Examen 02 Flashcards

Cours 07-Cours 11

1
Q

Quels sont les 3 critères importants à prendre en considération lors de l’évaluation du risque ?

A
  1. association empirique+statistique = lien statistique entre facteur et cpt qu’on tente de prédire
  2. mesure facteur risque précède celle cpt criminel
  3. pas attribuable à troisième variable
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2
Q

En quoi consiste l’association empirique et statistique ? (5)

A
  • lien stat. entre facteur et cpt tente prédire
  • mesure sur facteur en question (traits psychopathiques selon cohorte et éval. probs. récidives)
  • comparaison récidivistes et non-récidivistes (doit évaluer plusieurs facteurs pour éval. complète)
  • taux différentiels récidive
  • différences suffisamment importantes
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3
Q

En quoi consiste la mesure du facteur de risque qui précède celle du comportement criminel ? (3)

A
  • importance déterminer si facteur = prédicteur récidive criminelle ou cpt criminel futur (pas antécédents)
  • facteurs mesuré temps X et récidive temps X+1 (établir facteur visé=associé cpt futur)
  • taux récidive différentiels observés
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4
Q

Comment pouvons-nous expliquer que le risque de récidive n’est pas attribuable à une troisième variable ? (3)

A
  • importance déterminer si relation statistiquement observé entre facteur X et récidive pas attribuable autre facteur (ex:afroaméricains plus risque récidive,corrélation veut pas dire causalité, variable explique autrement que par afro.)
  • prendre considération plusieurs facteurs simlutanément
  • contrôle statistiquement pour hypothèses alternatives (ex: ethnicité perd importance car recherche facteurs criminogènes)
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5
Q

Quels sont les facteurs criminogènes ? (4)

A
  • cible facteurs pour éval./prédiction/interv.
  • objectif = réduire probs récidive
  • ressources communautaires appropriées+adéquates (travailler sur éléments autres ex:facteurs non-criminogènes)
  • pas prioritaire pour interv. criminologique
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6
Q

Quels sont les facteurs non-criminogènes ? (2)

A
  • faible estime de soi
  • se sentir inadéquat
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7
Q

En quoi consiste les facteurs de risque statiques ? (7)

A

Forces :
- facteurs associés statistiquement à récidive
- informe sur probs statistique récidive
- généralement plus facile à mesurer+évaluer
- longue tradition recherche+application en crimino
Limites:
- informe pas sur changements probs. risque
- informe pas sur besoins traitements/interv.
- explique pas récidive

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8
Q

En quoi consiste les facteurs dynamiques ? (4)

A

Forces
- facteurs associés théoriquement récidive
- informe sur probs statistiques récidive
- informe sur changements risque récidive (ex:programmes)
Limites:
- bcp +difficile évaluer

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9
Q

En quoi consiste les facteurs dynamiques stables ? (8)

A

ex: depuis ado consm.
Forces:
- personnalité, schémas cognitifs, attitudes (peut changer avec âge, programmes traitement)
- contexte social/familial immédiat
- bien documentés
- concernés par facteurs dynamiques actuels (situation récente)
- situation individu moment éval. (pas critères quand avait 18 ans si a 45)
- cibles pour traitement/interv.
Limites
- défi bien évaluer facteurs+évolution (réévaluer facteurs dynamiques tout long peine vs statique évalue 1 fois)
- mensonges, désirabilité sociale (contrev. peut pas exagérer problématiques, mentir, minimiser enjeux)

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10
Q

En quoi consiste les facteurs dynamiques aigus ? (5)

A

ex: personne intoxiquée, a consommé, moment présent, pas reflet facteur dynamique stable
- transitoires (pouvant précipiter acte criminel)
- état individu (émotionnel, cognitif, mental) (savoir si évènements vie significatifs impacts positifs ou négatifs)
- contexte social/familial immédiat indiv.
- pas suffisamment documenté
- déstabilisent facteurs dynamiques stables et favorisent/précipitent récidive criminelle (contextuel,personnel, ex: perte emploi,divorce)

