EXAM 2 Flashcards
3 buts de l’intervention ortophonique en troubles moteurs de la parole
restore
- aider Pt à retrouver contrôle de parole (plus que possible selon dommage et besoins)
compensate
- aider Pt à compenser pour déficits résiduels
adjust
- aider Pt à accepter déficits
Principes généraux de thérapie en MSDs
10
- apprendre à maximiser potentiel résiduel
(stratégies compensatoires) - apprendre à faire volontairement ce qui était automatique
- apprendre à autoévaluation
(surtout AOS) - encourager motivation du Pt
(Tx WITH Pt, not TO) - considérer AAC
- travailler avec environnement du Pt
(famille, amis, etc.) - augmenter support physiologique
(mais pas pour AOS) - amélioration se fait en conversation
(besoin d’interlocuteur) - apprentissage moteur dépend de répétition (drill) et feedback (de SLP, de proches, de biofeedback)
- ajuster vitesse pour ajuster précision
(lent et précis, augmenter vitesse en essayant de garder précision)
Approche de rééducation aux MSDs de quel auteur qui est utilisée pour le cours?
James Paul Dworkin
Quels sont les 3 objectifs principaux de la plupart des techniques de Tx de MSDs?
- tonus (réduction ou augmentation)…
- force (augmentation)…
- étendue, vitesse, rythme et coordination (amélioration)…
…des muscles oro-faciaux
but principal de la thérapie pour MSDs
améliorer
- contrôle moteur de la parole
- et l’intelligibilité
pour améliorer la communication fonctionnelle
(pas de retourner à la normale, mais au fonctionnel)
Séquence de Tx en MSD des COMPOSANTES de paroles selon Dworkin (3)
1) respiration et résonance
(augmenter habiletés sous-jacentes pour le traitement des autres systèmes)
2) phonation
3) articulation et prosodie
(basé sur ordre d’interdépendance physiologique entre les composantes)
But général de Tx en respiration pour MSDs
1 + 2
atteindre niveau de pression d’air sous-glottique pendant la parole qui:
- entraîne peu de fatigue
- et permet des longueurs de groupes respiratoires appropriées
3 valves qui peuvent affecter le niveau de déficit respiratoire
- laryngées,
- vélopharyngées
- articulatoires (orales)
Selon Yorkston, Beukelman et Bell, on traite seulement respiratoire en MSD si le Pt :
(2)
- ne peut pas soutenir une pression d’air uniforme pendant 2secondes
OU
- est incapable de produire plus que 1 mot par groupe de respiration pendant la parole
V ou F
Selon DAB, Tx de respiration est importante pour MSD
(2)
F
Pas besoin d’attention particulière à respiration,
pcq:
- Besoin respiratoires ne sont pas grands.
- Améliorer résonance, articulation et valves améliore la respiration.
4 catégories d’interventions respiratoires pour MSDs
- augmenter support respiratoire
- ajustement posture
- prothèse respiratoire
- compensations comportementale
Différentes méthodes d’intervention qui visent à augmenter le support respiratoire
(7)
- pratique de pression sous-glottique constante (manomètre)
- augmenter force des muscles respiratoires (ESMT)
- prolongation maximale de voyelle
- groupe respiratoire optimal
- augmentation graduelle de longueur d’énoncés/phrases
- pousser et tirer
- tâche d’expiration contrôlée
Différences d’ajustement posturaux selon si problème plus expiratoires ou plus inspiratoires
Si problème plus expiratoire qu’inspiratoire:
- mieux en position couchée qu’assise
(pcq gravité et abdominaux peut aider à pousser diaphragme pour expiration)
Si problème plus inspiratoire qu’expiratoire :
- mieux en position verticale
(pcq gravité peut aider à baisser diaphragme pour inspiration)
2 différentes prothèses respiratoires pour MSD
- corset/abdominal binder
- planche/tablette expiratoire
Raisonnement derrière l’utilisation de compensation comportementale pour la respiration en Tx de MSD
- centré sur la prise de conscience du Pt
réaliser qu’inspire pas assez profondément, parle quand plus de souffle, etc.
Compensations comportementales en respiration pour Tx de MSD (6)
- inspirer plus profondément
- expirer avec plus de force
- expiration avec plus de contrôle
- terminer parole plus tôt dans expiration
(si tendance à parler dans VRE) - utiliser nombre adéquat de mots par groupe respiratoire
(respire après peu de mots) - travailler patron respiratoire fatiguant ou mal-adapté
(p. ex. élévation épaules)
Qu’est-ce qui serait un indice que le Pt n’utilise pas un nombre adéquat de mots par groupe respiratoire?
le patient peut prolonger une voyelle plus longtemps que la durée des groupes respiratoires utilisés
Différence entre problème de résonance typique de dysarthrie flaccide et dysarthrie spastique
les 2 ont faiblesse et hypotonie de musculature vélopharyngée
MAIS
flaccide = HYPOréflexie
spastique = HYPERréflexie + hypernasalité peut être plus variable
Pourquoi important de faire Tx de l’insuffisance vélopharyngée (résonance) en dysarthrie?
