examen 1 Flashcards
santé notion polysémique
- plusieurs définitions
- plusieurs sens
santé et maladie, des notions inséparable
- santé est une interprétation subjective (point de vue individuel, culturel, etc.)
- une volonté divine ou un mauvais sort (ex : le sida dans les années ‘80-‘90)
- santé mesurée et santé perçue
- il n’existe pas de mesure objective de la santé normale
- l’immortalité et l’absence de santé (Lazarus?)
- le corps humain n’est pas neutre (exemple : body piercing, bronzage, nudité sur Time Square et les punks)
- notre culture, notre place dans la société, le fait d’être un homme ou une femme, notre classe sociale, notre ethnie participent à notre rapport à notre corps
3 théories de la sociologie de la santé
1- théorie fonctionnaliste
2- théorie des conflits (marxiste)
3- théorie interactionniste
théorie fonctionnaliste
- s’inspire d’un modèle formel provenant de la biologie
- cherche à expliquer le fonctionnement global de la société (macrosociologie)
- les institutions constituant des éléments interelliés qui participent au maintien de l’équilibre social
- s’intéresse à l’intégration sociale, aux rôles et aux fonctions des institutions
- l’institution de la santé, non seulement soigne les malades, mais maintient l’équilibre de la société
- les médecins et les patients en jouant leur rôle respectif participent à la préservation de la société
théorie des conflits
- largement inspiré de l’approche marxiste
- les oppositions entre les groupes sociaux sont vues comme le moteur du changement social (macrosociologie)
- la bourgeoisie, la classe dominante tente de maintenir ses privilèges alors que le prolétariat tente d’améliorer sa position sociale
- les inégalités en santé sont considérées dans ce contexte de lutte de classe
- la pauvreté et la maladie sont les conséquences des mouvements sociaux et économiques de la société
- la protection du droit à la santé et à des conditions de vie décentes sont des revendications associées à cette perspective
théorie interactionniste
- importance donnée aux acteurs sociaux et la dimension subjective de la vie sociale (microsociologie)
- cherche les motivations sociales qui orientent les actions des individus
- selon cette approche, la vie en société est possible uniquement parce que les gens accordent une signification
- pour l’interactionnisme le sens et la signification émergent des interactions entre les gens (ex: l’identité de l’étudiante en soins infirmiers)
- quelles significations le malade donne-t-il de sa maladies, de ses causes?
- pourquoi les habitudes de vie sont difficiles à changer?
exemple : l’ulcère duodénal était une maladie chic dans les années 50
conceptualisation de la santé : normes
- norme idéale : ce que devrait être la santé
- norme en lien avec les comportements que les personnes devraient adopter pour maintenir leur santé
- norme de comportements acceptables ou déviants
normes mettent également la maladie comme une situation de déviance
norme objective vs subjective
- température du corps
- poids et l’obésité (malgré IMC, reste une norme culturelle et subjective)
exemples :
- petites filles gavées en Afrique pour être belles
- mannequins trop maigres interdits en Espagne
conception de la santé : la santé idéale
«un état de bien être physique, mental et social, et non seulement l’absence de maladie ou d’infirmité» (OMS)
réfère à un état complet et non seulement biologique
définition peut être utilisée dans différents contextes culturels et sociaux
ex : la médecine familiale
conception de la santé : santé fonctionnelle
critique du caractère trop idéaliste de la définition de l’OMS, norme impossible à atteindre, trop globale […] = utopique
def de la santé : ressource pour la vie quotidienne, un moyen, un outil. n’est pas un état positif à atteindre mais une nécessité à maintenir
ex : la médecine du travail, la CNSST
conception de la santé : santé comme processus d’adaptation, la charte d’Ottawa
«pour parvenir à un état complet de bien être physique, mental et social, l’individu ou le groupe doivent pouvoir définir et réaliser leurs ambitions, satisfaire leurs besoins et évoluer avec leur milieu ou s’y adapter»
(définition élargie de celle de l’OMS)
- met l’accent sur les ressources sociales, personnelles et sur les capacités physiques
- on reconnait l’importance des conditions sociales et les conditions et ressources indispensables à la santé (paix, logement, instruction, écosystème stable, ressources durables, se nourrir, justice sociale et avoir un certain revenu)
- la santé est vue comme un processus complexe
santé : «comme un processus dynamique par lequel l’individu se construit et chemine, processus qui inscrit dans le corps, dans la personne, les empreintes du travail, des conditions de vie, des évènements, des douleurs, du plaisir et de la souffrance, de tout ce dont est faite une histoire individuelle dans sa singularité, mais aussi collective par l’influence des multiples logiques au coeur desquelles elle s’insère»
5 grandes stratégies pour agir sur la santé :
- développement de politiques publiques saines
- création de milieu favorable
- renforcement de l’action communautaire/développement des communautés
- renforcement des aptitudes individuelles
- réorientation des services de santé
elle n’est plus considérée uniquement comme l’absence de maladie, mais comme une ressource à la vie quotidienne. précisément, la santé se définie comme «la capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie»
transformation des préoccupations à l’égard de la maladie et de la santé
XVIe au XIXe siècle, les gens meurent en grand nombre à cause des épidémies : maladie sociale
avec l’apparition des antibiotiques et la fin des grandes épidémies mortelles, on n’a plus peur du malade et vient le diagnostique différentiel : individualisation de la maladie
vient après les connaissances sur les déterminants de la santé et il vient à l’individu de changer ses habitudes de vie donc la santé devient une affaire individuelle
à partir de 1980
- vision écologique ou systémique de la santé
- importance accordée à l’environnement social, culturel, politique et économique (ex : discours sur les infections nosocomiales)
- santé devient donc une affaire collective associée à une approche populationelle
4 étapes de la transformation des préoccupations à l’égard de la maladie et de la santé
1- la maladie sociale
2- l’individualisation de la maladie
3- la santé une affaire individuelle
4- la santé une affaire collective
3 modèles d’études de la maladie
le modèle biomédicale
- modèle dominant depuis le début du XIXe siècle
- conception positiviste de la maladie
- étiologie spécifique
- paradigme déterminant la recherche biologique des maladies
- science médicale courante (médecine spécialisée)
3 modèles d’études de la maladie
le modèle biopsychosocial
- à partie de 1970
- étiologie sociale (habitudes de vie)
- composantes psychologiques et psychosomatiques
- approche globale de la personne
- soins infirmiers et médecine familiale
3 modèles d’études de la maladie
le modèle écologique
- à partie de 1980
- interrelation des facteurs (biologiques, culturels, sociaux, politiques et économiques)
- origine multifactorielle de la maladie
- prévention, santé populationnelle