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Victimologie > Examen 01 > Flashcards

Examen 01 Flashcards

Cours 01 - Cours 06

1
Q

Vrai ou faux. Les enfants sont généralement agressés par des gens qu’ils connaissent.

A

VRAI.

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2
Q

Vrai ou faux. Les personnes âgées sont moins victimes de crime que les gens des autres groupes.

A

VRAI.
Victimes quand même, mais moins à risque.

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3
Q

Vrai ou faux. Un enfant victime de violence finit toujours par en parler (2).

A

FAUX.
- pas nécessairement en parler pour guérir
- ex: victimisation avant qu’enfant soit verbal, pourrait juste jamais en parler et peut avoir difficulté à s’en rappeler.

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4
Q

Vrai ou faux. Pour répondre aux besoins des victimes, il faut augmenter les peines.

A

FAUX.
- peines plus sévères font pas grand chose pour victimes, MAIS veut pas dire que victimes trouvent peine reçue juste.

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5
Q

Vrai ou faux. Les victimes sont abandonnées à leur sort.

A

VRAI.
- 1 seul cours bac axé sur victimes pas assez car si y a crime, y a souvent victime

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6
Q

Vrai ou faux. La violence dans le couple est peu fréquente chez les adolescents.

A

FAUX.
- violence présente autant chez couple adolescent qu’adulte.

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7
Q

Vrai ou faux. Les personnes victimes de violence sexuelles porteront toute leur vie les séquelles de ce traumatisme.

A

FAUX.
- agressions sexuelles plus complexes car certains rétablissent rapidement et d’autres sur plusieurs années.
- métaphore sur Japonais = réparent vaisselle cassée avec or, comme traumatisme par intervention car différent d’avant certain, mais brille plus.

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8
Q

Quelles sont les idées retenues du film “Removed” ? (8)

A
  1. fillette s’occupe petit frère
  2. parents négligents
  3. père abusif, alcoolique et violent
  4. fillette faible estime soi dû actions/propos du père
  5. maltraitance dans 1ère famille accueil car a adopté mauvaises habitudes dues traumas et parents adoptifs pas bonnes méthodes correction
  6. 2ème famille accueil répare pots cassés causés par parents bio
  7. reçoit robe faisant revivre trauma (flashback)
  8. revoit son petit frère et redonne espoir
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9
Q

Quels sont les 3 E du trauma ?

A
  1. évènement : menace réelle ou extrême de négligence
  2. expérience des évènements : créer états internes douloureux (ex: impuissance, auto-blâme, trahison…)
  3. effet : incapacité à donner sens à expérience, faire face à vie quotidienne, problèmes mémoire, difficultés réguler comportement/ sensations physiques (hypervigilance, dissociation)
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10
Q

Vrai ou faux. Sans 1 des 3 E, il peut tout de même y avoir un trauma.

A

FAUX.
- faut les 3 pour qu’il y ait trauma.

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11
Q

Vrai ou faux. Il existe des réactions post-traumatiques qui s’estompent après un certain nombre de jours. (2)

A

VRAI.
- avoir symptômes tspt veut pas dire diagnostic tspt
- avoir trauma = pas toujours diagnostic

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12
Q

Qu’est-ce qu’un trauma ?

A
  • évènement de vie adverse provoque réaction physique et psychologique extrême difficile à surpasser
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13
Q

Qu’est-ce qu’un déclencheur traumatique ? (2)

A
  • déclencheur: élément interne ou externe déclenche réponse émotionnelle, cognitive ou physique (flashbacks mène dans même état ex: vêtements, mots…)
  • déclencheur traumatique : déclencheur rappelle évènement traumatique remet en mode survie (réponse cerveau) donc ramène dans même situation
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14
Q

Quels sont les différents types de déclencheurs ? (5)

A
  1. auditifs (voix, bruits, insultes…)
  2. visuels (lieux, objets, personnes…)
  3. odeurs (odeur personnes, endroits, nourriture…)
  4. toucher (texture, proximité physique…)
  5. sensation (faim, solitude, rejet…)
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15
Q

En quoi le diagnostic de TSTP est-il controversé ?

A
  • définition élargie pour essayer combler tous besoins avec symptômes mais enlève clarté diagnostic
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16
Q

Quelles sont les principales critiques sur l’ESPT ? (3)

A
  1. plusieurs évènements perturbateurs pour enfant concordent pas avec définition DSM pour évènement traumatique
  2. ESPT prend pas en compte impact traumas multiples, cumulatifs ou chroniques
  3. ESPT considère pas effets trauma selon différents stades développement enfant et ado (dépendamment stade réponse trauma différente ex: enfant casse pied peut avoir malformation squelette après mais adulte casse pied développement pas affecté)
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17
Q

Vrai ou faux. La façon dont l’enfant voit le monde sera différente selon son contexte familial. (2)

A

VRAI.
- développement jeune dépend de qualité relations interpersonelles avec donneurs soins et sentiment sécurité émotionnelle, cognitive et physique

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18
Q

Vrai ou faux. Il n’y a pas d’avant et après le trauma.