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11
Q

En quoi consiste les facteurs dynamiques aigus contextuels ? (7)

A

fluctuent rapidement défavorisent récidivent (pas outils permet évaluer facteurs, jugement professionnel)
- perte emploi
- conflit interpersonnel
- séparation, divorce
- problèmes financiers
- problèmes consommation (chute,rechute)
- influence négative entourage, pression pairs
- opportunité criminelle attrayante

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12
Q

En quoi consiste les facteurs dynamiques aigus personnels ? (4)

A
  • colère, frustration, sentiment impuissance
  • humeur négative
  • perte contrôle cpt (signe annonce récidive)
  • intoxication alcool/drogues
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13
Q

En quoi consiste les facteurs de risque de récidive ? (5)

A
  • absence facteur criminogène clé (pas 1 facteur fonctionne pour tt monde)
  • combination facteurs risque (évaluer ensemble facteurs risque, absence/présence accumulation facteurs risque)
  • combinaison facteurs statiques et dynamiques
  • noyau facteurs pour ensemble contrev.
  • primauté situation récente contrev. (risque évolue, personne peut changer durant peine)
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14
Q

En quoi consiste le Central Eight dans la recherche de Bonta et Andrews ? (4)

A
  • évaluation facteurs risque tient compte aspects négatifs personne, chacun facteur risque, évaluateur devrait statuer si facteur en question:
  • représente force (aspect positif)
  • représente facteur criminogène (aspect négatif)
  • représente individu (neutre)
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15
Q

En quoi consiste les quatre facteurs majeurs (Big Four) ? (4)

A
  • historique cpt antisocial (cpt)
  • personnalité antisociale (personnalité)
  • schèmes pensée favorisent conduite antisociale (cognitif)
  • pairs délinquants (relation)
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16
Q

En quoi consiste l’historique du comportement antisocial ? (5)

A
  • précarité démêlés justice
  • nbre antécédents judiciaires (lien avec carrière criminelle)
  • polymorphisme criminel
  • bris conditions
  • gravité délit (peu impact sur compréhension risque récidive), facteur aggravant pour peine, moins pertinent pour éval. risque
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17
Q

Quels sont les trois critères de la personnalité antisociale ?

A
  • impulsivité
  • affect négatif
  • égocentrisme
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18
Q

Quelles sont les 3 composantes de la personnalité impulsive ?

A
  • niveau attention : idées/pensées défilent vite, diff. concentration+change intérêts rapidement
  • niveau planif.: pas concerné futur, souvent dernière minute, peu/pas méticuleux+rapide,simple,facile
  • niveau moteur/cpt: agit sans réfléchir, prend décision rapidement, changements fréquents dans situations contrev.
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19
Q

Quels sont les traits d’un affect négatif ? (5)

A
  • détresse+vulnérable au stresseurs, humeur nég. intense et/ou persistante, colère, frustration, rage
  • réaction démesurée p/r situation
  • difficulté gérer émotions(frustrations+colère)
  • rumine colère+frustration
  • autant désinhibiteur que motiation cpt criminel
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20
Q

Quels sont les critères de l’égocentrisme ? (6)

A
  • mode fonctionnement centré sur soi
  • réactions immatures: hostilité, jalousie, rancune, colère
  • arrogance et mépris d’autrui
  • indifférence autrui
  • sentiment être au dessus règles/lois
  • pas/peu empathie face à délits/victimes
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21
Q

En quoi consiste les schèmes de pensée favorisant le comportement criminel ? (5)

A
  • hostilité et rébellion envers autorité+règles
  • identification aux modèles déviants, délinquants/criminalisés
  • position victime face actes criminels
  • minimisation, déni, déresponsabilisation
  • croit que crime = moyen légitime arriver à fins ($, pouvoir, prestige, sexe, vengeance, etc.)
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22
Q

Qu’est-ce que sont les pairs délinquants ? (6)

A
  • nature/qualité réseau social+entourage immédiat favorable aux cpt criminel/délinquant
  • association (significative) avec pairs délinquants
  • réseau social favorise agir criminel
  • association avec gang, groupe motards, crime organisé
  • influences prosociales absentes/limitées
  • réseau social comme source support/source risque/conflits
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23
Q

Quels sont les 4 autres éléments du Central Eight (moderate Four) ?

