examen 1 Flashcards
indicateurs positifs de santé mentale
- sentiment de cohésion, capacité de comprendre et maîtriser les évènements de la vie et d’y trouver un sens
- estime de soi, opinion positive de soi
- sentiment de contrôle : impression d’avoir une emprise sur le cours de sa vie
- bonheur et joie de vivre, impression d’être heureux
indicateurs négatifs de santé mentale
- dépression, trouble de l’humeur, sentiment de tristesse, impuissance, désespoir, irritabilité et fatigue
- détresse, symptômes d’anxiété et de dépression + effets de la détresse sur la vie et les activités
- déficience cognitive : incapacité de se rappeler de quoi que ce soit, de raisonner ou de résoudre des problèmes
moyens pour avoir une bonne santé mentale
- liens positifs et significatifs avec d’autres personnes
- être actif
- aider les autres
- dormir assez
- alimentation saine
- habiletés d’adaptation & de gestion du stress
- rire
- faire activités plaisantes
- obtenir de l’aide professionnelle PRN
Quelles observations peut faire l’entourage d’une personne développant un nouveau problème de santé mentale (ou rechute)?
- isolation
- arrêt de la prise des médicaments prescrits
- abus de substances
- difficultés à s’organiser et à se concentrer
- manque de jugement : le «bien» et le «mal»
Quels symptômes peut ressentir une personne développant un problème de santé mentale?
- perte d’appétit
- insomnie
- euphorie
- N/V ou étourdissements
- difficultés à se concentrer
facteurs de risque problème de SM
- hérédité
- facteurs biologiques
- caractéristiques du tempérament de la personne
- maladies ou problèmes de santé physique chroniques
- présence de facteurs de stress
les 5 axes de la santé
seulement affections permanentes
axe 1 : problèmes de santé mentale
axe 2 : troubles de la personnalité & retards mentaux
axe 3 : problèmes/maladies physiques
axe 4 : problèmes psychosociaux et environnementaux
axe 5 : évaluation globale du fonctionnement
Qu’est-ce que la garde en établissement?
La personne est forcée d’aller en établissement ou d’y séjourner contre son gré.
Fondement : la personne est dangereuse pour elle-même ou pour autrui.
Qu’est-ce que la garde préventive?
C’est un type de garde en établissement.
Critères :
- danger immédiat pour la personne ou pour autrui
- trouble mental grave qui altère les capacités de comprendre la nature et les conséquences du comportement
- absence de consentement car la personne ne veut pas le donner ou n’est pas en mesure de le faire
La décision est prise par le Md de l’urgence ou par une IPS.
Durée : 3 jours sans l’autorisation du tribunal, cependant aucune évaluation psychiatrique ou examen n’est obligatoire. Si la personne accepte elle sera vue par deux psychiatres, si l’un d’eux juge que le danger n’est plus là, elle sera libérée. Si elle refuse, une demande pour une garde provisoire sera faite au tribunal.
Qu’est-ce que la garde provisoire?
C’est un type de garde en établissement ordonnée par le tribunal afin de soumettre de façon obligatoire la personne à une évaluation psychiatrique.
Peut être demandée par Md ou un proche/parent/voisin.
Deux situations possibles :
1- La personne présente un danger non imminent et refuse de se rendre à l’hôpital
2- La personne est en garde préventive et refuse d’être évaluée par un psychiatre
Durée :
- 96H à partir de la prise en charge si la personne est à l’extérieur de l’hôpital
- 48H à partir de l’ordonnance du tribunal si la personne est déjà en garde préventive
2 évaluations par psychiatre : s’ils sont d’accord de la nécessité de la garde, la personne est gardée jusqu’à 48H de plus pour que le tribunal accorde une garde autorisée , s’ils ne sont pas d’accord la garde prend fin
Qu’est-ce que la garde autorisée?
Type de garde en établissement ordonnée par le tribunal.
Autorise l’établissement à soumettre la personne à une observation clinique, mais pas à un traitement sans consentement.
Durée :
- déterminée par le tribunal
- première réévaluation de la nécessité de la garde dans les 21 jours du jugement
- réévaluation périodique à tous les 3 mois par la suite
Prend fin lorsque :
- Md juge que la garde n’est plus nécessaire
- aucun rapport d’examen psychiatrique n’a été produit dans les délais prévus
- le tribunal ordonne que la garde prenne fin
Ordonnance du Tribunal administratif du Qc (TAQ)
Vise les personnes ayant commis une infraction criminelle qui sont jugées non criminellement responsables pour troubles mentaux.
Détention stricte : la personne doit demeurer à l’hôpital et ne peut sortir qu’avec un membre du personnel
Détention avec modalités : la personne doit demeurer à l’hôpital, mais avec des possibilités de sorties sans accompagnement d’une durée de quelques heures à quelques jours
Libération avec modalités : la personne habite dans un endroit approuvé et doit se conformer aux directives & garder la paix
Régimes de protection d’un majeur inapte
Visent à assurer la protection de la personne, l’administration de ses biens et l’exercice de ses droits si elle est inapte.
