exam 2 politique Flashcards

1
Q

Les politiques sociales: juridiction de qui?

A

Selon le type de régime constitutionnel adopté au Canada, le partage des compétences entre le gouvernement fédéral et les entités fédérées (provinces et territoires) a tendance à être plutôt étanche. En vertu de la constitution canadienne, la santé et les services sociaux et l’éducation sont de juridiction provinciale.

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2
Q

Le partage de compétences: fédéral.

A
  • Affaires interprovinciales et internationales
  • défense et affaires étrangères
  • réglementation des échanges et du commerce entre les provinces et avec les autres pays
  • droit pénal
  • citoyenneté
  • banque centrale
  • politique monétaire
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3
Q

Partage de compétence: 2 palliers

A
  • Transport
  • Agriculture
  • Immigration
  • Ressources naturelles
  • Autochtones
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4
Q

Partage de compétences: provincial

A
- Dossiers d'intérêt local
enseignement primaire et secondaire
- santé et services sociaux
ressources naturelles 
- droit de propriété et droits civils
- cours provinciales et municipales 
- institutions locales (municipales)
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5
Q

4 types d’interventions fédérales

A
  • Depuis 1940
    • L’intervention directe dans ses propres champs de compétence (ex. aide aux chômeurs, aux personnes âgées, aux communautés autochtones et aux anciens combattants)
  • De 1940 à 1990
    • L’intervention indirecte par l’intermédiaire des paiements de transfert aux gouvernements provinciaux et territoriaux sous la forme de programmes à frais partagés dans des champs de compétences provinciales (partage des dépenses réelles à 50-50) (ex. assurance-hospitalisation, Régime d’assurance publique du Canada (RAPC)
  • Depuis 1977
    • L’intervention indirecte par l’intermédiaire des paiements de transfert aux gouvernements provinciaux et territoriaux sous la forme de programmes de financement en bloc ou per capita dans des champs de compétences provinciales (calcul des transferts sans tenir compte des dépenses réelles) (ex. Transfert social canadien en matière de santé et de programmes sociaux (TCSPS)
  • Depuis 1990
    • L’intervention directe auprès des citoyens ou des organismes dans des champs de compétence provinciale, entre autres par le biais de fondations (ex. Fondation des bourses du millénaire) et par divers programmes de subventions ciblés (ex: fond d’adaptation des services de santé, stratégie jeunesse-emploi, aide aux sans-abris).
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6
Q

Baisse du financement fédéral dans le champs des politiques sociales

A
  • La part du fédéral dans le financement des programmes sociaux offerts par les provinces passe de 50 % en 1977 (frais partagés) à 14 % en 2001 (formule per capita).
    • Entre 1995 et 1997, les paiements de transfert aux provinces ont été coupés de 7 milliards $, soit de 34 %.
  • Grâce à ces coupures dans les paiements de transfert aux provinces et dans le programme d’assurance-chômage (d’un déficit de 6 milliards $ en 1990 à un surplus accumulé de 36 milliards $ en 2001), le fédéral a réussi à gagner sa lutte au déficit avant les provinces.
    • Le gouvernement fédéral a réussi à générer des marges de manœuvre lui permettant de lancer de nouveaux programmes dans les champs de compétence des provinces.
  • Les gouvernements provinciaux ont vu leurs responsabilités et leurs charges financières en matière de politiques sociales s’alourdir, d’où le débat sur le déséquilibre fiscal.
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7
Q

Tension entre le modèle dominant au Canada
et un modèle novateur au Québec

A
  • Pendant que le mode de régulation néolibéral s’impose de plus en plus au Canada
  • On a vu au Québec quelques tentatives d’innovation vers un mode de régulation solidaire ou partenariale
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8
Q

Modèle québécois «1ière manière»
1960 à 1980

A
  • Modèle québécois s’inscrit dans le modèle de développement canadien
    • Convergence d’idées entre les orientations au Canada et au Québec
      • Vision keynésienne et fordiste à l’intérieur de laquelle l’État joue un rôle clé (planification, régulation, financement et administration des programmes sociaux)
      • Réformes progressistes et modérément novatrices (souvent inspirées de ce qui se fait en Saskatchewan, au Manitoba, en CB et à Ottawa) dans les domaines des services aux personnes et de la sécurité du revenu
      • État entrepreneur, hiérarchique et centralisateur (modèle sociodémocrate / providentialiste)
  • Originalité du modèle québécois
    • Affirmation que l’État québécois est le mieux en mesure de planifier, développer, contrôler et coordonner les politiques sociales sur son territoire
      • réclame un droit de retrait des programmes fédéraux à frais partagés dans les domaines de compétence provinciale et exige en retour une pleine compensation financière et fiscale
    • Quelques innovations institutionnelles au Québec pendant cette période:
      • création des CLSC
      • approche moins punitive en protection de la jeunesse
      • programme APPORT (supplément aux revenus de travail)
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9
Q

Modèle québécois «2ième manière»
 1990 - 2000

A
  • Modèle de développement en transformation dan un contexte de crise de l’État-providence
    • Pendant que le Canada tend de plus en plus vers un mode de régulation néolibéral
      • Émergence au Québec de politiques sociales novatrices et d’un nouveau modèle de développement solidaire et démocratique
    • État «facilitateur» et «régulateur» des relations entre les divers secteurs offrant des services aux personnes
      • Le modèle solidaire ou partenarial (sociocommunautaire) mise sur l’inclusion et la reconnaissance des acteurs de la société civile dans les gouvernes nationales, régionales et locales
    • Quelques innovations québécoises au cours de cette période
    • Leadership dans l’innovation de nouveaux modes de partenariat avec la société civile, en particulier avec le tiers-secteur, entre autres pour agir collectivement sur les déterminants sociaux de la santé
      • Politique de santé mentale
      • Politique de soutien au développement local et régional (et création des CLD)
        Politique de reconnaissance et de soutien à l’action communautaire autonome
      • Loi cadre de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale
      • Pratiques novatrices de logement social
      • Politique familiale, dont la mise en place du réseau des Centres de la petite enfance
      • Économie sociale et services à domicile
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10
Q

Rupture avec le modèle partenarial 
(surtout à partir de 2003)

A
  • Le modèle néolibéral reprend de la vigueur dans le discours gouvernemental québécois, au détriment du modèle partenarial
    • Réduction des impôts et réingénierie de l’État
    • Compressions budgétaires dans les établissements
    • PPP (partenariat privé-public) et ouverture au privé (ex: services de garde et services d’hébergement aux personnes âgées)
    • Tentative d’abandonner l’universalité de certains services
    • Entreprises d’économie sociale davantage soumises aux règles de l’économie marchande
  • La gouvernance dans le réseau de la santé et des services sociaux et dans le développement local se resserre
    • implique moins la société civile (ex: audiences publiques restreintes)
    • Loi du bâillon (adoption de la loi initiant la réforme Couillard)
    • Recentre la reddition de compte vers le haut
      Approche centrée sur le médical
    • Corporatisme des établissements
    • Cultures organisationnelles habituées de fonctionner en vases clos (ou «silos»)
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11
Q

Mode de régulation solidaire ou partenarial
(modèle sociocommunautaire)

A
  • L’État-partenaire joue un rôle de régulateur
    • Chercher l’équilibre budgétaire en innovant de nouvelles façons de faire moins coûteuses
    • Pour la création d’un nouveau partage de responsabilités entre l’État, le marché, le tiers-secteur et le secteur informel
    • Faire plus de place au tiers secteur
    • Entretien des rapports de réciprocité avec ses partenaires (dont le tiers-secteur)
    • Programmer des services à partir d’une «construction conjointe de l’offre et de la demande»
    • Double imputabilité: envers les pouvoirs publics qui financent les actions et vers les communautés locales desservies
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12
Q

Au niveau politique, les responsabilités sont séparées en 4 secteurs. Quels sont ces secteurs ?