A

Vrai chez l’enfant car grandissent dans trauma (ont pas connu avant)
Faux chez adulte car ont connu avant trauma

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19
Q

Qu’est-ce qu’un trauma complexe ? (3)

A
  • séquelles développementales sur expériences interpersonnelles et impliquent trahison (ne reçoit pas soin parent tandis que devrait en avoir)
  • séquelles développementales sur expériences répétées/prolongées (besoin routine saine et stable, problèmes persistent et deviennent réalité)
  • séquelles développementales surviennent à périodes vulnérables du développement (cerveau va développer autour blessure pouvant causer autres blessures)
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20
Q

Qu’est-ce que l’effet ACE ? (2)

A
  • plus qu’une personne a problèmes vie adverse, plus à risque avoir problèmes santé
  • si a déjà 1 ACE, 87% risque en avoir plus de 2 autres
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21
Q

Quels sont les ACEs associés à l’âge adulte ? (5)

A
  • 2x plus risque fumer (drogue effet sur système nerveux)
  • 7x plus risque être alcoolique
  • 1200 % plus tentative suicide
  • 400 % plus bronchites ou emphysème
  • plus cas cancers et maladies chroniques
  • 6 ACEs = réduction espérance vie 20 ans
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22
Q

Quels sont les évènements traumatiques les plus souvent vécus chez les enfants ?

A

abus psychologique et abus physique

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23
Q

Pourquoi les raisons de prise en charge sont majoritairement des troubles de comportement ? (3)

A
  • troubles comportement suite traumas qui créer blessures développementales
  • vrai motif est souvent même pas raison de prise en charge
  • enfant s’auto-blâme car croit responsable d’améliorer sa conduite dû à ses blessures
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24
Q

Pourquoi est-il pertinent de s’intéresser à une approche sensible au trauma en contexte de criminologie ? (5)

A
  • diagnostics erronés et étiquetage peut empirer état des gens et parmi eux retrouve:
    1. TDAH : si traitement TDAH fonctionne, bien, mais sinon réagir sur trauma complexe
    2. troubles conduites enfants, troubles explosifs intermittents enfants, trouble oppositionnel provocant enfants ex: causé par violence mère sont troubles comportement et sont séquelles de trauma complexe
    3. trouble personnalité limite (arrive plus tard) / antisociale (psychopathie, apathie, blesse autres, aucune approche psychosociale ou médicale a effets)
  • traumas peuvent avoir mêmes symptômes que diagnostics et impossible savoir si trauma ou trouble
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25
Q

Comment pouvons-nous prévenir la réactivation des traumas ? (5)

A
  • éviter mesures particulières (ex: câlin victime violence physique)
  • fier à interventions efficaces
  • intervenir sur facteurs propices développement + bien-être
  • protéger professionnels (dangers violence, expositions récits traumatiques)
  • cesser individualiser blâme et responsabilité traumatisation (blâme car sent responsable, corrélation)
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26
Q

Quels sont les 4 types d’attachement ?

A
  1. sécure :bien-être, bon niveau confiance, reçoit amour + bienveillance
  2. évitant : méfiance
  3. ambivalent : gluant (cherche présence constante parent, dépendant affectif, réaction face à parent pas sécure lui-même
  4. désorganisé : parfois anxieux, parfois préoccupé, devient mêlant
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27
Q

Vrai ou faux. Si l’enfant reçoit trop d’amour et de soins, il va devenir dépendant.

A

FAUX.
- quand enfant aura eu assez amour et soins, va dire au parent d’arrêter (souvent vers 10-12 ans)

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28
Q

En quoi diffère l’attachement des adolescents vs celui des enfants ? (2)

A
  • distance avec parents : développement autonomie (faire propres expériences/erreurs) et puberté+sexualité (demandent infos ou reste privé)
  • place prépondérante amis
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29
Q

Vrai ou faux. Les victimes de maltraitance et de négligence sont plus à risque de développer un attachement insécure. (2)

A

VRAI.
-parents de jeunes maltraités jouent rôle peur et rôle réconfort donc devient mêlant
- jeunes internalisent modèle négatif de soi quand attachement source abus

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30
Q

Pourquoi est-il important de ne pas dénigrer le parent ? (2)

A
  • empêche pas être bonnes personnes
  • respect enfant aura soi dépend de celui qu’on donne parent (séparer humains des gestes)
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31
Q

Quels sont les 4 signaux pouvant indiquer la présence d’un ou plusieurs traumas ?

A
  • perçoit monde comme dangereux et se sent insécure, vulnérable
  • évite contact par peur être blessé
  • alterne entre modes relationnels, agi façon confuse et désorganisée
  • difficultés à discerner états émotifs autrui
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32
Q

Qu’est-ce que l’élagage synaptique ? (2)

A
  • connexions neurones moins utilisées détruites et connexions utilisées souvent renforcées
  • cerveau retient pas meilleures, retient celles reviennent plus souvent (choix + habitudes parents renforcent ou détruisent connexions)
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33
Q

Quelles sont les 3 parties du cerveau et quelles sont leurs fonctions ? (3)

A
  1. néo-cortex = réfléchit
  2. cerveau lymbique = émotions, réfléchit pas,aide néo-cortex à travailler, peur et stress déclenche alarme repérée par cerveau reptilien
  3. cerveau reptilien = réfléchit pas, maintient vie, mode survie son alarme, 3 solutions : attaquer, fuir physiquement/ mentalement (dissociation) ou tout bloquer (pour ça que quand stressé arrive pas à réfléchir même si bien appris). solution pour retrouver connaissances = éteindre alarme, néo-cortex se remet à travailler
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34
Q

Comment le cerveau réagit-il face au stress chronique ? (2)

A
  • cerveau pensant cesse évaluer si danger réel et cerveau agissant prend contrôle, se sent menacé même si pas réellement (ex: flinch, susceptibilité)
  • regain énergie accompagnant réponse danger utile quand danger réel, sinon cause dérégulation émotions et comportements fausses alertes (ex: impression être poursuivie par ours tandis qu’assis dans classe donc impossible retenir infos car cerveau pense pas)
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35
Q

