Exam 2 Flashcards
À quoi sert la douleur ?
Message nerveux interprété par le cerveau
Signifie la présence d’un danger
Signale le besoin d’agir
Encodée dans la mémoire pour éviter que la situation ne se reproduise
Mécanisme de protection de la région blessée (facilite guérison)
Qu’est-ce que la douleur ?
La douleur est une expérience personnelle qui est influencée
à différents degrés par des aspects biologiques,
psychologiques, et sociaux
* Douleur ≠ nociception (douleur n’est pas seulement l’activité
de neurones sensoriels)
* Concept de douleur est appris
La douleur est
SUBJECTIVE
*La douleur est une
réponse INDIVIDUELLE
Qu’est-ce que l’analgésie congénitale ?
Mutation génétique – aucune douleur
◦ Sensation que le corps ne nous appartient pas
◦ Blessures fréquentes
◦ Apprentissage limité
Génétique, relâchement d’endorphine et des opioides, ne vivent pas plus de 25 ans
car beaucoup de complications physiques
où se forme la douleur ?
Douleur fantôme comme exemple
Littéralement, dans notre tête
◦ Plus précisément : le cerveau
L’opinion de notre cerveau sur les sensations reçues =
douleur
Quels sont les types de douleur ?
Douleur nocioceptive, neuropathique et nociplastique
Qu’est-ce que la douleure nocioceptive ?
Par excès de nociception (accident, inflammation)
Qu’est-ce que la douleur neuropathique ?
Lésion ou maladie affectant le système somatosensoriel (Diabèthe, AVC, sclérose en plaque, zona, douleur fantôme)
Qu’est-ce que la douleure nociplastique ?
Altération de la nociception malgré
absence preuve lésion tissulaire
activant nocicepteurs (Les chocs, fibromyalgie, cancer)
Quel est le seuil de duré de la douleur chronique
Plus de trois à dix mois
Comment on caractérise la douleur ?
1) En fonction des mécanismes physiopathologiques
2) En fonction de la durée
3-6 mois+ persistance au-delà du délai normal de guérison = douleur chronique
Qu’est-ce que la douleur chronique ?
N’a plus cet aspect utile, protecteur
Dérèglement de plusieurs systèmes
Objectif thérapeutique de soulagement et amélioration de la qualité de vie
La prévalence de la douleur chronique est inégalement distribué selon quel aspects ?
◦ Inéquités sociales
◦ Discrimination
◦ Pauvreté
◦ Premières Nations
◦ Certaines communautés ethniques
◦ Femmes
Que peut-on dire de la prévalence de la douleur chronique chez les personnes âgées ?
Augmente avec l’âge
Problème de santé important chez les personnes âgées
1/3 Canadiens de plus de 65 ans
Qu’en est t’il de la douleur chronique chez les enfants et adolescents ?
Entre 11% et 38% des enfants et
adolescents (King et al. 2011)
Maux de tête, douleur abdominale,
douleur au dos, douleur musculoskeletique
Impact négatif sur le développement
physique et social
Peut mener à la douleur chronique, abus
de substance, et troubles de santé
mentale à l’âge adulte
Qu’en est-il de la douleur chronique chez les femmes ?
Prévalence plus élevée chez les femmes
Fibromyalgie, syndrome colon irritable,
arthrite rhumatoïde, douleur pelvienne,
migraine, endométriose
Qu’en est-il de la douleur chronique chez les autochtones ?
Prévalence la plus élevée au Canada
Par exemple, 12.4% rapporte douleur au
dos chronique
Souvent, douleur physique perçue
comme secondaire à la douleur
émotionnelle
Explique la douleur de façon différente, expérience
émotionelle différente, plus acceptable de voir un psy
pour la douleurQu
Qu’en est t’il de la douleur chronique chez les vétérans ?
Taux de maladies chroniques 2-3 fois plus élevé que la population générale
41% douleur chronique
2/3 ont aussi un diagnostic de santé mentale
11X plus de chance de rapporter limitations fonctionnelles associées à la
douleur
65% qui ont eu des idées suicidaires dans la dernière année avaient de la
douleur chronique
76% qui ont fait une tentative de suicide dans la dernière année avaient de la
douleur chronique
Qu’en est-il de la douleur chronique chez les utilisateurs de drogues ?