A
  • 1er secteur - Le marché : entreprises à but lucratif.
  • 2ème secteur - État fédéral et ministères, État provincial et ministères, municipalités, société d’État, institutions publiques et parapubliques.
  • 3ème secteur - Le tier-secteur : associations caritatives, organisations communautaires, OBNL, coopératives.
  • 4ème secteur - Le secteur informel : groupes bénévoles sans salariés, entourage et familles, proches aidant, voisinage, charité privée.
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13
Q

Partenariat État-tiers secteur: 2 perceptions

A
  • Pour certains, il s’agirait d’une forme de contrôle social de la part de l’État et, dans ce contexte, le partenariat État-tiers secteur porterait préjudice aux organismes communautaires et à leur autonomie. On fait référence alors au concept d’instrumentalisation du tiers secteur au profit de l’État
  • Pour d’autres auteurs, le partenariat entre l’État et le tiers secteur pourrait être favorable aux communautés, permettant une plus grande représentation des besoins de la population par le tiers secteur et, plus largement, assurerait un développement démocratique des communautés et davantage à leur image.
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14
Q

Trop grande collaboration État-communautaire

A
  • Résulterait sur une perte d’identité communautaires des groupes.
  • la collaboration entre l’État et le tiers secteur limiterait la capacité d’innovation sociale des groupes et la cohésion dans le secteur communautaire.
  • Risque d’assujettissement du Tiers-secteur à la NGP.
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15
Q

Logique d’autonomie Tiers-secteur État

A

Dans la logique autonomiste, les groupes s’inscrivent dans la continuité d’un mouvement communautaire historiquement constitué autour d’attributs qui lui sont propres et qu’il défend pour maintenir son identité et son rôle spécifiques, malgré les attentes parfois divergentes des institutions étatiques.

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16
Q

Logique de complémentarité État Tiers secteur

A

seraient à risque de subir une perte de leur identité. En effet, les auteurs affirment que, bien que la logique de complémentarité puisse avoir des retombées positives pour les groupes, le risque demeure que les « organismes sans but lucratif se dissocient progressivement, par la pratique et le discours, du mouvement communautaire autonome en intégrant dans leur mission des mandats dévolus par le réseau public »

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17
Q

Dynamique innovatrice État-tiers secteur

A
  • partenariat État-tiers secteur représente une occasion de rapprochement entre les orientations de l’État et les besoins des organismes du tiers secteur.
  • un mouvement communautaire fort est essentiel pour protéger l’identité des groupes communautaires puis s’inscrire dans une dynamique partenariale avec l’État. L’article souligne l’apport potentiel, pour le milieu communautaire, à investir les lieux de partenariat avec l’État et soutien que « bien que le danger existe [atteinte à l’autonomie], le mouvement communautaire, à notre avis, a plus à gagner qu’à perdre en occupant l’espace des partenariats »
  • Espace de compromis
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18
Q

4 types de partenariat État-Tiers secteur

A
  • Sous-traitance
  • Coexistence
  • Supplémentarité
  • Coconstruction
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19
Q

Loi modifiant l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux notamment par l’abolition des agences régionales (projetdeloin°10)

A
  • Cette loi a été adoptée en 2015. C’est ce que l’on appelle communément « la réforme Barrette », puisqu’elle a été initiée, développée et mise en vigueur alors que Monsieur Gaétan Barrette était ministre de la Santé.
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20
Q

Objectifs poursuivis par la réforme proposée via le projetdeloin°10.

A
  • « La présente loi modifie l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux afin de favoriser et de simplifier l’accès aux services pour la population, de contribuer à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et d’accroître l’efficience et l’efficacité de ce réseau. »
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21
Q

Objectifs poursuivis par la réforme proposée via le projetdeloin°10.
Principe ministériel:

A
  • «Le projet de loi n°10 vise un objectif prioritaire, c’est-à-dire simplifier le parcours de soins des patients québécois. Ce projet de loi vise à faire en sorte que, une fois pour toutes, les décisions soient prises en fonction du patient et toujours du patient».
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22
Q

Objectifs poursuivis par la réforme proposée via le projetdeloin°10.
Principe de l’opposition:

A
  • Une réforme profonde (du système de santé et des services sociaux) doit mettre non pas le patient au cœur du système, mais la personne au cœur du système. Notre système de services sociaux et de santé ne traite pas que des personnes malades, il traite des jeunes en difficulté, il traite des aînés en situation de perte d’autonomie, des personnes handicapées
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23
Q

Contexte social et contemporain de l’émergence du projet de loi n°10.
Centralisation et privatisation des soins

A

Le projet de loi n°10 favorise:

  • Système de santé et de services sociaux à plusieurs vitesses (emphase mise sur les soins privés).
  • Administration aux pouvoirs accrus, gestion avec pressions budgétaires et reddition des comptes.
  • Tendance à accorder plus d’importance à une approche médicale et curative.
  • Participation citoyenne réduite (centralisation des services et suppression d’un conseil d’administration de « proximité »).
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24
Q

Contexte social et contemporain de l’émergence du projet de loi n°10.
Économie de coûts*.

A
  • Selon les propos du ministre de la Santé et des Services Sociaux, les mesures prévues dans le projet de loi permettront de récupérer environ 220 millions de dollars annuellement. Sachant que le budget annuel du ministère de la Santé et des Services sociaux est de 32 milliards de dollars, l’économie escomptée ne représente que 0,8% du budget total du ministère et moins de 0,3% du budget annuel de l’État.
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25
Q

Organisation et gouvernance du réseau avec le projet de loi n°10.
Organisation avec le projet de loi n°10*:

A
  • Prévoit l’intégration régionale des services de santé et des services sociaux par…
  • La mise en place de réseaux régionaux de services de santé et de services sociaux axés sur la proximité.
  • La continuité des services pour le patient.
  • La création d’établissements à mission élargie.
  • L’approche médico-centriste (OTSTCFQ, 2014).
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26
Q

Organisation et gouvernance du réseau avec le projet de loi n°10.

