Exam 1 Flashcards

1
Q

Quels sont les composantes de l’hétérosexisme ?

A

Le privilège hétérosexuel
La présomption d’hétérosexualité
La division entre le public et le privé
L’injonction au silence
L’appel à l’assimilation
Le langage infériorisant

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2
Q

Pourquoi la sociologue Janik Bastien Charlebois (2011) considère-t-elle que le concept d’homophobie est moins approprié ou pertinent que celui d’hétérosexisme ou encore, d’hétéronormativité

A

On prétend qu’ils commettent ces actes pour se défendre de la menace qu’auraient représentée les hommes gais sur leur psyché masculine, renversant l’odieux de la responsabilité de l’acte d’agression sur ces derniers. Cela participe d’ailleurs d’une tendance plus générale à naturaliser les attitudes négatives des jeunes hommes à l’endroit
des hommes homosexuels (Bastien Charlebois, 2010). (psychologisation
L’éhétérosexisme tiens compte de la structure et d’un plus large éventail de discrimination.

Le problème majeur de l’homophobie serait la psychologisation inhérente que traduirait son étymologie et la dépolitisation qu’elle produirait.

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3
Q

Facteurs influençant l’homophobie ?

A

Facteurs sociaux
Le niveau de développement économique
Le régime politique
Les sociétés patriarcales

Facteurs individuels
L’âge
La scolarisation
Le genre
Les convictions religieuses
Les convictions politiques
Le fait de connaître quelqu’un de la diversité sexuelle

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4
Q

Qu’est-ce que l’hétéro et le cissexisme ?

A

Système qui affirme ou fait la promotion de l’hétérosexualité & l’identité cisgenre comme unique modèle social, et comme étant supérieure aux autres orientations sexuelles et identités de genre.

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5
Q

Quel est le contexte social particulier des personnes âgés lgbtq ?

A

Période adulte avant les mouvements libérationnistes
Adolescence et vie adulte marquée par la stigmatisation liée à l’homosexualité
Vécu lié à cette stigmatisation
Conséquences liées au dévoilement
Le secret et la discrétion comme stratégies de survie

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6
Q

Quels sont les particularités du dévoilement chez les personnes âgés ?

A

Dévoilent peu ou pas
Attendent les questions directes
Préfèrent le dévoilement passif
Considèrent que cela relève du domaine privé
Utilisent peu les mots gai ou lesbienne

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7
Q

Pourquoi les personnes âgés lgbtq ont moins d’enfants ?

A

Manque d’options
Reconnaissance tardive de leur attirance pour les personnes de même sexe

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8
Q

Quels sont les difficultés particulières des personnes âgés LGBTQ ?

A

Homophobie/transphobie plus marquées chez les personnes âgées
Invisibilité des aînés gais et des aînées lesbiennes
Impacts sur le patrimoine de l’absence de reconnaissance de leurs unions
Pauvreté (surtout chez les lesbiennes/personnes trans)
Isolement
Problèmes de santé mentale
Double/triple stigmatisation : âge, orientation sexuelle, identité de genre

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9
Q

Quels sont les prédicteurs d’une santé mentale fragile pour les personnes lgbtq ?

A

➔ Solitude
➔ Faible estime de soi
➔ Homophobie intériorisée
➔ Victimisation passée, actuelle ou anticipée

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10
Q

Quels sont les facteurs de protections pour la santé mentale chez les personnes âgés LGBTQ ?

A

➔ revenu élevé ou une sécurité financière,
➔ l’occupation d’un emploi,
➔ une bonne santé physique,
➔ un bon fonctionnement cognitif,
➔ une estime positive de soi,
➔ des capacités de résilience,
➔ une vision positive de son orientation sexuelle
➔ le fait d’être en couple
➔ avoir des amis proches
➔ la présence d’un réseau social
➔ une certaine implication dans la communauté LGBT

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11
Q

Quels sont les particularités des personnes âgés trans ?

