Exam 1 Flashcards

1
Q

Nommez 2 critères utiles pour déterminer si une théorie est satisfaisante en psychologie du développement.

A
  1. La théorie reproduit fidèlement les faits réels de l’univers des enfants.
  2. Elle est exposée d’une manière claire et compréhensible.
  3. Elle permet de décrire les événements passés et de prédire avec certitude les événements futurs.
  4. Elle aide à résoudre des problèmes pratiques comme, par exemple, ceux rencontrés dans l’éducation des enfants.
  5. La théorie est cohérente et logique.
  6. Elle est économique, c’est à dire qu’elle offre l’explication la plus simple possible des phénomènes qu’elle considère.
  7. La théorie est vérifiable.
  8. Elle accroît nos connaissances et favorise l’apparition de nouvelles méthodes de recherche.
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2
Q

Pourquoi l’enfance est-elle considérée comme une période critique du développement humain ?

A

Parce qu’elle représente une période d’acquisitions et de changements capitaux.

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3
Q

Développez une théorie ‘‘interactionniste’’ entre les rôles de l’inné et de l’acquis dans le développement du comportement humain.

A

Le comportement est influencé en parts égales par l’hérédité et l’environnement, ces deux facteurs interagissant de façon nécessaire dans l’expression du potentiel génétique à l’intérieur d’un comportement observable dans l’environnement.

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4
Q
Associez ces éléments aux descriptions :
Charles Darwin
Moyen âge
John Locke
Rome antique
JeanJacques Rousseau
  1. L’enfant naissant est une tabula rasa, c’est à dire qu’il est dépouvu de prédispositions particulières.
  2. Le père de famille exerce une autorité absolue sur sa famille, il a le droit de
    vie ou de mort sur ses enfants.
  3. Les espèces qui survivent ont un système biologique et comportemental qui
    répond aux exigences de l’environnement.
  4. Les enfants sont naturellement disposés à se développer de façon saine et
    harmonieuse.
  5. L’enfance est une période déterminante pour l’acquisition des bons
    principes et la formation du caractère.
A
  1. John Locke
  2. Rome Antique
  3. Charles Darwin
  4. Jean-Jacques Rousseau
  5. Moyen âge
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5
Q

Placez en ordre les stades du développement selon Erik Erikson.

Identité versus diffusion

Autonomie versus honte et doute

Intimité ou solidarité versus isolement

Compétence versus infériorité

Générativité versus centration sur soi

Intégrité versus désespoir

Confiance versus méfiance

Initiative versus culpabilité

A
  1. Confiance vs méfiance
  2. Autonomie vs honte et doute
  3. Initiative vs culpabilité
  4. Compétence vs infériorité
  5. Identité vs diffusion
  6. Intimité ou solidarité vs isolement
  7. Générativité vs centration sur soi
  8. Intégrité vs désespoir
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6
Q

Décrivez le problème psychosocial dominant de chacun des 8 stades de développement selon le modèle d’Erik Erikson

A

Voir tableau

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7
Q

Comment se distingue l’approche écologique du développement humain ?

A

Par le fait que l’interaction sujet-milieu est considéré comme variant selon le contexte social.

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8
Q

Nommez et décrivez brièvement les quatre structures du modèle écologique de Bronfenbrenner.

A

MICROSYSTÈME : correspond aux différents contextes dans lesquels l’enfant joue un rôle direct en tant que personne participante, contextes qui présentent chacun certaines caractéristiques physiques et sociales. Exemple : la famille, la garderie, l’école.

MESOSYSTÈME: correspond aux relations qui existent entre les microsystèmes de l’enfant. Exemple : lien entre la famille et la garderie.

EXOSYSTÈME: renvoie aux contextes sociaux qui, sans impliquer la participation directe de l’enfant, influent sur ce qui lui arrive ou sont influencés par ce qui lui arrive. Exemple : le milieu de travail de la mère.

MACROSYSTÈME: se définit comme l’ensemble des attitudes, des règles sociales et des valeurs adoptées par les sous systèmes des autres niveaux.

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9
Q

Nommez 2 caractéristiques personnelles pouvant influencer sur chacun des processus cognitifs intervenant dans l’apprentissage social de Bandura.

A

PARM

Processus d’attention : capacités perceptuelles, dispositions perceptuelles, habiletés cognitives, préférences,vigilance.

Processus de rétention : habiletés mentales, structures cognitives.

Processus de production : capacités physiques, maîtrise des habiletés requises pour divers types d’activités.

Processus motivationnels : préférences en matière de récompense, les standards extérieurs de performance
adoptés, les standards personnels.

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10
Q

Définissez ce qu’est la personnalité d’un individu.

A

Il s’agit de l’ensemble des caractéristiques intérieures de la personne qui contribuent à la cohérence et à la constance de ses comportements, de ses sentiments et de ses pensées.

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11
Q

Pour chaque période de l’enfance (petite enfance, trottineur, préscolaire et scolaire), nommez 2 acquis réalisés où le style personnel de l’enfant est susceptible de se manifester.