31% - 55%; 9.6% usage problématique
Cycles – douleur mal traitée augmentation de la problématique
d’utilisation de substance pour gérer douleur détérioration de
la douleur et difficulté d’accès au traitement.
Quel est la fonction de la douleur ?
◦ Protection
◦ Composante de notre système sensoriel
◦ Si cerveau détecte un danger et doit protéger le corps: douleur
◦ Souvent, douleur n’est pas proportionnelle au danger potentiel
◦ Multifactorielle
Quel est l’explication initiale de la douleur ?
Sert à faire sortir le mal
Qu’est-ce que la théorie du portillon en douleur ?
Facteurs qui ouvrent le portillon (↑douleur)
-Physiologiques :
- Blessure / lésion
- Inactivité physique
-Émotionnels :
- Dépression
- Anxiété
-Cognitifs :
- Focalisation sur la douleur
- Ennui
Facteurs qui ferment le portillon (↑douleur)
-Physiologiques :
- Médicaments
- Massage
- Bon sommeil
-Émotionnels :
- Émotions agréables
- Optimisme, bonheur
-Cognitifs :
- Concentration / distraction
- Activités intéressantes
Qu’est-ce que le modèle biopsychosocial dit sur la douleur ?
La signification, le sens de la
douleur aurait un rôle à jouer
sur l’expérience de la
douleur…
Le cerveau aurait un rôle
dynamique dans la perception
de la douleur, ne serait pas
passif
Qu’est-ce que le modèle psychodynamique dit sur la douleur ?
Facteurs émotionnels peuvent générer et maintenir la douleur chronique
Personnalité: dépression, anxiété de la santé, obsessions,
dynamiques familiales
Quels sont les contribution du modèle psychodynamique pour la compréhension de la douleur ?
Reconnaît l’individualité et les expériences
passées, les dynamiques familiales, et les traits de personnalité dans la
réponse à la douleur
Qu’est-ce que le modèle comportemental de la douleur ?
L’évaluation de la douleur devrait se
limiter aux comportements douloureux observables
Douleur devient chronique lorsqu’un
comportement douloureux est
positivement renforcé
Traitement: renforcer les comportements de bien-être et décourager les comportements douloureux
Contributionm importante: surtout
méthodologique
Enjeu principal: ne prend pas en compte coping skills; pas de causalité
Quel sont les impacts de la douleur sur la vie d’une personne ?
Impact majeur sur toutes les sphères de la vie
Physique (prob mobilité)
Professionnelle (incapacité à compléter ses tâches)
Familiale (moins de participation dans les tâches familiales)
Sociale (isolement)
Émotionnelle (dépression, anxiété)
Quels types de facteurs psychosociaux influencent la perception de la douleur ?
*Facteurs affectifs
* Facteurs cognitifs
*Facteurs comportementaux
*Facteurs socioculturels
Comment les facteurs affectifs influencent la perception de la douleur ?
incompréhension, honte, peur, colère, sentiment d’injustice, anxiété, pensée catastrophique et dépression
Comment les facteurs cognitifs influencent la perception de la douleur ?
- Douleur et le processus d’attention; capacité à interpréter les signaux de douleur.
- Les pensées, croyances, attentes, attitudes
Exemples:
«Est-ce que je peux arrêter ma douleur»
«Je veux trouver la cause de ma douleur»
«J’espère que l’injection va me guérir»
«Si je n’ai pas une solution pour guérir, je vais demander pour l’aide médical à mourir»
Comment les facteurs comportementaux influencent la perception de la douleur ?
