Examen 01 Flashcards
Cours 01 - Cours 06
À quoi réfère la classification ? (2)
- division entité groupes selon système ou règles pré déterminées
- développer groupe avec membres similaires et différents autres groupes
Qu’est-ce que la prédiction ?
- s’attendre à état futur (récidive)
Vrai ou faux. La prédiction et la classification ne sont pas reliées.
FAUX.
- prédiction = 1 des fonctions de classifications
Pourquoi faut-il classifier ? (5)
- classifier contrevenants pour examiner si différents traitements sont différemment efficaces pour différentes catégories personnes
- certains contrevenants favorables à certains traitements, d’autres traitements pas favorables et d’autres pas du tout traitement
- classifier contrevenant chaque étape processus criminel
- contribue à connaissance en donnant tests/ hypothèses concernant déterminants comportements contrevenant
- si contrevenant libération conditionnelle, nouvelle classification pour supervision efficace
Pourquoi faut-il prédire ? (4)
- prédire pour contrôler
- base prédiction = analyse de différences
- contribue à connaissance en donnant tests/ hypothèses concernant déterminants comportements contrevenant
- chaque décision = influencée par prédictions agent sur résultats de décision (qu’est-ce que sa décision pourrait amener)
Vrai ou faux. Les procureurs, les juges, le personnel correctionnel et les agents de libération conditionnelle prennent des décisions avec beaucoup d’entraînement à propos des prédictions de décision difficiles et complexes. (2)
FAUX.
- décisions prises absence infos données par classification et outils prédiction
- plutôt prédictions cliniques basées sur jugements subjectifs
Vrai ou faux. Les outils statistiques sont plus précis que le sont les preneurs de décision.
VRAI.
Que pouvons-nous prédire ? (2)
- série d’études vise prédiction délinquance/crime/probation/violation conditions libération conditionnelle étudiant probabilité classifications variées des personnes s’engageant dans tels comportements/classifiés de délinquant
- rapport investigation sur décisions fonctionnaires dans système justice criminelle (juges, membres bureau libérations) ayant objectif de prédire décisions
Vrai ou faux. Les études sur les conséquences des interventions du système de justice criminelle repose fortement sur les prédictions.
VRAI.
Les classifications ethniques sont-elles faciles à gérer ?
NON.
- ex: item acceptable (abus substances) vu comme comportement lequel personne = responsable perçu aussi comme “proxy” pour classification ethnique car prédicateur variables co-relié
Pourquoi y-a-t-il autant d’erreurs en prédiction et en classification ?
- prédictions pas parfaites
Quelles sont les stratégies pour développer de nouvelles variables ?
- devrait inclure variables sujette changements sous contrôle sujet et près de décision dans temps
Quelles sont les stratégies utilisées pour réduire les erreurs dans les décisions ? (2)
- améliorer validités des méthodes de classification
- seul moyen de réduire erreur éthiques en appliquant méthodes = identification, analyse et débat problèmes éthiques
Pourquoi est-ce que les lois sur les délinquants dangereux sont-elles moins symboliques et réelles ?
- peu appliquées
Pourquoi les critiques faites à l’égard de la notion de dangerosité sont-elles difficiles à accepter ? (2)
- dangerosité = place prépondérante crimino et remettre dangerosité en question = remettre crimino en question
- dangerosité ancrée dans modes penser, fait partie “évidences” arrive pas démontrer
Vrai ou faux. Les pratiques sociales (ex: pollution) sont autant dangereuses que les pratiques individuelles (ex: meurtre).
VRAI.
Qu’est-ce que la dramatisation de la violence cause ? (3)
- crime spectaculaires passent tva sont plus rares dans vie réelle
- permet personnes aisées commettre petits délits (ex: fraudes) car passent pas à tva
- augmente chômage, pauvreté et discrimination car sorties prison = mal vues dans CV ou employés peur, pas ou très peu emplois
Vrai ou faux. La dangerosité dépend de paramètres sociaux.
VRAI.
Comment appelle-t-on la faille qui explique le passage à l’acte d’un individu, ainsi que ce qui fait la différence entre un non-délinquant et un délinquant ?
DANGEROSITÉ
Vrai ou faux. La personnalité criminelle isole certains aspects négatifs de la personnalité et néglige le contexte social dans lequel le comportement prend place.
VRAI.
Qu’est-ce que remettent en cause les critiques sur le caractère arbitraire des décisions en matière de dangerosité ? (2)
- faible validité
- faible fidélité prévisions dangerosité
À quoi sont liés les biais affectant les prises de décision ? (5)
- formation reçue
- perspective clinicien
- classe sociale clinicien
- contexte lequel diagnostic effectué
- considérations extérieures pas rapport avec objet décision (ex: considérations politiques)
De quelles façons les prédictions peuvent-elles être erronées ?