A
  • environnement familial/marital (plus chez adultes, conjoints plutôt que parents pour ados)
  • école/travail (adulte = travail et ados = école)
  • loisirs et temps libres
  • consommation et abus substance
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24
Q

Quels sont les aspects de l’environnement familial ou marital ? (5)

A

ados = famille et dynamique actuelle
- milieu dysfonctionnel
- source conflits interperso (conflits sœurs, parents..) peut amener à perso antisociale
- source limitée affection + support (important évaluer dans contexte réinsertion sociale)
- absence surveillance et supervision par rapport agir délinquant (si entourage antisociaux aussi = réinsertion difficile)
adultes = accent sur relations intimes
- instabilité et conflits interperso

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25
Q

Quels sont les aspects de l’école et du travail ? (5)

A
  • emploi stable ou non
  • faible performance scolaire / emploi (niveau investissement)
  • problèmes cpt (école/travail : absence retard défiance…)
  • difficultés ajustement + adaptation scolaire / emploi
  • satisfaction et valorisation absente (insatisf. emploi)
26
Q

Quels sont les aspects de l’abus de substances ? (4)

A
  • agit comme désinhibiteur cpt
  • consommation créer instabilité différentes sphères vie (travail, famille, relations) peut causer frustrations, colère et conflits
  • crime pour soutirer drogues (vol avec ou sans violence)
  • cpt criminel pour procurer $$ pour acheter drogues (dépendance)
27
Q

Quels sont les aspects des loisirs et des temps libres ? (2)

A

nature et qualité loisirs + activités durant temps libres (activités routinières + habs. vie)
- activités positives / prosociales (reliées à crim. ou non)
- temps libre non-structuré (peuvent devenir activités à risque cpt criminel)

28
Q

Quelles sont les 6 considérations méthodologiques ?

A
  1. Validité info (bien mesurer ce qu’on prétend mesurer, info utilisée doit être valide)
  2. Fidélité info (si deux collègues évaluent même personne, doivent tirer même conclu.)
  3. Analyse exhaustive (ensemble facteurs risques connus pris en compte, évalué et analysé)
  4. Pertinence info (évaluateur doit distinguer clairement facteurs criminogènes et non-criminogènes)
  5. Transparence démarche (démarche présentée sans ambiguïté)
  6. Communication risque (niveau risque logique et clairement présenté)
29
Q

Qu’est-ce que le rapport Corbo (2001) ? (5)

A
  • commission Enquête entourant permission sortie accordée à M. Bastien, inclut plusieurs recommandations :
  • Réaffirmer importance réinsertion sociale
  • Réinsertion sociale s’effectue dans respect de sentence imposée et sécurité publique
  • Améliorer standards et rigueur méthodologique dans décisions prises
  • Lien étroit avec recherche en favorisant formation continue (Ministère Sécurité Publique doit faire recherche sur pratiques pour être légal)
  • Recours à outil d’évaluation risque pour mieux encadrer décisions
30
Q

ÉTUDIER TABLEAU CENTRAL EIGHT

A
  1. Histoire criminelle – Implication précoce et persistante dans activités criminelles - dév. alternatives aux cpts criminels dans situations à risque
  2. Perso. antiscociale – recherche sensations fortes, faible maîtrise soi, agressif – dév. habiletés résolution problèmes, gestion colère, stratégies coping
  3. Attitudes, valeurs et croyances antisociales – attitudes, croyances et valeurs supportent cpts criminels, identité criminelle, défiance et rebellion – diminuer schèmes pensées et croyances antisociales, reconnaitre schèmes pensées, dév et adopter schèmes alternatifs pensée (dire ce que fait est inadéquat et expliquer comment remplacer par autre chose)
  4. Réseau criminel / affiliation à pairs délinquants – association significative avec pairs impliqués dans criminalité, support social par rapport commission délits – diminuer relations avec pairs ayant influence négative, dév liens avec pairs conventionnels
  5. Famille et relation couple – deux dimensions importantes = affection/ écoute et supervision/contrôle social – diminuer conflits, dév relations positives, améliorer supervision et contrôle
  6. Éducation et travail – niv performance, satisfaction et valorisation faible – améliorer performance, mieux comprendre et apprécier retombées positives
  7. Loisirs et activités routinières / récréatives – faible niv éducation et satisfaction dans activités positives, constructives et prosociales – amélioration implication, satisfaction bénéfices perçus d’implication dans activités
  8. Abus substance – abus alcool et/ou autres substances – réduction de consommation, réduction support social prône consom, alternatives à consom
31
Q

