Examen 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le plan thérapeutique infirmier?

A

Formulaire standardisé documentant les décisions cliniques de l’infirmière

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Q

Quels sont les 4 rôles du plan thérapeutique infirmier?

A
  1. Rend accessible les décisions cliniques de l’infirmière
  2. Sur la base de son évaluation décrite dans la note d’évolution, regroupe les constats et directives infirmières
  3. Permet d’assurer le suivi clinique à travers la surveillance clinique et les interventions infirmières
  4. Assure la continuité et la coordination des soins
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3
Q

Quelles sont les 3 activités réservées sur lesquelles repose le plan thérapeutique infirmier?

A
  1. Évaluation de la condition physique et mental d’une personne symptomatique
  2. Exercer une surveillance clinique et ajuster le PTI
  3. Effectuer le suivi infirmier
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4
Q

De quels outils de documentation parle-t-on? PTI, PSTI, Notes d’évolution
a. outil de planification visant à faciliter l’organisation et la continuité des soins usuels
b. pose le constat des problèmes et des besoins prioritaires nécessitant un suivi particulier
c. compte rendu descriptif de l’état de santé du client et de la démarche clinique de l’infirmière
d. il existe différentes méthodes de documentation
e. regroupe les soins infirmiers et les traitements médicaux prescrits
f. fait état des directives infirmières qui seront réalisées par l’équipe pour assurer le suivi clinique

A

a. PSTI
b. PTI
c. Notes
d. Notes
e. PSTI
f. PTI

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5
Q

Quand inscrire un élément au PTI?

A

Lorsqu’on a besoin d’assurer un suivi par rapport à un problème ou un besoin chez un client ambulatoire ou à domicile
Chez les clients hospitalisés ou hébergés en CHSLD

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6
Q

Qu’est-ce qu’un constat?

A

Problèmes ou besoins prioritaires qui ont un impact sur le suivi clinique

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7
Q

Vrai ou Faux. Les décisions inscrites au PTI doivent être justifiées dans les notes d’évolution

A

Vrai

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8
Q

Qu’est-ce que les directives infirmières?

A

Indications de suivi spécifiques ou exceptionnelles requises par la situation de santé ou par une évolution atypique

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9
Q

Quels sont les 3 types de directives infirmières?

A
  1. Surveillance clinique : fait appel aux activités d’évaluation
  2. Soins et traitements (interventions)
  3. Appliquer suivi standard
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10
Q

À qui s’adresse les directives infirmières?

A

Infirmières : orientations cliniques à ajuster selon l’évolution de la condition clinique
Infirmières auxiliaires : obligation de réaliser les directives, sauf si réservée à l’infirmière
PAB, AFS : obligation de réaliser les directives au PTI lorsque spécifié
Client et proches : directives transmises verbalement

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11
Q

Vrai ou Faux. Une directive PTI est un objectif.

A

Faux. Indique un moyen ou une action pour assurer le suivi requis

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12
Q

Quelle est la règle de formulation des directives infirmières?

A

Chaque directive doit être formulée de façon à être comprise facilement et appliquée correctement par les personnes auxquelles elle s’adresse
Décrire l’objet de la directive (activités de surveillance, soins/traitements, autres), la cible de la directive (à qui elle s’adresse) et durée ou fréquence

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13
Q

Décrire l’évaluation clinique de l’infirmière.

A

Assise fondamentale de la pratique infirmière permettant de reconnaitre et anticiper les changements de l’état clinique d’une personne symptomatique et de les communiquer de manière précise à un autre professionnel de la santé

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14
Q

Quel est l’objectif de l’évaluation clinique par système?

A

Collecter des données objectives et subjectives concernant l’ensemble de l’état de santé et des systèmes de l’organisme pour assurer une évaluation ciblée, systématique et structurée

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15
Q

Quand est-ce que l’évaluation par systèmes détermine qu’il faut approfondir l’examen clinique?

A

Seulement si une anomalie est détectée

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16
Q

Quand est-ce que l’évaluation par systèmes est requise?

A

Lors d’un premier contact avec la personne soignée (début du quart de travail, première visite à domicile, admission d’un nouveau patient)

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17
Q

Vrai ou Faux. L’évaluation par système est une évaluation complète comme l’évaluation initiale.

A

Faux, se fait rapidement tout en discutant avec la personne

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18
Q

Quel est l’ordre des systèmes évalués dans l’évaluation par systèmes?
a. système tégumentaire
b. système neurologique
c. système respiratoire
d. système digestif et abdominal
e. observation générale
f. système cardio-vasculaire
g. système musculosquelettique
h. système urinaire

A

e
b
c
f
h
d
a
g

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19
Q

Décrire les 2 étapes préalables à l’évaluation par système.

A
  1. Avant de se présenter à la chambre, se faire une première image du patient (pour cibler ce qui serait pertinent d’évaluer, selon le rapport inter-service et le dossier). Arrivé à la chambre, se présenter, expliquer la raison de sa présence et débuter
  2. Pour chaque système pertinent : questionner + inspecter (si requis, approfondir l’entrevue ou l’examen physique) et s’assurer que l’appareillage requis est en place, fonctionnel et bien ajusté
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20
Q

Décrire l’observation générale dans l’évaluation par systèmes.

A

Inspection : apparence générale (expression faciale, posture, audition, langage verbal, odeurs, toucher)
Questionnaire : évaluer la présence de symptômes ou de préoccupations
SV : seulement si prévu à l’horaire ou pertinent à ce moment (ex. admission = tout le temps)

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21
Q

Décrire l’évaluation du système neurologique.

A

C’est les nerfs et neurones qui font circuler les messages du cerveau vers le corps et vice-versa
Questionnaire et inspection : état de conscience (alerte, léthargique, somnolent) et orientation (temps, lieu)
Si requis -> examen neurologique (pupille, force des membres supérieurs et inférieurs)

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22
Q

Décrire l’évaluation du système respiratoire.

A

Confirmer ou infirmer que le transport et diffusion de l’O2 répond aux besoins de l’ensemble de l’organisme
Questionnaire et inspection : respiration (amplitude, fréquence, rythme), effort respiratoire, tirage, utilisation des muscles accessoires, cyanose, toux, expectorations
Si requis -> examen pulmonaire (auscultation des bruits respiratoires, vérifier ajustement de l’oxygène, les appareils à pression positive continue, le drain thoracique)

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23
Q

Décrire l’évaluation du système cardiovasculaire.

A

Confirmer ou infirmer que le débit sanguin répond à l’ensemble des besoins de l’organisme
Questionnaire et inspection : pouls (fréquence, rythme, amplitude, symétrie), TA, coloration et chaleur des membres sup et inf, remplissage capillaire, oedème, pouls périphériques
Si requis -> examen cardiaque (bruits cardiaques, vérifier solution IV, médicament IV en cours, cathéter IV avec bouchon intermittent ou central)

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24
Q

Compléter.
Les bruits cardiaques normaux sont [B1/B2/B3/B4], alors que les bruits anormaux sont [B1/B2/B3/B4] et les souffles.

A

normaux : B1/B2
anormaux : B3/B4

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25
Q

Décrire l’évaluation du système urinaire.

A

Modification de l’élimination urinaire ou dysurie
Questionnaire + Inspection : fréquence et quantité des mictions, dernière miction, caractéristiques de l’urine
Si requis -> examen urinaire (globe vésical pour rétention urinaire, incontinence urinaire, symétrie/forme de l’abdomen, vérifier la sonde vésicale

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26
Q

Décrire l’évaluation du système digestif et abdominal.

A

Permet de déterminer les structures anatomiques qui présentent un problème
Pertinent lors de constipation, douleur ou perte de poids involontaire
Questionnaire + inspection : diète, hydratation, nausées/vomissements, fréquence des selles, dernière selle, caractéristiques d’élimination et des selles, pourtour de l’abdomen, distensions
Si requis -> examen de l’abdomen (auscultation des bruits intestinaux, percussion, palpation, vérifier tube nasogatrique, gavage, stomie)

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27
Q

Décrire l’évaluation du système tégumentaire.

A

À faire systématiquement car première barrière de protection et indique la santé de plusieurs systèmes
Questionnaire + inspection : couleur de la peau, intégrité de la peau
Si requis -> examen tégumentaire (turgescence de la peau, vérifier pansements, agrafes, sutures, diachylon de rapprochement)

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28
Q

Décrire l’évaluation du système musculosquelettique.

A

Mettre en évidence des signes t symptômes qui pourraient modifier la mobilité et impacter les AVQ
Questionnaire + inspection : déformations, démarche, équilibre
Si requis -> examen musculosquelettique (douleur à la palpation, force musculaire, amplitude de mouvements, vérifier aide à la marche, plâtre, attelle, tractions)

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29
Q

Combien de liquide se retrouve dans le tractus gastro-intestinal et combien est éliminé dans les selles?

A

9L/jour (2l d’aliments et eau + 7l de sécrétions digestives)
150 ml/j dans les selles

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30
Q

Décrire les caractéristiques normales ou attendues des selles

A

Fréquence : 3x par jour à 1x tous les 3 jours
Couleur : brune
Odeur : forte ou nauséabonde
Consistance : pâteuse et formée (type 3 ou 4 dans l’échelle de Bristol)
Composition : résidus alimentaires (fibres), bactéries intestinales, cellules de la muqueuse intestinale, eau

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31
Q

Comment l’âge influe sur l’élimination intestinale?

A

Nourrisson = petit estomac sécrétant moins d’enzymes digestives et péristaltisme accéléré -> aliments passent rapidement et incapable de contrôle de la défécation car développement neuromusculaire incomplet
Ainé = capacité de mastication diminuée, vidange de l’oesophage et estomac et péristaltisme ralentit, tonicité musculaire de la région périanale et du sphincter anal diminué, modification des perceptions sensorielles rectales (constipation)

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32
Q

Comment les habitudes alimentaires influe sur l’élimination intestinale?

A

La consommation régulière d’aliment maintien un péristaltisme normal
Aliments riches en fibres = élimination optimale des graisses tout en donnant du volume aux selles (favorise l’étirement des parois = stimule péristaltisme et provoque réflexe de défécation
Aliments qui provoquent des gaz = oignons, chou, haricots (distension des parois intestinales et augmentation du péristaltisme)
Café et aliments épicés (accroissent le péristaltisme, mais risque d’indigestion et selles liquides)

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33
Q

Qu’est-ce qu’une intolérance alimentaire?

A

Désordre gastro-intestinal qui se présente dans les heures suivant l’absorption de l’aliment déclencheur
Causée par une incapacité de digérer ou d’absorber certains aliments ou composants

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34
Q

Quels sont les 9 allergènes prioritaires?

A

Arachide
Blé
Lait de vache
Moutarde
Noix
Oeufs
Poissons/mollusque/crustacés
Sésame
Soya

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35
Q

Comment l’apport liquidien influe sur l’élimination intestinale?

A

Les liquides ramollissent le contenu intestinal et facilitent sa progression dans le colon
Si consommation insuffisante = nuit à la réabsorption de fluide et ralentit le passage des aliments = durcissement des selles
Si hausse de l’apport = augmentation du péristaltisme = ramollissement des selles

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36
Q

Quelle est la recommandation d’apport liquidien?

A

6-8 verres (1500-2000ml) de liquide (sans caféine)/jour

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37
Q

Comment l’activité physique influe sur l’élimination intestinale?

A

Stimule le péristaltisme et préserve la tonicité des muscles squelettiques utilisés durant la défécation (muscles abdominaux et périnéaux)

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38
Q

Comment les facteurs psychologiques influent sur l’élimination intestinale?

A

Si stress émotionnel prolongé = processus digestif accéléré = péristaltisme augmente pour fournir les éléments nutritifs nécessaires à la défense = diarrhée et distension abdominale (gaz)
Si dépression = SNA ralentit = péristaltisme réduit = constipation

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39
Q

Comment les habitudes d’élimination intestinale influent sur l’élimination intestinale?

A

Utilisation d’une toilette privée au moment le plus opportun = encourage le retient = risque de perturber les habitudes = constipation
Lors hospitalisation = gène = ne tient pas compte de ses besoins de déféquer = cercle vicieux d’inconfort et de constipation

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40
Q

Comment la position de défécation influe sur l’élimination intestinale?

A

Accroupie = la plus recommandée
Si immobilisé au lit = difficile car décubitus dorsal rend impossible la contraction des muscles utilisés pour la défécation

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41
Q

Comment la douleur influe sur l’élimination intestinale?

A

Problèmes (hémorroïdes, fistules rectales, anisme, prolapsus rectal, chirurgies rectales et abdominales) = défécation désagréable = négligence de ce besoin pour éviter douleur = provoque ou exacerbe la constipation et la sensation douloureuse

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42
Q

Comment les procédures et intervention influent sur l’élimination intestinale?

A

Anesthésie locale ou régionale = peu ou pas d’effet sur l’activité intestinale
Anesthésie générale = interruption temporaire du péristaltisme
Chirurgies nécessitant une manipulation directe des intestins = arrêt provisoire du péristaltisme

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43
Q

Comment la grossesse influe sur l’élimination intestinale?

A

Foetus exerce une pression sur le rectum = obstruction temporaire qui gène le passage des selles
Ralentissement du péristaltisme durant le 3e trimestre = constipation
Efforts fréquents durant la défécation ou accouchement = hémorroïdes temporaires ou permanentes, douleur ou blessures rectales

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44
Q

Comment les médicaments influent sur l’élimination intestinale?