(3)
- Peut perdre air pendant parole et placer demande supplémentaire sur fonctions respiratoires et laryngées
- Peut réduire l’intensité
- Peut réduire distinction perceptuelle des consonnes nécessitant une pression intra-orale
V ou F
Examen visuel du /a/ prolongé pendant MOP n’est pas fiable pour déterminer fermeture vélopharyngée
V
se fier davantage sur les indices perceptuels
Comment déterminer efficacement l’impact de l’insuffisance vélopharyngée sur l’intelligibilité de la parole, l’intensité, la longueur des phrases et sur la précision articulatoire?
(2)
- comparer parole avec narines bouchées VS non-bouchées
- comparer position verticale VS couchée
effet de gravité quand couché peut aider position du palais
Solutions possibles aux problèmes rencontrés par élevateur de palais
(3)
réflexe de nausée hyperactif:
- désensibilisation ou modification de l’appareil
dentition insuffisante:
- adapter prothèse pour un dentier
difficulté à tolérer l’appareil:
- anesthésique local sur la surface de l’élévateur
3 catégories générales d’interventions pour la résonance en dysarthrie
Tx chirurgical
- lambeau pharyngé (flap)
- injection
Tx prothétique
- élevateur de palais
- bouchon nasal
Tx comportemental
- stimulation ou inhibition
- couché
- pincer narines
- mouvements machoire exagérés
- réduire durée consonnes à pression intra-orale
Opinions de communauté scientifique sur traitement comportemental pour résonance
(3)
Consensus = exercices comportementaux pour résonance généralement inefficaces
- si hypernasalité peu importante, on se concentre sur autres déficits
- même si exercices comportementaux réussissent à améliorer hypernasalité sévère, probablement pas suffisants
- approche prothétique sera probablement nécessaire peu importe
Modifications dans stratégies pour parole qui peuvent améliorer la résonance et réduire le flot d’air nasal
(4)
- mouvements de mâchoire exagérés pour augmenter l’ouverture orale pendant la parole
- réduire durée occlusives, fricatives et affriqués pour réduire demande de pression intra-orale
- parler en position couchée
(mais pas s’attendre à ce que cela améliore parole verticale) - fermeture manuelle ou avec une pince des narines
(pas sur une base constante)
Différence dans techniques de Tx comportemental pour résonance que certains utilisent pour dysarthrie flaccide et spastique
technique de facilitation (stimulation) pour dysarthrie flaccide
- p.ex. pression (NUK), glace bréve
technique d’inhibition pour dysarthrie spastique
- p.ex. glace prolongée, pression prolongée
3 catégories générales d’interventions pour la phonation en dysarthrie
Approche médicale
- laryngoplastie
- injection (dans PV paralysé)
- résection du nerf laryngé récurrent
- botox
Approche prosthétique
- système amplification
- larynx artificiel
- collet cervical
Approche comportementale
- LSVT / SpeechVive
- pousser-tirer
- qualité vocale
Pourquoi on ferait résection du nerf laryngé récurrent? Pq ça aide?
(3)
- pour traiter dysphonie spasmodique d’adduction
- résection unilatérale paralyse un PV
- prévient hyperadduction et réduit les spasmes laryngés
Pq certains endroits préfèrent l’injection de botox à la résention de nerf laryngé récurrent?
pcq 15-65% des procédures de résection de nerf laryngé récurrent “échouent” après 3 ans post-chirurgie
(pcq augmentation de l’hyperadduction de PV non-paralysé ou de faux PV ou de constricteurs pharyngés supraglottiques)
Séquence générale de traitement EN ARTICULATION selon Dworkin (peu importe le type de dysarthrie)
1) réduction du tonus (tonus
2) renforcement de musculature de la parole (force)
(avoir assez de force pour précision et coordination nécessaire)
3) entraînement de la force-physiologie (contrôle)
(travaille contrôle, avec une ‘gymnastique orale’)
Pourquoi faiblesse musculaire pas directement reliée à l’intelligibilité?
(2)
- pcq plusieurs muscles oro-faciaux peuvent compenser pour la faiblesse
- pcq seulement faibles niveaux de force sont nécessaires pour la parole
2 catégories générales d’interventions pour articulation en dysarthrie
Approches comportementales
- bite block
- renforcement
- relaxation
- étirement
Approches traditionnelles
- exagération des consonnes
- mouvements articulatoires compensatoires
- paires minimales)
bite block (tx comportemental d'articulation) est particulièrement utile pour qui? (2)
- Parkinson (hypokinétique)
- dysarthrie hyperkinétique (dystonie d’ouverture de mâchoise)
(pas utile avec flaccide pcq utilisent mouvement mâchoire comme compensation)
Pourquoi traiter autres composantes de la parole avant de traiter la prosodie?
traiter autres composantes avant pcq la prosodie est influencée par respiration, résonance, phonation et articulation.
