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Victimologie > Exam intra > Flashcards

Exam intra Flashcards

1
Q

La “partie oublié” dans le processus pénal

A

La victime
Son rôle était moindre
Seul rôle de témoins et celui-ci peut être joué pour ceux qui ne sont pas victime
Il y a une pénurie de services qui sont adapté aux victimes de crimes et donc il y a plusieurs enjeux

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2
Q

Qu’est ce qu’un témoin

A
  • Personne qui certifie ou peut certifier qqch, qui peut témoigner
  • Personne en présence de qui s’est accompli un fait et qui est appelé à l’attester en justice
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3
Q

Une fois que la victime porte plainte, qui décide des prochaines étapes?

A

Le procureur de la couronne

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4
Q

Le role du procureur de la couronne

A

Il doit prouver au-delà de tout doute raisonnable que l’inculpé a bien commis l’acte dont on l’accusé

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5
Q

Le pouvoir et devoirs de la victime

A
  • pas de pouvoir dans la poursuite
  • N’a pas de contrôle sur le processus
  • Doit coopérer(répondre aux questions) avec les autorités ou elle risque d’être sanctionnée
  • Victimes n’ont pas droit à un processus juste et équitable
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6
Q

Le problème avec le traitement des victimes

A

Si les victimes arrête de porter plainte = plus de preuves et les crimes continuent

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7
Q

Dans le passé c’était la responsabilité à qui de présenter la cause devant le roi?

A

La victime

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8
Q

Le droit civil

A
  • plus vieux que le droit criminel
  • Il faut payer pour tout (ex: avocat) Possibilité de se faire rembourser si on gagne sa cause
  • Standard sont plus bas que ceux du droit criminel
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9
Q

Comment le droit criminel voit le crime

A

Violation de la communauté et envers l’État alors État remplace la victime

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10
Q

Droits des accusés pour éviter l’inégalité de pouvoir

A

Les droit inaliénables tels que
- Présomption d’innocence
- Droit à un procès public et équitables
- Une protection contre la détention arbitraire
- Protection contre les châtiments cruels
Charte canadienne article 8-9-10-11-12-13

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11
Q

Les 4 types de victimes

A
  1. Directes
  2. Indirectes (les proches)
  3. Secondaires
    - Professionels
    - Témoins
  4. Tertiaire (D’autres membres de la communauté ciblé)
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12
Q

Les difficultés des victimes indirectes

A
  • Avant, souvent exclus des programmes Ex: IVAC/LAPVIC
  • Il est possible de se sentir comme une victime mais de ne pas reconnu comme une victime
  • Traumatismes psychologiques sont toujours présent
  • 10 ans plus tard, les victimes sont inclus dans les programmes
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13
Q

Les victimes-contrevenantes

A

Les victimes et les contrevenants ne sont pas nécessairement tout le temps des groupes distincts
Ex: enfant soldats

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14
Q

Tribunaux spécialisés

A

Violence sexuels et violence conjugale
Existe à cause du rapport Rebatir la confiance
- Personnes sont formé spécifiquement pour le tribunal
- Un intervenant socio-légal qui accompagne une personne
- Même code criminel et les victimes ont les mêmes droits
- Le traitement de la victime change car il y a une meilleure éducation
- Le problème est toujours la car la structure n’a pas changé

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15
Q

Qu’est ce que la criminologie?

A

Étude scientifique de phénomène criminel
La victime est nul part dans la définition mais elle est implicite et pas explicite

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16
Q

Qu’est ce que la victimologie?

A

Branche de la criminologie qui étudie le statut psychosocial des victimes de crimes et de délits
- domaine au seins de la crimino et pas l’inverse (Fattah)
- Pas tous les actes qui ont des conséquences sont criminels
- Pas tous les crimes sont reconnus par les victimes

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17
Q

Qu’est ce que la criminologie verte?

