Enface exam 2 Flashcards

1
Q

Familles diversifiés

A

Les familles d’aujourd’hui sont diversifiées sur les plans du nombre de personnes impliquées, de la composition, des trajectoires et des processus relationnels.

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2
Q

Divorce v.s. séparation

A

Le concept de divorce se distingue de celui de séparation en ce qu’il constitue un acte légal. Compte tenu de la hausse actuelle des unions libres, mesurer l’état des familles en chiffrant les divorces est nécessairement limitatif.

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3
Q

La garde partagée

A

réfère à une garde physique séparée où l’enfant passe un temps égal ou relativement important avec chacun de ses parents. La répartition du temps n’a pas besoin d’être exactement égale pour parler de garde partagée

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4
Q

La famille recomposée

A

Renvoie à la situation de personnes mariées ou vivant en union de fait ayant une garde permanente, partagée ou occasionnelle d’un ou de plusieurs enfants issus d’une précédente union. Cette précédente union doit s’être soldée par une séparation, un divorce ou un veuvage.

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5
Q

Pour réussir la garde partagée, les parents doivent être de très bons amis?

A

Faux–> 3 sortes de relations

  • Rapport utilitaire
  • Deuil non complété
  • Rapport amical
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6
Q

La garde partagée peut s’appliquer, même à de très jeunes enfants (0-5 ans)?

A

VRAi

  • Fait l’objet de débats importants
  • Prudence chez les moins de 4 ans
  • Régularité, stabilité, en évolution
  • 2 éléments importants: compétence parentale, réactions de l’enfant.
  • Le changement ne doit pas être quotidien.
  • Essayer et s’adapter.
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7
Q

Les adolescents refusent habituellement de passer d’un domicile à l’autre?

A

Faux, mais

  • Tenir compte de leur préférence, désir.
  • Si modèle connu, désirent souvent la maintenir
  • Importance accrue des effets personnels
  • On observe qu’à l’âge de 17 ans, peu de jeunes vivent en garde partagée
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8
Q

Pour que la garde partagée soit réussie, il faut qu’il y ait un engagement important des deux parents dans l’éducation des enfants à l’époque de la vie commune?

A

Faux, mais…

  • Mais un minimum d’engagement est nécessaire, surtout sur le plan du lien avec l’enfant.
  • On peut apprendre à assumer plus de tâches et de responsabilités.
  • On peut apprendre déléguer, à se coordonner
  • Une coparentalité positive est un facteur aidant
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9
Q

La difficulté la plus importante est le passage d’un milieu de vie à l’autre pour l’enfant et d’un mode de vie à l’autre pour le parent?

A

Vrai.

- Changement de rythme de vie, de milieu, penser à tout ce dont l’enfant va avoir besoin chez l’autre parent.

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10
Q

Les parents qui ont des règles et des exigences de vie différentes arrivent quand même à appliquer une garde partagée?

A

Vrai, mais…

  • Cela complexifie un peu la situation
  • Il peut y avoir des différences. Ce qu’il faut éviter ce sont les contradictions sur des enjeux fondamentaux.
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11
Q

Enfants de parents séparés ont-ils des difficultés?

A
  • 75% des enfants de familles séparées et 70% des enfants de famille recomposées ne présentent pas de difficultés particulière.
  • Les jeunes vivant des transitions familiales sont plus à risque de vivre des difficultés d’adaptation.
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12
Q

Le processus de séparation des parents

A
  • La séparation des parents est un processus (plutôt qu’un événement) marqué par des difficultés relationnelles, personnelles et économique et la recherche d’un nouvel équilibre fonctionnel. Il s’agit d’un événement triste et perturbant qui se déroule généralement dans un contexte familial déjà perturbé. Cette transition affecte les processus familiaux et les conditions objectives de vie. Cette période peut également marquer le début d’une série de transitions. Généralement, le niveau d’adaptation des jeunes dont les parents sont séparés est plus faible que celui des jeunes dont les parents ne le sont pas.
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13
Q

Impact de la séparation chez l’enfant

A

Les études sur le sujet ont démontré que la séparation a peu de conséquences positives sur les enfants (sauf les enfants exposés à des conflits intenses, chroniques et manifestes) et que les impacts sur ceux-ci sont variables sur les plans de l’ampleur et de la durée des difficultés. Toutefois, pour la majorité des enfants, la situation rentrera dans l’ordre à court et à moyen termes.

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14
Q

Transition qui a le plus d’impacts

A

La séparation, plutôt que la recomposition, est la transition qui a le plus d’impact sur l’adaptation des enfants. En fait, pour beaucoup de jeunes, la séparation des parents constitue l’événement le plus perturbant qui leur sera arrivé durant l’enfance.

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15
Q

Réactions

A
  • L’ampleur des réactions des enfants à la séparation va varier selon différents facteurs de l’écologie du jeune.
  • Les recompositions familiales semblent être vécues plus difficilement par les adolescents.
  • Les transitions sérielles (transitions multiples) multiplient les risques que les jeunes développent des problèmes d’adaptation.
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16
Q

La parentalité après une séparation

A
  • Peu importe la structure de la famille, avoir au moins un parent de style démocratique est associé à une meilleure adaptation des enfants.
  • Un beau-parent chaleureux, mais peu contrôlant au début d’une recomposition familiale est aussi un atout.
  • Le souhait des enfants est généralement de maintenir des contacts avec leurs deux parents.
  • Il faut retenir que pour les enfants perdre un parent est une perte énorme.
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17
Q

Le rôle des mères et pères post-séparation

A
  • Dans les familles séparées, les mères demeurent généralement plus en contact et plus impliquées avec leur enfant (continuité)
  • Dans les familles séparées, le nombre de pères n’ayant pas de contact avec leurs enfants deux ou trois ans après la séparation a diminué depuis les dernières décennies. Toutefois, les relations paternelles sont encore marquées par la discontinuité qui peut s’expliquer notamment par des conflits avec la mère des enfants, le mode de garde, une distance géographique, etc.
  • Dans tous les cas, une relation coparentale de qualité favorise une meilleure adaptation du jeune.
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18
Q

Les conflits entre les ex-conjoints

A

Jouent un rôle majeur dans l’adaptation de l’enfant, et ce, peu importe la structure familiale. Ils représentent le quart des situations de séparation. Les conflits ont pour effet de détourner les ressources du parent. En interprétant le conflit, le jeune peut vivre de la culpabilité, de la peur, de la responsabilité ou de l’impuissance.

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19
Q

La garde partagée

A
  • Bien que ne faisant pas l’unanimité, particulièrement chez les enfants de moins de 5 ans, la garde partagée est un mode de garde de plus en plus populaire. Malgré tout, les enfants demeurent le plus souvent avec leur mère. Les travaux traitant de l’adaptation des jeunes en garde partagée tracent un portrait très positif de ce mode de garde. Toutefois, un biais de sélection pourrait expliquer une partie de ces résultats.
  • La garde partagée n’est pas conseillée lorsqu’il y a un historique de violence entre les parents et lorsque l’enfant ne s’entend pas bien et/ou qu’il n’aime pas son autre parent.
  • Plusieurs mythes entourent encore la garde partagée et il convient de les distinguer de la réalité.
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20
Q

La spécificité de la recomposition familiale

A
  • Les familles recomposées possèdent des caractéristiques spécifiques qui les distinguent des familles biparentales intactes et qui doivent être prises en compte pour comprendre leur fonctionnement.
  • La recomposition familiale n’est pas une réalité homogène. Notamment, les rôles joués par les adultes auprès des enfants peuvent varier grandement. On distingue 4 modes de régulation au sein de ces familles, soit de substitution, de pérennité, d’exclusion ou de monoparentalité.
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21
Q

Les réactions des jeunes face à la séparation et à la recomposition.

A
  • Généralement, les enfants sont contents que leur parent se remette en couple. Ils n’aiment pas que celui-ci demeure seul.
  • Il faut toutefois reconnaître que la recomposition familiale s’inscrit dans un cycle des réorganisations familiales comportant beaucoup de changements en peu de temps, ce qui est exigeant sur le plan de l’adaptation.
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22
Q

Comment soutenir l’adaptation de ces jeunes.

A
  • Concernant les réactions des jeunes à la séparation et à la réorganisation, il faut savoir que réagir est normal, c’est un signe d’adaptation. Les réactions vont varier selon l’âge. Les enfants peuvent avoir le fantasme de réconcilier les parents, peuvent vivre un conflit de loyauté, un sentiment d’abandon ou refuser l’autorité du beau-parent.
  • Les enfants qui connaissent la séparation de leurs parents doivent accomplir un certain nombre de tâches développementales. Les parents ont un rôle central à jouer afin que leurs enfants franchissent ces étapes. Notamment, il est important d’expliquer les raisons concrètes de la fin de la première union aux enfants, de permettre l’expression des émotions et de clarifier certains faits de base. Enfin, ils doivent permettre le maintien de sentiments positifs et les contacts avec les deux parents biologiques.
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23
Q

Comme parent de famille recomposée

A
  • Il est important de ne pas précipiter les choses, de permettre le développement d’une relation positive et respectueuse avec le beau-parent, de ne pas entretenir de rêves irréalistes et de continuer d’impliquer le parent non gardien. Également, le couple recomposé doit clarifier les règles et tenter de ménager un coin à chacun. Parfois, l’autorité parentale doit demeurer la responsabilité du parent (surtout en début de recomposition).
  • Les parents doivent aussi porter une attention particulière au sous-système fraternel. On constate notamment que d’amener la fratrie à réaliser des activités en commun, de même que le traitement égalitaire de tous les membres favorisent le développement de relations positives entre les enfants.
  • Enfin, il est important de maintenir le soutien social autour des enfants, notamment avec les grands-parents.
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24
Q