Conseiller au majeur : régime de protection le plus léger, la personne protégée est généralement apte à prendre soins d’elle-même, mais a besoin d’être assistée ou conseillée de manière temporaire ou permanente
Tutelle au majeur : inaptitude temporaire ou partielle, régime modulable et pouvant être ajusté aux besoins spécifiques de la personne
Curatelle au majeur : régime de protection réservé aux situations graves, s’adresse à une personne inapte de façon totale et permanente
stress vs anxiété
stress : réponse de l’organisme aux facteurs d’agressions physiologiques et psychologiques ainsi qu’aux émotions (agréables ou désagréables) qui nécessitent une adaptation
-> le stress prolongé peut se transformer en pathologies physiques
anxiété : émotion
normal - pousse à se développer
pathologique - irrationnelle ou excessive
critères de l’anxiété pathologique Beck & Emery
- réaction très disproportionnée par rapport au danger réel ou à la menace
- réaction persiste après la disparition du danger ou de la menace
- fonctionnement intellectuel, social ou professionnel est altéré
- l’individu souffre d’un problème psychophysiologique
définition phobie
peur déraisonnable par rapport à la réalité
d’un danger potentiel, dont la personne reconnait le caractère irrationnel, et qui la fait souffrir
4 niveaux de l’anxiété
1- légère ou minime
2- modérée
3- grave
4- extrême (panique)
Niveau 1 de l’anxiété (minime)
- champ de vision étendu
- niveau idéal (pas de Rx nécessaire, seulement coping)
- met le corps en alerte, à l’affut
- pensée maîtrisée
- concentration est augmentée
- capacité à apprendre est très bonne, bonne rétention d’informations
- caractéristiques affectives normales
- élocution appropriée & voix calme
- agitation psychomotrice (ex : faire les 100 pas)
Niveau 2 de l’anxiété (modérée)
- face aux évènements non quotidiens
- légers malaises physiques : céphalées, angine, arythmie, N/V
- perception & concentration diminuées
- pas idéal, mais capable d’apprendre (capacités légèrement diminuées)
- discours plus rapide et plus fort
- diminution des capacités interpersonnelles
- réaction psychophysiologique commence
- caractéristiques cognitives altérées
- syndrome prémenstruel (??)
Niveau 3 de l’anxiété (grave)
- caractéristiques cognitives grandement altérées
- champ de perception grandement diminué
- capacités d’autoévaluation presque nulles
- début des problèmes de sommeil (insomnie)
- capacités d’apprentissage presque nulles
- champ d’attention très diminué (focus seulement sur un élément peu pertinent)
- discours incompréhensible
- mouvements brusques
- sentiment d’effroi, de dégoût, d’horreur
- jugement diminué
- risques d’agression
- contact avec la réalité est altéré mais présent
- compréhension des consignes plus difficile mais toujours possible
- peut-être le temps pour un PRN, mais si la personne refuse l’aide/PRN la laisser décompresser
Niveau 4 de l’anxiété (panique)
- seul niveau d’anxiété avec perte de contact avec la réalité (possibilité, pas obligatoirement)
- concentration nulle
- pupilles dilatées
- respiration difficile (hyperventilation)
- tremblements sévères
- palpitations
- insomnie
- diaphorèse
- pâleur
- aucun jugement
- ne dure pas longtemps (crise) : quelques minutes à quelques heures MAX
- peut se replier sur elle-même ou s’en prendre aux autres
- incompréhension ou inaptitude à verbaliser
- impression de perte imminente, terreur
- possibilité d’hallucinations, de délire et de retrait complet
priorité : la respiration
interventions : sécuriser la personne, capter son attention et faire de grandes respirations avec elle
le trouble panique
attaques de panique récurrentes et inattendues
symptômes apparaissent de façon brutale et pic des symptômes en +/- 10 minutes (réaction du système nerveux sympathique)
agoraphobie
peur de se retrouver dans des endroits ou des situations d’où il pourrait être difficile ou gênant de s’échapper ou dans lesquelles on ne pourrait pas trouver de secours
certaines peurs très circonscrites, d’autres portent sur des situations plus générales
seulement 1 peur spécifique
solution : évitement
trouble panique avec agoraphobie
peur de plusieurs choses voir de tout
crises imprévisibles
pas de prévention
pas de traitement sauf la médication, car très difficile de cibler la source
trouble anxieux généralisé (TAG)
constamment en appréhension
fragile et vulnérable
très sensible
doit perdurer un minimum de 6 mois et peut durer toute la vie
troubles obsessionnels-compulsifs (TOC)
obsessions ou compulsions récurrentes assez graves pour être invalidante, être à l’origine de sentiments marqués de détresse ou encore entrainer une perte de temps considérable
définition obsessions
pensées, impulsions ou représentations récurrentes et persistantes ressenties comme intrusives et mal à propos, entrainant une anxiété ou une détresse importante
compulsions
but : soulager les impulsions, soulager l’anxiété, se calmer
l’individu reconnait que le comportement est excessif ou déraisonnable, mais est incapable d’arrêter à cause du soulagement qu’il lui procure
à l’hôpital : laisser faire librement les compulsions lors de l’admission, elles seront graduellement traitées
types de troubles dissociatifs
- amnésie dissociative
- fugue dissociative
- trouble dissociatif de l’identité
- trouve de dépersonnalisation
amnésie dissociative
causes : trauma, abus sexuels ou émotifs, efforts (?), fugue
ssx : confusion, dépression, inquiétude, perte de mémoire, sens brouillé de l’identité
fugue dissociative
départ soudain ou inattendu du domicile ou du lieu habituel des AVQ, s’accompagnant d’une incapacité à se souvenir de son passé en totalité ou en partie
la personne en fugue est confuse quant à son identité personnelle et adopte parfois une nouvelle identité (agit normalement donc peut parfois prendre beaucoup de temps avant qu’elle soit repérer/retrouver)
quoi faire admission pour fugue dissociative :
1- rassurer la personne/sécuriser
2- se fier aux policiers pour retracer la famille/les proches
trouble dissociatif de l’identité (TDI) ou trouble personnalités multiples
cause : souvent relié à des cas d’abus physiques et/ou sexuels pendant l’enfance
critères :
- existence d’au moins 2 personnalités au sein d’une même personne
- la personne présente des trous de mémoire
- seulement 1 personnalité se manifeste à la fois
- les diverses personnalités réagissent au stress de manière divergente
chaque personnalité est unique et se compose d’un ensemble complexe de souvenirs, de modes de comportement et de relations sociales, qui font surface pendant l’intervalle dominant & la transition d’une personnalité à l’autre est généralement soudaine et abrupte
traitement : majoritairement thérapie
Benzo
xanax, ativan, valium, rivotril, etc.