- Les comportements de douleur sont des actions qui communiquent
l’inconfort. - Lorsque ces comportements sont renforcés :
Évitement ou réduction de l’activité physique
Augmentation de la recherche d’informations, de traitements et de
diagnostics
Comment les facteurs socioculturels influencent la perception de la douleur ? 3
- Méfiance face aux professionnels de la santé, différence culturelle (chaman, traitement alternatif)
- Diminution du soutien social
Détérioration du couple, retrait des relations interpersonnelles, perte du réseau social - Stress financier, pauvreté:
CNESST, SAAQ, conflit compagnie d’assurance, difficulté à payer pour les traitements
Qu’est-ce que le cycle sommeil-douleur ?
cycle débalancé, l’insomnie et les mauvaises positions entrainent des douleurs et tensions musculaires généralisés ce qui entraine une fatique physique et émotionelle et résulte en une altération du fonctionnement
Sommeil
Difficulté à s’endormir
Sommeil interrompu
Réveil précoce
Sommeil non réparateur
Piètre qualité de sommeil
Pourquoi la dépression est plus prévalente chez les gens avec des douleurs chroniques ?
Le taux de co-occurrence se situe entre 30-60%
Un chevauchement important des symptômes:
Ralentissement psychomoteur/fatigue, diminution aptitude à penser, manque de motivation,
ruminations sur les choses passées, changement d’appétit
* Impuissance, découragement
* Perte d’identité
* Sentiment de culpabilité
Pourquoi l’anxiété est souvent présente chez les gens avec des douleurs chroniques ?
Le taux de co-occurrence se situe entre 44 %-51 %
Un chevauchement important des symptômes
* Agitation, accent sur sxs et sensations physiques, consultations
répétées, hypervigilance, appréhension et inquiétudes orientées vers
conséquences éventuelles
Quel est le lien entre la personnalité et la douleur chronique ?
Notre personnalité a un impact sur notre façon d’agir, de penser, de ressentir les émotions.
Notre type de personnalité influence notre relation à la douleur
-Exemples de portraits cliniques typiques
impulsivité(colère, prise médication), isolement, perfectionnisme (découper les activités, travailler au niveau des attentes)
Est-ce qu’il y a une notion de gain secondaire en douleur chronique ?
Oui il y en a.
Certains patient reçoivent des gains positifs quand ils viennent consulter ou la douleur présente une sécurité dans la vie de la personne
Ex: seul activité est de venir consulter, d’autres la douleur est très fonctionnelle et ça les protège d’un environnement social ou familiale qui présente un danger. Douleur cervicale donne une raison de dire non aux rapports sexuels du conjoint violent, douleur factice pour avoir accès à des services ou éviter d’autres sphères de leur vie, ne paps retourner au travail ou assurance.
Quel sont les objectifs thérapeutique du modèle biopsychosocial en douleur chronique ?
- G E S T I O N D E L A D O U L E U R
- A M É L I O R AT I O N D E L A Q U A L I T É D E V I E (facettes importantes pour la personne)
- A U G M E N T E R L A F O N C T I O N P O U R V I V R E U N E V I E E N FO N C T I O N D E S VA L E U R S P E R S O N N E L L E S
Quel est la différence entre la douleur et la souffrance ?
Souffrance = douleur x résistance
Qu’est-ce qu’un proffessionnel peut faire qui résulte en une augmentation de la souffrance chez une personne avec des douleurs chroniques ?
*Nous ne croyons pas le patient.
*Nous doutons de l’intensité de la douleur.
*Nous disons que leur douleur est dans leur tête.
*Nous encourageons des attentes irréalistes à propos de la douleur.
Quel est la meilleure approche thérapeutique pour les individus avec des douleurs chroniques ?
Approches interdisciplinaires / multidisciplinaires sont le gold standard
Par contre, l’accès à ce type de traitement est très difficile au Canada
Les interventions nonpharmacologiques jouent souvent un rôle secondaire
essentiel, ou parfois un rôle principal
Quel est le rôle du psychologue auprès de la population avec des douleurs chroniques ?
Evaluation psychologique (Qu’est-ce qui se passait avant, après, coping skills, croyances et attentes, comment vont les traitements)
Psychotherapie de groupe
Psychotherapie indiviudelle
Accompagnement lors de traitements medicaux (infusion a
la ketamine, injection)
Enseignement et formation
Enrichir la compréhension du medecin face au patient
Pourquoi traiter les facteurs psychosociaux chez les individus avec des douleurs chroniques ?