A

Parcours différenciés : les personnes ayant effectué leur transition tardivement et celles l’ayant fait durant la vie adulte
Facteurs influençant une transition tardive
La retraite- impensable de vivre une transition au travail
Le départ des enfants de la maison
Le décès de ses propres parents
L’impression qu’il s’agit de la dernière opportunité de pouvoir être soi
Problèmes de santé spécifiquement liés à une hormonothérapie prolongée
La crainte d’être privé des soins nécessaires à leur bien-être en cas de perte d’autonomie
Crainte de ne pas passer inaperçu et vivre de la violence et transphobie
Idéation suicidaire et dépression plus forte

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12
Q

Quels sont les différentes difficultés et défis liés à être un proche aidant ?

A

santé mentale (anxiété, dépression, etc.)
troubles du sommeil
isolement
sentiments de culpabilité en raison d’assumer ses propres responsabilités donc ne pas être en mesure de toujours offrir les soins
contraintes financières-devoir prendre congé ou réduire ses heures
Déficits nutritifs
Se sentir isolé
homophobie, transphobie
Discrimination
crainte des conséquences d’un dévoilement
manque de compréhension et de reconnaissance de la famille choisie de la part du système
Exclusion des interraction avec le personnel soignant

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13
Q

Quels sont les difficultés rencontrés par les jeunes LGBTQ ?

A

LGBTQphobie en milieu scolaire
Suicide
Violence
Consommation
Santé mentale

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14
Q

Quels sont les facteurs de protections chez les jeunes LGBTQ ?

A

Facteurs environnementaux
1. Visibilité de la DSPG
Individus LGBTQ intégrés
Sujets LGBTQ en milieu scolaire
Représentations médiatiques positives
2. Soutien
Acceptation parentale
Réactions positives au dévoilement
Réseaux socionumériques
3. Accès aux soins de santé et
services psychosociaux
Interventions LGBTQ-affirmatives
Intervention contre les LGBTQphobies
Facteurs de mobilisation
1. Autodéfense contre
les LGBTQphobies
2. Implication sociale en lien
avec les LGBTQphobies
3. Groupes de jeunes LGBTQ
4. Accès aux communautés LGBTQ
Facteurs intrapersonnels
1. Acceptation de l’OS et l’IG
2. Dévoilement
Estime de soi et capacité d’ajustement

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15
Q

Quels sont les implication pour l’intervention auprès des jeunes LGBTQ ?

A

Soutenir le jeune dans sa démarche
Assurer sa confidentialité
Sensibiliser les milieux de vie aux droits des jeunes LGBTQ
Favoriser l’accès aux lieux traditionnellement genrés et assurer la sécurité des jeunes qui les utilisent
Utiliser le nom/pronom liés à l’identité du jeune
Favoriser la participation des jeunes LGBTQ aux différentes activités scolaires/parascolaires
Mettre en place des services de soutien respectueux des réalités LGBTQ
Mettre en place des activités de sensibilisation sur le sexisme, l’hétérosexisme, les LGBTphobies
Assurer l’accès à des ressources éducatives pour les jeunes LGBTQ
Adapter le code de vie pour qu’il prenne en compte les spécificités des jeunes LGBTQ
Procédure claire quand il y a de la violence et sensibiliser avant la violence, poster contre l’intimidation et violence, drapeau arc-en-ciel, activité éducative de normalisation, augmenter la représentation, reconnaitre que l’homophobie et transphobie c’est de l’intimidation grave. Être en terme avec son orientation et identité. Prendre le temps d’évaluer notre niveau de confort au niveau de la sexualité des adolescents, confronter ses propres préjugée et biais pour intervenir de façon efficace.

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16
Q

Quels sont les réactions parentales face au dévoilement ?

A

Remise en question de leurs compétences parentales
Qu’est-ce que j’ai fait ?
Qu’est-ce que je n’ai pas fait ?
Qu’est-ce que j’aurais dû faire ?
Émotions contradictoires
Amour envers leur enfant
Perception négative de la diversité sexuelle et de genre
Craintes et appréhensions concernant les perspectives futures de leur enfant
Doute concernant la stabilité de l’orientation sexuelle ou l’identité de genre de leur enfant
Trahison, honte, violence. Renier. Amour, une opportunité de montrer leur soutien, fier du courage

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17
Q

Quels sont les variables individuelles qui influencent la réaction des parents ?

