Exam 1 Flashcards

1
Q

De quelle manière la colonisation de l’Abitibi s’est-elle passée ? Qui étaient les colons ? Comment et de quoi vivaient-ils ?

A

Depuis les années 30, Promesse d’un royaume. Les colons étaient pauvres/chômeurs.

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2
Q

Quelles sont les transformations qui marquent l’Abitibi dans les années
1970 au moment du tournage du film?
De quelle manière le développement de la Baie James est-il présenté ?

A

Essor hydro-électricité, développement du nord

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3
Q

Leterritoireruralquébécoisestcaractérisépardesdécoupagesparticuliersdes
terres,quellessont‐ils?Quellessontleurscaractéristiques?

A
Seigneurie 
- Longues terres liées à un cour d'eau divisé par de rangs
- division française 
- culture
Canton 
- territoires carrés
-division anglaise
-élevage
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4
Q

Pourquellesraisonslesvillagessedéveloppentpeuavant1815auQuébec?

A

Abondance de nouvelles terres et accroissement du commerce du blé sur le marché impérial. Sans démographie importante.

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5
Q

Quelssontlesfacteursquiexpliquentlacroissancerapidedunombredevillagesaprès1815?

A

Après1815:unpeumoinsdenouvellesterres
disponiblesdanslesseigneuries = libérationdemain
d’œuvreagricole
- croissanceimportantedesvillages
- Débutdel’émigrationverslavilleetlesÉtats‐Unis
- Unpeud’émigrationverslescantonsdela
populationfrancophone

Augmentationdelapopulation

  • Augmentationdelademandeenbiensetservices
  • Augmentationdesactivitésdeproduction:essor
  • desindustriesrurales=principauxfacteursdecroissancedunombredevillages
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6
Q

CertainesrégionsduQuébecn’ontétécoloniséesqu’au20e siècle,qu’estcequia
poussécederniermouvementdecolonisation?

A

La crise économique à notamment causé un mouvement vers le Temiscouatta et l’Abitibi

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7
Q

Entre1900et1950,l’espaceruralquébécoisserestructure.Quelssontlestrois
phénomènesquimarquentcetterestructuration?

A

-Expansiondumilieubâtietcroissancedémographiqueautourdes
principalesvilles

‐ Rétractationdel’espaceruraletdiminutiondespopulationsdansles
régionslespluséloignéesdesgrandesvilles

‐ Colonisationdel’Abitibi,etnouvellesparoissesauTémiscamingue,
Gaspésie,Bas‐Saint‐Laurent,Saguenay‐Lac‐Saint‐Jean,Laurentides,
Appalaches:ajoutde600nouvelleslocalitésentre1900et1950

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8
Q

Entre1900et1950,lasociétéruralesetransforme,expliquezdeuxchangements
majeursobservablesàcetteépoquedanslasociété.

A

Révolutiondestransports
• Chemindefer:1836pourlepremier,1850pourles
villes,1890pourlesréseauxrégionaux
• Communications :sémaphorepuistélégrapheen1840
puistéléphoneen1880
• Canauxetdragagedufleuve
• PortdeMontréal,Québec,Trois‐RivièresetSorel
• Vapeur(début1800)

Placeaccruedelaville:
• Emploi(stabilitédesrevenus)
• Représentation:modernitéaveclesservicesurbains
(éclairage,aqueducs,macadamdanslesrues,grands
magasins,loisirsurbains,confort

Importancegrandissantedel’industrie:électricité,
manufacture,forêt,etc.

Électrificationrurale:1930,danslaplupartdesvillesetdes
villages

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9
Q

Depuislafindelasecondeguerremondiale,lesagriculturesdespays
industrialiséssontmarquéespardesmutationsspectaculaires.Commentse
nommecettephasedemutation?

A

Modernisation agricole : unephaseoùlespolitiquesagricolesont
viséuneaugmentationimportantedelaquantitéd’alimentsproduits.Ce
systèmefutfortementsubventionnéparlesgouvernements.

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10
Q

Troistransformationsmarquentlamodernisationagricole,quellessont‐elles?

