Examen 1 Flashcards

1
Q

Nommez les 4 périodes qui ont marqué l’histoire en Occident.

A
  1. Démonologie et troubles mentaux
  2. Hippocrate et somatogenèse
  3. Retour démonologie et sorcellerie
  4. Développement modèle biopsychosociaux
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2
Q

Qui a inventé le traitement moral?

Qu’est-ce que le traitement moral?

A

Pinel

Parler avec les malades

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3
Q

Qu’est-ce qu’on en commun les multiples définitions de la psychopathologie?

A

La souffrance psychique

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4
Q

De quelle période s’agit-il?

Les anciens Babyloniens croyaient qu’un démon spécifique était assigné à chaque maladie, croyance que l’on retrouve également chez les Chinois, les Égyptiens, les Grecs et les Hébreux de l’époque. Ces différents peuples pensaient que toute déviance était attribuable à la possession par les mauvais esprits. Le traitement consistait à exorciser les démons au moyen de prières et de rites particuliers : fumigations, boissons amères, flagellation.

A

Démonologie et troubles mentaux

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5
Q

De quelle période s’agit-il?

Au 5e siècle avant Jésus Christ, Hippocrate (460-377) sépare la médecine de la magie et des superstitions et rejette la thèse des maladies envoyées par les esprits. Il considérait le cerveau comme l’organe de la conscience, de la vie intellectuelle et des émotions. Il est par conséquent le père de la somatogenèse, théorie selon laquelle on observe des perturbations de la pensée ou du comportement lorsque le soma (c’est-à-dire le corps) est malade. Il est aussi considéré comme le père de la médecine.
• Première classification des maladies mentales : manie, mélancolie, fièvre nerveuse.​ (théorie des humeurs)
• Reconnait l’impact de l’environnement et du stress émotionnel sur le corps et l’esprit

A

Hippocrate et somatogenèse

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6
Q

De quelle période s’agit-il?

Décès de Galien marque le retour de la démonologie (déclin empire romain) les Églises eurent de nouveau l’influence dans les soins de santé. Appelés au chevet du malade, les moines avaient recours à la prière, aux reliques, aux potions magiques ainsi qu’à l’exorcisme pour chasser les mauvais esprits.

A

Retour démonologie et sorcellerie

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7
Q

De quelle période s’agit-il?

Fin du 15e s. naissance des asiles « maisons de fous » (malades mentaux, mendiants, itinérants)​
• Québec : l’Hôtel Dieu = 1er asile en 1639​
• 18e/19e s. amélioration du sort des malades mentaux (Pinel et Pussin)
• Pinel utilise une approche novatrice : « traitement moral » = parler avec les malades (naissance de l’empathie, l’accueil et l’ouverture). Même si manque de ressources, impact important en Europe et Amérique. Ce qui définit avant tout son approche est le fait qu’il passait des heures à parler avec les malades convaincu que l’accueil, l’ouverture et l’empathie pouvaient les aider à améliorer leur état. Cette manière philosophique et humaniste de soigner les malades reçut le nom de « traitement moral »

A

Développement modèle biopsychosociaux

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8
Q

Que différencie la psychopathologie et la psychiatrie au niveau des BUTS?

A

Psychopatho:
la description, la connaissance et la compréhension des troubles psychiques

Psychiatrie:
La thérapeutique(traitement) des troubles psychiques, la prévention des troubles psychiques et la réadaptation (du sujet à son environnement).

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9
Q

Que différencie la psychopathologie et la psychiatrie au niveau des MOYENS?

A

Psychopatho:
utilise exclusivement des moyens psychologiques (méthode clinique - entretiens ou tests ou méthode psychanalytique et autres)

Psychiatrie:
Utilise moyens psychologiques et autres moyens tels que les moyens médicaux ou biologiques (traitements chimiothérapiques pour faire taire les troubles psychiques), les moyens sociaux (par ex. la mise à disposition d’appartements thérapeutiques).

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10
Q

Quelles sont les trois réalités différentes à considérer pour différencier le normal et le pathologique?

