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Langage médiatique > Exam finale language > Flashcards

Exam finale language Flashcards

1
Q

5 grands moyens de la communication

A
  • Le geste
  • L’oral
  • L’image
  • L’écriture
  • La musique
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2
Q

Le geste

A
  • 1er moyen de communication (préhistoire)
  • Il est accompagné de sons restreints
  • Une fois que l’oral apparait , le geste demeure un outil important pour appuyer les sons
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3
Q

L’oral

A
  • Débute à la préhistoire
    → « Vers -10000 ans, période où l’appareil phonatoire devient suffisamment développé pour permettre d’articuler une variété de sons assez vaste pour délivrer la parole. » Breton et Proulx
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4
Q

La communication visuelle (l’image)

A
  • Au moins 40000 ans avant notre ère : traits sur pierre et coquillages (Grotte de Lascaux)
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5
Q

Histoire des moyens de communication

A
  • La fin de la Préhistoire + le début de l’histoire liés à la communication = l’invention de l’écriture
  • L’écriture = première technique à proprement parler → support à la communication (premier moyen technique)
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6
Q

Moyen technique

A

communication transmise par l’entremise d’un support (média) technique

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7
Q

La naissance du signe écrit

A

Mésopotamie, 4e millénaire, AEC

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8
Q

Pourquoi a-t-on inventé le signe écrit?

A

Conserver des informations comptables, tenir le comte de quantité de marchandise/nourriture

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9
Q

Trois vagues successives de l’écriture

A
  • L’écriture pictographique
  • L’écriture idéographique
  • L’écriture phonétique
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10
Q

L’écriture pictographique

A

On représente les objets (des genres de dessin)

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11
Q

L’écriture idéographique

A

On penche vers une certaine abstraction, les agencements de signes créent une idée, un concept.

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12
Q

L’écriture phonétique

A

Les signes servent à créer les sons de la langue parlée

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13
Q

Écriture cunéiforme

A

Première forme d’écriture inventé par les Mésopotamiens vers -3300

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14
Q

Les premiers supports (médias)

A
  • Tablettes d’Uruk : tablettes d’argiles qui comptabilisent les sacs de grain et les têtes de bétail (comptabilité)
  • Développement progressif des supports (plus léger)
    → Papyrus + parchemin : demeurent onéreux/rares
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15
Q

Enjeu de l’écriture idéographique

A

Les nombreux signes à connaitre

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16
Q

Invention de l’alphabet

A

Alphabet : système dans lequel chaque signe correspond à un son prononcé : « A », « B », « C »

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17
Q

Les premiers alphabets (Phénicien, Araméen)

A
  • Région de la Syrie-Palestine (2e millénaire AEC)
  • Ne contenait pas de voyelle = Lecture ardue
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18
Q

Invention de l’alphabet

A
  • Grèce, entre le 8e et le 7e S. AEC : invention d’un alphabet comprenant des voyelles
  • L’écriture devient relativement indépendante de la langue : un même alphabet peut servir à écrire différentes langues
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19
Q

Naissance de la communication de masse. Qu’est-ce qui permettra une telle communication?

A

L’imprimerie: Le premier livre imprimé : La bible de Gutenberg (1452-1454)

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20
Q

Contexte technique de l’imprimerie

A
  • Progrès de la métallurgie
  • Invention de caractères mobiles en métal
  • Arrivée du papier en Europe et remplacement du parchemin comme support de l’écriture entre 1350 et 1450
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21
Q

Contexte social de l’imprimerie

A
  • L’invention de l’imprimerie joue rôle important dans le développement de la Renaissance (1400-1600) + l’humanisme
  • Nouvelles valeurs : foi en l’Homme et en ses possibilités, importance du savoir et de l’esprit critique → valeurs créé le besoin d’une communication amplifiée
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22
Q

Martin Luther (1483-1546)

A
  • Les 95 thèses du 31 octobre 1517
  • Document critique sur l’Église catholique et les indulgences