anxiolytique
anticonvulsivant
sédatif
cause accoutumance donc traitement à court terme (< 6 mois) seulement
traitement pharmacologique pour l’anxiété
beaucoup de ces Rx causent des convulsions à moyen terme
- anxiolytiques
- antidépresseurs
- antihypertenseurs (Indéral qui a de puissants effets sur les symptômes somatiques de l’anxiété)
troubles de l’humeur
correspondent à une perturbation caractérisée par un syndrome maniaque total ou partiel ou par un syndrome dépressif qui ne peut pas être attribué à un autre trouble mental
types:
1- troubles dépressifs
2- troubles bipolaires
humeur vs affect
humeur : état émotionnel durable, émotions, non visible
affect : langage non-verbal, expressions faciales, visible
types d’humeur
- euthymique
- dépressive
- élevée, exaltée, euphorique
- expansive
- irritable
types de troubles dépressifs
- épisode isolé
- dépression récurrente ou persistante
- dépression avec caractéristiques psychotiques
- dépression avec caractéristiques catatoniques
- dépression avec caractéristiques mélancoliques
- dépression chronique
- dépression à caractère saisonnier (majoritairement l’automne et l’hiver)
- trouble dépressif majeur (dépressif caractérisé)
- périnatal (post-partum)
- dysphorie prémenstruelle
- induit par une substance ou médication
- due à une affection médicale
degrés d’intensité des dépression
- légère
- modérée
- sévère
dépression : épisode isolé (symptômes)
- diminution de l’énergie
- diminution des activités
- changement de l’appétit
- difficultés avec plaisir & concentration
- fatigue importante/inhabituelle
- anhédonie : perte de plaisir
- trouble du sommeil : hypersomnie ou insomnie
dépression récurrente
2 dépressions ou +
dépression avec caractéristiques psychotiques
niveau sévère de dépression (épisode majeur)
délire - les croyances de la personne sont sa réalité
dépression psychotique : état dépressif conjugué à des manifestations psychotiques
- idées délirantes
- dévalorisation, sentiment d’incapacité/culpabilité
- hypocondrie
- hallucinations auditives
- parfois également stupeur
dépression catatonique
forme rare de dépression majeure avec perturbation de l’activité musculaire et/ou du tonus
trouble dépressif persistant (dysthymie)
- ce n’est pas un trouble dépressif
- symptômes très légers mais chroniques
- tristesse persistante
manifestations cliniques des troubles dépressifs
- humeur dépressive
- anhédonie
- anxiété
- irritabilité et colère
- diminution de la concentration
- difficultés avec la prise de décisions
- idées noires
- diminution excessive de l’estime de soi
- variation importante du poids & et de l’appétit
- insomnie ou hypersomnie
- agitation ou ralentissement psychomoteur
- fatigue
- détresse personnelle
- dysfonctionnement social & professionnel
plan d’intervention troubles dépressifs
travailler sur la cause du problème prioritaire (PPS) en collaboration avec le patient, la familles et/ou les proches et d’autres professionnels
maladie affective bipolaire
3 types :
- bipolaire type 1 (le plus grave)
- bipolaire type 2 (pas d’épisode maniaque prononcé/sévère = hypomanie)
- cyclothymie
la manie
- contraire à la dépression
- surexcitation
- ne ressent pas la fatigue ni la faim
- surestimation de soi
- faible autocritique
- faible inhibition
- fuite des idées
- altération du jugement
- délires de grandeur
- désire constant de parler
- apparence négligée
hypomanie
épisode de manie moins sévère, la personne continue de prendre soins d’elle
cyclothymie
changements plus légers et plus rapides
forme la plus légère des troubles bipolaires
perturbation chronique de l’humeur pendant plus de deux ans
interventions en cas de manie
repas : placer la personne dans un endroit calme, accompagner la personne, collations & collaboration avec la nutritionniste
activités : favoriser les activités calmes
traitements pharmacologiques pour les troubles de l’humeur
MAB = stabilisateurs de l’humeur à vie
si décompense en manie : prise d’antipsychotiques de façon temporaire
antidépresseur = pas d’accoutumance
trycicliques
- début action en 4 à 6 semaines
- font beaucoup dormir
- antidépresseur ou anxiolytique
ISRS (inhibiteur sélectif du recaptage de la sérotonine)
- le plus utilisé
- agissent tous de la même façon, mais les effets secondaires varient
antidépresseurs
- dépression et troubles anxieux nécessitant un traitement à moyen/long terme
Lithium
- traitement des troubles de l’humeur (particulièrement troubles bipolaires)
- stabilisateur de l’humeur
- la personne doit boire 2.5 à 3 L d’eau par jour
- lithémie avant de commencer le traitement (taux de lithium dans le sang)
- dose maximale du traitement : 1800 mg
- lithémie 48H après le début du traitement, dose recherchée : entre 0.4 - 1.2)
-minimum 12H entre une dose de lithium et une lithémie - recommandation prise des Rx : BID
- à mettre sur le tube de lithémie : heure de la dernière dose & heure du prélèvement
effets secondaires (disparaissent ou diminuent entre la 10e et la 14e journée, ne PAS arrêter le traitement) :
- polyurie
- polydipsie (soif)
- irritation à l’estomac (prendre en mangeant)
- constipation
- selles liquides occasionnelles
- tremblements légers des mains
effets intoxications (arrêt immédiat du traitement + dialyse) :
- diarrhée abondante
- tremblements sévères des mains
- léthargie
- difficultés d’élocution
- difficultés de concentration
- confusion
- coma, mort
contre-indication absolue : insuffisance rénale chronique
contres-indications : oedème aux membres inférieurs (OMI), oedème aiguë du poumon (OAP), insuffisances cardiaques
terminologie : aboulie
diminution ou disparition de la volonté, incapacité à prendre des décisions, à choisir
terminologie : anhédonie
incapacité de ressentir des émotions positives, d’avoir du plaisir.
