Exam 1 Flashcards

1
Q

Définissez la Relation d’Aide.

A

Prend lieu dans tout contexte où il y a une relation aidant-aidé. Peut avoir lieu avec n’importe qui, même des membres de l’entourage proche. Ce n’est pas un traitement. C’est un accompagnement, mais il n’y a pas de suivis (c’est momentané). À comme sujet des situations communes et des difficultés courantes.

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2
Q

Définissez ce qu’est la Psychothérapie.

A

Forme de relation d’aide nécessitant une formation académique reconnue, et encadré par l’Ordre des Psychologues du Québec. Ne peut impliquer des membres de l’entourage proche. Moins teinté de subjectivité. Présence d’un suivi. C’est un traitement psychologique pour un trouble mental, une perturbation comportementale, ou pour tout autre problème entrainant une détresse ou une souffrance psychologique. Cherche à provoquer des changements plus significatifs dans le fonctionnement de l’individu.

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3
Q

Définissez ce qu’est le Coaching.

A

Forme de relation d’aide dans un cadre professionnel. Les clients sont des individus fonctionnels et talentueux qui cherchent à développer des compétences et atteindre des objectifs. N’est pas encadré par un ordre, et ne demande aucune formation particulière. Présence d’un suivi.

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4
Q

Différenciez Relation d’aide de Psychothérapie.

A

La psychothérapie est une forme de relation d’aide. Alors que la relation d’aide prend lieu dans tout contextes avec tout genre de personnes, la psychothérapie est un service professionnel encadré par un ordre et qui nécessite une formation particulière. On ne peut y impliquer des membres de l’entourage. La relation d’aide est un accompagnement, mais pas un traitement psychologique, il n’y a pas de suivi.

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5
Q

Différenciez Relation d’Aide et Coaching.

A

Le Coaching est une forme de relation d’aide professionnelle. C’est un service professionnel. Les deux ne nécessitent aucune formation et ne sont pas encadrés par un ordre.

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6
Q

Différenciez Psychothérapie et Coaching.

A

Les deux sont des formes de relation d’aide et sont des services professionnels. La psychothérapie demande une formation particulière et est encadré par un ordre. La psychothérapie est un traitement psychologique, et le coaching est un accompagnement pour devenir plus performant. Ainsi, la psychothérapie est plutôt lié à des troubles/perturbations/problèmes, alors que le coaching est lié à un désir de grandir et de performer.

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7
Q

Nommez l’élément qui est le plus porteur d’efficacité d’une thérapie.

A

La qualité de la relation entre le thérapeute et le patient.

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8
Q

Qu’est-ce que la Loi 21?

A

Loi qui encadre la pratique de psychothérapie. Limite celle-ci aux professionnels ayant une formation académique reconnue. Réservé aux Psychologues, Psychiatres, Médecins, Sexologues, Travailleurs Sociaux, Psychothérapeutes (formation).

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9
Q

Quelles sont les trois étapes d’une relation d’aide? Définissez-les.

A

1- Expression= L’aidé cherche à s’exprimer sur le problème et les émotions vécus, à laisser sortir la pression.

2- Compréhension= Aider le sujet à mieux se comprendre et à porter un regard nouveau sur sa situation. L’aider à comprendre pourquoi il réagit comme il le fait aux événements qu’il perçoit comme problématique (mécanismes d’adaptation et leur impact).

3- Recherche de solutions= L’aidé explore différentes façons de régler son problème, et choisir le scénario qui lui semble le meilleur et le
plus raffiner au besoin.

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10
Q

Nommez ce qui se passe lors de la première étape d’une relation d’aide (expression).

A
  • Création du contact entre l’aidant et l’aidé. Si tout va bien, ce contact évoluera.
  • L’aidé commence à s’impliquer, comme s’il admettait au moins implicitement que son problème lui appartient et qu’il n’est pas le fruit du hasard.
  • Moment où l’aidant fait de son mieux pour pénétrer dans l’univers de son aidé et de se faire une première idée de son problème.
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11
Q

Est-ce que toutes les étapes de la relation d’aide auront lieu dans cette relation d’aide?