A

PETITE ENFANCE
1. Évolution sensorielle et motrice très rapide permettant des interactions nouvelles avec les objets physiques et les déplacements vers les personnes.
2. Séparation de plus en plus nette des périodes de sommeil et augmentation des plages de temps de veille favorables aux interactions avec les proches.
3. Amorce de la conscience de soi avec l’organisation des premières relations sociales où les autres sont perçus et reconnus comme distincts de soi
4. Apparition du langage ouvrant la voie aux références symboliques et à la communication verbale.
5. Établissement des premières relations affectives avec les proches à travers les soins corporels.
6. Développement du sentiment de confiance de base reposant sur les premiers attachements, sentiment
amenant chez l’enfant de l’assurance dans l’exploration du monde qui l’entoure.
7. Apparition de la maîtrise des émotions

TROTTINEUR

  1. L’apparition de la marche décuple la capacité de se déplacer; les nouvelles possibilités d’exploration doivent être plus étroitement encadrées par les parents et l’imposition de règles peut susciter de l’opposition chez l’enfant.
  2. L’enfant fait progressivement l’apprentissage de la propreté et de ce que cela entraîne en fait de réussites et d’échecs.
  3. La capacité de communication s’accroît fortement du fait de la maîtrise progressive du langage, ce qui permet une foule d’initiatives dans le domaine social et une expression plus claire des besoins.
  4. L’enfant différencie les personnes et les contextes sociaux et accepte mal la séparation.
  5. L’enfant apprend à accepter la séparation d’avec ses parents.
  6. L’enfant acquiert le sentiment d’être une personne distincte de ses parents et de différer d’eux par le contenu de son expérience.
  7. L’enfant éprouve de la curiosité.
  8. L’enfant apprend à s’adapter à de nouveaux contextes sociaux, ce qui suppose le développement de la maîtrise de soi et l’acceptation des règles sociales.

PRÉSCOLAIRE
1. L’autonomie s’accroit rapidement dans les actes de la vie quotidienne.
2. Le plein développement des habiletés motrices donne à l’enfant une autonomie dans l’action et l’amène à pouvoir juger de ses capacités, ce qui a des répercussions sur sa perception de luimême.
3. Le monde de l’enfant continue de prendre de l’expansion du fait du développement moteur et l’enfant étend sa sphère d’action.
4. Grâce au développement de ses facultés cognitives, l’enfant découvre le jeu symbolique et accroit les
ressources de son imagination
5. L’enfant devient également capable d’organiser son action et de résoudre des problèmes.
6. Les acquisitions dans le domaine du langage permettent une communication plus étendue, tant avec les autres enfants qu’avec les adultes.
7. L’enfant assimile plus facilement les règles sociales, résultat du développement de ses capacités cognitives et du langage.
8. La distinction entre comportements acceptables et comportements inacceptables marque le début de
l’observation des préceptes moraux dans la conduite à l’égard d’autrui.
9. La coopération avec les autres devient possible du fait de la disparition progressive de l’égocentrisme et de l’établissement de certaines formes de réciprocité.
10. La conscience d’être une personne distincte grandit avec la différenciation des sexes et des rôles sociaux de genre.
11. La compréhension de ses propres émotions et de celles des autres s’aiguise peu à peu : l’enfant considère ses propres intentions, pense aux sentiments des autres, découvre la pudeur, etc.
12. En fréquentant la maternelle, l’enfant apprend à s’affirmer et aussi à se soucier des autres.

SCOLAIRE
1. Les relations avec les autres enfants prennent de plus en plus d’importance et l’enfant en tant qu’individu se
distingue de plus en plus de ses parents et de sa famille.
2. L’enfant établit et organise un réseau social où son style personnel trouve à s’affirmer pour le meilleur et pour le pire.
3. L’entrée à l’école fait surgir le désir de réussir et de se mesurer aux autres; pour la première fois, l’enfant doit rendre des comptes. Il doit faire face au stress et à l’anxiété découlant des attentes des adultes et apprendre à maîtriser les émotions liées aux échecs et aux réussites.
4. Le jeu continue d’être le terrain d’élection de l’imagination, mais il se structure davantage sur le plan
sensorimoteur avec de nouvelles exigences cognitives et l’observation ou l’établissement de règles plus
complexes.
5. L’enfant doit apprendre à réfréner plusieurs désirs qui ne seraient pas conformes aux attentes de sa
collectivité scolaire sous peine d’être rejeté ou ridiculisé par son groupe d’appartenance.
6. L’accès à la lecture et à l’écriture permet à l’enfant de jouer un rôle plus actif sur le plan du traitement de
l’information que celui qu’il joue en tant qu’auditeur devant la télé.
7. L’étude de matières scolaires telle que le français, les mathématiques et l’histoire lui donne de nouveaux outils pour comprendre le monde, préciser ses champs d’intérêt et développer son sens critique.
8. L’enfant développe son indépendance non seulement dans ses relations avec les autres, mais aussi dans ses travaux scolaires où il élabore ses propres méthodes de travail et où il devient de plus en plus autonome.
9. La conformité aux exigences du monde adulte est généralement élevée et il n’y a pas encore de véritable
remise en question de l’autorité, mais l’enfant prépare, par les acquisitions qu’il fait, la confrontation qui aura lieu à l’adolescence.
10. La personnalité de l’enfant se dessine dans son travail comme dans ses rapports familiaux et sociaux; son style se distingue progressivement de celui des autres et l’image qu’il a de luimême
se précise de plus en plus.

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12
Q

Nommez les trois grandes dimensions sur lesquelles repose la personnalité selon Eysenck.

A

Le psychotisme, l’extraversion et le névrotisme.

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13
Q

Pour chaque grandes dimension du modèle de la personnalité d’Eysenck, nommez 2 traits dominants.

A

PEN

Psychotisme/socialisation : Agressif, assuréconfiant,
égocentrique, antipathique, manipulateur, performant,
dogmatique, masculin, intransigeant.

Extraversion/introversion : Sociable, irresponsable, dominant, irréfléchi, avide de sensations, impulsif, prend
des risques, fait des gestes expressifs, actif.

Neurotisme/stabilité : Anxieux, déprimé, se sent coupable, faible estime de soi, tendu, d’humeur changeante,
hypocondriaque, dépendant, obsessif.

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14
Q

Définissez le ‘‘principe du plaisir’’ et le ‘‘principe de réalité’’ selon la théorie freudienne.

A

Principe du plaisir : Tendance naturelle à satisfaire les diverses pulsions.