Ils jouent un rôle crucial dans l’expérience de la douleur
Ils facilitent ou sont un obstacle à la gestion
de la douleur chronique
Nous traitons la personne, pas un problème
de douleur!
Quels facteurs psychosociaux impliqués dans la douleur devont nous travailler ? 4
Locus de contrôle (interne, diminue la douleur)
Efficacité personnelle (bandura)
Prêt au changement
Acceptation
Qu’est-ce que l’acceptation de la douleur ?
*Deux composantes:
* Relâcher la lutte contre la douleur: «_space;C’est un moment de douleur»
*Poursuivre nos activités basées sur nos valeurs: «_space;Qu’est-ce que je peux faire, je vais continuer à faire
mes tâches en plus petites tranches
* Ce N’EST PAS:
* Dire à un patient que la douleur va être présente pour toujours, il doit vivre avec…
Quels interventions sont efficaces avec les personnes avec des douleurs chroniques (spécifiques)
L’évaluation et la restructuration des pensées catastrophiques
Enseignement des techniques de relaxation
Le traitement vise à augmenter les comportements associés à l’autogestion de la douleur
Mets l’accent sur le sentiment d’efficacité personnelle
Quels sont les différentes approches psychologiques avec les personnes avec des douleurs chroniques ?
Thérapie cognitivocomportementale
Thérapie
d’acceptation et
d’engagement
Pleine conscience
Réduction du stress
basé sur la pleine
conscience
Auto-compassion
Biofeedback
Hypnose Thérapie orientée
vers les émotions
Entrevue motivationelle
cognitive reprocessing therapy
Quels sont les cibles thérapeutiques de la TCC en douleur chronique ?
Coping Humeur/Anxiété
Comportements de douleur Expérience de douleur
Rôle sociaux et professionnels Incapacités
Quels interventions sont utiiles en TCC pour la douleur chronique ?
Éducation
Fixer des objectifs
Relaxation
Exposition graduée
Gradation activités (pacing)
Principes opérants
Gestion de l’attention
Restructuration cognitive
Résolution de problème
Quels interventions font partie de la thérapie d’acceptation et d’engagement pour la douleur chronique ?
Contact avec le moment présent
Acceptation de la douleur et des émotions…volonté de ressentir et d’expérimenter
Valeurs: Ce qui est significatif
Action engagée: Comportements en
lien avec valeurs
Soi comme contexte : Douleur n’est qu’une composante du soi
Défusion : Se défaire des pensées
et émotions négatives
Quel est le but de l’hypnose pour la douleur chronique ?
Plutôt que de convaincre qu’il n’y a pas de douleur, l’hypnose a pour but de
gérer toute la peur et l’anxiété concernant votre douleur. Il contribue également
à réduire le stress et détendre le système nerveux pour l’aider à devenir moins
réactif à la douleur.
Quels sont les techniques d’interventions de l’hypnose pour la douleur chronique ?
Détente esprit et corps
Distorsion perception du temps
Remplacer par une autre sensation
Dissociation
Coma hypnotique
Amnésie de la douleur
Régression période non douloureuse
Quel est l’objectif de la pleine conscience et réduction du stress basé sur la pleine coscience dans la douleur chronique ?
Vise réduction de la douleur et diminution symptômes dépressifs
Taille d’effet petite
Quels sont les interventions de la pleine conscience et réduction du stress basé sur la pleine conscience dans la douleur chronique ?
Porter attention
- À ce qui est autour
- En utilisant tous nos sens
Moment présent
- Ici
- Maintenant
Intentionnellement
- Devenir conscience de notre expérience
Sans juger
- Curiosité
- Objective
- Sans évaluer
Pourquoi trouver le positif est une bonne stratégie en douleur chronique ?