1- Le document sera traduit du latin en Allemand: On commence à écrire dans les langues nationales
2- L’imprimerie permet la diffusion de ces idées et provoque la Réforme protestante

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23
Q

Une étape importante de l’imprimerie

A

Henry Fourdrinier en 1806 développe la première machine à faire du papier : la machine Fourdinier

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24
Q

Une autre avancée de l’imprimerie

A

1844 : Le canadien Charles Fenerty (et l’Allemand Friedrich Keller) invente une machine qui permet de fabriquer du papier à partir de pulpe de bois

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25
Q

La linotype

A

1885
Machine qui permet l’Essor des journaux et des magazines

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26
Q

Le télégraphe

A

Télé-graphie : Écriture à distance

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27
Q

Le télégraphe optique (précurseur)

A
  • Aussi connu sous le nom Télégraphe de Chappe
  • Clause Chappe : Inventeur
  • 1793 : Installation de la première ligne
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28
Q

Le télégraphe électrique

A
  • Le médium le plus important du XIXe siècle : + rapide que le télégraphe de Chappe
  • Inventeur : Samuel Morse en 1837
  • On transmet des impulsions codées par le biais de lignes électriques qui transportent le courant
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29
Q

Le code morse

A

Mise au point d’un système de traits et de point en 1838

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30
Q

Quelques dates importantes

A
  • 1844 : 1ère ligne interurbaine aux USA (Washington-Baltimore)
  • 1866 : La liaison transatlantique fonctionne
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31
Q

La communication électrique

A
  • Communiquer à distance : Dépasser la vitesse du déplacement physique
  • Instantanéité
  • Fiabilité
  • Réseau étendu
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32
Q

Le téléphone

A
  • Inventeur : Alexander Graham Bell
  • 1876 : Transmission d’un message vocal par fil électrique
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33
Q

Nouveauté du téléphone

A
  • Permet de transmettre des messages plus complexes
  • La voix se libère de la distance
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34
Q

Les usages du téléphone

A
  • Au départ téléphonie de diffusions (1879-1920)
  • Puis téléphonie d’affaire (ressemble aux usages du télégraphe)
  • Enfin, téléphonie résidentielle (pour le bourgeois au départ)
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35
Q

Au départ téléphonie de diffusions (1879-1920)

A
  • Écouter la messe, des concerts, des bulletins de nouvelles
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36
Q

téléphonie d’affaire (ressemble aux usages du télégraphe)

A

Pour les affaires, le commerce…

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37
Q

téléphonie résidentielle (pour le bourgeois au départ)

A
  • Commandes de services
  • Visites téléphoniques
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38
Q

La télégraphie sans fil (la radio et la télévision)

A
  • Guglielmo Marconi, brevet pour un système de télégraphie sans fil : 1896 (appareil qui transmet et reçoit des ondes)
  • Au départ, on transmet du code morse (on n’arrive pas à faire voyager la voix)
  • 1901 : premier message envoyé par radiodiffusion à travers l’Atlantique
  • Le cas du Titanic = Sécurité maritime (on comprend l’importance de ce média)
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39
Q

La télévision

A
  • 1937 : premières émissions quotidienne française (30 minutes), une centaine de postes chez les particuliers
  • 1952 : Début de la télédiffusion au Canada (SRC)
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40
Q

début de XXe siècle, quelques constatations à propos de la communication de masse

A
  • Elle est médiatisée (repose sur la médiation technique)
  • Elle est unidirectionnelle
  • Elle implique un nombre important de récepteurs (la masse)
  • La relation de la communication semble être à l’avantage de l’émetteur
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41
Q

Contexte du début du XXe siècle

A
  • L’idée de société de masse est liée au passage du monde ancien au monde moderne
    → Industrialisation + Urbanisation
  • Les sociétés industrielles :
    → Un individu anonyme dans une masse
    → La classe ouvrière
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42
Q

