Examen 01 Flashcards

Cours 01 - Cours 06

1
Q

À quoi réfère la classification ? (2)

A
  • division entité groupes selon système ou règles pré déterminées
  • développer groupe avec membres similaires et différents autres groupes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce que la prédiction ?

A
  • s’attendre à état futur (récidive)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Vrai ou faux. La prédiction et la classification ne sont pas reliées.

A

FAUX.
- prédiction = 1 des fonctions de classifications

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Pourquoi faut-il classifier ? (5)

A
  • classifier contrevenants pour examiner si différents traitements sont différemment efficaces pour différentes catégories personnes
  • certains contrevenants favorables à certains traitements, d’autres traitements pas favorables et d’autres pas du tout traitement
  • classifier contrevenant chaque étape processus criminel
  • contribue à connaissance en donnant tests/ hypothèses concernant déterminants comportements contrevenant
  • si contrevenant libération conditionnelle, nouvelle classification pour supervision efficace
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Pourquoi faut-il prédire ? (4)

A
  • prédire pour contrôler
  • base prédiction = analyse de différences
  • contribue à connaissance en donnant tests/ hypothèses concernant déterminants comportements contrevenant
  • chaque décision = influencée par prédictions agent sur résultats de décision (qu’est-ce que sa décision pourrait amener)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Vrai ou faux. Les procureurs, les juges, le personnel correctionnel et les agents de libération conditionnelle prennent des décisions avec beaucoup d’entraînement à propos des prédictions de décision difficiles et complexes. (2)

A

FAUX.
- décisions prises absence infos données par classification et outils prédiction
- plutôt prédictions cliniques basées sur jugements subjectifs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Vrai ou faux. Les outils statistiques sont plus précis que le sont les preneurs de décision.

A

VRAI.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Que pouvons-nous prédire ? (2)

A
  • série d’études vise prédiction délinquance/crime/probation/violation conditions libération conditionnelle étudiant probabilité classifications variées des personnes s’engageant dans tels comportements/classifiés de délinquant
  • rapport investigation sur décisions fonctionnaires dans système justice criminelle (juges, membres bureau libérations) ayant objectif de prédire décisions
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Vrai ou faux. Les études sur les conséquences des interventions du système de justice criminelle repose fortement sur les prédictions.

A

VRAI.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Les classifications ethniques sont-elles faciles à gérer ?

A

NON.
- ex: item acceptable (abus substances) vu comme comportement lequel personne = responsable perçu aussi comme “proxy” pour classification ethnique car prédicateur variables co-relié

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Pourquoi y-a-t-il autant d’erreurs en prédiction et en classification ?

A
  • prédictions pas parfaites
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelles sont les stratégies pour développer de nouvelles variables ?

A
  • devrait inclure variables sujette changements sous contrôle sujet et près de décision dans temps
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quelles sont les stratégies utilisées pour réduire les erreurs dans les décisions ? (2)

A
  • améliorer validités des méthodes de classification
  • seul moyen de réduire erreur éthiques en appliquant méthodes = identification, analyse et débat problèmes éthiques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Pourquoi est-ce que les lois sur les délinquants dangereux sont-elles moins symboliques et réelles ?

A
  • peu appliquées
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Pourquoi les critiques faites à l’égard de la notion de dangerosité sont-elles difficiles à accepter ? (2)

A
  • dangerosité = place prépondérante crimino et remettre dangerosité en question = remettre crimino en question
  • dangerosité ancrée dans modes penser, fait partie “évidences” arrive pas démontrer
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Vrai ou faux. Les pratiques sociales (ex: pollution) sont autant dangereuses que les pratiques individuelles (ex: meurtre).

A

VRAI.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Qu’est-ce que la dramatisation de la violence cause ? (3)

A
  • crime spectaculaires passent tva sont plus rares dans vie réelle
  • permet personnes aisées commettre petits délits (ex: fraudes) car passent pas à tva
  • augmente chômage, pauvreté et discrimination car sorties prison = mal vues dans CV ou employés peur, pas ou très peu emplois
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Vrai ou faux. La dangerosité dépend de paramètres sociaux.

A

VRAI.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Comment appelle-t-on la faille qui explique le passage à l’acte d’un individu, ainsi que ce qui fait la différence entre un non-délinquant et un délinquant ?

A

DANGEROSITÉ

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Vrai ou faux. La personnalité criminelle isole certains aspects négatifs de la personnalité et néglige le contexte social dans lequel le comportement prend place.

A

VRAI.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Qu’est-ce que remettent en cause les critiques sur le caractère arbitraire des décisions en matière de dangerosité ? (2)

A
  • faible validité
  • faible fidélité prévisions dangerosité
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

À quoi sont liés les biais affectant les prises de décision ? (5)

A
  • formation reçue
  • perspective clinicien
  • classe sociale clinicien
  • contexte lequel diagnostic effectué
  • considérations extérieures pas rapport avec objet décision (ex: considérations politiques)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

De quelles façons les prédictions peuvent-elles être erronées ?

A
  • surévaluer dangerosité (individus jugés dangereux même pas comportement violent)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Pourquoi plusieurs individus sont-ils classés comme dangereux même s’ils ne le sont pas ? (4)

A
  • difficulté prédire évènements rares (ex: meurtres)
  • anticiper dangerosité non-dangereux car pourraient devenir (ex: début carrière criminelle, valeurs délinquantes)
  • mission criminologue = protéger société + assurer contrôle dangerosité clients, donc si pas certain pour cas, vont pas laisser sortir pour éviter futurs crimes
  • antécédents qualifient nature délit: si commis 1 fois peut être erreur parcours, mais sinon peut être dangereux
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

À quoi sert la notion de dangerosité ? (3)

A
  • évaluer clientèle + assurer suivi
  • affecte attitudes criminologues + ressentiment sur plan personnel métier
  • justifier institutions laquelle travaillent criminologues (ex: justifie prison car neutralise danger pour société)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Qu’est-ce qui influence la décision de classer un individu comme non-dangereux ? (3)

A
  • premier délit
  • jeune âge
  • délit peu grave
  • résultat : donne prison 2 ans-1 jour ou probation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Vrai ou faux. Le terme de dangerosité apparaît souvent dans les rapports écrits.

A

FAUX.
- peu souvent

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Quelles sont les différences entre les rapports pré sentenciels et les rapports pré libératoires ? (2)

A
  • prélibératoires = peu ou pas dangereux sauf certains cas psychiatriques
  • pré sentenciels = majorité clientèle dangereux car problèmes psychiatriques ou problèmes violence
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Quelles sont les considérations entrant en jeu dans le secteur de la détention ? (4)

A
  • facteur dangerosité représente facteur-clé pour évaluations + type séjour prison
  • âge
  • durée sentence
  • nombre places dispos prison
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Qu’est-ce que la dangerosité peut spécifier et déterminer ? (2)

A
  • dangerosité spécifie modalités séjour, type activités, unité vie
  • dangerosité détermine si oui ou non mesure pré libératoire (absence escorte, mesure libération)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Que doivent faire les agents de libération conditionnelle avant d’accorder une libération conditionnelle ou non?

A
  • évaluent risques récidives violentes ou non avant donner libération conditionnelle
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Quelles sont les mesures pour contrôler la dangerosité ? (3)

A
  • neutralisation (emprisonnement ceux ayant carrière criminelle menaçant société)
  • réinsertion sociale ex: aide emploi
  • surveillance conduite délinquants réduit risques évasion, risque violence dans prison, risque récidives (probation, libération conditionnelle)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Quels sont les mandats de la surveillance ? (4)

A
  • empêcher récidive, surtout ceux dangereux (à cause crime violent)
  • rencontres fréquentes avec dangereux
  • rapports progression + s’assurer que libérés respectent conditions (ex: présenter à police, éviter territoire/établissements/personnes)
  • pouvoir + devoir suspension libération si respectent pas conditions
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Quelles sont les façons de dépister une future récidive (indices de désorganisation)? (6)

A
  • perte emploi
  • absences travail
  • fréquentations douteuses
  • problèmes famille, relation
  • agressivité entrevue
  • non-respect conditions libération
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

De quelle façon les criminologues travaillant en probation se sentent-ils en danger ? (3)

A
  • évaluations/suivis avec clients problèmes psychiatriques : peur car incontrôlable+imprévisible
  • individu entre crise dans bureau, s’en prenne à agent lors évaluation négative, frustrations liées à mesures probation
  • mal protégés+mal outillés (manque formations+manque ressources)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

De quelle façon les criminologues travaillant en prison se sentent-ils en danger ? (3)

A
  • risque violence verbale/physique
  • risque être mauvais endroit lors prise otage/règlements comptes
  • risque représailles extérieur
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

De quelle façon les criminologues travaillant en libération conditionnelle se sentent-ils en danger ? (2)

A
  • représailles client/milieu appartenance
  • parfois difficile visite domicile, inconfort, famille souvent hostile aussi
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Vrai ou faux. En pratique, les manifestations réelles de violence envers le praticien sont plutôt rares.