Bias de sélection vers le négatif
◦ Nécessaire d’un point de vue
d’evolution
◦ Amplifié lorsque symptômes
anxieux ou dépressifs présents
Comment utiliser la pensée rationelle dans la douleur chronique ?
Reconnaître son discours intérieur
Identifer pensées non-aidantes
Évaluer leur niveau d’objectivité, de réalisme
Travailler sur les pensées non-aidantes
◦ Restructurer
◦ Se distancer et laisser-aller (pleine conscience
Qu’est-ce qu’on ne devrait pas dire à quelqu’un qui vit avec des douleurs chroniques ?
Il n’y a rien au niveau physique
qui explique votre douleur
La douleur est dans votre tête!
Vous devriez voir un psychologue!
Quoi dire à quelqu’un qui vit avec des douleurs chroniques ?
Mon objectif est d’aborder comment
vous vous sentez physiquement et
émotionnellement
Consulter un psychologue m’aidera à
mieux vous comprendre, et vous offrir
de meilleurs soins et pour vous, à
diminuer votre souffrance et vous
outiller pour faire face à votre douleur
Quel est le rôle de l’équipe de médecine de premier recours ?
diagnostiquer et à gérer n’importe quels problèmes qui s’inscrit dans son champ
d’expertise ou d’adresser les patients aux spécialistes pour un deuxième avis ou pour obtenir des investigations plus poussées.
Quels sont les facteurs à considérer dans la recherche d’aide et l’ajournement ?
-Auto-rapporté: Les symptômes qui indiquent que quelque chose ne
va pas.
-Divulgué par un tiers: Des signes lors de l’examen le médecin identifie des signes tels qu’une augmentation de la pression
sanguine, une masse dans les intestins, ou un souffle inhabituel dans la poitrine du patient, ce qui indique qu’il y a un problème
Qu’est-ce que l’iceberg clinique ?
le nombre de problèmes qui n’atteignent jamais le médecin.
Quels sont les obstacles potentiels au traitement en santé ?
congés travail pour examens, symptômes
peu importants et soutenables, croyances
envers le md, peur du client ou anxiété
associée à la santé (autruche).
Quel question les gens se posent avant de chercher de l’aide ou de s’ajourner ?
Est-ce un symptôme? Spasme musculaire dans le visage
Est-ce normal ou anormal? Grave ou peu faible? Nouveau
symptôme mais faible et habituation éventuelle
Ai-je besoin d’aide? Est-ce que ce symptôme peut être grave?
Le médecin ne semble pas trop inquiet… je vais voir ce que ça donne
Est-ce que le médecin peut m’aider? Croyances envers les
professionnels de la santé et les traitements médicales
Anxiété face à la santé? évitement ou recherche d’aide
Quels sources d’informations influencent la perception des symptômes ?
information corporelle, l’humeur, les cognitions et le contexte social
Comment l’information corporelle influence la perception des symptômes ?
Interférence entre les infos internes du corps et les infos externes
(environnement)
Ce pourquoi les gens occupés percevraient moins de symptômes
L’importance de la pleine conscience et de moments calmes pour « focusing »
La recherche indique également que certaines personnes montrent une
attention sélective envers leurs symptômes corporels et sont donc plus
conscientes d’éventuels changements ou non
Les symptômes peuvent être générés même en l’absence
d’information corporelle (ex: regarder un film sur les poux, pourraient
entrainer les gens à se gratter).
Comment l’humeur influence la perception des symptômes ?
le stress et l’anxiété peuvent exacerber les symptômes alors que la relaxation peut les soulager.
Comment les cognitions influencent la perception des symptômes ?
La focalisation sur un symptôme l’exacerbe, alors que la
distraction la soulage.
C’est pourquoi des stratégies de distractions sont enseignées aux
personnes souffrant de douleurs chroniques.
Comment le contexte social influence la perception des symptômes ?
Par exemple, la maladie de l’étudiant en psychologie ou médecine:
développent des symptômes de tous les troubles qu’ils étudient
(Mechanic, 1962).
La recherche montre aussi que le fait de sourire, bâiller, trembler
ou encore se gratter peut être contagieux si les gens observent les
autres avoir ces symptômes (Platek et al., 2005; Schurman et al.,
2005).
