Exam 2 Flashcards

1
Q

Associer les 4 types de processus attentionnels avec leurs caractéristiques

L’alerte
L’attention divisée
L’attention sélective
L’attention soutenue

  1. Le traitement des stimuli visuo-spatiaux est une forme particulière de ce type d’attention
  2. Orienter de façon intentionnelle son attention et la maintenir pendant une longue période de temps
  3. État d’éveil minimal qui permet à l’organisme d’être réceptif de façon non spécifique à l’information l’entourant
  4. Ce type d’attention est plus facile si des tâches a fait l’objet d’un apprentissage antérieur
  5. Sélectionner l’information pertinente et inhiber les causes de distraction
  6. Partager l’attention sélective entre 2 ou plusieurs sources distinctes
  7. La vigilance fait partie de ce type d’attention
  8. Processus automatique qui dépend des mécanismes physiologiques
A
  1. Attention sélective
  2. Attention soutenue
  3. Alerte
  4. Attention divisée
  5. Attention sélective
  6. Attention divisée
  7. Attention soutenue
  8. Alerte
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2
Q

Vrai ou faux.

Il est plus difficiled e partager son attention parmi des stimuli dont la modalité d’entrée ou de sortie est semblable.

A

Vrai

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3
Q

Nommer les 2 composantes du système de Van Zomeren et Brouwer

A

L’intensité et la sélectivité

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4
Q

Identifier à quels types de processus l’intensité et la sélectivité sont respectivement reliées

Intensité :

Sélectivité :

A

Intensité : Alerte et attention soutenue

Sélectivité : Attention sélective et divisée

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5
Q

Nommer 2 régions cérébrales impliquées dans le développement de l’attention

A

L’aire frontale, le gyrus cingulaire, la formation réticulaire, le thalamus, la région pariétale postérieure ou la connectivité entre les différentes aires

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6
Q

Quels sont les deux types d’attention les plus sollicités dans les apprentissages académiques ?

A

Attention sélective et divisée

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7
Q

Nommer et donner une brève définition des trois paradigmes impliqués dans l’efficacité de l’attention sélective

A

SDF (eFficacité De l’attention Sélective –> FDS, c’est bientot la FDS mais à l’envers !)

La source : la modalité de l’information à traiter, qu’elle soit visuelle, auditive ou tactile

La distribution : la répartition de l’attention dans le temps ou l’espace

La fonction : implique 4 conditions qui permettent la mise en place de l’attention sélective

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8
Q

Associer les caractéristiques avec la condition appropriée :

Anticipation de cibles
Capacité d’orientation
Filtrage des stimuli
Recherche systématique

  1. Un amorçage de l’attention peut être induit à l’aide d’indices
  2. Très sensibles aux caractéristiques de la cible. Très tôt, les enfants peuvent identifier une cible si elle possède peu d’attributs communs avec les distracteurs
  3. Les études démontrent que les enfants entre 7 et 10 ans progressent dans la capacité à se défendre contre les intrusions
  4. Les capacités mnésiques jouent un rôle dans le développement de cette fonction
  5. Le développement de cette condition est lié à l’acquisition de stratégie efficaces d’exploration visuelle
  6. La fonction qui permet d’exercer l’attention sélective visuo-spatiale
  7. Les bébés en font état très tôt en démontratnt la capacité de regarder un stimulus nouveau dans l’environnement
  8. Pour arriver à sélectionner une cible parmi des distracteurs, l’enfant doit explorer du regard tous les endroits possibles
  9. on observe des changements majeurs entre 5 et 10 ans dans la capacité de désengager l’attention pour la reporter sur une autre cible
  10. Le développement de cette condition exige que l’enfant soit en mesure de mettre en place des stratégies pour inhiber activement les effets d’interférences
A
  1. Anticipation de cibles
  2. Recherche systématique
  3. Filtrage des stimuli
  4. Anticipation de cibles
  5. Capacité d’orientation
  6. Recherche systématique
  7. Capacité d’orientation
  8. Recherche systématique
  9. Capacité d’orientation
  10. Filtrage des stimuli
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9
Q

Le développement de l’attention visuelle dépend du développement de quelle fonction physiologique ?

A

Le contrôle des saccades oculaires

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10
Q

Donner une définition du phénomène d’attention obligatoire chez les tout-petits âgés entre 1 et 2 mois

A

Les enfants de cet âge ont de la difficulté à désengager leur regard d’une cible pour le réorienter vers un autre stimulus

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11
Q

Dès la naissance, les enfants sont en mesure de contrôler leur attention

A

Faux –> Avant 3 mois, les enfants ne sont pas en mesure d’engager et de désengager leur attention volontairement. Ce n’est qu’autour de 4 à 6 mois qu’ils sont en mesure d’inhiber les saccades oculaires volontairement pour être en mesure de soutenir leur attention sur une cible ou d’anticiper la localisation d’une cible

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12
Q

Décrire ce qu’est ‘‘l’attention exécutive’’

A

La capacité à allouer des ressources attentionnelles afin d’atteindre les buts que nous nous sommes fixés

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13
Q

Compléter la phrase :