- amélioration de ces composantes peut améliorer la prosodie aussi
(sauf débit, qui peut être modifiable à l’isolé)
Quelle composante de la prosodie va souvent être modifiée en Tx de dysarthrie?
Pourquoi? (2)
Modification du débit.
- pcq facilite fréquemment la précision articulatoire et l’intelligibilité
- en augmentant temps pour plus grande étendue de mouvements et coordination des mouvements
5 méthodes de modification du débit en intervention prosodie de MSDs
1) Feedback auditif avec délai (DAF)
2) Appareils de régulation (pacing board, métronome)
3) Tableau alphabétique
(pointer 1ère lettre de chaque mot)
4) battement de la main/doigt
(rythme par syllabe)
5) indices rythmiques
(comme karaoke)
‘Contrastive stress drill’ est utile pour travailler sur quoi?
- prosodie (plus particulièrement intonation)
modifications possibles de l’environnement pour la personne dysarthrique ou proches pour favoriser intelligibilité
(4)
- diminuer compétition de bruit
- être près physiquement de l’interlocuteur
- positionnement
(préparer l’environnement pour que pas position inappropriée) - contact visuel
Réparateurs de bris de communication
8
1) Répéter
2) Reformuler
3) Segmenter le message
4) Faire deviner (poser questions oui/non)
5) Passer le mot clé
6) Employer la première lettre
7) Épeler, écrire
8) Gestes
Interventions spécifiques : SLA
2
Prothèse (palatal lift)
– pour gérer hypernasalité
AAC
- prend en considération l’aspect dégénératif (outiller préemptivement)
Interventions spécifiques : maladie de Parkinson
5
- Respiration
- Débit
- Amplificateur (si nécessaire pour intensité)
- LSVT
- AAC
Interventions spécifiques : Sclérose en plaques (MS)
3
- Contrôle du volume
- Respiration
- AAC
Selon Duffy, interventions typiques pour dysarthrie
- flaccide (4)
Flaccide :
- augmentation force
- élévateur palais
(hypernasalité) - ajustement posturaux
(respiration) - Occlusion des narines
(hypernasalité)
3 éléments clés de la thérapie “Be Clear” (basée sur notion de Clear Speech)
- Réduction de débit
- Exagération des consonnes
- Augmentation de l’intensité
(donc focus sur prosodie et articulation)
Définition de l’apraxie verbale (Darley) :
4 + 1 éléments
- Trouble articulatoire
- acquis (causé par dommage cérébral)
Qui affecte la capacité de programmer
- la position
- et la séquence
de mouvements des muscles pour la parole
- Pas de faiblesse, lenteur ou incoordination des muscles de la parole quand utilisés pour réflexes et automatismes
V ou F
Tous sont d’accord que l’apraxie verbale est distinct de l’aphasie
F
Débat persistant depuis plus de 190 ans.
Histoirique de l’apraxie verbale
Bouillard 1825 – Aubertin 1861 – Broca 1861 – Trousseau 1861-1864 - Kussmaul 1877 – Lichtheim – Carl Wernicke 1885 – Liepman – début 1900 Darley et al, 1960-70 -
Bouillard 1825 – 1ère mention du concept
Aubertin 1861 – expérience qui appuie la théorie de la localisation de la parole
Broca 1861 – ‘’aphémie’’ de Leborgne (‘tan-tan’)
Trousseau 1861-1864 – décrit comme une ‘rare forme d’aphasie’
Kussmaul 1877 – décrit comme ‘aphasie ataxique’
Lichtheim – ‘‘type d’aphasie’’ p-e pas si rare (plusieurs cas rapportés)
Carl Wernicke 1885 –
propose nom d’aphasie sous-corticale motrice
Liepman – début 1900 – description détaillée d’apraxie
Darley et al, 1960-70 - classifié apraxie verbale comme différent de l’aphasie
Synonyme pour:
aphasie corticale motrice (1)
aphasie sous-corticale motrice (2)
aphasie corticale motrice :
nom donné par Wernicke à l’aphasie de Broca
aphasie sous-corticale motrice :
nom donné par Wernicke à apraxie verbale
(ou aphasie motrice pure)
Localisation de lésion pour apraxie verbale
1 + 3
- région frontale gauche (spécifiquement aire de Broca et gyrus précentral)
(comparé à aphasie de Broca = plus frontal et pariétal (Broca est plus temporal) - peut impliquer lobe pariétal gauche
(cortex somatosensoriel (postcentral gyrus), gyrus supra-marginal) - dommage aire motrice supplémentaire et cortex prémoteur
- possiblement NGC et insula
Étiologies de apraxie verbale
1 plus fréquente + 4 autres
- AVC (plus fréquente)
- Tumeurs
- Traumatisme
- L’apraxie verbale progressif primaire
- L’aphasie progressif primaire nonfluente
3 thèmes majeurs concernant le patho-mécanisme présumé
3 ways programming can go wrong
o déconnexion du mouvement du cerveau
(disconnection of movement from the mind)
o perte de mémoire de mouvement
(loss of movement memories)
o perte de la motricité fine
(loss of fine motor skills)