Principe de réalité : Contrôle imposé par la société sur la satisfaction immédiate des désirs.

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15
Q

Associez :
Ça, moi et surmoi

  1. Zones où sont progressivement intériorisés les exigences de la réalité, les interdits parentaux, etc
  2. Réservoir des pulsions insinctuelles
  3. Arbitre entre les pulsions et les exigences du milieu
A
  1. Surmoi
  2. Ça
  3. Moi
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16
Q

Complétez

Stade oral : de la naissance à __ an

Stade anal : de __ an à __ ans

Stade phallique : de __ ans à __ ans

Période de latence : de __ ans à __ ans

Stade génital : __ ans

A

Stade oral : de la naissance à 1 an

Stade anal : de 1 an à 3 ans

Stade phallique : de 3 ans à 5 ans

Période de latence : de 6 ans à 11 ans

Stade génital : 12 ans

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17
Q

Christophe est un enfant de cinq ans. Alors qu’il était propre, il se remet à faire pipi au lit lors de la naissance de sa soeur Béatrice.

Quel est le mécanisme de défense en jeu?

A

La régression

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18
Q

Expliquez comment l’hérédité peut contribuer au développement de la personnalité.

A

Les dispositions de bases du tempérament, telles que le niveau d’activité ou la timidité, sont influencées fortement par la génétique.

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19
Q

Quels sont les 5 grands facteurs du tempérament ?

A

ORSEA

Ouvert à la nouveauté vs banal

Rigoureux vs insouciant

Stable émotionnellement vs névrotique

Extraverti vs introverti

Accommodant vs désagréable

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20
Q

Quels sont les deux instincts présents dans la théorie de Freud ?

A

Instinct de vie (sexualité, survie, amour, libido) et Instinct de mort (agression, destruction, haine)

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21
Q

Nommer les 4 processus faisant le lien entre le modèle et le comportement présenté par l’observateur dans le modèle de Bandura.

A

MARP :

Motivationnels

Attention

Rétention

Production

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22
Q

Bandura (théorie sociale cognitive) considère que l’enfant est un _____ _______ de son développement.

A

Agent actif

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23
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques essentielles de la personnalité ?

A

ICC

Inhérente à l’individu

Cohérence (équilibre dans l’organisation du profil personnel)

Constance (typique de la personne)

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24
Q

Nommer et expliquer les 6 mécanismes de défense utilisés par les enfants selon Freud.

A

TripleR2DunP = RRRDDP

Refoulement = empêche des désirs, des pensées ou des souvenirs d’accéder à la conscience

Retrait = évite de faire face à la situation

Régression = comportements se rattachant à des stades antérieurs de dévelop.

Déni = refuse d’admettre l’existence de la situation ou nie son affect par rapport à la situation

Déplacement = transfère sur un autre objet la pulsion

Projection = attribue à d’autres ersonnes des pensées, des émotions ou des désirs qu’il refuse d’admettre comme siens

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25
Q

Quand a-t-on recourt à un mécanisme de défense selon Freud ?

A

Lorsque le moi est incapable de trouver un objet qui puisse satisfaire la pulsion tout en respectant les contraintes du milieu. Il réduit l’anxiété tout en protégeant le sujet.

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26
Q

Expliquez pourquoi la culpabilité est une émotion qui n’apparait que lorsque l’enfant a 3 ans.

A

La culpabilité suppose la transgression d’une norme sociale. L’enfant peut donc ressentir de la culpabilité lorsqu’il pose un acte que son entourage social interdit. Ce sentiment présuppose donc que l’enfant possède une certaine connaissance des normes sociales et qu’il est en mesure d’évaluer son comportement en fonction de cette norme.

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27
Q

Définissez l’attachement.

A

Lien émotionnel fort et durable qui s’établit entre l’enfant et certaines personnes de son entourage.

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28
Q

Concernant la situation étrange de Ainsworth, décrire les étapes manquantes.

  1. Une personne conduit la mère et l’enfant dans un local où se trouvent quelques jouets, puis quitte le local.
  2. ?
  3. Une nouvelle personne (une personne étrangère) arrive, parle avec la mère, puis tente d’interagir avec
    l’enfant. La mère quitte le local.
  4. La personne étrangère reste avec l’enfant et tente d’interagir avec lui. S’il exprime de la détresse, elle
    essaie de le consoler.
  5. La mère revient et la personne étrangère quitte le local. La mère réconforte l’enfant s’il exprime de la
    détresse. Elle tente de le stimuler pour le faire jouer s’il n’a pas recommencé à le faire. Puis, elle quitte de
    nouveau le local.
  6. ?
  7. La personne étrangère revient. Elle tente d’interagir avec l’enfant et de le consoler s’il exprime de la détresse.
    8.?
A
  1. La mère observe l’enfant. Elle stimule le jeu de l’enfant si ce dernier n’a pas commencé à jouer après deux minutes.
  2. L’enfant est laissé seul.
  3. La mère revient et la personne étrangère quitte le local. La mère réconforte l’enfant s’il exprime de la
    détresse. Elle tente de stimuler le jeu de son enfant s’il n’a pas recommencé à jouer.
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29
Q

Nommez les 4 sortes d’attachement ainsi qu’une brève description de chacun.

A

SEAD

Sécurisant : Lors des épisodes de séparation, ils expriment une détresse d’intensité faible ou moyenne et ont une tendance à sourire au retour en plus d’être consolé rapidement. Reprise du jeu peu de temps après.

Évitant : Acceptent le contact de l’inconnu, ne cherchent pas à engager le contact au retour du parent, aucun signe de préférence.

Ambivalent (ou résistant) : La séparation engendre une forte détresse, recherchent activement le contact avec le parent au retour m ais deviennent passifs ou en colère, moins enclin à reprendre le jeu.