terminologie : agnosie
incapacité à reconnaître les objets d’après leurs qualités, bien que les fonctions sensorielles soient intactes
terminologie : barrages
interruption du discours (souvent accompagnée de l’interruption de l’action en cours) et reprise tout aussi inexplicable
ceci concerne essentiellement les psychoses.
terminologie : coprolalie
émission importante de mots grossiers
terminologie : coq à l’âne
passer d’une expression à une autre sans qu’il n’y ai de lien entre elles
surtout dans la schizophrénie
terminologie : dépersonnalisation
symptôme dissociatif
sentiment d’étrangeté, de perte du sens de soi-même, avec une perte de contact avec le réel
le patient ne possède aucun contrôle sur la situation (psychose)
terminologie : écholalie
répétition du ou des derniers mots entendus par le sujet
terminologie : érotomanie
illusion délirante d’être aimé
terminologie : mégalomanie
rurestime de soi et de ses capacités, avec idée de puissance, de grandeur et de maîtrise des événements
terminologie : mélancolie
psychose caractérisée par l’existence d’une émotion pénible & dépressive, qui domine le sujet
terminologie : néologisme
invention involontaire de nouveaux mots ayant une signification
terminologie : paraphilie
comportement sexuel caractérisé comme déviant
Timorégulateur
- stabilisateur de l’humeur
- se donne lorsqu’il y a une contre-indication au lithium
- anticonvulsivant (épilepsie) + stabilisateur de l’humeur
- Épival / acide valproique : ne pas croquer, se dose
- Kepra
- Lamictal (se dose)
- Neurotin : ne se dose pas, s’utilise également pour les douleurs chroniques et en salle d’opération comme anesthésie
sismothérapie (électrochocs) pour troubles de l’humeur
- seulement sous anesthésie générale en salle d’op
- si patient ne répond pas aux traitements pharmacologiques ou si urgence suicidaire
- résultats positifs pour dépression léthargique
- traitement des phases suicidaires, dépressions sévères ou manies aiguës
- résultats incroyables, mais solution de dernier recours ($$$)
- sans douleur, sans convulsions
- vient guérir un épisode, mais pas un trouble
effets secondaires : perte de mémoire temporaire, confusion, douleur musculaire et céphalées (mémoire redeviendra normale en 4 à 6 semaines)
complication la plus importante : arythmies cardiaques
surveillances : FC, rythme cardiaque et TA
définition psychose
perte de contact avec la réalité :
état dans lequel la pensée, le raisonnement et l’humeur sont considérablement perturbés
âge moyen d’apparition de la schizophrénie
hommes : 18-25 ans
femmes : 25-35 ans
déclencheurs de la schizophrénie
- stress intense
- trauma au cerveau
- perturbation des hormones sexuelles
types de troubles psychotiques
psychose : disparait en 6 mois
schizophrénie : forme particulière de psychose caractérisé par des périodes de perte de contact avec la réalité accompagnées de symptômes psychotiques
6 phases de la schizophrénie
1- phase pré morbide (schizoïde)
2- phase prodromique (prodrome)
3- phase active
4- phase résiduelle
5- phase de rétablissement
6- phase de rechute
phase pré-morbide (schizoïde)
- enfance
- âge pré-scolaire
- personnalité froide
phase prodromique (prodrome)
- à l’adolescence
- dure 3 à 5 ans
- comportement ressemble à un adolescent avec des problèmes de consommation
- symptômes dépressifs
schizophrénie : phase active
- début des idées délirantes & hallucinations
- désorganisation de la pensée
- début des symptômes positifs permet de poser le diagnostic de schizophrénie
schizophrénie : phase résiduelle
- pas de symptômes positifs
- symptômes négatifs encore présents
- souvent encore hospitalisé
schizophrénie : phase de rétablissement
- congé de l’hôpital
- tente de s’intégrer à la société (appartement, activités, etc.)