A
concentration :
concentrationdelaproduction
agricoleauseindefermesdemoins
enmoinsnombreusesmaisdeplusen
plusgrandes
Unphénomènesimilairede
concentrationdansledomainedela
distributionalimentaire

Spécification : fermesdansunnombrerestreintvoireuniquede
production

Intensification : despratiquesagricolesoùl’utilisationcroissante
d’engraisetdepesticidesetl’améliorationdestechniquesculturales
ontpermisuneaugmentationimportantedesrendements

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11
Q

Enanalysantlegraphiquesuivant,expliquezunchangementmajeurquia marquélestransformationsdel’agriculturequébécoisedepuislesannées1950.

  • Baisse culture fourragere
  • montée du mais grais
  • baisse de l’avoine
  • baisse orge depuis 2001
A
  • mais grain : hybride qui pousse au québec, Draineage des sols, évacuation d’eau
  • baissse fromage = baisse de fermes laitière, plus de grosse
  • baisse avoine = moins de cheveaux
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12
Q

Nommezetexpliquezlephénomènecaractéristiquedelamodernisationagricole
donttémoignelesévolutionsprésentéesdanslegraphiquesuivant.(ferme descend, taille moy. monte)

A

Concentration, premier impact de la modernisation agricole

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13
Q

Nommezetexpliquezlephénomènecaractéristiquedelamodernisationagricole
donttémoignelesévolutionsprésentéesdanslescartessuivantes. (baisse de la densité du nombre de ferme)

A

Concentration ?

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14
Q

La forêt québécoise est caractérisée par deux réalités différentes. Quelles sont‐elles et qu’est‐ce qui les caractérise ?

A
PUBLIC
92% 
% de production plus grand 
PRIVÉ
8%
-terres exploitées avec un manque de controle qui a du être normalisé 
-pression d'explotation
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15
Q

Qu’est ce qui va stimuler l’essor de l’industrie forestière au 19e s. ?

A

Souslerégimebritannique:exportationsversl’Angleterre
suiteaublocusnapoléonien(bloquelesexportationsbaltiquesversl’Angleterre)
-leBas‐Canadadevientleprincipal
fournisseur,périodedemiseenplacedesassisesdelagrande
exploitationforestière

1824 :premierdroitdecoupesurlebois
extraitdesforêtspubliques,miseenplace
d’unrégimed’affermage(droitsdecoupe)
quivafavoriserlaconcentrationde
l’exploitationforestièrepardegrands
concessionnaires

Commerceduboiséquarri
(TirédeBouthillier,2011)

-Outaouaisestalorslapremièrerégion
forestièreavec75%desdroitsde
coupe,alorsquelaMauricieetle
Saguenayreprésententseulement
10%desdroitsdecoupe

1840 :ouverturedesmarchésverslesÉ‐U,exportationdeboisd’œuvre(bois
scié)pourlaconstruction(carurbanisationrapideauxÉU)etdébutduboisde
pâtepourlepapierjournal

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16
Q

Quel est le principal moteur de développement de l’industrie forestière au début du 20e s. ? Que va faire le gouvernement pour supporter l’industrie ?

A

1900 :marchéaméricainestleprincipallieudedestination
desproduitsforestiers

1910 :mesuresgouvernementalespourinterdire
l’exportationdeboisdepâtesetfavoriserlacréationdes
usinesdetransformationssursonterritoire
- Fabricationdupapierjournalprendledessussurle
commerceduboisded’œuvre

Fin1930:
50%coupeforestière boisdepâtes
30%coupeforestière boisdechauffage
20%coupeforestière boisdesciage

Débutdesannées1930:industriedelapâteetpapieresteneffervescence‐‐‐
Qualitédelafibre,Épinettenoire
– Demandedesinvestissementconsidérables
–compagniesexigentdesgaranties
– GouvernementinstaureunsystèmedeConcessionsforestières :État
accordeàlamêmecompagnieunrenouvellementdupermis
d’exploitationtantetaussilongtempsquelesconditionssontrespectées

17
Q

Comment se nomme la loi qui encadre aujourd’hui la gestion de la forêt publique
au Québec ? Dans quel contexte a‐t‐elle été développée

A

Loisurl’aménagementdurableduterritoireforestier

Développé dans un contexte de lacrisedudébutdesannées2000
Oncoupetrop!
Oncoupemal!
Personnen’estresponsable!
Fermeture d'usine 
Commission coulombe 2004

Deuxavancéesmajeures:

1.Introduitlanotiond’aménagementécosystémique desforêts

Objectif:assurerlemaintiendelabiodiversitéetlaviabilitédesécosystèmesen
diminuantlesécartsentrelaforêtaménagéeetlaforêtnaturelle.