A

VRAI.
- situations client risque être violent = prévisible et désamorçable par attitude criminologue

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Quelles sont les critiques faites par les criminologues en probation et en libération conditionnelle sur la prison ? (2)

A
  • même si prison réhabilite pas, sert à neutraliser groupe individus dangereux
  • non-dangerosité permet avoir mesures plus souples à place prison (ex: travaux communautaires)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Quelles sont les différences entre la dangerosité sociale et la dangerosité carcérale ? (2)

A
  • dangerosité sociale : risque récidive violente, contrevenants fonctionnent bien prison, mais dangereux société
  • dangerosité carcérale : danger que détenu peut présenter pour bon fonctionnement prison, fonctionnent relativement bien en société, mais acceptent pas être prison (délits mineurs)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Quels types de personnes sont considérées comme dangereux en pénitencier ? (4)

A
  • présente risques violence face autres détenus/staff (violence attribuée à troubles personnalité, incapacité supporter détention, participe activités illicites dans milieu carcéral)
  • risques évasion + violence durant évasion
  • risques suicide/automutilation face frustrations vie carcérale
  • groupe pas dangereux, mais risque être victime violence (pédophilie, agresseur) transfert unité protection
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Quelle est la différence entre les individus envoyés en sécurité maximale et ceux envoyés en sécurité moyenne/minimale ? (2)

A
  • sécurité maximale = risques violence, évasion et ceux risques de violence (crimes sexuels)
  • sécurité moyenne/minimale = risques moindres
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Quelles sont les critiques sur la notion de la dangerosité ? (4)

A
  1. trop floue / trop vague, même si entendent pour dire violence physique, ambiguïté terme rend évaluation difficile
  2. pas outils mesurer, baser sur expériences, critères relatifs, pas pondérations, violence peut être dû à vie carcérale
  3. difficile à prédire, humain peut changer, comportement violent lié à situations (imprévisibles), si emploi + relation stable aide à réagir autrement que lors délit
  4. évaluation dangerosité sujette à subjectivité + pas interprété même façon selon contexte social (ex: criminologue milieu défavorisé pas impressionné bataille taverne, cas jugé grave = bénin ailleurs)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

En quoi la dangerosité peut être préjudiciable pour ceux qui en portent l’étiquette ?

A
  • stigmatise, impressionne et risque affecter vision cas
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Vrai ou faux. La dangerosité est une qualification sociale donnée à certains gestes et personnes.

A

VRAI.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

À quoi se réfère l’évaluation de la dangerosité ? (2)

A
  • savoir pratique (expérience terrain)
  • bâtir catégories permettant faciliter évaluations (toute clientèle pas perçue comme dangereuse en soi ni dangereuse de la même façon)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Quels sont les composantes de la catégorisation de la clientèle ? (3)

A
  • nature délit + antécédents
  • type problème origine délit/comportement violent
  • motivation individu à changer
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Quels types de contrevenants sont perçus comme dangereux ?

A
  • commis crime contre personne (meurtre)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Quels types de contrevenants ne sont pas perçus comme étant dangereux ?

A
  • commis crime non violent (fraude)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Vrai ou faux. Les antécédents qualifient la nature du délit.

A

VRAI.
- commis délit violent 1 fois = potentiel violence, peut être erreur parcours, commis délit violent plusieurs fois = plus grande dangerosité, méchant, détérioration problème

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Vrai ou faux. Les délits mineurs peuvent cacher des problèmes majeurs chez l’individu.

A

VRAI.
- début carrière criminelle
- délit grave veut pas dire va se reproduire non plus (ex: crime passionnel)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

Vrai ou faux. Un individu avec aucun antécédent sera forcément classé comme “non-dangereux”.

A

FAUX.
- pas parce que pas antécédents que pas dangereux et inversement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

En quoi l’évaluation du problème est-elle à la base du comportement ou du délit violent ?

A
  • absence totale ou partielle contrôle dû à problèmes psychiatriques ou personnalité = perçus comme dangereux
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

Vrai ou faux. Un individu étant en contrôle est forcément non-dangereux. (2)

A

FAUX.
- dangereux = délinquant utilise contrôle pour activités criminelles ex: mafia (refus normes sociales)
- moins dangereux = ceux ayant contrôle soi ou moins impliqué dans criminalité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Vrai ou faux. La compréhension du problème étant à la source du délit ne suffit pas pour juger le degré de dangerosité du délinquant.

A

Vrai.
- aussi désir de changer et moyens parvenir

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

Vrai ou faux. Même si une personne ayant une problématique psychiatrique prend conscience ou est soucieux de régler son problème, ça ne veut pas dire que son problème est réglé.

A

VRAI.
- doit aussi avoir volonté et capacité de le régler

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

Vrai ou faux. Même si le délinquant a une bonne volonté, sa réinsertion sociale peut être difficile pour lui.

A

VRAI.
- ex: trouver emploi, retour en situation familiale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
58
Q

Comment les agents font-ils pour connaître la capacité et la volonté de leur client à changer ?

A
  • décoder attitudes et comportements adoptés dans passé (institution)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
59
Q

Comment nous faisons-nous une idée sur les risques de récidive ? (4)

A
  • détenu a réglé problème
  • détenu regrette actes passés
  • résolutions sincères
  • réaliste dans projet sortie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
60
Q

Qu’est-ce que l’évaluation de la dangerosité prend en compte ? (3)

A
  • crédibilité professionnels
  • tractations + jeux pouvoir entre praticien et client + entre différents groupes agents intérieur système pénal
  • enjeux politiques (ex: bonne réputation prison)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
61
Q

Quelles ont été les alternatives aux sanctions traditionnelles afin de prévenir la récidive et de comprendre les besoins de certains contrevenants ? (5)

A
  • dissuasion pas efficace dans certains cas
  • accent thérapie + traitement
  • loi sur psychopathes sexuels ; loi sur criminels habitude
  • séjour unité psychiatrique (prisons/ hôpitaux)
  • durée indéterminée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
62
Q

Quelles sont les idées des années 40 sur la criminalité des personnes ayant une maladie mentale ? (4)

A
  • système justice recours experts pour avoir éclairage sur personne accusée et coupable acte criminel (psychiatres, médecins)
  • courant pensée très humaniste
  • criminalité = reflet santé mentale
  • personne malade, dissuasion marchera pas
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
63
Q

Dans les années 40-50, quelle était la peine principale ?

A

prison, donc peu alternatives à époque

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
64
Q

Sur quels types de contrevenants l’accent est-il mis ? (2)

A
  • personnes avec carrière criminelle répétitive (récidivistes multiples)
  • personnes avec problématique violence criminelle
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
65
Q

Quelle est la durée du suivi en hôpital psychiatrique ?

A
  • tant que médecin évaluera personne dangereuse pour société (beaucoup subjectivité)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
66
Q

Les psychiatres sont sollicités par la Cour pour répondre à des questions précises liées à la dangerosité des personnes. Quelles sont ces questions et que font les psychiatres ? (4)

A
  • évaluent dangerosité
  • identifient contrevenants susceptibles répondre positivement thérapie
  • vision humaniste + ancrage théorique dans psychanalyse
  • psychiatrie outillée pour faire face demande ?
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
67
Q

Quels sont les constats face à la psychiatrie ? (6)

A
  • connaissances scientifiques presque absentes
  • études principalement américaine
  • études cas et cas atypiques (extrême, ex: meurtriers série, sadisme sexuel, très rare)
  • concept dangerosité très floue
  • repose sur jugement clinique psychiatre et ses impressions (instinct psychiatre, opinion subjective basées sur expériences professionnelles ou sur stéréotypes professionnels)
  • permet pas standardiser pratiques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
68
Q

En psychiatrie, qu’est-ce que la dangerosité ?

A
  • personnalité, fonctionnement psychologique prédispose passage acte violent causant tort physique et psychologique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
69
Q

Quelle est la problématique d’avoir des opinions différentes de ce qu’est la dangerosité ?