La psychologie des foules

A
  • Le sociologue Scipio Sighele + médecin Gustave Le Bon = développent des théories sur la psychologie des foules (qui s’opposerait à la psychologie individuelle)
    → La foule est manipulable
    → meneurs + menés, ces derniers étant comme hypnotisés par les premiers.
  • Selon Le Bon, l’individu dans la foule abandonne sa subjectivité et se laisse suggestionner par les autres.
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43
Q

Le contexte des foules

A

Dans un contexte de guerre (1er et 2e), la communication sera envisagée comme moyen de persuasion (propagande)

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44
Q

La 1re Guerre mondiale

A
  • Une guerre distincte des guerres précédentes : Violence inédite + Guerre totale (tout le monde est mobilisé)
    → L’ensemble de la société participe à la guerre et non seulement les professionnels, l’armée
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45
Q

définition de la propagande

A

Action exercée sur l’opinion pour amener à avoir et à appuyer certaines idées (surtout politiques)

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46
Q

Raison que la propagante n’est pas vue comme quelque chose de mauvais

A
  • Pour l’enrôlement volontaire
  • Pour garder le moral de la population
  • Encourager l’effort de guerre de tous
  • Communiquer avec l’immigrant
  • Fiancer la guerre
  • Déshumaniser l’ennemi
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47
Q

Dans la propagande aux relations publique

A

Poursuivre la propagande dans un contexte qui n’est plus celui de la guerre pour des entreprises, l’État, etc.

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48
Q

Suite à la 1er Guerre mondiale qui est Harold D. Lasswell

A
  • publie Propaganda Techniques in the World War (1927) → tire les leçons de la 1re Guerre mondiale et de l’influence des médias sur l’opinion publique
  • Ses théories s’inspirent du béhaviorisme en psychologie
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49
Q

Edward Bernays

A

La propagande n’est pas réservée aux temps de guerre : les relations publiques
- Une révolution publicitaire :
→ comprend qu’on doit miser sur la part irrationnelle des désirs et des significations symboliques = importance de la psychanalyse

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50
Q

Le phénomène War of The Worlds

A

Orson Welles adapte War of The Worlds de H. G. Welles le 30 octobre 1938

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51
Q

Le béhaviorisme

A
  • Le physiologiste Ivan Pavlov fait des études sur conditionnement des chiens
  • Ensuite, le psychologue américain John B. Watson développe la théorie du béhaviorisme en 1914
  • Chaque stimulus peut entrainer une réponse prévisible
  • L’ENVIRONNEMENT NOUS PRODUIT
52
Q

Quelques problèmes du béhaviorisme

A
  • Il assimile les humains aux animaux
  • Il ne s’intéresse qu’aux comportements qui échappent à la conscience et la rationalité des récepteurs
53
Q

Du béhaviorisme au modèle stimulus-réponse

A

Aussi appelé : la seringue hypodermique
EX:
- Stimulus : Indignation et peur, atteinte à la pureté
→ Réponse : S’enrôler dans l’armée pour se venger

  • Stimulus : l’action de fumer = pouvoir, liberté et l’indépendance
    → Réponse : acheter des cigarettes et fumer
  • Stimulus : sexualité/libido masculine
    → Réponse : désir de s’acheter une automobile
54
Q

Stimulus défintion

A

signe (mot « réconfort) qui séduit immédiatement en période de confinement.

55
Q

Réponse défintion

A

envie d’appeler St-Hubert, peut-être plus pour être réconforté plus que pour être nourri (pulsion: recherche de sécurité, de réconfort)

56
Q

Caractéristiques stimulus-réponse

A
  • Modèle linéaire
  • Accent sur la propagande
  • Insistance sur l’émetteur
  • On suppose des effets
57
Q

Limites du stimulus-réponse

A
  • Simplisme
  • communication autoritaire
  • absence de rétroaction
  • dimension persuasive.
58
Q

