exam 3 Flashcards
parles de la colonisation
• Financement de la colonie
o Absence de système de financement bancaire
o Tirage de propriétés (terres) : « loteries »
o Vente de billets :
-besoins de la colonie (et pas seulement des individus) : le financement du bien commun par les loteries n’est pas récent (Harvard, églises construites à partir de ces revenus)
• Popularité des jeux de cartes +++ :
o Problèmes : $
o Corruption
o Tricherie
Règlementation, puis prohibition totale
parles du contexte social du passage entre la prohibition et la légalisation
o Construction du chemin de fer (Canada)
o Ruée vers l’or (Nord canadien)
• Jeux de hasard et d’argent prohibés à l’exception des loteries ou on peut gagner des biens (et non de l’$) puis… retour à la prohibition complète. Ça varie donc beaucoup dans le temps. (exemple de jeu : Farrow)
parles des 1800 concernant le passage de la prohibition à la légalisation
: divergences idéologiques des perceptions des jeux de hasard et d’argent
o Protestantisme (haut-canada)
-opposition aux jeux de hasard et d’argent
-égocentrisme (obtenir des biens sans rien donner en retour ne fait pas partie de leurs croyances)
-contraire au contrôle de la providence (de son sort, Dieu) sur la vie humaine
-mine la préservation des ressources
o Catholicisme (bas-canada)
-plus ouverts au jeu, vision charitable
-perte de contrôle fait partie de la nature humaine
-église demande l’amendement à la Loi
que se passe-t-il en 1892
: Amendement au code criminel
o Tous les jeux de hasard et d’argent deviennent illégaux sauf… (crée des protestations)
-activités de jeu dans le cadre d’œuvres de charité ou religieuses approuvées par les municipalités
-jeux de hasard et d’argent dans le cadre des carnavals, foires agricoles (concours)
-paris dans les hippodromes approuvés par gouvernement (courses de chevaux)
Malgré la criminalisation quasi-totale…. On voit des loteries clandestines
parles des courses de chevaux
exemptions et débat social
o Sport des rois
o Symbole de la suprématie de la cavalerie de l’Empire britannique
o Rassemblement de l’élite de la société : les classes ouvrières n’y ont pas accès puisque c’est de jour (distinction dans les classes sociales)
o Disponibilité des appareils de pari mutuel
Acceptable pour l’élite mais dommageable pour la classe ouvrière augmentation des pistes de courses visant la classe ouvrière clubs d’élite tentent de se distinguer de cette clientèle moins digne (la distinction demeure même si l’activité reste la même)
Stigmatisation : les classes ouvrières sont plus à risque de jouer et de perdre le contrôle
que se passe-t-il pendant la première guerre mondiale
o Tolérance des loteries et des tirages patriotiques (pour contribuer à l’effort de guerre) et philanthropiques (pour la cause)
o Jeux de hasard et d’argent = principal passe-temps du soldat (surtout lors des traversés transatlantiques : bingo) (loteries dans les tranchées)
o Retour à la vie civile = augmentation des activités de jeux de hasard et d’argent
que se passe-t-il à la fin de la première guerre mondiale
Commission d’enquête sur les courses de chevaux
La poursuite des courses autorisées, certains hippodromes peuvent continuer à être opérés si gérés par des gentlemen dont l’intérêt réside dans le sport et non dans l’argent. Fermeture des hippodromes des classes ouvrières.
o Clubs privés
-club social fictif réservé à l’élite sociale
-membres autorisés aux activités de jeux de hasard et d’argent
-nourriture, boisson, tables de jeux, etc.
o Classe ouvrière
-punchboard : gratter et payer le montant qu’on a gratté ou obtenir ce qu’on a gratté (électroménagers)
-sweepstakes et autres concours
« C’est comme si la pauvreté augmentait le besoin de luxe et comme si le jeu offrait l’opportunité de fuir, d’améliorer son statut, son pouvoir de décision, et, par-dessus tout, la chance de gagner de l’argent qui serait autrement inaccessible » (Morton, 2003) encore très présent
parles de la grande dépression
o Effondrement du marché boursier : toutes les classes sociales
o Chômage et pauvreté : beaucoup de suicides
Spéculations boursières et désir de richesse destruction de l’équilibre financier intérêt encore plus manifeste pour les jeux de hasard et d’argent = jeu porteur de rêve, espoir de vie meilleure. La chance est accessible à tous, ne dépend pas des moyens financiers
parles de la 2ème guerre mondiale
• Deuxième guerre mondiale (1939-1945)
o Engouement des loteries à visées charitables de retour : organismes de bienfaisance reliés à la guerre
o Passe-temps des soldats
• Distinction entre les types de jeux
o Acceptables – contribuant à l’effort de guerre, charitable : loteries, bingo, tirages
o Inacceptables –vice : courses de chevaux, bookmaking (preneur de paris)
parles de la légalisation du jeu
o Jusqu’en 1930, le jeu est très investi par le crime organisé
o Vancouver, Toronto, Montréal +++
o Bookmaking et maisons de jeux
o Corruption des forces policières : acceptent des pots de vin, entente avec le gouvernement
o Apparence de conflits d’intérêts dans les paliers du gouvernement
o Jeux de hasard et d’argent associés à la charité et au patriotisme
o Débat pour la légalisation dans les années 1950-60 : légaliser dans les années 1960
-vision morale cède à une vision pragmatique (on ne peut rien faire, les gens vont continuer à jouer) et utilitariste (les gens jouent alors pourquoi pas en profiter $) : si on ne peut éliminer le jeu…
-selon les pragmatiques, comme pour l’alcool, la gestion étatique permettrait :
-contrôle du phénomène
-empêche les profits du crime organisé
-évite la fuite pour de la participation aux loteries à l’étranger (millions $)
-Besoins gouvernement (ex : $ en santé)
-DONC beaucoup pour l’argent que cela a été légalisé
parles de la légalisation du jeu au Québec
o Projets de loterie provinciale déposés à Ottawa (avant même que ce soit légal)
-Taschereau
-Duplessis (1949)
-Lesage (1962)
-mais…nécessite l’amendement du Code criminel
o Projet de loterie municipale
-Vancouver
-Montréal, Jean Drapeau (1968) ++
-taxe volontaire
-don de 2$, gros lot de 100 000$ (en lingot)
-aurait permis de payer les jeux olympiques et le métro
-vise majoritairement les femmes
parles des arguments contre la légalisation
o Contribution disproportionnée de la classe défavorisée : sont plus portés à jouer
o Un gouvernement responsable ne tolèrerait pas cette situation
o Rejet formel (immoral, par éthique et moral)
o Motivation seulement financière
quelles sont les raisons ayant justifié la légalisation
o Incapacité à faire respecter la loi
o Besoin de conserver argent à l’intérieur des frontières
o Financement de diverses causes sociales
o Besoins de générer de nouveaux revenus
que se passe-t-il en mai 1969?
o Amendement au code criminel
o Gouvernement fédéral et provincial autorisés à mettre sur pied des loteries
que se passe-t-il en 1985?
loteries deviennent une juridiction provinciale seulement (mais il y a des ententes interprovinciales)