Concept :enmaintenantlesforêtsaménagéesdansunétatprochedeceluides
forêtsnaturelles,onpeutassurerlasurviedelaplupartdesespèces,carces
dernièresytrouverontdesconditionsauxquellesellessontadaptées.
L’aménagementécosystémique comportedesactivitésderécolteetdeproduction
debois.Ilnevisedoncpasàreproduireintégralementlaforêtnaturelle,mais
plutôtàs’enrapprocher.Parconséquent,lesstratégiesd’aménagementetles
traitementssylvicolesdoiventcréerdespaysagesforestiersquirenfermentla
diversitéetl’irrégularitédesforêtsnaturelles.

  • remplacelessériesderèglementsexistantspardenouvellesnormes
    regroupéesdansle«Règlementsurl’aménagementdurabledesforêtsdu
    domainedel’État»(entréeenvigueurenavril2018)
  1. Donnelagestiondelaforêtauministère

Loisurl’aménagementdurableduterritoireforestier

metuntermeauxcontratsd’approvisionnementetd’aménagement
forestier(CAAF)etlesremplaceparunsystèmedegarantie
d’approvisionnement(comportantuneportionmiseauxenchèressurle
marchélibre).Cesystèmetransfèrelaresponsabilitédelaplanification
del’aménagementforestierdesentreprisesauministèredes
Ressourcesnaturelles.Unnouvelorganismerelevantduministèredes
RessourcesnaturellesetdelaFaune,leBureaudemiseenmarchédes
bois,estdésormaisresponsabledel’évaluationdelavaleurmarchande
etdelaventesurlemarchélibreduboisrécoltésurlesterres
publiques.3

18
Q

Qu’est‐ce qui caractérise une communauté dépendante de la forêt ?

A

Traditionnellement,dépendanceàlaforêtquandlaplupartdestravailleursdansune
communautésontàl’emploidel’industrieforestièreoudesentreprisesdeservices
quilasoutiennent(Humphrey,1990).

  • Descommunautésfragilescarsouventàindustrieunique:avenirdesrésidants
    reposesurlaperformancedecetteindustrie,soumisàl’évolutiondesmarchéset
    auxrépercussionsdesavancéestechnologiquesnécessairespourconserverles
    partsdemarché

Maisidéedecommunautéss’estenrichie,c’estplusqu’uneunitésocialede
productionéconomique:
Elleintègreaujourd’hui3autresconcepts
• Adaptabilité:habiletédescommunautésàs’adapterrapidementaux
changementsinhérentsaufonctionnementdeleurmilieuetauxdifférentes
pressionsexternes(Beckley1995)Ætauxdedépendanceéconomiqueàlaforêt,
leadership,cohésioncommunautaire,localisationgéographique,etc.
• Bien‐être:intégrationdesbesoinssociaux,culturelsetpsychologiquesdes
individusdansl’évaluationdescommunautésforestières(BeckleyetSprenger
1995)
• Capacitérelationnellepourlacommunauté:capacitéàréagiraustressinternes
etexternes;pourlesindividus,aptitudeàsaisirlesoccasionsquiseprésententou
àencréerdenouvelles

19
Q

Quelles sont les principales difficultés auxquelles les communautés dépendantes
de la forêt font face ?

