examen 1 Flashcards
À la fin des années 1700, John Howard a donné du support aux personnes incarcérées à la suite de constats concernant les conditions des prisons anglaises et galloises. Quelles étaient ces conditions? Quelles étaient les conséquences?
- Surpeuplement
- Insalubrité (ex. vermine, rats, etc.)
- Famine
- Nudité
- Promiscuité
- Mortalité
- Maladies (ex. fièvre de la geôle)
- Viols des femmes
- Instruments de torture (France & Italie)
Conséquences : Désespoir permanent + régression vers formes de barbarisme
À la fin des années 1700, John Howard a donné du support aux personnes incarcérées à la suite de constats concernant les conditions des prisons anglaises et galloises. Pourquoi y avait-il présence de ces conditions?
Contexte : La révolution industrielle est le processus historique du XIX siècle qui fait basculer une société à dominante agraire et artisanale vers une société commerciale et industrielle
–> Prisons non financées : on doit payer pour se nourrir et s’habiller
o Fardeau sur les familles pauvres
–> Valeur de l’humain
o Prison = prix d’entrée = observation de la dégradation humaine
–> Entassement dans cellules communes
–>Dettes impayées
À la fin des années 1700, John Howard a donné du support aux personnes incarcérées à la suite de constats concernant les conditions des prisons anglaises et galloises. Quelles étaient ses recommandations?
- Séparation hommes/femmes
- Séparation contrevenants/jeunes
- Ventilation des cellules
- Nettoyage quotidien des cellules
- Souffrances non nécessaires
- Retour en communauté
En quoi Elizabeth Fry, pasteure de la religion Quaker, donne-t-elle du soutien collectif aux femmes? Quel est son leg majeure?
Première visite à la prison de Newgate, Angl. (1813)
Voit à quel point les prisonniers manquent de vêtements
–> Femmes Quaker confectionnent vêtements livrés le lendemain aux enfants de la prison
Soutien collectif des femmes
* Les convainc qu’elle peut éduquer leurs enfants
* Enseigne la couture
–> Pour femmes et enfants
–> Engendre surplus
–> Vente pour faire profit pour nourriture
Donc, démontre que l’espoir est un outil puissant pouvant influencer le comportement des prisonniers (LEG MAJEUR!)
Jeremy Bentham:
Sous l’effet des ___ et ___ des réformateurs, les prisons deviennent ___ selon principe de ___ et de ____.
Par quel biais?
activités
discours
organisées
l’ordre
la régularité
Par le biais de la discipline
toujours possible de voir ce que les détenus faisaient
Quelle est l’influence de Bentham VS les institutions des systèmes pennsylvanien et aubernien?
Bentham étant partisan du libre-arbitre, c’était aux prisonniers de faire pénitence et de réfléchir à ce qu’ils avaient fait, dans les régimes pennsylvanien et auburnien
Quelle est la philosophie derrière le régime pennsylvanien? pourquoi?
L’isolement cellulaire (contacts occasionnels avec gardiens, mais en silence)
Silence =
–> On veut que les prisonniers réfléchissent et qu’ils regrettent la vie en société –> « Faire pénitence » (lien avec religion)
–> On veut punir
Effets de ce silence =
* Folie, stupeur, déclin de la santé…
À la suite de la folie expérimentée par les détenus, on implante une alternative dans la New York State Prison, construite à Auburn en 1816. Quelles sont les 4 similitudes avec le régime pennsylvanien?
- Emphase religieuse de faire pénitence
- Silence, mais pas aussi total
- Fragmenter le « différent » chez le prisonnier de manière à le réassembler à l’image de l’homme « civilisé », de l’homme « discipliné »
- Destruction de toutes les relations parallèles + emphase sur relations verticales
Comparez les régimes pennsylvanien et auburnien.
Système pennsylvanien
1. Silence total
2. Isolement physique du monde
3. Travail solitaire en cellule
4. But = Méditation/pénitence/repentance
5. Discipline : Douche froide, bâillon métallique, cage métallique, travail refusé
Système auburnien
1. Silence presque total
2. Contacts prisonniers-gardiens
3. Travail communautaire
4. But = Enrégimenter, obéissance aux règles
5. Discipline : Fouet, réduction de nourriture, réduction de lumière, impossibilité de s’allonger
Cellard: Décrivez le fonctionnement de la justice chez les Autochtones.
Autochtones : Nomination d’un chef par consensus
–> Rôle de médiateur, ne contraint personne à faire quoi que ce soit
–> Coutume de dédommagement et non pas de vengeance sans fin, même en cas de meurtre (ex : donner prisonnier ou se proposer comme esclave)
Cellard: Décrivez la justice dans les années 1100 à 1700 en Europe.
Années 1100 à 1700 en Europe : Centralisation progressive des pouvoirs publics autour du personnage du roi
–> Édictait ce qui était permis, se donnait les moyens pour le faire respecter
–> Tentative d’uniformisation de la pratique judiciaire sur territoires donnés par la mise sur pied d’institutions :
Droit criminel, tribunaux, prisons, officiers de justice, amendes, peines publiques
–> Symbole : Roi = victime d’un crime commis
–> Vengeance est donc défendue, seule le roi a le pouvoir
En Nouvelle-France, le droit pénal était le même qu’en France. Qui jugeait les crimes?