Les modèles théoriques (recomposition familiale)

A
  • Il existe de très nombreux modèles théoriques permettant d’expliquer l’adaptation des jeunes à la séparation et à la recomposition familiale, notamment la composition familiale, les trajectoires familiales (le Life course), les processus familiaux, les ressources économiques et sociales, la sélection et le stress. Ces modèles ont permis de faire ressortir un certain nombre de facteurs expliquant l’adaptation des jeunes. On peut les regrouper en 5 catégories que sont: les caractéristiques du jeune, les caractéristiques des parents, les trajectoires (ex. autres événements stressants), les processus relationnels (ex. parent/enfant, fratrie, belle-famille, etc.) et l’accès à des ressources (ex. soutien, investissement parental)
  • Il faut être attentif au fait que les résultats de recherche les plus pessimistes quant à l’avenir des enfants de familles séparées sont aussi ceux qui ont été les plus médiatisés, notamment parce qu’ils servent les intérêts de certains groupes sociaux qui s’opposent à la séparation des parents. Ces préjugés, souvent portés par le regard des observateurs extérieurs, franchissent les frontières de la famille, ce qui a un impact sur la représentation que ces familles se font d’elles-mêmes. Ils peuvent même finir par engendrer des résultats négatifs.
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25
Q

Les enfants de familles séparées et recomposées ont besoin?

A
  • De figures parentales démocratiques et aimantes
  • De grandir à l’abri des conflits fréquents, intenses et chroniques.
  • De maintenir leurs liens d’attachement
  • D’avoir accès à des ressources sociales et économiques
  • D’être amenés à poursuivre leur vie d’enfant et d’adolescent.
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26
Q

La séparation des parents: une transition très fréquente au Québec.

A
  • Union de fait: parents se séparent plus tôt
  • à 7 ans, 40% des enfants ont connu la séparation de leur parent.
    Âge moyen est de 5 ans pour la séparation des parents
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27
Q

L’adaptation des enfants selon le type de famille

A
  • Famille biparentale intacte: 10% ont des difficultés d’adaptation.
  • Famille séparée: 25% ont des difficultés d’adaptation
  • Famille recomposée: 30% ont des difficultés
    = Familles séparées et recomposées: plus d’enfants parce que plus de stresseurs.
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28
Q

La séparation a peu de conséquences positives

A
  • Difficultés académiques
  • Problèmes comportementaux
  • Problèmes psychologiques
  • Problèmes de santé
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29
Q

Les enfants de familles séparées vont:

A
  • -Un peu moins bien

- Pas de trauma en raison de la séparation, mais à cause des conflits/violence/etc.

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30
Q

La séparation des parents est une transition familiale

A
  • Les enfants vivant des transitions vont moins bien
  • Triste et perturbante qui se produit généralement dans un contexte familial déjà perturbé
  • Qui stresse les enfants et les parents
  • Qui affecte le climat familial et les conditions de vie
  • Qui peut marquer le début d’une série de transitions
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31
Q

Les modèles explicatifs importantes

A
  • La composition familiale

- Les processus familiaux.

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32
Q

Adaptation de l’enfant à la séparation et à la recomposition familiale

A
  • Ressources
  • Trajectoires
  • Caractéristiques du jeune
  • Processus relationnels
  • Caractéristiques du parent
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33
Q

Ressources (Adaptation de l’enfant à la séparation et à la recomposition familiale)

A
  • Niveau économique
    • Accès à des interventions
    • Thérapeutiques
    • Soutien
    • Investissement parental
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34
Q

Trajectoires (Adaptation de l’enfant à la séparation et à la recomposition familiale)

A
  • Nombre de transitions
  • Vécues, séquence, densité, timing
  • Autres événements stressants
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35
Q

Caractéristiques du jeune (Adaptation de l’enfant à la séparation et à la recomposition familiale)

A
  • Âge
  • sexe
  • adaptation pré-transition
  • Style de coping
  • Cognitions
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36
Q

Processus relationnels (Adaptation de l’enfant à la séparation et à la recomposition familiale)

A
  • Parent/enfant
  • Parent non gardien/enfant
  • ex-conjoints; couple recom.
  • Parent non gard./beau-par.
  • Beau-parent/enfant
  • Fratrie 1/2 fratrie quasi-fratrie.
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37
Q

Caractéristiques du parent

A
  • Éducation, santé
  • Adaptation du parent
  • Pratiques parentes et beau-parentales
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38
Q

La garde partagée: le débat

A

Ceux qui sont pour:

  • Il est bénéfique pour l’enfant de maintenir des contacts avec ses deux parents.
  • Attachements multiples

Ceux qui sont contre:

  • Nuit au besoin de stabilité
  • Primauté de l’attachement à la mère
  • Surexpose les jeunes au conflit continu entre les parents
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39
Q

Pourcentage d’enfants vivant en garde partagée (important)

A

Au moment de la séparation: 40%
À 17 ans: 12%
- Croissance de la garde partagée

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40
Q

Impact de la garde partagée sur l’adaptations jeunes

A
  • Nota Bene: la définition de la garde partagée et ce qui est examiné ou comparé n’est pas uniforme dans les études.
  • Le niveau d’adaptation des jeunes en garde partagée est supérieur à celui des jeunes en garde unique (surtout mère) et comparable aux jeunes de familles biparentales intactes.
    • Mais, l’ampleur des différences est modeste et il existe des divergences
  • À ce jour, il y a plus de résultats soutenant que la garde partagée serait profitable à toutes les étapes de développement du jeune, mais plus d’études sont nécessaires chez le groupe des tout-petits.
  • Le niveau de conflit entre les parents avant la séparation ne vient pas modifier ces associations.
  • Manque d’études sur la situation des bébés et des tout-petits
    • Deux concepts: la garde et les nuits passées chez l’autre parent.
    • Pas de résultats très solides pour démontrer que les nuits chez l’autre parent ou la garde partagée nuirait à l’adaptation des plus jeunes.
  • Les associations entre la garde partagée et l’adaptation des enfants ne sont pas positives dans les familles ayant.
    • Une histoire de violence
    • Où l’enfant ne s’entend pas bien ou n’aime pas son père
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41
Q

Qualité de la relation parent-enfant

A
  • La séparation déstabilise les parents, majoritairement sur le plan organisationnel.
  • Quand le parent se sépare le style parental change, souvent moins démocratique, moins supervisant, plus punitifs.
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42
Q

Arrangements de garde et contacts avec l’autre parent

A
  • Perte du lien avec le père plus important si les parents ne vivaient pas ensemble à la naissance.
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43
Q

Les relations maternelles

A
  • continuité
  • Au moment de la séparation: 93%
  • À 17 ans: 87%
  • Des enfants vivent uniquement avec leur mère ou sont en garde partagée.
  • Mère sans la garde= rare
    Enfants restent proches de leur mère même s’ils ne vivent pas avec elle.
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44
Q

Les relations paternelles

A
  • Plus de discontinuité, mais tendance actuelle va dans le sens de plus de temps avec les enfants.
    • au moment de la séparation: 47%
    • À 17 ans: 25%
  • des enfants vivent uniquement avec leur père ou sont en garde partagée.
  • Une proportion importante d’enfants ne voient jamais le père ou le voit occasionnellement.
  • Perte à court terme entraîne une rupture à long terme.
  • Relation de qualité= meilleure adaptation de l’enfant.
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45
Q

Père résident

A

Parent gardien

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46
Q

Les conflits entre les ex-conjoints

A
  • Rôle majeur peu importe la structure familiale
  • Transition et conflits= difficultés
  • 1/4 des situations
  • Au QC: 18% climat entre les parents serait mauvais ou très mauvais.
  • Le conflit, une variable continue ou dichotomique.
  • Énergie prise pour réguler les conflits= pas pour les enfants.
    Certains enfants profitent de la séparation, car étaient exposés à des conflits violents.
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47
Q

Évolution des conflits entre ex-conjoints: une diversité de trajectoires

A
  • Majorité des parents au Qc après la séparation ne sont pas en conflit.
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48
Q

L’exercice de la coparentalité

A
  • Une tâche interpersonnelle complexe:
    • Solidarité et soutien
    • Coordination et cohérence
    • Implication
  • Quelques défis particuliers reliés à la séparation conjugale
    • Composer avec le choc de la séparation
    • Séparer les rôles et identités de conjoints (ex) et de parents
    • Coordonner deux maisonnées
    • Partager le temps et les rôles parentaux
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49
Q

Des ex-conjoints qui:

A
  • Sont en conflit à propos des enfants: 25 à 35%–> Préservent l’intégrité du sytème parental en ne se dénigrant pas l’un l’autre.
  • Se désengagent l’un envers l’autre: 25 à 50%–> Le bien être de l’enfant n’est pas compromis mais l’absence de coordination constitue un risque
  • Coopèrent: 25 à 40%–> Le plus favorable au bien-être de l’enfant
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50
Q

La spécifité des familles recomposées

A
  • Tous les individus ont un deuil à faire
  • La rencontre de 2 histoire familiales
  • La relation parent-enfant précède la relation de couple
  • Il y a un parent biologique présent ou dans la mémoire
  • Les enfants circulent entre deux maisonnées
  • Peu de liens légaux existent entre l’enfant et le beau-parent
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51
Q

4 types de familles recomposées

A

Familles fonctionnent sous une logique de:

  • Substitution: Beau-parent a une responsabilité parentale, plus que le parent bio.
  • Pérennité: Là en complément d’une équipe parentale active.
  • Exclusion: Enfant chez leur mère à temps plein, une fis sur 2 chez son père, ressent de l’exclusion. Aussi, si manque de compréhension, les jeunes sont moins désirés dans la famille recomposée. Ne se sent pas accueilli, chez lui.
  • Monoparentalité: Famille recomposée qui fonctionne comme une famille monoparentale. Ex: mère monoparentale depuis toujours forme une famille monoparentale, mais le beau-père ne s’implique pas, marche bien sauf si l’homme veut s’impliquer, mais mère ne veut pas.
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52
Q

Tâches psychologiques à accomplir pour les enfants de parents séparés

A

A) Comprendre la séparation et ses conséquences.
B) Se dégager de la crise et reprendre ses activités normales
C) Faire face à la perte, à ses sentiment de colère, cesser de se sentir coupable et de s’attribuer la responsabilité de la séparation
D) Accepter la permanence de la séparation
E) Développer de l’espoir face aux relations

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53
Q

Comment soutenir l’adaptation des enfants de familles séparées: les repères pour les parents

A
  • Expliquer les raisons concrètes de la séparation
  • Permettre l’expression des émotions
  • Préciser clairement que ce sont les parents qui sont responsables de la séparation
  • Clarifier certains faits de base
  • Faire comprendre que la séparation ne change rien à l’amour que les parents portent à leur enfant
  • Permettre le maintien de sentiments positifs et de contacts avec les deux parents
  • Ne pas alimenter l’espoir que les parents reviennent ensemble.
  • Les protéger du conflit
  • Développer une coparentalité marquée par la coopération
  • Prendre soin de soi comme parent
  • Ne pas précipiter les choses
  • Permettre le développement d’une relation positive avec le beau-parent
  • Le couple recomposé doit clarifier les règles
  • Parfois, l’autorité parentale doit demeurer la responsabilité du parent
  • le respect du beau-parent: une nécessité.
  • Tenter de ménager un coin à chacun
  • Continuer d’impliquer le parent non gardien
  • Ne pas entretenir de rêves irréalistes.
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54
Q

Favoriser le développement de relations positives au sein de la fratrie recomposée

A
  • Le temps
  • Le fait de faire des activités en commun
  • Le partage de certains lieux
  • Le traitement égalitaire de tous les membres de la fratrie
  • La reconnaissance du potentiel stresser d’un changement de rang dans la fratrie.
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55
Q

Précipiter les choses= densité de changement

A
  • Si cohabitation trop rapide, marche pas–> se sépare du beau-parent, crée une autre transition.
  • Permettre de créer des liens avec le beau-parent avant la cohabitation. Le beau-parent ne prend pas un rôle d’autorité tout de suite.
  • Pour que le lien se développe, il faut des activités communes: repas, Tv, etc.
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56
Q

Maintenir le soutien social autour des enfants: l’apport inestimable des grands-parents

A
  • Présence des grands-parents est une source de soutien et d’affection très appréciable
  • Particulièrement pour les jeunes qui vivent des transitions
  • Famille élargie–> peut être une source de soutien.
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57
Q

Paradigme de l’enfant du divorce

A
  • Veut montrer que l’enfant dont les parents se séparent= danger pour l’enfant.
  • L’enfant en danger: un symbole puissant et utile aux mouvements pro-famille
  • Qu’y a-t-il de spécifique aux enfants du divorce?
  • Le «c’est normal, ses parents sont séparés…»
  • Un paradigme qui a des impacts sur les représentations
  • Un paradigme qui stigmatise les parents
  • Un paradigme pessimiste qui forge des attentes négatives qui à leur tour engendrent des résultats négatifs.
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58
Q

Les problèmes de comportement

A
  • La notion de problèmes de comportement renvoie à une diversité de difficultés.
  • Définition: un ensemble de comportement problématiques qui occasionnent un dysfonctionnement (physique, cognitif, social, affectif, etc.) chez le jeune.
  • Renvoie à une diversité de difficulté–> Problème de comportement = terme général.
  • Pertubateur–> se distingue en fonction de la nature, des fonctions de protection, sévérité, intensité des problèmes
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59
Q

Classification des problèmes de comportement selon la dimension concernée.

A
  • Selon la dimension concernée.
  • Problèmes de comportement–>2 types
    1- Extériorisés
    2- Intériorisés
  • Beaucoup de cooccurrence–> présenter un problème est corréler avec un autre–> fait de rapporter un problème en rapporte un autre dans beaucoup de cas.
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60
Q

Problèmes de comportement extériorisés

A

exemples:

  • Abus et dépendances
  • Immaturité
  • Difficultés dans les interactions
  • Comportement agressif
  • Comportements délinquants
  • Fugue et itinérance
  • Absentéisme et abandon scolaire
  • Comportements sexuels problématiques
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61
Q

Problèmes de comportements intériorisés

A
  • Retrait
  • Anxiété
  • Problèmes émotifs
  • Problèmes d’attention
  • Problèmes sur le plan de la pensée
  • Suicide
  • Plaintes somatiques
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62
Q

Outil beaucoup utilisé pour le suicide/dépression

A
  • Child behavior checklist, addition des résultats
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63
Q

Classification de comportements selon la présence d’un trouble

A

par exemple:

  • Trouble neurodéveloppementaux
    • troubles anxieux
    • Troubles du spectre de l’autisme
    • TDA-H
  • Trouble oppositionnel avec provocation
  • Trouble des conduites
  • Trouble dépressif
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64
Q

Classification de comportements selon la nature

A
  • Hiérarchisation des problèmes
    • 1er niveau: Agaçants e préoccupants, mais typiques. Ex: Enfant qui arrache l’auto des mains d’un autre enfant.
    • 2e niveau: Particuliers ou typiques, mais exagérés. ex: Un enfant laissé en jeu libre, pousse les autres enfants si pas d’enfants
    • 3e niveau: Symptômes ou comportements symptômatiques. Ex: enfant qui pleure quand sa mère part de la garderie. (inconsolable)
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65
Q

Des problèmes de comportement à qualifier

A
  • Durée
  • Intensité
  • Sévérité
  • Fréquence
  • Précocité
  • Enfreignent les normes
  • Dénotent d’un retard développement
  • Souffrants
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66
Q

Suicide de jeunes au Québec

A
  • Enfant âgés de 0-14 ans: 6

- Enfants âgés de 15 à 19 ans: 43

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67
Q

Mortalité par suicide

A

Décède suite à un suicide

68
Q

Suicide complété

A

Tentative de suicide se concluant par un décès

69
Q

Tentative de suicide

A

Conclus une tentative qui aurait pu se conclure par le décès.

70
Q

Idéation suicidaire sérieuse

A

Début de planification: Où, comment, quand

71
Q

Le suicide en statistique

A
  • Hausse à partir de 1970; sommet de 95 à 99.
  • Baisse à partir de 2000 particulièrement chez les hommes. On a pris conscience. Plus d’hommes se suicident, mais femmes disent plus nombreuses à déclarer avoir fait une tentative.
  • 78% des suicides complétés–> hommes
72
Q

Le suicide chez les jeunes

A
  • Idéations suicidaires sérieuses dans l’année précédentes.
    • 8% des enfants de 9 ans
    • 7% des ado de 13 ans
    • 10% des ado de 16 ans
    • 3,3% des hommes et 2,4% des femmes de 15-24 ans
73
Q

Taux de suicide chez les enfants est sous-estimés

A
  • Certains pensent que le taux de suicide est sous-estimés chez les jeunes parce qu’on est tenté de penser que c’est un accident. Enfant qui se fait frapper par un auto–> accident automatique.
  • Première cause de décès chez 15-19= route
74
Q

Importante diminution du taux de suicide chez les 15-19 ans de 99 à 2012

A
  • 1 décès sur 4 chez les garçons
  • 1 décès sur 5 chez les filles
  • En 2013, le ratio de suicide chez les 15-19 ans
    • 3 garçons pour 1 fille.
75
Q

La clientèle des centres jeunesse sont plus à risque

A
  • 24% des jeunes qui se sont suicidés avaient reçu des services des Centres Jeunesse au cours de leur vie.
  • Taux de suicide de 4 (jeunes placés) à 8 (LSJPA) fois plus élevé.
76
Q

Des jeunes vulnérables

A
  • Les jeunes de la diversité sexuelle: 3,5 fois plus à risque de faire une tentative de suicide.
  • Taux de suicide chez les jeunes des Premières Nations: 5 à 7 fois + élevé
  • Taux de suicide chez les Inuits: 11 fois plus élevé. (plus élevé au monde)
77
Q

6 dimensions du concept de la mort

A

1) Finalité: « Quand on est mort, on arrête de grandir, on n’a pas faim, on n’a pas peur… parce qu’on est mort. »
2) L’irréversibilité: « Quand on est mort, on ne peut plus revenir après… jamais. »
3) L’universalité et 4) Mortalité personnelle: « Tout le monde a mourir et moi aussi… pas tout de suite. »
5) La causalité: « Grand-maman est morte parce qu’elle avait la maladie…» « Même si je veux fort, fort… je vais pas mourir.»
6) L’imprévisibilité: Quand on est jeune, on ne meurt pas souvent, mais ça arrive des fois.»

  • Jusqu’à 6 ans, mort est vu comme réversible. Importante d’en parler pour baisser l’aura de mystère comme pour un décès naturel. Enfants connaissent des gens décédés si parent mort, parfois plus d’idéation suicidaire. Vengence, se punir, perte relationnelle importante. enfant en souffrance. Défaire la perception que les enfants ne le feront pas.
78
Q

Exemples de questions à poser aux enfants.