Comment les enfants victimes de traumas gèrent-ils leur comportement ? (5)

A
  1. schémas réactions automatiques/inconscientes face à déclencheurs traumatiques (ex: pipi au lit quand a peur)
  2. tente de contrôler soi ou environnement et rester en sécurité (sembler contrôlant mais pour bien-être et non pouvoir)
  3. tente éviter expériences intolérables (ex: odeur café rappelle abus, iront pas dans cafés)
  4. tente proximité (trop forte) pour ressentir connexion relationnelle
  5. tente diminuer détresse interne (ex: masturbation, comportements sexuels inappropriés pour soulager système nerveux peut avoir lien avec trauma)
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36
Q

Qu’est-ce que la dissociation ? (2)

A
  • émotions, mémoire, comportements et sensations déconnectés inconsciemment pour protéger
  • moyen de protection/défense pour composer avec traumatismes (se demande si vraiment arrivé ou juste dans tête, souvient pas comment a agi)
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37
Q

ALLER À DIAPO 47 COURS 01(3 premières étapes hypervigilance)

A
  1. immobilisation : immobilité attentive, peut arrêter situation si caché dans garde-robe et personne quitte maison
  2. fuite : sortir maison, aller chez ami, met fin à situation
  3. combat : peut gagner et cesser situation ou perdre et empirer situation
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38
Q

Quels sont les comportements offerts à l’enfant par le parent ? (3)

A
  • libeller émotions et valider
  • coréguler
    démontrer réactions généralement adéquates avec modèles
  • enseigner stratégies avec mots + exemples
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39
Q

Que pouvons-nous retenir de l’expérience sur les émotions et les visages ? (3)

A
  • enfants négligés avaient difficulté à discriminer expressions émotionnelles (vocabulaire pas présent car pas eu occasion pratiquer)
  • enfants maltraités physiquement perçu plus visages colère (cerveau toujours mode “danger pour protéger donc réfléchissent pas et voient colère partout)
  • “enfants de contrôle” = voient différences subtiles
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40
Q

Quoi faire pour diminuer les traumas ? (2)

A
  • identifier sensations et déclencheurs
  • moduler (fausses alarmes et peu stratégies)
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41
Q

Qu’est-ce que font souvent les jeunes avec des traumas pour se soulager ? (4)

A
  • consommation alcool/drogues
  • troubles alimentaires
  • conduites sexuelles à risque
  • jeux vidéos
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42
Q

Quels sont les 4 impacts du trauma sur l’identité ?

A
  1. limites exploration au profit sécurité personnelle :si explorent pas, enfants savent pas ce qu’aiment, veulent et sont
  2. été rejeté, blessé ou ignoré à répétition amène enfant à inférioriser perception soi négative : pas aimable, sans valeur, sans issue)
  3. évènements passé font tout temps intrusion dans pensées comme flashbacks :état survie induit par système réponse stress limite capacités à projeter dans avenir
  4. identité pas toujours cohérente: ont identité pour chaque contexte et communiquent mal ensemble (peut mener à problèmes dissociatifs identitaires et explique pourquoi stratégies existent, pourquoi change selon situation)
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43
Q

En tant que travailleuse chez CAVAC, je devrai accepter que : (3)

A
  • mes interventions peuvent être traumatisantes (peut dire quelque chose qui semblait bien mais a déclenché trauma
  • les institutions reproduisent + amplifient traumatismes si guérie pas (faut regarder traumas pour changer, sinon individualise problèmes et peut mettre personne à risque)
  • faut pas utiliser traumatisme comme arme contre personne
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44
Q

Vrai ou faux. Les traumatismes mettent plus de “gaz” sur le feu de la discrimination.

A

VRAI. (ex: pauvreté = expérience potentiellement traumatisante)

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45
Q

Qu’est-ce que la victimologie ?

A

réparation corporelle, psychologique et sociale de la victime et/ou ses proches

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46
Q

Qu’est-ce que la victimologie englobe ? (5)

A
  1. réactions sociales, médias, prévention et sensibilisation
  2. système justice pénale
  3. services santé, communautaires et privés
  4. recherche théories et modèles
  5. activisme pro-victime
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47
Q

Qu’est-ce qu’on étudie en victimologie ? (4)

A
  1. sort de victime (impact blessures et deuils infligés)
  2. réactions milieux publics, politiques, sociaux et économiques à victimisation
  3. comment victimes prises en charge et traitées dans système justice pénale (beaucoup gens à qui raconter trauma peut être difficile)
  4. développement interventions pour victimes, évaluer efficacité (services, accommodements…)
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48
Q

Quelle est la trajectoire de la définition d’une victime ? (4)

A
  1. Victima (latin), créature vivante offerte en sacrifice aux dieux
  2. Jésus Christ décrit comme victime (crucifixion)
  3. Victime = personne mise à mort, torturée et grièvement blessée
  4. Victime = personne subissant haine, tourments, injustices de quelqu’un
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49
Q

Quelles sont les 3 définitions d’une victime par l’ONU ?