A

Adhésion à des traditions et des normes hétérosexistes/vision stéréotypée des normes de genre et sexualité
Adhésion à une religion qui condamne l’homosexualité
Processus d’acceptation commencé avant la divulgation
Façon dont la divulgation a lieu
Âge du jeune
Rapport dynamique au sein de la famille
Facteur de stress
Relation conflictuelle ou non
Niveau de connaissances des parents
Post-dévoilement: ajustement à la nouvelle réalité

18
Q

Comment accompagner le jeune dans un dévoilement parental ?

A

Évaluer le risque
Pratiquer la façon de faire
Laisser le/la jeunes exprimer ses peurs et restructurer
Encourager le/la jeune à faire le dévoilement aux deux parents en même temps
Aider le/la jeune à identifier le moment propice au dévoilement
Outiller le/la jeune à répondre à des remarques hétérosexistes ou homophobes, exprimés par les parents
Offrir du soutien au/à la jeune tout de suite après le dévoilement

19
Q

Comment intervenir auprès des parents après le dévoilement ?

A

Accueillir la demande d’aide
Reconnaitre la variabilité des expériences
Favoriser l’expression des craintes/malaises
Information
Normalisation des émotions
Évaluer les besoins
Maintien des contacts
Favoriser les sujets neutres
Lectures destinées aux parents
Reconstruire une trame familiale narrative non-hétérosexiste non-cisexiste
Soutien social et communautaire
Outils en ligne (Rézo)
Organismes soutenant les parents (Enfants transgenre Canada)
Groupes de pairs (Groupe régional d’intervention sociale de Québec)
Accompagner les parents dans leur propre processus de dévoilement
Auprès de la famille élargie, du voisinage
Aider les parents à développer des stratégies pour défendre les droits de leur enfant
Auprès des instances scolaires/du SSSS
Aider les parents à développer des stratégies pour soutenir l’identité de leur enfant
Recours au prénom/pronoms choisis
Laisser son enfant se vêtir selon son genre
Donner son consentement pour des traitements hormonaux/changement des marqueurs d’identité

20
Q

Quel sont les avantages de dévoiler son OS au travail ?

A

Plus grande satisfaction en emploi
Meilleur équilibre vie privée-travail
Meilleure santé mentale

21
Q

Quels sont les Craintes liées au contraintes sociales du monde du travail:

A

Devoir de réserve
Devoir d’aveu
Politisation de la parole

22
Q

Quels sont les stratégies de dévoilement active de l’OS en milieu de travail ?

A

Répondre clairement aux
questions posées
Parler de son/sa/ses
partenaire.s
Prendre l’initiative de le dire
à une ou plusieurs personnes
Amener son/sa/ses
partenaire.s à une activité
sociale
Afficher une photo de
son/sa/ses partenaire.s

23
Q

Quels sont les stratégies de dévoilement passive de l’OS en milieu de travail ?

A

Prendre la défense des droits
LGBT lorsque le sujet est abordé
Autoriser une personne déjà
au courant à en parler
Fournir des indices
Adopter une apparence
physique (ou vestimentaire)
qui correspond aux stéréotypes
associés à l’homosexualité

24
Q

Quels sont les formes de discriminations souvent rapportés en milieu de travail ?

A

Insultes
Exclusion de manifestations sociales
Harcèlement
Refus d’embauche ou de promotion
Congédiement
Microagressions

25
Q

Quels sont les problèmes rapportés par les trans en milieu de travail ?

A

L’absence de politiques et procédures pour la transition en cours d’emploi
Le fait de ne pas vouloir que l’employé.e soit en contact avec la clientèle
Devoir changer d’emploi une fois la transition complétée pour être plus en sécurité
Les difficultés d’accès aux lieux sexo-spécifique
Devoir porter un uniforme qui soit incongruent avec son identité de genre
Discordance entre l’identité de genre et les papiers d’identité

26
Q

Quels sont les trois types de transitions ?

A

Transition sociale
Transition légale
Transition médicale ou corporelle

27
Q

Quels sont les microagressions que vivent les personnes trans ?

A

Accès aux lieux publics genrés
Se faire mégenrer
Se faire objectiver/être l’objet de fétichisme
Relier toute difficulté à la transitude
Le recours à des termes inappropriés
Révéler/demander le prénom d’origine
Dévoiler la transition sans l’autorisation de la personne

28
Q

Quels sont les privilèges cisgenre ?