A

Permet un cadre pour théoriser à la fois les préjudices environnementaux illégaux (actuellement définis comme répréhensibles et donc punissables) et les préjudices environnementaux légaux (actuellement tolérés comme légitimes mais qui sont néanmoins socialement et écologiquement nuisibles).

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18
Q

Les problèmes avec les crimes environnementaux

A
  • Les victimes de crimes environnementaux ne savent même pas qu’elles sont victimes, car le préjudice ne se manifeste pas toujours immédiatement(difficulté à évaluer l’ampleur)
  • Il est difficile de déterminer qui en est responsable
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19
Q

Le crime environnemental peut être

A
  • directe ou indirecte
  • causer des dommages immédiats et durables
  • toucher des individus ou des collectivités
  • impliquer des pratiques courantes ou des “accidents”
  • inclure l’environnement, les êtres humains et les animaux
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20
Q

3 Types de Victimologie

A
  1. Pénale
  2. Générale
  3. Des droits de la personne
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21
Q

Qu’est ce que la victimologie pénale

A
  • La victimologie fait partie de la crimino et pas l’inverse
  • Le but n’est pas d’aider la victime mais d’acquérir de l’information d’elle
  • Experts: Von Hentig, Ellenberger, Fattah, Nagel
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22
Q

Qu’est ce que la victimologie générale?

A
  • Benjamin Mendelsohn (1956)
  • Une science distincte de la criminologie
  • Traumatologie: stress post-traumatique (suit les sequels)
    Plusieurs types de victimes
  • Victimes d’accidents (ne coïncide pas avec le crime)
  • Victimes de désastres naturels (ne coïncide pas avec le crime)
  • Victimes d’actes criminels
    Critique: Ce n’est pas clairement défini - tout le monde est victime
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23
Q

Objectif de la victimologie générale?

A

guérir les séquelles

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24
Q

Qu’est ce que la victimologie des droits de la personne?

A

Observe les violations des droits de la personne
- Génocide
- Torture
- Esclavage
- Abus de pouvoir
Exclus les victimes des désastres naturels

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25
Q

Les droits de la personne

A

Droits fondamentaux qui sont inhérents dans la nature des personnes sans lesquels nous ne pouvons pas vivre comme des êtres humains
- Ils nous permettent de nous développer complètement et d’utiliser nos capacités, notre intelligence et notre morale. Ex: droit à la vie et à la sûreté

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26
Q

DUDH: Déclaration universelle des droits de l’homme

A

Art 3: droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ex: homicide
Art 5: Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ex: se faire questionner par son aggresseur
Art 6: Chaque a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique (inclus victimes)
Art 17: droit à la propriété et nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété ex: vol

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27
Q

Définition d’une victime de L’ONU:

A

Des personnes qui, individuellement ou collectivement, ont subi un préjudice, notamment une atteinte à leur intégrité. physique ou mentale, une souffrance morale, une perte matérielle, ou une atteinte grave à leurs droits fondamentaux, en raison d’actes ou d’omissions qui enfreignent les lois pénales en vigueur dans un État membre, y compris celles qui proscrivent les abus criminels de pouvoir.
- Approche de victimologie des droits des personnes

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28
Q

Définition de victime de Kirchoff

A

étude scientifique des victimes et des victimisations attribuables à la violation des droits de la personne; elle étudie également le crime, ainsi que la réaction par rapport au crime et à la victimisation
- Approche de victimologie des droits de la personne

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29
Q

Typologie de la victime de Mendelsohn

A
  • La victime innocente
  • La victime qui est légèrement coupable
  • Celle qui est aussi coupable que le contrevenant
  • Celle qui est plus coupable que le contrevenant
  • La victime coupable
  • La victime « imaginaire » (fausse accusation)
    Les typologies: explique le crime pour le prévenir
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30
Q

Typologie des victimes de Von Hentig

A

Les types généraux
- Jeunes
- Femmes
- Vieux
- Personnes malades
- Immigrants
- Minorités
Types psychologiques
- Personnes d’une intelligence faible
- Personnes déprimés