À quoi servait le LSI-R ? (3)

A

Permet observer différences importantes et marquées entre agents probation :
- facteurs pris en considération d’un agent prob à un autre
- façon dont info analysée et rapportée par agents
- lien entre conclusions et type supervision proposé pas toujours claires
Beaucoup pouvoir discrétionnaire

32
Q

Qu’a-t-il été ajouté au LSI ? (2)

A
  • élargissement facteurs pris en compte
  • ajout facteurs dynamiques permet améliorer qualité prédiction risque
33
Q

Dans quels contextes le LS/CMI peut-il être utilisé ? (5)

A
  • cadre pré sentenciel
  • prisons / pénitenciers
  • probation
  • maison transition
  • libération conditionnelle
34
Q

Quel est l’objectif du LS/CMI ?

A

guider professionnel dans évaluation correctionnelle risques, besoins, réceptivité

35
Q

Quels sont les critères généraux ? (4)

A
  • clientèle judiciarisée
  • autant hommes et femmes
  • 16 ans +
  • version adaptée pour jeunes (YLS/CMI)
36
Q

Quelle est la première section du LS/CMI ? (6)

A

facteurs risque (et besoins) associé empiriquement à récidive générale et sert point départ à éval criminologique
- section 1 LS/CMI correspond environ au LSI-R
- entrevues avec client, rapport pré sentenciel, consultation dossiers antérieurs, rapports police, si possible entrevues avec proches
- combinaison facteurs statiques et dynamiques
- 8 catégories facteurs (Central 8) pour total 43 items (questions)
- si un des items pas complété, peut compromettre conclusions éval
- addition pointage à chaque item (selon manuel transforme pointage en pourcentage risquer récidive)

37
Q

Quelle est la deuxième section du LS/CMI ? (4)

A

liste facteurs associés à récidive générale (facteurs qualitatifs)
- reconnaît présence facteurs spécifiques à forme particulière crime (violence) pas comptabilisés dans évaluation actuarielle risque récidive
- deux sections distinctes facteurs
- noter si présence ou absence item
- pas de composante actuarielle

38
Q

Quelle est la section 2.1 du LS/CMI (8) lié aux problèmes personnels associé potentiel criminel (interventions)

A
  • problèmes conformité en contexte supervision (briser conditions, présence rdv…)
  • évaluation psychopathie (évaluation déjà faite ou non, si oui = ajout dossier dans cas précis ++)
  • trouble personnalité autre que psychopathie (mode inflexible fonctionnement social + interpersonnel, ex : trouble perso antisociale)
  • problèmes gestion colère (colère fait partie facteurs criminogènes ex : amène passage acte, violence personne vient de problèmes colère, vit colère ou mauvaise gestion ex : abus psychologique, violence physique…)
  • cpts sexuels inadéquats (important pour réinsertion sociale et employés services correctionnel, si risque a.s ou déviance sexuelle)
  • fréquentations régulières avec pairs hors groupe âge (ex : abus sexuel enfants)
  • racisme, sexisme
  • intimidation, harcèlement, contrôlant (contrôle dans relations interpersonnelles, différentes formes violence dans relations, important à savoir pour réinsertion sociale)
39
Q

Quelle est la section 2.2 du LS/CMI selon l’historique du passage à l’acte criminel (qui qualifie la nature/le type de risque, les informations sur le suivi…) ? (7)