A

créer injustices

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
70
Q

Avant les années 70, comment décrivait-on les milieux psychiatriques ? (7)

A
  • totalitaires
  • endroits fermés, clos (fermés à toutes influences externes, ex: milieux universitaires)
  • peu connus
  • dominés entièrement par psychiatrie
  • psychiatre chef (preneur décisions finales)
  • structure hiérarchique
  • pas vraiment remise question
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
71
Q

Quels constats pouvons-nous effectuer suite aux rôles des psychiatres dans les années 70 ? (3)

A
  • efficacité pratiques ne se pose pas (questions actuelles, à époque remise en question chef psychiatre faisait même pas, carences niveau pratique)
  • individus dangereux maintenus hospitalisés pour longues périodes (15-25 ans hospitalisation donc pouvait avoir été hospitalisé à 3-4 ans)
  • quand libérés milieux fermés, patients transférés vers centres hospitalisation non-sécuritaires (points sécurité réduits considérablement, mais demeure milieu psychiatrique, évaluations faites mais subjectives et reposent sur expérience + instinct professionnel). Pas étude longitudinale quand patient sort hôpital
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
72
Q

Qui est Johnny Baxtrom et qu’a-t-il fait ? (9)

A
  • citoyen USA hospitalisé psychiatrie
  • peine 2-3 ans prison pour voies fait
  • transféré dans hôpital psychiatrique à sécurité maximale à cause problème santé mentale (dangerosité)
  • fin peine, demande être transféré dans hôpital psychiatrique civil
  • refuse et donne pas chance porter cause devant tribunal
  • poursuit directeur hôpital +obtient gain cause (avocat dit que client purgé peine entière et fait garder hôpital sécurité maximale = double punition pour même crime, non-respect droits constitutionnels)
  • Cour suprême conclut peut pas purger 2x peines
  • transféré vers hôpital non-sécuritaire après 7 ans poursuites
  • lendemain décision tribunal, procédures mises place pour transférer 1000 détenus position similaire à Baxtrom. Libérer tous patients retenus trop longtemps dans institut psychiatrique. Gens ont peur car pensent “fous” vont les attaquer
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
73
Q

Pourquoi certains détenus sont forcés de rester en institut psychiatrique ? (5)

A
  • dangerosité
  • criminellement responsable, trop dangereux pour société
  • pas nécessairement place hôpital non sécuritaire
  • libéré = situation itinérance
  • pas soutien social après libération
74
Q

2 chercheurs étudient l’efficacité de l’évaluation de la dangerosité. Quelle était hypothèse et les résultats ? (2)

A
  • hypothèse = taux récidive extrêmement élevé et crimes contre personnes (violents) considérant maintien hôpitaux psychiatriques sécuritaires à cause dangerosité. accumulent infos pendant 4 ans après libération.
  • résultats remettent question capacité psychiatres établir correctement personnes dangereuses et si encore dangereuses.
75
Q

Quelles étaient les nuances que les 2 chercheurs américains ont mentionné par rapport au taux de récidive ? (2)

A
  • patients relativement âgés moment libération (40-60 ans), plus âgé = moins risque commettre crimes (période fait plus crimes = vers 16-18 ans)
  • maintien milieu sécuritaires pour raisons autres que dangerosité (ex: pas place non sécuritaire, itinérance, etc.)
76
Q

Quels sont les facteurs réellement pris en considération lors de la prise de décision en ce qui concerne la libération ? (3)

A
  • peu recherches évaluatives à époque
  • difficile mesurer instinct, expérience
  • études réalisées auprès psychiatres par entremise présentation vignettes cliniques (cas clinique présentés à psychiatres, étudiants psychiatrie pour sonder évaluation)
77
Q

Vrai ou faux. Selon l’information que nous avons sur le cas, notre jugement peut changer.

A

VRAI.

78
Q

Quelles conclusions pouvons-nous faire suite à la présentation de cas réels devant des psychiatres afin de remettre en question leur expertise dans l’évaluation de la dangerosité ? (3)

A
  • s’entendent pas sur dangerosité même patient (injustices)
  • conclusions pas fortement associées à récidive criminelle post-libératoire
  • conclusions tirées par psychiatres pas très différentes celles citoyens, policiers, étudiants
79
Q

Qu’est-ce que l’étude de Hilton a permis de démontrer ? (4) + (6)

A
  • facteurs pas empiriquement associés à prises décisions :
    1. intelligence
    2. réseau social et isolement
    3. durée hospitalisation
    4. résultat évaluation actuarielle (outils évaluation risque, résistance à utiliser outils)
  • facteurs associés empiriquement à prises décision:
    1. antécédents judiciaires (meilleure prédiction comportement futur)
    2. comportements problématiques durant hospitalisation
    3. conformisme à ordonnance médicale (prendre médications)
    4. opinion psychiatre (pèse beaucoup dans balance, même si citoyens ont regards différents + rallie derrière opinion expert)
    5. apparence physique patient (look patient évalué par auxiliaire recherche ayant pas accès dossier et décisions comité capable identifier individus plus susceptibles être libérés)
    6. biais peuvent influencer jugement qu’on fait individus
80
Q

Qui est Edwin MeGargee ? Quel fut son constat à la suite de ses études ? (2)

A
  • publie 1 des premières revues étude sur capacité tests psychologiques utilisés milieu clinique pour prédire comportement violent futur
  • aucun tests utilisés par professionnels permet prédiction “satisfaisante” comportement violent futur (pas validité prédictive)
81
Q

Vers le milieu des années 70, 2 constats s’imposent ? Que sont-ils et quels sont leurs arguments ?

A

point vue crimino : prédiction comportement violent pas réaliste (presque impossible)
- abandonner idée farfelue
- histoire démontre bien criminologue critique se trompe aussi

point vue psycho crimino : opportunité mieux encadrer pratique par recherche scientifique
- besoin accumuler données probantes + limiter impressions cliniques
- évolution évaluation risque démarre sur bases scientifiques plus rigoureuses et solides
- requiert essaie-erreur, prend beaucoup temps
- restait beaucoup travail à faire
- développer science évaluation risque

82
Q

Les études de Monahan découlant du cas de Baxtrom ont mis en lumière 2 problèmes importants. Que sont-ils ? (2)

A
  1. surestimation récidive ; professionnels tendance à surestimer taux récidive + surévaluer probabilités récidive personnes
    - beaucoup moins récidivistes comparé à anticipations clinicien
    - psychiatres évaluent clients connaissent pas taux base (moyen) récidive clientèle (pas données sur taux récidives personnes souffrants maladie mentale violence)
  2. erreur prédiction importante
    - faux positifs : personnes faussement identifiées comme dangereuses (identifier correctement personnes récidivistes et non-récidivistes)
    - beaucoup trop individus déclarés dangereux = pas récidivistes quand libérés

idées considérées comme novatrices à époque mais aujourd’hui = base connaissances

83
Q

Kahneman distingue 2 sources erreurs importantes s’appliquant au contexte correctionnel et à l’évaluation du risque. Que sont-ils ? (2)

A
  1. biais = situations ou 2 experts + arrivent même fausse conclusion, représente pas bien réalité empirique
    - culture organisationnelle et institutionnelle (façon travailler institution, écart entre apprentissage école et milieu travail)
    - résistance changement pratiques (absence lien entre milieux pratique et recherche)
    - peu lien avec milieux recherche
    - pas/peu recherche sur propre clientèle
    - confrontés à réalités professionnelles, budgétaires, ordre professionnel peut influencer décisions
  2. bruit = difficultés experts à s’entendre sur dangerosité personne contrevenante (désaccord entre experts). Ce qui créer bruit:
    - allégeance théorie/ perspective théorique
    - expériences personnelles
    - formation académique (identifier + reconnaître expertise reconnaître + évaluer facteurs criminogènes, carrières criminelles, besoin matière intervention)
    - expériences professionnelles
    - préférences outils plus qu’un autre

Contacter autres professionnels, auto-critique, opinions diverses pour voir autre côté médaille, plusieurs perspectives

84
Q

Manahan et Steadman retiennent 3 composantes ou dimensions principales sur la dangerosité. Quelles sont-elles ?