Désorganisé : Hésitation entre proximité excessive et évitement intense ou les deux simultanément. Peuvent passer d’une émotion à une autre rapidement ou figer.

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30
Q

Nommez trois effets probables d’un attachement sécurisant.

A
  1. Meilleure sociabilité avec les pairs et avec les adultes
  2. Meilleure estime de soi
  3. Plus grande independence
  4. Moins de comportements agressifs
  5. Plus d’empathie
  6. Moins de problèmes de comportements
  7. Meilleure persévérance dans la resolution de problèmes ou dans l’exécution d’une tâche
  8. Meilleure acceptation par les pairs
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31
Q

Nommez et décrivez les six stades du développement du raisonnement moral selon Kohlberg.

A

Voir tableau

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32
Q

De quelle façon se manifeste l’attachement de l’enfant à ses parents ?

A

Se manifeste par la réaction de détresse que suscite la séparation avec le parent ainsi que la réaction à son retour. Les manifestations deviennent plus subtiles entre 12 et 36 mois, il cherche du réconfort auprès des figures d’attachement s’il se blesse ou a des difficultés et se confiera à elles s’il vie des évènements importants (succès ou échecs).

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33
Q

Décrivez les 2 stades du développement moral selon Piaget.

A

1) 7ans et - : le bien est ce qui se conforme aux ordres de l’autorité et le mal le contraire
2) 8-9 ans : morale d’hétéronomie, l’enfant accède à la pensée opératoire réversible et peut considérer plusieurs points de vue

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34
Q

Nommez les 3 mécanismes sous-jacents à l’influence des pairs dans le développement social de l’enfant.

A

SPM

Source de récompense et de punition

Processus actif de comparaison

Modèles

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35
Q

Décrire le rôle du jeu dans le développement social de l’enfant.

A

Le jeu permet d’explorer et de tester des comportements pour observer et connaitre leurs effets afin de mieux les maitriser. Il a un impact sur toutes les sphères de développement (sensorimoteur, cognitif, langagier, social et affectif)

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36
Q

Nommer les deux grands principes fonctionnels décrits par Piaget.

A

Adaptation et organisation.

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37
Q

Donner la définition d’un stade de développement selon Piaget.

A

Le stade est un niveau particulier de l’organisation de la pensée dont l’ordre de succession est toujours le même chez tous les enfants.

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38
Q

Qu’est-ce que Piaget veut dire par emboitement hiérarchique des stades ?

A

Chaque nouveau stade correspond à un palier d’équilibre qui intègre les acquis des stades antérieurs. Chaque stade se superpose comme les couches d’une pyramide.

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39
Q

Vrai ou faux.

Tous les enfants évoluent au même rythme à travers les stades.

A

Faux. Le rythme peut varier selon les enfants dépendammetn de leurs caractéristiques personnelles, la stimulation du milieu, etc.

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40
Q

Nommer 4 facteurs qui, selon Piaget, sont essentiels au développement.

A
  1. La maturation de l’organisme
  2. L’expérience de l’environnement physique
  3. L’influence du milieu social
  4. L’équilibration
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41
Q

Associer l’origine de la connaissance à l’origine de ces catégories d’expériences.

L’action du sujet sur les objet
L’action du sujet
Les propriétés physiques des objets

  1. L’exercice
  2. L’expérience physique des objets
  3. L’expérience logico-mathématique
A
  1. L’action du sujet
  2. Les propriétés physiques des objets
  3. L’action du sujet sur les objets
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42
Q

Vrai ou faux.

L’ordre de succession des stades peut être influencé par l’environnement et la stimulation.

A

L’ordre est invariable. Toutefois le milieu peut influencer l’éveil et le rythme de succession des stades.

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43
Q

Nommer les stades de développement.

A
  1. Sensorimotrice
  2. Préopératoire
  3. Opérations concrètes
  4. Opératoire formelle
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44
Q

Nommer chaque stade de la période sensorimotrice avec leur principale caractéristique ainsi que l’âge d’apparition.

A

Voir tableaux.

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45
Q

Quelles sont les deux phases du stade préopératoire ?

A

PI.

Préconceptuelle et intuitive.

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46
Q

Expliquer ce qu’est la fonction symbolique selon Piaget.

A

La capacité de se représenter mentalement un objet ou une image et d’y référer par un symbole qui représente cet objet ou image en son absence. Le langage est un exemple ed signifiant qui permet de se référer à un signifié.

47
Q

Selon Piaget, quelle est la fonction symbolique qui joue un rôle très important dans le développement du système représentatif ?

A

L’imitation. Celle-ci est impliquée dans quatre des cinq conduites symboliques soit l’imitation différée, le jeu symbolique, le dessin et l’image mentale.

La dernière est le langage.

48
Q

Vrai ou faux.

Le langage constitue une conduite symbolique qui, contrairement aux autres conduites, n,est pas construire directement par l’enfant.

A

Vrai.

49
Q

Identifier la limite de la pensée préconceptuelle qui y est liée à l’énoncé.

La centration
L’égocentrisme
Les préconcepts
La nonréversibilité
La pensée statique
  1. Les représentations dépendent uniquement du point de vue de l’enfant.
  2. L’enfant n’a pas développé des concepts généralisables.
  3. L’enfant ne considère qu’un seul aspect d’une situation.
  4. L’enfant s’arrête à l’apparence des choses.
  5. L’enfant ne peut résoudre les problèmes de transformations.
A
  1. L’égocentrisme
  2. Les préconcepts
  3. La centration
  4. La pensée statique
  5. La non-réversibilité
50
Q

Complétez la phrase :

Au cours de la ____, l’enfant évolue vers l’opération. La ____ est caractéristique de l’opération repose sur
l’existence d’un ____.