A

Utiliser les lieux genrés sans crainte
Ne pas faire questionner l’authenticité de notre identité de genre
Se (faire) considérer comme des expert.e.s quant au vécu des
personnes trans
Ne pas se voir dépeindre de façon caricaturale
dans l’espace public
Voir son expérience être considérée comme
étant celle qui est «normale»
Ne pas se faire refuser des services parce que
ses marqueurs d’identité ne sont pas conformes

29
Q

Quels sont les pratiques d’interventions transaffirmatives ?

A

Soutenir l’autodétermination de la personne respect, discrétion, professionnalisme et confidentialité
Neutraliser le langage, les espaces communs, les formulaires, aider à trouver des endroits neutres, changer le milieu et les politiques
Utiliser les prénom/nom/pronom de la personne, peu importe le statut légal
Recevoir de la formation professionnelle
Avoir une liste de personnes professionnelles transaffirmatives
Agir comme un.e allié.e
Admettre ses erreurs
Respecter la confidentialité de la personne
Refuser de participer à l’objectivation ou la fétichisation des personnes trans
Reconnaître la diversité des personnes et des parcours
Reconnaître la non-binarité
Impliquer les communautés ciblées en valorisant le par et pour

30
Q

Quels sont les étapes du dévoilement de l’OS?

A

Confusion quant à son identité: questionnement, sensation d’être différent sans savoir pourquoi
Comparaison quant à son identité: on met le doigt sur le fait que c’est l’orientation sexuelle, encore confusion à cause de l’alliénation
Tolérance envers son orientation sexuelle et son identité: s’accepter d’avantage et ressent le besoin de rencontrer d’autres personnes lgbtq et sentiment de clandestinité, qualité des relations avec d’autres personnes LGBTQ influence la démarche
L’acceptation de son identité : connait d’avantage la culture, création d’un réseau de soutien, commence à faire des dévoilements secrets avec des proches, se dirige vers une pleine acceptation. Continu de prétendre être hétéro quand se sent en danger
Le confort/fierté quant à son orientation sexuelle : commence a développer des fortes affinités avec la communauté, possible de considérer hétéro comme homophobe si mal reçu, ressent le besoin de s’impliquer dans la communauté
Synthèse de l’identité: plus nuancé dans leur identité, spectre plus nuancé des caractéristiques. La différence se dissipe, ne voit plus les hétéros comme homophobe

31
Q

Quels sont les étapes du dévoilement de l’identité de genre ?

A

Confusion quant à son identité de genre: Personne fait des recherches pour comprendre
Exploration quant à son identité de genre: personne explique leur expérience, prise de conscience sur son identité
Exploration des options disponibles en termes de transition : pensée critique sur les options et décide de ce qui est plus appropriés, facteurs économiques en jeux
Acceptation de son identité de genre et transition en lien avec les options choisies : met en œuvre ses démarches
Intégration de la véritable identité de genre : la personne se sent à l’aise avec son identité de genre, la transidentité est vu comme un parcours

32
Q

Quels sont les critiques des modèles associés au dévoilement ?

A

Multiplicité des trajectoires de développement
Processus non linéaire
Pertinence du militantisme comme mesure de la synthèse de l’identité
Modèles eurocentrés construits à partir d’expériences masculines et blanches
Modèles qui ne tiennent pas compte de la bisexualité, de l’asexualité et de la fluidité dans l’expression de genre
Modèles construits à partir de recherches rétrospectives
Modèles développés à une époque où l’OS et l’IG étaient invisibles et stigmatisées socialement. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Modèles normatifs et prescriptifs
Le dévoilement est continuel et ne constitue pas qu’une étape temporelle.
Pas adapté au contexte

33
Q

Quels sont les aspects positifs du dévoilement ?

A

Authenticité relationnelle : la relation parent-enfant peut devenir plus positive, la personne se sent plus honnête envers elle-même, diminution de l’isolement
Congruence
Diminution de l’isolement
Diminution de la crainte d’une divulgation non contrôlée
Plus grande liberté de parole
Meilleure estime de soi
Impacts positifs sur la santé mentale
Moins besoin de segmenter sa vie
Moins stress et anxiété, plus grand équilibre émotif

34
Q

Qu’est-ce qu’une micro-agression ?