Ce qui est renforcé ou véhiculé par l’environnement…
Symptômes renforcés et panique
Solitude seul (avec les symptômes)
Soutenu face aux symptômes?
Minimisation des symptômes par le perosnnel médical
Valorisation d’être fort par le contexte social
Quel est l’influence des déclancheurs sociaux dans la recherche d’aide ?
Équilibre qui peut être rompue par un symptôme si celui-ci
perturbe la vie normale/quotidienne.
La recherche d’aide est dans ce cas, une tentative de rétablir
l’équilibre.
Quels sont les déclancheurs sociaux pour la recherche d’aide ?
Interfère avec le travail ou l’activité physique
Interfère avec les relations sociales
Crise interpersonnelle (en fait moins à la maison)
L’incitation: messages sociaux, c’est-à-dire que d’autres personnes
encouragent la consultation médicale.
Quels sont les différents couts et bénéfices d’aller consulter un md ?
-Les aspects thérapeutiques: Bénéfices: avoir accès à des traitements efficaces, conseils par des spécialistes
Coûts: prise de médicaments, subir des examens médicaux, parler
de problèmes gênants ou personnels.
De plus, certains patients ne croient pas en la prise de médication comme une traitement efficace.
- Aspect pratiques: Coûts pratiques, comme prendre le temps du travail ou sur le temps passé au travail ou entre amis, l’effort d’y
aller, le coût du trajet…
- Aspects émotionnels: Avantages: médecin empathique qui les écoutent, rassurance prise en charge…
Désavantages: émotions négatives suscitées par l’annonce d’une mauvaise nouvelle, l’embarras, la peur liée au futur…
-Le rôle de malade et gain secondaire:
Légitimation des symptômes
Ex: mal à la poitrine qui se transforme en angine, ce qui engendre plus
de compassion de la part des proches
Avantages: excuse le patient de ses obligations habituelles (billet médical)
Obligations du malade: endosser le rôle comme temporaire et prendre
l’aide qu’on leur propose.
Pourquoi l’ajournement représente un problème pour les professionnels de la santé ?
ne permet aux professionnels de la santé de pouvoir traiter de façon efficace les patients
Ex: si attendent trop longtemps et problème trop sévère
Quels sont les facteurs en jeux et prédicteurs de l’ajournement ?
procrastination « autruche », la
prise décisionnelle énumérée auparavant…
Quels sont les interventions pour prévenir l’ajournement ?
-Promotion de la santé et de l’adhérence au traitement
-Conseils donnés envers une population visée
Quels sont les 3 types de dépistage ?
- Prévention primaire
Modification des facteurs de risques (tels que le tabac, alimentation, alcool).
. Bilan annuel médical (tests réguliers) - Prévention secondaire: Elle fait référence aux interventions destinées à la détection de maladies à un stade asymptomatique de leur développement afin que leur progression soit stoppée ou retardée en fonction d’indicateur.
. Dépistage comme forme de prévention secondaire. - Prévention tertiaire: Réadaptation des patients ou aux interventions thérapeutiques mises en place une fois que la maladie s’est manifestée.
Qu’est-ce que le dépistage secondaire ?
Dépistage secondaire: Dépister la maladie en elle-même
Contrôles médicaux comme la vérification du poids, la pression artérielle, taille,
urine, mammographies, tests génétiques qui permettent la détection de certaines
maladies comme:
Huntington, cancer, fibroses kystiques…
Dépistage occasionnel ou opportuniste: Quand le patient est en contact avec le
corps médical, pour évaluer plusieurs composantes de la santé.
L’objectif: est de dépister les problèmes qui peuvent être asymptomatiques.
Qu’est-ce que le dépistage primaire ?
Détecter un risque de maladie (bilan annuel)
Dépistage du col de l’utérus peut révéler des cellules pré-cancéreuse (lors du pap
test)
Dépistage génétique : fibrose kystique
Dépistage cholestérol et pression sanguine (maladies cardiaques, diabète)