A

Au cours de la PHASE INTUITIVE, l’enfant évolue vers l’opération. La RÉVERSIBILITÉ est caractéristique de
l’opération repose sur l’existence d’un INVARIANT.

51
Q

Dans une expérience avec deux verres, un long et mince et un autre petit et large, dans lesquels on verse la même
quantité de liquide, expliquer la conduite d’un enfant au stade préopératoire en comparaison avec un enfant au
stade opératoire concret si on lui demande de juger quel contenant a le plus de liquide?

A

Au stade préopératoire, l’enfant sera centré sur l’apparence des choses, la hauteurpar exemple. Il dira donc que le long verre contient plus, car il est plus haut. L’enfant n’a pas encore la mobilité pour comprendre les transformations. L’enfant du stade opératoire lui peut dépasser l’apparence des choses et prendre en
considération la hauteur et la largeur.

52
Q

Vrai ou faux.

Un enfant peut dénombrer un ensemble d’objet s’il n’a pas encore acquis le principe de conservation.

A

Faux.

La conservation de la quantité précède la correspondance terme à terme entre chiffre et élément.

53
Q

Donner une définition d’opération mentale.

A

Une action intériorisée qui permet de faire une transformation en pensée mentalement.

54
Q

Quelle est la limite principale du stade opératoire concret ?

A

Les opérations sont possible que si elles s’appuient sur du concret. La logique est encore dépendante de l’action.

55
Q

Qu’est-ce qu’un décalage selon Piaget ?

A

La répétition d’une même acquisition cognitive à des âges différents dans le développement d’un enfant.

56
Q

Un décalage vertical…

A. Implique deux niveaux différents de fonctionnement cognitif

B. Porte sur le même univers de contenu

C. S’applique à une même structure cognitive

D. Se fait dans deux périodes différentes du développement

E. Se produit dans le même stade de développement

A

A, B, D

57
Q

Un décalage horizontal…

A. Implique deux niveaux différents de fonctionnement cognitif

B. Porte sur le même univers de contenu

C. S’applique à une même structure cognitive

D. Se fait dans deux périodes différentes du développement

E. Se produit dans le même stade de développement

A

C, E

58
Q

Vrai ou faux.

Les théories néo-piagétiennes sont en accord avec la vision de stades de développement cognitif distincs élaboré par Piaget.

A

Vrai.

59
Q

Quelle est la différence majeure entre les théories néo-piagétiennes et la théorie de Piaget ?

A

La théorie de Piaget, accorde une grande importance à l’impact de l’expérience sur le développement. Selon Case
la pratique d’une habileté favorise le développement des opérations cognitives. La théorie de Ficher elle affirme
que le développement est spécifique à des tâches particulières et que les habiletés peuvent se développer plus
rapidement dans certains domaines principalement selon la stimulation et l’exposition offert par l’environnement.

60
Q

Vrai ou faux.

Dans le concept de permanence de l’objet, l’enfant conçoit que l’objet existe même s’il n’est plus là mais il ne conçoit pas les propriétés physiques de l’objet (taille, couleur, etc.)

A

Faux.

Il traite également les propriétés de l’objet.

61
Q

Quelles sont les hypothèses alternatives qui permettent d’expliquer l’origine de l’erreur de stade 4 (A not B) décrite par Piaget ?

A

Les enfants, bien avant l’âge de sept mois, développeraient le concept de l’objet mais l’immaturité du développement moteur les empêcherait de supprimer le geste moteur vers le même endroit (A), le
développement d’une meilleure mémoire spatiale ou encore une meilleure attention à l’objet.

62
Q

Qu’est-ce que l’animisme ?

A

Attribuer des propriétés humaines à des objets inanimés. Cela s’observe lorsque les enfants entre sept et huit ans n’ont pas encore conscience des causalités physiques.

63
Q

Compléter :
À partir de quel âge les enfants démontrent des habiletés à classer des objets

  1. selon des propriétés perceptuelles similaires : __ mois
  2. relations fonctionnelles : __ mois
  3. principes abstraits (taxonomie) : __ mois
A
  1. selon des propriétés perceptuelles similaires : 14 mois
  2. relations fonctionnelles : 24 mois
  3. principes abstraits (taxonomie) : 24 mois
64
Q

Vrai ou faux.

Les habiletés de catégorisation sont les mêmes dans toutes les cultures.

A

Faux.

Des études ont démontré que certaines cultures n’utilisent pas les mêmes concepts de catégorisation (par exemple : fonctionnel vs taxonomique)

65
Q

Expliquez brièvement comment Wynn et al. ont démontré que les enfants dès cinq mois, sont en mesures de comprendre la quantité.

A

Ils ont observés que les enfants regardent plus longtemps la situation non concordante (1+1 = 1) vs celle qui concorde avec le nombre d’objets cachés derrière un écran (1+1 = 2).

66
Q

Quelle est la différence entre la conception de Vygotsky et de Piaget sur le développement cognitif?

A

Piaget affirme que les stades sont universels donc similaires entre les cultures. Vygotsky, quant à lui, lui affirme plutôt que le contexte culturel dans lequel l’enfant évolue doit être considéré dans le développement cognitif.
Vygotsky affirme que par les échanges avec son milieu l’enfant développe des habiletés et des caractéristique propre à sa culture. Contrairement à Piaget, Vygotsky croit que les cognitions émergent dans et par l’interaction
sociale.

67
Q

Qu’est-ce que le concept de scaffolding (ou échafaudage) dans la théorie de Vygotsky ?

A

Apprentissage à l’aide d’un tuteur (individu ou groupe) qui enseigne, supporte et assiste l’enfant dans ses activités d’apprentissage. Le modèle transmet des connaissances et des habiletés à l’enfant.

68
Q

Donner une définition générale du concept de théorie de l’esprit.