A

Non, elles n’auront pas toutes lieu et ne s’exprimeront pas toutes de la même façon (l’aidé peut déjà avoir réglé une étape). D’ailleurs, certaines interventions et relations d’aides ne vont que se concentrer que sur une seule étape. Il faut bien écouter et comprendre le client pour s’adapter à celui-ci. Le processus n’est pas linéaire.

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12
Q

Quelle étape de la relation d’aide suis-je?

L’aidant doit se demander s’il y aurait autre chose sous le problème formulé.

A

Étape de compréhension.

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13
Q

Tout au long de la démarche, mais davantage lors de l’exploration de scénarios de solutions, que doit faire l’aidant?

Il s’agit de l’objectif visé en relation d’aide

A

Viser à ce que les pensées, émotions et façons d’agir de l’aidé donnent lieu à moins de détresse, qu’elles deviennent plus adaptées et plus efficaces, et que sa vie devienne plus signifiante, plus satisfaisante et plus épanouie.

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14
Q

Considérant que les humains ont de la difficulté à gérer les incompréhensions, que doit garder en tête un aidant en relation d’aide?

A

1- Il doit accompagner son aidé dans sa compréhension du problème, mais sa chercher à satisfaire sa propre curiosité.

2- Être attentif au besoin de l’aidé, celui-ci peut chercher à comprendre son problème, mais peut aussi n’avoir envi que de partager ce qu’il vie (laisser sortir la pression).

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15
Q

Quand les dires de la personne prennent en intensité, que cela peut bien vouloir dire?

A

Que la charge émotionnelle est plus grande, et qu’il peut être pertinent d’approfondir sur le sujet.

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16
Q

Lors d’un entretien, un type de question est à éviter. Lequel? Pourquoi? Comment peut-on le remplacer?

A

Les questions en ‘‘Pourquoi?’’. Car il s’agit d’une question qui mène la personne à répondre de façon plus rationnelle, c’est une question fermé et directive. Plutôt, il faut privilégier les questions ouvertes centrées sur les émotions ; les questions ‘‘Comment?’’ par exemple.

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17
Q

Misc Fact #1 :

A

Dans un contexte de victimisation chez le client, on voit un processus de résignation.

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18
Q

Que doit-on considérer quand on crois que l’aidé est prêt à passer à l’étape de recherche de solutions?

A

1- Ne pas engager l’étape sans l’accord de l’aidé. Il faut s’assurer qu’il est prêt.

2- Souvent, la personne a déjà des pistes de solutions.

3- Attention à ne pas proposer de solutions, on cherche à amener l’aidé à réfléchir sur ce qu’il peut faire. Toutefois, il est possible de faire des propositions (ex: as-tu déjà pensé à …).

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19
Q

L’interprétation et la déduction peuvent être de bons outils en relation d’aide. Cependant, il faut en faire un usage vigilant. Pourquoi?

A

Car il faut faire attention de ne pas faire d’inférences pour l’autre, et de ne pas projeter son besoin (vouloir chercher des solutions, vouloir comprendre quelque chose, etc.).

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20
Q

Qu’est-ce que la confrontation?

A

C’est le fait d’amener à l’esprit de l’autre, un élément dont celui-ci n’a pas encore totalement conscience.

Prend lieu à différents degrés. Si on crois que la personne est prête à approfondir un sujet, nous pouvons semer une graine en abordant le, mais sans s’y acharner. Ce qui demande beaucoup de jugement et de tact.

L’alliance thérapeutique permet la confrontation.

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21
Q

Il y a 3 conditions préalables à toute relation d’aide. Quelles sont-elles?

A

1- L’aidé doit avoir conscience qu’il a un problème.

2- L’aidé doit consentir à parler de son problème.

3- L’aidant doit être centré sur l’aidé.

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22
Q

Que peut-on faire pour laisser voir à l’aidé que nous comprenons ce qu’il nous partage? La réponse exclus le ‘‘je comprends’’.