Les processus attentionnels _________ atteignent un niveau de maturité semblable à l’adulte _____ à ________ tandis que le développement des processus attentionnels _______, eux, débutent leur développement à l’enfance et le poursuivent jusqu’;a ________

A

Les processus attentionnels AUTOMATIQUES atteignent un niveau de maturité semblable à l’adulte TÔT à LA PETITE ENFANCE, tandis que le développement des processus attentionnels CONTRÔLÉS, eux, débutent leur développement à l’enfance et le poursuivent jusqu’à l’adolescence

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14
Q

Nommer et expliquer quels sont les 3 stades de développement des fonctions exécutives observables chez l’enfant

A
  1. En émergence (stade précoce d’acquisition et la fonction n’est pas encore fonctionnielle)
  2. En développement (habileté est partiellement acquise mais pas complètement fonctionnelle)
  3. Établie (l’habileté est mature)
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15
Q

Pourquoi est-ce important de connaitre le développement normal des fonctions cognitives dont les fonctions exécutives ?

A

Comme professionnel agissant auprès des enfants ou des adolescents, connaitre le développement normal permet d’identifier de façon précoce les retards ou déviations du développement. Cela permet d’améliorer les diagnostics et les méthodes d’interventions.

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16
Q

Donner une définition du concept de fonctions exécutives

A

Les fonctions exécutives renvoient aux fonctions de haut niveau coordonnant les autres domaines cognitifs. Ces fonctions sont sollicitées dans des situations complexes et nouvelles et permettent de planifier une action, de générer des stratégies et des comportements appropriés à un problème ainsi que de réviser et d’ajuster ceux-ci selon la demande. Les FE jouent un rôle important dans le développement des fonctions cognitives, les comportements, les émotions et les habiletés sociales

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17
Q

Nommer quelques fonctions exécutives

A
Inhibition
Flexibilité
Planification
Organisation
Génération de stratégies
Initiation
Autorégulation
Mémoire de travail

Idiot Faut Pas Oublier de Gazer l’Illuminé Au Maroc

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18
Q

Les FE sont considérés comme étant un concept nique et central

A

Faux

Traditionnellement, elles étaient considérées comme un concept unique, mais maintenant elles sont conceptualisées comme des fonctions indépendantes et interreliées qui fonctionnent ensemble afin de former un système superviseur qui chapeaute les fonctions cognitives

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19
Q

Nommer et expliquer les 4 domaines distincts de FE établis par l’auteur

A

Domaines Distincts =
DD = CA TI FC OB

Contrôle attentionnel –> Impliquer la régulation et le monitorage des actions afin que les stratégies élaborées soient exécutées dans l’ordre planifié, vérifier si des erreurs sont survenus, ibhiber les réponses automatiques et apprises lorsque ce n’est pas le temps de les mettre en action, être capable de sélectionner et porter attention à un stimulus précis tout en inhibant les distractions, être capable de soutenir son attention sur une période de temps prolongée

Traitement de l’information –> Fait référence à la fluence, l’efficacité et la vitesse de traitement d’une information

Flexibilité cognitive –> La capacité de passer d’une situation ou d’une réponse activée à une autre plus adéquate, de s’ajuster et d’apprendre des erreurs pour ne pas les reproduire, d’élaborer des stratégies alternatives lors de la résolution de problème, de diviser son attention et de traiter plusieurs sources d’informations à la fois, de garder en mémoire à court terme des informations

Orientation vers un but –> Capacité à établir un but, à anticiper les actions, à planifier à l’avance les moyens, à générer les stratégies appropriées à la réalisation de ce but

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20
Q

Décrire pour chaque période, le développement spécifique concernant le contrôle attentionnel

9 mois et - :
12 mois :
3 ans :
6 ans :
9 ans et +
A

9 mois et - : Difficulté à inhiber les réponses apprises auparavant

12 mois : Inhibent certains comportements et son capables de changer pour un nouveau registre de comportements

3 ans : Inhibent assez bien les comportements instinctifs ou automatiques, mais font encore quelques erreurs de persévération

6 ans : Observent une amélioration dans la vitesse de traitement et l’exactitude de contrôle de leurs impulsions

9 ans et + : Régulent et ajustent bien leurs actions

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21
Q

Décrire pour chaque période, le développement spécifique de l’enfant concernant le traitement de l’information

De 3 à 5 ans :
Entre 9-10 ans et 11-12 ans :
Entre 11-12 ans et 15 ans :

A

De 3 à 5 ans : Augmentation de la vitesse de réponse et de la fluence verbale

Entre 9-10 ans et 11-12 ans : Gain important de la vitesse de traitement

Durant l’adolescence, donc entre 11-12 et 15 ans : Amélioration de l’efficacité du traitement de la fluence

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22
Q

Décrire pour chaque période, le développement spécifique de l’enfant concernant la flexibilité cognitive

Bas âge :
Préscolaire (3-5 ans) :
Age scolaire (6-12 ans) :
Adolescence :