L’école de Columbia

A
  • Par Paul Lazarsfeld, plusieurs chercheurs de l’école de Columbia vont faire des études sur les effets des médias de masse
    → Collecte d’informations
    → Sondage
    → Études
59
Q

The people’s Choice

A
  • publié en 1944
  • Une étude de la campagne présidentielle de 1940 entre Roosevelt (démocrate) et Wilkie (républicain)
  • Lazarsfeld comprend que le rôle de la famille, le voisinage, de l’appartenance religieuse est + important sur le vote que la campagne médiatique
60
Q

Groupe primaire

A

Famille

61
Q

Secondaire

A

Amis/Collègues

62
Q

Tertiaire

A

Voisins/Connaissances

63
Q

Les leaders d’opinion qui sont-ils?

A
  • Pas exceptionnels par rapport à ceux qu’ils influencent
  • Situés parmi des proches (conjoint, amis, etc.)
  • Se distinguent que par leur compétence sociale, leur plus grand accès/intérêt au monde médiatique
  • Crédibles que s’ils se conforment aux attentes des suiveurs
64
Q

Selon les études de Lazarsfeld

A
  • La classe sociale
  • La religion
  • L’appartenance géographique
  • Les études montrent que nous appartenons toujours à des groupes et cela influence nos choix
  • Au sein de ces groupes, il y a des leaders d’opinion
65
Q

Les groupes d’appartenance de nos jours?

A
  • Le réseau Facebook, par exemple
  • Le côté de la proximité physique est important
66
Q

Uses and Gratifications

A
  • Modèles développés par Katz (70s, à partir de théorie qui remontent aux années 40)
  • Étudier comment les récepteurs utilisent les médias pour gratifier leurs besoins
67
Q

Les gens s’exposent aux médias pour…

A
  • S’informer
  • Se divertir
    → ex : Écouter la radio pour tromper la solitude (« écoute environnementale »)
  • Affirmer leur identité
    → Pour être à la mode, par exemple
  • S’intégrer et agir socialement
    → Regarder une émission pour pouvoir en discuter
68
Q

Synthèse

A
  • D’abord, au début du siècle = théorie des effets directs
  • Ensuite, on a grandement relativisé leurs effets (années 40-50)
  • Puis , il y a eu ce qu’on appelle le retour des effets durant les années 60-70 (il est encore présent)
69
Q

Le retour des effets

A
  • Notre savoir provient largement de la réalité présentée par les médias
  • Donc, la réalité à laquelle nous avons accès nous arrive par le biais d’un intermédiaire qui la « transforme » : Les médias
  • Ce n’est pas nécessairement de la manipulation volontaire comme dans le cas du S-R

Réalité -> Médias -> Récepteurs

70
Q

Gate-keeping

A

filtrer l’information

71
Q

Agenda-setting

A
  • Proposé par McCombs et Shaw en 1972 alors qu’ils étudient la campagne présidentielle USA de 1968
  • Selon eux, les médias (organisent l’agenda social) pour les membres d’une société donnée
  • L’agenda setting complète le gate-keeping
72
Q

Les médias déterminent quoi

A
  • Ce qui est matière à débat public
  • L’ordre d’importance des thèmes
    → Ex : De nombreux articles abordent la crise du logement au Québec depuis plusieurs mois
    → Ex : Le convoi de camionneurs paralyse Ottawa en 2022
  • Des groupes peuvent utiliser les médias pour arriver à leurs fins
73
Q

Que pense Bernard Cohen

A

que les médias ne nous disent pas ce qu’il faut penser, mais à quoi il faut penser

74
Q

L’idéologie selon Slavoj Zizek

A

L’idéologie nous empêche de voir la vraie nature des choses

75
Q

Idéologie

A
  • Un système d’idées que l’on applique à la réalité
  • s’impose par un endoctrinement (éducation) ou par des institutions (la famille, les médias, etc.)
  • L’idéologie dominante est partout, mais invisible pour ceux qui la partage
  • Lorsqu’on met les lunettes on voit la dictature à l’intérieur de la démocratie
  • L’idéologie est ancrée en nous
76
Q

citation de Herbert Marcuse

A

« Free election of the masters does not abolish the masters or the slaves »