A
  1. personne(s) ayant subi préjudice (atteinte à intégrité physique/mentale, souffrance morale, perte matérielle, ou atteinte grave droits fondamentaux) en raison d’actes/omissions enfreignant lois pénales d’un état membre, y compris celles proscrivant abus pouvoir)
  2. auteur est identifié ou non, poursuivi ou déclaré coupable, quelque soit lien parenté avec victime (victime inclu aussi proches victime subi préjudice en intervenant pour venir en aide/empêcher victimisation
  3. s’appliquent à tous, sauf ceux n’étant pas entrés légalement dans pays, car ne sont pas citoyens
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50
Q

Qu’est-ce qu’une victime AU QUÉBEC ? (2)

A
  • subi atteinte à intégrité physique ou psychologique ou perte matérielle (qu’auteur soit identifié ou non, arrêté, poursuivi ou reconnu coupable)
  • famille immédiate = aussi victimes
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51
Q

Quelle est la définition d’une victime AU CANADA ? (2)

A
  • “victime” particulière ayant subi dommages matériels, corporels ou moraux ou pertes économiques suite de perpétration ou prétendue perpétration infraction
  • inclut pas victime secondaires ou indirectes
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52
Q

Quels sont les avantages et inconvénients d’avoir une définition plus large de ce qu’est une victime ? (2)

A
  • possible de retrouver avec personnes ne s’identifiant pas comme victime, même si exposés à acte criminel
  • veut pas étiqueter personne comme victime car personne veut vraiment étiquette (subjectivité dans mot victime, car certains prennent “survivant” comme terme à place)
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53
Q

Selon Fattah, est-ce que l’état de la victime est permanent ?

A

NON, mais faut reconnaître état victime pour rétablir comme victime et devenir survivant

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54
Q

Le statut de victime est indépendant du processus judiciaire. Pourquoi ? (2)

A
  • pas nécessaire que victime subisse procès et soit reconnue coupable de l’infraction pour que statut victime soit reconnu
  • conditions arrivent presque jamais donc très peu gens seraient reconnus comme victime
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55
Q

Comment étaient vues les victimes à l’époque du Moyen-Âge ? (3)

A
  • vendetta = menace pour stabilité communautés vu que rendus sédentaires (avant étaient nomades donc peut venger et après personne part et reparle pu, mais là voisin a vendetta contre soi, pas agréable)
  • meilleur contrôle de façon dont fait justice, remplace combat physique par combat verbal
  • loi du talion, réciprocité du crime et de peine
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56
Q

Quels sont les avantages de la victime et du contrevenant à l’époque du Moyen-Âge ? (7)

A

Victimes :
- rôle actif
- statuts égaux
- vise indemnisation
- droits aux demandes

Agresseur:
- fardeau preuve
- absence police et procureur
- possible impuissance

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57
Q

Qu’est-ce que l’indemnisation des victimes veut dire pour Schafer ?

A

indemnisation victimes = degré évolution société

58
Q

Comment les victimes sont vues à l’époque moderne ? (4)

A
  • perte de victime, ne fait plus partie processus, devient témoin
  • objectifs justice pénale : réparer geste posés à victime, répression comportements accusé, mobilisation de ressources pour réhabilitation
  • abus pouvoir (tyrannie) ; État maltraite accusés, doit protéger accusés contre État
  • début droits accusés (1215 Angleterre) ; punition doit être proportionnelle crime
59
Q

Comment les victimes sont vues à l’époque contemporaine ? (4)

A
  • procureur poursuites pénales + criminelles = procureur couronne
  • responsable prouver hors doute raisonnable qu’accusé commis acte dont est accusé
  • pas avocat victime
  • victime = témoin de crime contre État (ex: meurtre contre Canada et pas meurtre contre personne)
60
Q

Quels sont les droits des accusés (4) et des victimes (5) ?

A

Droits accusés:
- présomption innocence
- droit procès public + équitable
- protection contre détention arbitraire
- protection contre châtiments cruels

Droits victimes :
- droit porter plainte (responsabilité)
- droit témoigner devant tribunal (responsabilité)
- droit protéger sa personne, huit clos + préservation anonymat
- droit protéger ses biens
- droit demander dédommagement

61
Q

Quelles sont les responsabilités des accusés (3) et des victimes (4) ?

A

Responsabilités accusés:
- doit coopérer avec autorités sinon risque être sanctionné
- obligé présenter devant cour
- malgré droit garder silence, accusé peut volontairement décider témoigner pour défense (accusé accepte être interrogé par avocat et par procureur ensuite)

Responsabilités victimes :
- responsable dénonciation
- coopérer avec autorités sinon risque être sanctionné
- obligée présenter devant cour
- doit répondre questions lui sont posées

62
Q

En résumé, les droits des victimes… (5)

A
  • droits victimes omis dans charte droits et libertés personne
  • aucun droits victimes cités (même dans charte droits victime) ont force exécutoire
  • absence garantie juridique
  • peu infos et directives sur comment procéder faire respecter lois
  • système justice pénale fait sorte que droits et besoins victimes pas priorité
63
Q

Quelle est la définition d’une victime selon Cario ? (5)

A
  • toute personne en souffrances :
    -personnelle
    -réelles
    -socialement reconnues comme inacceptables
    -nature à justifier prise en compte personnes concernées (passant nomination actes/évènement) par soins médicaux, psychothérapiques, accompagnement psychologique, social et/ou indemnisation
64
Q

Quels sont les deux principes de justice et d’utilité selon Cario ?

A
  • effectivité (en personnels, locaux)
  • efficacité (instrumentale, pédagogique et symbolique)
65
Q

En quoi se caractérise le crime selon Cario ?

A
  • atteinte à valeur établie comme fondamentale pour pérennité humaine, culturelle et sociale
66
Q

Comment les victimologues féministes décrivent-elles la victimologie dominante ?