A
  • En général, les comportements de persévérations sont communs en bas âge, diminuent au début de l’âge préscolaire et scolaire et sont ensuite rares à l’adolescence
  • L’habileté à apprendre de nos erreurs et à ajuster les stratégies débute à l’âge préscolaire et se développe jusqu’au milieu de l’âge scolaire
  • Entre 3-4 ans : La capacité à changer rapidement entre deux réponses émerge. À cet âge, les enfants ont encore de la difficulté à faire le changement quand les règles sont plus complexes
  • Entre 7-9 ans : L’habileté à changer de comportements lorsque plus de deux dimensions (multi-dimension) et la flexibilité continuent à s’améliorer jusqu’à l’adolescence
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23
Q

Décrire pour chaque période, le développement spécifique de l’enfant concernant l’orientation vers un but

4 ans :

7-11 ans :

12-13 ans :

A

4 ans : La planification simple est présente, mais il persiste des difficultés à organiser les actions à l’avance. Le raisonnement conceptuel est acquis à cet âge. Les enfants de 4 ans sont donc en mesure de générer de nouveaux concepts. Les stratégies utilisées sont toutefois simples, pas toujours adéquates, désordonnées ou fragmentées

7-11 ans : Les habiletés de planification et d’organisation se développement rapidement et, ensuite, plus graduellement jusqu’à l’adolescence. Le raisonnement est plus élaboré et complexe. Les stratégies sont mieux organisées et plus efficaces

12-13 ans : On observe une régression. Malgré la connaissance de stratégies complexes et conceptuelles, les enfants retournent aux stratégies fragmentées (procèdent par tâtonnement)

  • Le raffinement des stratégies et une amélioration de la prises de décision se poursuivent jusqu’à l’adolescence
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24
Q

Vrai ou faux

Il n’y a pas d’effet du genre sur le développement des FE

A

Vrai

La majorité des recherches ont démontré que le développement des processus exécutifs était similaire chez les garçons et les filles durant l’enfance

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25
Q

Quels domaines semblent se développer le plus tôt chez l’enfant ?

A

Le contrôle attentionnel : Il se développe rapidement en bas âge et à l’âge préscolaire. À l’âge scolaire (8-9 ans) les fonctions d’autocontrôle et d’autorégulation sont relativement matures.

Les autres domaines, même s’ils suivent des trajectoires différentes, semblent avoir atteints un niveau quasi mature autours de 12 ans. Certains processus se développeront encore jusqu’à la mi-adolescence, certains jusqu’à l’âge adulte.

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26
Q

Nommer les périodes clés (qu’on appelle aussi fenêtre temporelle) dans le développement cérébral des lobes frontaux qui influencent le développement des FE

A
  • Naissance à 5 ans : développement significatif des processus attentionnels
  • 7-9 ans : augmentation rapidement des domaines du traitement de l’information, flexibilité cognitive et orientation vers un but
  • Entre 11 et 13 ans : période où les 4 domaines approchent la maturité
  • Adolescence et début âge adulte : Les FE sont matures
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27
Q

Donner une définition du contrôle exécutif

A

Processus qui permettent d’avoir un comportement adapté au but poursuivi selon les changements de l’environnement. Le contrôle exécutif permet, entres autres :

La comparaison entre ce qui est perçu dans l’environnement et ce qui est activé en mémoire

La formulation des intentions

L’élaboration des plan d’actions

L’application des stratégies pour exécuter ces plans

La régulation

La gestion

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28
Q

Associer les définitions

Contrôle inhibiteur
Flexibilité
Gestion des infos. en MdT
Planification

  1. Prévoir une séquence d’actions afin d’arriver à un but
  2. Évaluer l’efficacité d’une stratégie et élaborer une alternative au besoin
  3. Supprimer temporairement une réponse ou un comportement spontané, dominant ou impulsif
  4. Différer un comportement
  5. Se désengager d’un type de réponses afin de s’engager dans une nouvelle réponse
  6. Mettre à jour l’information maintenue
  7. Assurer un suivi des informations en substituant celles devenues non pertinentes
  8. Manipuler les informations
A
  1. Planification
  2. Planification
  3. Contrôle inhibiteur
  4. Contrôle inhibiteur
  5. Flexibilité
  6. Gestion des infos. en MdT
  7. Gestion des infos en MdT
  8. Gestion des infos en MdT
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29
Q

Identifier la fonction qui semble se développer le plus tardivement

A

La plafinification

30
Q

Identifier les 5 aspects du développement cognitif qui influencent le développement des fonctions exécutives

A

La complexité cognitive

Le sentiment de satisfaction et la régulation des émotions

L’utilisation des médiateurs

La compréhension des intentions

La description subvocale de l’intention

31
Q

Expliquer comment le langage intervient dans le développement des fonctions exécutives par l’intermédiaire de la description subvocale

A

Développement du langage = guider et contrôler l’activité en direction de son but

Description subvocale = intériorisation du langage, peut être considérée comme le support de développement de la régulation de l’action chez l’enfant entre 2 et 7 ans

4 étapes :

  • les comportements moteurs (actions) et verbaux apparaissent conjointement mais de façon indépendante
  • l’enfant commence à s’engager dans une activité verbale de description des résultats de ses propres actions mais après qu’elles aient été réalisées
  • la verbalisation est une description des buts attendus pour une activité non encore réalisée
  • Intellectualisation du discours où les étapes de la planification sont décrites (précis)

Le langage facilite l’organisation temporelle des relations de l’activité motrice, l’internalisation du langage permet de guider une activité séquentielle complexe

32
Q

Vrai ou faux

Les premiers signes du développement langagier commencent à se manifester lorsque l’enfant produit son premier mot

A

Faux

Le langage se développe dès la naissance et même avant. Les nouveaux-nés préfèrent écouter la parole, plus précisément la langue parlée par leur mère. Ils préfèrent également la voix de cette dernière. Ils retiennent donc probablement certaines caractéristiques de ce qu’ils ont entendu in utero.