A
  1. Les considérations entourant un trouble peuvent évoluer à travers l’histoire
  2. Une manifestation peut être considérée comme normale dans une culture et pathologique dans d’autres
  3. Le dx et le TTT peuvent varier en fonction des différences culturelles
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11
Q

Nommez quelques exemples qui différence le normal et le pathologique. (5)

A
  1. Statistiquement:
    Normal: comportement suivi par la majorité,
    Patho: non
  2. Norme sociale:
    Normal: se comportent comme la tendance moyenne par rapport au norme en vigueur
    Patho: inhabituel par rapport à la moyenne
  3. Symptôme:
    Normal: absence de symptôme bruyant
    Patho: présence de symptôme invalidants, intolérable, cpt inadapté et perturbé dans plusieurs secteurs de la vie
  4. Adaptation à l’environnement
    Normal: relation harmonieuse, symptôme discret
    Patho: relation disharmonieuse, symptôme bruyants
  5. Plaintes
    Normal: Absence de plainte
    Patho: État de détresse émotionnelle, souffrance intolérable, notion pathologique moins discutable
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12
Q

Quels sont les 2 courants qui discutent sur le concept de la normalité? Expliquez-les.

A
  1. Relativistes ou de culturalistes: les symptômes d’un désordre varient d’une culture à une autre.
  2. Absolutistes ou d’universalistes: les troubles mentaux sont causés par les mêmes facteurs biologiques, quelle que soit la culture.

Ce deuxième courant est appuyé par un argument non négligeable : le fait qu’une médication particulière atténue les symptômes chez les sujets présentant un même trouble.

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13
Q

De quel courant s’agit-il?

les troubles mentaux sont causés par les mêmes facteurs biologiques, quelle que soit la culture.

A

Absolutistes ou d’universalistes

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14
Q

De quel courant s’agit-il?

les symptômes d’un désordre varient d’une culture à une autre.

A

Relativistes ou de culturalistes

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15
Q

De quel approche s’agit-il?

oppose de façon nette et franche, le normal et le pathologique. Correspond au point de vue médical.

A

Approche discontinuiste

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16
Q

De quel approche s’agit-il?

où la maladie et la santé mentale constituent un continuum qui part de la normalité et se termine avec les formes plus graves de la pathologie mentale.

A

Approche continuiste

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17
Q

La majorité des psychologues cliniciens acceptent l’idée de quelle approche?

A

Approche continuiste (l’approche d’un continuum)

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18
Q

Quels sont les 4 critères pour déterminer ce qui constitue la psychopathologie?

A
  1. Le cpt transgresse les normes sociales
  2. Le cpt est inhabituel (Dès que le contexte est normal, mais que la manifestation est inhabituelle, on peut formuler l’hypothèse d’un dysfonctionnement psychologique.)
  3. Le cpt est relié à différents stades du développement
  4. Le cpt amène une détresse psychologique manifeste (Éprouve une grande souffrance psychologique sans aucune raison apparente.​)
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19
Q

Qu’est-ce qu’un trouble psychologique ?

A

« C’est un ensemble de signes et symptômes caractérisés par des altérations de la
pensée, de l’humeur ou du comportement entrainant un état de détresse ou de
souffrance et un dysfonctionnement importants (MSSS, 2012) »​

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20
Q

Qu’est-ce qu’un comportement pathologique ?​

A

« C’est une détresse émotionnelle ou perturbation grave de la cognition ou des relations sociales, ou baisse significative du fonctionnement quotidien (DSM) »

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21
Q

La santé mentale s’accompagne toujours de dysfonctionnement …. (3)

A

Il s’accompagne toujours de dysfonctionnements :​

  • Biologiques​
  • Psychologiques​
  • Comportementaux​
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22
Q

Quels sont les principes d’une bonne santé mentale? (3)

A
  1. La santé mentale est habituellement perçue comme la capacité de s’adapter à son milieu, c’est-à-dire de vivre en harmonie avec les autres, de suivre les règles et les normes sociales et d’avoir une conduite irréprochable.
  2. Ressentir un bien-être social comprend aussi bien la capacité de jouir du bonheur et du confort qu’une bonne hygiène, une présentation de soi agréable et des soins corporels appropriés
  3. Un individu est en bonne santé mentale s’il est capable d’assumer ses rôles et ses responsabilités au sein de la société dans laquelle il vit : être un élève attentif, par exemple, un travailleur productif ou encore, un bon parent. Ces auteurs ajoutent à ce critère la capacité de composer avec le stress et de maintenir un équilibre entre ses désirs personnels et les demandes familiales et sociales.
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23
Q

Description de la définition.