A
  • Afin d’évaluer la compréhension du concept de la mort.
    • Que se passe-t-il lorsque quelqu’un mort?
    • Penses-tu souvent à la mort?
    • Peut-on revenir après que l’on meurt?
    • Connais-tu quelqu’un qui est décédé?
79
Q

Qu’est ce qu’un adolescents?

A
  • Quelqu’un qui se transforme:
    • Sur le plan biologique
    • Sur le plan psychologique
    • Sur le plan cognitif
    • Sur le plan social
    • Âge des extrêmes
80
Q

Facteurs associés au suicide

A
  • Facteurs prédisposants
    • Reliés à l’histoire de vie, rendent la personne plus vulnérable au suicide.
  • Facteurs contribuants
    • Ex: jeune qui abuse de substances, etc.
    • accentuent le niveau de risque présent
  • Facteurs précipitants
    • Déstabilisent la personne dans sa façon de voir et de comprendre les choses, peuvent agir comme déclencheur d’un déséquilibre.
    • Ex: vidéo gênante sur FB
  • Facteurs de protection
    • Réduisent l’impact des facteurs contribuants et prédisposants et élargissent l’éventail de solutions devant les situations difficiles.
81
Q

Iceberg et les facteurs reliés au suicide

A

Moins de suicide chez les groupes où le suicide est interdit pour raisons religieuses

82
Q

Facteurs associés au suicide chez l’enfant

A
  • Des exemples:
    • Facteurs prédisposants: Présence de troubles mentaux/ absence de liens significatifs/ banalisation du suicide.
    • Facteurs contribuants: Abus physique ou sexuel/ conflits persistants/ pauvreté économique.
    • Facteurs précipitants: Humiliation/ séparation/ Décès d’une célébrité par suicide.
    • Facteur de protection: Tempérament facile/ climat chaleureux/ espoir face à l’avenir
83
Q

Facteurs associés au suicide chez l’enfant

A

Des exemples:
- Facteurs prédisposants: tentatives de suicide antérieures/ Relation de violence, d’abus dans la famille/Isolement social/longue
histoire d’expérience scolaire
négative/acceptation du suicide
• Facteurs contribuants: abus de
substances/conflits familiaux
persistants/attitude négatifs des jeunes face à la recherche d’aide/soutien scolaire déficient/accessibilité aux moyens
• Facteurs précipitants:
rupture amoureuse /décès, spécialement par suicide/moquerie, cruauté/échec, expulsion/conflit avec la loi
• Facteur de protection: habiletés de résolution de problèmes/ modèles d’adultes
équilibrés/acceptation et
soutien/encouragement à
participer/disponibilité des ressources

84
Q

Indices de comportements suicidaires

A

• Messages verbaux directs et indirects
– Ex: vous seriez bien mieux sans moi; je ne m’en sortirai jamais; bientôt vous allez avoir la paix; oublie jamais ça…
• Indices comportementaux
– Ex: changement radical d’attitudes et comportement, retrait et isolement, don d’objets significatifs, bonne humeur soudaine après une période dépressive
• Indices émotionnels
– Ex: désintérêt, pleurs, agressivité, émotions changeantes et contradictoires, absence d’émotions…
• Indices cognitifs
– Ex: difficulté de concentration, perte de mémoire, indécision…

85
Q

Moments critiques

A
  • Des événements de vie reconnus comme faisant partie de la trajectoire de vie des personnes décédées par suicide.
  • Par exemple:
    • Perte significatif
    • Traumatisme (agression sexuelle par exemple)
    • Échec touchant les raisons de vivre
    • Sortie d’une structure encadrante
    • Aggravation du « pattern de consommation» ou rechute.
86
Q

Le vécu d’une personne suicidaire

A
  • Ambivalence entre rester en vie ou mourir.
  • Aider la personne à voir que l’état n’est pas permanent, que la personne est plus grande que ce problème. voir les forces.
87
Q

Grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte.

A
  • Nouvel outil qui comporte plusieurs avantages.
    • Intègre en un seul et même outil l’urgence suicidaire, les facteurs les plus associés au suicide et les facteurs de protection.
    • Cible les facteurs les plus près du passage à l’acte suicidaire (planification du suicide, tentative de suicide antérieures, capacité à espérer un changement, usage de substance, capacité à se contrôler, présence des proches, capacité à prendre soin de soi.
    • Cible les symptômes liés à des problèmes de santé mentale qui sont les plus souvent associés au suicide.
    • Permet de trouver des leviers d’intervention (pour ensuite faire diminuer le degré de dangerosité)
    • Mentionne les actions à perdre en fonction de l’estimation finale.
88
Q

Facteurs les plus déterminants d’un éventuel passage à l’acte.

A
  1. Planification du suicide
  2. Tentative de suicide
  3. Capacité à espérer un changement, degré de
    désespoir
  4. Usage de substances
  5. Capacité à se contrôler, impulsivité
  6. Présence de proches
  7. Capacité à prendre soin de soi–> hygiène, etc.
  8. A peur d’elle‐même
89
Q

Pistes d’intervention

A

• Reconnaissance des indices ou comportements suicidaires
• Évaluer la planification du suicide
– Accueillir la personne, croire la personne
– Aborder directement la question du suicide
– Investiguer la planification suicidaire (COQ)
– S’informer de l’accès au moyen et les préparatifs
– Si tentative en cours ou imminente, assurer la sécurité (éloigner le moyen, 911, accompagnement à l’hôpital)• 3 principes de base en intervention auprès d’une personne suicidaire
• RESPECTER SES LIMITES
• SE FAIRE AIDER
• CONSULTERAU BESOIN

90
Q

Le suicide chez les 15-19 ans

A

2e cause de décès

91
Q

Triade létale

A

Ancienne façon d’appeler une combinaison de facteurs. Ces gens seraient 30x plus à risque.

92
Q

Confidentialité

A
  • L’OTSTCFQ rappelle qu’il faut lever la notion de confidentialité si notre jugement professionnel nous porte à croire que la sécurité de notre client est compromise.
93
Q

Quels sont les symptômes qui nous révèlent qu’un jeune souffre de dépression?

A
  • Le jeune n’est pas bien, ne se sent pas bien
  • Il est grandement fatigué
  • 70% des jeunes ne savent pas ce qu’ils ont, ni leur l’entourage.
  • Chez l’enfant: hyperactivité, agitation
  • Chez l’adolescent: irritabilité, sauts d’humeur, désinvestissement à l’égard des activités qui le passionnaient, nonchalance, apathie, problèmes de concentration, modification de ses habitudes de vie, rupture du fonctionnement (peut sembler fonctionner normalement au prix d’efforts surhumains), peut chercher compulsivement la présence de ses pairs pour ne pas être seul, repli sur soi
94
Q

Face à un jeune dépressif, qu’est-ce qui est mentionné comme étant aidant?

A

La combinaison de ces deux interventions (une seule n’a que peu d’effet) :
- Parler, recevoir de l’aide et du soutien, participer à une thérapie
- Recevoir un traitement pharmacologique
Autres :
- Connecter les jeunes à leurs ressources intérieures
- Leur expliquer ce qui leur arrive pour qu’ils puissent comprendre
- Changement d’attitude et de comportement de la part de la société à l’égard de la
maladie mentale

95
Q

TDAH

A

Trouble clinique comportant trois dimensions : l’inattention, l’impulsivité et l’hyperactivité

96
Q

L’inattention

A

L’attention est un mécanisme cognitif permettant le traitement et la gestion des informations.
L’inattention chez les enfants atteints du TDAH cause de la difficulté à…
- se mettre au travail ou en action
- s’organiser (perte de biens personnels, mauvaise gestion des tâches, etc.)
- soutenir son attention ou maintenir sa concentration
- maintenir un effort ou centrer son énergie sur une tâche
- partager l’attention
s’ajuster en cours d’action (en prenant en compte un commentaire constructif, par exemple)
- suivre les règles et consignes
- bien percevoir le temps et l’espace
- se rappeler des éléments ou des tâches à effectuer

97
Q

L’impulsivité

A
  • L’impulsivité peut se manifester dans le fonctionnement cognitif ou comportemental.
  • L’impulsivité sur le plan cognitif:
    • Difficulté à évaluer l’éventail des réponses possibles à un problème qui nécessite l’analyse simultanée de plusieurs solutions
    • Réponse trop tardive à des questions ou problèmes sans avoir connaissance de toute la situation
    • Difficulté à estimer et calculer les risques des actions ou des mots
  • L’impulsivité sur le plan comportemental :
    • Incapacité de corriger ou d’inhiber des comportements verbaux ou physiques inadaptés
    • Tendance forte à rechercher uniquement les plaisirs immédiats
    • Problème lorsque le patient n’obtient pas immédiatement ce qu’il veut
98
Q

L’hyperactivité

A

L’hyperactivité physique correspond à un niveau excessif d’activité motrice ou verbale.

99
Q

TDAH de type 1

A

Type inattention prédominante : on constate au moins six symptômes d’inattention, mais pas ou très peu de symptômes d’hyperactivité ou d’impulsivité.

100
Q

TDAH de type 2

A

Type hyperactivité/impulsivité prédominantes : on constate au moins six symptômes d’hyperactivité/impulsivité, mais peu de symptômes d’inattention.

101
Q

TDAH de type 3

A

Type mixte : on constate des symptômes d’inattention et des symptômes d’hyperactivité/impulsivité.