33
Q

Identifiez et décrivez brièvement les 4 composantes du langage rapportées par Sutton et Trudeau (2007)

A

Trudeau = PM LS Premier Ministre Liberal Sexy

Phonologie : les sons

Lexique : les mots

Syntaxe : Les relations entre les mots dans une phrases

Morphologie : Les différentes formes d’un mot

34
Q

Arnaud est un enfant qui présente un développement langagier normal.

Associez chacune des quinze caractéristiques langagières d’Arnaud à la composante qu’elle décrit

La morphosyntaxe
La phonologie
Le lexique

  1. Arnaud commence à babiller
  2. Il y a explosion du vocabulaire
  3. Arnaud réagit aux sons de toutes langues (mécanismes de perception universels)
  4. La LMÉ d’Arnaud est d’environ 6 morphèmes par énoncé
  5. Arnaud combine 2 mots pour demander du lait
  6. Arnaud peut produire le /r/ dans le mot ROUE
  7. Arnaud fait des phrases complètes
  8. In utero, Arnaud entend ce que sa mère dit
  9. Arnaud commence à utiliser les flexions verbales lorsqu’il parle et fait des phrases de plus en plus complexes
  10. Arnaud émet des vocalisations réflexes
  11. Arnaud dit seulement le mot ‘‘papa’’ lorsqu’il veut que son père le prenne
  12. Arnaud commence à distinguer davantage les phonèmes de sa langue et distingue de moins en moins ceux des langues étrangères
  13. Arnaud peut dire plusieurs mots différents. Il est difficile d’en faire le compte
  14. Arnaud dit son premier mot
  15. Le nombre de mots produits par Arnaud augmente graduellement
A
  1. La phonologie
  2. Le lexique
  3. La phonologie
  4. La morphosyntaxe
  5. La morphosyntaxe
  6. La phonologie
  7. La morphosyntaxe
  8. La phonologie
  9. La morphosyntaxe
  10. La phonologie
  11. La morphosyntaxe
  12. La phonologie
  13. Le lexique
  14. Le lexique
  15. Le lexique
35
Q

Arnaud est un enfant qui présente un développement langagier normal.

Placez chacune des caractéristiques suivantes par rapport à la phonologie, selon l’ordre d’acquisition

  1. Arnaud commence à distinguer davantage les phonèmes de sa langue et distingue de moins en moins ceux des langues étrangères
  2. In utero, Arnaud entend ce que sa mère dit
  3. Arnaud peut produire le /r/ dans ROUE
  4. Arnaud commence à babiller
  5. Arnaud réagit aux sons de toutes les langues (mécanismes de perception universels)
  6. Arnaud émet des vocalisations réflexes
A
  1. In utero
  2. Mécanismes de perception universels
  3. Vocalisations réflexes
  4. Distingue les phonèmes de sa langue
  5. Babillage
  6. Production des phonèmes
36
Q

Arnaud est un enfant qui présente un développement langagier normal.

Placez chacune des caractéristiques langagières d’Arnaud par rapport au lexique, selon l’ordre d’acquisition

  1. Le nombre de mots produits par Arnaud augmente graduellement
  2. Arnaud dit son premier mot
  3. Arnaud peut dire plusieurs mots différents. Il est difficile d’en faire le compte
  4. Explosion du vocabulaire
A
  1. Premier mot
  2. Augmentation graduelle
  3. Explosion du vocabulaire
  4. Difficile de faire le compte
37
Q

Placez chacune des caractéristiques langagières d’Arnaud par rapport à la morphosyntaxe, selon l’ordre d’acquisition

  1. Arnaud combine deux mots pour demander du lait
  2. Arnaud fait des phrases complètes
  3. Arnaud commence à utiliser des flexions verbales lorsqu’il parle et fait des phrases de plus en plus complexes
  4. Arnaud dit seulement le mot ‘‘papa’’ lorsqu’il veut que son père le prenne
  5. La LMÉ d’Arnaud est d’environ six morphèmes par énoncé
A
  1. Seulement le mot ‘‘papa’’ lorsqu’il veut que son père le prenne
  2. Combine 2 mots
  3. Flexions verbales et phrases de + en + complexes
  4. LMÉ d’environ 6 morphèmes par énoncé
  5. Phrases complètes
38
Q

Qu’est-ce que le babillage ? Donnez un exemple de babillage possible pour un enfant apprenant le français

A

Le babillage est une série de sons qui ne constituent pas un mot reconnaissable, mais dont la séquence ressemble de plus en plus à la parole. Ce sont des séries de combinaisons CV. Par exemple ‘‘dabadalada’’, ou tout autre série de sons qui contient des combinaisons possibles en français.