A

La capacité de comprendre que les autres peuvent avoir des croyances, désirs ou connaissances qui diffèrent des nôtres et de la réalité.

69
Q

Définir l’attention conjointe.

A

Le partage de l’attention lors d’un échange triadique entre l’enfant, une personne et un objet et ce, à partir d’échange visuel.

70
Q

Nommer deux autres habiletés qui se développement, entre 18 et 24 mois, en même temps que l’attention conjointe.

A

Reconnaissance de soi dans le miroir, production de phrases, imitation différée, apprentissage par imitation.

71
Q

Identifier l’habileté qui se développe en parallèle à l’attention partagée.

A

Le pointage.

72
Q

Distinguer le pointage assertif et directif.

A

Le pointage assertif sert à désigner un objet dans le but de communiquer, tant que le pointage directif est une demande pour obtenir l’objet pointé.

(truc : assertif – sert dans le mot, sert à désigner et communiquer vs obtenir – nir / dir directif)

73
Q

Identifier ce que l’enfant doit avoir acquis pour être en mesure de réfléchir sur les croyances et le savoir.

A

Il doit être en mesure de combiner et comparer les informations sur ce que l’autre sait et ce que lui-même sait ou ignore.

74
Q

Compléter le tableau sur les principales acquisitions selon l’âge

Attribution des croyances, perspective visuelle et attribution du savoir

Âges
2 ans
3 ans
5 ans

A

Voir tableau.

75
Q

Indiquer à quel âge l’enfant est en mesure de comprendre l’incertitude ?

A

6 ans.

76
Q

Est-ce que tous les enfants avec un trouble envahissant du développement démontrent des déficits des théories de l’esprit ?

A

Non. Plusieurs études ont démontrés qu’ils étaient en mesure de se construire certaines théories de l’esprit et que la difficulté dans ce type de tâche provenait plutôt de difficultés à analyser les intentions communicatives.

77
Q

Donner un exemple de verbes mentaux.

A

Savoir, penser, croire, deviner, etc

78
Q

Distinguer savoir et croire.

A

Croire n’implique pas la vérité de la proposition, il renvoie à la croyance qui n’est pas nécessairement un fait. Deviner est un exemple de croire. Savoir suppose la vérité et renvoi à des faits réels.

79
Q

Associer les énoncés suivants à l’âge de réussite.

Âges : 5, 6, 8, 9

  1. Je différencie deviner, savoir et me souvenir.
  2. J’interprète le terme croire comme savoir.
  3. Je comprend que le ‘‘si’’ implique un doute.
  4. Je peux affirmer que je devine mais il m’est difficile de départager savoir et croire.
A
  1. 9 ans
  2. 6 ans
  3. 8 ans
  4. 5 ans
80
Q

Qu’est-ce qui distingue l’ironie du mensonge ?

A

Dans l’ironie, les deux personnes partagent les mêmes connaissances sur le monde tandis que dans le mensonge, seule une personne connait la vérité.

81
Q

Dans quelle situation de la vie quotidienne, est-ce que les fausses croyances de 2eme niveau sont-elles impliquées ?

A

Attribution des responsabilités.

82
Q

Nommer le type de mémoire qui correspond aux définitions suivantes d’Atkinson et Shiffrin.

Enregistrement sensoriel
Mémoire à court terme
Mémoire à long terme

  1. Souvenirs et connaissances qui sont accessible sur une grande période de
    temps.
  2. Trace d’une durée très brève à la suite d’une stimulation sensorielle. Les
    sensations sont mémorisées selon le niveau d’attention et le degré d’intérêt.
  3. Mémoire des évènements qui se sont déroulés dans les secondes ou minutes précédentes.
A
  1. Mémoire à long terme
  2. Enregistrement sensoriel
  3. Mémoire à court terme
83
Q

Nommer et donner une définition des trois sous-systèmes de mémoire, tels que définis par Tulving.

A

truc : ESPeces de mémoires

La mémoire procédurale se rapporte à l’apprentissage d’habiletés et de procédures reliées à l’exécution d’un geste complexe (e.g. faire du vélo). L’accès à ce type de mémoire se fait automatiquement et sollicite peu d’efforts conscients.

La mémoire sémantique réfère aux connaissances générales sur le monde, notamment les connaissances académiques (e.g. Paris est la capitale de la France). Ces informations sont indépendantes de l’identité et du passé de l’individu puisque cette mémoire est indépendante du contexte où l’information a été encodée (p.ex. le moment et le lieu où nous avons encodé que Paris est la capitale de la France). Elle est
un répertoire de connaissances, surtout de nature langagière.

La mémoire épisodique est la mémoire des évènements récents et anciens qui sont associés aux contextes spatial, temporel, émotif, etc. La mémoire autobiographique fait partie de ce système de mémoire.

84
Q

Définir les trois processus de mémoire à long terme (encodage, consolidation, récupération)

A

Encodage : Constitution de traces en mémoire. Repose sur le stockage en MDT.

Consolidation : Maintien d’une trace en mémoire de MDT pour enfin se transférer en MLT.

Récupération : Retour de l’information de MLT vers la MCT, lui permettant ainsi d’être accessible. Cette
récupération peut se faire de façon libre (p.ex. nommez tous les mots dont vous vous souvenez.), indicée
(avec des indices phonétiques ou sémantiques, par exemple nommer tous les mots d’animaux) et, finalement, par la reconnaissance (p.ex. à partir de choix de réponse).

85
Q

Vrai ou faux.

Selon Piaget la mémoire n’est pas fonctionnelle avant deux ans.

A

Vrai.

Piaget conçoit que la mémoire ne se développe qu’au stade préopératoire, soit après l’âge de deux ans. Le rappel (évocation) ne serait possible que par l’acquisition de la symbolisation. Toutefois, on peut observer que bien avant deux ans, le bébé est capable de reconnaitre des personnes et des objets dans son environnement. Ceci est en soi une forme de mémoire.