A

pas limité délit actuel et pas limité condamnations (autres éval ajoutées selon risque récidive individus et complète LS/CMI)
- délit sexuel
- violence physique et autres formes violence
- conduites facultés affaiblies
- participation activités gang
- crime organisé
- crime haineux
- activités terroristes

40
Q

En quoi consiste la section 3 du LS/CMI sur les expériences en détention ? (2)

A

(échange d’infos entre 2 institutions)
section complétée seulement avec détenus
a) historique détention (ex : niveau sécurité, participation émeute, problèmes conduite, isolement, trafic drogues/cigarettes/téléphones…)
b) barrières à mise liberté (ex : peu conformiste, manque support en communauté, notoriété publique)

41
Q

Quels sont les autres facteurs nommés dans la section 4 du LS/CMI ? (3)

A

fait référence à caractéristiques client et situation pouvant affecter cpt et gestion risque
aide-mémoire ou liste facteurs à considérer dans élaboration plan intervention (besoins spéciaux à prendre compte par services correctionnels)
- facteurs sociaux, santé physique, santé mentale
ex : idées suicidaires, itinérance, trouble alcoolisme fœtal, etc.

42
Q

En quoi consiste la section 5 du LS/CMI sur la réceptivité ?

A

facteurs à prendre considération sur plan style et mode supervision en communauté
- aide-mémoire; facteurs à considérer
- facteurs pouvant influencer adhérence plan intervention
- déni/minimisation, faible motivation à changer, anxiété/phobie sociale, troubles mentaux, capacités intellectuelles, etc. (ex : si personne déni problèmes = sensibiliser à sa problématique, conscientiser + responsabiliser)
- outil ne stipule pas comment composer avec facteurs pouvant limiter réceptivité personne à intervention (réceptivité personne peut changer durant séjour, motivation pas même au début qu’après 2-3 semaines p.ex.)

43
Q

En quoi consiste la section 6 du LS/CMI, soit le sommaire des risques et des besoins ainsi que les modifications ? (5)

A

section permet au professionnel de modifier niveau risque/besoin s’il y a lieu
tenir compte forces personne + info des sections 2 à 5, professionnel peut :
a) diminuer niveau risque/besoins suggérés par section 1
- individu reconnaît sa problématique, implication dans plan intervention, met application apprentissages dans respect des règles
b) augmenter niveau risque/besoins suggérés par section 1
- négation importante : minimise problématique, refuse rencontrer professionnels, refuse plan intervention, non-respect règles

modification statut suggéré par section 1 entraîne :
a) diminution/augmentation niveau supervision (ex : délinquance sexuelle et enfants viennent visiter quand visite surprise agent prob.) ou;
b) changement niveau sécurité (transfert médium à minimum) ou;
c) octroi/révocation mise liberté (semi-libération ou libération conditionnelle totale)

44
Q

Quelles sont les problèmes et les limites du LS/CMI ?

A
  • jusqu’à 30 heures travail pour cas
  • contrecoups temps passé à compléter LS/CMI
  • peu études validation externe
  • validation repose sur section 1 outil
  • outil tente accomplir trop choses
    o prédiction récidive
    o évaluation besoins
    o gestion risques et peine
45
Q

En quoi consiste la section 7 du LS/CMI selon les profils et la récidive ? (3)

A
  • instrument validé auprès 135 000 Nord-Américains
  • examine liens entre profils (niveau risque) et récidive
  • profils informent globalement sur gestion risque
46
Q

Quelles sont les études faites dans les établissement du Québec ? (6)

A
  • analyse de section 1 outil
  • redondance info
  • majorité items de section n’informent pas sur récidive court terme
  • validité prédictive repose essentiellement sur facteurs statiques
  • outil plus performant pour détenus comparativement à probationnaires
  • remplacé depuis par RBAC-PCQ pour services correctionnels Qc
47
Q

La majorité des items de section n’informent pas sur la récidive à court terme (1 an). Pourquoi est-ce que c’est
problématique ? 2 interprétations possibles :