77
Q

aliénation définition

A

« État de l’individu qui, par la suite des conditions sociales (économique, politiques, religieuses), est privé de son humanité et est asservi »

78
Q

L’école de Francfort : contexte d’émergence (autre approche)

A
  • courant de pensée qui unit un groupe d’intellectuels allemands, affiliés à l’Institut de recherches Sociales à Francfort (fondé en 1923)
    → En 1933, l’Institut est fermé par les Nazis
79
Q

Qu’est ce que l’école de francfort fait

A
  • Une critique de l’influence des médias qui s’inscrit dans une perspective plus large de critique de la société moderne
  • Ils font un lien entre le nazisme ou la dictature et les médias de masse
  • Cette théorie s’intéresse aux contenus des médias
80
Q

Personnes importante de l’école de Francfort

A
  • Theodor Adorno (1903-1969)
  • Max Horkheimer (1895-1973)
  • Herbert Marcuse (1898-1979)
  • Walter Benjamin (1892-1940)
81
Q

À quoi l’école de francfort s’intéresse/développe les concepts

A
  • d’aliénation
  • d’idéologie
  • de culture de masse
  • d’industrie culturelle (ont inventé ce concept)
82
Q

La culture de masse (L’école de Francfort)

A
  • « Entendons ici la culture de masse comme une culture produite en fonction de sa diffusion massive et tendant à s’adresser à une masse humaine »
    → La dialectique de la raison (1944), Horkheimer et Adorno
    → Livre qui développe en profondeur le concept d’industrie culturelle
83
Q

Pourquoi l’oeuvre perd son aura

A
  • Car les activités + techniques reproduisent massivement les œuvres culturelles (principes de rationalisation/standardisation)
  • Cette standardisation/uniformisation dans la fabrication des œuvres mène à une standardisation et uniformisation dans le contenu des œuvres…
  • …Et, finalement, à une uniformisation et standardisation des individus (d’où l’idée d’aliénation)
84
Q

Qu’est ce que la standarditation de l’objet culturel/médiatique fait?

A

Fait en sorte qu’on exige plus aucun effort du recepteur
- Divertir = Détourner = Aliéner

85
Q

D’où les objets culturels sont-ils imposés

A

“D’en haut” (lien avec agenda-setting)

86
Q

Comment fonctionne l’industrie culturelle

A
  • C’est l’institution (l’élite) → moyens de production = décident des contenus en fonction de ses intérêts
  • Impose stéréotypes qui se longent dans les individus qui acceptent leur rôle/place dans la société
    → Être un homme, une femme, une minorité, un travailleur, etc.
    → Des morales simplistes pour la masse, abrutir la masse par le binge watching, forger un idéal (physique)
87
Q

Dans un monde standarisé, on donne l’illusion de quoi?

A

l’individualité et de l’authenticité (pseudo-individualité)
→ Hollywood, l’usine à rêve

88
Q

qu’est ce que les médias moderne ne font jamais d’après la théorie de l’école de francfort

A

Ne remettent jamais en cause le monde tel qu’il est
- Et, les individues n’ont pas les outils citriques pour résister aux images offertes
- La « vrai culture » « art » éveille les consciences, invites à réfléchir, à agir – et non à consommer

89
Q

Critique de la théorie de l’école de francfort

A
  • On ne tient pas compte du récepteur et de son esprit critiques/intelligence
  • s’appuie pas sur des données vérifiables
  • théorie élitiste
  • On oublie que les médias de masse peuvent servir la culture : musique classique à la radio, littérature en livres de poche, etc.
90
Q

Durant le 20e siècle sur quoi les théories se concentrent d’avantages

A
  • les contenus des médias
  • À partir des années 60, on se penche sur les effets des médias eux-mêmes, leur aspect technique
91
Q

Le déterminisme technologique

A

Selon cette approche, les médias déterminent la société et non l’inverse.