102
Q

Problèmes associés qui peuvent apparaître TDAH

A
  • Problèmes d’apprentissage
  • Problèmes langagiers
  • Faible rendement scolaire
  • Problèmes de coordination motrice
  • Comportements sociaux inadaptés
  • Difficulté à percevoir ou à évaluer le danger
  • Faible tolérance à la frustration et accès de colère
  • Entêtement
  • Tendance à nier la responsabilité
  • Manque d’autocontrôle
  • Fréquence élevée de comportements agressifs verbaux ou physiques
  • Conflits ou rejets par les pairs
103
Q

Comorbidité avec TDAH

A

Lien sérieux entre le TDAH et plusieurs autres troubles comme…

  • Le trouble oppositionnel avec provocation (60 %)
  • L’anxiété (25 %)
  • La dépression ou la dysthymie (9 % à 32 %)
  • Le trouble de somatisation (24 % à 35 %)
  • Les troubles de la conduite (20 % à 56 %)
104
Q

Interventions TDAH

A
  • médicaments
  • Intervention psychoéducative
  • Intervention éducative
  • Intervention comportemental
  • Programmes d’entraînement aux habiletés sociales
  • Cognitives-comportementales
  • Programmes d’entraînement aux habiletés parentales
105
Q

Médicaments pour TDAH

A
  • 3 catégories : courte durée 3-6 h, intermédiaire 6-8 h et longue durée 10 h +
  • Trouver le bon médicament est un long processus d’essais et erreurs avec le médecin
  • Psychostimulant : stimule l’attention, aide la mémoire à court terme et l’éveil
    • Augmente la concentration de dopamine et de noradrénaline
    • Augmente la vitesse de propagation du message, la vitesse de tri de l’information
  • Non psychostimulant : augmente la concentration
    • Utilisé pour les personnes anxieuses ou dépressives
    • Empêche le retour de la noradrénaline, la dopamine et la norépinéphrine
106
Q

Médicaments TDAH positif vs négatifs

A
  • Points positifs
    • Meilleure attention
    • Effet thérapeutique rapide
    • Diminution des comportements perturbateurs
    • Longue durée
  • Points négatifs
    • Aucun gain à long terme sur la réussite scolaire
    • N’affectent pas les comportements prosociaux
    • Besoin d’être joints à d’autres interventions
    • Courte durée
    • Effets secondaires importants
    • Accessibilité financière
107
Q

Interventions psychoéducatives TDAH

A
  • Le but est d’informer les parents et le jeune sur ce qu’est le TDA/H.
    • Divers traitements
    • Diverses médications
    • Les effets secondaires
    • Les besoins
    • Les ressources d’aide
    • Acquisition de saines habitudes de vie qui ont un effet sur l’attention et l’agitation
108
Q

Interventions éducatives TDAH

A
  • Touchent surtout le professeur et l’encadrement scolaire à la maison.
    • Adaptation de la présentation du cours
    • Aménagement de l’environnement éducatif
    • Encadrement scolaire
    • Tutorat par les pairs
    • Apprentissage assisté par ordinateur
109
Q

Interventions éducatives TDAH négatives vs pos

A
  • Points positifs
    • Interventions les plus efficaces
    • Gros impact sur la réussite scolaire
    • Tutorat aide beaucoup en français et maths
    • Ordinateur : bon moyen d’évaluation pour le professeur
    • Meilleure attention, plus longtemps
    • Amélioration des comportements
  • Points négatifs
    • Avoir la participation des professeurs
    • Présence des parents
    • Coût du tutorat
    • Beaucoup d’organisation et de communication
110
Q

Interventions comportementales TDAH

A
  • Être proactifs et réactifs pour modifier ou améliorer des comportements
  • Empêcher les comportements nuisibles en contrôlant l’environnement autour
  • Mesures incitatives pour favoriser un bon comportement
  • Événements écologiques → horaire, activités, environnement
  • Antécédents immédiats → événements qui précèdent un mauvais comportement
  • Stimuli discriminatifs → diminuent le renforcement positif par manque de communication
  • Renforcement positif et punitions
  • Besoins de l’enfant
111
Q

Interventions comportementales TDAH point pos et négatif

A
  • Points positifs
    • Renforcent les bons comportements
    • Diminution des comportements inappropriés
  • Points négatifs
    • Avoir la participation des professeurs
    • Beaucoup d’organisation et de communication
112
Q

Programmes d’entrainement aux habiletés sociales TDAH

A
  • But : diminuer les comportements sociaux inappropriés et développer les habiletés sociales des jeunes
  • Aident les jeunes avec difficultés sociales
  • Programmes de 10 h à 400 h
  • Doivent être jumelés avec d’autres interventions
113
Q

Cognitives-comportementales TDAH

A
  • But : diminuer la fréquence des comportements perturbateurs et augmenter les comportements appropriés
  • Centré sur l’autocontrôle de l’impulsivité, la résolution de problèmes, la gestion de l’attention, la gestion de la colère ou de la frustration et la gestion du stress
  • Interventions de groupe
  • Suivi individuel
  • 7 ans et plus
114
Q

Cognitives-comportementales TDAH pos vs nég

A
  • Points positifs
    • Excellent pour l’impulsivité et les comportements agressifs ou d’opposition
    • Meilleur pour les 11 à 13 ans
    • Diminue les difficultés sociales
    • Socialisation
  • Points négatifs
    • Peu efficace pour l’inattention et l’hyperactivité
    • Ne fonctionne pas pour les moins de 7 ans
115
Q

Programmes d’entraînement aux habiletés parentales TDAH

A
  • Développent les outils pour aider l’enfant
  • Sentiment de compétence parentale
  • Soutien mental
  • Meilleur climat familial
116
Q

Programmes d’entraînement aux habiletés parentales TDAH pos v.s. nég

A
  • Points positifs
    • Diminution du stress parental
    • Augmentation du sentiment de compétence parentale
    • Amélioration des habiletés de résolution des problèmes comportementaux
    • Amélioration de la relation parent-enfant
    • Augmentation de la compréhension des parents face à la situation de leur enfant
    • Meilleurs communication et climat familial
    • Meilleure gestion des crises
    • Meilleure prévention des problèmes comportementaux
  • Points négatifs
    • Demandent beaucoup de temps et d’énergie
117
Q

Traitements prometteurs TDAH

A
  • Remédiation cognitive :
    • Travailler spécifiquement sur l’amélioration d’une fonction cognitive
    • Capacités attentionnelles ou contrôle de l’agitation et de l’impulsivité
    • Exercices gradués et répétitifs
  • Réalité virtuelle :
    • Permet de mettre l’enfant dans un environnement contrôlé, impossible à créer dans le monde réel
    • Bon pour modifier les comportements et pour les techniques de restructuration cognitive
118
Q

Neurofeedback TDAH

A
  • Considère le TDA/H comme un désordre de la régulation neuronale
  • But : que le jeune apprenne à avoir un certain contrôle sur ses ondes cérébrales pour normaliser les fréquences d’activité
  • On altère les rythmes des fréquences (ondes) électriques du cerveau en jouant à des jeux vidéo et en mesurant les différentes zones actives
  • Supposé améliorer les performances cognitives, l’attention soutenue, l’attention dirigée sélective et la mémoire de travail
  • Un mauvais dosage peut rendre l’enfant surexcité
  • Aucune preuve scientifique
119
Q

Traitements inefficaces ou dont l’efficacité n’est pas prouvée TDAH

A
  • Les produits homéopathiques ou dits naturels :
    • Ils ne fonctionnent pas et peuvent même interférer avec la vraie médication
  • Oméga-3 :
    • Très faible amélioration de la mémoire et de la concentration, ne remplace pas les vrais médicaments
  • Programmes d’intégration sensorielle :
    • Les problèmes d’hyperactivité viendraient d’un problème d’intégration sensorielle
    • Brosser et frotter la peau, pression profonde, vibrations et étirements
120
Q

Comment faire une intervention efficace? TDAH

A
  • Bien connaître le TDA/H et ses limites
  • Reconnaître les limites des interventions
  • Bien évaluer les déficits du jeune et ses ressources
  • Intervenir auprès de l’enfant plutôt que traiter seulement ses symptômes
  • Choisir les interventions en fonction des besoins du jeune et des ressources de son milieu
  • Intervenir de façon intensive et à long terme
  • Se concerter entre milieux et entre intervenants
121
Q

Le rôle contributif de l’alimentation TDAH

A
  • Recension de 23 études.
  • Études sélectionnées ont plusieurs points communs sur le plan méthodologique.
  • Méta-analyse de ces études Les études abondent dans le même sens. Ont les mêmes conclusions.
  • Le fait que la consommation de sucre donne des symptômes d’hyperactivité est un mythe.
  • Conclusion : le sucre n’a pas d’effets significatif sur les comportements et sur la performance cognitive de enfants.
  • Donc : Un enfant avec un TDAH ne peut pas être traité seulement en diminuant sa consommation de sucre et une surconsommation de sucre ne peut pas entraîner de faux diagnostic.
122
Q

B) L’effet de la médication psychostimulante chez l’enfant–> TDAH

A
  • Recension couvrant trois types de travaux.
  • 1- Des recensions traditionnelles présentant des revues d’études.
  • 2- Méta-analyse sur des données statistiques
  • 3- Articles de vulgarisations pour public plus large.  Sont plus critiques è l’endroit de la médication. Présente une critique sociologique de la médication et du lobby pharmaceutique. Sont plus rédigés par des journalistes, moins des experts.
  • Conclusion de cette grande recension : il y a des effets auxquels s’attendre et d’autre auxquels ne pas s’attendre
  • Effets à attendre : Diminution à court terme et amélioration temporaire de certains comportements associés au TDAH.
  • Diminution à court terme des symptômes d’inattention, d’agitation et d’impulsivité liés au TDAH.
  • Augmentation de la productivité et de l’application au travail
  • Diminution des comportements sociaux négatifs et de l’hostilité physique et verbal à court terme.
  • Effets qu’ils ne faut pas attendre : - Effet inverse du Ritalin chez les personnes sans TDAH
  • À ce qu’il n’y ait pas deffets secondaires.
  • À ce que le traitement permette l’acquisition ou le développement de compétences plus complexes Ex : la lecture ou des habiletés sociales
  • À une amélioration à long terme des performances académiques ou à la réduction des comportements antisociaux.
123
Q