A
  1. Sous‐scolarisationetexodedesjeunes
    Manqued’emploidisponibledansledomainedespécialisationchoisiparlesjeunes
    Ædépartdelarégion
    Unedescaractéristiquesdescommunautésforestières:uneéconomiepeudiversifiée
    (travailenforêtetenscierie)

2.Modernisation,rationalisationdel’industrieforestièreetperted’emplois
Grandephasedemodernisationsuiteauxavancéestechnologiquesetrationalisation
deseffectifspouraugmenterlarentabilitéÆaugmentationdel’exode
Diversificationéconomiqueencoretroprécentepourcomblerlespertesd’emplois

3.Rapportvilles‐petitescommunautésetorganisationdesservicespublics
Déclindémographiquen’estpasseulementdueàl’exodedesjeunesmaisaussiàla
concentrationdelapopulationdanslesvilles‐pôleslesplusàproximitédespetites
communautéscarmeilleurequalitédesservicespublicsetcommerciaux
Cerclevicieuxdanslespetitescommunautés:pertedepopulation,pertedeservices
publicsetcommerciaux

4.Cohésionsociale
Communautésforestièressouventpetitesethomogèneauplansocial:fortdegrés
d’interconnaissanceÆeffetspositifssurlebénévolatetl’entraide,maisfermeturedes
mentalitésettendanceaurepli

20
Q

Expliquez une des pistes que les communautés dépendantes de la forêt tentent
de développer pour faire face à leurs défis et assurer leur développement ?

A

1.Diversificationéconomique
Plusieursexemplesmontrentl’intérêtdurécréotourisme etdesentreprisesreliéesàla
deuxièmeouàlatroisièmetransformationduboiscommesolutionderemplacement
PlusieursexemplesderéussitemaisleQuébectardeencoreàprendrelamesurede
l’instaurationd’uneéconomiepost‐industrielle

2.Lerenouveauinstitutionnel
Desexemplesquimontrentlerenouveauinstitutionnel:institutionsdeformationet
derecherche,écolesdeforesteriesmodernes,etc.Æpermetuneallianceavecles
industriespourreleverlesnouveauxdéfistechnologiques,environnementaux,etc.
Nouveauprogrammedesoutienaudéveloppementéconomiquelocaletnouveaux
acteurs:rôleimportantpourledéfideladiversification

3.Unleadershipouvertbasésurlaconcertationetlepartenariat
Descommunautésdeplusenplusmarquéesparl’émergenced’unleadershiplocal
proactifauplanpolitique,communautaire,économique
Importancedelaconcertationetdupartenariatpourtroisproblématiques:
• Desrapportséquilibrésentrelescommunautésd’unmêmeterritoire
d’appartenance(MRC)
• Unmaillageinterculturelaveclescommunautésautochtones
• Unnouveaurapportentrelesgrandeentrepriseetlasociétélocale

21
Q

Vrai ou faux
1. Dans les milieux ruraux, les agriculteurs sont aujourd’hui minoritaires

  1. Les campagnes québécoises se vident au profit de la métropole de Montréal
  2. Toutes les zones rurales du Québec connaissent des décroissances démographiques
  3. Aujourd’hui, l’évolution démographique des zones rurales est intimement liée aux dynamiques agricoles
A
  1. V
  2. F (surtout couronne de mntl et qc, périurbain)
  3. F (croissant= tourisme, naturel protégé, lacs)
  4. F (ce n’est plus le cas depuis début 20e siecle)
22
Q

Aujourd’hui, plusieurs zones rurales attirent des populations urbaines, comment se nomme ce phénomène ?

A

Contre-urbanisation

23
Q

Quels éléments démographiques expliquent le plus les croissances et les décroissances de populations rurales au Québec ?

A

Migration interne

Contre-urbanisation

24
Q

Au Québec, on distingue souvent quatre types de zones rurales, quels sont‐ils ?

A

rural périmetropolitain
rural voisinage de ville moyenne
essentiellement rureau région centrale
essentiellement rurea region éloignée

25
Q

Qu’est‐ce que la recomposition socio‐économique des milieux ruraux ?

A

Passage d’une économie agricole vers diversifiée

26
Q

Quels sont les principaux changements qui ont marqué les secteurs d’emploi dans les zones rurales au cours des dernières décennies ?

A

Baisse du commerce gros et détail
Baisse exploitation primaire
Monté des emplois service

27
Q

Les conditions socio‐économiques des ruraux et des urbains sont de plus en plus similaires, citez trois éléments qui le montrent.