39
Q

Qu’est-ce que le ‘‘fast mapping’’ ?

A

Capacité de l’enfant à apprendre plusieurs nouveaux mots par jour, y compris certains qu’il n’a entendu qu’une seule fois.

40
Q

Identifiez 4 précurseurs du langage (outils sociaux, perceptuels et attentionnels, tels que décrits par Dick, Leech et Richardson) et expliquez brièvement en quoi chacun est relié au développement du langage.

A

1) Discrimination de la parole

La discrimination de la parole est dépendante de l’expérience perceptuelle de l’enfant. Dès sa naissance, le bébé préfère la voix de sa mère. À la base, les enfants peuvent discriminer les sons de toutes les langues. Toutefois, vers l’âge de 6 mois, l’enfant développe une préférence pour sa langue maternelle et sa capacité à distinguer l’ensemble des sons diminue. Cela permet à l’enfant de se spécialiser dans sa langue maternelle.

2) Vocalisations préverbales

Ce sont les précurseurs de la production orale. Les enfants vont babiller et émettre des sons se rapprochant de plus en plus de ce qui est fait dans la langue maternelle. Les vocalisations préverbales permettent à l’enfant de se ‘‘pratiquer’’ à produire des consonnes et des voyelles qui sont conformes aux sons de la langue maternelle, et ce avant de commencer à dire des mots reconnaissables.

3) Contexte social

Le contexte et les contacts sociaux permettent à l’enfant de développer des aptitudes. Par exemple, il permet de développer le tour de rôle qui sera réutilisé ultérieurement dans la communication orale comme ‘‘prise du tour de parole’’. De plus, la rétroaction parentale augmente les vocalisations des enfants. Le langage se développe donc au contact d’êtres sociaux.

4) Contact visuel

Au départ, les enfants portent leur regard vers des cibles proches de leurs yeux, puis vers des sources plus loin. À neuf mois, l’enfant peut réaliser une interaction triadique l’impliquant lui-même, un adulte et un objet. En dirigeant son attention sur un objet, conjointement avec son parent, l’enfant peut apprendre les mots reliés. De plus, si au départ les enfants partagent leur attention avec un adulte, ils parviennent plus tard à suivre le regard de leur parent et, ensuite, à diriger l’attention d’autres interlocuteurs vers les cibles qu’ils désirent.

41
Q

Vrai ou faux

Le développement cognitif est un outil primordial au développement de la compréhension du langage

A

Vrai

Le développement cognitif, plus particulièrement le développement de ‘‘concepts cognitifs’’, sous-tend la compréhension du langage

42
Q

Parmi les énoncés, lesquels sont vrais ?

A. Avant de produire un mot, l’enfant doit le comprendre dans son entièreté

B. Généralement, la compréhension précède la production du langage

C. La relation entre la compréhension du langage, la production du langage et la cognition change au fur et à mesure que l’enfant vieillit ou mature

D. Le développement cognitif des enfants est fortement relié à l’augmentation de la capacité mnésique et à l’habileté d’apprendre des symboles, tels que les mots et les gestes

E. Les habiletés cognitives et langagières se développent en parallèle

F. Les liens entre le développement de la production du langage et de la compréhension du langage sont clairement établis

A

B-C-D-E

43
Q

Associez les éléments nécessaires à la compréhension et à la production du langage à la bonne composante. Chaque élément peut être utilisé une ou deux fois, selon qu’il soit nécessaire à l’expression du langage, à la compréhension du langage ou aux deux.

  • Compréhension du langage
  • Production du langage
  • Compréhension du langage et production du langage
  1. Inputs linguistiques
  2. Inputs conceptuels
  3. Mémoire
  4. Connaissances linguistiques
A
  1. Compréhension du langage et production du langage
  2. Compréhension du langage et production du langage
  3. Compréhension du langage
  4. Production du langage
44
Q

Deux types de connaissances guident l’apprentissage des mots. Quels sont-ils ? Décrivez brièvement chacun d’eux et la façon dont ils guident l’apprentissage des mots

A

Taxonomiques et des événements (scripts)

Connaissances taxonomiques : Elles correspondent à la connasisance des mots et réfèrent aux catégories et aux classifications organisées hiérarchiquement. Les nouveaux mots sont comparés avec les mots déjà connus et organisés de manière à faciliter la récupération.

Connaissances des événements (scripts) : Elles correspondent à la connaissance du monde et réfèrent à des séquences et des routines connues par l’enfant. Les scripts sont organisés et connus des enfants. Les scripts incluent les rôles, les acteurs, les options (ex. l’enfant sait que lorsque sa mère dit les mots ‘‘jus’’ et ‘‘biscuits’’ c’est le temps de la collation à Script de la collation). L’enfant peut donc apprendre des mots en lien avec les scripts puisque ceux-ci sont répétés très souvent.