phase de rechute
majoritairement causée par l’arrêt de la prise de la médication
symptômes positifs de schizophrénie
- permettent de poser le diagnostic et d’entamer un traitement
- manifestations qui s’ajoutent à la psychique normale
- hallucinations : contenu de la pensée
- délires (idées délirantes) : contenu de la pensée
- pensée désorganisée & comportement désorganisé : cours de la pensée
symptômes négatifs
non spécifiques à la psychose
durent pratiquement à vie et sont plus handicapants pour la personne que les symptômes positifs (car beaucoup plus difficiles à traiter)
- retrait ou pauvreté affective
- libido diminuée
- expression figée du visage
- diminution des mouvements spontanés
- absence de réponse affective
- pauvreté des expressions gestuelles
- affect inapproprié
- monotonie de la voix
- dégradation des des habiletés du psyché normal (vont diminuer tout au long de la vie & pas de traitement pharmacologique)
définition délires
croyances fausses et irrationnelles qui sont incorrigibles
types d’idées délirantes
- idées de persécution (les plus répandues)
- idées de grandeur
- idées de nihilisme
- idées de référence
- idées corporelles ou somatiques
- idées de contrôle et d’influence
- idées mystiques et religieuses
interventions idées délirantes
- ne pas confronter/contredire
- ne pas affirmer
- offrir son écoute
«c’est difficile à croire»
idées de persécution
les plus répandues
espionnage, empoisonnement, vol, etc.
préparer les médicaments devant la personne et goûter à la nourriture devant la personne peut aider
idées de grandeur
croit qu’elle a un grand talent ou qu’elle a fait une grande découverte
si mégalomanie - changement de sujet
idées de nihilisme
pense qu’il va y avoir une catastrophe (tremblement de terre, apocalypse, etc.)
pas vraiment de danger mais rend le personne très anxieuse
idées de référence
croit que tout la concerne et trouve des liens partout (le livre prédit son avenir, les personnages à la TV parlent d’elle, etc.)
schizophrénie : idées corporelles et somatiques
pense qu’elle a un problème ou une maladie
fourmillements, sang qui tourne en huile, etc.
sensations
idées de contrôle et d’influence
croit qu’il n’est plus maitre de lui-même, que ses mouvements et ses pensées sont contrôlés/influencés par X
idées mystiques et religieuses
attention à ne pas confondre avec les croyances de la personne
voies administration des antipsychotiques
PO - début d’action plus lent
IM - début d’action plus rapide
IM EN Z
illusion VS hallucination
illusion : interprétation erronée de quelque chose ou d’un stimulus existant (déformation d’un objet réel)
hallucination : perception de quelque chose qui n’existe pas (absence de stimulus)
hallucinations auditives : voix
voix qui donne des ordres : voix mandatoire
première chose à faire : évaluer le contenu
«Que disent les voix?»
alternatives aux contentions
- mettre le patient en jaquette
- bracelet anti fugue
- antipsychotique
avant de mettre contentions essayer TOUTES les autres options
intervention hallucinations visuelles
«Je ne les vois pas, mais je comprend que vous les voyez»
faire une recherche de précision :
1- qui il voit
2- qu’est-ce qu’ils disent
3- de qui & à qui il parle (l’hallucination)
hallucination tactile
si urgence (ex: se gratte jusqu’au sang) : IM
si pas d’urgence : PO
types d’hallucination
- visuelle
- auditive
- tactile
- gustative et olfactive
- kinesthésique : sensation interne mentale que quelque chose de physique va arriver (ex : impression de sortie de corps)
types de pensée désorganisée (discours)
- salade de mots : plein de mots, pas de sens
- pensée circonstanciée : commence une histoire, mais se perd dans les détails
- pensée tangentielle : commence une histoire, mais change de sujet
- écholalie : répète les mots entendus
- néologisme : invention de mots (avec signification)
- persévérance : répète le même mot / la même idée en boucle
- échopraxie : répète les gestes vus
comportements moteurs anormaux ou très désorganisés
- hyperactivité
- hypervigilance
- hostilité
- activité motrice sans but
- mouvements stéréotypés ou répétitifs
- postures inhabituelles & maniérisme
- catatonie (posture rigide/bizarre, avec absence totale de réaction verbale ou comportementale à l’environnement)
terminologie : alogie
pauvreté du discours
schizophrénie simple
- type de schizophrénie
- psychose blanche
- symptômes positifs de base, symptômes négatifs vont augmenter avec le temps
- symptômes positifs < négatifs
schizophrénie paranoïde
- type de schizophrénie
- majoritairement les hommes
- forme la plus fréquente
- symptômes positifs > négatifs
schizophrénie désorganisée (hébéphrénique)
- type de schizophrénie
- majoritairement les femmes
- comportement s’apparentant à celui d’un enfant
- symptômes positifs < négatifs
trouble schizoaffectif ou schizophrénie dysthymique
- type de schizophrénie
- trouble apparenté à schizophrénie et maladie affective bipolaire
- psychoses + dépressions + manies
trouble schizophréniforme
- type de schizophrénie
- symptômes positifs durent entre 1 et 6 mois maximum
trouble psychotique bref
- dure en 1 jour et 1 mois
- 1 ou plus des symptômes suivants : délires, hallucinations, discours désorganisé, comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
trouble délirant
présence pendant au moins 1 mois d’idées délirantes non bizarres (plus cohérentes et plausibles que dans la schizophrénie) sans autres symptômes de la phase active de la schizophrénie
ex : jalousie extrême sans raison
trouble psychotique partagé
se développe chez un sujet sous l’influence d’une personne qui présente des idées délirantes de contenu similaire
folie à deux
souvent vu dans les couples
trouble psychotique due à une affection médicale
???