« Un trouble mental est un comportement clinique significatif ou un syndrome psychologique associé à une détresse ou une altération de fonctionnement. De plus, ce n’est pas simplement une réponse attendue, ni une réponse culturelle et ce n’est pas seulement une déviance sociale, politique, religieuse ou sexuelle
sauf si la déviance est le symptôme du dysfonctionnement. »

A
  1. « Un trouble mental est un comportement clinique significatif ou un syndrome psychologique associé à une détresse ou une altération de fonctionnement… »
    Un trouble mental rencontre les critères de l’APA si le comportement jugé pathologique est accompagné d’une détresse psychologique (c’est-à-dire d’une souffrance) ou d’un fonctionnement perturbé(en considérant les us et les coutumes de la culture du sujet)
  2. « … De plus, ce n’est pas simplement une réponse attendue … »
    Ensuite, le comportement jugé pathologique ne doit pas être une réponse attendue et souhaitable dans la circonstance donnée. Le fait de crier, de courir et de se sauver à toute hâte lorsqu’un incendie se déclare brusquement dans une maison est, par exemple, un comportement acceptable et souhaitable alors que rester figé sur le seuil de la porte ne le serait pas.
  3. « … ni une réponse culturelle …»
    Ex. : déguisements à l’Halloween
  4. « … et ce n’est pas seulement une déviance sociale, politique, religieuse ou sexuelle… »​
    Mise en garde : toute « déviance » de ce type ne doit pas être considérée comme pathologique.​ Ex. : écart de conduite années 70 : port de cheveux longs / auj. : tatouages acceptés.
  5. « …sauf si la déviance est le symptôme du dysfonctionnement. »​
    La déviance n’arrive pas seule mais s’accompagne d’autres symptômes psychologiques graves qui caractérisent une maladie donnée
    Elle fait référence au fait qu’une personne peut souffrir d’un trouble mental (de schizophrénie, par exemple), et qu’au cours de l’évolution de cette maladie, elle manifesterait divers comportements qui étaient absents avant le début de sa maladie. Prenons comme exemple une personne qui, à la suite d’un épisode de schizophrénie, fonde une secte religieuse, à l’instar de Roch Thériault (alias Moïse) qui déclare être guérisseur, médecin et se met à opérer des malades. En fait, la dite déviance n’arrive pas seule mais s’accompagne d’autres symptômes psychologiques graves qui caractérisent une maladie donnée.
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24
Q

Expliquez la classification traditionnelle (Kraepelin) .

A

• Compréhension biologique des psychopathologies​
• Présume que chaque trouble est unique et chaque DX sous tendu par une cause
pathophysiologique (infection bactérienne, dysfonctionnement système endocrinien)
• L’étiologie peut être autre, mais il n’y a qu’un groupe de facteurs causals par
pathologie, aucun chevauchement.​
• Davantage utile en médecine (précision)

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25
Q

Expliquez l’approche dimensionnelle​.

A
  • Prise en compte de l’humeur, cognitions, comportements exprimés par le sujet et quantifiés sur une échelle​
  • Davantage subjectif et fonction de chaque personne​
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26
Q

Qu’est-ce la méthode prototypique?

A

Combinaison des deux autres approches (traditionnelle + dimensionnelle)
• Caractéristiques essentielles des psychopathologies​
• Autorisant certaines variation​
• Plusieurs troubles peuvent comporter les même comportements ou autres

27
Q

À quel moment une observation est fiable?

A

Les observations sont fiables, si elles arrivent à se reproduire, à se répéter dans des conditions similaires, si d’autres cliniciens expérimentés peuvent vérifier ce que nous prétendons.​

28
Q

Quels sont les 3 types de validité?