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31
Q

Marvin wolfgang et sa théorie

A

« Victim precipitation »: Analyse donné sur homicide: beaucoup de victimes déclenchent la violence dans ⅓ des cas

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32
Q

Henri Ellenberger et ses théories

A

La victimegénèse (les facteurs qui mènent à la victimisation)
“Le couple pénal”: criminel-victime

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33
Q

Ezzat Fattah (1971): étudiant de Ellenberger

A
  • Le criminel-victime
  • La victime latente (à risque de victimisation)
  • La relation spécifique entre le criminel et la victime
  • Il ne faut pas séparer crimino de victimo
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34
Q

La victime et son criminel (1977) - Typologie de Schafer

A
  • « Unrelated victims » Les victimes sans aucune relation avec le contrevenant
  • « Provocative victims » Les victimes qui provoquent le contrevenant (en lien avec Wolfgang)
  • « Biologically weak victims » Les victimes qui ont une faible constitution physique
  • « Socially weak victims » celles qui sont marginalisées
  • « Political victims » celles qui sont victimisées par leur opposants politiques
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35
Q

Bard et Sangry 1979: The Crime Victim’s Book et pourquoi ils sont crtitiqués

A

Les victimologues ont mis l’accent sur la responsabilité de la victime = critiqué par féministes
- Abrahamsen « les victimes de violence sont motivées par le désir d’organiser leur propre destruction »
- Schafer « la victime a toujours une certaine responsabilité »
Critiqué
Les victimes se sentent déjà coupables
On n’a pas étudié les problèmes ou les besoins des victimes
On ne parle pas du rôle du hasard

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36
Q

Just world theory

A

On blâme la victime au lieu de changer sa croyance que le monde est juste
Une mauvaise chose ne peut pas arriver à une bonne personne

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37
Q

Le mouvement en faveur des victimes(les 5 facteurs)

A
  1. Le taux de criminalité
  2. Les politiques et la recherche
  3. L’esprit du temps
  4. Le mouvement féministe
  5. Activisme pro-victime
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38
Q

Le mouvement en faveur des victimes: Le taux de criminalité

A

À partir des années 60, le crime continue à augmenter + Utilisé en politique
- sans collaboration des citoyens, la police est incapable de gérer la criminalité

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39
Q

Le mouvement en faveur des victimes: les politiques et la recherche

A

Programmes de soutien victimes d’actes criminels/témoins (LEAA)
- Victim-Witness Advocates au bureau du Procureur (encourager les victimes à collaborer)
- Objective = pour redonner confiance aux victimes et améliorer la collaboration des victimes

Au Québec: Loi sur l’aide aux victimes d’actes criminels, 1988
- Art 7: il incombe à la victime d’un acte criminel de collaborer, dans la mesure du possible, avec les autorités chargées de l’application de la loi à l’égard de l’acte criminel dont elle a été victime

40
Q

Le mouvement en faveur des victimes: esprit du temps

A

Changement social = L’abolitionnisme: Contester les institutions sociales/judiciaires/ le statuquo

41
Q

Le mouvement en faveur des victimes: le mouvement féministe

A

Ce sont les féministes qui ont proposé de nouvelles explications à la victimisation.
Ce sont elles qui ont mis sur pied les premiers centres d’aide aux victimes. Ce sont elles qui ont introduit les premiers changements législatifs allégeant le fardeau des victimes

42
Q

Le mouvement en faveur des victimes: activisme pro-victime

A

Années 1970: les femmes
Années 1980: les catégories spécifiques de victimes (par victimes pour victimes)
Ex: MADD
1996 La belgique: Marche Blanche 300 000 personnes pour victimes
Années 1990 au Québec: les services pour des victimes / femmes
Années 2000: regroupements des victimes
Ex: RIVCO - les livres des victimes

43
Q

Types de Prévention du crime (pas prévention de victimisation)