A

Chlorhydrate de dicyclomine : suppression du péristaltisme et diminution de la vidange gastrique
Analgésiques opioïdes : ralentissement du péristaltisme et contractions segmentales = constipation
Anticholinergiques : inhibition des sécrétions d’acide gastrique et diminution de la motilité gastro-intestinale
Antibiotiques : perturbation de la flore bactérienne intestinale = diarrhée
AINS : irritation de la muqueuse gastro-intestinale = risque de saignements et augmentation de la sécrétion gastrique et diminution de la sécrétion intestinal = constipation
Aspirine : inhibition des PG = nuit à la formation de mucus protecteur = saignement voies digestives
Antagoniste des récepteurs de l’histamine : suppression de la sécrétion d’HCl et interférence avec la digestion de certains aliments
Fer : selles de couleur noire, nausées, vomissements, constipation, crampes abdominales

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45
Q

Décrire la constipation (causes, signes, évaluation clinique)

A

Causes : mécaniques (obstruction), diététiques (pas assez de fibres ou d’eau, caféine, viandes grasses), environnementales (mobilité compromise, installations sanitaires inadéquates), neurogènes ou psychogènes (dépression, trouble de l’alimentation, AVC), endocriniennes/métaboliques (diabète, grossesse), pharmacologiques (anticholinergiques, narcotiques, fer), âge, sexe (F > H) -> toutes ralentissent la motilité intestinale = masse fécale reste plus longtemps en contact avec les parois intestinales et majorité de l’eau absorbée
Signes : fréquence d’élimination < 3x/semaine ou pas de selles depuis 3 jours, difficulté à passer les selles, grands efforts de défécation, incapacité à déféquer, présence de selles dures, nausée, douleur abdominale, distension abdominale, flatulences, hémorroïdes, pression rectale
Évaluation clinique : douleur abdominale persistante, saignements, modification de la fréquence des selles, perte de poids inexpliquée

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46
Q

Décrire le fécalome.

A

Accumulation dans le rectum ou côlon sigmoïde d’excréments durcis qui ne peuvent être expulsés = complication d’une constipation non traitée
Signe : impossibilité de produire une selle pendant plusieurs jours malgré un besoin répété de déféquer, suintement continu de selles liquides, perte d’appétit, distension et crampes abdominales, douleurs rectales, nausées, vomissements, fièvre, rétention urinaire, ulcération de la muqueuse intestinale, délirium
Peut mener à une occlusion intestinale -> perforation ou nécrose
Diagnostic par toucher rectal

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47
Q

Décrire les traitements possibles pour la constipation et le fécalome

A

Traitement du fécalome par curage rectal si lavement évacuant inefficace : extraction des selles avec les doigts en défaisant la masse fécale en morceaux (risque d’irritation, saignements, stimulation du nerf vague)
Constipation (tenir compte de la cause)
Cathartiques et laxatifs : vider les intestins en diminuant la tonicité musculaire du côlon (effets secondaires : diarrhée intense, déshydratation, diminution d’électrolytes, réduction de l’efficacité des autres médicaments en diminuant l’absorption)
Lavement : méthode de soulagement temporaire en instillant une solution dans le rectum et le côlon sigmoïde = stimule le péristaltisme et le réflexe de défécation (cesser en présence de sang, si solution pas claire après 3 lavements et si personne tolère mal)
Augmenter l’apport en fibre, l’apport liquidien, l’activité physique
Établir un horaire régulier de défécation
Améliorer la position (hauteur de la toilette, banc pour les pieds, bassin de lit) et l’environnement (offrir d’aller à la salle de bain après chaque repas ou selon ses habitudes, ne pas faire attendre, assurer l’intimité, utiliser du produit pour les odeurs)

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48
Q

Décrire la diarrhée

A

Augmentation du nombre de selles avec évacuation de matières fécales liquides et d’aliments non digérés, 3 selles liquides ou plus/jour
Contenu intestinal passe trop rapidement pour que l’absorption des liquides et éléments nutritifs s’effectue normalement = fèces liquides et maitrise nulle de l’envie de déféquer
Cause de graves déséquilibres hydriques, électrolytiques ou acidobasiques, altération de l’intégrité des téguments, dénutrition
Causes : stress émotionnel (motilité intestinale accrue et sécrétion de mucus), infection intestinale (inflammation, sécrétion accrue de mucus), allergie alimentaire (digestion compromise des aliments), intolérance alimentaire (motilité intestinale accrue, augmentation de la sécrétion de mucus), alimentation par gavage (attraction des liquides dans le tractus par le liquide hyperosmolaire), fer et antibiotiques (irritation de la muqueuse intestinale et altération de la flore), maladie intestinale (inflammation et ulcération des parois intestinales, absorption réduite des liquides, motilité intestinale accrue), maladie fonctionnelle (hypersensibilité intestinale), gastrectomie et résection du côlon (perte de la fonction de réservoir de l’estomac, mauvaise absorption, réduction de la surface d’absorption du côlon)

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49
Q

Décrire les traitements possibles pour la diarrhée

A

Médicaments réduisant la tonicité musculaire pour ralentir le passage des fèces (inhibent les ondulations péristaltiques, mais accentuent les contractions segmentales qui mélangent le contenu des intestins = plus grande absorption)
Éviter les aliments épicés, jus d’agrumes et légumes crus
Rétablir les déséquilibres (réhydratation orale ou IV)
Anti-diarrhéiques
Diète selon tolérance (liquide au départ)
Soins de la peau (nettoyer avec savon doux après chaque selle, sécher complètement, mettre un crème barrière)

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50
Q

Décrire l’incontinence fécale

A

Incapacité partielle ou totale de matriser le passage des selles et des gaz par l’anus causée par une faiblesse ou dommage du sphincter anal, diarrhée importante, constipation ou fécalome, maladie du système neurologique, altération de la fonction cognitive, diabète, incapacité physique
Risque de nuire à l’image corporelle de la personne qui en souffre (isolement social)

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51
Q

Décrire les traitements possibles pour l’incontinence fécale

A

Rééducation intestinale : établir un horaire quotidien, mesures qui favorisent la défécation = acquérir le réflexe de défécation
Donner à la personne la possibilité d’exprimer ses préoccupations ou craintes en lui montrant sollicitude et compréhension
Fournir de l’info à la personne et proches pour comprendre et gérer les problèmes d’élimination
Formuler des remarques positives encourageantes
Aider la personne à s’adapter
Respecter l’intimité de la personne

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52
Q

Décrire les flatulences.

A

À mesure que les gaz s’accumulent dans la lumière de l’intestin, les parois s’étirent et se distendent = lourdeurs, douleurs, crampes abdominales
C’est lorsque ces gaz s’échappent par l’anus (vs bouche = éructations)
Possiblement difficile à évacuer en cas de réduction de la mobilité intestinale

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53
Q

Décrire les traitements possibles des flatulences

A

Éviter les boissons gazeuses
Éviter de boire avec une paille
Éviter de mâcher de la gomme
Éviter de manger des bonbons durs
Marcher pour diminuer les crampes
Insertion d’un tube rectal

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54
Q

Décrire les hémorroïdes

A

Veines dilatées et engorgées dans la paroi interne du rectum et de l’anus causées par l’augmentation de la pression sur les veines en raison de l’effort exercé pendant la défécation ou la grossesse
Hémorroïdes internes : recouvertes d’une membrane muqueuse extérieure
Hémorroïdes externes : protubérances cutanées visibles, coloration violacée si veine durcie

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55
Q

Quelle est la solution pour soulager les hémorroïdes?

A

Application locale de chaleur pour soulagement provisoire
Aider à avoir des selles molles et indolores

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56
Q

Décrire les examens paracliniques pour le tractus gastro-intestinal inférieur
a. coloscopie
b. sigmoïdoscopie
c. imagerie par résonnance magnétique
d. lavement au baryum
e. radiographie
f. tomodensiométrie

A

a. examen endoscopique du côlon avec un endoscope préparé avec laxatifs et lavements pour vider les intestins, NPO 24h
b. examen du colon sigmoïde avec fibroscope préparé avec lavement rectal
c. examen produisant une image de l’intérieur du corps
d. examen nécessitant un produit de contraste opaque pour examiner les voies gastro-intestinales inférieures préparé avec un laxatif au citrate de magnésium ou un lavement, NPO minuit
e. examen pour évaluer la présence d’ascite
f. examen radiographie pour diagnostiquer dans les organes abdominaux l’inflammation, des kystes et des tumeurs, NPO minuit

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57
Q

Quelles données récolte-t-on lors de l’évaluation de l’élimination intestinale?

A

examen physique de l’abdomen, caractéristiques des selles, habitudes d’élimination, examens paracliniques

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58
Q

Qu’évalue-t-on lors de diarrhée?

A

Caractéristiques des selles
Signes de déshydratation
Bilan ingesta/excreta
Examens paracliniques (culture de selles, Ht, électrolytes)

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59
Q

Décrire le consensus sur la définition de la constipation fonctionnelle (chronique) selon Rome IV

A

Au moins 2 critères présents :
1. Effort d’évacuation
2. selles dures ou fragmentées (bristol 1 ou 2)
3. sensation d’évacuation incomplète
4. sensation d’obstruction ou de blocage ano-rectal
5. nécessité de manoeuvres manuelles pour faciliter la défécation
6. moins de 3 défécations/semaine

Début des symptômes depuis au moins 6 mois et 2 symptômes présents au cours des 3 derniers mois

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60
Q

Comment l’abus de laxatifs peut causer la constipation?

A

Pourquoi abus? fausses croyances sur ce qu’est une élimination normale et pas besoin d’ordonnance
Purge de l’intestin = absence de mouvements pour quelques jours = perception de constipation = poursuite laxatifs (cercle vicieux)
Perte du réflexe de défécation, déséquilibre hydroélectrolytique, colite

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61
Q

Décrire les laxatifs mucilagineux (mécanismes d’action, effets)

A

absorbent l’eau, augmentent le volume des selles stimulant le péristaltisme
Contre-indiqués en cas de douleurs abdominales, nausées et vomissements
Risque d’appendicite, obstruction voies biliaires ou hépatite aigue

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62
Q

Décrire les laxatifs émollients et lubrifiants (mécanismes d’action, effets)

A

lubrifient les voies intestinales et ramollissent les selles = facilite leur passage
Peuvent bloquer l’absorption de vitamines liposolubles

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63
Q

Décrire les laxatifs de solutions salines et osmotiques (mécanismes d’action, effets)

A

favorisent la rétention de liquide dans l’intestin grâce à effet osmotique
Si contient magnésium -> hypermagnésémie chez patient avec insuffisance rénale
Produits sodés -> déséquilibres électrolytiques chez client avec insuffisance rénale

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64
Q

Décrire les laxatifs stimulants (mécanismes d’action, effets)

A

Augmentent le péristaltisme en stimulant les nerfs entériques
Causent la mélanose du côlon
Ne pas utiliser si fécalome ou constipation opiniâtre

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65
Q

Vrai ou Faux. Les déséquilibres du volume liquidien extracellulaire s’accompagnent généralement d’au moins 1 déséquilibre électrolytique

A

Vrai, surtout Na+

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66
Q

Décrire l’hypovolémie (causes, traitement, complications)

A

Déficit du volume de LEC
Causes : perte anormale de liquides (diarrhée, hémorragie, polyurie), consommation inadéquate de liquide, échange hydrique entre le plasma et l’espace interstitiel
Traitement : corriger la cause sous-jacente et remplacer l’eau et tous les électrolytes nécessaires par l’administration de solutions IV équilibrées, du NaCl si remplacement rapide du liquide indiqué, du sang si perte de volume = perte sanguine
Complications : choc hypovolémique, diminution du débit cardiaque

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67
Q

Décrire l’hypervolémie (causes, traitement, complications)

A

Excès du volume de LEC
Causes : consommation excessive de liquides, rétention anormale de liquides, échanges hydriques entre le plasma et liquide interstitiel
Traitement : Évacuer le liquide sans produire de modifications anormales de la composition électrolytique ou de l’osmolalité du LEC et traiter la cause principale avec des diurétiques et une restriction de consommation liquidienne/d’apport sodique, paracentèse abdominale ou thoracentèse si ascites ou épanchement pleural
Complications : oedème pulmonaire, ascites

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68
Q

Décrire l’intervention ingesta/excreta

A

Consignation total par quart de travail (8h) et pour la journée (24h) des renseignements sur les problèmes hydroélectrolytiques et sur les sources de consommation ou de perte excessives de liquide
Ingesta : apports liquidiens PO, IV et par sonde d’alimentation, solutions d’irrigation
Excreta : urine, transpiration excessive, drainage de plaies ou d’un conduit, vomissements, diarrhée
Positif = plus d’apport que de perte
Négatif = plus de perte que d’apport

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69
Q

Décrire les effets des déséquilibres en LEC sur le système cardiovasculaire

A

Hypervolémie : pouls = ample et bondissant, difficile à abolir, distension de la veine jugulaire, augmentation de TA
Hypovolémie : pouls = faible et filant, facile à abolir, aplatissement des veines du cou, stimulation cardiaque par SNAS (augmente FC) et vasoconstriction = maintien de la TA dans les normales

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70
Q

Décrire les effets des déséquilibres en LEC sur le système respiratoire

A

Hypervolémie : augmentation de la pression hydrostatique -> mouvement du liquide vers alvéoles -> oedème pulmonaire -> essoufflement, toux irritante, crépitants à l’auscultation
Hypovolémie : FR accrue en réaction à la diminution de l’irrigation sanguine des tissus et à l’hypoxie qui en résulte

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71
Q

Décrire les effets des déséquilibres en LEC sur le système neurologique

A

Hypervolémie : augmentation de la pression hydrostatique dans les vaisseaux cérébraux -> oedème cérébral
Hypovolémie : problèmes sensoriels dus à la réduction de l’irrigation sanguin des tissus cérébraux
Évaluer :
1. État de conscience
2. Égalité de la taille des pupilles et de la réponse pupillaire à la lumière
3. Mouvement volontaire des membres, degré forme musculaire et réflexes

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72
Q

Pourquoi mesurer quotidiennement le poids dans les déséquilibres du LEC?