Gouvernance avec le projet de loi n°10:

A
  • Abolition des agences régionales.
  • Gouvernance à deux paliers de gestion.
  • Accorde de nouveaux pouvoirs décisionnels au ministre.
  • Instaure des méga établissements (Centres intégrés de santé et de services sociaux - CISSS).
  • Réduction du nombre d’établissements et d’intervenants pour simplifier le chemin critique d’un patient.
  • Diminution de la participation citoyenne (citoyens étaient présents dans les conseils des agences).
  • Gouvernance par un conseil d’administration et un PDG
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27
Q

Nouvelle réorganisation du réseau de la santé et des services sociaux (décennie 2010) 
L’ère néolibérale

A

CONCENTRATION

  • Création d’établissement à mission élargie en 2014, les Centre intégré (universitaire) de santé et de services sociaux (CISSS ou CIUSSS)
  • Fusion et intégration de l’ensemble des établissements publics de santé et de services sociaux d’une région au sein des CISSS / CIUSSS
  • Concentration des pouvoirs ministériels (gestion à deux niveaux hiérarchiques)
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28
Q
Vrai ou faux ?
Pour Vaillancourt (2002), l'État s'ouvre davantage à la collaboration avec le tiers-secteur dans la période allant de 1980 à 2010.
A

VRAI

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29
Q

Vrai ou faux ?
Les dispositions constitutionnelles qui traitent du partage des pouvoirs sont en elles-mêmes suffisamment précises pour permettre la détermination des tâches qui peuvent incomber à chaque ordre de gouvernement en matière de santé.

A

FAUX

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30
Q

Quels sont les principaux rôles et responsabilités du MSSS (ministère de la santé et services sociaux) ?

A
  • Définir les priorités et les orientations nationales ainsi qu’établir les politiques.
  • Planifier et coordonner les services nationaux qui doivent être offerts dans l’ensemble du Québec.
  • Allouer l’enveloppe budgétaire aux CISSS, aux CIUSSS et aux établissements non fusionnés sur la base des programmes-services.
  • Veiller à l’organisation et à la prestation des fonctions de santé publique (promotion, prévention, surveillance et protection) et assumer la coordination des services en cette matière avec les directeurs régionaux de santé publique.
  • Veiller à la prestation des services médicaux surspécialisés avec les établissements exploitant un centre hospitalier désigné CHU placé sous sa gouvernance directe.
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31
Q

Quels sont les principaux rôles et responsabilités des centres intégrés ?

A
  • Planifier, coordonner, organiser et offrir à la population de son territoire l’ensemble des services sociaux et de santé, selon les orientations et les directives ministérielles, et déterminer les mécanismes de coordination de ces derniers.
  • Garantir une planification régionale des ressources humaines.
  • Réaliser le suivi et la reddition de comptes auprès du MSSS en fonction de ses attentes.
  • Assurer la prise en charge de l’ensemble de la population de son territoire, notamment les clientèles les plus vulnérables.
  • Assurer une gestion de l’accès simplifié aux services
  • Établir des ententes et des modalités en précisant les responsabilités réciproques et complémentaires avec les partenaires de son réseau territorial de services (RTS) comme les médecins, les organismes communautaires, les entreprises d’économie sociale, les pharmacies et les autres ressources privées, ainsi qu’avec d’autres établissements du réseau. Intégrer les réseaux locaux de services (RLS) établis au profit du RTS.
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32
Q

Vrai ou faux ?
Pour l’ensemble des réformes du réseau de la santé et des services sociaux (1970, 1991, 2003 et 2014), ce sont les CLSC qui sont au coeur de la concertation locale, qui en assume le leadership.

A

FAUX

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33
Q

Quels sont les acteurs ou partenaires pouvant être affiliés à un CISSS ou à un CIUSSS ?

A

GMF et cliniques médicales, Entreprises d’économie sociale, Établissements et autres ressources privées (CHSLC, RPA, etc.), Organismes communautaires, Ressources non institutionnelles, Partenaires des autres secteurs (scolaire, municipal, emploi, services de garde, etc.), CIUSSS ou CISSS d’un autre RTF.

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34
Q

Vrai ou faux ?
Selon Damien Contandriopoulos, dans l’histoire du Québec, les deux périodes pendant lesquelles le réseau de santé et de services sociaux a subi les coupures budgétaires les plus importantes sont lors du virage ambulatoire Rochon dans les années 1990 et à l’heure actuelle.

A

VRAI

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35
Q

Quels sont les atouts des travailleurs sociaux plaidant en faveur d’une contribution politique ?

A
  • Les valeurs de l’empathie et de la justice sociale
  • La capacité d’analyser les causes des problèmes sociaux
  • La capacité de se voir dans un processus, à l’intérieur des rapports sociaux
  • Les acquis techniques tels que l’écoute, les techniques d’animation de groupe, etc.
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36
Q

Les 13 CISSS

A
  • sont issus de la fusion des établissements publics d’une même région et, le cas échéant, de l’agence de la santé et des services sociaux de cette région;
  • évoluent au sein d’une structure de gestion réduite de 3 à 2 niveaux hiérarchiques;
  • sont au cœur de leur réseau territorial de services (RTS).
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37
Q

Les 9 CIUSSS

A
  • sont créés sur le même modèle que les CISSS;
  • sont dans une région sociosanitaire où est située une université offrant un programme complet d’études prédoctorales en médecine ou qui exploite un centre désigné institut universitaire dans le domaine social;
  • excluent les centres hospitaliers universitaires, à l’exception du CIUSSS de l’Estrie, qui intègre le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHU de Sherbrooke).
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38
Q

Établissements non fusionnés ou non visés par la LMRSSS

A
  • Les établissements non fusionnés regroupent les centres hospitaliers universitaires (à l’exception du CHU de Sherbrooke) ainsi que les instituts universitaires et un autre institut.
  • Les établissements desservant une population nordique et autochtone, à l’exception du CLSC Naskapie, ne sont pas visés par la LMRSSS. Ces établissements sont situés dans les régions du Nord-du-Québec (10), du Nunavik (17) et des Terres-Cries-de-la-Baie-James (18).
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39
Q

Pour assurer une véritable intégration des services offerts à la population, chaque centre intégré

A
  • est au coeur d’un réseau territorial de services (RTS);
  • a la responsabilité d’assurer la prestation de soins et de services à la population de son territoire sociosanitaire, incluant le volet santé publique;
  • assume une responsabilité populationnelle envers la population de son territoire sociosanitaire;
  • veille à l’organisation des services et à leur complémentarité sur son territoire dans le cadre de ses multiples missions (CH, CLSC, CHSLD, CPEJ, CR), et ce, en fonction des besoins de sa population et de ses réalités territoriales;
  • conclut des ententes avec les autres installations et les organisations partenaires de son RTS (centres hospitaliers universitaires, cliniques médicales, groupes de médecine de famille, cliniques réseau, organismes communautaires, pharmacies communautaires, partenaires externes, etc.).
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40
Q