Perception des parents TDAH

A
  • Parent se divise en deux, les parents en général et les parents avec enfants consommateur de SSNC.
  • Parent en général
  • Selon une étude, 46% des parents disent ne rien connaitre ou en connaitre très peu. 44% croit que c’est dû à un excès de sucre. Traitement : 77% préfèrent une approche combinée.
  • Parent avec un enfant TDAH : 84% dise que c’est cause génétique, 24% dise que c’est à cause de l’école.
  • Parents consommateurs
  • Ambivalence des parents face à la médication
  • Défi quant à la persévérance du traitement
  • Parents préfèrent une approche combinée
  • Selon une étude, parents acceptent plus facilement de donner un anti convulsant contre l’épilepsie qu’un SSNC pour traiter le TDAH.
124
Q

3 pistes d’interventions

A

1- Être bien informé
- Connaissances actuelles permettent de bien comprendre l’étiologie et le traitement du TDAH.
- Être bien informé permet de vulgariser l’info et de la rendre crédible et accessible pour l’enfant, L’enseignant, le parent. Mésosystème. Combattre les mythes.
- Permet au parent de dépasser le stade de la recherche d’un coupable pour mieux comprendre.
2- Accompagner la décision quant au traitement et participer à la qualité du suivi.
B- Impliquer l’enfant pour qu’il soit intimement lié à son processus de traitement
- Des études montrent que certains enfants n’aiment pas leur médication, ne veulent pas la prendre.
- L’implication des enfants permet une meilleure persévérance des enfants dans le traitement. Offre aussi une meilleure garantie de résultats positifs.
- Plus motivant.
- Il ne faut pas déposséder l’enfant de ses efforts non plus. La médication ne fait pas tout le travail pour rendre l’enfant meilleur. Il faut donner du crédit à l’enfant qui profite du terrain propice qui lui est présenté pour s’améliorer grâce à ses efforts. Il profite de l’opportunité.

125
Q

Définition des troubles de comportement

A

DÉFINITIONS
• Trouble de comportement : Les troubles de comportement sont des psychopathologies distinctes qui présupposent la présence d’un certain nombre de comportements perturbateurs relativement bien définis, qui ne peuvent être diagnostiqués que si certains critères sont remplis (âge, durée des symptômes)
o Dans l’expression « difficultés de comportement », plusieurs nuances sont à apporter, notamment en fonction de la présence, ou non, d’un trouble oppositionnel ou d’un trouble de la conduite (TO-TC), d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ou de traits antisociaux (faible empathie, absence de remords, dureté, impulsivité)

o Des recherches ont déjà montré que plus les difficultés sont précoces ou importantes, plus elles sont à risque de persister jusqu’à l’adolescence ou à l’âge adulte.

126
Q

Trouble de conduite définition

A

• Trouble des conduites : L’ensemble de ces comportements conflictuels auxquels vient s’ajouter la violation répétée des droits fondamentaux d’autrui et des normes sociales. Ce trouble est évidemment plus sérieux que le précédent et a souvent des répercussions développementales et légales majeures.

o Il regroupe des comportements de violations des droits d’autrui et des normes sociales qui, à tout âge, ne s’observent que chez une minorité d’enfants et d’adolescents.
o Dès la petite enfance, les enfants gèrent leurs émotions différemment selon leur sexe et le contexte dans lequel ils sont observés, et donc que les manifestations du trouble reflètent très probablement ces variables.

127
Q

Principaux programmes d’intervention TC-TOP

A

Pour les élèves les plus à risque, ceux qui présentent tous les symptômes combinés de TDAH, de TO-TC et des traits antisociaux :

- Les chercheurs suggèrent de travailler à l’amélioration des habiletés cognitives et d’augmenter le plus possible leurs contacts avec des pairs prosociaux à l’école
 - Ce groupe devrait faire l’objet d’une attention particulière sur les plans cognitif et social : moins bons résultats à l’école, moins bonnes performances aux tâches impliquant le sens de l’organisation, la mémoire de travail, la capacité d’inhibition et la flexibilité cognitive.
128
Q

Programmes universels dispensés en classe TC-TOP

A

L’efficacité des programmes universels à volet unique donne parfois des résultats intéressants, compte tenu du peu d’investissement sur les plans humain et financier que requiert leur implantation dans le milieu scolaire.
o Volet unique: Augmenter les compétences comportementales, sociocognitives et socioaffectives et résoudre des conflits chez les élèves (mis en application par les enseignants). Amélioration de l’auto-contrôle et diminution des conduites agressives (garçons) et meilleure affirmation de soi (filles).
o Volet ajouté dans la cour d’école: Stimuler et renforcer la résolution pacifique de conflits interpersonnels.

o Volet ajouté dans la communauté: Réduire les problématiques et faire vivre aux jeunes un sentiment d’adéquation.

o But : Diminuer les comportements violents

129
Q

Programmes mixtes TC

A

o Volet en classe et ciblé: Promouvoir la résolution de conflits, augmenter la compréhension du phénomène de l’intimidation et diminuer sa fréquence. Amélioration des stratégies sociocognitives, des attitudes positives et des connaissances psychosociales.

o But : Diminuer les comportements violents

130
Q

Programmes cliniques TC

A

o Volet multiple : Formation sur l’intervention auprès des enseignants, activités offertes en classe, médiation par les pairs dans la cour d’école, interventions ciblées auprès des élèves les plus à risque et auprès de leurs parents, activités de groupe et thérapies individuelles, améliorer les pratiques parentales, prévenir le décrochage scolaire et les difficultés, meilleur climat familial.

o But : Diminuer les comportements violents

131
Q

Interventions pour parents et familles de jeunes enfants TC

A
  • Incredible Years : Intervention pour les parents, professeurs et enfants.
  • But: C’est un traitement qui repose sur l’enseignement, la pratique et le maintien des stratégies fondamentales du behaviorisme pour réduire les problèmes de comportements et promouvoir des comportements positifs.
  • Programme pour les enfants: Met l’emphase sur les habiletés sociales, des stratégies de maîtrise de soi et la promotion de bonne stratégies et techniques d’études.
  • Functional Family therapy:
  • But : Thérapie familiale qui vise le traitement des comportements agressifs et antisociaux chez les adolescents. Vise aussi l’amélioration de la communication et des habiletés pour la résolution de problèmes entre les parents et les adolescents.
  • Cherche à modifier les processus structuraux et systémiques des familles qui maintiennent les problèmes comportementaux des adolescents et/ou qui prévient les parents contre l’implantation de programmes comportementaux comme les conflits persistants ou une hiérarchie de pouvoir inapproprié entre les parents et les adolescents.
  • 3 traitements: L’engagement et la motivation, procéder à des changements de comportements et la généralisation
132
Q

• Traitements pour des petits groupes de jeunes TC

A
  • Anger Coping Program and Coping Power Program: Vise les préadolescents de 8 à 12 ans qui sont agressifs et des dysrégulations de la colère.
  • But: Ces deux programmes ciblent les processus sociaux cognitifs à travers des techniques cognitives et behaviorales, comme l’entraînement de la maîtrise de soi, le recadrement et la prise de perspectives avec une certaine attention sur la problématique des processus cognitifs associés à l’agressivité.
133
Q

Traitements individuels pour les jeunes au travers des systèmes: TC

A
  • Multisystemic Therapy: Intervention basé sur la communauté, sur la famille et l’individu et sur de multiples composantes pour les adolescents de 12 à 17 ans. Approche multisystémique.
  • But: Approche basée sur un modèle développemental et écologique de comportements agressifs et antisociaux et essaie ainsi de modifier le plus de de risques possibles dans le fonctionnement de la personne et de son environnement.
  • Traitement : la résolution de problème et l’entraînement d’habiletés sociales, des interventions stratégiques et structurantes, de l’entraînement d’habiletés parentales, des traitements psychopharmaceutiques et de l’implication dans des activités communautaires prosociales.
134
Q

CLIENTÈLES VISÉES ET MODALITÉS D’INTERVENTION TC

A
  • Les clientèles visées sont les enfants et les adolescents dans les écoles avec des troubles de comportement.
  • Les services offerts aux élèves ayant des difficultés de comportement doivent être augmentés et renforcés du primaire jusqu’au collégial
  • L’importance pour le milieu scolaire d’agir en concertation étroite avec le milieu des services sociaux (centres jeunesses, centres de santé et services sociaux).
  • Interventions axées sur la réduction des troubles du comportement, l’amélioration des habiletés parentales et la relation parent-enfant (interventions centrées sur le milieu familial et les pratiques éducatives).
  • Approche behaviorale, approche sociale-cognitive, approche systémique.
135
Q

INTERVENTIONS DE GROUPE TC

A
  • Certaines personnes déconseillent l’intervention de groupe auprès des jeunes présentant un TC ou des problèmes d’agressivité.
  • Ces personnes le déconseillent, car ils croient que l’intervention en petits groupe amène une “contagion des pairs”. Ils croient que les jeunes s’influencent entre eux avec leurs comportements, et cela renforcerait leurs comportements antisociaux.
  • Leur crainte n’est pas fondée, car une récente méta-analyse montre que cet effet est rare dans une intervention de groupe. Des preuves indiquent que les interventions de groupes pour les troubles de comportement de devraient pas être abandonnées.
136
Q