45
Q

Plusieurs étapes du développement cognitif et langagier sont reliées. Pour chaque étape du développement cognitif, donnez brièvement un exemple décrivant en quoi le langage y est associé.

Augmentation de la capacité mnésique :

Niveau cognitif de jeu :

Imitation :

Réversibilité :

A

Augmentation de la capacité mnésique : Habileté à mémoriser des symboles tels que les mots et les gestes

Niveau cognitif de jeu : Différence entre le niveau de jeu des enfants qui utilisent des mots et ceux qui n’utilisent pas encore de mots. Émergence de la combinaison de mots chez les enfants qui combinent deux ou davantage de séquences de jeu ou qui font une même action sur une séquence d’entités

Imitation : Émergence des énoncés de deux mots chez les enfants qui peuvent imiter des sons qui ne faisaient jusqu’alors pas partie dans leur répertoire

Réversibilité : Corrélée à l’acquisition des mots avant et après

46
Q

Nommez quatre autres principes d’apprentissage cognitif qui influencent le développement langagier

A

Porter son attention sur les stimuli perceptuellement saillants

Discriminer les stimuli les plus saillants selon les dimensions

Mémoriser les stimuli

Classifier les stimuli selon les résultats de la discrimination

47
Q

Quelles sont les 6 composantes de la compréhension telles que proposées dans le chapitre de Bishop (1997) ?

A
  1. Reconnaissance de la parole
  2. Lexique / sémantique
  3. Interprétation syntaxique (interprétation de la phrase)
  4. Compréhension syntaxique en temps réel (compréhension de phrases en temps réel)
  5. Le contexte et le discours
  6. Cognition sociale et interprétation de l’intention de communication
48
Q

La question suivante porte sur les 6 composantes de la compréhension du langage oral.

Relevez 3 défis que pose la reconnaissance de la parole.

A

1 - Afin de comprendre un message, l’enfant doit convertir une séquence continue de paroles en unités discrètes, soit en mots.

  1. Parmi plusieurs bruits environnants, l’enfant doit cibler les sons de la parole de son interlocuteur et faire abstraction des autres sons (le murmure des autres, le bruit du téléphone, la radio, etc.).
  2. Un son de la parole (phonème) n’est pas produit exactement de la même manière d’une personne à l’autre, d’un contexte linguistique à l’autre et même d’une fois à l’autre, par la même personne (ex. en pleurant ou en riant), mais nous parvenons tout de même à l’identifier dans les différents contextes.
  3. Au début, les enfants reconnaissent des unités largent, puis des unités moyennes (syllabes) et, finalement, vers l’âge scolaire, les différents phonèmes du mot
49
Q

Expliquez brièvement comment l’enfant parvient à stocker un mot dans son lexique/sémantique.

A

L’enfant qui apprend un langage doit identifier des unités de sens récurrentes (mots) dans les paroles de ses interlocuteurs et encoder les informations en mémoire à long terme (dans un dictionnaire mental), de manière à ce que ces unités de sens soient identifiées comme des mots familiers lorsque l’enfant les entendra à nouveau.

Il doit stocker les informations sur la phonologie et sur la représentation sémantique (le sens du mot). Par exemple, BOBO se dit [bobo] (information phonologique) et veut dire ‘‘avoir mal, ouch!, douleur (information sémantique)

50
Q

Lorsqu’il a appris des mots, l’enfant doit pouvoir les reconnaitre dans le discours de ses interlocuteurs. Expliquer brièvement deux défis auxquels fait face l’enfant lorsqu’il doit reconnaitre un mot qu’il a préalablement stocké dans son lexique/sémantique.

A

Premier défi : Les mots ne sont pas segmentés dans une parole continue et l’enfant doit pouvoir reconnaître les bornes des mots à l’intérieur du discours

Deuxième défi : L’enfant a plusieurs mots en mémoire, il doit pouvoir retrouver dans son dictionnaire mental le mot cible. Il ne peut pas faire une recherche exhaustive à chaque fois qu’il entend un mot. Il doit pouvoir y accéder rapidement.

51
Q

Vrai ou faux

Les enfants qui ont une bonne connaissance des mots ne pourront pas comprendre et interpréter des phrases s’ils ont une compréhension gramamticale déficitaire.

A

Faux

Les enfants qui ont une bonne connaissance des mots, malgré une moins bonne compréhension de la grammaire, peuvent tout de même comprendre certaines phrases en se basant sur le sens des mots et sur les inférences en lien avec la vie courante.

52
Q

Outre la compréhension isolée des mots, que doit faire un enfant pour interpréter les phrases (interprétation syntaxique) qu’il entend ?

A

Règles et relations syntaxiques : Il ne suffit pas de pouvoir identifier les mots isolés. Les mots réfèrent à des interprétations différentes selon la phrase. Par exemple, ‘‘le garçon chasse le chien’’ est différent de ‘‘le chien chasse le garçon’’. Il faut donc que l’enfant puisse établir les relations entre les mots de la phrase pour en découvrir le sens.