- surévaluer dangerosité (individus jugés dangereux même pas comportement violent)
Pourquoi plusieurs individus sont-ils classés comme dangereux même s’ils ne le sont pas ? (4)
- difficulté prédire évènements rares (ex: meurtres)
- anticiper dangerosité non-dangereux car pourraient devenir (ex: début carrière criminelle, valeurs délinquantes)
- mission criminologue = protéger société + assurer contrôle dangerosité clients, donc si pas certain pour cas, vont pas laisser sortir pour éviter futurs crimes
- antécédents qualifient nature délit: si commis 1 fois peut être erreur parcours, mais sinon peut être dangereux
À quoi sert la notion de dangerosité ? (3)
- évaluer clientèle + assurer suivi
- affecte attitudes criminologues + ressentiment sur plan personnel métier
- justifier institutions laquelle travaillent criminologues (ex: justifie prison car neutralise danger pour société)
Qu’est-ce qui influence la décision de classer un individu comme non-dangereux ? (3)
- premier délit
- jeune âge
- délit peu grave
- résultat : donne prison 2 ans-1 jour ou probation
Vrai ou faux. Le terme de dangerosité apparaît souvent dans les rapports écrits.
FAUX.
- peu souvent
Quelles sont les différences entre les rapports pré sentenciels et les rapports pré libératoires ? (2)
- prélibératoires = peu ou pas dangereux sauf certains cas psychiatriques
- pré sentenciels = majorité clientèle dangereux car problèmes psychiatriques ou problèmes violence
Quelles sont les considérations entrant en jeu dans le secteur de la détention ? (4)
- facteur dangerosité représente facteur-clé pour évaluations + type séjour prison
- âge
- durée sentence
- nombre places dispos prison
Qu’est-ce que la dangerosité peut spécifier et déterminer ? (2)
- dangerosité spécifie modalités séjour, type activités, unité vie
- dangerosité détermine si oui ou non mesure pré libératoire (absence escorte, mesure libération)
Que doivent faire les agents de libération conditionnelle avant d’accorder une libération conditionnelle ou non?
- évaluent risques récidives violentes ou non avant donner libération conditionnelle
Quelles sont les mesures pour contrôler la dangerosité ? (3)
- neutralisation (emprisonnement ceux ayant carrière criminelle menaçant société)
- réinsertion sociale ex: aide emploi
- surveillance conduite délinquants réduit risques évasion, risque violence dans prison, risque récidives (probation, libération conditionnelle)
Quels sont les mandats de la surveillance ? (4)
- empêcher récidive, surtout ceux dangereux (à cause crime violent)
- rencontres fréquentes avec dangereux
- rapports progression + s’assurer que libérés respectent conditions (ex: présenter à police, éviter territoire/établissements/personnes)
- pouvoir + devoir suspension libération si respectent pas conditions
Quelles sont les façons de dépister une future récidive (indices de désorganisation)? (6)
- perte emploi
- absences travail
- fréquentations douteuses
- problèmes famille, relation
- agressivité entrevue
- non-respect conditions libération
De quelle façon les criminologues travaillant en probation se sentent-ils en danger ? (3)
- évaluations/suivis avec clients problèmes psychiatriques : peur car incontrôlable+imprévisible
- individu entre crise dans bureau, s’en prenne à agent lors évaluation négative, frustrations liées à mesures probation
- mal protégés+mal outillés (manque formations+manque ressources)
De quelle façon les criminologues travaillant en prison se sentent-ils en danger ? (3)
- risque violence verbale/physique
- risque être mauvais endroit lors prise otage/règlements comptes
- risque représailles extérieur
De quelle façon les criminologues travaillant en libération conditionnelle se sentent-ils en danger ? (2)
- représailles client/milieu appartenance
- parfois difficile visite domicile, inconfort, famille souvent hostile aussi
Vrai ou faux. En pratique, les manifestations réelles de violence envers le praticien sont plutôt rares.
VRAI.