A

Primaire: éviter que ça arrive/que ça n’arrive jamais
Ex: affiche qui avertit qu’il y a des caméras dans un magasins
Secondaire: cibler ceux qui sont à risque de criminalité
Ex: programmes d’intervention
Tertiaire: travailler sur la réhabilitation et la réinsertion sociale
Ex: Prisons

44
Q

Les sondages de victimisation historiquement

A
  • Premières statistiques au 19ème siècle: les détenus en prison et pénitencier
  • Début du 20ième siècle: statistics des tribunaux
  • Après 2ième guerre mondiale (1962): statistics policière à l’aide de la Déclaration Universelle de criminalité (DUC)
    Ces statistiques portent sur les délits et les délinquants et on ne connaît pas le nombre de victimes impliquées dans ces cas
    Une exception: base de donnée sur les homicide est centré sur les victimes
45
Q

Le chiffre noir

A

Une minorité des victimes porte plainte à la police (29% en 2019).
- La déclaration à la police est en recul à cause du manque de collaboration (solution: rebâtir la confiance)
- En 2019:
Victimisation violente: en 2019, 74% n’ont pas été signalées;
Victimisation de ménages: 65% n’ont pas été signalées
Vol de biens personnels: 72% n’ont pas été signalés

46
Q

Les plaintes non fondées

A

La police a un pouvoir discrétionnaire
Les plaintes non fondées
- 21% des plaintes pour agressions sexuelle déposées entre 2009 - 2014 ont été classé comme non fondées (Québec)
- 19% au Canada

47
Q

Motifs de non déclaration

A
  • Diffère selon le crime violent ou non: Délit anodin (56%), Pas assez grave (53 %), Le fait de communiquer avec la police embêtait (49%), Ressentait de l’embarras ou de la honte (25%), Craignait de ne pas être cru (19%)
  • Connaissance de l’agresseur
48
Q

Crimes plus susceptibles d’être signalés

A

Plus susceptibles d’être signalés (ESG 2014) :
-Quand perte financière de 1 000 $ et plus (70 %)
- Incidents ayant causé des blessures (45 %)
- Incidents impliquant une arme (53 %)

49
Q

L’enquête sociale générale (ESG)

A

Une enquête aléatoire sur la victimisation au Canada avec les citoyens de 15 ans et plus

50
Q

Objectifs de l’ESG

A
  1. recueillir des données sur la nature et l’étendue de la victimisation au Canada
  2. Fournir de l’information sur de nouvelles questions d’intérêt public
51
Q

Les 8 délits standards dans les sondages:

A

Crimes contre la personne
1. Agression sexuelle: activité sexuelle forcée
2. Vol qualifié/tentative: vol ou tentative dans lequel l’auteur a une arme ou dans lequel il y a des actes de violence ou des menaces
3. Voies de fait (incluant violence conjugale): attaque, menace de prejudice physique ou incident dans lequel une arme est présente
4. Vols de biens personnels
Crimes contre les ménages
5. Vol de véhicule à moteur/de pièces
6. Introduction par effraction
7. Vols de biens du ménage
8. Vandalisme

52
Q

Des modules supplémentaires: des crimes

A

Cyberintimidation
Leurre d’enfants
Fraude bancaire par internet
Problèmes concernant achats en lingne
Hameçonnage

53
Q

Avantage du sondage

A
  • Échantillon aléatoire
  • Données non filtrées par la police
  • Permet d’analyser les facteurs de risque
  • Les caractéristiques de la victime
  • Permet de mesurer les perceptions
  • Déclaration à la police (facteurs)
54
Q

Limites du sondage

A
  • Les erreurs de mémoire et la volonté de répondre
  • Exagération & sous-estimation
  • Comprend uniquement huit types de crimes
  • L’appréciation d’un comportement (subjectivité)
  • Exclusion de groupes importants
55
Q

