examen 1 Flashcards
indicateurs positifs de santé mentale
- sentiment de cohésion, capacité de comprendre et maîtriser les évènements de la vie et d’y trouver un sens
- estime de soi, opinion positive de soi
- sentiment de contrôle : impression d’avoir une emprise sur le cours de sa vie
- bonheur et joie de vivre, impression d’être heureux
indicateurs négatifs de santé mentale
- dépression, trouble de l’humeur, sentiment de tristesse, impuissance, désespoir, irritabilité et fatigue
- détresse, symptômes d’anxiété et de dépression + effets de la détresse sur la vie et les activités
- déficience cognitive : incapacité de se rappeler de quoi que ce soit, de raisonner ou de résoudre des problèmes
moyens pour avoir une bonne santé mentale
- liens positifs et significatifs avec d’autres personnes
- être actif
- aider les autres
- dormir assez
- alimentation saine
- habiletés d’adaptation & de gestion du stress
- rire
- faire activités plaisantes
- obtenir de l’aide professionnelle PRN
Quelles observations peut faire l’entourage d’une personne développant un nouveau problème de santé mentale (ou rechute)?
- isolation
- arrêt de la prise des médicaments prescrits
- abus de substances
- difficultés à s’organiser et à se concentrer
- manque de jugement : le «bien» et le «mal»
Quels symptômes peut ressentir une personne développant un problème de santé mentale?
- perte d’appétit
- insomnie
- euphorie
- N/V ou étourdissements
- difficultés à se concentrer
facteurs de risque problème de SM
- hérédité
- facteurs biologiques
- caractéristiques du tempérament de la personne
- maladies ou problèmes de santé physique chroniques
- présence de facteurs de stress
les 5 axes de la santé
seulement affections permanentes
axe 1 : problèmes de santé mentale
axe 2 : troubles de la personnalité & retards mentaux
axe 3 : problèmes/maladies physiques
axe 4 : problèmes psychosociaux et environnementaux
axe 5 : évaluation globale du fonctionnement
Qu’est-ce que la garde en établissement?
La personne est forcée d’aller en établissement ou d’y séjourner contre son gré.
Fondement : la personne est dangereuse pour elle-même ou pour autrui.
Qu’est-ce que la garde préventive?
C’est un type de garde en établissement.
Critères :
- danger immédiat pour la personne ou pour autrui
- trouble mental grave qui altère les capacités de comprendre la nature et les conséquences du comportement
- absence de consentement car la personne ne veut pas le donner ou n’est pas en mesure de le faire
La décision est prise par le Md de l’urgence ou par une IPS.
Durée : 3 jours sans l’autorisation du tribunal, cependant aucune évaluation psychiatrique ou examen n’est obligatoire. Si la personne accepte elle sera vue par deux psychiatres, si l’un d’eux juge que le danger n’est plus là, elle sera libérée. Si elle refuse, une demande pour une garde provisoire sera faite au tribunal.
Qu’est-ce que la garde provisoire?
C’est un type de garde en établissement ordonnée par le tribunal afin de soumettre de façon obligatoire la personne à une évaluation psychiatrique.
Peut être demandée par Md ou un proche/parent/voisin.
Deux situations possibles :
1- La personne présente un danger non imminent et refuse de se rendre à l’hôpital
2- La personne est en garde préventive et refuse d’être évaluée par un psychiatre
Durée :
- 96H à partir de la prise en charge si la personne est à l’extérieur de l’hôpital
- 48H à partir de l’ordonnance du tribunal si la personne est déjà en garde préventive
2 évaluations par psychiatre : s’ils sont d’accord de la nécessité de la garde, la personne est gardée jusqu’à 48H de plus pour que le tribunal accorde une garde autorisée , s’ils ne sont pas d’accord la garde prend fin
Qu’est-ce que la garde autorisée?
Type de garde en établissement ordonnée par le tribunal.
Autorise l’établissement à soumettre la personne à une observation clinique, mais pas à un traitement sans consentement.
Durée :
- déterminée par le tribunal
- première réévaluation de la nécessité de la garde dans les 21 jours du jugement
- réévaluation périodique à tous les 3 mois par la suite
Prend fin lorsque :
- Md juge que la garde n’est plus nécessaire
- aucun rapport d’examen psychiatrique n’a été produit dans les délais prévus
- le tribunal ordonne que la garde prenne fin
Ordonnance du Tribunal administratif du Qc (TAQ)
Vise les personnes ayant commis une infraction criminelle qui sont jugées non criminellement responsables pour troubles mentaux.