DIFFICULTÉS CHEZ LES FILLES TC

A
  • Malgré la gravité des problèmes et leurs conséquences possibles, peu de connaissances existent sur les difficultés de comportements précoces chez les filles. La plupart se limit aux résultats d’études obtenus auprès de garçons, tout comme les approches qui guident le travail d’intervention auprès des enfants. Il est donc essentiel de disposer de nouvelles connaissances afin de pouvoir mieux aider les filles.
    o Lorsque les troubles de comportement surviennent dès l’enfance chez elles, ils s’associent fréquemment à l’échec et le décrochage scolaire, la délinquance, la toxicomanie et les troubles mentaux.
    o Il y a une présence significative de dépression et d’anxiété généralisée qui s’ajoutent aux problèmes extériorisés.
    o Elles s’ajustent moins bien sur le plan émotionnel lors de leur passage au collège.
    o Les grossesses précoces sont fréquentes et peuvent hypothéquer leur parcours scolaire.
    o Leur accès au collège semble plus difficile que les garçons.
    o Elles ont tendance à manifester des comportements d’agressions indirecte (dénigrement, rejet, humiliation, s’attaquer à la réputation d’autrui) comparativement aux garçons dont le comportement agressif est plus direct (opposition, agression physique).
137
Q

Caractéristiques d’un programme d’intervention qui convient aux besoins des filles TC

A

o L’utilisation d’une approche visant l’entraînement, la répétition, la rétroaction, et le renforcement naturel des habiletés sociales et affectives des filles.
o Mise sur pied d’ateliers visant l’affirmation de soi et des interactions structurées et positives.
o Programmes universels qui visent le développement des habiletés socioaffectives.
o Programmes qui touchent davantage les habiletés émotionnelles que comportementales (conduites agressives, mesures disciplinaires).
o Favoriser les activités qui regroupent les filles entres elles.
o Favoriser la participation active des filles à des activités valorisantes liées à leurs champs d’intérêt à l’école et dans la communauté.
o Activités privilégiant le développement de ces compétences par les cercles d’amitié ou des échanges en classe (travaillent les comportements prosociaux, l’expression des émotions, l’affirmation de soi et l’empathie).
o Approche multimodale: combinaison d’actions quotidiennes mobilisant tous les élèves, les enseignants, le personnel de l’école et les parents.

o Programmes de médiation (le médiateur facilite la circulation d’information, éclaircit ou rétablit des relations, règle des conflits).

138
Q

Le risque de développer une dépendance à l’alcool ou aux drogues chez les jeunes ayant pris des SSNC

A
  • 6 études ont été faites (par Wilens et ses collègues) pour comparer le risque de dépendance à des drogues illicites et à l’alcool dont les participants étaient des adolescents et des jeunes adultes atteints d’un TDAH et qui ont pris, ou non, une médication psychostimulante.
     674 enfants ayant suivi un traitement médicamenteux
     360 qui en n’ont pas suivi
  • Résultat des 6 études combinées ensemble :
    • Les sujets traités par la médication psychostimulante sont 2 fois moins à risque de développer ultérieurement une dépendance aux drogues et à l’alcool.
    • Au contraire, il semble que la médication ait un effet de protection face à ce risque éventuel.
  • Hypothèse de Wilens et ses collègues : Cela pourrait s’expliquer par le fait que la médication contribue à diminuer chez les enfants les échecs scolaires ou les problèmes de rejet social et d’agressivité.
139
Q

Perception du TDAH enfants

A

Enfants (3 études ont été faites)
- 1982 = étude de Sleator et ses collègues sur la perception qu’avaient les enfants de la médication qui leur était prescrite :
 42% ont dit « ne pas aimer » ou « détester prendre cette médication »
 50% admettaient « essayer parfois d’éviter de la prendre »

  • 2003 = l’étude menée par Kendall et ses collaborateurs = plus nuancée :
     La majorité des enfants interviewés disent que « leur pilule les aide à mieux fonctionner » mais qu’ils sont gênés face aux autres de devoir la prendre
  • 1982 = l’étude de Cohen et Thompson révèle des sentiments complexes et partagée face à la médication :
     Les enfants, bien qu’ils « n’aiment pas prendre de médication », se montrent plus inquiets que leurs parents face aux conséquences de l’arrêt de la médication
  • L’ambivalence exprimée par les enfants face à la médication se manifeste également sur le plan du comportement :
     Taux élevé d’abandons dans le contexte du traitement pharmacologique
     Swanson (2003) rapporte que le taux d’abandon de la médication varie entre 20% à 65% selon les études (en fonction du nombre de sujets impliqués, de la mesure de persévérance utilisée, de la durée des suivis de l’étude, etc.)
  • Facteurs qui expliquent la faible persévérance du traitement :
     Le stigma social et la réticence des individus face à ce type de traitement
     Certains de ses effets secondaires déplaisants
     Les exigences de supervision que pose la prise de deux ou trois doses quotidiennes
140
Q

Enseignants perception du TDAH

A
  • Conclusion :
     Approche multimodale = beaucoup plus acceptable aux yeux des enseignants
     Une interprétation biologique/génétique de la problématique domine chez les enseignants ainsi que la croyance du manque d’habiletés parentales
     Les fausses croyances reliées au rôle que peuvent jouer les sucres et les diètes demeurent présentes chez les enseignants
141
Q

Perspective d’intervention TDAH–>Offrir au parent ou à l’enseignant, selon le cas, de colliger des observations pour « la prochaine visite » de l’enfant à son médecin traitant

A
  • Le questionnaire de contrôle (élaboré par un pédiatre québécois spécialiste du TDAH) = porte sur l’importance des symptômes d’inattention et d’impulsivité observés chez l’enfant ainsi que sur la manifestation des effets secondaires de la médication
  • L’utilisation de ce questionnaire = outil utile pour faciliter la communication entre les milieux de vie de l’enfant (école/parent, parent/médecin, etc.)
142
Q

Être outillé et alimenter une approche multimodale perspective d’intervention TDAH

A
  • L’approche multimodale (combine médication et thérapie comportementale) = plus acceptable et satisfaisante aux yeux des parents, des enfants et des enseignants
  • Cette approche fait référence à la mise en place d’un ensemble de moyens d’action susceptibles d’aider le jeune et son réseau :
     Milieu scolaire informé et impliqué
     Milieu familial renseigné et accompagné dans la relation et l’éducation à donner à l’enfant
     Des ressources cognitives (pour ceux qui en ont besoin)
     Thérapie individuelle (pour ceux qui en ont besoin)
143
Q

Quelle est la principale différence entre le TC et le TOP

A

Le trouble d’opposition et le trouble de conduite sont des troubles de comportement.
Le TOP se caractérise par la présence marquée de comportements d’opposition, de provocation et de transgression conduisant à des conflits fréquents avec l’entourage. Le TOP est surtout diagnostiqué en début de scolarité (primaire) et se manifeste surtout au travers des comportements observables à un degré moindre chez la plupart des enfants au cours de leur développement. Par exemple les actes de délinquance sont normatifs durants l’adolescence et rare sont les jeunes qui en ont jamais commis ou qui en ont jamais été victimes. Apprendre à s’opposer au demandes d’autrui fait partie des habiletés sociales à acquérir au cours de l’enfance. Le TOP est donc diagnostiqué selon les normes de la société ou des certains milieux que le jeune fréquente. (éviter l’excès)
Le TC, lui, est beaucoup plus sévère. Il recouvre l’ensemble de ces comportements conflictuels et répétitifs auxquels vient s’ajouter la violation répétée des droits d’autrui et des normes sociales correspondant à l’âge du sujet. (​bagarres, les menaces ou l’intimidation, la cruauté envers les personnes ou les animaux et la destruction de biens matériels) Les comportements agressifs et violents à partir desquels sont diagnostiqués le TC sont sérieux et perturbent de manière importante l’environnement social du jeune puisqu’on intente souvent contre lui des procédures judiciaires pour des crimes commis contre la personne ou contre les biens. ​Le TC s’observe uniquement chez une minorité d’enfants et d’adolescents.
Les premières manifestations de ces troubles se manifestent dans le milieu familiale puis se transmettre au milieu scolaire. Il est à noter que les comportements conflictuels d’agressivité se manifestent différemment d’un sexe à l’autre. Pour ce qui est des garçons, les comportements sont directs. (ex: agression physique, opposition) et pour les filles, les comportements sont plutôt indirect (ostracisme et médisance)

144
Q

Est-ce que la présence d’un TOP annonce un TC? Expliquer votre réponse.

A

Puisque le TOP apparaît plus tôt dans le développement des jeunes, il peut être annonciateur d’un futur TC. Par contre, cela n’est pas automatique. En d’autres mots ​Au moins 75% des jeunes diagnostiqués TC souffrent ou ont souffert d’un TOP. ​Donc en d’autres mots, 25% des jeunes souffrent d’un TC sans avoir souffert de TOP auparavant. C’est donc pourquoi, il n’est pas étonnant de constater que les facteurs de risque et de protection soient en partie les mêmes pour ces trouble de comportement.

145
Q

Comment l’environnement social plus distant (conditions socioéconomiques, communauté, milieu scolaire) peut-il influencer l’apparition et le développement du TOP et du TC (texte 6)?