Les 3 groupes importants exclus de l’ESG

A
  1. Les enfants victimes non-inclus: Les taux de victimisation au près des enfants est beaucoup plus haut (voie de fait, viol, vol armé)
    61% des enfants de 2 à 17 ans ont été victimisés au moins une fois dans la dernière année
  2. La victimisation dans les institutions
    Centres de soins
    Prisons
  3. Les territoires : tous le canada inclus pour la première fois en 2021
56
Q

Les communautés nordiques: plus de criminalité

A
  • La gravité de la criminalité est la plus élevée dans le Nord et dans l’Ouest du Canada
  • Plus de victimisation
  • Victimisation plus grave
    Les Autochtones: Les Autochtones sont deux fois plus susceptibles que les non-Autochtones d’être victimes de violence (2019)
57
Q

Le taux de victimisation

A

(nombres de victimisations signalé dans la population) divisé par (la population de 15 ans et +) x 1000
(sans compter les personnes institutionnalisées)

58
Q

Taux standarisé de victimisation

A

(nombre incidents) divisé par 100 canadiens de 15+ ou # incidents divisé par 100 ménages canadiens

59
Q

Taux de prévalence

A

personnes victimisées au moins une fois ÷ # population 15 ans + ( non institutionalisée)

60
Q

Taux de prévalence standarisé

A

personnes / 1,000 Canadiens de 15 + Ou # ménages / 1,000 ménages canadiens

61
Q

Une augmentation du taux de victimisation au Canada ?

A

Problème d’inclusion des territoires (de 6,4 million à 8,3 million)

62
Q

Comment est-ce que le taux de prévalence peut diminuer (à 19%), mais le taux de victimisation augmente (8.3 millions incidents) ???

A

La victimisation multiple: Un petit groupe a vécu plusieurs victimisations

63
Q

Les facteurs de risque

A
  • femmes
  • Risque diminue avec l’age
  • Les personnes non hétérosexuelles
  • La victimisation antérieure est une facteur de risque
  • Les personnes victimes de la violence sexuelle dans l’enfance ont un taux de victimisation avec violence plus élevé à l’âge adulte
  • Les personnes ayant été témoins de la violence d’un de leurs parents envers un autre adulte
  • Les pratiques parentales sévères
  • Avoir une revenue faible
64
Q

Les conséquences de la victimisation (5)

A
  1. physique
  2. économique
  3. psychologique
  4. social
  5. existenciels
65
Q

Conséquences physique

A

Les blessures
Les réactions physiologiques
À court terme (ex: intervention médicale)
À long terme (ex: physiothérapie)

66
Q

Conséquences économiques

A
  • Pertes directes
    Les choses volées ou endommagées
    Les conséquences indirectes
  • Perte de revenus
    Les frais / coûts additionnels
  • L’impact relatif des pertes financières
67
Q

Conséquences psychologiques

A

À court terme
- La colère
- Le choc
- La honte
- La peur
- L’anxiété
À long terme
- Anxiété
- Dépression
- SSPT: Environ 1/3 victimes de violence développe le SSPT

68
Q

Conséquences sociales

A
  • Peur de la criminalité: l’isolation
  • Perte de confiance aux autres: l’isolation
  • Fardeau émotionnel sur les proches
  • Les effets sur les relations intergroupe
  • Modifier votre style de vie / déménager
69
Q

Conséquences existentielles

A

Nos valeurs: Respect
Nos croyances
- Les gens sont bons
- Le monde est juste (Lerner)
- Je suis en sécurité
- L’agression peut provoquer une dévalorisation de soi

70
Q

Les soldats de Vietnam

A

Avant Vietnam le Syndrome de Stress - Post Traumatique n’existait pas
1952: « Gross stress reaction » La personne était déjà malade mais la situation à déclencher la réaction
- 1980: SSPT reconnaissance que c’est la situation qui crée le problème/pas la faute de la personne
James Richard Cross: Prise en otage le 5 octobre 1970