A
  • Validité de concept (dans la composition des critère) significativement corrélé (différencie les pathologies)​
  • Validité prédictive, de chaque critère. Capacité à prévoir le cours que va suivre le trouble ou encore la réponse au traitement.​
  • Validité de contenu : critère doit représenter ce que les experts entendent par ce terme (« bonne étiquette »)​
29
Q

Que se passe-t-il vers le milieu des années 70?

A

Vers le milieu des années 1970 ​

  1. Progrès réalisés dans le domaine de la psychopathologie et méthodes thérapeutiques.​
  2. Élaboration de nombreux instruments d’évaluation psychométrique​
  3. Disponibilité de moyens statistiques performants (analyse sur d’importants ensembles de données)
30
Q

Nommez quelques avantages du DMS 5.

A
  • Réaffirmation des troubles mentaux comme multiples et distincts​
  • Vision plus globale de l’individu souffrant par l’exploration de données organiques, neuro-hormonales, psychiques, environnementales et autres​
  • Critères opérationnels d’inclusion et d’exclusion​
  • Test de validité et de contrôle sur le terrain​
  • Mise au point d’un système d’évaluation​
  • Compréhension et communication possibles entre professionnels​
  • Apport systémique par la définition des cinq axes​
  • Évaluation de l’ensemble du fonctionnement
31
Q

Nommez quelques désavantages du DSM5.

A
  • Manuel parfois complexe à consulter​
  • Réducteur dans certains critères​
  • Ne tient pas compte de l’intrapsychique​
  • Ne tient pas compte de la relation client/professionnel
  • Risque de catégorisation excessive, emploi abusif, étiquetage​
  • Nombreuses modifications des versions
32
Q

Expliquez l’hyperémotivité.

A

Dans l’hyperémotivité l’individu est sujet à des réactions émotionnelles exagérées (états de stress post -traumatique, état maniaque, syndrome démentiel)

33
Q

Quant est-ce que la présence d’un symptôme devient pathologique (angoisse, tristesse, colère, etc.) ?

A

La présence d’un symptôme n’est pas en soi pathologique (angoisse, tristesse, colère et autres). Il devient pathologique lorsqu’il constitue une réponse univoque à des situations variables ou lorsqu’il est d’une intensité disproportionnée.

34
Q

Que permet la dimension temporelle?

A

permet de différencier anxiété normal et pathologique

35
Q

Quels sont les deux critères utilisés pour distinguer l’anxiété normale du trouble anxieux?

A

la souffrance personnelle et la difficulté de fonctionner

36
Q

Expliquez l’anxiété de séparation.

A

propre aux enfants, caractérisée par une inquiétude irréaliste, durable, qu’un malheur frappe ses parents ou autres êtres chers ayant comme conséquence la séparation (acte d’éloignement des parents qui provoque anxiété et peur).​

**Elle peut maintenant être diagnostiquée à tout âge​

37
Q

Expliquez l’anxiété chronique.

A

état permanent d’hypervigilance et de tension interne et s’exprime par une hypersthénie aux moindres stimuli (ex. réaction de sursaut au moindre événement inattendu), une tension motrice, une exploration de l’environnement avec distractibilité et difficultés de concentration. ​

  • Troubles neurovégétatifs (sueurs froides, sécheresse de la bouche, nausées, pollakiurie)​
  • Plan psychique : appréhension de l’avenir et ruminations pessimiste centré sur celui-ci. ​
  • Troubles du sommeil fréquents (surtout difficultés d’endormissement)
38
Q

Comment se distinguent les troubles anxieux?

A

Ils se distinguent entre eux par le type d’objets ou le type de situations qui induisent la peur, l’anxiété ou le comportement d’évitement et le raisonnement cognitif associé.

39
Q

Qu’est-ce une phobie spécifique?

A

Une phobie est une peur irrationnelle, excessive et persistante d’un objet ou d’une situation précise qui ne sont pas menaçants.​

La personne est consciente de l’irrationalité et du caractère excessif de sa phobie et souffre du fait que son comportement soit régi par l’évitement du stimulus phobogène et la crainte de lui être confronté de manière inattendue.

40
Q

Comment se développe une phobie spécifique? (cause)

A

Elle se développe soit à partir de l’expérience personnelle ou indirecte d’un événement traumatique soit à cause d’une information erronée ​(ex. mimétisme parental)

41
Q

Quels sont les 4 principaux spécificateurs dans les phobies spécifiques?