A

art blâmer les victimes

67
Q

Quels sont les deux aspects essentiels mis en lumière dans les enquêtes de victimisation ?

A
  • profil type victime
  • victimisation secondaire dont sont anormalement objet
68
Q

Vrai ou faux. Les crimes les plus graves sont commis dans le cadre de relations interpersonnelles privilégiées.

A

VRAI.

69
Q

Vrai ou faux. Les auteurs d’infractions les plus graves contre les personnes ont eux-mêmes été fréquemment victimes durant leur enfance ou adolescence. (2)

A

VRAI.
- sans bénéficier accompagnement affectif, psychologique et social
- apaiser souffrances

70
Q

Qu’est-ce que la victimologie étiologique ? (2)

A
  • première victimologie
  • comme maladie, identifier cause rendent victimes
71
Q

Vrai ou faux. Selon Von Hentig, la victime peut contribuer au crime.

A

VRAI (ark)

72
Q

Quelle est la différence entre le criminel-victime et la victime latente ?

A
  • criminel-victime = est criminel et victime à fois
  • victime latente = jouer rôle victime car caractéristiques sadomasochistes ou volonté inconsciente mourir (certaines personnes attirées par risque ou voient pas signes danger associées à autres facteurs, pas sadomaso)
73
Q

Vrai ou faux. Certaines personnes peuvent être victimes du système pénal.

A

VRAI.
pas lien avec caractéristiques personnes, erreur pénale

74
Q

Vrai ou faux. La victimologie est une science autonome et non une branche de la criminologie.

A

VRAI.
pas toujours axée sur crime

75
Q

Quelle est la définition de la victime selon Mendelsohn ? (3)

A
  • souffrance subie
  • dépasse couple “auteur-victime”
  • dénominateur commun = souffrance, si souffre, est victime
76
Q

Quelle est la typologie de Mendelsohn ? (3)

A
  • certaines personnes font exprès inconsciemment devenir victimes
  • classe victimes selon degré responsabilité
  • “couple pénal” : infracteur a initiative déclencher conflit et victime subit plus ou moins passivment
77
Q

Quels sont les 5 groupes de degré de responsabilité de la victime ?

A
  1. 0º = parfaitement innocente
  2. 45º = victime de moindre culpabilité
  3. 90º = autant coupable qu’infracteur
  4. 135º = victime plus coupable qu’infracteur
  5. 180º = victime uniquement coupable
78
Q

Quelles ont été les contributions de Mendelsohn en 1956 ? (2)

A
  • approche humaniste
  • étudier victime dans but préventif et curatif
79
Q

Vrai ou faux. Mendelsohn dira que grâce à la criminologie, on sait que la majorité des victimes ne jouent pas un rôle actif dans leur victimisation et que l’exploitation de la faiblesse d’une victime par le criminel est un facteur aggravant.

A

VRAI.
réalité instable + subjectivité

80
Q

Quelles ont été les conclusions de Wolfgang sur le rôle de la victime ? (2)

A
  • victimes ont précipité choses dans 26% homicides
  • victimes pas toujours image personne faible et innocente
81
Q

Quels ont été les constats de Menachem Amir sur le déclin des victimes ? (4)

A
  • 19% viols, victime a précipité choses par cpt
  • situation où victime consentante, mais rétracte avant acte ou s’oppose pas assez clairement, cpt indécents laissant croire invitations relation sexuelle
  • facteurs précipitant viol : alcool, cpt séducteur victime, vêtements révélateurs, etc.
  • image victime vertueuse pas toujours juste
82
Q

Vrai ou faux. Fattah dit que le comportement de la victime rend l’exécution beaucoup plus aisée et inspire le crime.

A

VRAI (ark)

83
Q

Quels sont les 3 types de victimes selon Fattah ?

A
  1. victimes conscientes
    - victime suppliante : jeune mineur incite gars majeur couché avec donc voulait ça (vieux monsieur invite jeunes chez lui, offre pleins d’affaire et agresse après)
    - victime consentante librement + consciemment : pas résisté
  2. victime non consentante (provoque infraction même si pas consentante) ex: aide femme traverser rue et le remercie invitant prendre café chez elle, homme tenté de tuer mais aurait pas été tenté tuer si avait pas été chez elle
  3. victime inconsciente (pas fait exprès)
84
Q

Pourquoi Fattah a-t-il fait une théorie où la victime et le criminel se partage la peine ? (2)

A
  • lutte contre peine mort, condamne victimes
  • tribunaux prennent considération rôle victime (victimes collaborent à victimisation, culpabilité 2 côtés et peine contrevenant moins grosse, même si victime pas intentionnellement impliquée, peine allégée)
85
Q

Quelles sont les critiques sur la théorie sur les précipitations des victimes ? (3)

A
  • notion évènements précipités par victime fait attaquer dans communauté scientifique en qui concerne viol.
  • données biaisées car vient rapport police
  • cpt femme = influencé par facteurs psychologiques (évoque responsabilité) et homme réagit simplement stimuli sociaux (trauma provoque réaction inattendues envers attaqueur; passives ou même positives)
86
Q

De quelle façon regardons-nous les victimes et les agresseurs selon Kirchoff ?