Outils : prépositions, flexions, verbes, mots fonction…

53
Q

Expliquez pouvoir la compréhension de phrases en temps réel augmente la demande cognitive.

A

Outre la simple connaissance du vocabulaire et de la grammaire, les enfants doivent apprendre à déployer ces ressources en temps réel. La compréhension se fait au fur et à mesure que progresse la phrase entendue. Cette compréhension au fur et à mesure augmente la demande cognitive et est plus complexe que la compréhension de mots isolés.

54
Q

Puisque la majorité des phrases peuvent être comprises de multiples façons, l’enfant doit parfois faire des inférences pour comprendre au-delà du sens littéral. Nommer deux éléments qu’une personne utilise, outre le sens des mots, pour comprendre un discours.

A

Le contexte

Les connaissances antérieures

Les attentes

Un modèle mental

55
Q

Parmi les énoncés, lesquels sont faux ?

A. Afin de devenir ‘‘lettré’’, l’enfant doit apprendre le code écrit utilisé dans sa culture pour représenter visuellement le langage oral

B. Le développement du langage écrit est fortement dépendant de processus visuels et auditifs.

C. Pour les enfants sans déficits majeurs, le développement du langage écrit sera majoritairement déterminé par les habiletés visuelles.

D. La dyslexie est un trouble du langage écrit découlant de problèmes d’inversion visuelle des lettres sur la page.

E. L’acquisition de la conscience phonologique suit une séquence similaire d’une langue à l’autre

F. Les habiletés en conscience phonologique permettent de prédire les habiletés de lecture et de mathématiques

G. Les habiletés en langage oral servent de fondements au développement des habiletés de compréhension écrite

A

C-D-F

56
Q

Les énoncés suivants sont faux. Corrigez-les afin qu’ils soient vrais.

  1. Pour les enfants sans déficits majeurs, le développement du langage écrit sera majoritairement déterminé par les habiletés visuelles.
  2. La dyslexie est un trouble du langage écrit découlant de problèmes d’inversion visuelle des lettres sur la page.
  3. Les habiletés en conscience phonologique permettent de prédire les habiletés de lecture et de mathématiques.
A
  1. Pour les enfants sans déficits majeurs, le développement du langage écrit sera majoritairement déterminé par les habiletés PHONOLOGIQUES.
  2. La dyslexie est un trouble du langage écrit GÉNÉRALEMENT SECONDAIRE À UN DÉFICIT DE LA COMPOSANTE PHONOLOGIQUE.
  3. Les habiletés en conscience phonologique permettent de prédire SEULEMENT LES HABILETÉS DE LECTURE. LA CONSCIENCE PHONOLOGIQUE EST DONC SPÉCIFIQUE AUX HABILETÉS EN LANGAGE ÉCRIT.
57
Q

Qu’est-ce qui permet de prédire avec le plus d’exactitude, à l’âge préscolaire, les habiletés de lecture et d’écriture d’un enfant ?

A

Sa conscience phonologique de la structure du langage, c-a-d la conscience phonologique.

58
Q

Qu’est-ce que la conscience phonologique ? Étayez votre réponse en donnant un exemple avec le mot ‘‘sapin’’.

A

L’habileté à détecter et à manipuler les composantes sonores qui forment un mot. Ces composantes sonores peuvent être de différents niveaux. Ces composantes sont, par exemple, les syllabes (SA / PIN = 2 syllabes), les rimes (sapIN rime avec mAIN) et les phonèmes, qui sont les plus petites unités de sens d’un mot (/s/ apin est différent de /l/ apin par seulement le premier phonème)

59
Q

Résumez brièvement la séquence développementale de la conscience phonologique.

A

0- L’enfant développe une conscience du mot

1- L’enfant développe une conscience pour des unités phonologiques plus larges telles que les syllabes

2- L’enfant développe une conscience de la division de certaines syllabes en attaque/rime

3- L’enfant développe une conscience des phonèmes

60
Q

Identifiez deux des défis auxquels font face les enfants francophones pour le développement de la conscience phonologique ? Voici quelques mots afin d’orienter votre réponse.

parc = C-V-C-C prendre = C-C-V-C-C

éléPHant VS Famille

EAU vs pOT vs mAUX vs hAUT vs tÔT vs bObO vs grOS vs….

prix vs dix vs texte

A

1- Il est plus difficile de développer une conscience phonologique lorsque la langue inclut des structures syllabiques plus conplexes que les C-V

  1. Il est plus difficile de développer une conscience phonologique lorsque la langue écrite possède des ambiguïtés telles qu’un même phonème écrit de plusieurs manières (ph vs f)
  2. Il est plus difficile de développer une conscience phonologique lorsque la langue écrite possède des ambiguïtés telles que plusieurs prononciations pour une même lettre (ex. X)
61
Q

Expliquez brièvement comment la conscience phonologique contribue à l’apprentissage du langage écrit.

A

La conscience phonologique permet à l’enfant de détecter et de manipuler les sons des mots. La conscience phonologique, en interaction avec la transparence orthographique, permettra à l’enfant de décoder les mots ‘‘sons par sons’’, en lisant une lettre à la fois.