A

Affronts, moqueries, insultes intentionnels – ou non – subis de façon journalière et communiquant des messages vexatoires, stéréotypés, hostiles, dérogatoires ou négatifs ciblant des personnes précises, sur la base de leur appartenance à un groupe
Plus commun que les agressions, mais très dommageables du fait de leur répétition et banalisation
Suscitent une hypervigilance cognitive du fait que la personne doit constamment évaluer la nature des propos tenus et identifier des stratégies pour y faire face: passif, actif, confrontation
Honte, peur, colère, inconfort et tristesse, dépression et anxiété, comportement suicidaire, automutilation
Arrive de plus en plus souvent car de moins en moins toléré homophobie
Homophobe ou personne bienveillante, ne ressent pas le besoin de faire une introspection

35
Q

Quels sont les types de microagression ?

A

Utilisation d’une terminologie hétérosexiste/cisexiste : c’est donc ben gay
Endossement de la culture et des comportements hétéronormatifs et cisnormatif : assumer que tous sont hétéro
Universalisation de l’expérience LGBTQI : assumer que ce qu’une personne lgbtq vit représente ce que tous les autres vivent
Objectification/Exotisme exacerbé : fétichiser les couples de femmes
Manifestation d’inconfort ou désapprobation de l’expérience LGBTQI : montrer du d.gout quand un couple du mm sex s’embrasse
Hypothèse de la pathologie, de l’anomalie ou de la déviance sexuelle: associé homosexualité au sida ou pédophilie
Déni de la réalité de l’hétérosexisme/cisexisme : croire que les personnes lgbtq sont pleinement accepter donc nier leurs agression et dire que c’est moins pire ici
Microagressions environnementales et systémiques : personnage stéréotypé média, difficulté d’accès aux promotions

36
Q

Quels sont les motivations à devenir Allié ?

A

Par solidarité individuelle: on connait quelqu’un
Par altruisme : désir d’aider les autres
Pour promouvoir la justice sociale : Va combattre pour la justice sociale, augmente le pouvoir d’action du groupe. Est reconnu comme allié, est conscient de son privilège en adoptant une opinion critique du système. Prise de conscience personnelle et collective, désir d’éduquer les autres face aux injustices, utilise leur privilège dans le but d’aider

37
Q

Qu’est-ce qu’un allié ?

A

Membre d’un groupe privilégié qui :
Œuvre à combattre les oppressions
Agit comme activiste
Remet en question les privilèges dont iel bénéficie strictement à cause de son statut social
Conscientise les membres du groupe privilégié auquel iel appartient
Soutient l’activisme politique du groupe marginalisé

38
Q

Quels sont les niveaux d’action des alliés ?

A

Micro-systémique: éduquer et sensibiliser l’entourage : Sensibiliser son entourage sur les privilèges et inégalités. Soutien et écoute, création d’espace sécuritaire

Méso-systémique: actions permettent de développer des politiques plus inclusives : milieu de travail, école, offrir des activités de sensibilisation et développer des pratiques d’interventions inclusives

Macro-systémique: changer les lois, inclusion sociale

39
Q

Comment devenir une alliée ?

A

Concevoir le terme comme un verbe et non une identité logique d’action
S’informer
Entreprendre une réflexion personnelle sur ses privilèges
Adopter une grille de lecture du social intersectionnelle reconnaitre ses privilèges dans tous les systèmes, les privilèges s’imbriquent
Écouter la diversité des expériences… et en prendre acte
Ne pas s’auto-proclamer comme allié.e rester humble et reconnaitre ses limites. Peut être solidaire
Ne pas choisir quand intervenir… et ne pas le faire qui ne dit rien consent.
Ne pas se placer sous les projecteurs, garder la communauté en premier, c’est à propos d’eux.
Centrer ses actions sur les membres du groupe dominant
Entendre la critique écouter et modifier son comportement
Porter les priorités d’action décidées par le groupe

40
Q

Quels sont les limites du concept d’allié ?

A

Réification des construits sociaux et des hiérarchies : Ont besoin d’aide.
Création d’une dynamique «nous»/«eux» : la personne fait partie du groupe dominant, il ne faut pas rester neutre en se disant que c’est pas notre bataille
Développement d’un discours de type «héro/victime» : valorisation égo