A
  1. réalités québécoises différentes, facteurs criminogènes différents et doivent être mesurés façon différente (aussi pt mauvaise traduction et rend outil moins efficace) DONC, outil ne fonctionne pas comme il devrait, mauvaise utilisation outil donc résultats pas optimaux
  2. outil utilisé par intervenants services correctionnels dans optique gestion risque, voudrait dire qu’intervenant intervenu sur 8 facteurs et façon efficace pour venir réduire impact sur cpt criminel, si lien perdu = interventions efficaces sur facteurs criminogènes
48
Q

Qui sont les délinquants sexuels ? (3)

A
  • statut légal et « non » clinique
  • fait référence individus ayant été condamnés pour crime sexuel
  • crimes sexuels varient énormément en gravité
  • diversité importante d’individus et de profils derrière l’étiquette
49
Q

Quels sont des types de crimes sexuels ? (9)

A
  • agression sexuelle (3 niveaux)
  • contacts sexuels avec mineur
  • action indécente
  • exhibitionnisme
  • incitation à contacts sexuels
  • leurre d’enfants
  • pornographie juvénile
  • rendre accessible à enfant matériel sexuellement explicite
  • voyeurisme
50
Q

Quels sont des exemples de mythes et de fausses croyances quant aux crimes sexuels ? (6)

A
  • taux récidive très élevés
  • risque récidive est stable à travers temps
  • délinquants sexuels = problèmes santé mentale
  • impossible modifier risque récidive
  • accumulent centaines victimes durant « carrière »
  • spécialisation activité criminelle (pourtant soit premier crime ou autres crimes pas même catégorie avant)
51
Q

En quoi consiste la science et la récidive selon les crimes sexuels ? (5)

A
  • travaux recherche débutent années 1940
  • travaux montrent écart entre croyances cliniques et observations empiriques
  • difficulté établir concept dangerosité en matière crimes sexuels
  • violence sexuelle vs répétition agir
  • seulement à partir 1970 que recherche sur récidive sexuelle prend envol
52
Q

En quoi consiste la récidive sexuelle ? (11)

A
  • mesure complexe
  • difficile évaluer son ampleur (plusieurs victimes ou plusieurs passages à acte, opportunités criminelles)
  • recours presque exclusif aux données policières
  • comprend diversité crimes sexuels
  • ne rend pas compte nature, gravité et fréquence récidive
  • chiffre noir récidive ; pas aussi important que certains affirment
  • groupe pouvant être visé par autres détenus milieu carcéral
  • placé protection pour raisons sécuritaires (ex : cas médiatisés)
  • plaidoyer culpabilité moyennant retrait accusations pour crimes sexuels
  • ceci peut influencer taux récidive sexuelle observés dans études
  • chercheurs utilisent variété définitions récidive
53
Q

Comment mesurons-nous le taux de récidive sexuelle ? (4)

A
  • variation importante d’une étude à l’autre (environ de 0 à 60%, varie selon programme traitement, traite troubles mentaux aussi, psychopathie, troubles personnalité, paraphilie, etc.)
  • pouvons tirer conclusions contradictoires d’une étude à l’autre
  • plusieurs facteurs font varier taux récidive observé
  • reflet de diversité caractérisant cette population
54
Q

Quels sont les taux sur la récidive sexuelle ? (6)

A
  • méta-analyse permet de clarifier taux
  • études canadiennes de 1950 à 2019
  • taux récidive moyen = 13%
  • taux cumulé sur récidive varie de 6 à 20% selon durée suivi (3-5 ans jusqu’à 20 ans suivi post libératoire)
  • taux annuel plus important dans premières années (surtout direct après sortie prison)
  • taux à baisse depuis 1970 (programmes traitement les plus efficaces permettent de réduire probabilités récidive sexuelle d’environ 25%)
55
Q

Qu’est-ce que la variation du taux de base de la récidive sexuelle ? (5)

A
  • taux base seulement à titre indicatif
  • variations adultes et ados
  • variations selon âge (après 60 ans = presque à 0 et plus élevé chez jeunes adultes 18-25 ans)
  • variations selon sexe (femmes = très faible taux récidive)
  • variations selon antécédents en matière de crimes sexuels (plus à risque de récidive)
56
Q