A
  1. taux d’emploi
  2. REvenus
  3. Scolarisation
28
Q

Vrai ou faux

  1. Les ruraux ont un niveau d’éducation similaire aux urbains
  2. Les ruraux possèdent des revenus similaires aux urbains
  3. Dans les milieux ruraux périmétropolitains, les revenus moyens des ménages sont supérieurs à ceux de la moyenne québécoise
  4. Dans les communautés rurales dépendantes des activités d’exploitations des ressources (pêche, forêt, mine), les emplois liés à ces secteurs sont en diminution marquée
  5. Le rural participe peu au PIB du Québec
A
  1. F. perte des jeuns éducqués, perte capital d’innovation
  2. F (disparité, donc certains faux donc vrai)
  3. V
  4. V
  5. F
29
Q

Quelle est le principal changement qui traverse le monde rural à partir des années 1970 et qui va relancer les débats sur le rural ?

A

Stabilisation de la population rurale

30
Q

Entre les tenants de la fin du rural et ceux de la renaissance rural, les débats ont pendant longtemps été vifs, néanmoins un consensus s’est établi sur quelques grandes caractéristiques du rural. Quels sont les deux éléments qui caractérisent ce consensus ?

A
  1. Ruralité en transition (base démographique variant de 22 à 43% au Canada)
  2. Ruralité n’est plus un simple espace de production, milieu en recomposition (« recomposition des structures occupationnelles »)
31
Q

Il est possible de définir et d’aborder le rural selon différentes approches, citez trois de ces approches.

A

1 Les approches descriptives traditionnelles
Caractéristiques :
Basées sur l’hypothèse qu’il existe une distinction géographique claire entre les zones rurales et urbaines , donc que l’on peut les distinguer sur la base de leurs caractéristiques socio‐spatiales (ex.: indicateurs statistiques)
Approches utilisées dans la plupart des définitions officielles des gouvernements (ex. : Statistiques Canada)
Exemples :
Nombre d’habitants
Densité de population
Critiques :
1. À quel seuil de populations décide‐t‐on que nous sommes en zone rurale ou urbaine ?
2. Le problème des limites géographiques sur lesquelles les statistiques sont compilées
3. Des seuils de population pas toujours adaptés au contexte régional (ex. : une ville de 1 000 hab. au Nebraska pourrait être définie comme un centre urbain alors que la même ville de 1 000 hab. au Massachussetts pourra être perçue comme rural dans son contexte régional) (EXEMPLE’ CARLETON POUR LA BDC)
4. Les distinctions basées sur un seuil de population sont arbitraires et artificielles ( ex. : un territoire de 2005 hab. en France est considéré comme urbain mais un de 1 995 hab. est rural)
5. Une approche dichotomique, pas d’entre‐deux, des zones rurales qui semblent homogènes
6. Des définitions qui ne nous disent pas ce qui se passe au sein des territoires
7. Beaucoup de définitions définissent les zones rurales par la négation : tout ce qui n’est pas urbain (ex.: diapo suivante)
Les nouvelles approches officielles, insertion d’autres indicateurs :
densité de population (Ex.: Canada)
utilisation du sol (ex. : GB, 20 ha continue d’occupation urbaine = urbain)
proximité d’un centre urbain (ex. : relation économique et sociale avec un centre urbain = urbain)
 Portrait statistique global et quantitatif du rural mais mêmes critiques que précédemment