A

C’est le moyen le plus facile de déterminer l’état du volume liquidien
Toute augmentation de 1 kg = 1L de rétention de liquide
Toujours au même moment, avec les mêmes vêtements, sur la même balance calibrée, retirer toute literie supplémentaire et vider tous les sacs de drainage

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73
Q

Décrire les effets des déséquilibres en LEC sur le système tégumentaire

A

Examiner la mobilité et turgescence de la peau
Hypervolémie : peau oedémateuse -> sensation de fraicheur, sensation de raideur et de durcissement cutanés
Hypovolémie : turgescence diminue, vasoconstriction pour compenser = peau froide et moite, sécheresse et rides cutanés, muqueuse buccale sèche, langue sillonnée, soif

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74
Q

Décrire la solution hypotonique

A

Contient plus d’eau que d’électrolytes -> dilue LEC
Osmose : mouvement de l’eau du LEC vers LIC jusqu’à l’atteinte de la même osmolalité
Inclut les liquidiens d’entretien car les pertes quotidiennes normales sont hypotoniques
Peut provoquer l’oedème des cellules -> surveillance accrue pour oedème cérébral

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75
Q

Pourquoi l’eau pure ne peut être administrée IV?

A

Provoquerait l’hémolyse des globules rouges

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76
Q

Décrire la solution isotonique

A

Accroit le volume du LEC
Aucune perte ni gain net à partir du LIC
Liquide de remplacement idéal pour un client qui présente une hypovolémie
Administré en cas de pertes de liquide et de sodium ou pour remplacer le liquide vasculaire en cas de choc hypovolémique

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77
Q

Décrire la solution hypertonique

A

Augmente l’osmolalité du LEC et le volume plasmatique
Traitement de l’hypovolémie et hyponatrémie

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78
Q

À quoi servent les additifs IV dans le remplacement liquidien?

A

Remplacer des pertes spécifiques (électrolytes KCl, CaCl, MgSO4, HCO3-)

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79
Q

Comment l’âge affecte le risque de déséquilibres de LEC?

A

Nourrisson : proportion d’eau totale plus élevée chez le nourrisson et jeune enfant que chez l’enfant et l’adulte (plus de LEC que LIC) = besoin en eau plus élevé, reins = capacité limitée à concentrer ou diluer l’urine, communique soif par pleurs = signe difficile à interpréter
Enfant : tolère plus difficilement les changements importants lorsqu’ils sont malades (fièvre plus élevé et persiste plus longtemps = peut faire augmenter la perte hydrique insensible)
Adolescent : réactions métaboliques et production hydrique accrues
Ainé : modification normale de l’équilibre hydroélectrolytique et acidobasique (diminution de la capacité de ressentir la soif, diminution du débit de filtration glomérulaire et du nombre de néphrons fonctionnels, réduction de la capacité à excréter les médicaments, changements de la fonction pulmonaire et perturbation de la fonction rénale et cardiovasculaire)

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80
Q

Comment les maladies chroniques influent sur les déséquilibres de LEC?

A
  1. Insuffisance rénale : peut causer une surcharge liquidienne, hyperkaliémie, acidose métabolique, hyperphosphatémie
  2. Troubles gastro-intestinaux : si perte de liquide gastro-intestinal -> déshydratation ou divers déséquilibres hydroélectrolytiques
  3. Cancer : hypercalcémie = fréquente, associée à un mauvais pronostic
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81
Q

Comment les régimes alimentaires influent sur les déséquilibres de LEC?

A

Alimentation saine = maintien de l’équilibre hydroélectrolytique et acidobasique
Diètes à très basse teneur en calories -> déséquilibres électrolytiques, arythmies, arrêts cardiaques
Supplément, alcool, stimulants augmentent le risque de déséquilibre

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82
Q

Comment le climat influe sur les déséquilibres de LEC?

A

T° > 26°C + humidité ambiante élevée = augmentent risque déshydratation
Incapacité à remplacer les pertes liquidiennes et électrolytiques lors de la sudation -> déséquilibre liquidien

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83
Q

Définir équilibre hydroélectrolytique

A

Maintien d’un état correct d’hydratation et d’un apport en minéraux
Si déficience dans l’une ou l’autre de ses composantes -> effets néfastes sur l’organisme

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84
Q

Quels sont les 3 électrolytes essentiels?

A

sodium, potassium, chlorure

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85
Q

À quoi est due la composition différente entre le LIC et LEC?

A
  1. Membrane cellulaire perméable à l’eau
  2. Substances dissoutes
  3. Systèmes actifs de pompes inclus dans la membrane
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86
Q

Comment est maintenu l’isotonie?

A

Isotonie : Égalité des concentrations de solutés entre LEC et LIC
C’est le mouvement de l’eau/liquide entre les compartiments

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87
Q

Vrai ou Faux. Le liquide extracellulaire représente 40% de la masse corporelle, alors que le liquide intracellulaire représente 20%.

A

Faux, contraire

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88
Q

Définir la déshydratation

A

Désordre hydroélectrolytique caractérisé par une diminution du volume d’eau corporel qui se solde par des pertes supérieures à l’apport hydrique
Affecte les LIC et LEC
Manifestations cliniques selon l’ampleur de la perte liquidienne

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89
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la déshydratation?

A

Déshydratation légère : soif, muqueuses sèches, diminution turgescence et débit urinaire
Déshydratation modérée : on ajoute tachycardie, hypotension orthostatique, diminution de la turgescence accentuée
Déshydratation sévère : tachypnée, hypotension, confusion, diminution du remplissage capillaire

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90
Q

Comment évaluer la turgescence de la peau?

A

Faire un pli cutané au niveau du sternum, sous la clavicule et mesurer combien de temps le pli reste
turgescence diminuée lorsque le pli demeure 20-30s

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91
Q

Quels sont les examens paracliniques exécutés pour la déshydratation?

A
  1. Hématocrite : évaluer la gravité de la déshydratation
  2. Urée et créatinine sérique : vérifier le fonctionnement des reins
  3. Osmolarité sérique : interpréter l’équilibre hydroélectrolytique sanguin
  4. Électrolytes : déséquilibres
  5. Analyse des urines : capacité du rein à concentrer les urines -> indirectement la quantité d’eau consommée
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92
Q

Définir les 3 différents types de déshydratation

A
  1. Hypertonique : perte d’eau surtout -> hypernatrémie et risque de déshydratation intracellulaire
  2. Isotonique : perte d’eau et de sodium -> déshydratation cellulaire, hypovolémie, hémoconcentration
  3. Hypotonique : perte de sodium supérieure à la perte d’eau -> hyponatrémie
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93
Q

Vrai ou Faux. Les déséquilibres ioniques sont entrainés par la déshydratation.

A

Vrai

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94
Q

Décrire la surcharge liquidienne

A

Excès de volume liquidien
Causes : excès de liquide IV, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale
Manifestations cliniques : céphalées, pouls bondissant, augmentation TA, crépitants, gain pondéral
Entraine oedème périphérique = accumulation de liquide dans les tissus -> peau tendue et luisante, si laisse une marque = oedème à godet

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95
Q

Comment prévenir la déshydratation?

A

Encourager la personne à s’hydrater selon ses besoins, expliquer les facteurs de risque, les problèmes possibles et les mesures de prévention

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96
Q

Comment corriger la déshydratation par voie orale?

A

Pour déshydratation légère ou modéré, doit tolérer les liquides ou vomissements peu abondants
Privilégier les solutions de réhydratation orale (si léger = eau) -> ex. pédialyte ou gastrolyte, jus d’orange dilué + sel
Éviter le lait, café, jus, boissons gazeux, boissons énergétiques
Commencer par 5-15ml puis poursuivre au 5 à 15 min si tolérer puis augmenter graduellement les quantités jusqu’à que la personne puisse boire à sa soif
Après 4h de réhydratation bien tolérée, on peut reprendre graduellement l’alimentation (éviter aliments très gras ou frits, très sucrés, fibres alimentaires, lactose)

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97
Q

Comment corriger la déshydratation par voie IV?

A

Objectifs : remplacer les pertes hydriques ou compenser les pertes quotidiennes normales, remplacer les électrolytes perdus, permettre l’administration de médicaments, administrer des produits sanguins, administrer des nutriments parentéraux
Avoir un accès veineux périphérique pour administrer des cristalloïdes, médicaments (ou colloïdes, produits sanguins, alimentation parentérale)
Dextrose 5% = isotonique, rapidement métabolisé en eau, fournit peu d’énergie
NaCl 0.9% = isotonique
Lactate Ringer = isotonique, remplace pertes liquidiennes et d’électrolytes
NaCl 0.45% (hypotonique) et mixte 0.45% (hypertonique) pour compenser les pertes quotidiennes normales, qui sont hypotoniques
NaCl 3% = hypertonique, entraine le LIC vers les compartiments extracellulaires

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98
Q

Quels sont les éléments de surveillance lors de la thérapie IV?

A
  1. Bilan hydrique et pesée quotidienne
  2. Réponse du client à la thérapie
  3. Manifestations cliniques d’un excès du volume liquidien (dyspnée, orthopnée, toux avec expectorations mousseuses, tachypnée, tachycardie)
  4. Solution IV et site d’insertion (sac, tubulure, débit, signes d’infiltration, signes d’inflammation)
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99
Q

Quelles sont les interventions possibles pour le risque de surcharge liquidienne?

A

Limite liquidienne, diète hyposodée, pesée régulière

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100
Q

Comment la croissance et le développement influent sur l’élimination urinaire?

A

jeunes enfants : uretère court = prédisposés aux infections des voies urinaires
énurésie : miction nocturne
ainé : capacité vésicale réduite, irritabilité vésicale accrue, fréquence augmentée de contractions vésicales, risque accru d’incontinence urinaire

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101
Q

Comment le tonus musculaire influe sur l’élimination urinaire?

A

Perte du tonus par immobilité prolongée, déconditionnement physique ou lésions musculaires consécutives à un trauma -> influence la miction
Sonde vésicales en drainage continu -> perte du tonus vésical, lésions aux sphincters urétraux

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102
Q

Comment les interventions chirurgicales influent sur l’élimination urinaire?

A

Chirurgie abdominale basse et pelvienne empêche écoulement urinaire
Période postop -> rétention urinaire causée par obstruction mécanique ou perturbation du contrôle neuronal

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103
Q

Comment les facteurs socioculturels influent sur l’élimination urinaire?

A

Normes en matière d’élimination varient en fonction de la culture et du sexe
Normes religieuses ou culturelles peuvent dicter quelle personne peut en aider une autre dans ses pratiques d’élimination
Attentions sociales peuvent empêcher les gens d’uriner quand ils en ressentent le besoin

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104
Q

Comment les facteurs psychologiques influent sur l’élimination urinaire?

A

Anxiété + stress augmentent fréquence des mictions
Anxiété empêche détente des muscles pelviens et du sphincter urinaire -> influe sur vidange vésicale
Dépression = facteur de risque d’incontinence urinaire

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105
Q

Comment les habitudes personnelles influent sur l’élimination urinaire?

A

Besoin d’intimité et moment opportun influe sur la capacité de vider adéquatement la vessie

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106
Q

Comment l’apport liquidien influe sur l’élimination urinaire?

A

Si accru -> augmentation de la production d’urine
Alcool diminue sécrétion d’ADH = accroit production d’urine
Caféine, tabac et autres irritants de la vessie -> contractions vésicales -> mictions fréquentes et impérieuses + incontinence

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107
Q

Comment les maladies influent sur l’élimination urinaire?

A

Neuropathie diabétique, sclérose en plaques et AVC peuvent altérer centres corticaux ou transmission de PA entre cerveau et appareil urinaire
Arthrite, Parkinson, démence et douleur chronique peuvent empêcher la personne de se rendre aux toilettes au moment voulu
Lésion de la moelle épinière -> perte de maitrise urinaire
Hypertrophie prostatique -> obstruction col -> rétention urinaire

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108
Q

Comment les médicaments influent sur l’élimination urinaire?

A

Diurétiques = augmentent diurèse
Peuvent changer couleur de l’urine
Anticholinergiques augmentent le risque de rétention urinaire en inhibant la contractilité vésicale
Hypnosédatifs réduisent capacité de reconnaitre le besoin d’uriner

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109
Q

Comment les examens paracliniques influent sur l’élimination urinaire?

A

Cytoscopie -> lésions locales de l’urètre -> dysurie + hématurie transitoires
Risque d’infection dès que les voies urinaires stériles sont cathétérisées

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110
Q

Quelles sont les causes des altérations de l’élimination urinaire?