A

Nous pouvons faire du reflet ou de la reformulation.

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23
Q

Quelle question simple peut se poser l’aidant avant de faire une intervention?

A

Est-ce que cela me permet d’aidé cette personne, ou est-ce destiné à satisfaire ma curiosité?

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24
Q

Présentez les étapes d’évolution du problème chez l’aidé.

A

1- Stade de précontemplation = Le problème n’est pas identifié.

2- Stade de contemplation = Envisage la présence d’un problème, mais demeure ambivalent.

3- Stade de décision = Admet qu’il a un problème et prêt à trouver des façons d’agir.

4- Stade d’action = Mobilisation pour engager le changement.

5- Stade du maintien de l’action = Maintenir et entretenir les progrès et habitudes. Continuer d’appliquer les stratégies de changement.

6- Stade de la rechute = Réchute, variant en importance, dans le problème. Généralement temporaire.

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25
Q

Quel stade d’évolution du problème est la plus difficile et demandante?

A

Le stade d’action. Très énergivore.

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26
Q

Concernant les stades d’évolution du problème, que peut-on dire au sujet du dernier stade?

A

Stade de la Rechute:

  • Prend souvent lieu, mais pas à chaque cas.
  • Important de ne pas voir la rechute comme un échec, mais plutôt comme une étape du processus de changement.
  • Est souvent une conséquence d’une ambivalence toujours présente.
  • Permet de consolider le côté nocif du comportement (en voyant le bien qu’apporte les changements).
  • Varie en intensité selon les cas (peu être une très faible rechute).
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27
Q

Qu’est-ce qui est primordial de garder en tête lors de la période du maintien (dans les stades d’évolution d’un problème)?

A

Cette étape est généralement moins demandante, il faut alors être vigilant et continuer d’être actif dans les stratégies de changement.

28
Q

Lors du stade de contemplation, un des stade d’évolution d’un problème, qu’est-ce qui explique la présence d’ambivalence? Que devons-nous faire à ce stade?

A

La personne sait que si elle adopte ce comportement, c’est qu’il y a certainement des avantages à celui-ci. Ainsi, la personne compare les pour et les contres.

Face à cette ambivalence, on essaie de voir quels outils peuvent nous permettre de gérer ces avantages différemment. On tente de diminuer l’ambivalence pour voir si la personne est prête à agir.

29
Q

Concernant la motivation à changer, quelles sont les différences dans notre vision de la situation selon le temps?

A

Au long terme, il y a plus d’avantages à changer, mais au court terme c’est plus agréable de conserver le comportement.

30
Q

En ce qui concerne le rythme auquel avance une thérapie, que doit-on surveiller?

A

Il faut faire attention d’adapter nos interventions selon où l’aidé est dans l’évolution de sa situation. Le thérapeute doit être flexible et fonctionner au rythme de la personne. Cependant, il faut être vigilant et s’assurer que ce rythme est sain (ex: certaines personnes vont vouloir progresser très vite pour se débarrasser du problème).

31
Q

Quelles sont les bases nécessaires à toute relation thérapeutique?

A

Alliance thérapeutique.

Valeurs de base.

32
Q

Qu’est-ce que l’Alliance Thérapeutique? Quels sont ses 3 ingrédients principaux?

A

L’alliance thérapeutique c’est la qualité de la relation entre l’individu et son thérapeute.

3 ingrédients principaux:
1- Consentement mutuel.
2- Crédibilité de l’aidant
3- Lien entre l’aidant et l’aidé

33
Q

À quoi sert l’alliance thérapeutique?

A
  • Elle permet d’effectuer des interventions plus délicates, tel la confrontation, puisque l’aidé à confiance en l’aidant.
  • Permet de rattraper plus facilement une intervention trop rapide, ou une interprétation un peu trop poussé.
34
Q

Quelles sont les valeurs de base à toute relations d’aide?

A

1- Compréhension empathique.
2- Respect.
3- Authenticité.
4- Renforcement de l’autonomie du client.

35
Q

Une des valeurs de base à la relation d’aide est le respect. Définissez cette valeur.

