ETC Flashcards
lithium (lithémie)
lithémie = taux de lithium dans le sang
à faire avant de commencer le traitement et 48H après le début du traitement
résultat recherché : [0.4-1.2]
minimum 12H entre dose de lithium et lithémie (loi de 1/2 temps permet de devancer ou retarder une dose)
à mettre sur le tube de prélèvement : heure de la dernière dose et heure de la prise de sang
lithium : effets secondaires VS intoxication
contexte temporel
effets secondaires : disparaissent ou diminuent en 10 à 14 jours (ne PAS arrêter traitement)
- polyurie
- polydipsie (soif)
- irritation à l’estomac (prendre en mangeant)
- N/V
- constipation
- selles liquides occasionnelles
- tremblements légers des mains
intoxication : arrêt immédiat du traitement + dialyse (aller à l’hôpital)
- diarrhée abondante
- tremblements sévères des mains
- léthargie
- difficultés d’élocution/concentration
- coma
- confusion
- mort
complication sismothérapie
arythmie cardiaque
surveillances
- pouls brachial (fréquence, amplitude, rythme)
antidépresseurs
prennent habituellement 4 à 6 semaines à faire effet
aucun effet bénéfique les premières semaines, seulement les effets secondaires
tryciclique : 4 à 6 semaines
autres générations : 2-3 semaines
psychose liée à une substance
reliée à une consommation de substance
signes et symptômes durent moins d’un mois
schizophrénie
forme particulière de psychose caractérisée par des périodes de perte de contact avec la réalité accompagnée de symptômes psychotiques
psychose brève
dure de 1 jour à 1 mois
thiamine
- vitamine B1
- chez les alcooliques, l’absorption de la thiamine est diminuée dans le tube gastro-intestinal
- thiamine IV peut être donnée
- rôle : production d’énergie et intervention dans la transmission de l’influx nerveux
benzodiazépine
3 propriétés
- sédatif
- anxiolytique
- anticonvulsivant
alcool diminue le seuil épilepticus (benzo est donné chez l’alcoolique en sevrage pour les 3 raisons)
PPS
problème de santé prioritaire
si on agit pas dessus la personne risque de mourir
diagnostic médical VS problème infirmier
risque de […] = hypothèse infirmière
doit être quelque chose que l’on peut soigner
diagnostique médical = infirmière ne peut pas diagnostiquer quelqu’un
alcool et foetus/N-né
effets sur le foetus :
- spasme des vaisseaux sanguins, en particulier ombilicaux
- diminution de la circulation foeto-placentaire
- diminution des échanges
- responsable d’une souffrance foetale pouvant aller jusqu’à la mort in utero
- ralentissement du processus de division cellulaire, arrêt du développement des organes en cours de formation au moment de l’intoxication et malformation des organes (une seule cuite pendant cette période peut être responsable de malformations variées en particulier cérébrales)
- ralentissement de la croissance
effets sur le N-né :
- si l’accouchement se fait dans un contexte d’alcoolisation maternelle, l’enfant, après une période de somnolence, va présenter un syndrome de sevrage avec agitation, pouvant aller jusqu’à des crises convulsives
- microcéphalie
- retard de croissance = petit poids, petite taille, petit volume crânien
- malformations
pendant l’enfance/à l’adolescence :
- TAG ou troubles de comportement
- difficultés d’apprentissage
- retard mental
- troubles du langage
- troubles frontaux
question cadeau
personne dans sa vingtaine
a été hospitalisée depuis quelques mois pour premier épisode psychotique
prescription Loxapac (antipsychotique de première génération)
dit qu’il va sortir ce soir et prendre quelques verres
3 réponses :
- grave somnolence spontanée
- augmentation du risque de crise convulsive
- ne pas mélanger les deux
fugue dissociative
départ soudain de son domicile
perte de contact avec la réalité
souvent amené par les policiers à l’hôpital
ne pas faire évaluation de l’état mental, rassurer la personne
actions à prendre avec une personne en panique
- capter l’attention de la personne
- sécuriser la personne
- langage concis
- faire actions (respirations) avec elle
- PAS d’enseignement
- rester calme
panique = hyperventilation
priorité = réguler respiration
actions à prendre avec une personne anxiété niveau 1-3
personne appelle de chez elle parce que elle a peur de sortir et faire crises de panique
- donner des conseils
- enseignement sur signes et symptômes d’anxiété
- enseignement sur techniques de relaxation
trouble anxieux
si la personne est anxieuse/agitée
- écoute la personne, la laisser verbaliser (collecte de données)
- conseils ou actions en fonction de la cause de problème
- PRN en dernier recours
exception :
chez personne connue que les étapes de base ne fonctionnent pas = donner PRN dès les premiers signes d’agitation/anxiété
choc postraumatique
aiguë : apparait tout de suite
chronique : peut apparaitre/durer plusieurs années
ne PAS confondre réminiscence et hallucinations
la personne a été dans une fusillade et est chez lui avec troubles de sommeil et culpabilité du survivant (la personne souffre d’un choc post traumatique aiguë)
agoraphobie
une seule phobie
peur des lieux, endroits, objets, espaces et situations d’où il est difficile de trouver secours
risque de crise de panique uniquement s’il elle est dans la situation/lieu/etc.