Au début, gouverneurs, puis tribunal qui jugeaient les crimes
Ensuite, rôle du lieutenant général, civil et criminel
Le Conseil supérieur entendait en appel les crimes de lèse-majesté, trahison et duels
Enquête de jugement :
- Lieutenant général assisté du procureur du Roi
- Prévôt et archers qui procédaient à arrestation
- Bourreau
Que peut-on dire sur les prisons en Nouvelle-France?
Apparues au dernier quart des années 1600
–> Endroit pour interroger l’accusé et le tenir à disposition de la justice avant de lui faire subir sa peine
Torture existait au Canada pour faire avouer le crime
Punition était un spectacle, modulée selon classe sociale ou origine de l’accusé
–> Clémence aux Autochtones, soigner la relation
Quelles étaient les sept peines principales en Nouvelle-France?
- Peine capitale
- Galères
- Bannissement
- Flétrissure
- Fouet
- Amende honorable
- Exposition
Cellard: Décrivez la punition et la réparation à l’origine. Expliquez pourquoi.
Les peines correspondaient à une logique punitive en étroite relation avec l’organisation sociale de l’époque :
- Réparer ou effacer le mal (rétribution?)
- Exemplarité (dissuasion et stigmatisation)
- L’infamie de la punition suit le coupable toute sa vie
Il fallait frapper l’imaginaire pour compenser l’absence d’un appareil de régulation sociale (même si les pouvoirs publics étaient en pleine croissance)
Goffman: Qu’est-ce qu’une institution totalitaire?
Suppression de la possibilité d’actualiser certains comportements, et l’ignorance totale des modifications dans le milieu extérieur
–> Déculturation
Ne cherchent pas vraiment à imposer leur forme de culture
–> Créent et maintiennent un mode particulier de tension entre l’univers domestique et l’univers de l’institution
–> Lever utile pour maniement des hommes
Goffman: Qu’est-ce qu’une technique de mortification?
Procédés pour mortifier la personnalité, servant à changer radicalement la carrière morale de l’individu en le coupant du monde extérieur
Goffman: Décrivez la technique de mortification de l’isolement.
- Barrière entre monde extérieur et reclus
- Donc, brisement des différents rôles que l’individu occupe dans la société (vie personnelle, activités quotidiennes)
- Dépossession du statut ancien
- Peut amener la perte de certains rôles pour toujours, même après sortie (ex : occasion de terminer son éducation
- Mort civile
Goffman: Décrivez la technique de mortification des cérémonies d’admission
- Infligées par le personnel, ex : prise de photo, inventaire effets personnels
- Nivelage, homogénéisation, transformation en un objet qu’on peut livrer à la machine de l’établissement = pour ne pas nuire aux opérations administratives routinières
- Test d’obéissance avec première mise en scène : réflexe de révolte ou de docilité
Goffman : Décrivez la technique de mortification du dépouillement
- Dépouillement d’effets personnels et remise d’effets « personnels » appartenant clairement à l’établissement
- Prémunir de toute possibilité de personnalisation
Goffman: Décrivez la technique de mortification de la dégradation de l’image de soi.
- Mutilations, marques, amputations (sévices corporels)
- Perte du sentiment de sécurité personnelle, crainte de se voir défiguré
- Menace de l’intégrité physique
- Certains gestes, postures et dispositions offrent de l’individu une image dégradante de par leur symbolisme
o EX : Manger aliments à cuillère
Goffman: Décrivez la technique de mortification de la contamination physique.
- Violation du moi intime (dossier des antécédents sociaux et comportements antérieures accessible au personnel)
- Confessions (collectives ou individuelles) de faits personnels à inconnus
- Examens médicaux nus devant les deux sexes
- Souillure du corps ou d’objets très intimes
- Nourriture malpropre, locaux sales, serviettes souillées…
- Contaminations de nature chirurgicale
- Gavage quand refus de manger
- Système de relations forcées avec le personnel`
- Tripotage pour inspections
Goffman: Décrivez la technique de mortification de la contamination morale.
- Contact de co-détenus indésirables : âges, ethnies…
- Appellation de manière informelle de la part du personnel
- Courrier lu, censuré, ridiculisé
- Visite publiques
- Dénoncer un être cher
- Rapports entre individus étalés au grand jour
Décrivez le contexte du rapport Corbo:
Mario Bastien libéré le 21 mars 2000 suite l’ignorance du directeur de la prison provinciale de la décision de la Commission fédérale des libérations conditionnelles (refus de libération conditionnelle au 2/3)
–> Avait déjà des antécédents
–> Agresse et assassine Alexandre Livernoche quelques années + tard
Conclusion de la situation : évaluations de psychiatres (au fédéral) ne sont pas parvenues aux commissaires provinciaux des libérations conditionnelles