A

Insuffisance rénale, affaiblissement de la fonction vésicale, obstruction du débit urinaire, incapacité de maitriser volontairement la miction

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111
Q

Décrire la polyurie

A

Élimination d’urine de plus de 3L/jour chez l’adulte et 2L/jour chez l’enfant
Caféine, alcool augmentent diurèse
Diabète, maladie rénale

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112
Q

Décrire l’oligurie

A

Diminution de la diurèse jusqu’à moins de 30ml/h ou 500ml/jour
Volume d’urine réduit, très concentré
Apparait lorsque les pertes liquidiennes augmentent (pertes gastro-intestinales, pertes rénales, pertes cutanées, séquestration dans le 3e espace, insuffisance rénale grave)

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113
Q

Décrire l’anurie

A

Absence de production d’urine par les reins
Insuffisance rénale grave ou obstruction

114
Q

Décrire l’incontinence urinaire

A

Fuite involontaire d’urine
Réduit la qualité de vie personnelle, sociale et professionnelle
Prévalence augmente avec âge, obésité, grossesse, accouchements vaginaux, antécédents familiaux

115
Q

Décrire l’incontinence urinaire fonctionnelle (description, symptômes, causes, traitements)

A

Écoulement involontaire et imprévisible d’urine chez une personne dont le système urinaire et nerveux sont intacts, mais facteurs cognitifs, fonctionnels ou environnementaux
Symptômes : perte d’urine causé par besoin impérieux d’uriner, ne reconnait pas le besoin d’uriner, mobilité réduire ou trouble d’équilibre
Causes : changement de milieu, pertes sensorielles, déficit cognitif, perte de mobilité ou de dextérité
Tx : habillement/sous-vêtements protecteurs, vêtements faciles à enlever, aménagement du milieu ambiant, horaire mictionnel, dispositif collecteur externe

116
Q

Décrire l’incontinence urinaire par regorgement (description, symptômes, causes, traitements)

A

Perte volontaire ou involontaire d’une petite quantité d’urine causée par une vessie hyper distendue (problème sous-jacent = rétention urinaire)
Symptômes : écoulement d’urine, de quelques gouttes à une perte importante
Causes : detrusor hypotonique ou inhibé à cause de -> médicaments, fécalome, diabète, atteinte de la moelle épinière, hypertrophie de la prostate, prolapsus utérin sévère
Tx : cathétérisme vésical intermittent, chirurgie, sonde urinaire, manoeuvre de Crédé

117
Q

Décrire l’incontinence urinaire par réflexe (description, symptômes, causes, traitements)

A

Perte involontaire d’urine qui survient à des intervalles relativement prévisibles, volume important ou faible
Symptômes : absence de perceptions sensorielles et de maitrise motrice volontaire des mictions
Causes : lésions moelle épinière
Tx : anticholinergiques, chirurgie, cathétérisme vésical intermittent, sonde urinaire

118
Q

Décrire l’incontinence urinaire à l’effort (description, symptômes, causes, traitements)

A

Écoulement de petites quantités d’urine attribuables à l’incompétence du sphincter urétral externe au moment d’une augmentation soudaine de la pression intraabdominale
Symptômes : perte d’urine au moment de la contraction brusque et soudaine des muscles abdominaux
Causes : toux, rire, éternuement ou soulèvement d’une charge lorsque la vessie est pleine, vomissements, obésité, 3e trimestre de grossesse (relâchement des muscles du plancher pelvien), insuffisance sphinctérienne, insuffisance du tonus pelvien, ménopause, diminution de la mobilité prolongée
Tx : exercices de Kegel, chirurgie, sphincter artificiel, rétroaction biologique, stimulation électrique, dispositif collecteur externe, perte de poids, abandon du tabagisme, traiter la constipation

119
Q

Décrire l’incontinence urinaire par réduction du temps d’alerte (description, symptômes, causes, traitements)

A

Hyperactivité du détrusor soit par irritation ou trouble du SNC provoquant des contractions involontaires -> Écoulement involontaire d’urine à la suite d’un besoin impérieux d’uriner
Symptômes : besoin impérieux et très fréquent d’uriner, spasme ou contraction de la vessie, mictions faibles ou importantes
Causes : capacité vésicale diminuée, irritation vessie, ingestion d’alcool ou caféine, consommation accrue de liquides, infection, cancer, radiothérapie, AVC
Tx : anticholinergiques, rééducation vésicale, tx infections voies urinaires ou vaginales, rétroaction biologique, modification des habitudes de vie, apport liquidien limité, limitation de la consommation de caféine, dispositif collecteur externe

120
Q

Décrire les exercices de Kegel

A

Renforcement des muscles périnéaux en cas d’incontinence urinaire à l’effort
1. Identifier les muscles du plancher pelvien à contracter sans utiliser les abdominaux, fessiers ou cuisses
2. Contracter : serre les muscles du plancher pelvien
3. Maintenir : continuer à contracter les muscles pendant 8 à 10s
4. Relaxer : détendre complètement le plancher pelvien
Effectuer 8-12 répétitions, 3x/jour pendant 15 à 20 semaines

121
Q

Décrire la rétention urinaire

A

Incapacité de vider complètement la vessie
Solution : position anatomique pour la miction (position accroupie ou assise, pieds au sol) = favorise la relaxation et stimule la contraction adéquate de la vessie
Aigue : pendant plusieurs heures, pas diurèse ou incontinence de petits volumes -> étirement de la vessie -> pression, inconfort, douleur, sensibilité à la région sus-pubienne, agitation, diaphorèse
Chronique : Diminution de la quantité d’urine lors des mictions et augmentation de leur fréquence, urgences mictionnelles, incontinence par regorgement (la pression dans la vessie dépasse la capacité du sphincter à empêcher le passage d’urine, sensation de vidange incomplète
Augmente les risques d’IVU et dommages aux reins

122
Q

La capacité à uriner dépend de quoi?

A

Capacité d’en ressentir l’envie
Capacité de maitriser son sphincter urétral externe
Capacité d’être détendue lors de la miction

123
Q

Quelles sont les causes communes de la miction impérieuse?

A

Miction impérieuse = besoin immédiat et intense d’uriner que la personne peut difficilement reporter
Causes : vessie pleine, IVU, inflammation ou irritation vessie, vessie hyperactive

124
Q

Quelles sont les causes communes de la dysurie?

A

Dysurie = douleur ou malaise lors de la miction
Causes : IVU, inflammation de la prostate, urétrite, lésions des voies urinaires inférieures, tumeurs des voies urinaires

125
Q

Quelles sont les causes communes de la pollakiurie?

A

Pollakiurie = besoin d’uriner plus de 8x pendant les heures d’éveil ou à intervalles réduits
Causes : irritants vésicaux, IVU, pression accrue sur la vessie (grossesse), obstruction du col de la vessie, vessie hyperactive, troubles neurologiques

126
Q

Quelles sont les causes communes d’un retard de la miction?

A

Retard de la miction = déclenchement lent de la miction
Causes : anxiété, obstruction du col de la vessie

127
Q

Quelles sont les causes communes de la polyurie?

A

Polyurie = élimination d’une quantité excessive d’urine
Causes : ingestion d’un grand volume de liquide, diabète sucré non maitrisé, diabète insipide, traitement diurétique

128
Q

Quelles sont les causes communes de l’oligurie?

A

Oligurie = réduction de la diurèse en deçà de 500ml/24h
Causes : insuffisance rénale aigue ou chronique, sécrétion accrue d’ADH (liée à la douleur, stress, nausées, instabilité hémodynamique, chirurgie), obstruction des voies urinaires

129
Q

Quelles sont les causes communes de la nycturie?

A

Nycturie = besoin impérieux d’uriner qui tire la personne de son sommeil
Causes : ingestion excessive de liquides, obstruction du col de la vessie, vessie hyperactive, médicaments, MCV, IVU

130
Q

Quelles sont les causes communes de l’incontinence urinaire?

A

Perte involontaire d’urine
Causes : obstruction du col de la vessie, vidange incomplète de la vessie, incontinence à l’effort

131
Q

Quelles sont les causes communes de l’hématurie?

A

Hématurie = Présence macroscopique ou microscopique de sang dans l’urine
Causes : tumeurs, infections, calculs des voies urinaires, lésions des voies urinaires

132
Q

Quelles sont les causes communes de la rétention urinaire?

A

Rétention urinaire aigue = incapacité soudaine d’uriner lorsque la vessie est pleine ou trop pleine
Rétention urinaire chronique = vidange incomplète de la vessie pendant la miction et rétention de l’urine dans la vessie
Causes: obstruction du col de la vessie, contractilité vésicale absente ou faible, effets indésirables de certains médicaments

133
Q

Décrire les infections des voies urinaires (IVU)

A

Souvent infections bactériennes
IVU basse = vessie -> peut entrainer IVU supérieure grave (pyélonéphrite) -> infection de la circulation sanguine potentiellement mortelle
Traitement avec antibiotiques
Symptômes : brulures ou douleur au cours de la miction (dysurie), irritation de la vessie (cystite), urgence et fréquence des mictions, incontinence ou sensibilité sus-pubienne, hématurie, urine trouble nauséabonde

134
Q

Décrire la dérivation urinaire

A

Redirige l’urine après cystectomie (ablation de la vessie)
Intervention chirurgicale consistant à mettre en communication la voie urinaire haute et la peau pour assurer le drainage des urines en incorporant un segment intestinal afin de corriger des troubles fonctionnels ou anatomiques de la vessie et des tumeurs invasives
Soit segment intestinal, soit aboucher les uretères à la peau pour récolter l’urine directement dans un sac collecteur (urétérostomie), soit mettre en dérivation les cavités des reins avec l’extérieur avec un sonde ou cathéter traversant le bassinet rénal (néphrostomie)

135
Q

Quoi observer au niveau de la peau et des muqueuses pour l’examen de l’élimination urinaire?

A

Évaluation de la peau exposée à l’humidité quotidiennement, érythème ou érosion cutanée, lésions cutanées, brûlures/démangeaisons

136
Q

Quoi observer au niveau des reins pour l’examen de l’élimination urinaire?

A

Rein non douloureux, ferme, surface lisse
Punch rénal

137
Q

Quoi observer au niveau de la vessie pour l’examen de l’élimination urinaire?

A

Palpable lorsqu’elle se distend
Percussion vessie pleine = matité
Percussion vessie vide = tympanisme
Bladder scan si trop remplie

138
Q

Quoi observer au niveau du méat urinaire pour l’examen de l’élimination urinaire?

A

Écoulement (couleur, consistance, odeur), inflammation, lésion
Normal = rose, sans écoulement
Faire chez toute personne porteuse d’un cathéter urinaire à demeure (détecter blessure, inflammation, écoulement)

139
Q

Quoi évaluer dans le dosage ingesta/excreta dans l’élimination urinaire?

A

Vidange vessie, fonction rénale, équilibre hydrique et électrolytique
Examiner toute augmentation ou diminution extrême du volume de l’urine

140
Q

Décrire les caractéristiques de l’urine à observer

A
  1. Couleur : Normal = teinte pâle variant de jaune clair à ambré
  2. Aspect (limpidité du liquide) : Normal = transparente
  3. Odeur : Normal = ammoniac (plus l’urine est concentrée, plus l’odeur est forte)
141
Q

Compléter.
Un excès de bilirubine dans l’urine la rend [couleur].
Une hématurie des voies urinaires basses la rend [couleur].
Une hématurie d’origine rénale rend l’urine [couleur].

A

jaune foncé ou orange
rouge ou rosée
brûnatre

142
Q

Comment est la limpidité du liquide lors d’une maladie rénale? Lorsqu’il y a présence de pus, globules ou bactérie ou alimentation riche en gras?

A

Mousseuse
Trouble

143
Q

Quels sont les éléments observer lors d’une analyse d’urine?

A

pH
Protéines
Glucose
Cétones
Sang
Densité
Globules blancs
Nitrites
Bilirubine
Urobilinogène
Bactéries
Cylindres
Cristaux
Cellules pavimenteuses
Prélever la première miction de la journée

144
Q

À quoi sert la culture d’urine?

A

Confirmer la présence d’une bactériurie et fournir des infos sur la sensibilité aux antibiotiques de l’organisme responsable
Prélever par la méthode mi-jet

145
Q

Comment peut-on faire les examens de visualisation du système urinaire?

A

Radiographie de l’abdomen
Scintigraphie rénale
Urographie IV
Échographie rénale et vésicale
Tomographie
Endoscopie
Étude urodynamique complète

146
Q

Comment prévenir l’infection urinaire?

A

Promotion d’un apport hydrique adéquat, promotion de l’hygiène périanale, encouragement à uriner à intervalles réguliers
S’essuyer de l’avant vers l’arrière
Uriner avant et après les relations sexuelles
Aller à la selle régulièrement

147
Q

Vrai ou Faux. Il est important d’éloigner l’humidité avec l’incontinence urinaire

A

Vrai

148
Q

Décrire la dermatite associée à l’incontinence urinaire

A

Friction et contact prolongé de la peau avec l’urine ou matières fécales -> perturbation de la barrière épidermique et augmentation de la perméabilité cutanée, changements inflammatoires, dégradation de la peau, risque accru de colonisation bactérienne
Soins de la peau appropriés : nettoyage en douceur, séchage, hydratation avec crème barrière

149
Q

Quels sont les 3 facteurs favorisant une miction normale?