A
  1. Sang-injection-accident​
  2. Situationnel​
  3. Animal-insecte​
  4. Environnement naturel​
42
Q

Depuis combien de temps la peur, l’anxiété ou l’évitement doit persister, dans le cas de phobie spécifique, pour être diagnostiqué?

A

La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.

43
Q

Diagnostic différentiel de la phobie spécifique?

A
  • Anxiété
  • Attaque de panique
  • Mécanisme d’évitement
  • Objet/situation spécifique
44
Q

Traitement de la phobie spécifique?

A

Thérapie cognitivo-comportementale : séance exposition à l’objet phobique

45
Q

Quels sont les symptômes de la phobie spécifique?

A
  • Émergence de tensions
  • Attitude de surcompensation
  • Appréhension
  • Comportement contra-phobiques ou de défi font place à l’anticipation anxieuse
  • Comportement d’évitement
  • Comportement de dépendance (médicaments, alcool, drogue) * objet externe pour calmer une anxiété interne
  • Isolement (la personne sait que son comportement n’est pas rationnel donc s’isole)
  • Répercussions psychiques, sociales, financières et médicales importantes (dépression)
46
Q

Expliquez l’anxiété sociale.

A
  • Peur persistante et intense d’une ou plusieurs situations sociales ou bien de situations de performance durant lesquelles le sujet est en contact avec des gens non familiers ou bien peut être exposé à d’éventuelles observations attentives d’autrui
  • Crainte d’agir de façon embarrassante ou humiliante
  • Crainte déraisonnable d’être observé, humilié ou jugé négativement en public
  • Angoisse spécifique déclenchée par un objet ou une situation qui ne présente pas en eux-mêmes un caractère dangereux, disparait en dehors de l’objet/situation, ici en présence d’une situation sociale
47
Q

Quels sont les symptômes de l’anxiété sociale.

A
  • Symptômes somatiques accompagnent sentiment de honte, ridicule, perte de contrôle
  • Souffrance majeure entrainant conséquences : dévalorisation, fatigue, épuisement, dépression fréquente, alcoolisme et agressivité
  • Malaises physiques : gorge sèche, transpiration excessive, tremblements, malaises gastro intestinaux, rougeur au visage, troubles du sommeil
48
Q

Depuis combien de temps la peur, l’anxiété ou l’évitement doit persister, dans le cas de d’anxiété sociale, pour être diagnostiqué?

A

La peur, l’anxiété ou l’évitement causent sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.

49
Q

Quels sont les comorbidités de l’anxiété sociale?

A

Dépression majeure, trouble panique, anxiété généralisée, dépendance alcool

50
Q

Qu’est-ce qui différencie la timidité et l’anxiété sociale?

A

Timidité vs anxiété sociale
gêne vs panique
inhibition et observation vs inhibition et fuite
peur d’être ignoré vs peur d’être humilié et agressé
rassuré par l’attention positive vs agressé par l’attention positive
parle de son trac vs minimise et cache sa phobie
peur et habituation vs panique et évitement

51
Q

Qu’est-ce qui différencie le trac et l’anxiété sociale?

A

trac vs anxiété sociale
présent peu temps avant vs présent longtemps avant
amélioration du malaise pendant la prestation vs persistance du malaise pendant la prestation
disparition et plaisir après la prestation vs honte après la prestation
sensible aux feedbacks positifs vs peu sensibles
habituation et éducation par la répétition vs aggravation

52
Q

Quels sont les symptômes des troubles de panique.

A

sensations physiques d’anxiété très intenses :

  • une augmentation du rythme cardiaque ;
  • transpiration ;
  • tremblements ;
  • sensation de souffle coupé, d’étranglement dans la gorge ;
  • gêne et douleurs abdominales ;
  • nausées, une sensation de vertige ou d’instabilité ;
  • sensation d’engourdissement ou de picotement dans certaines parties du corps ;
  • frissons ou des bouffées de chaleur
53
Q

Explique les troubles de panique.