92
Q

Marshall McLuhan

A
  • 1911 (Edmonton) – 1980- (Toronto)
  • La Galaxie Gutenberg, 1962
  • Pour comprendre les médias, 1964
93
Q

Qu’est ce que McLuhan apporte dans les années 60

A
  • Changement de paradigme dans l’étude de l’impact des médias
    → Une nouvelle façon de réfléchir à l’impact des médias
    → On passe de l’étude des contenus (SR, TSF, T&G) à l’étude des outils de médiation (l’étude des médias eux-mêmes)
94
Q

L’idée fondamentale de l’étude des effets des médias de McLuhan

A
  • Ce sont les médias qui modifient/façonnent les sociétés, plus que leurs contenus
  • Plutôt que d’étudier les contenus, il faut étudier la façon dont les médias nous affectent/nous transforment
95
Q

Citation de McLuhan

A

Medium is the message!

96
Q

Comment le médium télégraphe a changé la société

A
  • Le télégraphe a habitué la société à l’immédiateté
    → Peu importe le contenu du message télégraphié = Le contenu s’est adapté au média
97
Q

La messagerie instantanée mobile a modifié la société

A

Peu importe ce qui est texté!

98
Q

Comment le médium télévision a changé la société dès les années 50

A
  • Accès immédiat et facile à des images et des sons de partout sur la planète
  • Global Village / village global
  • Le contenu s’est adapté au média
99
Q

Qu’est ce qui modifie le contenue et transforme les sociétés

A

La technique
« Déterminisme technique (ou technologique) »

100
Q

3 époques d’évolution de technologies de médias

A
  • Le stade primitif (La galaxie primitive)
  • L’époque Gutenberg (La galaxie Gutenberg)
  • L’époque Marconi (La galaxie Marconi)
101
Q

La galaxie primitive

A
  • Avant l’imprimerie
  • A développé l’ouïe
  • Sens = Percevoir/comprendre le monde
  • Prolongement
  • Les grands médias de l’Antiquité et du Moyen Âge : Le rhétorique, la lecture à voix haute. La tradition orale
  • Groupe
102
Q

La galaxie Gutenberg

A
  • Après 1450 (invention de l’imprimerie
  • A développé la vue
  • Avec l’imprimerie : Le livre
  • Avec le livre : Le texte regardé
  • Avec le livre : Rapport individuel au texte, lecture silencieuse
  • Individuelle
103
Q

La galaxie Marconi

A
  • L’époque de la communication électrique (radio, télévision)
  • A développé une vision globale
  • Revient à l’idée de groupe
  • Idée du village globale
  • L’entité qui a le puissance des médias
104
Q

Autres idées importantes de McLuhan

A
  • La métaphore du chemin de fer
  • La métaphore du morceau de bifteck
  • Lorsqu’on étudie l’impact des médias de masse
  • Contenus -> Que raconte le film?
  • Selon McLuhan ce n’est pas cela qui est important mais plutôt l’étude du médium en tant que tel.
  • C’est lui qui transforme la société en raison de son impact sur les sens. Impact réel
105
Q

en résumé McLuhan

A

Effet des médias, c’est l’effet qu’il a sur le prolongement des sens ou des facultés humaines. C’est le changement d’échelle de perception humaine. Les trois galaxie prolongement ces changements.