A
  1. nature + gravité risque : préciser nature risque et comportements criminels qualifient risque
    - de quoi parle précisément (professionnels expliquent contextes propices à récidives)
    - caractéristiques victimes potentielles + contexte entourant passage acte
    - niveau violence, stratégies utilisées, planification/préméditation, contexte passage acte
    - requiert bonne analyse + compréhension carrière criminelle, pas uniquement dernier délit (antécédents, évolution trajectoire criminelle, évolution passage acte)
  2. facteurs risque : caractéristiques individuelles, familiales, sociales, contextuelles démontre association empirique et statistique avec comportement futur personnes contrevenantes (études longitudinales, évaluer personnes contrevenantes, identifier caractéristiques informent risque récidive + suivre personnes pendant années voir si parmi caractéristiques lesquelles associées à récidive)
    - de qui parle méthodiquement
    - entrer analyse risque facteurs connus et documentés par recherche (facteurs importants, triage)
    - aller au-delà traits personnalité individu : contexte, milieu vie, style vie…
  3. probabilités récidive: tendance surestimer risque récidive, clinicien comprend +
    connaître probabilités (statistiques) individu pose comportement criminel/violent dans futur
    - évènement rare, fréquent ou occasionnel ?
    - risque fluctue à travers temps (dynamique)
    - important réévaluer contexte/personne change/évolue (pas d’évaluation seule à plusieurs évaluations risque) vision reflète plus continuum risque, remplacer mot dangereux/non-dangereux par risque très faible/très élevé récidive, plus nuancé qu’avant avec vision catégorielle
85
Q

Quels sont les 4 principes de classification pour la réhabilitation ?

A
  • risque : service intensif pour haut risque car répondent mieux que non-intensif
  • besoins : besoins criminogènes pour éviter récidive
  • responsivité : professionnel offre type service selon besoins criminogènes
  • dérogation professionnelle : décisions appropriées selon conditions
86
Q

Quels sont les 4 arguments face à la psychologie vs la criminologie?

A
  • psychologie = comprendre variations conduite criminelle vs crimino = interprétation taux criminels aggravés, lois et ordres criminels, dépasser inégalité distribution richesses + pouvoir société
  • psychologie = connaissances rang biologique, personnel, interpersonnel, circonstanciel, structurel/culturel covariables conduites criminelles vs crimino = nier importance facteurs risque + besoin niveau individuel
  • psychologie = expériences avec tradition clinique psychologie générale vs crimino = croit que service clinique inefficace, pas autant puissant que punition
  • psychologie = renforce construction connaissances , identifier potentielles erreurs conceptualisation et mensurations vs crimino = aucune connaissance sur conduite criminelle individuelle
87
Q

Quels sont les 3 futurs efforts quant aux risques ?

A
  • éducation/entraînement professionnels sur faits par rapport prédiction milieu correctionnel
  • raffinement instruments externes (Wisconsin risque-besoin)
  • limites sur précision prédictions
88
Q

Quels sont les 5 indicateurs propices au comportement antisocial ?

A
  • comportement
  • émotions
  • cognitions
  • personnalité
  • associations
89
Q

Quelles sont les 3 conséquences immédiates aux propositions de Mohanan et Steadman pour les chercheurs dans le champ de la recherche sur l’évaluation de la dangerosité ?

A
  1. Élargir bassin facteurs risque pouvant informer sur récidive criminelle future d’une personne (pas tout de regarder passé, doit aussi regarder futur)
  2. Améliorer précision comportement qui est prédit, aller au-delà de l’idée selon laquelle individu est menace pour sécurité publique
  3. Passe vision dichotomique de dangerosité à continuum risque (précise contexte + nature risque et débarrasse vision dichotomique)
90
Q

En quoi consiste les travaux de recherche portant sur les prédicteurs de récidive ? (4)

A
  • dangerosité remplacé par facteurs risques
  • début études longitudinales
  • facteurs sociaux, familiaux, psychologiques/cliniques pris en compte
  • facteurs lien avec intervention graduellement pris en compte (programmes, thérapies)
91
Q

Comment sera-t-il possible d’améliorer la précision du comportement prédit ? (4)

A
  • intérêt chercheurs tourne vers “récidive criminelle”
  • mesure + concrète, tente après tout prévenir récidive
  • concept récidive précisé avec temps
  • récidive violente, sexuelle, violence conjugale, etc.
92
Q

Le concept de la dangerosité fera place à celui du niveau de risque et plusieurs changement accompagneront cette évolution. Quels sont donc les changements apportés par l’application d’un continuum du risque ? (6)

A
  • idée d’individus dangereux et non-dangereux existe pu
  • vision dichotomique suggère que classement parfait (d vs nd)
  • continuum risque permet mieux décrire + communiquer risque
  • probabilités = ???
  • période = 5 ans ? 10 ans?
  • débat encore entourant façon mieux communiquer risque (langage criminologique vers langage commun pour éviter malentendus, biais, mauvaises interprétations, façons dont communique avec autres professionnels, mais aussi détenus, familles, etc.)
93
Q

Vrai ou faux. Les propositions quant à l’évaluation de la dangerosité visent essentiellement la psychiatrie.

A

VRAI.
expériences psychiatrie avec évaluation dangerosité sert de cadre à élaboration expertise milieu correctionnel

94
Q

Vrai ou faux. La criminalité est en hausse à l’internationale dans les années 70-80.

A

VRAI.
(peur crime aussi, incertitudes)

95
Q

Comment s’exprime l’incertitude des années 70-80 face à la haute criminalité ?

A
  • commissions d’enquête sur sentencing (solutions pour contrer hausse et comprendre pourquoi y a augmentation)
96
Q

Qu’est-ce que l’individualisation de la peine prend en compte ? (2)

A
  • situation personnelle et sociale
  • antécédents judiciaires
97
Q

Qu’est-ce que permet le rapport pré sentenciel ? (2)

A
  • outil important pour juge
  • permet mieux comprendre et cerner réalité personne contrevenante (donner contexte, aider juge à prendre décision éclairée, regarder éléments associés risque, récidive, quel type peine donner…)
98
Q

Qu’est-ce que permettent les pratiques de semi-liberté et de libération conditionnelle ?

A

permet faciliter réinsertion sociale

99
Q

Quelles ont été les conclusions de Martinson quant aux études évaluatives concernant l’impact des programmes de traitement et d’interventions dans les pénitenciers et dans les prisons ? (4)

A
  • conclut que programmes pas impact sur récidive criminelle
  • point vue économique, inutile investir plus $ dans programmes (prendra cet $ et investir dans plus prisons notamment)
  • remise question réhabilitation comme finalité peine
  • individualisation peine = en danger
100
Q

Quelles ont été les études de Wolfgang et qu’a-t-il constaté à leur suite ? (6)

A
  • étudie cohorte naissance complète garçons nés Philadelphie
  • recense toutes arrestations cohorte 12-17 ans
  • identifie groupe jeunes 5% cohorte ayant fait objet 5 arrestations minimum
  • responsables de plus de 50% toutes arrestations durant toute adolescence
  • responsable de 70 - 80% crimes violents (viols, meurtres), voit impact petit groupe sur ensemble criminalité
  • pour identifier 5% jeunes commettent crimes, faudrait faire avant que deviennent chronique
101
Q

En quoi l’étude longitudinale de Wolfgang sur les jeunes garçons est-elle unique ? (3)

A
  • première étude longitudinale (regarde en avant et qui entre contact avec justice)
  • première étude populationnelle (chercheurs passent pas par prison, pénitenciers)
  • permet regarder ampleur criminalité dans population peu importe origine ethnique ou statut socio-économique
102
Q

En quoi consiste la découverte du délinquant chronique ? (3)

A
  • qui ?
  • peut-on identifier rapidement ? avant que criminalité devienne chronique ?
  • est-ce que intervention ciblée sur délinquant chronique permettrait réduire considérablement criminalité ?
103
Q

Quelles sont les différences des approches adoptées par les États-Unis et le Canada ? (4)

A
  • américains prônent approche “tough on crime” pour contrer hausse criminalité, augmenter sévérité peines, prison comme moyen préventif, dissuasion et neutralisation
  • commissions enquête Canada / Qc présentent vision négative prison car contribue à augmenter criminalité
  • critiques juges pour utilisation presque exclusive incarcération comme punition (penser à peines alternatives, penser différemment à punition, utiliser probation pour venir minimiser impact incarcération)
  • 70 = Canada un pays les plus haut taux incarcération monde
104
Q

Quels ont été les effets néfastes de l’incarcération ? (4)

A
  • incarcération = coupure significative avec société (pas famille, pas emploi, etc.)
  • école crime et développement réseaux sociaux criminels (nouvelles fréquentations = gens impliqués dans activités criminelles)
  • étiquetage et impact long terme de prison (ex-prisonnier = vient avec conséquences sur plan familial, social et professionnel)
  • alternatives à prison ?
105
Q

Quelles seront les trajectoires distinctes que le Canada et les États-Unis ont pris ? (3)

A
  • États-Unis mise sur incarcération pour réduire criminalité
  • Canada limité recours incarcération en réaffirmant rôle et importance réhabilitation
  • nouvelle pénologie est à horizon s’exprime différemment dans les 2 pays
106
Q

En quoi consiste la Three strikes law ? (5)