solution : évitement
c’est contrôlable & non handicapant
trouble panique
crises de panique n’importe où, n’importe quand
handicapant
évitement non possible
comment annoncer à personne anorexique qu’elle a pris du poids
- ne pas miser sur les quantités
- miser sur les bienfaits de la prise de poids (extrémités se réchauffent)
- ne pas dire de mensonges (ex : ça va bien aller, tout va bien)
suicide
évaluations :
- histoire de la personne
- létalité (le temps qu’on dispose pour secourir la personne)
létalité :
dans les 24H qui suivent la personne peut passer à l’acte : - de 15 minutes (strangulation) = élevée = surveillance continue/constante (service privé)
dans les 72H qui suivent la personne peut passer à l’acte : pilules = modérée = surveillance q15 minutes (étroite)
pas de plan précis = faible = surveillance usuelle q1H
définition violence conjugale
violence de couple
- violence psychologique (dénigrement pour contrôler le/la partenaire)
- violence monétaire
raison : besoin de domination
définition violence économique
définition violence financière ou policière
personnalité bordeline
caractérisée par une impulsivité marquée et une instabilité des relations impersonnelles, de l’image de soi et des affects
- perçoit autrui comme bon ou mauvais
- impulsivité
- auto-mutilation
- difficulté d’identification
- affect négatif ou colérique
- sentiment de vide ou d’ennui
personnalité antisociale
caractérisée par un mépris et une transgression des droits d’autrui
- irresponsabilité
- impossibilité d’honorer ses obligations financière, de planifier, d’assurer les besoins essentiels de ses enfants
- implication dans des activités illicites
- absence de culpabilité
- difficulté à apprendre de ses erreurs
- charme initial qui se transforme en froideur, en manipulation et en reproches à l’égard d’autrui
- manque d’empathie
- irritabilité
- usage d’alcool et de drogues
- relations intenses et orageuses
personnalité obsessionnelle-compulsive
caractérisée par une préoccupation de l’ordre, la perfection et le contrôle
- obsession pour la perfection, l’organisation, la structure, le contrôle
- procrastination
- difficulté à se détendre
- abandon des projets à cause de l’insatisfaction
- dévotion excessive au travail
- comportement soucieux des règles
- autocritique et incapacité à se pardonner ses erreurs
- réticence à déléguer
- rejet des éloges
- incapacité à se débarrasser de quelque chose
- insiste pour que les autres se conforment à ses propres méthodes
- réticence à dépenser de l’argent
- obsession pour la logique et l’intellect
personnalité histrionique
caractérisée par des réponses émotionnelles excessives et une quête d’attention
- fluctuations dans les émotions
- besoin d’attirer l’attention
- attitude égocentrique
- séduction sexuelle et exubérance
- préoccupation de son apparence physique
- style de discours spectaculaire et impressionnant
- logique vague, manque de conviction dans l’argumentation, change souvent d’avis
- expression superficielle des émotions
- hypocondrie, somatisation
- recours à des gestes suicidaires ou des menaces pour attirer l’attention
questions bonbons troubles de la personnalité
la personnalité dite pathologique ne se manifeste pas dans les comportements, les affectes, le fonctionnement : faux
la personnalité pathologique est composé de traits rigides qui altère le fonctionnement social : vrai
(traits flexibles = non pathologique)
personnalité n’est pas composé de traits donc incapable de s’adapter à différentes situations : faux
croyances
ne pas faire de d’ignorence intentionnelle et respecter les croyances
exemple : quelqu’un qui croit qu’il est possédé, le laisser faire son exorcisme tout en encourageant un traitement médical
interprète
demander l’aide de l’interprète si la personne ne parle pas notre langue
interventions auprès d’une personne maniaque
risque de violence et/ou comportement dangereux :
- éviter les stimuli intenses dans l’environnement de la personne (éclairage faible, nombre de personne restreint, décor simple, peu de bruits)
- retirer tous les objets potentiellement dangereux
- adopter une attitude calme avec la personne
risque de malnutrition et/ou dénutrition
- collaboration avec diététiste/nutritionniste
- aliments riches en protéines, collations et boissons qui peuvent être consommés rapidement
lithium
- stabilisateur de l’humeur
- la personne doit boire 2.5 à 3 L d’eau par jour
- dose maximale traitement : 1800 mg
- recommandation : BID
- IRC = contre indication absolue
- OMI, OAP & insuffisance cardiaque = contres indications