A
  1. Routine, intégration des habitudes individuelles dans le plan de soins
  2. Intimité
  3. Aide
150
Q

Quelles sont les modifications des habitudes de vie nécessaires en cas d’incontinence urinaire?

A
  1. Apport liquidien adéquat pour réduire l’irritabilité de la vessie : horaire d’ingestion de liquides supplémentaires, boissons préférées, encourager la consommation d’aliments riches en eau, boire de petits volumes tout au long de la journée
  2. Rééducation vésicale : exercices de Kegel
151
Q

Quels sont les rôles des structures du systèmes urinaire?
1. Reins
2. Uretères
3. Détrusor
4. Urètre
5. Sphincters urétral interne et externe
6. Muscles du plancher pelvien

A
  1. Maintien de l’équilibre hydroélectrolytique et acidobasique, filtration du sang, élimination des déchets, maintien de la TA
  2. Conduit l’urine jusqu’à la vessie, position oblique empêche le reflux d’urine
  3. Musculeuse de la vessie, emmagasine l’urine
  4. Conduit l’urine jusqu’aux sphincters
  5. Empêche l’urine de sortir (interne = involontaire, externe = volontaire)
  6. Soutiennent la vessie, rectum et canal vaginal, supportent le muscle sphincter externe de l’urètre
152
Q

Décrire la miction (quoi, stimulée par quoi, mécanismes nécessaires)

A

Expulser l’urine de la vessie
Stimulée par la distension de la vessie
3 mécanismes :
Contraction du détrusor, ouverture du sphincter interne de l’urètre, ouverture du muscle sphincter externe de l’urètre

153
Q

Décrire les caractéristiques normales de la miction

A

Production rénale : au moins 30ml/h, environ 75ml/h
Capacité de la vessie : environ 500ml avant miction, max de 800-1000ml
Miction normale : 300-400ml (besoin d’uriner peut se faire sentir à partir de 150-200ml, à plus de 400ml devient irrépressible)
En moyenne 5x/jour, pas la nuit (au réveil, après les repas, au coucher)

154
Q

Comment est l’odeur de l’urine chez un diabétique?

A

odeur sucrée-fruitée

155
Q

Quelles données récolte-t-on lors de l’évaluation de l’élimination urinaire?

A

Inspection : caractéristique de l’urine (couleur, transparence, odeur)
Détection d’un globe vésical à la palpation et à la percussion (rétention urinaire) -> la vessie se distend et s’élève au-dessus de la symphyse pubienne
Évaluation des téguments (peau et muqueuses si incontinence)

156
Q

Quels sont les examens diagnostiques radiologiques effectués pour évaluer l’élimination urinaire?

A

Écographie rénale : encourager à boire avant (min 500ml)
Cytoscopie -> surveiller les signes de rétention urinaire, la première miction, les signes d’infection

157
Q

Comment l’incontinence urinaire affecte la qualité de vie de la personne?

A

Diminue qualité de vie, diminue estime de soi, isolement social, perturbation des habitudes sexuelles, dépression

158
Q

Décrire la cystocèle

A

Descente de la vessie vers le vagin dû à l’affaiblissement des muscles/ligaments soutenant ces organes
Causes : grossesse, accouchement, obésité, tabagisme, toux chronique, constipation, hystérectomie
Peut entrainer de l’incontinence à l’effort

159
Q

Quelles sont les causes et manifestations cliniques de la rétention urinaire?

A

Causes : obstruction du col de la vessie (hypertrophie de la prostate, fécalome), incapacité du détrusor à se contracter (lésions neurologiques, diabète, médicaments)
Manifestations : Sensation de pression, d’inconfort ou de douleur au-dessus de la symphyse pubienne, agitation, diaphorèse, écoulements, présence d’un globe vésical (vessie distendue et palpable)

160
Q

Comment stimuler sensoriellement pour intervenir dans la rétention urinaire?

A

Favoriser l’hydratation
Bruit de l’eau qui coule
Doigt dans un bassin d’eau tiède
Verser de l’eau tiède sur le périnée
Massage à l’intérieur de la cuisse
Si non efficace -> cathétérisme vésical -> risque d’infection urinaire, hygiène périnéale, maintenir l’apport liquidien, surveillance de la peau si usage prolongé

161
Q

Quelles sont les interventions nécessaires avec l’infection urinaire?

A

Maintenir un apport liquidien adéquat pour diminuer l’irritation de la vessie en diluant l’urine et favorise l’évacuation des bactéries
Éviter les aliments sensés irriter la vessie (caféine, alcool, jus d’agrume, chocolat, aliments épicés)
Application locale de chaleur dans la région sus-pubienne
Souligner l’importance de poursuivre l’antibiothérapie jusqu’à la fin
Surveiller l’évolution des symptômes

162
Q

Pourquoi une bonne communication est essentiel à la prestation de soins?

A

Pour bien gérer les conflits et les désaccords, et permet de mieux comprendre ce qui leur importe le plus en cherchant à connaître leurs inquiétudes, et en faisant preuve d’empathie

163
Q

Quelles sont des stratégies pour mieux communiquer?

A
  • Répétez aux patients ce qu’ils vous ont confié, en reprenant leurs propres mots
  • Utilisez un langage adapté à leur niveau, en évitant le jargon médical dans la mesure du possible
  • Exprimez clairement vos intentions ainsi que les motifs cliniques qui les sous-tendent, par exemple lorsque vous posez des questions personnelles ou que vous effectuez un examen physique
  • Demandez-leur de vous expliquer, dans leurs propres mots, ce que vous leur avez dit par rapport au diagnostic et au plan de traitement recommandé
  • De façon factuelle et sur un ton neutre, consignez dans le dossier médical du patient toute déclaration ou tout comportement déplacé de sa part envers vous ou vos employés de bureau
164
Q

Comment peut-on répondre aux attentes des patients?

A

en faisant preuve de compassion lors de circonstances pénibles, en donnant suite à une demande d’info ou en témoignant explicitement du respect dans la prestation de soins

165
Q

À quoi sert le rapport de déclaration d’incident ou d’accident?

A

C’est une obligation légale et déontologique qui permet de comptabiliser les incidents pour éviter la récurrence de ces incidents

166
Q

Qui peut remplir le rapport d’incident/accident?

A

La personne ayant commis l’erreur
La personne qui constate l’erreur
Le stagiaire

167
Q

Quelles sont les différences entre accident et incident?

A

Accident : action ou situation dans laquelle il y a un risque de conséquence réelle sur l’état de santé ou de bien-être qui se réalise (ex. administration de la mauvaise dose)
Incident : action ou situation qui n’entraine pas de conséquences sur l’état de santé ou sur le bien-être, mais aurait pu en causer (conséquences hypothétiques) (ex. préparation de la mauvaise dose)

168
Q

Vrai ou Faux. Puisque les incidents n’apportent pas de conséquences réelles, ils ne doivent pas être rapportés.

A

Faux, toujours rapportés que ce soit de la classe A ou B

169
Q

Quelles sont les 2 classes d’incident?

A

A : circonstance ou situation à risque de provoquer un événement indésirable ou d’avoir des conséquences pour l’usager (étiquette illisible sur un contenant de médicaments, des ridelles de lit défectueuses, une armoire à narcotiques non verrouillée, des dossiers d’usagers oubliés dans un local et de l’équipement non désinfecté)
B : événement indésirable est survenu, mais l’usager n’a pas été touché (erreur de médicament détectée au chevet de l’usager avant l’administration, un rapport de consultation classé dans le mauvais dossier et un médicament conservé à la mauvaise température)

170
Q

Quelles sont les 2 classes d’accident à divulgation facultative?

A

C : un événement indésirable est survenu, a touché l’usager, sans lui causer de conséquence, aucune intervention additionnelle particulière
D : un événement indésirable est survenu, a touché l’usager et des vérifications additionnelles ont été faites pour vérifier la présence ou l’apparition de conséquence

171
Q

Quelles sont les classes d’accident qui doivent être divulguées?

A

E1 : conséquences mineures et temporaires exigeant des interventions non spécialisées
E2 : conséquences temporaires nécessitant des soins ou services spécialisés mais qui n’ont aucun impact sur la durée de l’hospitalisation
F : conséquences temporaires qui ont un impact sur la durée d’hospitalisation
G : conséquences permanentes sur ses fonctions physiologiques, motrices, sensorielles, cognitives, psychologiques
H : conséquences nécessitant des interventions de maintien de la vie
I : conséquences qui ont contribué au décès

172
Q

Nommer 3 exemples de situations ne constituant pas des incidents/accidents au sens de la loi et doivent être déclarés avec d’autres formulaires

A
  1. Accidents de travail
  2. Complications prévisibles de la maladie
  3. Infections nosocomiales
  4. Incidents/accidents transfusionnels
  5. Cas d’abus, agression, harcèlement d’un employé envers un usager ou l’inverse
173
Q

Indiquer si c’est un incident ou un accident.
a. Un patient confus agresse une infirmière
b. Un patient intolérant au gluten reçoit un cabaret avec de la nourriture contenant du gluten, mais n’y touche pas
c. L’infirmière constate à la fin de son quart que le système d’oxygénation ne fonctionne pas dans la chambre d’un patient qui n’en n’a pas de besoin
d. En ouvrant un plateau à pansement, l’infirmière s’aperçoit que celui-ci est souillé
e. Un patient avec des troubles cognitifs s’enfuit d’une unité gériatrique
f. Un patient refuse qu’on lui fasse un prélèvement sanguin
g. Un patient est trouvé par terre, étendu sur le sol
h. Un patient tente de se suicider
i. Un patient sur une unité psychiatrique a caché une corde en vue de se suicider

A

a. accident si patient blessé ou accident de travail si infirmière blessée
b. incident
c. incident
d. incident
f. aucun
g. accident
h. accident
i. accident

174
Q

Décrire les caractéristiques des clients difficiles

A
  1. Comportements ou attitudes : manipulation, agressivité, dépendance, somatisation
  2. ceux qui pensent tout savoir
  3. attentes/besoins non satisfaits
  4. ceux qui consultent à répétition ou consultent plusieurs professionnels
  5. ceux qui ne sont pas adhérents aux traitements
  6. manque de collaboration ou de participation
  7. ceux qui sont résistants à former une alliance thérapeutique
  8. incapacité fonctionnelle
  9. ceux qui demandent beaucoup de temps et d’énergie
  10. présences de plusieurs symptômes
  11. présence de multiple douleurs
  12. peu d’amélioration de la condition
  13. ceux avec troubles de personnalité et autres problématiques de santé mentale
175
Q

Nommer les 5 grandes catégories de caractéristiques de clients difficiles

A
  1. La personnalité : hypersensible, perfectionniste, faible estime de soi, anxieux
  2. Le comportement : irritable, exigeant, absent, victimisation
  3. Le contexte psychosocial : avantage d’avoir de l’assurance maladie, pauvreté
  4. Les problèmes physiques et psychologiques : multiples diagnostics
  5. Les problèmes de communication : langage, trouble auditif
176
Q

Décrire les facteurs qui peuvent contribuer à l’étiquette du patient difficile

A
  1. Provenant du patient : 5 catégories de caractéristiques
  2. Provenant du professionnel : personnalité, croyances, attitudes, valeurs, préjugés, différence d’âge
  3. Provenant de la qualité de la relation : relation hiérarchique au lieu de partenariat, difficulté durant l’enseignement
  4. Provenant de facteurs organisationnels : manque de personnel, temps supplémentaires, manque de temps
177
Q

Nommer 3 impacts qui découlent d’une relation avec un client difficile

A
  1. Pas capable de soigner
  2. Le patient se sent incompris
  3. Les soins diminuent en qualité
  4. État de santé devient précaire
178
Q

Décrire les 9 mécanismes de défense des aidants envers les clients difficiles

A
  1. Mensonge : neutraliser la montée progressive de l’angoisse = protège le patient de l’effet de sidération et lui permet de s’ajuster à la menace qui se profile
  2. La fuite en avant : devance les questions, brûle les étapes pour se libérer du poids d’un secret sur-le-champ en surestimant la maturation psychique du patient
  3. L’évitement : comportement de fuite physique
  4. L’identification projective : prêter à l’autre ses propres sentiments en fonction de son histoire, sa culture
  5. Fausse réassurance : cherche à se protéger en conservant la maitrise de ce savoir sur lequel lui seul a encore prise
  6. La rationalisation : discours hermétique et incompréhensible pour pallier à son dénuement = dialogue sans échange, réponses obscures
  7. L’esquive : se sent démuni face à la souffrance psychique du patient et n’entre donc pas en contact relationnel avec lui
  8. La dérision : communication minimale emprunte de dérision (comportement de fuite et d’évitement)
  9. La banalisation : se concentre sur le traitement de la maladie, pas sur le malade pour occulter la souffrance morale
179
Q

Nommer 3 stratégies générales avec les clients difficiles

A
  1. Adopter une approche centrée sur le client
  2. Participation active, renforcer l’autonomie, prise de décision
  3. Interventions basées sur des approches psychologiques
  4. Faire attention à ses propres mécanismes de défense
  5. Faire attention à ses propres attitudes et croyances
  6. Gérer les conflits
  7. Prendre une distance par rapport aux comportements et propos
179
Q

Décrire la stratégie de pacification pour gérer les clients verbalisant de la colère

A

Faire verbaliser la personne concernant ses émotions et la situation qu’elle vit -> Questions ouvertes, reflets de sentiments, reformulation, silence
Ne pas parler plus que le client
Créer un lien avant l’encadrement thérapeutique
Éviter la communication négative
Ne pas couper la parole
Éviter d’argumenter, de commander, de provoquer, de confronter

180
Q

Nommer 5 stratégies à utiliser auprès des personnes ayant un trouble de la personnalité

A
  1. Prendre le temps de recontextualiser, reformuler et résumer
  2. Ne pas minimiser les problèmes vécus
  3. Ne pas essayer de convaincre
  4. Explorer les émotions
  5. Les aider à exprimer leurs besoins
  6. Maintenir le cadre établi ou les limites
  7. Ne pas être affecté personnellement par les commentaires reçus à notre égard par la personne
  8. Faire attention à ne pas rejeter la personne
  9. Focaliser les interventions dans le “ici et maintenant”
  10. Ne pas réagir de manière excessive face aux propos ou comportements de la personne
181
Q

Quelles sont les stratégies à adopter avec un client qui manque de motivation?