62
Q

'’La compréhension écrite dépend de la compréhension orale’’. Expliquez.

A

Pour pouvoir lire et comprendre adéquatement ce qui est écrit, l,enfant doit pouvoir comprendre cet énoncé en langage oral.

63
Q

Le langage écrit n’est pas une copie exacte de ce qui est dit à l’oral. En quoi le langage écrit diffère du langage oral ? Nommez trois éléments sur une possibilité de 4.

A
  • Les constructions syntaxiques
  • Le vocabulaire (pas toujours issu du langage de tous les jours)
  • Décontextualisation du langage écrit
  • Demande une intégration d’informations différentes (il n’y a pas de demande de clarification possible)
64
Q

La compréhension du langage écrit est sous-tendue par des composantes communes à la compréhension du langage oral. Quelles sont ces composantes ?

A
  • Phonologie
  • Syntaxe
  • Sémantique (vocabulaire)
  • Pragmatique
65
Q

Vrai ou faux

La conscience phonologique joue un rôle important dans la reconnaissance et le décodage de mots, surtout en début d’apprentissage du langage écrit. D’autres facteurs seront ensuite importants pour la poursuite du développement de la lecture et de l’écriture.

A

Vrai

66
Q

Résumez la relation entre le vocabulaire et les habiletés de compréhension écrite

A

Le vocabulaire prédit la compréhension écrite.

Parallèlement, c’est par la lecture que l,enfant acquiert du nouveau vocabulaire.

Il y a donc réciprocité entre vocabulaire et développement de la lecture.

Toutefois, la nature précise du lien entre vocabulaire et compréhension écrite n’est pas claire. Est-ce que la lecture influence le vocabulaire ou est-ce le vocabulaire qui influence la lecture ? Est-ce que ces deux affirmations sont vraies ?

La lecture influencerait probablement davantage le vocabulaire en début d’acquisition (ex. en 2eme année du primaire), mais la relation devient ensuite plus réciproque.

La facilité à accéder au sens des mots influence aussi la compréhension écrite.

67
Q

Associez adéquatement les éléments à la bone composante syntaxique.

Conscience syntaxique
Savoir syntaxique

  1. Composante plutôt implicite
  2. Savoir explicite
  3. Permet d’extraire le sens de différentes constructions syntaxiques (ex. phrases interrogatives VS exclamatives)
  4. Nécessaire à la compréhension de certaines constructions grammaticales et donc probablement reliée à la compréhension écrite
  5. Implique une réflexion volontaire et contrôlée sur le langage
  6. Permet de réaliser des décisions sur la grammaticalité
A
  1. Savoir syntaxique
  2. Conscience syntaxique
  3. Savoir syntaxique
  4. Savoir syntaxique
  5. Conscience syntaxique
  6. Conscience syntaxique
68
Q

Qu’est-ce que la métalinguistique ?

A

La métalinguistique réfère dans un premier temps à l’habileté à manipuler les sons et le sens des mots, des phrases. Deuxièmement, le terme réfère à l’habileté à interpréter le sens non-littéral des métaphores, idiomes, etc. Finalement, la métalinguistique renvoie à l’habileté à réfléchir sur la compréhension d’un texte en général et à réparer les problèmes de compréhension.

69
Q

Comment le ‘‘monitoring’’ de la compréhension peut-il favoriser la compréhension écrite ?

A

Il permet à l’enfant de vérifier si ce qu’il a lu fait du sens, était plaisant ou lui a permis d’apprendre quelque chose. C’est une stratégie de lecture qui se développe parallèlement à la compréhension écrite.

70
Q

Lequel de ces énoncés à propos du ‘‘monitoring’’ de la compréhension est faux ?

A. Les enfants plus jeunes ont plus de difficulté à repérer et à réparer les problèmes de compréhension

B. Lorsqu’un enfant relève un passage qui est difficile à comprendre, cela peut dépendre d’information internes, c-a-d d’inconsistance interne (conflit entre différentes informations dans la lecture)

C. Lorsqu’un enfant relève un passage qui est difficile à comprendre, cela peut dépendre d’informations externes, c-a-d d’inconsistance externe (conflit entre ce qui est lu et ce que son professeur lui a dit)

D. Les mots non-familiers ou qui ne font pas de sens, soit le vocabulaire, sont aussi une source de problème de compréhension puisqu’ils ne font pas toujours partie du vocabulaire de l’enfant

E. Les habiletés de ‘‘monitoring’’ de la compréhension se développent pendant les études primaires

A

C

71
Q

Outre l’identification des mots, l’accès à leur sens et le ‘‘monitoring’’ de la compréhension des phrases, en quoi les habiletés discursives sont-elles utiles à la compréhension écrite ?

A

Le lecteur a besoin de relier des informations provenant de différentes parties d’un texte et de faire des inférences pour aller chercher les informations manquantes, et ce afin de se faire une représentation générale cohérente de sa lecture.

72
Q

Quels sont les deux éléments importants, au niveau du discours, qui permettent une meilleure compréhension écrite ?

A
  1. La réalisation d’inférences et d’intégrations de l’information
  2. La compréhension / connaissance de la structure narrative