facteur nocif ?

A

Car, lorsqu’un environnement possède trop de mobilité, cela fait en sorte que les interactions sociales sont fréquentes, mais très rapide.
(Si tu visite ton amie pour un coucou car elle habite sur ton trajet d’autobus, tu resteras vraiment moins longtemps que si tu avais conduit 45 minutes pour se rendre chez elle.)

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20
Q

Explique en quoi la DENSITÉ affecte négativement les pathologies sociales?

A

Car, quand une population est trop grande, les interactions deviennent anonyme et faible en importance
ex: caissier au dépanneur couche tard à ste-foy, V.S. caissier dans le dépanneur du coin dans un petit village

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21
Q

Qu’est-ce que la SÉGRÉGATION, et nomme quelques exemples qui prouve que ce concept a une influence sur les comportements non-conformes ?

A

1) Séparation imposée, de droit ou de fait, d’un groupe social d’avec les autres.

2) La classe sociale (les riches/pauvres), l’ethnie (quatier chinois, quartier italien, etc), ou l’activité économique (quartier des arts, quartier industriel, etc)
Exemple : Quartier bien vue : Montcalm. Quartier moins bien vue : Limoilou.

22
Q

Quels sont les deux conditions qui assurent le fonctionnement de la société ?

A

1) Une séries D’ASPIRATIONS COLLECTIVES (buts culturels) que chaque individu d’un groupe social cherche à atteindre (un but que je veux atteindre pour réussir socialement)

2) Un ensemble de** PROCÉDÉS** socialement approuvés (moyens légitimes)pour actualiser ces aspirations
Ex : aller aux études supérieur, mais pas accessible pour tout le monde. C’est là où commence l’
anomie

23
Q

Qu’est-ce que l’anomie ? Expliquez le mieux possible ce concept.

A

L’anomie est un déséquilibre entre les BUTS (collectifs) visés par les individus et les** MOYENS** (outils) dont ils disposent pour les atteindre.

24
Q

Grâce au concept de l’anomie, on comprend que la déviance et la marginalité sont :

A
  1. Des SITUATIONS dans lesquelles les individus tentent de COMBLER UN ÉCART entre les BUTS culturels dominants et les POSSIBILITÉS (légitimes) offertes par la société pour les atteindre.

(les gens qui grandissent dans des lieux défavorisés. Ils partent deux-trois pas derrière tout le monde. Accès ressources financière ? Ressources d’aide ? Situation/contexte familiale ? Développement à l’enfance ? Difficultés neurologiques ?)

ex: Un garçon de 15 ans avec un père alcoolique, doit s’occuper de lui, aller le chercher au bar à 3am, le surveiller le reste de la nuit car son père veut mettre le feu à la maison et le ferait s’il est seul, mais l’adolescent à un examen de math la matin à 8h. Il ne sera pas apte à le faire, ou pas au même niveau qu’une personne ayant dormi dans un lit confortable toute la nuit

  1. Le résultat des INÉGALITÉS que l’on retrouve dans la DISTRIBUTIONS DES MOYENS *socialement admis *pour atteindre les buts culturels dominants
  2. On identifie différents MODES D’ADAPTATION individuelles pour expliquer les phénomènes de déviance et de marginalité
  3. TYPOLOGIE des modes d’adaptation individuelle
25
Q

Dans la typologie des modes d’adaptation individuelle, lesquels sont reliés à la déviance et la marginalité ? (3)

A

1. L’innovation
**2. L’évasion **
3. La rebellion

26
Q

Quels buts équivaux aux symboles de la réussite sociale ?

A

La richesse, le** pouvoir**, la productivité et le matérialisme.

27
Q

Quel est la description de ce mode d’adaptation : **L’INNOVATION **?

A

L’ACCEPTATION (+) des buts culturels, mais ABSENCE (-) des* moyens *socialement admis pour les atteindre (utilisation de moyens illégitimes)

La personne veut réussir, mais ne détient pas l’accès aux outils nécessaires pour y arriver.

28
Q

Quel est la description de ce mode d’adaptation : L’ÉVASION ?