définition maladie mentale
changements qui affectent la pensée, l’humeur ou le comportement
détresse/souffrance psychologique
interactions dépresseurs
benzo : potentialisation des dépresseurs
- peu ou pas de concentration
- somnolence accrue
- désorientation accrue
- perte d’équilibre
- dysarthrie
- ralentissement cognitif marqué
- danger d’hypotension
- grave trouble de mémoire «black out»
neuroleptiques
- grave somnolence spontanée (si antipsychotique de première génération)
- ralentissement cognitif marqué
- alcool pris avec neuroleptique = risque élevé de crise convulsive
stabilisateurs de l’humeur
- alcool + lithium = risque de toxicité
- haute quantité de dépresseur peut réduire l’efficacité de stabilisateurs de l’humeur et engendrer des symptômes dépressifs
antidépresseurs
- dépresseurs + tricyclique = risque de toxicité
- haute quantité de dépresseurs peut réduire l’efficacité des antidépresseurs
- hypotension grave
interactions stimulants
benzo
annulation des effets (la résultante dépend de la substance consommée majoritairement)
neuroleptiques
- risque élevé de crise convulsive
- augmentation des SEP
stabilisateurs de l’humeur
stimulants en haute quantité peut annuler l’efficacité des stabilisateurs de l’humeur et induire une phase maniaque
antidépresseurs
- augmentation ou apparition de stress, d’angoisse, d’impulsivité, de fièvre, de céphalées
- diminution du seuil de convulsion
interactions perturbateurs (hallucinogènes)
benzo
- peu d’interaction
- effets combinés : effets dépresseurs et perturbateurs en même temps
neuroleptiques
annulation en partie des effets perturbateurs
stabilisateurs de l’humeur
peu d’interaction
antidépresseurs
peu d’interaction
signes et symptômes carence en thiamine (vitamine B1)
- fatigue
- irritabilité
- mauvaise mémoire
- perte de l’appétit
- troubles du sommeil
- gêne abdominale
- perte de poids
comparaison anorexie VS boulimie
évaluation personnelle
A : dépend des réactions des autres, se dévalorise
B : critique envers eux-mêmes, se croient incompétents
prise de décision
A & B : veut toujours prendre des décisions parfaites
rituels
A : régime draconien et déséquilibré
B : cycle de jeûne, de frénésie alimentaire et de purgation
besoin de dominer
A : donne l’impression de dominer et de s’accomplir en refusant de manger
B : se fixe des normes de conduite peu réalistes, ne se sent pas maîtres de la situation
phobie
A : phobie de la nourriture et peu de prendre du poids
B : pas de phobie particulière
exercice
A : suit des programmes d’exercice de manière obsessionnelle
B : fait de l’exercice sporadiquement
peurs
A : peur de ne pas être parfait, de prendre du poids, de perdre le contrôle
B : peur de perdre le contrôle, de prendre du poids, d’être rejeté
neuroleptiques
typique = première génération
- Haldol, Lotapac, Clopixol, etc.
- peut être donné comme antipsychotique ou calmant
- agit sur symptômes positifs mais pas négatifs
- beaucoup d’effets secondaires (constipation, hyperthyroïdie, SEP, etc.)
- effets secondaires sont plus élevés quand on les donne par voie parentérale
- alcool augmente les chances de dépression respiratoire avec ces médicaments (fatal)
neuroleptiques atypiques
- Rispedal, Séroquel, Zyprexa, etc.
- tous les atypiques causent un gain de poids (abdomen) jusqu’à 30 LBS et + en 1 an (DB2, syndrome métabolique!!!)
- symptômes extrapyramidaux peuvent apparaitre en - de 24H
- moins calmants que les antipsychotique de première génération
closaril
loi de 1/2 temps ne s’applique pas : fenêtre de 2h seulement
semaines 1-26 = FSC q semaine
semaines 27-52 = FSC q2 semaines
semaines 53 et + = FSC q28 jours
vert : traitement est continué et rythme FSC est gardé
jaune : surveiller signes et symptômes pseudogrippaux (fièvre, écoulement nasal, douleur musculaire, etc.) + refaire FSC 48H plus tard (horaire de départ des FSC ne change pas)
rouge : arrêt immédiat du traitement + mettre en isolement inversé et donner explications (priorité) + prendre signes vitaux (température!!!) + appeler Md
médicaments pour SEP
- coumadin
- cojentin
- benadryl
syndrome malin des neuroleptiques
- 24-72H après le début des traitements avec neuroleptiques
- peut causer la mort
- ne va pas apparaitre avec un PRN (contrairement aux SEP)
- augmentation de la température interne (jusqu’à 40°c)
- frissons, spasmes, diaphorèse, hypertension modérée, augmentation modérée du pouls, réversion pupilles, convulsions
- priorités : diminuer T° (antipyrétique), hydrater, arrêter antipsychotique
- seul test labo : créatinine kinase (CPK)