A
  • réduire pouvoir discrétionnaire juges, réduire individualisation peine
  • objectifs = dissuasion et neutralisation spécifique
  • après 3 condamnations, sentence vie (25 ans)
  • dissuasion augmente coûts associés à récidive
  • neutralisation = mettre hors état nuire multi récidivistes
107
Q

Comment les three strikes laws parviennent à atteindre leur objectif de dissuasion et neutralisation ? (3)

A
  • diminuer pouvoir discrétionnaire juges lors de détermination peine
  • incarcération devient réponse privilégiée pour multi récidivistes
  • augmente durée peine emprisonnement
108
Q

Quels types de peine le juge peut-il imposer après la troisième condamnation ? (4)

A
  • prison à vie sans possibilité libération
  • prison à vie avec possibilité libération (25, 30, 40 ans)
  • peines plus longues sans imposer durée spécifique
  • tables sentencing selon nombre délits plus graves
109
Q

Quelles sont les conséquences des three strikes laws ? (3)

A
  • impact négligeable sur criminalité générale
  • taux homicide augmente où loi plus fréquemment utilisée (25% à long terme), tant qu’à être prison pour vol main armée, autant bin tuer quelqu’un pour même durée prison
  • taux incarcération américains grimpent flèche durant années 80
110
Q

Vrai ou faux. La population carcérale augmente sans cesse et les demandes de permissions de sortie, les libérations conditionnelles et les semis-libertés le sont aussi.

A

VRAI.

111
Q

Qu’est-ce que la “nouvelle pénologie” selon Feely et Simon ? (2)

A
  • série changements quant à justice pénale américaine
  • apparition outils actuariels (remplace jugement clinique par statistique)
112
Q

Quels sont les enjeux et les objectifs en matière de sentencing ? (6)

A
  • gestion risque et sécurité publique = principaux enjeux
  • surpopulation carcérale = pas formation requise pour évaluer risque correctement, pas expertise pour évaluer risque récidive
  • identification, classification et gestion sous-groupes individus selon dangerosité (probabilité récidive, continuum)
  • évaluation risque devient déterminante gestion peine
  • prédiction risque (développer outils mesurer probabilités récidive personne en regardant caractéristiques dangerosité ex: utilisation violence, antécédents violence, etc.) plus en plus présente dans pratiques américaines
  • pas droit erreur car si laisse libération conditionnelle et que personne récidive, blâme service au complet
113
Q

Quelles sont les caractéristiques de la nouvelle pénologie ? (4)

A
  • dossiers correctionnels personnes contrevenantes plus en plus informatisées, créant banques données informatisée comme jamais
  • permet identifier taux récidive et “prédicteurs récidive” met ensemble pour prédire probabilités récidive personne
  • analyse psychosociale remplacée par analyse actuarielle et probabiliste
  • nouveaux termes : risque, niveau risque
114
Q

Quels sont les changements visibles dans les pratiques correctionnelles ? (4)

A
  • désigne plus personnes contrevenantes en fonction criminalité/motivation, plutôt fonction niveau risque
  • certains groupes contrevenants ciblés davantage par services correctionnels, conjoints violents, délinquants sexuels
  • documente taux récidive détenus remis liberté, nature récidive
  • services correctionnels développent propre outils évaluation risque récidive
115
Q

De quelle façon le mouvement anti-réhabilitation est-il contesté par le groupe de psychocriminologues canadiens ? (5)

A
  • remise question conclusions pessimistes américaines concernant traitement (pessimiste pour réduire récidive alors que même pas science établie sur question, trop tôt pour se prononcer sur impact programmes traitement)
  • réaffirme importance réhabilitation comme un des objectifs de peine (valeur canadienne= croire en 2ème chance, gens peuvent changer)
  • recherche scientifique au coeur de leurs travaux
  • vont développer et proposer “modèle gestion risque” canadien (mettre base, fondements science intervention milieu correctionnel ex: identifier principes déterministes)
  • appuient différentes observations pour développer modèle
116
Q

Quelles sont les 3 observations sur lesquelles s’appuient les psychocriminologues canadiens ?

A
  1. incarcération pas impact différentiel sur récidive criminelle (pas impact dissuasif), peine prison plus courte vs probation eu aucun impact sur récidive, résultats restent les mêmes
    - travaux recherche montrent qu’incarcération pas associée à taux récidive plus bas comparativement à mesures alternatives
    - prison pas impact dissuasif plus important pour récidivistes (ce que fait prison pendant temps qui sera déterminant, offre de service, voir incarcération comme opportunité offrir services à gens qui en ont plus besoin que d’autres)
    - remise en question approche « tough on crime »
    - faut considéré autre chose…
  2. approche « one-size fits all » pas adéquate pour intervention milieu correctionnel, contre-courant individualisation peine (voici programme, 16 semaines et tout monde passe à travers, peut-être certaines personnes pas besoin modules, et peut-être certaines personnes besoin 32 modules aussi, tout monde besoins différents)
    - hétérogénéité des besoins en matière intervention (évaluer correctement)
    - programmes standardisés pas nécessairement adaptés besoins spécifiques de la personne contrevenante
    - pas suffisamment centrée sur la personne et les besoins spécifiques de chacun
  3. facteurs cliniques informent sur probabilités de récidive criminelle d’une personne contrevenante (certains facteurs cliniques doivent être pris en considération)
    - alors USA veut réduire plus possible jugements professionnels et jugement clinique et individualisation peine, groupe canadien propose mieux encadrer avec outils valides
    - mise sur identification facteurs cliniques
    - facteurs informent sur récidive criminelle (famille, personnalité)
    - facteurs cliniques pouvant être modifiés suite à une intervention/thérapie
117
Q

Quels sont les constats de Bonta et Andrews sur l’évaluation ? (8)

A
  • beaucoup trop latitude accordé professionnels
  • pratiques évaluation varient professionnel à autre
  • formation universitaire pas requise
  • formations diverses; travail social, criminologie, sociologie
  • peu/pas standardisation sur facteurs à évaluer, façon évaluer (évaluation dépend de qui évalue) rend coordination services difficile
  • facteurs évalués pas nécessairement associés à récidive criminelle (certains focus sur expériences vécus enfance, d’autres sur réseau amis)
  • beaucoup trop subjectif et informe pas sur risque récidive (évalue motivation à commettre crimes, intérêt au caractère)
  • pas lien entre connaissances scientifiques et pratique
118
Q

Quels sont les constats de Bonta et Andrews sur l’intervention ? (4)

A
  • certains programmes ciblent pas facteurs criminogènes
  • d’autres reposent pas sur théorie conduite criminelle
  • contrevenants pas tous mêmes besoins (programmes ciblés vise 1 facteur ex : atelier sur gestion colère, mais si pas problème sert à rien atelier, plusieurs facteurs liés à récidive criminelle, doit être en mesure cibler plus qu’un facteur et programme assez flexible pour subvenir différents besoins personnes en matière intervention, cibler différents profils et différents facteurs risque car population carcérale = hétérogène)
  • doit revoir façons faire avec clientèles involontaires
119
Q

Quels sont les constats de Bonta et Andrews sur la supervision communautaire ? (4)

A
  • niveau supervision est davantage question flair et jugement personnel
  • manque standardisation pratiques (varie d’une personne à une autre)
  • devrait être intégré en continuité avec évaluation et intervention (évaluation, intervention, suivi, évaluation doit nourrir intervention, sinon travaille sur quoi)
  • études expérimentales montrent bien que supervision inadéquate (mauvais pairage) peut avoir effet contraire
120
Q

Selon Andrews et Bonta, qu’est-ce que le principe du risque ? (5)

A
  • récidive criminelle pas purement aléatoire et pas complètement imprévisible
  • possible déterminer probabilités récidive criminelle avec certaine précision
  • évaluation doit miser sur pratiques actuarielles (outils vont aider à structurer et encadrer jugement des professionnels)
  • selon principe, risque pas homogène d’un individu à autre (personnes contrevenantes ont pas toutes mêmes risques récidive)
  • hétérogénéité du risque et offre service doit en tenir compte
121
Q

En quoi le niveau de risque dicte-t-il l’intervention et la supervision ? (4)

A
  • changement paradigme (pas prédiction, mais gestion du risque)
  • antérieurement, offre traitement en fonction motivation/pronostic
  • intervention devrait être lié directement au niveau risque récidive
  • pairage niveau risque-intervention (devrait refléter évaluation, pour qu’intervention soit efficace son intensité devrait refléter probabilités récidive, si risque récidive faible = pas besoin intervention, limiter impact négatif qu’incarcération peut avoir sur personne, focus sur ceux avec haut risque récidive) , risque-supervision est déterminant
122
Q