A

C’est:

  • Avoir une conduite irréprochable.
  • Exposer les limites de sa compétence (dire qu’on ne peut aider, si on sait ne pas pouvoir le faire) et vouloir aider le client.
  • Se fier à la bonne volonté du client.
  • Ne pas juger.
  • Se concentrer sur les attentes et les besoins du client (et non les nôtres).
36
Q

Une des valeurs de base à la relation d’aide est le l’authenticité. Définissez cette valeur.

A

Rester fidèle à qui nous sommes, et resté centré sur le client. Ne pas de dire au client qu’il est « beau et fin », mais bien l’aider à résoudre ses difficultés en mettant de l’avant de nouvelles perspectives dans sa vie.

Implique aussi la spontanéité, où il ne faut pas se moduler et chercher à faire ou dire quelque chose en particulier.

37
Q

Une des valeurs de base à la relation d’aide est le renforcement de l’autonomie du client. Définissez cette valeur.

A
  • Voir le client comme étant capable de changement (empowerment).
  • Ne pas prendre le lient comme une victime.
  • Expliquer le processus d’aide (éduquer, faire de la psychoéducation). Donc, présenter comment on procède et notre méthode.
  • Aider le client à se mettre en action (défis).
  • Amener le client à être autonome dans la gestion de ses difficultés.

Il est important de garder en tête que le but de la relation d’aide c’est d’en venir à ce que la personne n’ai plus besoin de nous, on veut qu’elle puisse s’aider d’elle-même.

38
Q

Qu’est-ce qu’une relation thérapeutique?

A

Une relation thérapeutique c’est une relation de collaboration avec le client permettant un réapprentissage chez celui-ci. Le thérapeute doit faire preuve de souplesse.

39
Q

Qu’est-ce que l’acceptation inconditionnelle selon Rogers?

A

C’est le fait de ne pas juger l’autre, de se mettre à même niveau que lui, et d’accepter que l’autre est l’expert de ses propres expériences.
Dans ce contexte où l’individu se sent apprécié et accepté, cette personne va avoir tendance à en faire de même envers sa personne.
Le fait de croire que le client puisse changer engage en quelque sorte l’effet pygmalion (prophétie autoréalisante).

40
Q

Qu’est-ce que l’empathie?

A

Signifie ‘‘sentir de l’intérieur’’.

État qui permet de ressentir et de
comprendre l’expérience d’autrui. Se mettre à la place de l’autre pour essayer
de voir le monde tel qu’il le perçoit et de
communiquer au client cette perception. Mais, sans s’engager soi-même dans l’émotion de l’autre, il doit y avoir distance émotionnelle.

41
Q

Différenciez empathie et sympathie.

A

Les deux impliquent de se mettre à la place d’autrui pour essayer de voir et comprendre ce que cette personne vie. Cependant, dans l’empathie, on ne s’engage pas soi-même dans l’émotion de l’autre, il y a une distance émotionnelle. Celle-ci est absente en sympathie, où il n’y a pas de limite entre soi et l’autre (dans la sympathie, on pleure avec l’autre).

42
Q

Jacob Levy Moreno disait en parlant du contact

empathique (Psychodrama, vol 1, 1946) :

A
« Une rencontre à deux, yeux dans les yeux, face à
face,
Et quand tu seras près de moi, j’arracherai tes yeux
Pour les poser à la place des miens,
Et tu arracheras mes yeux
Pour les poser à la place des tiens.
Et alors, je te regarderai avec tes yeux
Et tu me regarderas avec les miens. »
43
Q

La compréhention empathique repose sur 3 habiletés. Lesquelles?

A

1- Vibrer spontanément au vécu de l’autre (ressentir son problème).
2- Se mettre à la place d’autrui (pénétrer dans son univers subjectif).
3- Garder une distance émotive (être conscient du risque de se surimpliquer).

44
Q

L’empathie peut s’exprimer de différentes façons. Nommez-les.

A

Elle peut s’exprimer par le langage paraverbal (ton, rythme, débit), et non-verbal (posture, contact visuel, expressions faciales, hochements de tête).