A
  1. Souligner souvent l’autonomie de la personne (acceptation, respect, valorisation, légitimation, neutralité, autonomie)
  2. Phénomène normal, ne pas lutter contre, accueillir
  3. Ouverture aux raisons de ne pas adopter
  4. Travailler longuement les raisons d’adopter
  5. Travailler longuement la confiance
  6. Proposer la transition vers un possible plan
182
Q

Quelles sont les stratégies à adopter avec un client qui manque de confiance en ses capacités?

A
  1. Renforcer le discours-changement
  2. Étiqueter positivement le patient
  3. Attention au réflexe correcteur, lui laisser son autonomie
  4. Utilisation des reflets
  5. Valoriser ou soutenir le sentiment d’efficacité personnelle
  6. Adapter ses interventions au stade de changement de la personne
  7. Accueillir la résistance
  8. Explorer la résistance
183
Q

Quelles sont les stratégies à adopter avec un client en cas de dissonance?

A
  1. Ne pas avoir une attitude directive
  2. Éviter la confrontation (ne pas mettre l’accent sur la distance entre l’idéal et la réalité, considérer le pdv du client, reconnaitre l’existence d’un problème)
  3. S’adapter, ne pas s’accrocher au protocole
  4. Éviter de chercher à régler la maladie (de se concentrer sur le risque)
  5. Donner suite aux inquiétudes du client (soutenir, centrer la relation sur le patient)
184
Q

Décrire les stratégies pour rétablir le partenariat

A
  1. Partenariat : J’entends votre difficulté. J’aimerais qu’on travaille ensemble là-dessus
  2. Nommer l’Émotion : Vous avez l’air déçue. Pourriez-vous m’expliquer?
  3. Acceptation, reconnaissance, excuses : Je suis désolé sur moi ou d’autres vous ont offensée
  4. Respect, valorisation : vous êtes courageuses. Vous vous en sortez très bien
  5. Légitimation, normalisation : Ce sont des traitements difficiles. N’importe qui avec le même vécu serait en colère
  6. Sécurité : Je suis prête à continuer tant que vous me montrez le même respect que moi je vous montre.
185
Q

Décrire l’hyperventilation (quoi, signes, causes, traitements)

A

État de ventilation excessive (modification de la fréquence et amplitude respiratoires) par rapport au besoin requis pour éliminer le CO2 veineux normal produit par le métabolisme cellulaire
Signes : diminution de CO2 dans les alvéoles = PaCO2 diminue sous la normale -> perte de conscience
Manifestations cliniques : désorientation, tachycardie, tachypnée, douleur thoracique, essoufflement, vertiges, étourdissements, vision trouble, paresthésie, spasmes, acouphènes, déséquilibres électroacidobasiques
Causes : anxiété, infections, drogues ou déséquilibres acidobasiques, fièvre
Traitement : améliorer l’oxygénation tissulaire, rétablir la fonction ventilatoire et traiter les causes sous-jacentes et restaurer l’équilibre acidobasique

186
Q

Décrire l’hypoventilation (quoi, signes, causes, traitements)

A

la ventilation alvéolaire ne répond pas adéquatement à la demande en oxygène de l’organisme ou n’élimine pas suffisamment de CO2
Signes : modification de la fréquence et amplitude respiratoires, ventilation alvéolaire diminue, PaCO2 augmente (hypercapnie) -> arrêt respiratoire
Manifestations cliniques : altération de l’état de conscience, arythmie, arrêt cardiaque, cyanose, léthargie, étourdissements, céphalées, convulsions, coma, déséquilibres électroacidobasiques
Causes : atélectasie (complication MPOC ->affaissement des alvéoles)
Traitements : améliorer l’oxygénation tissulaire, rétablir la fonction ventilatoire et traiter les causes sous-jacentes, restaurer l’équilibre acidobasique

187
Q

Décrire l’hypoxie (quoi, causes, traitement)

A

Oxygénation tissulaire inadéquate sur le plan cellulaire
Causes : anomalie du transport d’O2, problèmes pulmonaires qui provoquent une diminution de l’O2 dans le sang (hypoxémie), mauvaise utilisation de l’O2 dans les cellules, problèmes de diffusion d’O2 des alvéoles vers les capillaires (pneumonie), faible perfusion tissulaire avec du sang oxygéné, ventilation modifiée
Traitements : administration d’O2 et prise en charge des causes sous-jacentes (obstruction des voies respiratoires et baisse du débit cardiaque

188
Q

Nommer 5 manifestations cliniques de l’hypoxie

A
  1. Agitation
  2. Altération de l’état de conscience
  3. Appréhension, anxiété
  4. Arythmies cardiaques
  5. Tachycardie
  6. Tachypnée
  7. Baisse de la saturation en oxygène
  8. Changements comportementaux
  9. Cyanose
  10. Désorientation
  11. Dyspnée
  12. Étourdissements
  13. Faible capacité de concentration
  14. Grande fatigue
  15. Hippocratisme digital
  16. Hypoventilation
  17. Pâleur
  18. PA élevée
189
Q

Comment les facteurs physiologiques influent sur l’oxygénation?

A
  1. Anémie : diminue la capacité de transport de l’O2 du sang
  2. Obstruction des voies respiratoires : limite la diffusion aux alvéoles de l’O2 inspiré
  3. Fièvre : augmente la demande en O2 tissulaire
  4. Augmentation de l’activité métabolique : augmente la demande en O2 tissulaire
  5. Diminution du mouvement de la cage thoracique : diminue la quantité d’air inspiré
  6. Atélectasie pulmonaire causée par une diminution des mouvements du thorax : limite la diffusion de l’O2 inspiré aux alvéoles
  7. Hypovolémie : diminution de la capacité de transport de l’O2 du sang (car moins de sang = moins d’Hb)
190
Q

Comment les facteurs développementaux influent sur l’oxygénation?

A
  1. Nourrisson, trottineur et préscolaire : IVRS fréquentes car voies aériennes étroites, contacts fréquentes avec d’autres enfants porteurs d’IVRS, exposition à la fumée secondaire, trachée de petit diamètre (si inflammation = résistance importante), poussée dentaire + congestion nasale = favorise la multiplication des bactéries
  2. Scolaire et adolescent : exposition aux infections respiratoires, fumée secondaire, tabagisme
  3. Jeune adulte et âge moyen : facteurs de risques cardiorespiratoires (régime alimentaire inadéquat, manque d’exercice, stress, consommation de drogues, tabagisme)
  4. Ainé : compliance de la paroi thoracique diminue, muscles respiratoires affaiblis, trachée et bronches principales durcissent, alvéoles demeurent ouvertes -> réduit échanges gazeux dans les espaces où il n’y a plus de mouvement d’air, nombre de cils vibratiles fonctionnels diminue + amoindrissement de l’efficacité de la toux = prédispositions aux infections respiratoires
191
Q

Comment les facteurs comportementaux influent sur l’oxygénation?

A
  1. Alimentation : obésité grave diminue expansion pulmonaire + accroit la demande en O2, malnutrition -> atrophie musculaire respiratoire -> diminution de la force musculaire et des mouvements respiratoires, régimes à forte teneur glucidique augmentent la charge de CO2, diète hyposodée = prévention de l’hypertension pulmonaire
  2. Exercice : accroit l’activité métabolique et la demande en O2, fréquence et capacité respiratoires augmentent (meilleure inspiration d’O2 et expiration de CO2), diminution pouls/PA/taux de cholestérol, circulation sanguine supérieure, chez les ainés = favorise la prévention de l’apparition de maladies chroniques et réduit la mortalité
  3. Tabagisme et fumée secondaire : maladies pulmonaires chroniques, cancer du poumon, nicotine -> vasoconstriction périphérique et coronarienne -> augmente PA et diminue débit sanguin, avec anovulants -> risque de troubles cardiovasculaires
  4. Abus alcool et drogues : apport nutritionnel pauvre et inadéquat -> chute de production d’Hb, déprime centre respiratoire -> réduction FR et capacité respiratoire/qté d’O2 inhalé/échanges gazeux
  5. Stress et anxiété : augmente métabolisme basal = augmente demande en O2 -> augmente fréquence et amplitude respiratoires (cycle anxiété-dyspnée-anxiété)
  6. Hydratation : surcharge liquidienne et pulmonaire -> congestion vasculaire -> diminue capacité de transport de l’O2 et réduit échanges gazeux VS déshydratation -> diminution volume sanguin -> diminution perfusion -> étourdissements, évanouissements, hypotension, épaississements des sécrétions respiratoires
192
Q

Comment les facteurs environnementaux influent sur l’oxygénation?

A
  1. Haute altitude : quantité d’O2 présent dans l’air ambiant diminue -> réduction de l’O2 inspiré -> diminution de la qté d’O2 dans le sang
  2. Inhalation de CO -> diminue capacité de transport de l’O2 car compétition pour l’Hb
  3. Régions polluées et urbaines : fréquence des maladies pulmonaires plus élevée
  4. Lieu de travail (amiante, talc, poussière, fibres atmosphériques, produits toxiques)
  5. Milieu rural ->poumon du fermier (maladie causée par l’inhalation de la poussière contenant de fines particules de moisissure
193
Q

Quelles sont les caractéristiques des expectorations à évaluer?

A
  1. Couleur : normale = transparente
  2. Modification de la coloration : Normal = aucun changement, transparentes au moment de la toux
  3. Odeur : Normale = aucune
  4. Quantité : Normale = même qu’à l’habitude
  5. Consistance : Normale = aqueuse
  6. Présence de sang (couleur, occasionnelle, tôt le matin) : Normale = aucune
194
Q

Décrire l’inspection lors de l’examen physique de l’état respiratoire

A
  1. Yeux : conjonctive (anémie ou hypoxémie), pétéchie (embolie ou endocardite)
  2. Bouche/lèvres : muqueuses cyanotiques (hypoxie), lèvres pincées (maladie pulmonaire chronique)
  3. Nez : battement des ailes du nez (dyspnée, détresse respiratoire)
  4. Thorax : rétraction (augmentation de l’effort respiratoire, dyspnée), asymétrie (lésion paroi thoracique)
  5. Peau : cyanose périphérique (vasoconstriction), cyanose centrale (hypoxémie), diminution turgescence (déshydratation)
  6. Extrémités doigts : cyanose
  7. Lit unguéal : hippocratisme digital (hypoxémie chronique)
195
Q

Décrire la palpation lors de l’examen physique de l’état respiratoire

A
  1. Trachée : déviation (masse ou pneumothorax)
  2. Thorax : frémissement tactile augmenté (masse ou sécrétions abondantes), diminué (emphysème, pneumothorax), amplitude thoracique diminuée (fibrose pulmonaire), mouvements asymétriques (pleurésie, fracture côtes)
196
Q

Décrire la percussion lors de l’examen physique de l’état respiratoire

A
  1. Thorax : hyperrésonnance (pneumothorax), matité sécrétions (pneumonie, MPOC, bronchite), liquide (oedème aigu, hémothorax, épanchement pleural), masse (tumeur)
197
Q

Décrire l’auscultation lors de l’examen physique de l’état respiratoire

A
  1. Thorax : sibilances (asthme, bronchite, pneumonie), crépitants (pneumonie, emphysème, oedème), ronchus (MPOC, pneumonie, bronchite)
198
Q

Décrire la respiration de Kussmaul

A

Mode de respiration rapide associé à l’acidocétose diabétique, acidose métabolique ou insuffisance rénale
> 35 R/min
amplitude normale ou diminuée
rythme régulier

199
Q

Décrire la respiration de Cheyne-Stokes

A

Causée par des altérations de l’équilibre acidobasique, des troubles métaboliques sous-jacents ou pathologie neurologique
Cycle régulier d’augmentation progressive de la fréquence et amplitude, suivi d’une diminution progressive et d’une phase d’apnée

200
Q

Décrire la respiration de Biot

A

Causé par un trouble du SNC
Cycle irrégulier de périodes d’apnée en alternance avec des respirations peu profondes

201
Q

Décrire la respiration apneustique

A

Lésions du centre respiratoire
Augmentation du temps inspiratoire, accompagnée d’un court râle expiratoire

202
Q

Décrire l’exercice respiratoire de respiration abdominale/ diaphragmatique avec les lèvres pincées

A
  1. Relâcher les épaules + main sur ventre au-dessus du nombril et autre sur sternum
  2. Inspiration lente et profonde par le nez (3s) en gonflant le ventre
  3. Retenir respiration 3-5s
  4. Pincer les lèvres puis expirer par la bouche doucement (7s) en contractant le ventre
  5. Répéter jusqu’à ce que la respiration soit confortable
203
Q

Décrire l’exercice respiratoire de respiration profonde

A
  1. Relacher les épaules + mains sur ventre à la base des côtes
  2. Inspiration profonde par le nez et la bouche en gonflant le ventre
  3. Expiration lente par le nez et la bouche
  4. Reprendre une respiration normale (5-10x)
  5. Répéter 3-5X
204
Q

Décrire l’exercice respiratoire de la toux provoquée

A
  1. Relâcher les épaules + mains sur ventre à la base des côtes
  2. Inspiration profonde par nez et bouche en gonflant le ventre
  3. Expiration lente par le nez et bouche
    x2
  4. Inspiration profonde par nez et bouche
  5. Se pencher par en avant
  6. Retenir respiration 3-5s
  7. Forcer expiration par la bouche légèrement entrouverte
  8. Tousser 2-3x dans un effort vif et bref, sans inspirer entre
  9. Cracher les sécrétions présentes dans la bouche
  10. Reprendre une respiration normale (5-10x)
  11. Répéter 3-5x
205
Q

Quels sont les principaux symptômes de l’asthme?