  1. Les nouvelles approches descriptives par « indices de la ruralité »
    Caractéristiques :
    Tentent de reconnaître différents degrés de ruralité, voir différents types de ruralité
    Dans chacun des pays, il est possible de définir, pour différents critères, des niveaux quantitatifs (densité de population et de services, poids des agriculteurs, pourcentage de couverture végétale) qui permettent de délimiter un espace que l’on considèrera comme rural et que l’on étudiera comme tel, à condition de ne pas le regarder comme un isolat, mais en fonction de sa situation dans un « système spatial » global qui contribue à le structurer, à le faire fonctionner et à le changer.
    Utilisent de nombreux indicateurs statistiques
    Exemples en Grande‐Bretagne (Cloke et Edwards, 1986)
    Indice démographique : densité de population, taux d’accroissement naturel, migration interne, âge
    Indices de confort des ménages
    Indices de structures d’occupation : pourcentage d’emploi en agriculture
    Indices de navettage
    Distance à un centre urbain
     5 catégories : rural extrême, rural intermédiaire, non‐rural, non‐rural extrême, urbain
  2. Les définitions socio‐culturelles
    Caractéristiques :
    Tentent d’identifier les sociétés rurales
    Ce ne sont plus des indicateurs statistiques que l’on prend en compte pour définir le rural et l’urbain mais :
    les valeurs et les comportements des individus
    Les caractéristiques sociales et culturelles des communautés
    Exemple : Wirth (1938)
    Vie urbaine: dynamique, instable et impersonnelle
    Vie rurale : stable, intégrée et stratifiée
    Exemple 2 : Proposition de Bruno Jean (sociologue), le rural se définit par :
    tradition de solidarité, d’accueil et d’entraide
    grande sensibilité au patrimoine (humain et écologique)
    une relation étroite avec l’espace et l’environnement naturel
    fort sentiment identitaire
  3. Le rural comme une localité
    Caractéristiques :
    Des approches qui mettent l’accent sur les processus qui pourraient générer des localités rurales différentes
    Des approches qui ont beaucoup animé les débats en géographie à la fin des années 1980 : comment les structures locales peuvent agir sur les processus économiques et sociaux ?
    Défi : identifier les caractéristiques structurelles
    Si les localités rurales doivent être reconnues et étudier comme des catégories en soi, il faut définir ce qui font leur caractère « rural » :
    Association forte avec la production primaire (agriculture, forêt) ou un secteur compétitif
    Faible densité de population crée des liens différents entre le rural et la consommation de masse
    Les localités rurales sont des territoires de consommation (tourisme, achat de résidences par les néoruraux)
    Critiques :
    tous ces caractères peuvent être urbain, ils ne sont pas intrinsèquement rural
    Résultats qui soulignent que les mêmes processus façonnent les milieux urbains et ruraux
  4. Le rural comme une représentation sociale
    Plutôt que d’essayer d’identifier des caractéristiques sociales et des structures économiques propres à l’espace rural, il faut plutôt se demander quels sont les signes, les symboles, et les images que les individus se font quand ils pensent aux milieux ruraux.
    Il faut reconnaître qu’il n’y a plus un unique espace rural, mais qu’il existe de nombreux espaces sociaux qui se superposent sur un même territoire (Mormont 1990).
    Caractéristiques :
    Met l’accent sur les différents regards portés sur les milieux ruraux
    Suggèrent qu’un espace ne devient pas rural à cause de son économie ou de sa densité de population mais parce que les gens qui y vivent le perçoivent comme un espace rural  le rural comme un état de pensée, une construction sociale
    Individus ont des idées préconçues de ce que doit être le rural (influence des médias, de leur expérience personnelle, de leur culture, etc.)
     On va chercher à identifier les différents discours de la ruralité, soit les manières dont chacun comprend et perçoit le monde qui l’entoure :
    Discours académiques
    Discours politiques : ex. : politique agricole vs politique de la ruralité
    Discours profanes (populations rurales)
    Discours populaires (ceux reproduits et disséminés par les médias, l’art, la littérature) : ex.: Idylle rurale
    Ces approches constituent aujourd’hui les approches dominantes de la ruralité
    Les géographes ne cherchent plus à donner des limites précises aux espaces ruraux.
    Les sociologues ne cherchent plus à identifier les caractéristiques essentielles des sociétés rurales
    On s’intéresse à comment un lieu, un objet, une tradition, des pratiques sont aujourd’hui définis comme rural par différents segments des populations.
32
Q

Statistique Canada utilise une approche dite descriptive du rural. Ainsi, selon cet organisme la population rurale désigne « la population des régions à habitat dispersé, situées en dehors des régions urbaines (c’est‐à‐dire à l’extérieur des localités ayant une concentration de 1 000 habitants ou plus et comptant 400 personnes ou plus au kilomètre carré) ». De telles approches ont toutefois été vivement critiquées.