L’interaction du travailleur social dans l’élaboration des politiques sociales

A
  • Atouts des travailleurs sociaux en regard des politiques sociales
  • 2 courants idéologiques quant à l’action à entreprendre à propos des politiques sociales
  • Les 4 étapes de réalisation d’une politique sociale
  • Exemples d’actions pour le travailleur social selon les 4 étapes de réalisation d’une politique sociale
  • Les acteurs sociaux en interaction avec le travailleur social selon les 4 étapes de réalisation d’une politique sociale
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41
Q

Atouts des travailleurs sociaux en regard des politiques sociales

A
  • Les valeurs de l’empathie et de la justice sociale.
  • La capacité d’analyser les causes des problèmes sociaux.
  • La capacité de se voir dans un processus, à l’intérieur des rapports sociaux.
  • Les acquis techniques tels que l’écoute, les techniques d’animation de groupe, etc.
42
Q

Courants idéologiques des TS à l’égard de l’action sur les politiques sociales

A
  • Réformisme
    • Stratégies d’action traditionnelles
      (coalition, éducation, compromis) pour participer au jeu d’intérêts multiples et diversifiés qui orientent et déterminent les politiques sociales.
  • Service social radical
    • Approche globale politique (action collective et conflictuelle) visant la transformation des institutions sociales par la mobilisation des masses contre toute forme d’exploitation et d’oppression
43
Q

Les 4 étapes de réalisation d’une politique sociale

A
  • PRESSION
    • Moment où s’exprime la demande de la société civile envers le système pour agir sur un problème (intrant du processus)
  • DÉLÉGATION
    • Moment où la société civile accorde une délégation aux sujets politiques pour agir dans le système et arriver à le gouverner.
  • ADMINISTRATION
    • Moment où s’élaborent et s’institutionnalisent les mesures sociales à travers la mission sociale de l’État
  • PRESTATION
    • Moment où s’appliquent les mesures ciblées via la prestation de services ou le transfert d’allocations (extrant du processus)
44
Q

EXMEPLES D’ACTIONS des travailleurs sociaux selon les 4 étapes de réalisation d’une politique sociale –>PRESSION

A
  • Mobiliser des tactiques consensuelles (concertation, proposition, lobbying)
  • Mobiliser des tactiques de négociation (échange, compromis)
  • Mobiliser des tactiques plutôt conflictuelles (lutte, confrontation, contestation, coalition)
  • Œuvrer à la conscientisation des personnes opprimées
  • Accompagner les acteurs de la société civile dans leurs revendications
  • Articuler et diffuser des critiques à l’égard des politiques et programmes existants
  • Revendiquer des mesures en faveur des droits des usagers des services sociaux
45
Q

EXEMPLES D’ACTIONS des travailleurs sociaux selon les 4 étapes de réalisation d’une politique sociale–>DÉLÉGATION

A
  • S’impliquer dans les activités de la politique partisane (ex: militer dans un parti politique)
  • S’investir comme leader en étant un-e candidat-e aux élections
  • Agir comme porte-parole d’une coalition
  • Utiliser les canaux de représentation pour défendre les intérêts des citoyens et accroître la responsabilisation des systèmes en regard des injustices sociales
46
Q

EXMEPLES D’ACTIONS des travailleurs sociaux selon les 4 étapes de réalisation d’une politique sociale–> ADMINISTRATION

A
  • Oeuvrer dans les instances de réflexion au sujet des politiques sociales
  • Documenter les solutions envisagées et leurs conséquences potentielles
  • Travailler à la formulation des politiques sociales
  • S’enquérir de l’évolution des politiques sociales pour assurer leur convergence avec les revendications des citoyens
  • Développer des projets de recherche avec des équipes travaillant en partenariat et privilégiant la recherche participative
47
Q

EXMEPLES D’ACTIONS des travailleurs sociaux selon les 4 étapes de réalisation d’une politique sociale–> PRESTATION

A
  • Desservir le public ciblé par les programmes
  • Optimiser l’usage des ressources disponibles (services / allocations)
  • Considérer les conflits de valeurs et de loyauté entre l’usager et l’institution (visée de changement social vs mandat de régulation sociale)
  • Amenuiser les effets de sa position de pouvoir et de sa distance culturelle envers les citoyens ayant recours aux services sociaux
  • Prendre parti pour le citoyen
    Soutenir les citoyens dans l’utilisation des recours s’ils se sentent lésés dans leurs droits
48
Q


Acteurs sociaux en interaction dans l’élaboration des politiques sociales

A
  • PRESSION sur le système politique partisan
    • Groupes d’intérêt constitués
    • Mouvements collectifs en émergence (syndical, populaire, communautaire)
    • Des «intéressés» selon la typologie de Lemieux
  • DÉLÉGATION d’intérêts dans ce système
    • Partis politiques
      Élus
    • Gouvernement au pouvoir
    • Des «responsables» selon la typologie de Lemieux.
  • ADMINISTRATION transformation des buts des politiques en programmes d’action
    • Bureaucratie d’État (technocrates)
    • Des «agents» selon la typologie de Lemieux
  • PRESTATION en argent ou en services selon les modalités définies par les politiques
    • Personnel professionnel et technique
    • Des «agents» selon la typologie de Lemieux
49
Q

La conscience de SA position comme ts
dans les rapports sociaux

A
  • La conscientisation est une approche où le travailleur social ne se considère pas extérieur 
au processus de libération des populations avec lesquelles ils travaillent
  • il s’inclut dans l’analyse des rapports sociaux d’oppression et dans les actions visant l’émancipation individuelle et collective.
50
Q

L’utilisation des recours dans le soutien aux citoyens

A
  • Les recours au sein de l’administration gouvernementale

- Les recours au-delà de l’administration gouvernementale

51
Q

Les recours au sein
 de l’Administration gouvernementale

- 1er Niveau : le réexamen administratif

A
  • Découle la Loi sur la justice administrative (L.R.Q., chapitre J-3) qui s’applique à l’ensemble de L’Administration gouvernementale constituée des ministères et organismes gouvernementaux.
  • L’article 6 de cette Loi prévoit que l’Administration doit, lorsqu’elle communique une décision, informer l’administré de son droit d’obtenir, dans le délai indiqué, que la décision soit révisée par l’autorité administrative.
  • Attention. Le réexamen administratif se distingue des autres recours par le fait qu’il n’est pas un droit de révision imposé par une loi ou un règlement. Il ne couvre que les décisions pour lesquelles aucun recours n’est déjà fixé par l’une ou l’autre des lois ou l’un ou l’autre des règlements desquels découlent les programmes, les mesures et les services offerts par l’Administration.
52
Q