86
Q

À partir de quel âge les études ont-elles démontré que les enfants pouvaient mémoriser des actions et se les rappeler après un certain délai dans le temps ?

A

Dès 9 mois. À cet âge, 50% des enfants peuvent se rappeler des actions un mois après leur exécution et, dès vingt mois, 100% des enfants réussissent le rappel différé.

87
Q

Qu’est-ce que l’effet de familiarité lexicale en mémoire à long terme sémantique ?

A

Les mots inconnus sont plus difficiles à retenir, mais ceux qui se rapprochent d’un mot connu dans le vocabulaire de l’enfant sont nettement plus faciles à mémoriser.

88
Q

Pourquoi, à l’âge de quatre ans, la fiabilité des souvenirs autobiographiques rapportés verbalement augmente-t-elle ?

A

Parce que l’enfant a alors développé de meilleures compétences pour exprimer les souvenirs de façon narrative et qu’il est désormais en mesure de distinguer ce qui est pertinent de garder en mémoire. Les souvenirs sont donc mémorisés intentionnellement.

89
Q

Expliquer pourquoi l’acquisition du langage joue un rôle important dans le développement de la mémoire épisodique.

A

D’une part, le début du langage induit le début de la socialisation. La mémoire événementielle est partiellement modelée par les interactions verbales. La verbalisation par l’adulte permet un encodage plus élaboré et aide l’enfant à se construire une représentation plus riche et à faire des liens entre les informations. La verbalisation permet d’orienter et de compléter les informations mnémoniques. La conarration permet de porter plus attention à certains détails et engendre un double encodage. D’autre part, l’acquisition du langage permet de mieux
rappeler les souvenirs. Lorsque l’enfant est en mesure de raconter un évènement de façon organisée, cela facilite
sa consolidation et son rappel.

90
Q

Vrai ou faux.

L’importance de la suggestibilité des enfants diminue avec l’âge.

A

Vrai.

Les enfants d’âge préscolaire et début scolaire manifestent plus de confusion sur l’origine des informations que ceux plus âgés. Ce biais peut être mis en lien avec la maturation des fonctions exécutives.

91
Q

Quels sont les changements au plan qualitatif et quantitatif observables au cours du développement de la mémoire épisodique ?

A

Avec l’âge, on observe que la quantité d’informations mémorisées augmente, que les enfants sont en mesure de se remémorer plus de détails après des délais plus longs. Les indices d’encodage ont moins besoin d’être identiques au contexte lors du rappel.

92
Q

En période préscolaire, par quel moyen les enfants développent-ils leur mémoire sémantique ?

A

Ils élaborent et organisent les bases des connaissances sémantiques en mémoire par l’expérience. Les ‘‘scripts’’ sont un exemple de séquences événementielles que les enfants développent à cette période.

93
Q

Outre les habilités langagières, quels facteurs sont importants dans le développement de la mémoire sémantique ?

A

La scolarisation et le contexte culturel.

94
Q

Vrai ou faux.

Les informations en mémoire sémantique déclinent plus rapidement avec l’âge que celles en mémoire épisodique.

A

Faux.

Nous observons l’inverse. Les souvenirs épisodiques diminuent plus rapidement que ceux en mémoire sémantique. Cette différence pourrait s’expliquer par le fait que les informations en mémoire sémantique ont un caractère plus organisé et structuré.

95
Q

Donner une définition de la mémoire implicite.

A

La mémorisation d’informations, autant en modalité épisodique que sémantique, est inconsciente et, donc, non intentionnelle. Il s’agit en quelque sorte d’une mémoire inconsciente.

96
Q

Associer la stratégie avec ses caractéristiques.

Autorépétition

A. Cette stratégie peut être utilisée volontairement à partir de la quatrième année du primaire (neuf ou dix ans)

B. Serait présente dès cinq ou six ans

C. Se redire mentalement les items en se les répétant

D. Très dépendante des connaissances antérieures en sémantique

E. Organiser les items en sousgroupe
lors de l’encodage

F. A pour effet de rafraîchir les traces en mémoire à court terme

G. Débute au début de l’âge scolaire, mais de façon inconsciente

A

B, C, D, F

97
Q

Associer la stratégie avec ses caractéristiques.

Catégorisation

A. Cette stratégie peut être utilisée volontairement à partir de la quatrième année du primaire (neuf ou dix ans)

B. Serait présente dès cinq ou six ans

C. Se redire mentalement les items en se les répétant

D. Très dépendante des connaissances antérieures en sémantique

E. Organiser les items en sousgroupe
lors de l’encodage

F. A pour effet de rafraîchir les traces en mémoire à court terme

G. Débute au début de l’âge scolaire, mais de façon inconsciente

A

A, D, E, G

98
Q

Nommer deux raisons pour lesquelles les enfants d’âge scolaire n’arrivent pas à utiliser les stratégies mnémoniques.

A

Méconnaissance des stratégies, ne font le lien entre l’objectif à atteindre et la stratégie à utiliser, le matériel est trop peu familier pour arriver à le traiter avec une stratégie connue, coût trop élevé pour mettre la stratégie en oeuvre donc n’entraine pas de bénéfices.

99
Q

Donner une brève définition de métamémoire.

A

Être conscient des caractéristiques du fonctionnement de sa mémoire (forces et faiblesses). Cette composante nous amène à analyser la situation à mémoriser, à sélectionner les méthodes (stratégies) efficaces, à superviser la mise en oeuvre de celles-ci et à évaluer l’efficacité.

100
Q

Vrai ou faux.

La métamémoire est essentielle au développement et à l’utilisation des stratégies.

A

Faux.

Les études démontrent que le développement et l’utilisation des stratégies ne sont pas dépendants de la métamémoire.