A

Le comportement turbulent invitent donc les sanctions répétés et les enfants sont rapidement confrontés à de nouvelles difficultés. Dans bien des cas le rejet social de l’enseignant et des autres élèves augmentent ainsi la probabilité que certains des enfants au comportement perturbateurs manifestent un retard scolaire ou ​des difficultés d’apprentissage​. De plus cela peut amener des rapports tendus entre l’école et la maison et rapidement faciliter l’apparition du cercle vicieux dans lequel l’agressivité, le rejet et l’isolement

sociales d’un enfant. Ensuite, le rejet social favorise la création de liens entre les enfants perturbateurs qui ensemble s’associent et s’encouragent à adopter des comportements agressifs et violents.
Ces difficultés multiples liés au comportement agressif se manifestent malheureusement souvent dans un contexte social lui-même difficile. Habitant souvent un ​quartier défavorisé souvent confronté à des problèmes majeures et chronique (pauvreté, chômage, racisme, activités criminelles). Ces enfants rencontrent donc chaque jour de nombreux enfant ayant un comportements et des caractéristiques semblables aux leurs augmentant ainsi le risque que leurs propres difficultés s’aggravent. Les troubles de comportements sont donc liés à l’environnement physique et plus particulièrement au voisinage dans lequel vit l’enfant. (problèmes d’agressivité et délinquance fréquents en milieu urbain surtout dans les quartiers défavorisés). Parmis les enfants les enfants provenant des quartiers défavorisés plusieurs appartiennent à une ​minorité ethnique.
Ensuite, nous nous entendrons pour dire que certaines sociétés sont plus violentes que d’autres et que certaines cultures exposent les enfants à des attitudes et des gestes violents. L’environnement culturel et social semble jouer un rôle sur le niveau d’agressivité et de violence individuelle dans le développement et l’évolution des comportements. Aujourd’hui que les jeunes vivent dans un quartier défavorisé ou non, la forte présence de la ​violence dans les médias semble banaliser cette dernière et faciliter l’apprentissage de ce genre de comportement conduisant les jeunes à les considérer comme des solutions adéquates en situation de conflit. L’exposition régulière à des comportements violents augmente donc la probabilité d’un ensemble de comportements violents chez les jeunes. Il est à noter qu’à elle seule la violence dans les médias qu’elle soit filmée, télévisée ou présente dans les jeux vidéo n’explique pas les troubles de comportement ou les actes de violences chez les jeunes, mais vient effectivement désensibiliser les jeunes à cette dernière. Ensuite, l​’anomie (désorganisation sociale) dans certaines sociétés peut aussi être un facteur de risque culturel puisqu’elle facilite l’apprentissage de comportement violent en conduisant les jeunes à les considérer comme des solutions adéquates à des conflits.
Ensuite, le manquent de soutien et d’affection maternelle, le comportement coercitif des parents, une discipline inconsistante, l’absence d’encouragement pour des comportements appropriés, l’isolement parental, la marginalisation, la discorde entre les parents, le tempérament difficile et l’activité motrice excessive peuvent aussi représenter des facteurs de risques pour les troubles comportementales.
Des contextes familial et scolaire optimal, eux, représentent des facteurs de protection.

146
Q

Qu’est-ce qu’un enfant pauvre?

A
  • C’est un enfant dont la famille connaît un appauvrissement
    social et culturel;
    • C’est un enfant dont les parents sont forcés de se débrouiller
    seuls, particulièrement lorsque leurs moyens sont limités
  • Pauvreté: sans avoir, mais avec un certain savoir et pouvoir
    • Extrême pauvreté: sans avoir, ni savoir ni pouvoir
147
Q

La pauvreté n’est pas une réalité homogène

A
  • Concept de « culture de pauvreté »
  • Un état souvent transitoire
  • L’individu n’est pas qu’influencé par sa famille et son environnement immédiat
148
Q

Quelques données sur la pauvreté des enfants et des jeunes

A

• Proportions d’enfants vivant dans une famille à faible revenu, en 2016:
– 20% des enfants canadiens
– 40% des enfants autochtones (données de 2012)
– 16% des enfants québécois (1 enfant sur 6*)
• 50% de ces enfants vivent dans une pauvreté sévère.
• Pauvreté la plus profonde vécue par les familles biparentales sans salaire

149
Q

pauvreté selon le type de famille

A
  • Famille biparentale: 9,4%

- Familles monoparentales: 39,9%

150
Q

Pauvreté chez les familles immigrantes

A

47% des parents vivant sous le seuil de la pauvreté sont immigrants.

151
Q

L’insécurité alimentaire et la faim chez les enfants

A
Dans les banques alimentaires au Québec :
– 36% des demandes sont pour des enfants
– 50% des ménages ont au moins un enfant
Au Canada:
– 16% des ménages canadiens comprenant des enfants ont vécu une situation d’insécurité alimentaire
– 2,8%: insécurité alimentaire grave
Surtout des familles:
– Monoparentales
– Qui vivent de l’aide sociale
– Autochtones
– 1/3 comptent 2 petits salariés
– Mère en mauvaise santé
Les parents se privent d’abord
On compte sur les banques alimentaires et sur les parents et les amis.
152
Q

Persistance de la pauvreté chez les familles après 3 ans.

A
  • Couples avec enfants: 14%

- Monoparentales: 18%

153
Q

D’un point de vue sociodémographique, qui sont les enfants pauvres.

A
- Ils vivent en famille monoparentale
• Mais aussi en famille biparentale
• Ils sont Autochtones
• Ils sont des immigrants récents
• Ils appartiennent à une minorité visible
• Ils ont une limitation d’activités
154
Q

Les facteurs contributifs sur le plan de l’exosystème

A

• L’emploi et sa répartition
• L’inégalité des salaires et des
revenus
• Le niveau des dépenses sociales

155
Q

Les facteurs contributifs sur le plan du microsystème

A
• Faible scolarisation
• Problème de santé; séquelles
suite à un accident
• Problème de dépendance
• Arrivée d’un enfant
• Rupture d’union
156
Q

Les conséquences de la pauvreté sur le développement des enfants

A
• Sur le plan cognitif
• Dont les risques seront accrus par
– Les complications périnatales
– L’accès limité aux ressources
– L’exposition accrue au plomb
– La sous‐stimulation à la maison
  • Sur le plan de la performance scolaire
  • Dont les risques seront accrus par
  • Les enseignants qui ont peu d’attentes
  • Les faibles habiletés de lecture
  • Décrochage scolaire
157
Q

L’espoir d’aller à l’université–>Pauvreté

A

• Plus grand chez les élèves de 15 à 19 ans dont la famille a un revenu
supérieur à 40 000$ que chez les familles à faible revenu
• Les attentes des enseignants suivent la même tendance
• Dans les faits, 46% des jeunes de familles à revenu élevé fréquentent
l’Université contre 20% des jeunes de familles à faible revenu

158
Q

Sur le plan socioémotif et comportemental: la pauvreté

A
• Dont les risques seront accrus par
– Relations parents enfant plus difficiles
– Méthodes disciplinaires
– Inconsistance des parents
– La qualité du logement et du voisinage
159
Q

Qui paie le prix de la pauvreté?

A
  • D’abord les individus
    • Les enfants et leur famille
  • Mais aussi toute la société
    • Faible retour sur les investissements en éducation
    • Baisse des compétences et de la productivité
    • Risques accrus de chômage et de dépendance à
    l’égard de l’aide sociale
    • Coûts plus élevés de la protection sociale et des
    systèmes judiciaires
160
Q

Pauvreté: Mieux agir: cibler différents niveaux.

A
  • Exosystème/Macrosystème - - Amélioration des revenus
    Les politiques familiales
    Logement
    Accessibilité à la formation
  • Microsystème
  • Miser sur la famille plutôt
    que sur l’enfant
  • Soutenir les responsabilités
    parentales
  • Développement de milieux
    de vie de qualité
  • Ontosystème
    Habiletés en lecture et amélioration
    de l’employabilité des jeunes
- DPA
Conscience critique
Développement d’habiletés
Exercer de nouveaux choix et comportements
Activisme social
161
Q

Enjeu éthique important sur la pauvreté

A

ne pas simplement viser
l’adaptabilité des familles, mais aussi l’élimination
de la pauvreté

162
Q

Développer des interventions en pauvreté

A
– Préventives
– Précoces
– Plurielles
– Multifactorielles
– Intersectorielles
163
Q

Attitudes et comportements à développer pour rejoindre les familles qui vivent dans la pauvreté

A

• Prendre conscience de nos croyances et préjugés, de nos attitudes et
de nos valeurs;
• Partir du vécu quotidien;
• Reconnaître les problèmes de survie des familles (manque d’argent,
violence, logement inadéquat, etc.);
• Comprendre les résistances des familles, développer un réel lien de
confiance• Porter attention aux stratégies mises en place par les familles pour que
cela aille mieux;
• Renforcer estime de soi et capacités;
• Favoriser l’implication active des parents en révélant et en soutenant
leurs compétences;
• Développer leur pouvoir d’agir;
• S’auto‐critiquer et s’évaluer régulièrement

164
Q

Trois facteurs sont importants à considérer dans la mesure des impacts de la
pauvreté sur le développement des enfants:

A

• Moment : la petite enfance (5 ans et moins)
• Durée (persistance) : la pauvreté vécue de manière prolongée (4 ans et +)
• Profondeur : plus la distance par rapport au seuil de faible revenu est grande,
plus les impacts sont importants.

165
Q

Statistique insécurité alimentaire

A

En 2011, 16% des familles canadiennes ont vécu une situation d’insécurité
alimentaire, dont 2,8 % de l’insécurité alimentaire grave.
Les familles monoparentales, qui vivent de l’aide sociale, autochtones, à deux petits
salariés ou ayant des problèmes de santé sont plus à risque de connaître la faim à
cause d’une extrême pauvreté.