A

REFUS (-) des buts culturels (suite à une acceptation ANTÉRIEURE qui s’est avérée inefficace), et l’ABANDON (-) des moyens socialement admis (renonciation ou retrait)
* Plus souvent de la marginalité, se coupe totalement de la société actuelle. Ex: va vivre seule dans la jungle.

  • acceptait les buts avant, mais trop d’échecs, en raisons du manque d’accès aux outils = isolement, coupe de la société
29
Q

Quel est la description de ce mode d’adaptation : la RÉBELLION ?

A

REFUS (-) des buts culturels et des moyens (-) socialement admis, en vue de les REMPLACER (+) par des buts et des moyens nouveaux (contestation)
–> propose d’autres méthodes, exemple la spiritualité

*Lâchez-moi, je veux rien savoir. La société = abus de pouvoir, malhonnêteté, etc.
Peut-on réussir autrement ?
Si oui, va les proposer, mais pas forcément de manière agressive.

30
Q

À quoi compare-t-on les phénomènes de déviance et de marginalité ?

A

À l’ENGAGEMENT DANS UNE “CARRIÈRE”, c’est à dire que les individus s’inscrivent dans une séries d’étapes pour développer progressivement les HABILITÉS propre au groupe.

31
Q

Quels sont les 3 types d’habiletés utilisés par les individus déviants/marginaux ?

A
  1. Les habiletés TECHNIQUES (façons de faire)
  2. Les habiletés COGNITIVES (façons de sentir et de penser)
  3. Les habiletés CULTURELLES (façons de se comporter)
32
Q

La caractère déviant ou marginal d’un acte ou d’un mode de vie dépend de quoi ?

A

Le caractère dépend de **LA RÉACTION D’AUTRUI **qui se traduit par un PROCESSUS D’ÉTIQUETAGE.

33
Q

Qu’est-ce qu’un processus d’étiquetage?

A

C’est la qualification d’un comportement ou d’un mode de vie considérés hors normes.
Tu ne peux pas t’auto-étiquetter comme étant déviant / marginal. Cela doit venir des autres.

Exemple : une personne qui fume dehors sur le terrain de l’école. C’est techniquement illégal, mais cela peut ne pas donner de réactions chez les autres.

34
Q

À quelle concept de la sociologie peut-on relié à un consommateur de cannabis ?

A
  • Le concept : La carrière de “l’oustider”.
  • C’est la **carrière **du consommateur de cannabis.
35
Q

Pourquoi un consommateur de cannabis est comparé à une carrière de l’outsider ?

A

Car la personne s’engage à ce mode de vie considérés hors normes, et modifie son mode de vie précédant ce phénomène, comme l’engagement de quelqu’un dans sa carrière. Cela nécessite des efforts.

36
Q

Quel concept s’établie à partir de certains critères prédéfinis (forme stéréotypée) par lesquels un individu évalue sa “normalité” et celle des autres ?

A

L’identité sociale.

37
Q

L’identité sociale s’établit à partir d’une liste de critères prédéfinis (forme stéréotypée) par lesquels un individu évalue sa “normalité” et celle des autres relativement à (3):

A

A) L’apparence

B) Les attitudes (non-verbaux)

C) La réalisation des rôles sociaux

38
Q

Une INADÉQUATION entre ces attributs prédéfinis et l’apparence, les** attitudes ou la réalisation des rôles sociaux** d’une personne entraîne quoi ?

A

Une STIGMATISATION (la conséquence)

39
Q

Qu’est-ce que la STIGMATISATION ?

A

La stigmatisation est un processus de discréditation d’une particularité individuelle jugée comme étant non conforme aux standards sociaux

40
Q

Combien il y a-t-il de type de stigmates en tout ?

A

3 types différents.

41
Q

Identifie les différents types de stigmates :

A
  1. CORPORELS = handicaps physiques ou sensoriels, déficiences intellectuelles et “anomalies” du corps.
  2. CARACTÉRIELS = traits de caractères associés à un manque de volonté, à la malhonnêteté, à des pulsions incontrôlables ou contre nature et la dangerosité (situation présente ou passée de l’individu)
    -> **À NE PAS FAIRE **: dire que les toxicomanes (exemple) entre dans le type de stigmate caractériels… NON! Tu viens toi-même de le stigmatiser.
  3. CULTURELS (ETHNIQUES) = traits physionomiques, valeurs, croyances et mode de vie
42
Q

Est-il juste de dire que les groupes stigmatisés vivent des conditions communes ?