En quoi consiste le principe des besoins ? (4)

A
  • identifier facteurs criminogènes et cibler facteurs pour PIC (facteurs contribuent à criminalité d’une personne= modèle pour RBR, identifier ressources dans communauté pour aider personne dans aspects non criminogènes)
  • faux de penser que facteurs sont uniques à chaque personne, si pense sont pareils, regarde pas à la bonne place (vieille mentalité)
  • faux penser que tout ce qui est négatif est automatiquement criminogène
  • intervention doit être axée sur facteurs criminogènes
123
Q

Quels sont les besoins criminogènes ? (3)

A
  • besoins sont facteurs risque associés empiriquement à récidive
  • niveau besoin proportionnel à niveau risque
  • intervenir efficacement sur besoins implique diminution probabilités récidive
124
Q

Quels sont les besoins dynamiques ? (3)

A
  • évaluation repose sur facteurs potentiellement variables (si personne s’implique dans programmes traitement et travaille sur facteurs risque, doit réévaluer la personne durant trajectoire pour évaluer risque personne à travers temps)
  • en vertu modèle canadien, risque est théoriquement « dynamique »
  • doit réévaluer risque individu tout au long trajectoire pénale de personne contrevenante
125
Q

Qu’est-ce que le principe de réceptivité ? (4)

A
  • privilégier interventions adaptées clientèles involontaires
  • approche cognitivo-comportementale avec clientèle (intervient sur façons de penser influence comportements délinquants, travaille sur croyances là pour réapprendre bons comportements sociaux à la personne contrevenante, doit évaluer schèmes de pensées, coordonner évaluation-intervention-suivi)
  • méthodes intervention adaptées (ex : groupe ethnique, groupe religieux, etc.)
  • plus directement lié à intervention, moins abordé en classe
126
Q

En quoi consiste le modèle risque-besoins-réceptivité ? (4)

A
  • modèle en place Canada depuis plus de 30 ans
  • plus caractérisé des services correctionnels canadiens (peines longues, pénitenciers, peines de 2 ans +, temps pour faire évaluer, facteurs criminogènes, intervenir sur facteurs prend pas 2 semaines, prend du temps, pas temps faire tout ça si personne a peine de 3 mois, fera check-up, mais pas plan intervention comme si personne avait 10 ans à faire, veut pas dire que 2 ans – 1 jour font pas, sont juste plus limités et temps est limité, plus dans analyse risque et facteurs risque, doit bien faire car a conséquences réelles pour les personnes)
  • approche adaptée et reprise pour intervention avec mineurs (centre jeunesse)
  • approche reprise/adaptée dans plusieurs pays, incluant USA
127
Q

En quoi consiste le taux de base ? (3)

A
  • probabilités stats de récidive criminelle font référence comportement futur criminel et non passé de l’individu (ex : antécédents judiciaires). Récidive selon futur, comment va se passer APRÈS et non pas sur comportement passé (sinon c’est sûr que vont rester en dedans même si bon comportement maintenant donc bon comportement FUTUR), probabilités que personne soit danger pour sécurité publique
  • taux base = point référence uniquement par groupe donné (moyenne de récidive, utilisé pour faire comparaison ex : par rapport à moyenne, est-il plus à risque récidive ou moins à risque récidive, probabilités récidive d’une personne par rapport au groupe)
  • taux base moyen représente pas tous contrevenants
128
Q

En quoi consiste la source d’information ? (4)

A
  • source officielle (données policières, correctionnelles, contacts avec police, GRC source info sur casier judiciaire sur tous Canadiens et Canadiennes)
  • auto-rapportée (personne contrevenante)
  • autres sources (amis, famille, thérapeute, voisin, etc.)
  • prend infos valides (savoir ce que crime et ce que n’est pas)
129
Q

Quels sont les indicateurs de récidive ? (4)

A
  • arrestation
  • mise accusation (échapper à justice par manque preuves)
  • condamnation
  • incarcération
130
Q

Quels sont les différents types de récidive ? (3)

A
  • récidive générale
  • récidive violente (crimes contre personne, ex : vol char pas dans critère ici, mais violence conjugale oui, agression sexuelle entre ici aussi, deux types récidives peuvent se chevaucher)
  • récidive sexuelle (crimes à caractère sexuel, mais pas composante violence physique irait ici, pornographie juvénile serait ici)
131
Q

Qu’est-ce que la durée de suivi ? (3)

A
  • débute moment où individu est de retour dans communauté
  • termine généralement au moment où chercheurs rassemblent données sur récidive (chercher information, passe à prochaine cohorte pour comparer résultats)
  • suivi moyen varie entre 3 et 5 ans
132
Q

En quoi consiste la composition de la population ? (5)

A
  • taux base observé = fonction composition groupe individus objet mise à épreuve (outil pertinent pour personne évaluée, soucis adéquation sur données récidive, mais aussi d’où viennent données groupe)
  • hommes/femmes ?
  • adultes/adolescents ?
  • autochtones ?
  • sélection sein système judiciaire/pénal (taux récidive pénitencier vs taux récidive probation = distinction)
133
Q

Quels sont les constats de l’étude de Langan et Levin ? (9)

A
  • probabilités récidive (générale) varient selon indicateur de récidive criminelle utilisé (varie selon mesure utilisée, varie selon définition récidive donnée et mesure)
  • taux annuel récidive plus élevé dans première année suivant libération (travail à faire prison mais aussi en collectivité pour pas échapper)
  • plus durée suivi est longue, plus proportion individus ayant commis récidive augmente (opportunités criminelles augmentent, supervision diminue ou est retirée, ancien pattern revient, progrès thérapie s’estompent avec temps, récidive à long terme)
  • récidive criminelle généralement en lien avec délit non-violent (ex : conduite facultés affaiblies, administration justice, crimes contre propriété, drogues, etc.)
  • nature du dernier délit informe peu sur taux de récidive générale (prend dernier délit et c’est l’étiquette qu’on donne à l’individu, mais peu ou pas liens avec nature prochain délit advenant récidive, polymorphisme = conduite criminelle se diversifie avec temps, jusqu’à se spécialiser, donc dernier crime n’a peut-être rien à voir avec prochain, pas norme de récidiver pour même crime, très peu individu). Difficile prédire récidive spécifique.
  • sauf exception, nature de dernière condamnation informe peu sur nature de récidive criminelle, si y en a une.
  • petit groupe individus (récidivistes) est responsable majorité délits suivant libération.
  • plus individu représente nombre élevé arrestations antérieures, plus probabilités de récidive sont élevées (si plus que 3 antécédents, presque certain que la personne va revenir, plus probabilités récidive élevée, plus va travailler avec eux)
  • taux récidive varient fonction âge de l’individu lors incarcération (diminue avec âge, impacts cumulés interventions)
134
Q

Quelles sont les limites quant au taux de base de la récidive ? (4)

A
  • tient compte que du prochain délit et non prochains délits
  • demeure vague quant à nature crime (types récidives s’entremêlent)
  • n’informe pas sur imminence du crime/récidive (évaluer risque de quelqu’un non coupable en attente de procès, si en attente procès est à risque commettre acte criminel, n’évalue pas récidive, évalue passage à acte de personne qui n’est jamais passée à acte)
  • n’informe pas sur trajectoires criminelles (trajectoires de récidive à long terme)
135
Q

Quelle est la différence entre une trajectoire criminelle et une récidive criminelle? (3)

A
  • malgré accent du travail milieu correctionnel sur concept « récidive », criminologue cherche à identifier, distinguer et comprendre trajectoires criminelles.
  • récidive criminelle (correctionnel) et trajectoire criminelle (recherche)
  • pas des synonymes, veut comprendre vie et développement comportement criminel personne au travers stade vies de la personne
136
Q

Quels sont les 4 résultats possibles de prédiction de la récidive ?

A
  1. vrai positif =certaine va récidiver et récidive (prédiction vraie)
  2. faux positif = certaine va récidiver mais récidive pas (prédiction fausse)
  3. faux négatif = certaine que va pas récidiver mais récidive (prédiction fausse)
  4. vrai négatif = certaine que va pas récidiver et récidive pas (prédiction vraie)
137
Q

Quels sont les 3 stades de la trajectoire criminelle ?