A

Sifflements expiratoires
Oppression thoracique
Toux
Sécrétions bronchiques
Dyspnée

206
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’asthme?

A
  1. Présence de symptômes non contrôlés
  2. Médication non prescrite ou prise de manière non adéquate ou inconsistante
  3. Débit expiratoire de point faible
  4. Avoir eu une ou plusieurs exacerbations sévères dans la dernière année
  5. Sinusite chronique, allergies alimentaires
  6. Exposition à la fumée de cigarette ou à de la pollution environnementale
  7. Difficultés socio-économiques
207
Q

Vrai ou Faux. La persistance d’un contact allergique peut modifier favorablement l’état de santé de la personne.

A

Faux, défavorablement

208
Q

Vrai ou Faux. On peut observer une diminution de la réactivité bronchique et une amélioration des symptômes dès la cessation ou la réduction du contact allergique

A

Vrai

209
Q

Décrire l’auto-gestion de l’asthme avec un journal

A

Pendant 15 jours, mesurer le DEP (estimation du degré d’obstruction des voies aériennes) matin et soir (avant la prise des médicaments) avec un débitmètre
Établir la meilleure performance personnelle lorsque l’asthme est stable
Noter les symptômes de la journée et la médication utilisée

210
Q

Vrai ou Faux. La mesure de DEP est supérieure le matin.

A

Faux, inférieure le matin, supérieure le soir

211
Q

Quel calcul permet de définir si l’asthme est maitrisé?

A

DEP/DEP max (meilleur résultat personnel) x 100
Asthme maitrisé si 90% du DEP max

212
Q

Comment calculer le pourcentage d’écart?

A

Mesuré le matin et au couché pendant 1 semaine -> Sélectionner DEP min
DEP max- min / DEP max x 100
Une variation de 10-15% de la meilleure valeur de référence est normale

213
Q

Quels sont les critères d’un asthme bien contrôlé (7)?

A
  1. Moins de 4 symptômes diurnes par semaine
  2. Aucun symptôme nocturne
  3. Activité physique normale (sans se limiter ou utiliser son BACA)
  4. Aucun absentéisme lié à l’asthme (école ou travail)
  5. Moins de 4 doses de BACA/semaine
  6. DEP > 90% du meilleur résultat personnel
  7. Variation du DEP < 10-15%
214
Q

Quels sont les 3 domaines d’apprentissage de l’enseignement sur l’asthme?

A
  1. Cognitif : connaissance de la maladie, connaissance et maitrise des facteurs déclencheurs, connaissance et compréhension du plan d’action
  2. Affectif : adhésion au traitement
  3. Psychomoteur : techniques d’inhalation, technique du débitmètre de pointe
215
Q

Quels sont les facteurs pouvant influencer l’enseignement et l’apprentissage de l’asthme?

A
  1. Niveau d’alphabétisation, de littératie et de numératie
  2. Niveau socio-économique de la famille
  3. Prévalence de ce problème dans la famille
  4. Intérêt face à votre enseignement, leur collaboration, leur niveau d’implication envers les soins de leur enfant
  5. Objectifs de l’enfant et ses besoins
216
Q

Quelles sont les stratégies pour favoriser un climat d’apprentissage adéquat?

A
  1. Écouter la personne et explorer son vécu
  2. être présent, démontrer de l’intérêt, se centrer sur le vécu sans jugement
  3. Utiliser des questions exploratoires
  4. Normaliser
  5. Valoriser
    Visent à favoriser un apaisement de l’émotion désagréable
217
Q

Quelles sont les stratégies pour faciliter l’éducation des soins?

A
  1. Utiliser un niveau de langage simple et direct pour les communications orales et écrites et les rendre plus faciles à comprendre
  2. Utiliser des aides visuelles pour améliorer la communication
  3. Laisser manipuler lorsque possible (modèles anatomiques)
  4. Il faut éduquer les parents, l’enfant, l’adolescent, la fratrie
218
Q

Décrire l’asthme

A

Maladie inflammatoire des voies respiratoires, caractérisée par des symptômes épisodiques ou persistants associés à une obstruction variable des voies respiratoires et une hyperréactivité aux stimuli endogènes ou exogènes
L’exposition aux facteurs inflammatoires rend les bronches plus sensibles aux irritants respiratoires
Épisodes récurrents vers réversibles

219
Q

Décrire les acariens et comment maitriser ce facteur inflammatoire

A

Se nourrissent principalement de peaux mortes, se développent en milieu chaud et humide, se logent dans la poussière en général
Même morts, ils peuvent causer des réactions allergiques
Maitriser : couvrir le matelas, sommier et oreillers d’une housse anti-acariens à fermeture éclair, garder l’humidité le plus bas possible, laver tous les draps à l’eau très chaude 1x/semaine, éviter tout ce qui accumule la poussière, utiliser une vadrouille humide pour laver le plancher, mettre des rideaux lavables ou toiles en vinyle

220
Q

Vrai ou Faux.
1. Vient au monde allergique aux animaux.
2. Peut être allergique aux animaux sans l’être au sien.
3. Risque d’aggraver son asthme si elle garde un animal chez elle.
4. Peut garder un animal en autant qu’il n’entre pas dans sa chambre à coucher.
5. Peut voir son asthme s’atténuer seulement 6 mois après s’être départie de son animal.
6. Les enfants développent davantage d’allergies lorsque les parents sont allergiques.
7. Les vaccins de désensibilisation sont recommandés contre l’allergie aux animaux.
8. Les tapis accumulent 100 fois plus d’allergènes que les planchers polis.
9. Les enfants allergiques ont plus de risques de développer de l’asthme.
10. Il existe des animaux non allergènes.

A
  1. F
  2. F
  3. V
  4. F
  5. V
  6. V
  7. F
  8. V
  9. V
  10. F
221
Q

Décrire les pollens et comment les maitriser

A

Arbres : avril, mai, juin
Graminées : juin, juillet
Herbe à poux : août, septembre, octobre
Maitriser : fermer les fenêtres en période de pointe, éviter de marcher dans l’herbe fraichement coupée, ne pas étendre le linge et les draps dehors durant la période ciblée, garder la fenetre de sa chambre à coucher fermée durant la journée

222
Q

Décrire les moisissures et comment les maitriser

A

Libèrent des spores qui, lorsqu’elles sont inhalées, peuvent déclencher des crises d’asthme -> irritation des muqueuses des yeux, du nez, gorge, toux
Maitriser : éviter d’habiter un sous-sol ou d’y dormir, éviter de garder des plantes dans la chambre à coucher et limiter leur nombre dans la maison, garder le bois de chauffage à l’extérieur de la maison, aérer la maison, maintenir l’humidité entre 35-50% dans la maison, éviter les humidificateurs

223
Q

Décrire les facteurs d’irritants et comment les maitriser

A
  1. Odeurs fortes -> évitement
  2. Variation de T° et air froid -> éviter les changements brusques de T°, respirer par le nez, couvrir le nez par temps froid, utiliser un BACA avant de s’exposer
  3. Exercice -> faire réchauffements avant de débuter, BACA à l’occasion précédant l’effort, éviter exercice en présence modérée/élevée d’allergènes, s’assurer que l’asthme est bien maitrisé
  4. Émotions stress -> adopter méthode physiques et psychologiques pour gestion du stress
224
Q

Décrire la thérapie d’entretien de l’asthme avec les corticostéroïdes inhalés

A

Vise à enrayer la réaction inflammatoire et à prévoir sa réapparition pour la maitrise de l’asthme à long terme, diminue l’hyperréactivité bronchique
Doivent être pris régulièrement pour être efficaces
Début d’action 12-48h
Utiliser une chambre d’inhalation
Rincez la bouche et gorge après inhalation pour empêcher l’apparition de la candidose buccale
Effets indésirables systémiques faibles

225
Q

Décrire la thérapie de soulagement de l’asthme avec les BACA

A

Dès l’apparition des symptômes
Apporte soulagement rapide pour le traitement de symptômes et des exacerbations
Utilisation varie selon le type d’asthme et de l’intensité des symptômes

226
Q

Quel est l’avantage d’utiliser une chambre d’inhalation?

A

Optimise la quantité de médicament qui atteint les poumons et augmente donc les bénéfices pour la santé

227
Q

Qu’est-ce que le plan d’action écrit pour l’asthme?

A

Démarche individualisée, écrite et préparée par le médecin, servant de moyen de communication et ayant pour but de rendre le patient partenaire dans la gestion de son asthme
Objectifs : Aider l’usager à
1. Reconnaitre ses symptômes
2. Ajuster son traitement
3. Déceler ses signes avant-coureur d’une détérioration très grave
4. Décider le moment propice pour consulter le médecin

228
Q

Quelles phases de la respiration (ventilation, diffusion, perfusion ou régulation) sont affectées dans une difficulté respiratoire? Dans un problème ventilatoire?

A

Difficulté : ventilation, perfusion ou diffusion affecté
Problème : ne respire pas les qté d’air nécessaires à cause que la diffusion ou la perfusion est affectée

229
Q

Pourquoi dit-on que l’inspiration est un processus actif?

A

Car nécessite la contraction musculaire pour avoir une expansion pulmonaire

230
Q

Pourquoi dit-on que l’expiration est un processus passif?

A

Car ne nécessite pas la contraction musculaire, c’est le relâchement musculaire qui permet la rétraction pulmonaire

231
Q

Dans quel cas l’expiration devient un processus actif?

A

Lors de l’expiration forcée -.> action des muscles abdominaux

232
Q

Vrai ou Faux. Pour améliorer les échanges gazeux, il est plus efficace d’augmenter la fréquence respiratoire que de la ralentir

A

Faux, une FR lente + amplitude profonde = augmente volume d’air
VS FR rapide = amplitude superficielle

233
Q

Décrire la maladie pulmonaire obstructive chronique

A

Caractéristiques :
1. Obstruction chronique progressive du passage de l’air et inflammation chronique
2. Bronchioles s’ouvrent à l’inspiration et s’affaissent à l’expiration
3. Dyspnée, toux et expectorations
Englobe la bronchite chronique (oedème + mucus = diminution du volume pouvant circuler au niveau des bronches et bronchioles) et l’emphysème (au niveau des alvéoles, leurs parois se détériorent = moins d’espace pour la diffusion et diminution du transport d’O2

234
Q

Décrire la pneumonie

A

Inflammation aigue du parenchyme pulmonaire (membrane alvéolocapillaire) + production d’exsudat dans les alvéoles due à un organisme pathogène -> mauvais échanges gazeux
Toux, fièvre, expectorations purulentes, dyspnée et crépitants possibles, ainé = confusion

235
Q

Décrire la méthode ABC d’évaluation

A

Aspect : état de conscience, tonus
Breathing : efforts, utilisation des muscles accessoires, tirage, battement des ailes du nez, présence de bruit respiratoire, rythme, amplitude
Circulation : couleur de la peau, des muqueuses et des mains/plantes des pieds

236
Q

Comment évaluer la sévérité de l’effort respiratoire?

A

Avec échelle numérique
Comparer observations objectives et dires subjectives du patient
Certaines, calcul l’essoufflement selon l’activité

237
Q

Qu’est-ce que le tirage?

A

Mouvement de dépression au niveau des espaces intercostaux
Plus il est observé haut dans l’organisme (nez vs sous-costal), plus l’atteinte est sévère

238
Q

Quels sont les tests et examens paracliniques utiles pour l’évaluation de la fonction respiratoire?