Les recours au sein
 de l’Administration gouvernementale


2ième Niveau : La révision ou l’appel

A
  • Ce deuxième niveau de recours est généralement prévu dans la Loi servant à déterminer les paramètres généraux d’une politique sociale. Par exemple, dans la Loi sur l’aide aux personnes seules et aux familles, ceux-ci sont prévus aux articles 107 à 119. Il s’agit donc de recours légaux
  • Règle général, la révision est traitée par une instance administrative régionale, tandis que l’appel est traité au niveau national par le Tribunal administratif du Québec (TAQ).
  • Un citoyen qui utilise l’un ou l’autre de ces recours, peut se représenter lui-même ou être représenté par un avocat. Compte tenu de la complexité du processus à l’étape de l’appel, il est fortement recommandé de demander les services d’un avocat.
53
Q

Les recours au sein
 de l’Administration gouvernementale


3ième niveau: Protecteur du citoyen

A
  • Le Protecteur du citoyen examine les plaintes des personnes qui croient avoir été traitées de manière injuste ou incorrecte par un ministère ou un organisme du gouvernement du Québec ou encore par un établissement du réseau de la santé et des services sociaux (recours de deuxième niveau dans ce secteur)
  • Ce recours peut donc être utilisé par un citoyen ayant épuisé les recours précédents et qui n’est toujours pas satisfait ou encore par un citoyen qui est hors délai.
  • Le Protecteur du citoyen peut ouvrir une enquête suite à une plainte formulée par téléphone, par la poste ou par internet.
54
Q

Impacts de la réforme sur les professionnels

A
  • On peut dire que les intervenants vivent et ressentent de la colère, du stress et de l’anxiété. La situation crée de la démobilisation, de l’absentéisme au travail, de l’isolement, un repli sur soi et le souhait de la retraite précoce. Les intervenants adoptent différentes stratégies au travail pour composer avec le contexte en transformation.
  • Certains vivent difficilement ces transformations pour différents motifs et sont fragilisés par la mutation du monde dans lequel ils se trouvent, faisant l’expérience d’une souffrance réelle au travail.
  • Les exigences de performance, provoquées entre autres par le contexte de reddition de comptes, amènent une pression au travail.
  • L’autonomie est en jeu, les intervenants ont l’impression d’avoir de moins en moins de latitude pour exercer adéquatement.
55
Q

Catégories d’organismes communautaires dans le domaine de la santé et des services sociaux 
Programme de subvention aux organismes communautaires (PSOC) 
(L’exemple du secteur jeunesse)

A
  • Aide et entraide
    • Grands frères – grandes sœurs
    • Action bénévole
    • Lignes d’écoute
    • Soutien (toxicomanes, lgbt)
  • Sensibilisation, promotion et défense des droits
    • Groupes de défense de droits
    • Actions collectives (RAJE citoyenne, sommet des jeunes)
  • Milieux de vie et soutien dans la communauté
    • maisons de jeunes
      centres de jour (santé mentale)
    • travail de rue
    • justice alternative
  • Hébergement temporaire
    • Hébergement d’urgence
    • Auberges du cœur
  • Regroupements régionaux
    • ROC
    • RAIIQ
56
Q

Un organisme communautaire autonome est sensé:

A
  • être un organisme à but non lucratif
  • avoir été constitué à l’initiative des gens de la communauté
  • être enraciné dans la communauté
  • poursuivre une mission sociale qui lui soit propre et qui favorise la transformation sociale
  • faire preuve de pratiques citoyennes et d’approches larges, axées sur la globalité de la problématique abordée
  • entretenir une vie associative et démocratique
  • être dirigé par un conseil d’administration indépendant du réseau public
  • être libre de déterminer sa mission, ses approches, ses pratiques et ses orientations
57
Q

Les organismes communautaires: 
un espace de vitalité démocratique

A
  • RELATIONS INTERNES
    au sein de l’OC
    (relations entre les administrateurs, membres, bénévoles, travailleurs, usagers, etc.)
  • RELATIONS EXTERNES PARTENARIALES
    (relations au sein des réseaux de concertation et collaboration locales)
  • RELATIONS EXTERNES IDENTITAIRES (relations au sein des regroupements d’organismes communautaires régionaux et nationaux)
58
Q

Le mouvement communautaire: 
un espace de renouvellement démocratique et de transformation sociale

A
  • Dans une dynamique constante d’innovation et d’adaptation face au contexte de transformations sociales et de renouvellement de l’État, l’action communautaire autonome anime la prise en charge démocratique des problèmes, des conditions de vie et des services collectifs dans différents domaines (santé et services sociaux, éducation, formation à l’emploi, sports et loisirs, culture, etc.).
  • En lutte contre l’emprise technocratique sur la vie des personnes, le mouvement communautaire ne vise pas une transformation totale et radicale de la sociétémais plutôt une réappropriation de pouvoir des citoyens dans diverses zones de la vie sociale et leur plus grande participation aux débats sur le contrôle des ressources et les orientations de la société
59
Q

Principesde l’action communautaire

A
  • Ancrage de l’initiative dans la communauté (buttom up)
    • Mouvement social autonome d’intérêt public
      • orienté vers le bien commun
    • Issu de la communauté
      • enracinement
      • prise en charge
      • Solidarité
      • engagement
    • Autonomie partagée
      • libre-adhésion
      • initiative collective
      • négociation de la définition des besoins et des priorités d’action
  • Ancrage dans une prise en compte de la complexité humaine
    • Vision globale
      • analyse critique
      • prise en compte des interactions entre des facteurs structurels et la trajectoire des personnes
    • Approche globale
      • respect de l’unicité, de la pluralité, de l’identité et de l’intégrité des individus
    • Action polyvalente et novatrice
      • action multidimensionnelle mettant à profit différentes stratégies: individuelle, groupale, collective; formelle / informelle
  • Ancrage dans une logique de participation sociale
    • Appropriation de pouvoir
      • autodétermination
        par et pour les personnes
      • empowerment
      • conscientisation
      • éducation populaire
      • défense de droits
    • Démocratisation
      • partage de pouvoir
      • rapports égalitaires
      • participation sociale
      • mobilisation
      • politisation
      • collectivisation
60
Q

Quelques contradictions 
entre les discours et les pratiques
dans les réformes en santé et services

A

Discours:

  • Participation et collaboration
    • Discours axé sur la mobilisation de partenaires autonomes (publics et communautaires) dans la définition d’un projet clinique aux couleurs locales
    • Discours axé sur la décentralisation politique
    • Visée de rapprochement du client / patient

Pratiques:

  • Standardisation et hiérarchisation
    • Imposition de modèles de pratique, de protocoles et de processus standardisés fondés sur les «données probantes» et les «meilleures pratiques»
    • Augmentation des contrôles et rationalisation des structures au profit d’une plus grande hiérarchie
    • Réduction de la participation citoyenne
61
Q

Expliquez l’évolution de l’action communautaire au Québec.