45
Q

L’empathie peut avoir plusieurs effets, nommez-les.

A
  • Influence la relation aidant-aidé.
  • Influence la relation que l’aidé à avec lui-même.
  • Influence la résolution de problème.
  • Influence les interventions de l’aidant.
46
Q

Différenciez empathie, et compréhension empathique.

A

Alors que l’empathie est une qualité/trait, la compréhension empathique est plutôt une technique.

47
Q

Nommez quelques éléments qui ne correspondent pas à l’empathie, et qu’un thérapeute doit considérer.

A

L’empathie ne consiste pas à être en accord avec ce que dit l’autre. Ça ne consiste pas à prendre sur soi les problèmes du client. Ce n’est pas faire semblant de comprendre quand on ne comprend pas.

48
Q

Misc Fact #2 :

A

En relation d’aide, la compréhension empathique est importante, mais ce n’est pas tout. Il faut être à l’écoute du vécu émotionnel de la personne, analyser, et prendre du recul sur la situation pour comprendre.

49
Q

Commentez au sujet de la formulation du problème.

A

1) Utiliser ce que l’on voit et entend –
En s’aidant de ses connaissances et de son expérience
2) Pour cerner le problème –
3) Que l’on formule en veillant à donner au client une emprise sur ce problème –
4) Tout en se représentant le tout d’une façon brève et précise.

Être capable de cibler ce que vie l’aidé.
Extrêmement importante pour juger de la pertinence de nos interventions. On doit se questionner ‘‘orientons-nous nos interventions selon la ligne directrice qui se dégage de la problématique?’’.

50
Q

La formulation du problème nécessite 4 habiletés. Lesquelles?

A

1- Organiser l’information disponible (voir au-delà des mots, ne pas sauter au conclusions, ne pas catégoriser la personne). Se développe avec les connaissances et l’expérience.

2- Dégager le problème réel (le coeur du problème et les émotions dominantes)

3- Donner du pouvoir à l’aidé (reformuler et rediriger de façon à lui donner de l’emprise sur sa situation).

4- Être à la fois précis et concis (résumé en environ une phrase la situation).

51
Q

Fondamentalement, comment s’exprime l’écoute active?

A

En manifestant sa présence de manière paraverbale et/ou non-verbale.

52
Q

Ne pas oublier :

A

Paraverbal = débit verbal, ton, posture, expressions, etc.

53
Q

Plusieurs habiletés non-verbales démontrent notre présence en relation d’aide. Présentez ces habiletés en utilisant l’acronyme vue en classe.

A

FOPYD:
F- Faire face au client (se placé de façon appropriée, pas de côté, mais souvent face à face avec un léger angle).
O- Ouverture de la posture (attitude d’ouverture pas décontracté, mais pas fermé non plus).
P- Penché (Posture légèrement penché vers l’autre, pas trop penché c’est intrusif, peu c’est trop décontracté. Donc, être confortable, mais professionnel).
Y- Yeux. Contact Visuel.
D- Détendu et naturel. Détente Vs. Tics. Être conscient de nos tics et de leur impact potentiel (jouer avec quelque chose peut démontrer un désintérêt).

54
Q

Nommez des erreurs typiques d’écoute.

A
  • Absence d’écoute
  • Écoute partielle
  • Écoute mécanique
  • Réponse anticipée
55
Q

Quelle est la différence entre émotion et sentiment?

A

Un émotion est plus transitoire et momentanée (90 secondes), alors que le sentiment est plutôt de longue durée.

56
Q

Définissez ce qu’est le reflet.

A

Intervention par laquelle l’aidant traduit et
communique dans ses propres mots le
sentiment qu’il croit avoir perçu chez
l’aidé, généralement l’émotion qui est
dominante, parfois celle qui est sousjacente.
ex: Je te sens triste. Ça ne doit pas être facile de vivre cela.

57
Q

Définissez ce qu’est la reformulation.