71
Q

Les soldats canadiens

A
  • Les casques bleus (soldats canadiens)
  • Sénateur Roméo Dallaire: au génocide au Rwanda et témoin
    Rwanda: 800,000 personnes assassinées entre avril et juin 1994
  • Environ 10% des soldats canadiens développent un SSPT
72
Q

SSPT diagnostique

A

A. Suite à un événement traumatique dans lequel:
- = victime directe ou témoin
- les proches des victimes des crimes graves, les victimes secondaires
B. Reviviscence
- Le sentiment de revivre l’événement
- Souvenirs répétitifs
- Rêves répétitifs
- Impression ou agissement soudains « comme si » l’événement traumatique allait se reproduire (flash backs)
C. Évitement persistant des stimulus associés au traumatisme
- Efforts pour éviter les pensées
- Ou les rappels externes associés au traumatisme n (par exemple l’endroit)
D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur
- incapacité de se rappeler
- Sentiment de détachement
- Restriction des affects
- Blâme
- honte / culpabilité
- Perte d’intérêt
- incapacité de pensés positives
E. Altérations dans l’activation et la réactivité
- L’Hyper-réactivité
- Difficultés d’endormir ou sommeil interrompu
- Irritabilité ou excès de colère
- Difficultés de concentration
- Hypervigilance
- Réaction de sursaut exagérée
F. Durée
- Les symptômes durent plus d’un mois
G. Altération du fonctionnement
- La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement

Pour être diagnostiqué avec de le SSPT, il faut absolument A, F et G

73
Q

Différents types de SSPT

A

Vs. Stress aigu
min 2 jours et max 4 semaines
Avant qu’on peut parler du SSPT
Les premières jours et semaines on ne parle pas de stress post-traumatique

Vs. PTSD chronique: Dure plus de 3 mois et qui est dure à régler complètement
Un événement traumatique qui a un effet prolongé
L’événement traumatique peut être un événement unique

Vs. PTSD complexe: Lorsque l’événement traumatique dure longtemps et/ou est caractérisé par plusieurs événements (trauma est complexe) ex: kidnapping, famille abusive, incest
Ex: victimisation à travers des années ou Ex: victimisation à jeune âge/stade important dans le développement de l’enfant

74
Q

Type de crime qui produit le plus de personnes souffrant se SSPT:

A
  • les victimes de victimisations multiples
  • crimes violents
75
Q

La dépression

A
  • Perte d’énergie
  • Faible estime de soi
  • Se sentir coupable
76
Q

La toxicomanie

A
  • L’automédication
  • Problèmes de santé mentale et de toxicomanie augment le risque de victimisation
77
Q

Syndrome Stockholm

A

Développement d’un attachement de la personne pris en hotage ou qui est abusé

78
Q

Processus de guérison

A
  1. Pré-victimisation: santé mentale (va ajouter aux conséquences de la victimisation)
  2. La victimisation
  3. La transition (travailler sur les séquels de la victimisation)
  4. La réorganisation
79
Q

AFPAD(Association des familles de personnes assassinées ou disparues)

A

Défendre les droits des victimes d’actes criminels à la suite d’un homicide ou une disparition criminelle auprès des instances gouvernementales

80
Q

La prévalence de la revictimisation

A

La victimisation multiple affecterait 2% de la population générale (ESG)
Ce 2% de la population a vécu 60% des crimes violents rapportés dans le cadre du sondage (ESG)
- Le fardeau de la criminalité n’est pas partagé également par tous les membres d’une communauté
- La victime d’un crime a une forte probabilité d’être de nouveau victime
- La victimisation est un bon indice d’une nouvelle victimisation

81
Q

Les victimisations multiples affecte le plus:

A
  • Le cambriolage des ménages
  • Cambriolages des commerces
  • Cambriolages et vols dans les écoles
  • Attaques raciales
  • Violence conjugale
82
Q

La victimisation multiple en population clinique:

A

Parmi la population clinique(client de la DPJ), le taux de polyvictimisation est plus élevé que dans la population générale.
- 61% de la population: au moins un événement, 35% plus d’un événement
- 90% du groupe clinique: au moins un événement, 84% plus d’un événement