A
  • Avant 1960 : Tradition caritative
    Entraide, bénévolat , solidarité, associations de loisir et de bienfaisance
  • Années 1960 : Tradition d’animation sociale
    Revendication, mobilisation, défense de droits, éducation populaire, groupes de revendication du type «comités de citoyens»
  • Années 1970 : Tradition populaire
    Transformation sociale, auto-gestion, Division de la tradition de l’animation sociale en trois courants : radicalisation (mouvements marxistes-léninistes), marginalisation (contre-culture), autonomisation (prise en charge populaire de services)
  • Années 1980 : Tradition identitaire
    Lieux et liens d’appartenance, socialisation, aide mutuelle, mouvance communautaire «moins portée à revendiquer qu’à offrir des services»
  • Années 1990 - Tradition partenariale
    Développement social et concertation, prévention, promotion de la santé, dynamique de partenariat avec le réseau de la santé et des services sociaux
  • Années 2000 : Tradition de négociation
    Concertation , ententes de services, spécialisation
    dynamique d’intégration du réseau de la santé et des services sociaux
62
Q

En 2001, la Politique québécoise de reconnaissance et de soutien de l’action communautaire, intitulée L’action communautaire : une contribution essentielle à l’exercice de la citoyenneté et au développement social du Québec, a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale. Quels sont les objectifs de cette politique gouvernementale ?

A
  • Valoriser, promouvoir et soutenir l’action communautaire au sens large, en tenant compte de sa contribution à la lutte contre l’exclusion et la pauvreté ainsi qu’au développement social et au développement d’une citoyenneté active;
  • Valoriser, soutenir et consolider l’action communautaire autonome et ce qui en constitue l’essence, soit l’éducation populaire et la transformation sociale, le soutien à la vie démocratique, le développement d’une vision globale des problématiques, l’exercice de la citoyenneté et l’enracinement dans la communauté;
  • Assurer la consolidation de l’action communautaire par des orientations générales et des grandes balises nationales qui s’appliqueront à l’ensemble des ministères et des organismes concernés;
  • Reconnaître et soutenir l’action bénévole, telle qu’elle s’exerce dans les organismes communautaires.
63
Q

Quels sont les trois principaux modes de soutien financier que le gouvernement accorde aux organismes communautaires ?

A
  • Le financement en appui à la mission globale
  • Le financement d’ententes pour des services complémentaires à ceux du réseau public;
  • Le financement d’activités particulières et de projets ponctuels de courte durée.
64
Q

Comment la politique gouvernementale en matière d’action communautaire définit-elle la reddition de compte ?

A

Processus par lequel un organisme communautaire se donne des outils lui permettant de répondre ouvertement aux questions qui lui sont posées par les parties intéressées sans porter atteinte à la confidentialité qui doit imprégner le traitement des dossiers personnels. Au-delà des éléments liés à la gestion financière, la reddition de comptes est une occasion privilégiée, pour les organismes, d’informer les bailleurs de fonds sur leurs réalisations en rapport avec leur mission et leurs objectifs. L’information sur les activités et l’utilisation des fonds publics doit donc être disponible et accessible.

65
Q

Vrai ou Faux ?
Pour être reconnu comme autonome, un organisme communautaire doit répondre à certains critères de la Politique de reconnaissance de l’action communautaire, qui sont notamment d’être un organisme à but non lucratif, d’avoir été constitué à l’initiative du gouvernement et d’être enraciné dans la communauté.

A

FAUX

66
Q

Il y a des tensions entre les logiques à l’œuvre dans l’organisation des services sociaux et de santé. Quelles sont ces logiques (3) ?

A
  • Logique d’intervention sociale : centrée sur le processus et la relation entre intervenants et usagers. Les objectifs de changements et les moyens d’action sont déterminés entre l’intervenant et l’usager. La présence soutenue et l’adaptation constante de l’intervention sont valorisées.
  • Logique gestionnaire : centrée sur les résultats (surtout financiers). Vise atteinte de résultats quantitatifs. Productivité contrôlée et mesurée à l’aide de système d’information technologiques. Centralisation politique-administrative. Ententes contractuelles contraignantes.
  • Logique médicale : centrée sur le rôle stratégique des experts et des données probantes. Mission hospitalo-centrique et curative. Médicalisation des problèmes sociaux. Approche épidémiologique et intervention programmée axée sur comportements et habitudes de vie.
67
Q

Quelles sont les perceptions des professionnels du service social sur les impacts de la réforme ?

A
  • « Le style de gestion ne répond pas à mes attentes ».
  • « Je suis mal informé de ce qui se passe ».
  • « Mon sentiment d’appartenance institutionnelle est faible ».
  • « La restructuration du réseau s’est faite sans notre appui et, bien que le ministre Couillard souhaite faire croire le contraire, nous n’avons pas été consultés et les décisions étaient et sont encore toutes prises d’avance. Dans un contexte comme celui-là, il devient très difficile de maintenir un sentiment de satisfaction ».
68
Q

Quels sont les défis à relever pour les travailleurs sociaux au sein du réseau public ?

A
  • Implication des travailleurs sociaux dans les enjeux institutionnels et politiques
  • Participation aux discussions et débats sur l’organisation du réseau et des services
  • Implication proactive (et non seulement défensive)
  • Mobilisation des acteurs des différents secteurs
69
Q

Quelles sont les difficultés et les interrogations que partagent les travailleurs sociaux, quels que soient leurs métiers ?

A

Les travailleurs sociaux se demandent comment :

  • Repenser leurs actions quotidiennes dans un système de plus en plus contraint,
  • Préserver leurs capacités créatives dans un dispositif de plus en plus normalisé,
  • Innover dans un contexte de restriction des moyens,
  • Développer le pouvoir d’agir des usagers dans un contexte de contrôle social plus affirmé,
  • Préserver leur équilibre personnel dans un environnement plus stressant dans lequel les exigences extérieures et les convictions personnelles entrent en tension,
  • Repérer, comprendre et intégrer les nouveaux enjeux qui se dessinent pour redonner une lisibilité aux actions quotidiennes.
70
Q

Solutions au racisme

A
  • Reconnaître l’histoire des premières Nations
  • Reconnaître les pensionnats et les réserves, etc.
  • Reconnaître le traiement des Mohawks pendant la crise Oka.
    • Ne pas se sentir coupable, mais
  • Éduquer les allochtones sur l’histoire des autochtones.
71
Q

Pourquoi le partenariat état-tiers-secteur serait un levier de développement?

A
  • Occasion de rapprochement entre les orientations de l’État et les besoins des organismes du tiers secteur.
  • Les OC ont plus à gagner qu’à perdre avec un partenariat (car permet dialogue et espace de compromis avec l’État en vue de faire avancer les revendications du tiers secteur dans l’offre de services;
  • Démocratisation du système communicationnel
  • État considère qu’un partenariat est une forme d’inclusion
  • Représentation des besoins de la société civile auprès du gouvernement
72
Q

Pourquoi le partenariat état-tiers-secteur serait une forme de contrôle social?