traitement pharmacologique des troubles psychotiques : antipsychotiques (neuroleptiques) typiques (1ère génération)
- peuvent être utilisés comme antipsychotiques ou calmants
- agissent sur les symptômes positifs, mais pas sur les symptômes négatifs
- beaucoup de médicaments sont prescrits pour contrer les effets secondaires des neuroleptiques (constipation, hyperthyroïdie, symptômes extrapyramidaux, diminution du seuil épilecticus)
- les effets secondaires sont plus élevés quand on donne la médication par voie parentérale
- alcool augmente les chances de dépression respiratoire avec ces antipsychotiques (grandes chances d’être fatal)
traitement pharmacologique des troubles psychotiques : antipsychotiques (neuroleptiques) atypiques (2e génération)
- plusieurs, dont Clozaril
- tous les atypiques causent un gain de poids (car ralentissent le métabolisme) allant jusqu’à 30 LBS et plus en 1 an : faire prévention et prévoir une diète ou un plan d’exercice & surveiller apparition de diabète de type 2
- symptômes extrapyramidaux peuvent apparaître en moins de 24H
- moins calmant que les antipsychotiques de première génération
Clozaril
loi de 1/2 temps ne s’applique pas (fenêtre de 2h seulement)
risque de détruire les globules blancs
protocole :
semaines 1 à 26 : 1 FSC à chaque semaine
semaines 27 à 52 : 1 FSC à chaque 2 semaines
semaines 53 et + : 1 FSC à chaque 28 jours
vert = traitement est continué et rythme des FSC est gardé
jaune = surveiller signes et symptômes pseudogrippaux (fièvre, écoulement nasal, toux, douleur musculaire, etc.) & refaire FSC 48H plus tard (l’horaire de départ des FSC ne change pas)
rouge = arrêt du traitement
interventions :
1- mettre le le patient en isolement inversé & explications
2- prendre les signes vitaux (température!)
3- appeler Md
thérapies non pharmacologiques schizophrénie
- ECT ou sismothérapie
- stimulation magnétique transcrânienne
- thérapie familiale
- entraînement aux habilités sociales
- thérapies par le milieu
- suivi intensif de la clientèle
syndrome malin des neuroleptiques
- 24 à 72H après le début des traitements avec antipsychotiques (neuroleptiques)
- peut causer la mort
- ne va pas apparaitre avec un PRN (contrairement aux symptômes extrapyramidaux)
- signes et symptômes : augmentation de la température interne (peut aller jusqu’à 40°), hypertension modérée, augmentation modérée du pouls, réversion des pupilles, convulsions
- priorités : diminuer la température, hydrater & arrêter les antipsychotiques
- test de laboratoire : créatine kinase (CPK) pour confirmer le diagnostic
anorexie mentale
- se caractérise par une peur morbide de l’obésité
- refus de s’alimenter
- 2 types : avec crises de boulimie ou restrictif
- distorsion de l’image corporelle
- préoccupation constante à l’égard de la nourriture
2 types de trouble de conduite alimentaire (TCA)
- restrictif
- crises de boulimie
distorsions du mode de pensée des TCA
- perception sélective
«je suis trop grosse, avez vous vu mes grosses cuisses» - généralisation excessive
«on ne voit personne de mince à la télévision, il faut donc être mince pour réussir» - personnalisation
«je vous vois rire, vous parlez de mes grosses cuisses» - pensée dichotomique
«si je prend 1/2 KG, je vais en prendre 24 autres par la suite»
4 dimensions des TCA
physique
- perte de poids marquée
- aménorrhée (absence des règles)
- froideur des extrémités
- insomnie
- port de vêtements cachant la minceur devant la famille/les proches & mettant en valeur la minceur devant les autres
psychologique
- image de soi déformée
- obsession de la minceur
- faible estime de soi
- perfectionnisme marqué
- sentiment de ne pas avoir de valeur intrinsèque
sociale
- isolement
- irritabilité
- sentiment d’être incompris
- humeur dépressive
- diminution d’intérêt pour la sexualité
- conflits étouffés avec les parents
spirituelle
- croyance qu’on ne vaut rien si on est pas mince
définition boulimie
ingestion épisodique et répressive de grandes quantités de nourriture (hyperénergétique) en très peu de temps, suivi de comportements compensatoires inappropriés visant à débarrasser le corps des calories ingérées
hyperphagie boulimie : absence des comportements compensatoires
symptômes physiques TCA
- frilosité
- bradycardie
- léthargie ou excès d’énergie
- hypothermie
- déséquilibre liquidien & électrolytique
- cachexie (fonte du tissu adipeux et des muscles)
- lanugo
- froideur des extrémités
plus rares :
- pétéchies
- retard de croissance possible
- coloration jaune de la peau
- érosion de l’émail des dents
symptômes comportementaux TCA
- privation volontaire de nourriture
- rituels ou comportements compulsifs concernant alimentation et/ou la perte de poids
- recours aux vomissements, laxatifs, diurétiques et/ou exercices intenses
- port de vêtements amples avec famille/proches et mettant en valeur en publique
symptômes psychologiques TCA
- déni de la gravité de la perte de poids
- déni de la faim
- perturbation de l’image corporelle
- peur intense et irrationnelle d’engraisser
- efforts constants pour avoir un corps «parfait»
- anxiété relative à la prise de poids
- développement psychosexuel retardé ou manque d’intérêt pour activités sexuelles
traitement des TCA
approche globale
- thérapie familiale