101
Q

Nommer un déterminant important dans le développement des capacités en mémoire sémantique.

A

Truc : Capacité en Mémoire – CCC et M

La mise en place de stratégies de mémorisation

Les connaissances préalables dans un domaine

Les capacités en mémoire à court terme

La conscience du fonctionnement de la mémoire

102
Q

Comment mesure-t-on la mémoire à court terme ?

A

Par la mesure de l’empan. Celui-ci correspond au nombre maximum d’items (mots, lettres, chiffres, bloc) qu’un individu peut répéter sans erreur après une seule présentation.

103
Q

Vrai ou faux.

Il existe une relation directe entre l’âge chronologique et la taille de l’empan.

A

Vrai.

Un enfant de 2 ans démontre un empan de 2 items.

5 ans = 4 items

7 ans = 5 items

9 ans = 6 items

11-12 ans = 7 items

104
Q

Distinguer effet de récence et effet de primauté.

A

Effet de récence= les derniers items sont mieux mémorisés

Effet de primauté= les premiers items sont mieux mémorisés

105
Q

Donner une définition de la mémoire de travail.

A

La MDT est un ensemble de processus qui permet de maintenir active l’information pour l’exécution d’activités
cognitives. Elle permet également de conserver l’information en mémoire pendant un court laps de temps pour la
manipuler.

106
Q

Nommer les 3 composantes du modèle de Baddeley et décrire leurs fonctions.

A

Boucle phonologique : Comprend une unité de stockage temporaire des informations verbales (son, mots) et de la boucle articulatoire qui permet la répétition subvocale.

Calepin visuospatial
: Unité de stockage temporaire des informations visuelles

Administrateur central : Il supervise les deux modules esclaves (boucle phonologique et calepin visuospatial). Il remplit différentes fonctions dans plusieurs activités cognitives contrôlées (p.ex. calcul
mental). Composé d’une unité de stockage, mais aussi de traitement de l’information. Cette composante réfère également aux fonctions exécutives

107
Q

Quelle est l’importance de la boucle articulatoire ?

A

Les informations dans l’unité de stockage sont soumises à l’effacement rapidement si elles ne sont pas réactivées
et maintenues en MDT par le processus de répétition. La boucle articulatoire régule cette stratégie.

108
Q

Comment mesure-t-on l’administrateur central ?

A

Par des tâches d’empan à l’envers. Le sujet doit donc maintenir, par exemple, une série de chiffres dictée à
l’endroit dans l’unité de stockage phonologique et ensuite effectuer une manipulation mentale pour donner la série à l’envers.

109
Q

Pourquoi, avant 7 ans, les enfants sont-ils très sensibles à l’effet de similarité et de longueur des mots ?

A

Parce que ce n’est que vers l’âge de sept ans que la stratégie de répétition subvocale est acquise. Sans celleci, l’unité de stockage phonologique ne retient que quelques secondes les mots. Ceux-ci s’effacent donc très
rapidement de la mémoire.

110
Q

Si les mots sont accompagnés d’une image, observe-t-on le même effet de similarité et de longueur du mot ?

A

Non, puisque l’enfant utilisera alors le calepin visuo-spatial et ne sera donc pas sensible à ces effets. Toutefois, si seulement des images sont utilisées, nous observons un effet d’interférence entre les images qui se ressemblent vs celles plus différentes entre elles.

111
Q

Quelle autre fonction cognitive est impliquée dans le développement de l’administrateur central ?

A

La maturation des fonctions exécutives d’autorégulation et d’inhibition permet jusqu’à l’adolescence de mieux utiliser l’AC.

112
Q

Vrai ou faux.

Le développement de l’AC est plus lent et tardif que les systèmes esclaves et n’est pas linéaire.

A

Vrai.

L’AC connait un accroissement entre 6 et 15 ans, voire même jusqu’à 19 ans. Le développement se fait par paliers, notamment entre 4 et 5 ans, 8 et 12 ans, adolescence et, finalement, âge adulte.

113
Q

Nommer et expliquer brièvement un déterminant dans le développement de la mémoire de travail.

A

Ressource attentionnelle : Ressources qui orientent vers les stimuli et qui permettent l’activation et le
maintien de cette activation.

Nature du traitement : Pour une activité cognitive donnée, l’efficacité des traitements impliqués
diminue l’espace de traitement et libère l’espace pour le fonctionnement de la MDT. Plus la tâche est
connue ou plus les processus sont efficaces (matures), moins l’énergie cognitive est nécessaire. Plus de ressources sont donc disponibles pour mémoriser et manipuler l’information.

Densité du traitement : Le coût en termes de difficulté d’exécution de la tâche. À durée égale, plus la tâche est couteuse, plus il y a diminution de la mémorisation.

La durée ou longueur du traitement : Réfère à la durée des opérations à effectuer pour manipuler
l’information. Plus elle est importante, plus il y a de perte en mémoire.

Connaissances antérieures : les études démontrent qu’on peut avoir de meilleures performances en
MDT si on utilise du matériel familier à l’enfant.

114
Q

Décrire, pour chaque période, le développement des deux systèmes esclaves en MDT.

3 ans :

5 à 6 ans :

7 ans :

10 ans :

12 ans :

Adolescence :

A

Trois ans : l’unité de stockage phonologique est fonctionnelle.

Cinq à six ans : émergence du calepin visuospatial

Sept ans : émergence de la boucle articulatoire. Début de l’effet de familiarité

Dix ans : avant dix ans, l’encodage de matériel visuel est uniquement visuospatial.

Dès onze ans, on
observe un recodage verbal de l’information visuelle.

Douze ans : la boucle articulatoire est mature.

Adolescence : amélioration de la performance si un délai est imposé entre le matériel visuel et son rappel.