A
  1. Activation : plus conduite criminelle commence tôt plus va persister, et plus sera diversifiée. Si conduites criminelles activée tardivement = scénario inverse, moins persistante, moins fréquente et moins diversifiée
  2. Escalade: (variété, persistance et fréquence) progression agir criminel (quel point carrière criminelle devient chronique, diversifiée, gravité)
  3. Abandon: processus désistement crime.
    Ralentissement activité criminelle vers cessation cpt criminel (pas du jour lendemain, peut prendre 3 semaines ou 30 ans et peut impliquer récidive) cpt plus en plus spécifique, moins en moins varié
138
Q

Quel stade d’activation est-il le plus fréquent ? Le stade d’activation précoce ou tardif ?

A

précoce = rare
tardif = fréquent

139
Q

Quel stade d’escalade est le plus fréquent ? Escalade sérieuse ou escalade minimale ?

A

sérieuse = rare
minimale = fréquent

140
Q

Quel stade de l’abandon est le plus fréquent ? Le stade de l’abandon lent ou rapide ?

A

lent = rare
rapide = fréquent

141
Q

Quelles sont les caractéristiques de la trajectoire persistante précoce et chronique ? (10)

A
  • 5 à 10 % trajectoires criminelles (rare chez femmes)
  • surreprésentation dans centres jeunesses (ados) et pénitenciers (adultes)
  • débute enfance (vol, cambriolage, incendie criminels…)
  • premiers contacts policiers vers 10-12 ans
  • conduite criminelle se diversifie et s’aggrave à travers temps
  • cpts violents à adolescence pouvant se poursuivre âge adulte
  • arrestations multiples à adolescence
  • continuité âge adulte (persistance après âge 18 ans)
  • récidives multiples à âge adulte pour différents types délits
  • trajectoire criminelle pouvant étirer jusqu’à 40 ans et plus
142
Q

Quelles sont les caractéristiques de la trajectoire limitée à l’adolescence ou au début de l’âge adulte ? (8)

A
  • conduite criminelle débute adolescence 13-14 ans
  • bien représentés en centres jeunesses
  • crimes contre propriété et biens (principalement) (crimes contre personnes = plus commis en groupes)
  • termine graduellement vers 18-20 ans (changement perspective, changement quartier, etc.)
  • possible que conduite persiste jusqu’à 25-30 ans
  • persistance en lien avec conséquences négatives de conduite (toxicomanie/ dépendance, décrochage scolaire à adolescence, casier judiciaire)
  • influence pairs (trajectoire précoce + chronique) et criminalité de groupe
  • crimes contre personne = rare et crimes violent contre personne = très rare
143
Q

Quelles sont les caractéristiques de la trajectoire persistante mais intermittente ? (5)

A
  • plutôt rare, mais plus commun parmi clientèle adulte
  • trajectoire ressemblant à trajectoire précoce, persistante et chronique
  • criminalité intermittente en lien avec facteurs précipitants (colère pousse agir, vivent injustices)
  • criminalité pouvant être exclusivement liées à épisodes violence
  • criminalité pas diversifiée comme trajectoire précoce et chronique (récidive peuvent être épisodes violence ex : violence conjugale, perte contrôle peut se faire assez rapidement)
144
Q

Quelles sont les caractéristiques de la trajectoire tardive ? (8)

A
  • rare mais mobilise beaucoup services / ressources
  • trajectoire criminelle s’active âge adulte (problèmes surviennent lorsque jeune quitte foyer familial)
  • premiers contacts policiers généralement âge adulte
  • conduite antisociale présente en bas âge
  • problèmes concomitants généralement présents lien avec difficultés (santé mentale, toxicomanie, itinérance, etc.)
  • criminalité acquisitive, méfais publics, liés à administration de justice (difficultés respecter conditions)
  • récidives multiples et porte tournante (récidives pour crimes mineurs) = possibilités
  • trouver bonnes ressources pour aider personnes avec besoins particuliers = enjeu
145
Q

Quelles sont les caractéristiques de la première génération de méthodologie ? (2)

A
  • évaluation clinique non-structurée
  • centrée sur personne
146
Q

Quels sont les principes de base de la première génération de méthodologie ? (3)

A
  • approche idiosyncratique du risque criminel où risque est propre à chaque, pour comprendre risque, doit comprendre personne
  • chaque cas = unique et différent
  • pour comprendre risque, professionnel doit faire preuve flexibilité dans approche et analyse client
147
Q

Quels sont les éléments clés de l’approche de la première génération de méthodologie ? (3)

A
  • formation clinique du professionnel
  • cadre théorique de référence professionnel
  • expérience + jugement professionnel
148
Q

Quels sont les éléments que l’évaluateur doit déterminer avec son expérience selon la première génération de méthodologie ? (4)

A
  • identifier facteurs criminogènes pour personne
  • requiert de comprendre fonction cpt criminel pour personne
  • poids accordé chaque facteur déterminé fonction de personne
  • cherche à créer « micro-théorie » passage acte pour chaque contrevenant
149
Q

Quels sont les outils que l’évaluateur peut utiliser lors de son entretien avec la personne selon la première génération de méthodologie ? (4)

A
  • tests psychométriques standardisés (outils pour valider impressions cliniques)
  • discussion équipe concernant individu (client sur observation = collègues consultent pour trouver réponses)
  • centrée sur collecte info
  • matrice évaluation clinique
150
Q

Quels sont les 3 types de facteurs que nous retrouvons dans la matrice de l’évaluation clinique de la première génération de méthodologie ?

A
  • facteurs lointains / distaux (prédisposants) : facteurs font référence naissance (et avant si pertinent, ex : consommation mère durant grossesse), petite enfance, enfance et adolescence
  • facteurs perpétuants : aspects relativement stables de personne et environnement à travers temps encore présents à âge adulte
  • facteurs précipitants / proximaux : facteurs lien avec passage acte criminel, facteurs présents dans jours et heures précédents passage acte et moment passage acte
151
Q

Quels sont les 3 facteurs que nous retrouvons dans la matrice d’évaluation clinique selon la première génération de méthodologie ?

A
  • facteurs biologiques : facteurs biologiques contribuent passage acte criminel individus, prédisposent individu cpt criminel ou situation à risque
  • facteurs psychologiques : encouragent ou précipitent passage acte, notamment personnalité, attitude, schèmes pensée gestion émotions…
  • facteurs sociaux : encouragent ou précipitent passage à acte, notamment environnement familial, conjugal/relationnel, social/interpersonnel
152
Q

Quelles sont les forces et les limites de la première génération de méthodologie ? (7)

A

Forces :
- approche flexible et centrée sur individu
- approche axée sur compréhension passage acte de personne contrevenante

Limites :
- manque standardisation
- manque parfois transparence (absence info, si marque pas facteur pcq absent ou évalué et pas assez important)
- évaluateur plus susceptible être victime biais et corrélations illusoires
- créer beaucoup plus disparité sur plan conclusions professionnel autre, comparativement autres méthodes
- valeur prédictive jugement clinique = très faible

153
Q

Quelles sont les caractéristiques de la deuxième génération de méthodologie ? (2)

A
  • milieu correctionnel
  • utilisée différents domaines
154
Q

Quels sont les principes de base de la deuxième génération de méthodologie ? (4)

A
  • limiter interprétations subjectives pouvant être facilement biaisées et causer préjudice à personne évaluée
  • jugement humain peut être biaisé et imprécis
  • évaluation actuarielle supérieure jugement humain
  • évaluation actuarielle repose sur résultats analyses stats et tendances observées
155
Q

Quels sont les éléments clés de l’approche de la deuxième génération de méthodologie ? (2)

A
  • imposition items prédéterminés (choix réponses, présent/absent, oui/non), vient avec manuel et formation
  • table prédiction transformée en probabilité risque criminel
156
Q

Quels sont les caractéristiques de l’imposition des items ? (7)

A
  • manuel utilisation et codification outil (formation)
  • professionnel peut pas modifier liste (ajouter/retirer items), prend tout en compte et réduit ensuite au lieu réduire
  • fixe, change pas de client à autre
  • règles comptabilisation claires (chiffres = risque récidive élevé si nombre élevé)
  • règles pour combiner scores à chacun items en score total
  • chaque item doit être analysé et évalué à lumière informations dossier
  • chaque item associé à série de « scores » possibles (si items choisis = stats prouve qu’il y a lien entre items et récidive)
157
Q

Quels sont des exemples d’items ? (4)

A
  • nombre condamnations passées
  • présence antécédents criminels lien avec crime violent
  • pas avoir respecté conditions libération antérieure
  • incarcération passée
158
Q

Quelles sont les conclusions que nous pouvons faire suite au score des items ? (4)

A
  • items plus fortement associés à récidive poids plus important dans score total
  • tous items évalués, professionnel additionne scores obtenus à chaque items (poids est dans jugement clinique)
  • professionnel obtient score total, score « actuariel » qui informe sur risque récidive
  • interprétation score avec table actuarielle prédiction (détermine probabilités stats récidive et classer personne)
159
Q

À quoi sert la table de prédiction ?