A
  • victime et agresseur comme 2 groupes distincts, mais agresseurs été victimes aussi
87
Q

Quel est le rôle de la victime dans la visibilité du délit ? (2)

A
  • si victime reconnaît pas ce qu’a vécue = délit et dénonce pas, aura pas données sur délit
  • victime doit considérer que réponse pénale aura but
88
Q

Quelles pourraient être des raisons empêchant la victime de rapporter son délit ? (5)

A
  • victime grise (victime croit en partie responsable, ou personne pratiquant activités illégales)
  • victime pas eu conscience crime (GHB)
  • pense sera pas crue
  • peur représailles agresseur
  • victime dit que rapporter servira à rien
89
Q

De quoi peut dépendre la décision de signaler un délit ou non ? (5)

A
  • valeurs personnelles (ex: fait frapper mais pcq couche avec blonde autre gars)
  • émotions ressenties par victime
  • ce que victime comprend évènement
  • relation victime agresseur
  • confiance victime envers police + système judiciaire
90
Q

Pourquoi est-ce que les enquêtes sur les victimes sont les meilleures connaissances ?

A

car donne vrai chiffre vu que beaucoup victimes dénoncent pas à police

91
Q

Qu’est-ce que la criminalité réelle ? (2)

A
  • criminalité apparente = ce qu’on voit, stats police, criminalité légale
  • criminalité cachée = infractions non découvertes, pas eu de rapports
92
Q

Quels sont les buts des ESG ? (2)

A
  • but criminologique = criminalité cachée
  • but victimologique = qui est victime de quoi, quelles conséquences, pourquoi certains crimes pas dénoncés et pourquoi victimes portent pas plaintes
93
Q

Quels sont les 8 types de crimes selon les ESG ?

A

victimisation avec violence :
- agression sexuelle
- vol qualifié
- voies fait
vol biens personnels
victimisation ménages:
- introduction effraction
- vol véhicules
- vols biens ménage
- vandalisme

94
Q

Quel est le type de crime le plus souvent rapporté à la police ?

A

vol contre biens personnels

95
Q

Vrai ou faux. Le “dating violence” créé des victimes autant chez les femmes que chez les hommes.

A

VRAI.

96
Q

Vrai ou faux. Le fait de consommer de la marijuana et/ou de l’alcool n’ a pas d’influence sur le taux de victimisation.

A

FAUX.
marijuana = 400% plus risque être victime
alcool 2% plus risque

97
Q

Vrai ou faux. Le taux de victimisation avec violence est le double chez les femmes par rapport à celui des hommes.

A

VRAI.
femmes = 5 fois plus susceptibles victimes agression sexuelle

98
Q

Vrai ou faux. Le taux réel de victimisation est le même que celui des enquêtes policières.

A

FAUX.
enquête policière = femmes et hommes victimes presque égaux

99
Q

Quels sont les groupes au Canada les plus à risque d’être victimes avec violence ? (5)

A
  • jeunes
  • femmes
  • personnes bisexuelles
  • Premières Nations
  • femmes avec incapacité
100
Q

Vrai ou faux. Les Premières Nations sont plus victimisés avec violence, mais pas parce qu’ils font partie des Premières Nations.

A

VRAI.
autres facteurs, comme :
- mauvais traitement durant enfance
- sévices physiques durant enfance
- pauvreté chez enfant
- itinérance

101
Q

Quels étaient les facteurs de risque chez les enfants pouvant augmenter leur risque de victimisation avec violence à l’âge adulte ? (4)

A
  • mauvais traitement enfance (abus physique ou sexuelle)
  • témoin violence à maison (même si parent pas violent avec enfant, enfant voit)
  • pratiques parentales sévères (fessées)
  • négligence
102
Q

Vrai ou faux. LEs épisodes d’itinérance sont associés à la victimisation avec violence.

A

VRAI.
- taux victimisation 3 fois plus haut chez sans-abris que ceux jamais été sans-abris

103
Q

Vrai ou faux. 1 personne sur 3 signale un crime à la police.

A

VRAI

104
Q

Vrai ou faux. La violence non-conjugale touche les gens de façon à peu près égale.

A

VRAI.

105
Q

Quelles sont les limites de l’ESG ? (7)

A
  1. exclus plusieurs types victimisation (homicide, prise otage, lieu travail, terrorisme…)
  2. subjectivité personne victime (perception gravité + criminalité comportement, victimisation pas toujours fait réel)
  3. exclus plusieurs victimes (pénitenciers, hôpitaux, CHSLD, décès, 15 ans -, maisons hébergement…)
  4. échantillonnage critiquable, enquêtes faites par téléphone
  5. personnalité enquêteur + manière dont pose questions influence réponses
  6. personnes voulant pas répondre / suivent pas consignes
  7. inconvénient données victime = collecte chaque 5 ans, collecte données police = annuelle
106
Q

Quels sont les critères de la victime qui peuvent influencer ou amener le contrevenant à commettre son crime ? (3)

A
  • victime inspire l’idée meurtre au criminel par propres agissements
  • victime attire attention criminel par son attitude et agissements dirige choix vers elle
  • victime intervient inconsciemment phase préliminaire : agir comme stimuli externes ou susciter chez meurtrier passion dangereuse
107
Q

De quelle façon la victime intervient dans la phase du passage à l’acte ? (8)

A
  • créer situation victimo - criminogène : criminel + victime latente
  • détermine passage acte :
    -inviter chez elle
    -visiter auberges / tavernes et quitter seul
    -amener inconnu dans voiture
    -rencontre criminel endroit isolé
    -refuser remettre argent
    -refuser remettre part butin à complice
108
Q

De quelle façon la victime est-elle impliquée dans l’exécution du crime ?