Détention stricte : la personne doit demeurer à l’hôpital et ne peut sortir qu’avec un membre du personnel
Détention avec modalités : la personne doit demeurer à l’hôpital, mais avec des possibilités de sorties sans accompagnement d’une durée de quelques heures à quelques jours
Libération avec modalités : la personne habite dans un endroit approuvé et doit se conformer aux directives & garder la paix
Régimes de protection d’un majeur inapte
Visent à assurer la protection de la personne, l’administration de ses biens et l’exercice de ses droits si elle est inapte.
Conseiller au majeur : régime de protection le plus léger, la personne protégée est généralement apte à prendre soins d’elle-même, mais a besoin d’être assistée ou conseillée de manière temporaire ou permanente
Tutelle au majeur : inaptitude temporaire ou partielle, régime modulable et pouvant être ajusté aux besoins spécifiques de la personne
Curatelle au majeur : régime de protection réservé aux situations graves, s’adresse à une personne inapte de façon totale et permanente
stress vs anxiété
stress : réponse de l’organisme aux facteurs d’agressions physiologiques et psychologiques ainsi qu’aux émotions (agréables ou désagréables) qui nécessitent une adaptation
-> le stress prolongé peut se transformer en pathologies physiques
anxiété : émotion
normal - pousse à se développer
pathologique - irrationnelle ou excessive
critères de l’anxiété pathologique Beck & Emery
- réaction très disproportionnée par rapport au danger réel ou à la menace
- réaction persiste après la disparition du danger ou de la menace
- fonctionnement intellectuel, social ou professionnel est altéré
- l’individu souffre d’un problème psychophysiologique
définition phobie
peur déraisonnable par rapport à la réalité
d’un danger potentiel, dont la personne reconnait le caractère irrationnel, et qui la fait souffrir
4 niveaux de l’anxiété
1- légère ou minime
2- modérée
3- grave
4- extrême (panique)
Niveau 1 de l’anxiété (minime)
- champ de vision étendu
- niveau idéal (pas de Rx nécessaire, seulement coping)
- met le corps en alerte, à l’affut
- pensée maîtrisée
- concentration est augmentée
- capacité à apprendre est très bonne, bonne rétention d’informations
- caractéristiques affectives normales
- élocution appropriée & voix calme
- agitation psychomotrice (ex : faire les 100 pas)
Niveau 2 de l’anxiété (modérée)
- face aux évènements non quotidiens
- légers malaises physiques : céphalées, angine, arythmie, N/V
- perception & concentration diminuées
- pas idéal, mais capable d’apprendre (capacités légèrement diminuées)
- discours plus rapide et plus fort
- diminution des capacités interpersonnelles
- réaction psychophysiologique commence
- caractéristiques cognitives altérées
- syndrome prémenstruel (??)
Niveau 3 de l’anxiété (grave)
- caractéristiques cognitives grandement altérées
- champ de perception grandement diminué
- capacités d’autoévaluation presque nulles
- début des problèmes de sommeil (insomnie)
- capacités d’apprentissage presque nulles
- champ d’attention très diminué (focus seulement sur un élément peu pertinent)
- discours incompréhensible
- mouvements brusques
- sentiment d’effroi, de dégoût, d’horreur
- jugement diminué
- risques d’agression
- contact avec la réalité est altéré mais présent
- compréhension des consignes plus difficile mais toujours possible
- peut-être le temps pour un PRN, mais si la personne refuse l’aide/PRN la laisser décompresser
Niveau 4 de l’anxiété (panique)
- seul niveau d’anxiété avec perte de contact avec la réalité (possibilité, pas obligatoirement)
- concentration nulle
- pupilles dilatées
- respiration difficile (hyperventilation)
- tremblements sévères
- palpitations
- insomnie
- diaphorèse
- pâleur
- aucun jugement
- ne dure pas longtemps (crise) : quelques minutes à quelques heures MAX
- peut se replier sur elle-même ou s’en prendre aux autres
- incompréhension ou inaptitude à verbaliser
- impression de perte imminente, terreur
- possibilité d’hallucinations, de délire et de retrait complet
priorité : la respiration
interventions : sécuriser la personne, capter son attention et faire de grandes respirations avec elle
le trouble panique
attaques de panique récurrentes et inattendues
symptômes apparaissent de façon brutale et pic des symptômes en +/- 10 minutes (réaction du système nerveux sympathique)
agoraphobie
peur de se retrouver dans des endroits ou des situations d’où il pourrait être difficile ou gênant de s’échapper ou dans lesquelles on ne pourrait pas trouver de secours
certaines peurs très circonscrites, d’autres portent sur des situations plus générales
seulement 1 peur spécifique
solution : évitement
trouble panique avec agoraphobie
peur de plusieurs choses voir de tout