- thérapie individuelle
- modification du comportement & réhabilitation nutritionnelle avec gain de poids comme objectif ultime
prise de poids chez les personnes avec TCA
- peser toujours à la même heure, dans les mêmes conditions, ne pas boire 1-2H avant la peser
- peser la personne dos à la balance afin qu’elle ne puisse pas voir le poids
- si la personne a pris du poids : ne pas mettre l’accent sur les KG/LBS, plutôt parler des avantages de la prise de poids (ex : les extrémités vont redevenir chaudes)
traitement boulimie
- thérapie individuelle
- thérapie familiale
- modification du comportement
- réadaptation nutritionnelle
- thérapie cognitivo-comportementale
comorbidité des TCA
- troubles dépressifs
- troubles anxieux
- troubles dissociatifs
- troubles liés à une substance
- troubles de personnalité (TPL, histrionique et obsessionnelle-compulsive)
- troubles du spectre de l’autisme
- handicap intellectuel (troubles du développement intellectuel)
interprétation de l’IMC
< 16.5 = dénutrition
16.5 - 18.5 = maigreur
18.5 - 24.9 = corpulence normale
25 - 29.9 = surpoids
30 - 34.9 = obésité 1°
35 - 39.9 = obésité 2°
40 - 49.9 = obésité 3° (morbide)
> 50 = obésité 4° (massive)
définition épuisement professionnel
- état de fatigue ou incapacité à fonctionner normalement dans le milieu de travail quand les demandes dépassent la capacité d’un individu à les recevoir
- incapacité à gérer la pression liée au travail
- un problème lié au stress dans le milieu de travail
- c’est un épuisement physique, moral et émotionnel
caractéristiques épuisement professionnel
- cynisme et inefficacité au milieu de travail
- réactions négatives répétées aux situations stressantes du travail
- pas une maladie mentale, plutôt un problème de santé mentale
répercussions sur la vie sociale de l’épuisement professionnel
- manque de participation aux activités sociales
- isolation
- irritation
- dépression
répercussions sur la vie familiale de l’épuisement professionnel
- comportements agressifs
- séparation
- chicane
- divorce
- éloignement des enfants
répercussions sur la santé de l’épuisement professionnel
- eczéma
- vomissements
- migraines
répercussions sur l’efficacité professionnel de l’épuisement professionnel
- altération de la qualité de travail
- dégradation de la relation entre l’infirmière et le patient
- diminution de l’accomplissement professionnel
causes de l’épuisement professionnel
- manque de soutien
- ambiguïté des rôles dans le travail
- charge de travail excessive
- la désorganisation du travail avec en premier lieu la notion d’interruption des tâches
signes et symptômes épuisement professionnel
- sentiment de désespoir, d’impuissance ou d’apathie
- baisse d’efficacité ou d’énergie
- diminution de la motivation
- erreurs plus fréquentes
- fatigue
- maux de tête
- irritabilité
- frustration accrue
- méfiance
- accomplit moins de travail alors qu’il y consacre plus de temps
signes et symptômes d’épuisement professionnel grave
- moins grande satisfaction au travail
- baisse de productivité
- absentéisme accru
- risque accru d’accidents
- piètre moral au travail
- rupture des communications
- automédication par l’alcool ou d’autres substances
- sarcasme et négativité
- doute de soi débilitant
- mauvaise santé physique et dépression
- roulement de personnel accru
cirrhose du foie
maladie irréversible pour laquelle il n’existe pas de réel traitement à part une greffe hépatique
il faut traiter la cause afin de limiter les facteurs aggravant
3 causes de la cirrhose du foie
1- alcool
2- syndrome métabolique
3- hépatite virale
signes et symptômes cirrhose
les symptômes apparaissent très tardivement, la maladie peut donc passer inaperçue pendant des années
- grande fatigue, perte d’appétit ou amaigrissement sont souvent les premiers symptômes
- nausées et diarrhées
- augmentation du volume de l’abdomen due à
l’accumulation de liquide (ascite) - accumulation de liquide au niveau des jambes provoquant un gonflement
- hémorragie digestive causée par l’hypertension portale (c’est une urgence nécessitant l’hospitalisation immédiate), se démontre pas des vomissements de sang ou des selles très noires
- des ecchymoses ou des saignements faciles
- des démangeaisons (prurit)
- jaunisse (ictère) peut s’associer aux signes et symptômes précédents
diagnostic : biopsie du foie
facteurs de risque cirrhose
- consommation d’alcool chronique et excessive
- être infecté de l’hépatite B ou C
cirrhose du foie
mesures prévenant les complications ou ralentissant l’évolution de la maladie
- cesser la consommation d’alcool
- accorder une importance majeure à l’hygiène bucco-dentaire et cutanée (pour diminuer le risque d’infection)
- adopter une alimentation équilibrée et pauvre en sel
- en cas d’excès de poids, une perte de poids est conseillée ainsi qu’une baisse de la glycémie et du taux de lipides sanguins
- faire une activité physique adaptée de façon régulière
mesures préventives cirrhose
- limiter sa consommation d’alcool à 2 verres par jour chez les femmes et 3 verres par jour chez les hommes
- mettre à jour ses vaccinations (hépatite A/B/C, grippe, pneumocoque)
- utiliser du matériel à usage unique (seringue) et des protections contre les infections transmises sexuellement pour prévenir l’hépatite B & C