A
  • rend plus facile crime ou moins difficile (ex: marcher seule, chemin isolé, tard soir, fournir arme permettant attaquer)
109
Q

Quels sont les impacts à court terme de la victimisation ? (exemple du bébé ourson) (3)

A
  1. physique =
    - essoufflement
    - adrénaline
    - mal estomac
    - frissons
    - pleurs
  2. émotion =
    - peur
    - angoisse mourir
  3. pensées =
    - pas de pensées quand est en danger
110
Q

Quel est le parcours de la victime ? (4)

A
  • obligé réorganiser vie
  • faire face réactions autrui
  • lutte pour obtenir accompagnement + reconnaissance
  • réparation (victime qui doit se réparer même si a rien fait mal)
111
Q

Vrai ou faux. Malgré le trauma vécu, la personne reste la même à la suite de celui-ci.

A

FAUX.
- jamais même personne après évènement traumatique change perception réalité, vision monde change

112
Q

Quelles sont les conséquences de la victimisation ? (3)

A
  1. conséquences = directement attribuables gestes auteur
  2. répercussions découlent conséquences (victimes + proches, prendre soin victime)
  3. effets sociaux = conséquences de symbolique geste criminel (comment comprendre réalité)
113
Q

Quels sont les 5 types d’effets néfastes auxquels le tspt peut être associé ?

A
  1. santé physique : conséquences physiques (trouble musculaire, diabète)
  2. état émotionnel : colère, honte, suicide, dépression
  3. état fonctionnel : insomnie, cauchemars, pensées intrusives
  4. comportements : agressifs, consommation substances intoxicantes (dépresseurs)
  5. capacités interpersonnelles (incluant relation d’aide) : peut être difficile ouvrir face traumas, fermé pour garder sécurité
114
Q

Quels sont les conséquences psychologiques de la victimisation ? (3)

A
  1. détresse psychologique : symptômes stress post-traumatique, dissociation, anxiété, dépression, troubles alimentaires
  2. difficultés adaptation : troubles personnalité, difficultés sociales + relations amoureuses + travail
  3. comportements à risque (enfants-ados) : sexualité à risque + précoce, consommation drogues précoces, cpt délinquant (lié à trauma, solution que la personne se donne)
115
Q

Quelles sont les répercussions d’une victimisation sur le bien-être et sur la sphère sociale ? (7)

A
  1. problèmes santé long terme : médication
  2. augmentation consommation
  3. diminution motivation
  4. effritements relations, isolement
  5. retrait activités, loisirs
  6. difficultés dans pratiques parentales, couple (séparation)
  7. impacts sur accomplissement personnel, professionnel (si vit victimisation, est pas au travail ex: hôpital ou veut pas sortir chez soi)
116
Q

Quels sont les effets sociaux de type 1 ? (4)

A
  • effets sur victimes + entourage
    1. victimisation secondaire (tertiaire)
    2. perception biaisée quartier (préjugés autres, questionnements intrusifs)
    3. sentiment insécurité + manque protection (policier protège mais si pense que mal vont m’arrêter)
    4. généralisation situations potentiellement risque
117
Q

Quels sont les effets sociaux de la victimisation de type 2 ? (4)

A
  • effets sur citoyen/société
    1. stress traumatique secondaire (peut avoir tspt à cause proche été victime)
    2. bouleversements sociétaux (meilleure société)
    3. onde choc (préoccupation opinion publique)
    4. réflexion sur réparation sociale victimes
118
Q

Quels sont les types de victimes ? (5)

A
  1. victimes directes = subi directement crime
  2. victimes indirectes = personnes dont relation victime directe cause souffrance (ex: conjointe victime as)
  3. victimes secondaires : subi préjudice portant assistance (contact avec violence dans travail)
  4. victimes tertiaires : membres collectivité affectés par évènement (mégantic)
  5. collatérales : proches, famille contrevenant
119
Q

Quels sont les facteurs de protection ? (3)

A
  1. capacité profiter aide :
    - ouverture à aide
    - milieu familial soutenant
    - bon réseau support
    - réseau aide accessible
  2. expérience supportable
  3. réactions psychologiques et émotionnelles
    - absence dissociation (si pris piège, enfuit mentalement)
    - absence trahison (empire effets)
120
Q

Quels sont les facteurs de vulnérabilité pour un tspt? (3)

A
  1. gravité traumatismes:
    - plus est grave, plus risque tspt
  2. manque soutien social (tous besoin autres)
  3. stress supplémentaire dans vie (bien entouré vs réfugié et pas droit être là mais peut pas retourner dans pays)
121
Q

Après quelle durées les symptômes traumatiques deviennent-ils un trouble du syndrome post-traumatique ?

A

+ 1 mois

122
Q

Vrai ou faux. Si les symptômes d’un trouble du syndrome post-traumatique perdurent moins d’un mois, il s’agit d’un état de stress aigu.

A

VRAI. (ESA)

123
Q

Quelles sont les différentes phases de l’état de stress aigu ? (5)

A
  1. exposition trauma : vivre, être témoin, membre famille victime, exposé façon répétée détails traumas (cadre travail)
  2. ré-expérimentation : souvenirs pénibles, rêves répétitifs, réactions dissociatives, détresse intense cause réactivité physiologique
  3. évitement : éviter souvenirs, sentiments, rappels (associés souvenirs)
  4. altération négative cognitions humeur : incapable rappeler aspects importants évènement, pensées/attentes négatives exagérées à propos soi ou autrui (croit que monde dangereux à suite trauma), distorsions pensées, état émotionnel continuellement irritable, diminution significative intérêt pour activités, sentiment être différent autres et incapacité ressentir émotions plaisantes
  5. altération marquée éveil + réactivité : cpt irritable, crises colère, imprudence/autodestruction, hyper vigilance, réactions exagérées sursaut, difficultés concentration et problèmes sommeil
124
Q

Quelles sont les réponses intergénérationnelles ? (2)

A
  1. descendants génération vécu violence répondent encore des évènements traumatiques
  2. effets expériences traumatisantes transmettent parents à enfants soit par adaptations épigénétiques (dans gènes, donne autre façon répondre trauma, adapte) ou par cpt, pensées (parents agissent inconsciemment face trauma)
125
Q

Vrai ou faux. Une faible partie de la population subie la majorité de toutes les victimisations.