A
  • Caractérisé par des attaques de panique répétées, de courte durée qui surviennent de façon subite et imprévisible.
  • La répétition fréquente (+/- hebdomadaire) et durable de ces attaques de panique et/ou la survenue d’une anxiété anticipatoire peut être associées ou non à une agoraphobie.
  • Peur de faire attaque de panique, peur qui arrive de nul peur, impossible d’identifier la cause
54
Q

Quel est le critère pour être diagnostiqué trouble de panique?

A

Les individus qui souffrent de ce trouble ont eu au moins deux attaques de panique dans le passé et ont très peur d’en avoir à nouveau. (pendant au moins 1 mois)

55
Q

Expliquez l’agoraphobie.

A

Crainte de se retrouver dans des endroits ou des situations d’où il pourrait être difficile ou gênant de s’échapper ou dans lesquels on ne pourrait pas trouver de secours en cas de survenue brutale de symptômes pouvant être embarrassants.

56
Q

Expliquez l’anxiété généralisé. (TAG)

A
  • Anxiété excessive sur un fond permanent d’anxiété d’intensité modérée souvent émaillée de crises aiguës d’angoisse.
  • La caractéristique principale des personnes qui souffrent de ce trouble est de s’inquiéter de la survenue d’événements négatifs dans un futur proche ou éloigné.
  • Ce sont nos idées et nos croyances qui causent l’anxiété et non les éléments qui nous sont extérieurs.
57
Q

Combien de temps doit durée le TAG pour être diagnostiqué?

A

• Dure plus de quelques jours (par semaine) sur une période de 6 mois.

58
Q

Nommez quelques symptômes du TAG.

A

• État d’anxiété flottant (sentiment d’une catastrophe imminente)

Symptômes psychologiques
• inquiétude persistante et irrationnelle
• Faible estime de soi
• Agitation, tension, irritabilité intense
• Problème de concentration
• Troubles de l’endormissement et du sommeil

Symptômes physiques
• Tremblements, maux de tête, vertiges
• Tension musculaire, douleur, endolorissements
• Symptômes cardiovasculaires, gastro-intestinaux, respiratoires, génito-urinaires

59
Q

Expliquez troubles obsessionnel compulsif (TOC)

A

Se définit par la présence d’obsessions et/ou de compulsions. Les obsessions sont des pensées, des images mentales ou une impulsion à poser certains actes qui reviennent constamment en tête et sur lesquels l’individu a le sentiment de n’avoir aucun contrôle.

60
Q

Qu’est-ce qu’une obsession et un compulsion?

A

Obsessions : Idées, affects ou images qui s’imposent de façon répétée et involontaire à la conscience du sujet et génèrent de l’angoisse. Le sujet, comme dans toute névrose, reconnaît cette pensée comme sienne malgré son caractère absurde mais n’arrive pas à s’en débarrasser.

Compulsions: comportements ou actes mentaux destinés à neutraliser ou à diminuer l’angoisse générée par les obsessions. Le sujet se sent obligé de les réaliser même s’il les trouve absurdes et ridicules. Certains ont une valeur quasi-magique pour le patient et le soulagent au moins en partie. Mais l’angoisse des obsessions s’accroît si le sujet ne peut faire face à ses compulsions.

61
Q

Quels sont les 3 types d’obsession dans le TOC?

A
  • Obsessions idéatives : ruminations obsédantes d’une image, d’une phrase (injures religieuses, fautes anciennes, doutes et scrupules)
  • Obsessions phobiques : crainte spécifique d’un objet ou d’une maladie (sida, cancer, syphilis), ou d’une contamination (souillure, pollution, saleté, microbes). Cette peur existe, contrairement aux phobies, en dehors de la confrontation avec l’objet.
  • Obsessions impulsives : crainte angoissante et assiégeante de réaliser, contre sa volonté, un acte répréhensible plus ou moins grave
62
Q

Quel est le diagnostic différentiel du TOC?/

A
  • Pensées délirantes

* Troubles psychotiques

63
Q

Quel est la prévalence du TOC? (qui est touché)

A

• Chez les personnes perfectionnisme et celles avec le sens élevé des responsabilités

64
Q

Le traitement du TOC?

A

• Thérapie cognitivo-comportemental