A

Oui.

43
Q

Quelles conditions communes vivent les groupes stigmatisés ?

A
  • Ostracisme et rejet
  • Embarras, frustration et humiliation
  • Stratégies pour tenter de cacher leur état
  • Réduction de la qualité de vie
  • Redéfinition de l’identité sociale
44
Q

Nomme la différence entre le concept de l’ostracisme et du rejet.

A
  • L’ostracisme est le nom qu’on donne au rejet SOCIAL, donc une personne rejetée par une société. Les individus ostracisés restent visibles aux yeux des autres ; ils sont ignorés alors qu’ils sont encore en présence physique des autres. Des expressions telles que « traitement silencieux », « **indifférence **» et « exclusion » font référence à l’ostracisme social.
  • Le concpet du rejet inclu plusieurs type de rejet, dont l’ostracisme. Mais, tu peux aussi te faire rejeté par ta soeur un soir aléatoire, mais c’est un évènement isolé.
45
Q

Vrai ou faux. Est-il ** juste** de dire que pour le phénomènes des viols collectifs, une des meilleure explication vient de l’idée d’un lien entre la délinquance et l’immigration ?

A

C’est faux. C’est une idée largement banalisée, en plus d’amplifier à la stigmatisation des jeunes issus de l’immigration.

46
Q

Quelles lectures en therme ethniques ou culturels se sont largement répendues, *parfois même jusque dans les sciences sociales? *

A

La stigmatisation des jeunes issus de l’immigration;

  • à travers le débat sur les violences urbaines et l’insécurité
  • ensuite à travers le thème des violences faites aux femmes (dont le viol collectif)
  • finalement à travers le thème du nouvel antisémitisme
47
Q

Vrai ou faux. Le phénomène du viol collectif est un phénomène social apparu avec la modernité.

A

Faux.

48
Q

Vrai ou faux. Les valeurs viriles et les processus d’affirmation par le défi et la surrenchère, porpres aux bandes, sont en cause dans beaucoup de viols collectifs.

A

Vrai.

49
Q

Vrai ou faux. Les viols collectifs sont souvent fait par des jeunes hommes, qui eux souhaites affirmer devant les autres sa virilité, pour ensuite pouvoir integrer la bande et ne pas être exclus.

A

Vrai.
(En faisant preuve de courage physique et d’intelligence, en défiant les adultes, l’adolescent peut se bâtir très rapidement une réputation et acquérir du respect parmi ses pairs.)

50
Q

Vrai ou faux. Le phénomène de viols collectifs est une problématique en lien aux groupes ethniques (d’origine étrangère).

A

Faux.
Explication : C’est beaucoup plus complexe. On peut voir le phénomène dans d’autres classes sociaux (classes aisées), chez des jeunes hommes à l’université, des personnes blanche, qui le font pour prouver leur virilité et leur dominance.
Résultats avec échantillonage = on retrouve la plupart des caractéristiques sociodémographiques dégagées dans les périodes antérieurs:
* Les auteurs de viols collectifs proviennent de milieux pauvres, de familles nombreuses, ont des parcours scolaires d’échec ou de marginalisation, plus de la moité sont inactifs au moments des faits, et une petite moitié a déjà été condamnée pour des délits mineurs (pratiquement jamais pour des viols)
* La seule nouveauté est que les auteurs sont majoritairement d’origine étrangère

51
Q

Vrai ou faux. Le stéréotype médiatique qui voit dans les viols collectifs comme une spécificité des jeunes issus de l’immigration constitue une double erreur.

A

Vrai.

Explication: à d’autres époques, des bandes d’adolescents habitant les quartiers populaires ont eu des comportements similaires. Cela n’a donc rien à voir avec l’origine de leurs parents ni avec leur éducation.
C’est parce que le mécanisme de formation des bandes joue beaucoup plus dans les quartiers pauvres des grandes agglomérations. Et comme les jeunes habitants ces quartiers sont aujourd’hui massivement d’origine étrangère, il n’est pas surprenant que l‘implication de ceux-ci dans les bandes soit présente, entre autre dans les délinquances en bandes.