A

a. Frein au bon fonctionnement et à l’autonomie des organismes
b. Contrôle et instrumentalisation de l’État envers le tiers secteur
c. Influence de la NGP
d. Augmentation de la collaboration avec l’État, donc baisse de la capacité d’innovation des OC
e. Perte de l’identité communautaire des groupes
f. Liens entretenus entre État et organismes inégaux = diminution de l’autonomie des OC en créant une relation de dépendance à l’endroit de l’État.

73
Q

Avec quoi les CISSS et les CIUSSS sont-ils en collaboration (9) ?

A
  • Pharmacies communautaires
  • Organismes communautaires
  • Ressources non-institutionnelles (RI-RTF)
  • Ils sont partenaires des autres secteurs: scolaire, municipal, services de garde, emploi. etc.
  • CISSS et CIUSSS d’un autre RTS offrant des services spécialisés
  • GMF et cliniques médicales
  • Entreprises d’économie sociale
  • Établissements et autres ressources privées (CHSLD privés, Résidences Privées pour aînés)
  • Centres hospitaliers universitaires (CHU), instituts universitaires et autre institut
74
Q

Quels sont les enjeux du réseau de santé et services sociaux (6) ?

A
  • Grandes coupures dans le domaine de la santé
  • De moins en moins d’autonomie à cause des fusions
  • Objectif de centralisation du pouvoir (le pouvoir est entre les mains de peu de gens)
  • Avant hôpital supposé être outil du professionnel, mais maintenant c’est le professionnel qui est l’outil de l’hôpital dans le sens que le professionnel doit s’adapter au fonctionnement de l’hôpital.
  • Avant système de santé au service de la population alors qu’aujourd’hui, la population doit se contenter des services qui sont offerts par le système.
  • = on se détache de ce système, on a l’impression qu’on ne peut rien faire pour le changer. “C’est comme ça point.”
75
Q

Quelles sont les solutions aux enjeux du réseau de santé et services sociaux (3) ?

A
  • Se réapproprier le réseau (c’est notre réseau, on a le droit et on peut le changer à notre goût)
  • Recréer les systèmes qui sont dirigés par les professionnels et les citoyens (services vs besoins)
  • Pour mobiliser les gens avec une image positive du futur et non seulement une image négative du présent.
76
Q

Quels sont les atouts et les compétences qu’un travailleur social possède (4) ?

A
  • Les valeurs de l’empathie et de la justice sociale
  • La capacité d’analyser les causes des problèmes sociaux
  • La capacité de se voir dans un processus, à l’intérieur des rapports sociaux
  • Les acquis techniques tels que l’écoute, les techniques d’animation, de groupe, etc.
77
Q

Quelles sont les variables qui influencent la transformation des politiques sociales (4) avec définition

A

Délégation: Moment où la société civile accorde une délégation aux sujets politiques pour agir dans le système et arriver à le gouverner
Administration: Moment où s’élaborent et s’institutionnalise les mesures sociales à travers la mission sociale de l’État
Prestation: Moment où s’appliquent les mesures ciblées via la prestation de services ou le transfert d’allocations (extrant du processus)
Pression: Moment où s’exprime la demande de la société civile envers le système pour agir sur un problème (intrant du processus)

78
Q

Quels sont les récents enjeux des travailleurs sociaux avec le nouveau système (5)?

A
  • Reddition de compte
  • Diminution de l’autonomie
  • déprofessionnalisme
  • Souffrance psychique
  • Vision différente de la performance (rendement vs impact sur les personnes)
79
Q

Décrire la nouvelle souffrance psychique des travailleurs sociaux (7)

A
  • Taux de burnout élevé
  • Perte d’autonomie
  • Tensions professionnelles, sentiment d’impuissance et d’isolement et inefficacité professionnelle conduisent à une souffrance psychique
  • Manque de reconnaissance
  • Conflits de loyauté entre les valeurs du travail social et les normes à respecter
  • Démobilisation, repli sur soi, absentéisme
  • Les sources de soutien peuvent agir comme des sources de contrôle social
80
Q

Quelles sont les particularités des organisations communautaires (8)?

A
  • Être un organisme à but non lucratif
  • Faire preuve de pratiques citoyennes et d’approches larges, axées sur la globalité de la problématique abordée
  • Avoir été constitué à l’initiative des gens de la communauté
  • Être enraciné dans la communauté
  • Poursuivre une mission sociale qui lui soit propre et qui favorise la transformation sociale
  • Être dirigé par un conseil d’administration indépendant du réseau public
  • être libre de déterminer sa mission, ses approches, ses pratiques et ses orientations
  • Entretenir une vie associative et démocratique
81
Q

quel est le contexte d’un deuxième plan d’action communautaire?

A

Le gouvernement a la responsabilité d’analyser les besoins de la population, de déterminer ceux auxquels il doit répondre et d’adopter les orientations et les stratégies nécessaires. Il se doit d’agir en appliquant les principes d’équité, de justice sociale et de gestion efficiente des fonds publics. De par son rôle au sein de la société, le milieu communautaire est un acteur important dans les processus de recherche de solutions et dans la mise en place de services adaptés ou alternatifs pour répondre aux besoins précis des populations qu’il dessert.

82
Q

Quels seraient les grands thèmes d’un deuxième plan d’action communautaire?

A
  1. La consolidation et le développement de l’action communautaire
  2. La cohérence de l’intervention gouvernementale
  3. La promotion et la valorisation de l’action communautaire
83
Q

En quoi consiste l’article 37.5 de la Loi sur la Protection de la Jeunesse?

A

« Un regroupement de communautés, une nation représentée par l’ensemble de ses conseils ou, en l’absence de tels conseils, tout autre regroupement autochtone, peut prendre en charge la totalité ou une partie des services de protection de la jeunesse et adapter ces services aux besoins de ses membres. »

84
Q

Quels services sociaux sont offerts aux Autochtones par l’instance fédérale (5) ?

A
  • Programme d’aide au revenu
  • Programme d’aide à la vie autonome (soins à domicile, famille d’accueil pour adultes, soins en établissement, initiative pour les personnes handicapées)
  • Réinvestissement de la prestation nationale pour enfants
  • Programme pour la prévention de la violence familiale
  • Services à l’enfance et à la famille des premières nations
85
Q

Quel est l’impact des nouvelles mesures administratives sur le travail social (9) ?

A
  • Effet stressant de type négatif
  • Mesures nuisent à l’identité professionnelle
  • Manque de stabilité
  • Surcharge de travail
  • Peu de possibilité d’augmenter leur expertise
  • Le respect de la confidentialité n’est pas assuré
  • Contraintes quant à la nature de leurs interventions
  • Sentiment d’appartenance institutionnel faible
  • Détérioration du climat professionnel
86
Q

Quelles sont les trois logiques en tension dans les nouvelles mesures administratives en santé et services sociaux?