changements au mode de vie cirrhose du foie
- cesser la consommation d’alcool peu importe la cause de la cirrhose
- arrêter la consommation de tabac car elle aggrave la maladie
- cesser la consommation de drogues et de médicaments pouvant avoir un effet toxique sur le foie
prise en charge des différents types de cirrhose
alcoolique : sevrage est indispensable
syndrome métabolique : nécessaire de perdre du poids, de contrôler le diabète et d’abaisser le taux de lipides dans le sang
hépatite virale : traitement anti-viraux
maladie auto-immune sous-jacente : traitements à base de corticostéroïdes ou d’immunosuppresseurs
avec ascite : diurétiques & régime pauvre en sel
si stade trop avancé menaçant la vie du patient : greffe hépatique
complications cirrhose du foie
1- cancer du foie
la plus fréquente, apparaît dans les 15 à 20 ans suivants la cirrhose
2- insuffisance hépatique
lorsque 75% du foie est détruit
3- peut causer des encéphalopathies
mécanisme de défense du moi : compensation
dissimulation des faiblesses réelles ou perçues en mettant en valeur des caractéristiques
mécanisme de défense du moi : déni
refus de reconnaitre l’existence d’une situation réelle ou des sentiments connexes
mécanisme de défense du moi : déplacement
transfert des émotions d’une cible à l’autre, cette 2e cible étant jugée moins menaçante ou neutre
mécanisme de défense du moi : identification
tentative pour augmenter le sentiment de valeur personnelle en faisant l’acquisition de certains attributs d’une personne admirée
mécanisme de défense du moi : intellectualisation
tentative pour éviter l’expression des émotions réelles associées à une situation stressante en faisant appel à des processus intellectuels touchant la logique, le raisonnement et l’analyse
mécanisme de défense du moi : introjection
intégration des croyances et des valeurs d’une autre personne dans la structure du moi
mécanisme de défense du moi : dissociation
séparation qui s’établit entre une pensée ou un souvenir et l’émotion à laquelle se rattache cette pensée ou ce souvenir
mécanisme de défense du moi : projection
attribution à une autre personne de sentiments ou d’impulsions jugés inacceptables pour le sujet
mécanisme de défense du moi : refoulement
exclusion involontaire de sentiments et d’expériences pénibles pour les empêcher de remonter à la conscience
mécanisme de défense du moi : sublimation
canalisations des pulsions ou des désires jugés inacceptables à titre personnel ou social sous forme d’activités constructives
mécanisme de défense du moi : répression
blocage volontaire d’émotions et d’expériences déplaisantes rejetées de la conscience
mécanisme de défense du moi : annulation rétroactive
négation d’une pensée ou d’une émotion en adoptant un comportement inverse entrainant ainsi l’annulation d’une expérience jugée intolérable
réactions psychonévrotiques
perturbations psychiques caractérisées par une anxiété excessive ou par la dépression prononcée, par des troubles des fonctions corporelles, des relations interpersonnelles insatisfaisantes et des comportements qui nuisent au fonctionnement quotidien
la personne sait qu’elle vit un malaise
anxiété niveau 3
TOC : interventions infirmières
- déterminer avec le client les situations typiques qui augmentent son anxiété et le poussent à recourir à des rituels
- dans un premier temps répondre à ses besoins autant que l’exige sa dépendance tout en encourageant à accroitre son autonomie en donnant un renforcement positif aux comportements adaptés
- au début du traitement laisser le client consacrer beaucoup de temps à ses rituels en évitant tout jugement et toute manifestation de désapprobation
- amener le client à explorer le sens et le but du comportement
- soutenir le client dans ses efforts
- établir avec le client un horaire d’activités bien structuré (tenir compte des limites du milieu) qui lui laisse le temps pour ses rituels
- diminuer progressivement le temps consacré aux rituels à mesure qu’il s’intègre aux activités
- donner renforcement positif aux comportements non ritualisés
- aider le client à interrompre ses pensées obsessives et ses rituels par le recours à diverses techniques (arrêt de la pensée, la relaxation, exercices physiques)
- déterminer le rôle du client dans sa famille et évaluer dans quelle mesure sa maladie en perturbe l’exercice
- déterminer également le rôle des autres membres
- discuter avec le client de sa perception liée à son rôle
- inciter le client à discuter des conflits qui émergent au sein de sa famille
- déterminer comment le client et les autres membres réagissent à ces conflits
- explorer avec le client les possibilités de changement ou de rajustement qu’il souhaite à l’égard de son rôle; l’aider à s’y exercer en recourant au jeu de rôle
- favoriser la participation des proches à la planification des changements positifs et à la résolution des problèmes qui engendrent l’anxiété que le client tente de soulager par des rituels
temps d’arrêt de certains Rx avant la sismothérapie (thymorégulateur, benzo, antidépresseur, barbituriques, anticonvulsivants)
Benzo = 48H
barbituriques = 48H
anticonvulsivants = 48H
antidépresseur = 24H
thymorégulateur = 24H
symptômes extrapyramidaux
- tremblements au repos
- akinésie
- hypertonie