83
Q

Théorie: La victimisation Ken Pease & Graham Farrel

A

Flag/Hétérogénéité de risque (le risque est pas le même pour tout les crimes) : il y une caractéristique de la personne qui la rend à risque de victimisation
Ex. une maison riche dans un quartier pauvre…. Sans système de sécurité, sans chien… fenêtre ouverte…
- Une proie facile
- Explique la 1ere victimisation
- Les victimes sont distinctes des non- victimes
Boost/Dépendance de l’état: Il est plus simple de retourner à une maison/ cible
- Moins de risque
- Explique la répétition
- Les victimes et les non- victimes sont d’abord pareil, mais la victimisation change l’individu et augmente son risque de ré- victimisation

84
Q

Théorie de l’exposition

A
  1. Choix rationnel(Cornish et Clark)
    - Focus = la perspective du délinquant
    - La victimisation criminelle est un comportement rationnel
    - Rationalité subjective (rationnel dans les yeux du contrevenant)
    Techniques de neutralisation
    Ex: « il le mérite »; – « il n’y a pas une victime » – « les assurances indemnisent les victimes »
    - Le délinquant choisi sa cible, ce n’est pas aléatoire
  2. L’opportunité(Ron Clarke; Pat Mayhew)
    - L’accent est sur les opportunités pour commettre un délit
    - Victimisation = fonction des gens et des lieux qu’on fréquente et l’endroit où l’on vit. (environnement social; style de vie; travail; mobilité)
    Ex. un pays avec peu de voitures va avoir peu de vols de voitures
    - La « géocriminologie »: « points chauds» « Hotspots »: Des endroits géographiques où il y a une fréquence élevée des délits
    - À cause d’une présence élevée des délinquants ou une présence élevée des cibles attirantes Ex: station de métro
  3. Activités routinières (Cohen & Felson)
    3 facteurs nécessaires:
    a.Délinquant motivé
    - Délinquance juvénile: un phénomène de groupe
    - Plus on sort avec des délinquantes, plus on est à risque de victimisation
    b. Une bonne cible
    c. L’absence d’un gardien
    - Une autre personne; une caméra; un chien
    - Si un gardien est présent, le délinquant motivé cherchera une autre victime
85
Q

Théorie de la victimisation socio-structurelle

A

Les facteurs environnementaux
- Ex. le racisme; les attitudes auprès des groupes marginalisés; l’inégalité sociale
- Être un « cible attirant » est (en partie) un construit social
- Notre attitude vont influencer la vulnérabilité des autres

86
Q

Théorie de la tension - Strain theory, Robert Agnew

A

L’accumulation des tensions augmente la probabilité des sentiments comme la colère et la frustration et ainsi le risque de la délinquance
Différentes sources de tension
- Évènement aversifs (Le décès, Le chômage, Des maladies)
- La victimisation (directe ou indirecte)

87
Q

Caractéristiques des tensions associées à la criminalité

A
  1. L’injustice
    - Volontaire / l’intention de l’autre être humain
    - La victimisation(injustice) = tension (dépression, anxiété, colère)
    Colère = criminalité
    Dépression ou anxiété = victimisation
    Les séquelles de la victimisation (dissociation, SSPT…) mettent l’individu à risque de révictimisation
    - Trouble de santé mentale
    - Toxicomanie/alcool /automédication
  2. La force / l’importance de la tension
  3. Peu de contrôle social (parents)
  4. « criminal coping »
88
Q

La victimologie développementale: Trajectoire de vie - David Finkelhor

A

Les jeunes enfants sont à risque de victimisation des proches (La maltraitance, La négligence, L’inceste)
Les adolescents sont plus indépendants et sont plus à risque de victimisation par des personnes à l’extérieur de la famille (Homicide et Vol)
Impact sur le développement de l’individu: L’importance de la victimisation pendant l’enfance et risque de victimisation à l’âge adulte