A

permet convertir score total en probabilités stats d’une récidive criminelle

160
Q

Comment pouvons-nous éviter de faire des erreurs de prédiction ? (4)

A
  • probabilités valides seulement si outil utilisé avec bonne clientèle, clientèle pour lequel outil a été développé
  • professionnel respecte bien règles et procédures outil
  • professionnel n’apporte pas changements
  • criminologue doit bien comprendre et bien communiquer nature et sens probabilités aux utilisateurs
161
Q

Quelles sont les forces et limites de la deuxième génération de méthodologie ? (5)

A

Forces :
- méthode plus objective et transparente et plus simple à compléter que méthode clinique non structurée.
- méthode à abris biais personnels
- méthode reposant sur nombre plus limité info concernant personne (évite éparpiller dans somme infos)
- certain jugement professionnel est requis (ex : choix outils, pertinence outil)
- formation requise et manuel utilisateur requis pour compléter adéquatement outil et bien interpréter résultats

162
Q

Quels sont les arguments quant à la résistance des outils ? (5)

A
  • trop rigide + déterministe, basée sur science inexacte
  • peut pas prendre considération aspects cliniques sont qualitatifs
  • déshumanise client évalué
  • ordinateurs/logiciels remplacent humains
  • permet pas comprendre problématique individu
163
Q

En quoi consiste l’héritage de la première génération quant à la troisième génération de méthodologie ? (4)

A
  • identifier besoins matière intervention
  • facteurs informent sur probabilités récidive, mais aussi changements des probabilités récidive à travers temps
  • aspects dynamiques facteurs criminogènes (rend tâche difficile), prend outils pour reconnaître facteurs
  • permet théoriquement améliorer prédiction récidive criminelle
164
Q

En quoi consiste l’héritage de la deuxième génération quant à la troisième génération de méthodologie ? (3)

A
  • grille/outils facteurs risque prédéterminés (dév. outils cliniques vont aider crimino à évaluer éléments cliniques)
  • approche standardisée (mêmes facteurs pour tous contrevenants, que soit présent ou absent, liste facteurs criminogènes mêmes pour tous)
  • élargir registre facteurs (laisse place à autres facteurs pouvant être importants)
165
Q

En quoi consiste l’évaluation du risque et des besoins ? (5)

A
  • grille standardisée + rigide facteurs risque (liste 20 items à évaluer et doit tous les faire, ne peut pas évaluer juste ce qui est intéressant/important)
  • facteurs historiques et cliniques/criminogènes
  • facteurs associés statistiquement à récidive
  • jugement clinique requis et encadré
  • laisse place jugement clinique pour ajuster niveau risque (dérogation)
166
Q

Quelle est la place du jugement clinique dans la troisième génération de méthodologie ? (4)

A

contextes échappent outils actuariels:
- individu problèmes violence et santé mentale refusant prendre médication
- individu hospitalisé soins palliatifs pour cancer
- individu affirme tout haut vouloir tuer personne dépit faible risque récidive
- individu pas investi dans démarche thérapeutique malgré participation thérapie

167
Q

Quels sont les éléments clés de la quatrième génération ? (4)

A
  • structure gestion risque début à fin peine tient compte impact programmes et comportement individu détention/surveillance communautaire (émeutes, évasion, pris considération par professionnels)
  • permet aussi prendre considération réceptivité personnes aux interventions
  • philosophie essentiellement même que celle caractérise évaluation risques/besoins
  • long à compléter
168
Q

Quels sont les outils de gestion du risque selon la quatrième génération ? (2)

A
  • utilisé par services correctionnels canadiens
  • était utilisé jusqu’à récemment par services correctionnels québécois (LSCMI remplacé par RBAC PCQ, plus abrégé et laisse beaucoup place jugement clinique), abandonné pour raisons économiques, outil long, plus adapté pour pénitenciers avec peines plus longues
169
Q

En quoi consiste l’évaluation des risques et des besoins ? (3)

A
  • ensemble tâches complexes dicté par plusieurs principes (risque, besoins, réceptivité) impliquant nécessairement regard clinique (jugement professionnel) de la part de professionnels concernant personne judiciarisée
  • déterminant dans prise charge de toute personne confiée Services correctionnels Québec/Canada
  • inscrit dans principe individualiser de la peine
170
Q

Comment le jugement clinique est-il sollicité ? (4)

A
  • doit intégrer façon cohérente et critique infos
  • doit prononcer sur « potentiel réinsertion sociale d’une personne » (rien de factuel)
  • doit prononcer sur « éventualité récidive criminelle » (comportement futur)
  • doit communiquer le tout sans causer préjudice (pas surévaluation ou surestimer personne contrevenante)
171
Q

En quoi l’évaluation est-elle un processus clinique ? (7)

A

tâches RBR
- situer contexte évaluation
- déterminer objectif
- collecte données structurée (puiser autres sources infos)
- analyse objective + critique info
- intégration données fondées sur jugement
- analyse clinique situation de la personne (expliquer sa conduite criminelle)
- communication des conclusions

172
Q

Quels sont les aspects de l’évaluation criminologique ? (5)

A
  • première étape évaluation risque
  • histoire de vie
  • perspective bio psycho sociale
  • facteurs qui prédisposent, perpétuent et précipitent
  • personne et son environnement
173
Q

En quoi consiste la situation légale actuelle ? (4)

A
  • infos socio démographiques
  • âge, sexe, origine ethnique, citoyenneté, statut civil, enfants, lieu résidence
  • statut légal actuel (nature condamnations)
  • situation pénale (peine imposée)
174
Q

En quoi consiste le délit récent ? (7)

A
  • contexte (heures, jours, mois précédent délit, éléments additionnels pour préparer rencontre)
  • description délit et agir individu
  • présence ou non complices
  • modus operandi (prémédité, planifié, impulsivité)
  • état mental de la personne
  • description évènements menant à arrestation + arrestation et son déroulement (ex : poursuite, résistance, collaboration, interrogatoire), demander comment se trouvait lors commission délit, cpt après passage à acte (menacer victime, auto-dénonciation)
  • si y a victime, présentation victime (âge, sexe, lien relationnel, cpt, etc.)
175
Q

En quoi consiste l’histoire développementale ? (5)

A
  • facteurs prédisposants
  • description sphère familiale (valeurs, normes, habiletés parentales ; supervision/investissement)
  • présence stresseurs importants (attachement/séparation, abus et victimisation, santé mentale, adaptations aux situations)
  • qualité générale de relation avec famille (évènements marquants, situation actuelle, toujours mettre plus de poids dans évènements récents que lointains dans vie)
  • modèles antisociaux et facteurs criminogènes ? (criminalité, toxicomanie, etc.)
176
Q

En quoi consiste l’histoire scolaire et professionnelle ? (3)

A
  • niveau scolarisation (diplôme/diplômes, difficultés apprentissage, manque discipline, conflit avec autorité, échecs, abandons, manque persévérance)
  • métier / profession (stabilité/instabilité emploi et raisons, situation actuelle, relations travail)
  • sens qu’individu donne à école, travail, emploi (source valorisation/source conflit)
177
Q

En quoi consiste l’histoire personnelle et relationnelle ? (4)

A
  • qualité et nature réseau social individu
  • réseau fréquentations et relations intimes
  • influence positive et/ou négative (Isolement vs soutien social, sources de conflits ? violence ?
  • stabilité relations (relations stables vs courtes et superficielles)
178
Q

En quoi consiste la santé, la toxicomanie et santé mentale ? (4)

A
  • historique personnel, familial
  • antécédents psychiatriques (consultations, médications, diagnostic, hospitalisation// traitement, thérapie, rechute?)
  • nature dynamique et lien avec criminalité
  • autres problèmes santé de la personne (cancer, paraplégique, etc.)
179
Q

En quoi consiste les attitudes et les perceptions ? (7)

A
  • vision, perception
    -vision de soi et d’autrui
    -perception de la conduite délinquante et criminelle
    -des personnes impliquées dans les comportements criminels
    -victimes impliquées
    -appareil judiciaire
    -noter verbatim personne
180
Q

En quoi consiste la carrière criminelle ? (8)

A
  • début et développement délinquance
  • activation (précoce, tardive ?
  • fréquence (isolé, intermittent, chronique)
  • progression et aggravation temps
  • plus violent ? sophistiqué ?
  • antécédents judiciaires
  • historique peines et mesures pénales
  • bris conditions