106
Q

Médias « Chauds » (hot)

A
  • Précis (spécialisé, qui privilégie un sens) et denses (transmet un flux important d’informations)
  • Ne nécessitent pas de grande implication de la part du récepteur (le récepteur n’a rien d’autre à faire que de recevoir une information toute faite)
  • Cinéma : Grande qualité d’image, beaucoup de gens qui viennent écouter le film
  • Quand le média est chaud, on assure une meilleure réception
  • l’imprimé, la radio, la photographie, le cinéma
107
Q

Médias « Froids »

A
  • Peu explicitent, de faible intensité
  • Diffusent un message inachevé et donc exigent une grande implication de la part du récepteur
  • Le récepteur doit compléter l’information afin de la comprendre
  • Télévision : son, faible qualité d’image, difficulté d’avoir une réception qualitative (avant)
  • Les médias peuvent se réchauffer
  • Il y a de nouveaux médias : Textos (froid en raison du ton et du petit nombre d’information), réchauffer par les emojis
108
Q

L’école de Tronto/La pensée canadienne

A
  • La « théorie du médium » ou le déterminisme technologique
  • C’est le médium et ses caractéristiques techniques qui ont un impact sur le récepteur (sur ses sens)
109
Q

Les auteurs du déterminisme technologique

A
  • Gilles Lipovetsky
  • Edmond Couchot
110
Q

Gilles Lipovetsky

A
  • L’Écran global, 2007 (avec Jean Serroy)
    → Comment la nouvelle technologie a transformé le spectateur
111
Q

Les médias contemporains

A

La nouvelle technologie (VR, effets spéciaux) a donné naissance à une nouvelle façon de regarder les images (« mutation du régime scopique »), nous n’Avons plus la même exigence qu’un spectateur de l’époque

112
Q

Le spectateur d’aujourd’hui

A
  • Il est individualiste
    → Les innovations qui ont permis l’écoute « à la demande (streaming) »
    → Rapport individuel aux médias de divertissements de masse (Mon rythme d’écoute , ma séquence d’écoute, même si l’objet de média de masse)
    → Avant -> Rendez-vous pour la télévision
    → Maintenant -> Rewatche, il n’y a plus l’idée de rendez-vous
  • Il est individualiste dans sa réception = la fin du cinéma/théâtre/concert en salle?
    → Les algorithmes qui me coupent de votre monde, même si nous consultons des médias de masse
  • Il est désynchronisé :
    → Mon rythme au moment que je veux
    → Je regarde comme vous la série de l’heure
    → Mais au moment qui me convient
    → Au rythme qui me convient
    → La nouvelle technologie a libéré le récepteur de l’imposition d’un contexte par l’émetteur
113
Q

Edmond Couchot

A
  • Artiste visuel français
  • Un fracassant Big Bang (1991), Revue Cinémas, Université de Montréal
114
Q

Qu’est ce que Edmond Couchot affirme

A
  • L’image numérique permet « l’image de synthèse »
  • L’image de synthèse n’existe pas dans le réel
  • Elle n’existe que dans le dispositif médiatique (de production/de diffusion)
  • L’image de synthèse vient de briser plus de 500 ans de conception de l’image
  • Conception optico-géométrique qui remonte à la Renaissance
  • Big Bang -> Transformation dim. optico(regard)-géométrique(dans un espace)
  • L’idée que je me fais de l’image, c’est que si je vois une image d’une maison, je comprends qu’un dispositif optique a capter la lumière puis l’a imprimé sur un support
  • La maison n’est peut-être pas le reflet d’une maison, mais plutôt un codage informatique qui crée une image complètement inventée.
  • Notre rapport l’image vient de disparaitre, l’image virtuel nous fait douter du réel
115
Q

L’image ontologique

A
  • La photographique/le cinéma a développé un sens nouveau : Le rapport au réel (nous ont habitué à un rapport au réel)
  • Barthes : La Chambre claire, 1980
  • Photo-cinéma prouve l’existence de l’objet
  • C’est la qualité « ontologique » de l’image (André Bazin, Qu’est-ce que le cinéma, 1958)
  • Ontologique : qui exprime l’essence-même, la réalité de la chose
  • Montrer la chose, c’est aussi montrer son contexte social (sa réalité sociale)
  • Les nouvelles technologies numériques de médias
  • Signifiant de type index : Rapport le plus proche au réel (échelle d’iconicité)
  • Il faudrait créer un nouveau type de signifiant (en raison des deepfakes)
116
Q