A

Intervention par laquelle l’aidant résume et
communique dans ses propres mots les
propos de l’aidé (idées, raisonnements,
intentions, etc.) en tentant d’aller chercher
l’essentiel. Souvent présenté sous forme de question pour venir valider avec l’aidé.
ex: Ce que j’entends, c’est que malgré vos efforts, votre file…

58
Q

Définissez ce qu’est le reflet-reformulation.

A

Intervention par laquelle l’aidant communique dans ses propres mots, dans une phrase brève et claire, à la fois le sentiment qu’il croit avoir perçu chez l’aidé et les propos de celui-ci (idées, raisonnements, intentions, etc)
ex: Ça vous blesse qu’il ai manqué de loyauté à votre endroit.

59
Q

Définissez ce qu’est la focalisation.

A

En général sous la forme de question
ouverte, intervention qui invite l’aidé à
explorer avec plus de précision un aspect
de son vécu ou de son problème.
ex: Qu’est-ce que cela te dit sur toi?

60
Q

Il y a plusieurs formes de focalisations. Nommez et décrivez-les.

A

1- Focalisation non-verbale : L’aidant envoie un message au client qu’il est intéressé et qui l’invite à poursuivre, traduit par sa posture et sa physionomie. (ex: Maintien du contact visuel)

2- Focalisation pas question ouverte : Question qui nécessite, de la part de l’aidé, une exploration et une réponse développée. (ex: Qu’est-ce que ça te fait de réaliser ça?)

3- Focalisation par répétition : Répéter une partie clef de l’énoncé pour amener la personne à développer et se questionner sur ce qu’elle a dit. (ex: vous auriez aimé ça?)

4- Focalisation par adverbe ou conjonction : Un seul mot qui invite à poursuivre et compléter. Permet une intervention brève. (ex: Mais… / Depuis quand? / Trop?)

61
Q

Nommez les différentes fonctions de la focalisation.

A

1) Permettre à l’aidé de se centrer sur son vécu
2) Arrêter les paroles non productives
3) Cerner l’émotion sous-jacente
4) Aider le sujet à comprendre son émotion
5) Inviter l’aidé à se résumer
6) Faciliter l’élaboration de scénarios de solutions

62
Q

Expliquez pourquoi il peut être souhaitable d’alterner entre les techniques reflet-reformulation et focalisation.

A

Le reflet-reformulation est fait par l’aidant qui met des mots sur ce que l’aidé vie et ressent. La focalisation invite l’aidé à lui-même nommé ce qui l’habite.

Aide à ne pas s’engager dans une routine lors de l’entretien, rend l’entretien plus naturel.

63
Q

Définissez ce qu’est une question fermé, et présentez ses 3 fonctions.

A

Question à laquelle on peut répondre par ‘‘oui’’ ou par ‘‘non’’, ou qui ne nécessite qu’une très brève réponse.

Fonctions: (1) Favorise l’expression ou la compréhension, (2) favorise la recherche de solutions, (3) gérer une situation de crise.

64
Q

Nommez les 3 formes de questions fermés, et décrivez-les brièvement.

A

1- Question fermé pure. L’aidé peut répondre par oui ou par non. (ex: Avez-vous terminés votre secondaire?)
2- Question fermé objective. L’aidant invite l’aidé à fournir un détail précis. (ex: Depuis quand êtes-vous sans emploi?)
3- Question fermé hybride. Question fermé mais qui invite l’aidé à développé si il y a lieu. (ex: Pensez-vous que la situation pourrait vous obliger à déménager?)

65
Q

Différenciez le silence productif du silence improductif.

A

Le silence productif a lieu quand l’aidant s’abstient volontairement d’intervenir pour permettre à l’aidé de cheminer à son rythme. Il est improductif quand l’aidant évalue mal la situation et s’abstient d’intervenir quand sa présence est nécessaire.

66
Q

Nommez les 5 fonctions du silence.

A

1) Accueillir le vécu de l’aidé
2) Faciliter l’exploration du problème
3) Permettre d’absorber ce qui vient de se passer
4) Permettre de surmonter sa résistance
5) Lui laisser la responsabilité du problème.