Comment pouvons-nous définir la récidive des délinquants sexuels ? (5)

A
  • accent sur récidive sexuelle (moins sur facteurs criminogènes, mais important)
  • pourtant, bcp plus susceptibles avoir antécédents pour crimes non-sexuels
  • plus susceptibles commettre récidive non-sexuelle
  • encore plus vrai chez ados
  • trajectoires criminelles sensiblement mêmes qu’autres personnes contrevenantes (même si commis délit sexuel y a 5 ans, reprend trajectoire délinquant sexuel dans interventions)
57
Q

Quels sont certains facteurs de risque de récidive sexuelle ? (6)

A
  • bcp de recherche empirique sur question
  • accent sur facteurs individuels statiques et dynamiques
  • 2 grandes dimensions facteurs :
  • facteurs représentent déviance sexuelle (hypersexualité / impulsivité sexuelle, cpt fantaisie violence sexuelle, etc.)
  • facteurs représentent antisocialité (passage acte, actualisation de l’individu sur ses pensées, préférences, trouble personnalité antisociale, transfert pulsions en réalité)
  • risque particulièrement élevé quand 2 dimensions présentes
58
Q

Quels sont certains des facteurs n’étant pas associés à la récidive sexuelle ? (8)

A
  • dépression
  • avoir été victime d’abus sexuel
  • minorité ethnique
  • faible niveau scolarisation
  • niveau de blessure
  • empathie envers victime
  • abus substance
  • niveau intelligence
59
Q

Quels sont les facteurs de risque de récidive sexuelle dynamiques et stables ? (6)

A
  • problèmes intimité et attachement (difficulté établir liens sains et réciproques avec autrui, victimes enfant = difficulté faire confiance adultes et victimes femmes = hostilité et égoïsme) – antisocial
  • trouble personnalité (TPA, psychopathie) – antisocial
  • régulation générale (maîtrise de soi) – antisocial
  • distorsions cognitives pro-délinquance sexuelle (schèmes pensées influencent vision et compréhension situations vie quotidienne, gestes anodins deviennent sexuels pour eux) – déviance sexuelle
  • régulation sexuelle (utilisation sexualité pour gérer situation difficile ex : gestion stress, frustration, solitude à travers fantaisies, masturbations, etc.) – déviance sexuelle
  • intérêts sexuels déviants (préférences sexuelles) – déviance sexuelle
60
Q

Quels sont les facteurs de risque de récidive sexuelle dynamiques aigus ? (7)

A

aspect situationnel pouvant déstabiliser les facteurs dynamiques stables, perte contrôle (pensées, actions, cpts) vérifier prévalence à chaque rencontre
- colère et humeur négative – antisocial
- intoxication – antisocial
- conflit et séparation – antisocial
- difficultés sur plan financier / professionnel – antisocial
- manque collaboration et supervision – antisocial
- opportunité de commettre délit sexuel – déviance sexuelle
- excitation sexuelle déviante – déviance sexuelle

61
Q

En quoi consiste la barrière à la réinsertion sociale selon les crimes sexuels ? (7)

A
  • attention médiatique
  • loi concernant enregistrement de renseignements concernant délinquants sexuels
  • stigmatisation et étiquetage
  • isolement (cpt sexuel en ligne, p.ex.)
  • accès parfois limité aux ressources communautaires
  • présomption de dangerosité
  • cadre légal particulier (CCC, s. 161)
62
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’évaluation du risque selon les crimes sexuels ? (5)

A
  • bcp outils pour évaluer risque récidive sexuelle
  • outils pour individus ayant été condamnés pour crime sexuel
  • non conçu pour individus sans antécédents de crimes sexuels (situation difficile car manque compétences et manque études scientifiques, se fie au jugement clinique non-structuré)
  • utilisé au détriment d’outils génériques pour évaluation récidive générale (conclusions peuvent avoir impacts importants sur enfants, famille, etc.)
  • mauvaise stratégie pouvant créer phénomène porte tournante