La photographique/le cinéma a développé un sens nouveau : Le rapport au réel (nous ont habitué à un rapport au réel)

A
  • Walter Benjamin, L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, 1936
  • La caméra est un appareil de captation mécanique du réel
  • L’image photographique permet « l’ici et le maintenant » de la chose
  • Suspension consentie de l’incrédulité très forte au cinéma
  • Parce que la matière première est puisée dans le réel
  • Dimension optico-géométrique de l’image (Couchot)
117
Q

Barthes : La Chambre claire, 1980

A
  • La photo est « L’avoir-été-là » / Cinéma est « l’être-là » (mouvement = présent)
118
Q

Montrer la chose, c’est aussi montrer son contexte social (sa réalité sociale)

A
  • Guerre, crises, pauvreté…
  • Néoréalisme italien, cinéma direct, documentaire
119
Q

Les nouvelles technologies numériques de médias

A
  • IA, hypertrucage (Deepfakes)
  • L’image n’a plus à exister
  • Perte du rapport au réel
120
Q

Les « Cultural Studies »

A
  • Années 60 (début)
  • 1963: Centre for Contemporary Cultural Studies, Birmingham
  • Un nouveau regard sur la culture de masse
  • La revalorisation de la culture consommée par la masse
  • Culture digne d’étude et de recherche
  • C’est la « critique de la critique » (La méta-critique)
    → D’où le terme « méta-critique » (Breton et Proulx, L’explosion de la communication)
  • On critique la critique de la culture populaire jugée élitiste et biaisée
121
Q

(Selon la culture savante,) Il y aurait une culture humaniste (savante)

A
  • Cela « Élève l’esprit »
  • Cela demande un Efforts intellectuels
  • Pour et par l’élite
  • Contenu et discours véhiculés pas les « grands arts » : Le musée des beaux-arts, l’opéra, le théâtre, la grande littérature (les classiques
    → Connaissance de codes strictes
122
Q

Il y a aussi culture populaire

A
  • Facile et divertissante
  • N’exige aucun effort
  • Création d’une société aliénée, soumise, qui accepte son sort (Francfort)
  • Valeur culturelle -humaniste moindre
  • Nivellement par le bas (on en donne moins, on n’essaie pas d’aller plus loin dans l’art)
  • À terme : appauvrissement culturel
  • Conçue pour la masse et pour les médias de masse
  • La masse n’a accès (intellectuellement et économiquement)qu’aux contenus des médias de masse
123
Q

Louis Althusser (1970)

A

critique des médias de masse
- Les médias sont des Appareils idéologiques d’État
- L’état utilise les médias de masse pour créer des Superstructure psychosociales (ou fictions dominantes)
- Inculquent/Impose des « façons de voir »

124
Q

Hannah Arendt, La crise de la culture, 1961

A
  • Netflix, Spotify, Disney+, Amazon Prime, Crave…
  • La boulimie de la consommation
  • Objets culturels qui, à force d’être produits de façon standardisée pour un média, perdent de la valeur
  • Plus…^ Plus il perdre La capacité d’élever le récepteur
  • Francfort
125
Q

Théodor Adorno (École de Francfort)

A
  • Sur la musique populaire (1937)
  • Comprendre qu’il y a un contraste entre la musique populaire et non populaire (savante)
126
Q

Éric Macé, Penser les média cultures – Nouvelles pratiques et nouvelles approches de la représentation du monde, 2006
La médiacultures (la culture médiatique de masse)

A
  • Ce n’est pas l’imaginaire de tous (la médiaculture), pas tout le monde y adhère, ce n’est pas pour tout le monde
  • Mais c’est l’imaginaire connu de tous
  • C’est un imaginaire commun
  • Le média de masse peu permettre à la population d’être au même niveau que tous
127
Q

Méta critique

A
  • N’est pas uniquement un discours pour la masse
  • Les médias de masse deviennent un témoin/baromètre du niveau d’influence d’un phénomène social

Langage médiatique (2 decks)

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