crises imprévisibles
pas de prévention
pas de traitement sauf la médication, car très difficile de cibler la source
trouble anxieux généralisé (TAG)
constamment en appréhension
fragile et vulnérable
très sensible
doit perdurer un minimum de 6 mois et peut durer toute la vie
troubles obsessionnels-compulsifs (TOC)
obsessions ou compulsions récurrentes assez graves pour être invalidante, être à l’origine de sentiments marqués de détresse ou encore entrainer une perte de temps considérable
définition obsessions
pensées, impulsions ou représentations récurrentes et persistantes ressenties comme intrusives et mal à propos, entrainant une anxiété ou une détresse importante
compulsions
but : soulager les impulsions, soulager l’anxiété, se calmer
l’individu reconnait que le comportement est excessif ou déraisonnable, mais est incapable d’arrêter à cause du soulagement qu’il lui procure
à l’hôpital : laisser faire librement les compulsions lors de l’admission, elles seront graduellement traitées
types de troubles dissociatifs
- amnésie dissociative
- fugue dissociative
- trouble dissociatif de l’identité
- trouve de dépersonnalisation
amnésie dissociative
causes : trauma, abus sexuels ou émotifs, efforts (?), fugue
ssx : confusion, dépression, inquiétude, perte de mémoire, sens brouillé de l’identité
fugue dissociative
départ soudain ou inattendu du domicile ou du lieu habituel des AVQ, s’accompagnant d’une incapacité à se souvenir de son passé en totalité ou en partie
la personne en fugue est confuse quant à son identité personnelle et adopte parfois une nouvelle identité (agit normalement donc peut parfois prendre beaucoup de temps avant qu’elle soit repérer/retrouver)
quoi faire admission pour fugue dissociative :
1- rassurer la personne/sécuriser
2- se fier aux policiers pour retracer la famille/les proches
trouble dissociatif de l’identité (TDI) ou trouble personnalités multiples
cause : souvent relié à des cas d’abus physiques et/ou sexuels pendant l’enfance
critères :
- existence d’au moins 2 personnalités au sein d’une même personne
- la personne présente des trous de mémoire
- seulement 1 personnalité se manifeste à la fois
- les diverses personnalités réagissent au stress de manière divergente
chaque personnalité est unique et se compose d’un ensemble complexe de souvenirs, de modes de comportement et de relations sociales, qui font surface pendant l’intervalle dominant & la transition d’une personnalité à l’autre est généralement soudaine et abrupte
traitement : majoritairement thérapie
Benzo
xanax, ativan, valium, rivotril, etc.
anxiolytique
anticonvulsivant
sédatif
cause accoutumance donc traitement à court terme (< 6 mois) seulement
traitement pharmacologique pour l’anxiété
beaucoup de ces Rx causent des convulsions à moyen terme
- anxiolytiques
- antidépresseurs
- antihypertenseurs (Indéral qui a de puissants effets sur les symptômes somatiques de l’anxiété)
troubles de l’humeur
correspondent à une perturbation caractérisée par un syndrome maniaque total ou partiel ou par un syndrome dépressif qui ne peut pas être attribué à un autre trouble mental
types:
1- troubles dépressifs
2- troubles bipolaires
humeur vs affect
humeur : état émotionnel durable, émotions, non visible
affect : langage non-verbal, expressions faciales, visible
types d’humeur
- euthymique
- dépressive
- élevée, exaltée, euphorique
- expansive
- irritable
types de troubles dépressifs
- épisode isolé
- dépression récurrente ou persistante
- dépression avec caractéristiques psychotiques
- dépression avec caractéristiques catatoniques
- dépression avec caractéristiques mélancoliques
- dépression chronique
- dépression à caractère saisonnier (majoritairement l’automne et l’hiver)
- trouble dépressif majeur (dépressif caractérisé)
- périnatal (post-partum)
- dysphorie prémenstruelle
- induit par une substance ou médication
- due à une affection médicale
degrés d’intensité des dépression
- légère
- modérée
- sévère
dépression : épisode isolé (symptômes)
- diminution de l’énergie
- diminution des activités
- changement de l’appétit
- difficultés avec plaisir & concentration
- fatigue importante/inhabituelle
- anhédonie : perte de plaisir
- trouble du sommeil : hypersomnie ou insomnie
dépression récurrente
2 dépressions ou +
dépression avec caractéristiques psychotiques
niveau sévère de dépression (épisode majeur)
délire - les croyances de la personne sont sa réalité
dépression psychotique : état dépressif conjugué à des manifestations psychotiques
- idées délirantes
- dévalorisation, sentiment d’incapacité/culpabilité
- hypocondrie
- hallucinations auditives
- parfois également stupeur
dépression catatonique
forme rare de dépression majeure avec perturbation de l’activité musculaire et/ou du tonus