- situations client risque être violent = prévisible et désamorçable par attitude criminologue
Quelles sont les critiques faites par les criminologues en probation et en libération conditionnelle sur la prison ? (2)
- même si prison réhabilite pas, sert à neutraliser groupe individus dangereux
- non-dangerosité permet avoir mesures plus souples à place prison (ex: travaux communautaires)
Quelles sont les différences entre la dangerosité sociale et la dangerosité carcérale ? (2)
- dangerosité sociale : risque récidive violente, contrevenants fonctionnent bien prison, mais dangereux société
- dangerosité carcérale : danger que détenu peut présenter pour bon fonctionnement prison, fonctionnent relativement bien en société, mais acceptent pas être prison (délits mineurs)
Quels types de personnes sont considérées comme dangereux en pénitencier ? (4)
- présente risques violence face autres détenus/staff (violence attribuée à troubles personnalité, incapacité supporter détention, participe activités illicites dans milieu carcéral)
- risques évasion + violence durant évasion
- risques suicide/automutilation face frustrations vie carcérale
- groupe pas dangereux, mais risque être victime violence (pédophilie, agresseur) transfert unité protection
Quelle est la différence entre les individus envoyés en sécurité maximale et ceux envoyés en sécurité moyenne/minimale ? (2)
- sécurité maximale = risques violence, évasion et ceux risques de violence (crimes sexuels)
- sécurité moyenne/minimale = risques moindres
Quelles sont les critiques sur la notion de la dangerosité ? (4)
- trop floue / trop vague, même si entendent pour dire violence physique, ambiguïté terme rend évaluation difficile
- pas outils mesurer, baser sur expériences, critères relatifs, pas pondérations, violence peut être dû à vie carcérale
- difficile à prédire, humain peut changer, comportement violent lié à situations (imprévisibles), si emploi + relation stable aide à réagir autrement que lors délit
- évaluation dangerosité sujette à subjectivité + pas interprété même façon selon contexte social (ex: criminologue milieu défavorisé pas impressionné bataille taverne, cas jugé grave = bénin ailleurs)
En quoi la dangerosité peut être préjudiciable pour ceux qui en portent l’étiquette ?
- stigmatise, impressionne et risque affecter vision cas
Vrai ou faux. La dangerosité est une qualification sociale donnée à certains gestes et personnes.
VRAI.
À quoi se réfère l’évaluation de la dangerosité ? (2)
- savoir pratique (expérience terrain)
- bâtir catégories permettant faciliter évaluations (toute clientèle pas perçue comme dangereuse en soi ni dangereuse de la même façon)
Quels sont les composantes de la catégorisation de la clientèle ? (3)
- nature délit + antécédents
- type problème origine délit/comportement violent
- motivation individu à changer
Quels types de contrevenants sont perçus comme dangereux ?
- commis crime contre personne (meurtre)
Quels types de contrevenants ne sont pas perçus comme étant dangereux ?
- commis crime non violent (fraude)
Vrai ou faux. Les antécédents qualifient la nature du délit.
VRAI.
- commis délit violent 1 fois = potentiel violence, peut être erreur parcours, commis délit violent plusieurs fois = plus grande dangerosité, méchant, détérioration problème
Vrai ou faux. Les délits mineurs peuvent cacher des problèmes majeurs chez l’individu.
VRAI.
- début carrière criminelle
- délit grave veut pas dire va se reproduire non plus (ex: crime passionnel)
Vrai ou faux. Un individu avec aucun antécédent sera forcément classé comme “non-dangereux”.
FAUX.
- pas parce que pas antécédents que pas dangereux et inversement
En quoi l’évaluation du problème est-elle à la base du comportement ou du délit violent ?
- absence totale ou partielle contrôle dû à problèmes psychiatriques ou personnalité = perçus comme dangereux
Vrai ou faux. Un individu étant en contrôle est forcément non-dangereux. (2)
FAUX.
- dangereux = délinquant utilise contrôle pour activités criminelles ex: mafia (refus normes sociales)
- moins dangereux = ceux ayant contrôle soi ou moins impliqué dans criminalité
Vrai ou faux. La compréhension du problème étant à la source du délit ne suffit pas pour juger le degré de dangerosité du délinquant.
Vrai.
- aussi désir de changer et moyens parvenir
Vrai ou faux. Même si une personne ayant une problématique psychiatrique prend conscience ou est soucieux de régler son problème, ça ne veut pas dire que son problème est réglé.
VRAI.
- doit aussi avoir volonté et capacité de le régler
Vrai ou faux. Même si le délinquant a une bonne volonté, sa réinsertion sociale peut être difficile pour lui.
VRAI.
- ex: trouver emploi, retour en situation familiale
Comment les agents font-ils pour connaître la capacité et la volonté de leur client à changer ?