A
  1. Saturométrie (SpO2) : > 95%
  2. Gaz artériel : analyse sanguine (PaO2 = 75-100 mmHg, PaCO2 = 35-45 mmHg, SaO2 > 95%)
  3. Gaz capillaire : sur le bout du doigt
  4. Bronchoscopie : garder à jeun au retour jusqu’à ce que le réflexe de déglutition soit revenu
239
Q

Décrire le mode de respiration inefficace

A

Manifestations cliniques : dyspnée, tachypnée, utilisation des muscles accessoires, tirage, respiration avec les lèvres pincées, position du trépied, orthopnée, anxiété
Peut évoluer en détresse ou insuffisance respiratoire (implique une perturbation sévère des échanges gazeux, soit par oxygénation insuffisante et/ou élimination inadéquate du CO2) et hypoxémie entraine hypoxie

240
Q

Décrire le dégagement inefficace des voies respiratoires

A

Lié à la production excessive de mucus, sécrétions tenaces (épaisses et visqueuses), fatigue
Se manifeste par une difficulté à expectorer les sécrétions par la toux -> exercices pour rendre la toux plus efficace

241
Q

Comment intervenir lors de détresse respiratoire avec la position?

A
  1. Au lit : si léger = semi Fowler
    si modéré/sévère = Fowler haute -> favorise une meilleure expansion pulmonaire
  2. Assis ou debout : position du trépied
  3. Changements fréquents de position pour diminuer les risques de stase des sécrétions -> diminue le risque d’infection bactérienne (clapping : placer la personne dans différentes positions puis donner de légères secousses pour aider à décoller les sécrétions)
242
Q

Comment intervenir lors de détresse respiratoire avec la prévention de la désaturation?

A

Minimiser la consommation d’O2

243
Q

Comment intervenir lors de détresse respiratoire avec la technique de respiration avec lèvres pincées?

A

Éviter l’affaissement des bronchioles, réduire la qté d’air retenue dans les poumons

244
Q

Que faire en cas de crise aiguë d’essoufflement?

A
  1. Rester calme
  2. Inspirer par la bouche
  3. Expirer par la bouche
  4. Inspirer et expirer aussi rapidement que nécessaire
  5. Expirer à l’aide de la technique des lèvres pincées
  6. Ralentir la respiration
  7. Inspirer par le nez
  8. Technique de lèvres pincées pendant au moins 5 min
  9. Médicament de secours au besoin
245
Q

Quelles sont les valeurs cibles dans la gestion du diabète?

A
  1. HbA1c : <7% pour LA PLUPART des diabétiques I ou II, ou <6.5% pour diabétiques à faible risque d’hypoglycémie ou de 7.1-8.5% pour multimorbidités
  2. Glycémie préprandiale (capacité de libération du glucose sanguin par le foie) : 4-7 mmol/L (VS 4-6 normal)
  3. Glycémie postprandial (absorption/stockage du glucose sanguin) : 5-10 mmol/L (VS 5-8 normal) -> meilleur indice des MCV
246
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une hypoglycémie?

A

Causes : diminution de la quantité d’aliments, trop d’insuline ou antihyperglycémiants oraux, surplus d’exercice -> < 4 mmol/L –> mal de tête, transpiration, fatigue extrême et pâleur, tremblement, faim, vision trouble, sautes d’humeur, étourdissement

247
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une hyperglycémie?

A

Causes : médication oubliée, moins d’exercice, mauvais ajustement des doses de médication ou insuline, repas copieux, stress (cortisol)
Bouche sèche, vision embrouillée, soif intense, faim exagérée, étourdissement, fatigue, perte de poids involontaire, urines abondantes, irritabilité

248
Q

Quelles sont les interventions pour prévenir et traiter une hyperglycémie?

A
  1. Ne pas oublier de prendre la médication antihyperglycémiante, respecter le plan alimentaire, demeurer actif et bien hydraté, palper les régions d’injection pour éviter d’injecter l’insuline dans la lipohypertrophie (diminue le taux d’absorption d’insuline, absorption inconstante, lésions non esthétiques)
  2. Boire davantage d’eau, bouger, consulter au besoin
249
Q

Décrire le diabète de type II

A

Manque d’efficacité d’insuline, mais aussi diminution de la quantité produite d’insuline
Traitement : médication, mais surtout modifications des habitudes de vie et maintien d’un poids santé
Facteurs de risque : hérédité, âge, surplus de poids abdominal, ethnie (autochtone), maladie associée (SOP, apnée du sommeil, troubles de santé mentale, VIH), médication, tabagisme

250
Q

Nommer une microangiopathie et une macroangiopathie comme complications du diabète

A
  1. Rétinopathie
  2. Atteintes vasculaires cérébrales
251
Q

Quelles sont les interventions pour prévenir et traiter une hypoglycémie?

A

Trousse d’urgence
Glucagon injecté ou inhalé
Travail sur les facteurs de risque

252
Q

Quels sont les sites d’injection de l’insuline? Et comment le choisir?

A

Selon la capacité d’absorption du tissu (et donc selon la vitesse d’action de l’insuline)
Abdomen et bras : insuline rapide
Fesses et cuisse : lente

253
Q

Pourquoi on n’administre pas de l’insuline PO?

A

Car sucs gastriques la détruirait/désactiverait

254
Q

Vrai ou Faux. Le phénomène de l’aube explique l’hyperglycémie au matin, alors que l’effet Somogyi explique l’hyperglycémie durant le sommeil et l’hypoglycémie au réveil.

A

Faux, effet somogyi : hypo sommeil et hyper réveil

255
Q

Quels sont les aspects à considérer lors de l’évaluation du client nouvellement diagnostiqué diabétique?

A
  1. Cognitif : comprendre les nuances, principes d’asepsie, se souvenir de toutes les doses à prendre, niveau de littératie, compréhension de la maladie et du traitement
  2. Psychomoteur : motricité fine, acuité visuelle
  3. Affectif : anxiété (peur de s’injecter, changements alimentaires)
256
Q

Quels sont les 4 piliers de l’équilibre pour contrôler le diabète?

A
  1. Activité physique
  2. Alimentation saine et équilibrée
  3. Soins et traitements
  4. Gestion du stress
257
Q

Nommer les recommandations d’alimentation pour les diabétiques

A
  1. Atteindre et maintenir un contrôle métabolique optimal
  2. Prévenir et traiter les complications liées au diabète et les comorbidités associées
  3. Améliorer ou maintenir la santé et la qualité de vie
  4. Rencontrer les besoins nutritionnels des individus
  5. Manger 3 repas équilibrés
  6. Bon gras : monoinsaturé et polyinsaturé
  7. Fibres -> satiété, ralentit transit intestinal, associé avec eau
  8. Être conscient de la prise de glucides dans une journée (jus et boissons sucrées augmentent la glycémie rapidement)
  9. Alcool (hyperglycémiant au début, mais hypoglycémiant après = manger en même temps)
  10. Manger à sa faim
  11. Diminuer la consommation de sucre
  12. Collations équilibrées, selon la faim
258
Q

Compléter. Une perte de poids d’aussi peu que 5-10% améliore :
Sensibilité à _________
Contrôle de la _________
_________ artérielle
Taux de ________

A

Insuline
Glycémie
Tension
Lipides

259
Q

Nommer les recommandations d’activité physique pour les diabétiques

A
  1. Min 150/semaine d’exercices aérobiques modérés ou intenses
  2. Exercices contre résistance au moins 2x/semaine
  3. Fixer des objectives avec l’aide d’une équipe multidisciplinaire
  4. Évaluer la santé du patient avant de prescrire un programme d’exercice (prise de glycémie pour ajuster la médicament selon l’AP)
260
Q

Vrai ou Faux.
a. Les infections causent une hyperglycémie
b. Les antihistaminiques augmentent la glycémie
c. Les troubles de santé mentale n’ont pas de lien avec le diabète
d. La pression artérielle cible pour les personnes diabétiques et hypertendue est de 140/90
e. Lorsqu’on conduit de façon continue, on doit revérifier sa glycémie toutes les 4h

A

a. V
b. F, glucocorticoïde
c. F, augmentent le risque de diabète et complications diabétiques
d. F, 130/80
e. V

261
Q

Nommer 5 recommandations de soins de pieds pour les patients diabétiques

A
  1. Examiner ses pieds tous les jours (coupure, fissure, ampoule, lésion, infection)
  2. Changer de bas tous les jours
  3. Appliquer chaque jour une lotion ou crème hydratante non parfumée en couche mince (pas entre les orteils)
  4. Se couper les ongles droits
  5. Nettoyer toute coupure à l’eau avec savon d’eau et couvrir les lésions avec un pansement sec et la surveiller
262
Q

Nommer 5 pratiques de soins de pieds à abolir chez les patients diabétiques

A
  1. Soigner soi-même un ongle incarné
  2. Faire tremper ses pieds
  3. Se mettre de la lotion entre les orteils
  4. Marcher pieds nus à l’intérieur ou à l’extérieur
  5. Porter des bas serrés
263
Q

Nommer les recommandations pour l’immunisation des personnes diabétiques

A
  1. Vacciner chaque année contre la grippe
  2. Proposer la vaccination contre les infections à pneumocoques après 18 ans
  3. Vacciner à nouveau après 65 ans contre les pneumococcies
264
Q

Décrire le niveau 1 (pré-conventionnel) de la théorie du développement du jugement moral

A

Stade 1 : Obéissance pour éviter la punition/sanction
Ex. Faire du TSO même si on n’est pas capable, parce qu’on ne veut pas se faire renvoyer
Stade 2 : Effort pour un résultat en fonction de ses intérêts personnels
Ex. Rien dire p/r au comportement inapproprié de notre superviseur pour réussir notre stage

265
Q

Décrire le niveau 2 (conventionnel) de la théorie du développement du jugement moral

A

Stade 3 : Agit en fonction des attentes/du regard de l’autre (conformisme)
Ex. Changer sa pratique pour être plus efficace aux yeux de nos collègues
Stade 4 : Selon la loi et l’ordre social/hiérarchique
Ex. Donner les soins de façon équitable, faire une action qu’ont est pas d’accord parce que le médecin la demander

266
Q

Décrire le niveau 3 (post-conventionnel) de la théorie du développement du jugement moral

A

Stade 5 : Autonomie morale, effort pour définir les valeurs et principes qui ont une validité
Stade 6 : Adhésion aux principes universels de justice (respect de la dignité, égalité des droits)
Ex. soins pro bono, défendre les demandes de ses patients même si on n’est pas d’accord, permettre un consentement libre et éclairé

267
Q

Décrire le principe éthique de la santé du respect de l’autonomie

A

Devoir : mettre en place les conditions d’un processus décisionnel consensuel
Règles : respecter les conditions d’un consentement libre et éclairé et la confidentialité des données personnelles + exercer un rôle d’advocacy auprès des membres de l’équipe
Vertus : véracité, respect

268
Q

Décrire le principe éthique de la santé de bienfaisance

A

Devoirs : favoriser le bien-être du patient + minimiser les torts et maximiser les bénéfices
Règles : appliquer ses connaissances correctement et les maintenir à jour + choisir l’option qui apporte le plus de bénéfices pour les moindre torts au bénéficiaire en considérant le court, moyen et long terme
Vertus : compétence, bienveillance, compassion

269
Q

Décrire le principe éthique de la santé du caring

A

Devoirs : mettre en place les conditions de relations de soins harmonieuses et efficaces + répondre aux besoins selon une approche globale des soins + s’engager à assumer ses responsabilité
Règles : Établir un partenariat avec le bénéficiaire et favoriser un partenariat entre les membres de l’équipe de soins + utiliser une approche biopsychosociale + respecter son code de déontologie
Vertus : empathie, respect, véracité, congruence

270
Q

Décrire le principe éthique de la santé de justice

A

Devoirs : applique le critère de justice formelle + attribuer les biens de santé en fonction du besoin
Règles : agir de manière impartiale et sans discrimination + répondre aux besoins sanitaires de manière adéquate et en temps opportun
Vertus : équité, discernement

271
Q

Quelles sont les responsabilités légales reliées au statut juridique de la profession infirmière?

A
  1. responsabilité civile (en lien avec le droit civil)
  2. Responsabilité pénale (en lien avec le droit pénal)
  3. Responsabilité professionnelle (en lien avec le droit administratif)
272
Q

Quel est le principe central des principes éthiques de la santé?

A

Respect de la personne

273
Q

Décrire la responsabilité civile

A

Naît d’un devoir ou d’une obligation envers une autre personne
Principale source : code civil du Québec
Visée : réparer le préjudice à autrui (indemniser la victime monétairement)

274
Q

Quelles sont les 3 conditions nécessaires à la responsabilité civile?

A
  1. Faute
  2. Préjudice
  3. Lien de causalité
275
Q

Sur quel critère se réfère-t-on pour évaluer une faute civile?

A

Critère de raisonnabilité (infirmière prudente, compétente et diligente aurait fait ou non la même erreur)

276
Q

Vrai ou Faux. Toutes les infirmières sont soumises à l’obligation de résultat dans leur responsabilité civile

A

Faux, obligation de moyens, sauf infirmière qui compte les gaz au bloc

277
Q

Décrire la responsabilité pénale

A

L’infirmière engage sa responsabilité pénale lorsqu’elle enfreint les règles de la société
Principale source : code criminel
Visée : sanctionner un comportement

278
Q

Décrire la responsabilité professionnelle

A

Obligations professionnelles de l’infirmière telles que déterminés dans différentes lois
Principes sources : code des professions, Loi sur les infirmières et infirmiers, Code de déontologie des infirmières et infirmiers
Visée : protéger le public et assurer un service infirmier de qualité

279
Q

Quelle est la procédure en cas d’infraction par une infirmière?

A
  1. Commission possible d’une infraction
  2. Plainte du syndic (après signalement et enquête)/ plainte privée devant le conseil de discipline
  3. Audition devant le conseil de discipline
  4. Décision du conseil de discipline