trouble dépressif persistant (dysthymie)
- ce n’est pas un trouble dépressif
- symptômes très légers mais chroniques
- tristesse persistante
manifestations cliniques des troubles dépressifs
- humeur dépressive
- anhédonie
- anxiété
- irritabilité et colère
- diminution de la concentration
- difficultés avec la prise de décisions
- idées noires
- diminution excessive de l’estime de soi
- variation importante du poids & et de l’appétit
- insomnie ou hypersomnie
- agitation ou ralentissement psychomoteur
- fatigue
- détresse personnelle
- dysfonctionnement social & professionnel
plan d’intervention troubles dépressifs
travailler sur la cause du problème prioritaire (PPS) en collaboration avec le patient, la familles et/ou les proches et d’autres professionnels
maladie affective bipolaire
3 types :
- bipolaire type 1 (le plus grave)
- bipolaire type 2 (pas d’épisode maniaque prononcé/sévère = hypomanie)
- cyclothymie
la manie
- contraire à la dépression
- surexcitation
- ne ressent pas la fatigue ni la faim
- surestimation de soi
- faible autocritique
- faible inhibition
- fuite des idées
- altération du jugement
- délires de grandeur
- désire constant de parler
- apparence négligée
hypomanie
épisode de manie moins sévère, la personne continue de prendre soins d’elle
cyclothymie
changements plus légers et plus rapides
forme la plus légère des troubles bipolaires
perturbation chronique de l’humeur pendant plus de deux ans
interventions en cas de manie
repas : placer la personne dans un endroit calme, accompagner la personne, collations & collaboration avec la nutritionniste
activités : favoriser les activités calmes
traitements pharmacologiques pour les troubles de l’humeur
MAB = stabilisateurs de l’humeur à vie
si décompense en manie : prise d’antipsychotiques de façon temporaire
antidépresseur = pas d’accoutumance
trycicliques
- début action en 4 à 6 semaines
- font beaucoup dormir
- antidépresseur ou anxiolytique
ISRS (inhibiteur sélectif du recaptage de la sérotonine)
- le plus utilisé
- agissent tous de la même façon, mais les effets secondaires varient
antidépresseurs
- dépression et troubles anxieux nécessitant un traitement à moyen/long terme
Lithium
- traitement des troubles de l’humeur (particulièrement troubles bipolaires)
- stabilisateur de l’humeur
- la personne doit boire 2.5 à 3 L d’eau par jour
- lithémie avant de commencer le traitement (taux de lithium dans le sang)
- dose maximale du traitement : 1800 mg
- lithémie 48H après le début du traitement, dose recherchée : entre 0.4 - 1.2)
-minimum 12H entre une dose de lithium et une lithémie - recommandation prise des Rx : BID
- à mettre sur le tube de lithémie : heure de la dernière dose & heure du prélèvement
effets secondaires (disparaissent ou diminuent entre la 10e et la 14e journée, ne PAS arrêter le traitement) :
- polyurie
- polydipsie (soif)
- irritation à l’estomac (prendre en mangeant)
- constipation
- selles liquides occasionnelles
- tremblements légers des mains
effets intoxications (arrêt immédiat du traitement + dialyse) :
- diarrhée abondante
- tremblements sévères des mains
- léthargie
- difficultés d’élocution
- difficultés de concentration
- confusion
- coma, mort
contre-indication absolue : insuffisance rénale chronique
contres-indications : oedème aux membres inférieurs (OMI), oedème aiguë du poumon (OAP), insuffisances cardiaques
terminologie : aboulie
diminution ou disparition de la volonté, incapacité à prendre des décisions, à choisir
terminologie : anhédonie
incapacité de ressentir des émotions positives, d’avoir du plaisir.
terminologie : agnosie
incapacité à reconnaître les objets d’après leurs qualités, bien que les fonctions sensorielles soient intactes
terminologie : barrages
interruption du discours (souvent accompagnée de l’interruption de l’action en cours) et reprise tout aussi inexplicable
ceci concerne essentiellement les psychoses.
terminologie : coprolalie
émission importante de mots grossiers
terminologie : coq à l’âne
passer d’une expression à une autre sans qu’il n’y ai de lien entre elles
surtout dans la schizophrénie
terminologie : dépersonnalisation
symptôme dissociatif
sentiment d’étrangeté, de perte du sens de soi-même, avec une perte de contact avec le réel
le patient ne possède aucun contrôle sur la situation (psychose)
terminologie : écholalie
répétition du ou des derniers mots entendus par le sujet
terminologie : érotomanie
illusion délirante d’être aimé
terminologie : mégalomanie
rurestime de soi et de ses capacités, avec idée de puissance, de grandeur et de maîtrise des événements
terminologie : mélancolie
psychose caractérisée par l’existence d’une émotion pénible & dépressive, qui domine le sujet