A

VRAI.

126
Q

Vrai ou faux. Les personnes qui subissent une revictimisation par des crimes différents ne manifestent pas plus de risques d’anxiété et de tspt que celles subissant de la victimisation d’un même crime répété.

A

FAUX.
- davantage anxiété et tspt

127
Q

Quelles sont les différentes théories de l’exposition ? (3)

A
  1. théorie activités routinières
    - délinquant motivé
    - cible attrayante
    - absence gardien (témoins visuels, police)
  2. théorie choix rationnel
    - délinquant choisit rationnellement victime avec faiblesses
  3. théorie opportunités
    - occasions plus nombreuses commettre crime (occasions victimisation)
    - points chauds (endroits où occasions victimisations grandes)
128
Q

Quelle est la théorie de l’apprentissage social ? (3)

A
  • victimisation avec violence = meilleur prédicateur de délinquance avec violence
  • apprentissage social permet transmission intergénérationnelle pour victimes et pour délinquants
  • impuissance = apprise (appris que si victime peut rien faire pour aider)
129
Q

Quel est le facteur lié à victimisation chez les enfants ?

A

PAUVRETÉ

130
Q

Vrai ou faux. La polyvictimisation diminue avec l’âge.

A

FAUX.
monte graduellement et 12-17 ans = 47%
(plus grandit, plus devient victimes)

131
Q

Qu’est-ce que sont les blessures d’attachement ?

A

victimisation résulte fait que proche comporte pas selon normes sociales (pas criminel, mais immoral)

132
Q

Quels sont des exemples de gestes déviants et violents non judiciarisés ? (7)

A
  • violence physique envers enfants
  • agressions pairs/fratrie
  • cyber-intimidation
  • violence psychologique
  • aliénation parentale
  • victimisation institutionnelles (politiques victimisantes)
  • victimisation de masse
133
Q

Vrai ou faux. Les pratiques coercitives parentales sont un crime.

A

FAUX.
- permis de blesser enfant pour éduquer, mais si était fait sur adulte serait pas légal

134
Q

Quelles sont les conséquences des pratiques coercitives parentales chez les enfants ? (9)

A
  • agressivité
  • cpt antisociaux
  • développement cognitif plus lent (dû à blessures crâniennes)
  • troubles émotionnels (anxiété et dépression)
  • problèmes santé physique
  • usage substances
  • pensées suicidaires
  • tentatives suicide
  • violence dans relations intimes futures
135
Q

De quelle façon la victimisation chez les enfants est-elle différente de celle vécue par les adultes ? (4)

A

enfants dépendent parents abuseurs, peuvent pas partir (plusieurs types victimisation enfants):
- négligence (besoins fondamentaux pas comblés)
- enlèvements enfant
- violence psychologique
- agression sexuelle

136
Q

Vrai ou faux. Les enfants relevant de la LPJ ou de la LSJPA ne sont pas tous des polyvictimes de traumatismes.

A

FAUX.

137
Q

Quels sont les besoins des victimes ? (6)

A
  • besoin infos: connaître ressources, options, progression dossier…
  • besoin aide ponctuelle: sécurité, aide $, remplir formulaire, nettoyer scène crime
  • besoin réparation: responsabilité contrevenant = paye indemnisation, pertes directes/indirectes
  • besoin intervention psychosociale: vision monde change peu importe délit
  • besoin statut système justice pénale: informées + consultées, énumérer besoins
  • besoin protection: physique (intercom, caméras, vitres parre-balle), femmes vc plus risque après quitté relation
138
Q

Vrai ou faux. La pyramide des besoins de Maslow est incomplète chez les victimes d’agression sexuelle.

A

VRAI.

139
Q

Quelles sont les caractéristiques de la justice procédurale ? (4)

A
  • maîtrise processus = victime présente info processus judiciaire (sentiment justice rendue)
  • statut = victime traitée avec dignité + respect droits personne (victime consciente qu’est témoin)
  • neutralité = absence biais, juge pas été impartial
  • confiance = victime confiance envers autorité = bonne chose
140
Q

Qu’est-ce que la victimisation secondaire ? (2)

A
  • perception victime que pas soutenue et pas acceptée
  • professionnels impliqués car responsabilité faire sentir victime écoutée + respectée
141
Q

Quel est le rôle des intervenants ou des professionnels par rapport à la victimisation secondaire ? (3)

A
  • peu intervenants sentent outillés : prendre moins risques, mais victime perçoit comme insensibilité
  • créer inconfort chez intervenants et cpts peu soutenants : perceptions incompréhension + distance victime
  • augmente sentiment impuissance intervenant: augmente souffrance victime
142
Q

Que devons-nous retenir en tant qu’intervenant ? (5)

A
  • rester sincère
  • écouter
  • laisser place parole
  • rester empathique
  • victime exagère parfois car état choc

Victimologie (2 decks)

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