  1. Énoncez deux des critiques sur les limites d’une telle approche
  2. Identifiez le principal avantage de cette approche
  3. Proposez et justifiez un moyen de l’améliorer (voir nouvelles méthodes descriptives)
A
  1. Critiques :
  2. À quel seuil de populations décide‐t‐on que nous sommes en zone rurale ou urbaine ?
  3. Le problème des limites géographiques sur lesquelles les statistiques sont compilées
  4. Des seuils de population pas toujours adaptés au contexte régional (ex. : une ville de 1 000 hab. au Nebraska pourrait être définie comme un centre urbain alors que la même ville de 1 000 hab. au Massachussetts pourra être perçue comme rural dans son contexte régional) (EXEMPLE’ CARLETON POUR LA BDC)
  5. Les distinctions basées sur un seuil de population sont arbitraires et artificielles ( ex. : un territoire de 2005 hab. en France est considéré comme urbain mais un de 1 995 hab. est rural)
  6. Une approche dichotomique, pas d’entre‐deux, des zones rurales qui semblent homogènes
  7. Des définitions qui ne nous disent pas ce qui se passe au sein des territoires
  8. Beaucoup de définitions définissent les zones rurales par la négation : tout ce qui n’est pas urbain (ex.: diapo suivante)
  9. Portrait global et quantifié
  10. approches descriptives par « indices de la ruralité »
    Caractéristiques :
    Tentent de reconnaître différents degrés de ruralité, voir différents types de ruralité
    Dans chacun des pays, il est possible de définir, pour différents critères, des niveaux quantitatifs (densité de population et de services, poids des agriculteurs, pourcentage de couverture végétale) qui permettent de délimiter un espace que l’on considèrera comme rural et que l’on étudiera comme tel, à condition de ne pas le regarder comme un isolat, mais en fonction de sa situation dans un « système spatial » global qui contribue à le structurer, à le faire fonctionner et à le changer.
    Utilisent de nombreux indicateurs statistiques
    Exemples en Grande‐Bretagne (Cloke et Edwards, 1986)
    Indice démographique : densité de population, taux d’accroissement naturel, migration interne, âge
    Indices de confort des ménages
    Indices de structures d’occupation : pourcentage d’emploi en agriculture
    Indices de navettage
    Distance à un centre urbain
     5 catégories : rural extrême, rural intermédiaire, non‐rural, non‐rural extrême, urbain
33
Q

u’est ce qui distingue les approches socio‐culturelles du rural des approches du rural comme localité ?

A

SOCIO CULTUREL
Tentent d’identifier les sociétés rurales
Ce ne sont plus des indicateurs statistiques que l’on prend en compte pour définir le rural et l’urbain mais :
les valeurs et les comportements des individus
Les caractéristiques sociales et culturelles des communautés
Exemple : Proposition de Bruno Jean (sociologue), le rural se définit par :
tradition de solidarité, d’accueil et d’entraide
grande sensibilité au patrimoine (humain et écologique)
une relation étroite avec l’espace et l’environnement naturel
fort sentiment identitaire
Première critique : des approches toujours dichotomiques…
Réponse : Il faut concevoir un continuum de l’urbain au rural

LOCALITÉ
Caractéristiques :
Des approches qui mettent l’accent sur les processus qui pourraient générer des localités rurales différentes
Des approches qui ont beaucoup animé les débats en géographie à la fin des années 1980 : comment les structures locales peuvent agir sur les processus économiques et sociaux ?
Défi : identifier les caractéristiques structurelles
Si les localités rurales doivent être reconnues et étudier comme des catégories en soi, il faut définir ce qui font leur caractère « rural » :
Association forte avec la production primaire (agriculture, forêt) ou un secteur compétitif
Faible densité de population crée des liens différents entre le rural et la consommation de masse
Les localités rurales sont des territoires de consommation (tourisme, achat de résidences par les néoruraux)
Critiques :
tous ces caractères peuvent être urbain, ils ne sont pas intrinsèquement rural
Résultats qui soulignent que les mêmes processus façonnent les milieux urbains et ruraux

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Q

Pour les approches qui considère que le rural est une représentation sociale, qu’est‐ce qui définit le rural ?

A

Met l’accent sur les différents regards portés sur les milieux ruraux
Suggèrent qu’un espace ne devient pas rural à cause de son économie ou de sa densité de population mais parce que les gens qui y vivent le perçoivent comme un espace rural  le rural comme un état de pensée, une construction sociale