A

la logique d’intervention sociale (centrée sur le processus et la relation entre intervenants et usagers), la logique gestionnaire (centrée sur les résultats (surtout financiers)) et la logique médicale (centrée sur le rôle stratégique des experts et des données probantes)

87
Q

Comment se décrit l’implication des travailleurs sociaux dans les enjeux institutionnels et politiques ?

A
  • Participation aux discussions et débats sur l’organisation du réseau et des services
  • Implication proactive (et non seulement défensive)
  • Mobilisation des acteurs des différents secteurs
88
Q

Décrire le réseau de la santé et de services sociaux depuis la loi 10 (répartition des établissements)

A

• 13 CISSS
• 9 CIUSSS
• Établissements non-fusionnés ou non visés par la LMSSS
o Centre hospitaliers universitaires (sauf CHU Sherbrooke)
o Instituts universitaires
o Établissements desservant une population nordique ou autochtone (sauf CLSC Naskapie)
• Passage de 182 à 34 établissements

89
Q

Quel type de rapport est le plus présent dans les différentes dynamiques du tiers secteur selon le contexte étatique?

A

La supplémentarité (l’organisme public met en place des services public en fonction des préférences moyennes de la population, mais accepte de soutenir en partie les préférences minoritaires prises en charge par les organismes du tiers-secteur)

90
Q

Est-ce que le management du travail social concorde avec les valeurs du travail social?

A

Elle concorde si elle est faite dans une optique d’“aider les gens qui aident les gens”.
Elle ne concorde pas si elle est faite dans l’optique de contrôle et de performance

91
Q

Pourquoi faut-il repolitiser l’action sociale?

A

Nous sommes en déficit de projets de société et en carence de délibérations sur le projet commun. Il manque de véritables échanges argumentés entre les différents rapports d’intérêts, entre des positions méritant le développement de positionnement politique.
On devrait ré-ouvrir de véritables espaces de débats qui mettent en controverse les positions en jeu, les postures des acteurs, etc. Il est urgent de mettre en discussion “contradictoire” la question sociale autour de ses enjeux politiques.

92
Q

Quels sont les défis à relever pour les travailleurs sociaux au sein du réseau public (4) ?

A
  • Implication proactive
  • participation aux discussions et débats sur l’organisation du réseau et des services
  • mobilisation des acteurs des différents secteurs
  • implication des travailleurs sociaux dans les jeux institutionnels et politiques
93
Q

Quels sont les types de partenariat entre le tiers-secteur et l’État (7)

A
  • supplémentarité
  • complémentarité
  • coconstruction
  • compétition
  • sous-traitance
  • tiers-partie
  • coexistence
94
Q

En quoi consiste la Loi 10 ? (énoncé du projet de loi)

A

“Loi modifiant l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux notamment par l’abolition des agences régionales”

95
Q

Tensions entre les logiques à l’œuvre dans l’organisation des services sociaux et de santé

A
  • Logique d’intervention sociale
    - centrée sur le processus et la relation entre intervenants et usagers
  • Logique médicale
    - centrée sur le rôle stratégique des experts et des données probantes
  • Logique gestionnaire
    - centrée sur les résultats (surtout financiers)
96
Q

Défis à relever pour les travailleurs sociaux au sein du réseau public

A
  • Implication des travailleurs sociaux dans les enjeux institutionnels et politiques
    • Implication proactive
      (et non seulement défensive)
    • Mobilisation des acteurs des différents secteurs
    • Participation aux discussions et débats sur l’organisation du réseau et des services
97
Q

Vrai ou faux ?
Selon Damien Contandriopoulos, dans l’histoire du Québec, les deux périodes pendant lesquelles le réseau de santé et de services sociaux a subi les coupures budgétaires les plus importantes sont lors du virage ambulatoire Rochon dans les années 1990 et à l’heure actuelle.

A

VRAI

98
Q

Expliquez l’évolution de l’action communautaire au Québec.

A
  • Avant 1960 : Tradition caritative
    Entraide, bénévolat , solidarité, associations de loisir et de bienfaisance
  • Années 1960 : Tradition d’animation sociale
    Revendication, mobilisation, défense de droits, éducation populaire, groupes de revendication du type «comités de citoyens»
  • Années 1970 : Tradition populaire
    Transformation sociale, auto-gestion, Division de la tradition de l’animation sociale en trois courants : radicalisation (mouvements marxistes-léninistes), marginalisation (contre-culture), autonomisation (prise en charge populaire de services)
  • Années 1980 : Tradition identitaire
    Lieux et liens d’appartenance, socialisation, aide mutuelle, mouvance communautaire «moins portée à revendiquer qu’à offrir des services»
  • Années 1990 - Tradition partenariale
    Développement social et concertation, prévention, promotion de la santé, dynamique de partenariat avec le réseau de la santé et des services sociaux
  • Années 2000 : Tradition de négociation
    Concertation , ententes de services, spécialisation
    dynamique d’intégration du réseau de la santé et des services sociaux
99
Q

Quelles sont les catégories d’organismes communautaires dans le domaine de la santé et des services sociaux ?

A
  • Aide et entraide (ex : ligne d’écoute, grand frère/grande sœur)
  • Sensibilisation, promotion et défense des droits (ex : groupe de défense de droits)
  • Milieux de vie et soutien dans la communauté (ex : maisons de jeunes, justice alternative)
  • Hébergement temporaire (hébergement d’urgence, auberges du cœur)
  • Regroupements régionaux (ex : ROC, RAIIQ)
  • Regroupements nationaux (ex : ROCAJQ, RMHJQ, RMJQ, ROCQTR, ROCLDS)
100
Q

Quels sont les critères de la politique de reconnaissance de l’action communautaire ?

A

Un organisme communautaire autonome est sensé (doit avoir l’ensemble des caractéristiques suivantes pour être reconnues comme organisme communautaire autonome) :

  • Être un organisme à but non lucratif
  • Avoir été constitué à l’initiative des gens de la communauté
  • Être enraciné dans la communauté
  • Poursuivre une mission sociale qui lui soit propre et qui favorise la transformation sociale
  • Faire preuve de pratiques citoyennes et d’approches larges, axés sur la globalité de la problématique abordée
  • Entretenir une vie associative et démocratique
  • Être dirigé par un conseil d’administration indépendant du réseau public
  • Être libre de déterminer sa mission, ses approches, ses pratiques et ses orientations
101
Q

Vrai ou Faux ?
Pour être reconnu comme autonome, un organisme communautaire doit répondre à certains critères de la Politique de reconnaissance de l’action communautaire, qui sont notamment d’être un organisme à but non lucratif, d’avoir été constitué à l’initiative du gouvernement et d’être enraciné dans la communauté.

A

FAUX

102
Q

Quels principes sont à la base du système public

A
  • Principe d’universalité

- Principe d’équité