- décoder attitudes et comportements adoptés dans passé (institution)
Comment nous faisons-nous une idée sur les risques de récidive ? (4)
- détenu a réglé problème
- détenu regrette actes passés
- résolutions sincères
- réaliste dans projet sortie
Qu’est-ce que l’évaluation de la dangerosité prend en compte ? (3)
- crédibilité professionnels
- tractations + jeux pouvoir entre praticien et client + entre différents groupes agents intérieur système pénal
- enjeux politiques (ex: bonne réputation prison)
Quelles ont été les alternatives aux sanctions traditionnelles afin de prévenir la récidive et de comprendre les besoins de certains contrevenants ? (5)
- dissuasion pas efficace dans certains cas
- accent thérapie + traitement
- loi sur psychopathes sexuels ; loi sur criminels habitude
- séjour unité psychiatrique (prisons/ hôpitaux)
- durée indéterminée
Quelles sont les idées des années 40 sur la criminalité des personnes ayant une maladie mentale ? (4)
- système justice recours experts pour avoir éclairage sur personne accusée et coupable acte criminel (psychiatres, médecins)
- courant pensée très humaniste
- criminalité = reflet santé mentale
- personne malade, dissuasion marchera pas
Dans les années 40-50, quelle était la peine principale ?
prison, donc peu alternatives à époque
Sur quels types de contrevenants l’accent est-il mis ? (2)
- personnes avec carrière criminelle répétitive (récidivistes multiples)
- personnes avec problématique violence criminelle
Quelle est la durée du suivi en hôpital psychiatrique ?
- tant que médecin évaluera personne dangereuse pour société (beaucoup subjectivité)
Les psychiatres sont sollicités par la Cour pour répondre à des questions précises liées à la dangerosité des personnes. Quelles sont ces questions et que font les psychiatres ? (4)
- évaluent dangerosité
- identifient contrevenants susceptibles répondre positivement thérapie
- vision humaniste + ancrage théorique dans psychanalyse
- psychiatrie outillée pour faire face demande ?
Quels sont les constats face à la psychiatrie ? (6)
- connaissances scientifiques presque absentes
- études principalement américaine
- études cas et cas atypiques (extrême, ex: meurtriers série, sadisme sexuel, très rare)
- concept dangerosité très floue
- repose sur jugement clinique psychiatre et ses impressions (instinct psychiatre, opinion subjective basées sur expériences professionnelles ou sur stéréotypes professionnels)
- permet pas standardiser pratiques
En psychiatrie, qu’est-ce que la dangerosité ?
- personnalité, fonctionnement psychologique prédispose passage acte violent causant tort physique et psychologique
Quelle est la problématique d’avoir des opinions différentes de ce qu’est la dangerosité ?
créer injustices
Avant les années 70, comment décrivait-on les milieux psychiatriques ? (7)
- totalitaires
- endroits fermés, clos (fermés à toutes influences externes, ex: milieux universitaires)
- peu connus
- dominés entièrement par psychiatrie
- psychiatre chef (preneur décisions finales)
- structure hiérarchique
- pas vraiment remise question
Quels constats pouvons-nous effectuer suite aux rôles des psychiatres dans les années 70 ? (3)
- efficacité pratiques ne se pose pas (questions actuelles, à époque remise en question chef psychiatre faisait même pas, carences niveau pratique)
- individus dangereux maintenus hospitalisés pour longues périodes (15-25 ans hospitalisation donc pouvait avoir été hospitalisé à 3-4 ans)
- quand libérés milieux fermés, patients transférés vers centres hospitalisation non-sécuritaires (points sécurité réduits considérablement, mais demeure milieu psychiatrique, évaluations faites mais subjectives et reposent sur expérience + instinct professionnel). Pas étude longitudinale quand patient sort hôpital
Qui est Johnny Baxtrom et qu’a-t-il fait ? (9)
- citoyen USA hospitalisé psychiatrie
- peine 2-3 ans prison pour voies fait
- transféré dans hôpital psychiatrique à sécurité maximale à cause problème santé mentale (dangerosité)
- fin peine, demande être transféré dans hôpital psychiatrique civil
- refuse et donne pas chance porter cause devant tribunal
- poursuit directeur hôpital +obtient gain cause (avocat dit que client purgé peine entière et fait garder hôpital sécurité maximale = double punition pour même crime, non-respect droits constitutionnels)
- Cour suprême conclut peut pas purger 2x peines
- transféré vers hôpital non-sécuritaire après 7 ans poursuites
- lendemain décision tribunal, procédures mises place pour transférer 1000 détenus position similaire à Baxtrom. Libérer tous patients retenus trop longtemps dans institut psychiatrique. Gens ont peur car pensent “fous” vont les attaquer