89
Q

Théorie trajectoire de vie - Les trajectoires de la polyvictimisation

A
  1. La communauté dangereuse
    - Pauvreté; criminalité ; manque de cohésion sociale…
    - Hot spots
  2. La famille dangereuse
    - Violence dans la famille = Témoin de violence
    - Mets l’enfant à risque de victimisation à l’extérieur de la maison
    Par exemple à l’école (bullying)
  3. La famille problématique
    - Chaos; problèmes de santé mentale; toxicomanie; familles reconstituées
    - Manque de supervision de l’enfant = à risque de victimisation
  4. L’enfant symptomatique
    Les caractéristiques de l’enfant
    - Problèmes comportementaux
    - Problèmes affectifs
    - Handicap physique
    - Handicap cognitif
    - Problèmes d’apprentissage
90
Q

Les besoins des victimes

A
  1. Besoin d’un soutien psychosocial (aide aux victimes)
  2. Besoin de protection
    Ex. la violence conjugale ou Ex. le média
  3. Besoin d’information
    - Sur le système de justice pénale
    - Sur leur rôle dans le processus pénal
    - Sur leurs droits
    - Sur les services disponibles
    - Sur des développements dans leur cas
  4. Besoin de réparation
    - Indemnisation: argent (payer accès aux services)
    - Restitution: retourner des objets ou des droits (pas toujours possible ex: homicide)
    - Satisfaction/Les excuses
    - Garanties de non-répétition /Prévention
  5. Besoins pratiques: réorganisation, scènes de crime dans la maison
  6. Besoin de reconnaissance: soutien moral aux victimes
    Ex: #OnVousCroit #moiaussi #Timesup
91
Q

Hiérarchie des besoins (Maslow): cadre psychologique

A
  1. Besoin physiologique
  2. Besoin de sécurité
  3. Besoin d’appartenance
  4. Besoin d’estime
  5. Besoin de s’accomplir
92
Q

Modèle des besoins (Staub):

A

Physiologique pas nommé, c’est assumé
1. Besoin de sécurité
2. Besoin d’identité positive
3. Besoin d’un sens de l’efficacité et du contrôle de soi
4. Besoin de lien positif avec autrui
5. Besoin d’autonomie
6. Besoin de comprendre le monde et la place qu’on y occupe

93
Q

Les similarités entre besoins fondamentaux et besoin des victimes

A

Voir tableau

94
Q

La seconde victimisation/La seconde blessure

A

Une perception de la victime, selon laquelle la victime n’est pas acceptée ni soutenue par les autres.
Souvent lié au système de justice pénale

95
Q

Changements législatifs Canada: C-127, 1983

A
  • Viol = l’acte d’agression
  • Viol dans le mariage est reconnu
  • La protection des victimes/témoins (ex: interdiction de publication des noms des victimes)
96
Q

La jurisprudence thérapeutique

A

Le système de justice doit tenir compte des conséquences de la victimisation(du trauma) sur l’individu et qu’on essaie de réduire le risque d’ajouter à la souffrance/victimisation secondaire

97
Q

4 besoin de la jurisprudence thérapeutique

A
  1. Créer un service pour répondre aux besoins pratiques et immédiats des victimes
    - Un dépannage financier
    - Accessible pour tout le monde (pas juste victimes de violence)
    - Faire une demande facilement (avoir de l’aide plus facilement)
  2. Il faut qu’on développe un système pour offrir un soutien informatif, pratique et affectif aux victimes (directes et indirectes)
    - Une aide psycho-sociale
    - Une aide professionnelle
    - Les CAVAC (les listes d’attentes sont trop longues)
  3. Il faut donner un statut aux victimes au sein du système pénal
    - La Charte des droits des victimes est très limités
  4. Il faut créer un système qui pourrait agir comme filet de sécurité $$ pour les cas dans lesquels le contrevenant est introuvable ou insolvable
    - IVAC

Victimologie (2 decks)

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