Exam 1 Flashcards
Quels sont les variables dépendantes dans les recherches en criminologie ?
Le crime, la criminalité, la personne et la carrière criminel
Qu’est-ce qui justifie de faire d’un comportement un crime ?
ce qui justifie qu’on en fasse un acte criminel, ce n’est pas tant la nature préjudiciable du comportement que le fait que la société souhaite réduire son occurrence efficacement en autorisant la police à en faire une priorité d’action
qu’est-ce que la criminalité ?
Étude des tendances de la criminalité au plan sociétal
(ex., nouvelles lois, inauguration d’un casino, modification des rôles sociaux au cours du temps) ex: taux homicide : Somme des homicides commis sur un territoire donné pour une période donnée / 100 000 habitants
Quels sont les objectifs d’études sur la personne en criminologie ?
Identifier et comprendre les facteurs qui influencent l’émergence et le maintien de la déviance / délinquance
Quels sont les caractéristiques de la personne ?
Génétiques
Âge
Sexe
Ethnie
Intelligence
Personnalité
Attitudes
Quel est le continuum de la conduite déviante ?
Activités jugées déviantes pour les personnes mineures
: Fumer la cigarette, consommer de l’alcool, avoir des relations sexuelles avant l’âge de 16 ans, etc vers Acte délictuel dans la Code criminel : Meurtre, vol, agression sexuelle, etc.
Qu’est-ce qu’un délinquant ?
juvénile ou personne non judiciarisée
Qi’est-ce qu’un criminel ?
adulte ou personne judiciarisée sous le code criminel
Qu’est-ce qu’un contrevenant ?
contrevient à la loi pas nécessairement code criminel. et donc personne judiciarisée, utilisé beaucoup en prison
Quels sont les autres critères qui permettent de déterminer le type de délinquance ?
Fréquence/Répétition des crimes
Gravité des crimes
Importance du «style de vie délinquant»:
Habitudes comportementales déviantes
Système de valeurs déviantes
Choix de vie
Quels sont les types de délinquants ?
Délinquance commune / d’occasion
Délinquance de transition
Délinquance de condition
Qu’est-ce que la carrière criminelle ?
C’est la succession de crimes que commet un délinquant au cours de sa vie
Quels sont les objectifs des études sur la carrière criminelle ?
Décrire, comprendre ou expliquer l’enchainement de la carrière criminelle
Identifier et comprendre les facteurs qui influencent sur la carrière criminelle
Quels sont les paramètres de la carrière criminelle ?
Participation
Fréquence, variété / diversité, gravité et durée
Dans les paramètres de la carrière criminelle de Blumstein, à quoi réfère la participation ?
Proportion de gens qui ont commis un crime au cours d’une période donnée ou au cours de leur vie (prévalence) ou proportion de nouveaux délinquants / année (incidence)
Dans les paramètres de la carrière criminelle de Blumstein, à quoi réfère la fréquence ?
Nombre de crimes commis pour une période donnée (Lambda)
Quel sont les facteurs des jeunes ayant été reconnu coupable en vertu de la LSJPA dans les six dernières années ?
81% des jeunes = 1re fois qu’ils entraient en contact avec la justice
81,3% des jeunes = garçons
41% des jeunes = signalement retenu
Parmi les motifs de signalement retenu:
87% = troubles de comportements
67% = négligence
27% = abus physique
17% = abus sexuel
À quoi réfère la durée dans les paramètres de la carrière criminelle ?
La durée entre le premier délit et le dernier
Quel est le Lambada annuel des jeunes contrevenants sur six ans ?
Garçons
Moyenne de 4,6 délits officiels sur 6 ans
Lambda moyen = 0,77
Filles
Moyenne de 2,6 délits officiels sur 6 ans
Lambda moyen = 0,43
Quels sont les facteurs des jeunes qui ont récidivé sur la période de 6 ans ?
Jeunes = 14 ans à leur 1re infraction (15 ans pour les non-récidivistes)
Garçons = taux de récidive de 43% (filles = 28%)
Milieux défavorisés = taux de récidive de 45% (milieux favorisés = 36%)
Antécédents LPJ = taux de récidive de 53% (sans antécédents LPJ = 35%)
Quel est la différence entre le droit pénal et criminel ?
le droit pénal s’entend de l’ensemble des règles de droit public qui ont pour objet les peines et la répression des crimes et des infractions (fédérales, provinciales, municipales) alors que le droit criminel s’entend de l’ensemble des règles du droit pénal qui ont pour objet les crimes et la répression des comportements qui portent atteinte aux valeurs fondamentales de la société (compétence exclusive du federal)-le droit pénale englobe le droit criminel mais pas l’inverse
Que nous dit la courbe âge-crime de Labert Alfred Quételet ?
Pic du nombre de crimes vers 15-17 ans (trajectoires individuelles différenciés) et diminution rapide ensuite (présente malgré le temps et l’espace, donc en dehors du chrono et des politiques)
Est-ce que la relation ¸age-crime est la même pour les crimes violents que les crimes non-violents ?
Elle est semblable mais le pic est légèrement plus tôt pour les crimes non-violents que les crimes violents. Les crimes non-violents sont beaucoup plus commun et leurs prévalence diminue plus rapidement que pour les crimes violents.
Quel est lla théorie de Gottfredson et coll pour expliquer l’augmentation de la criminalité à l’adolescence ?
Pic est dû à une augmentation de la fréquence des crimes des “délinquants” à l’adolescence.
Le même nombre de jeunes commet tout simplement plus de crimes puis diminue sa fréquence à la fin de l’adolescence.
Fréquance mais pas de différence dans les participants
Quel est la théorie de Blumstein pour expliquer l’augmentation de la criminalité à l’adolescence ?
Pic est dû à une augmentation de la participation à la délinquance à l’adolescence.
Il y a beaucoup de nouveaux “délinquants” qui commettent un faible nombre de crimes puis cessent toute activité criminelle.
Participe ou participe pas
Quel théorie est plus influente pour expliquer le pic de la délinquance à l’adolescence ?
Blumstein (augmentation de la participation) même si l’autre est aussi vrai
La précocité de la délinquance est à la base des autres dimensions de la carrière criminelle (Fréchette & LeBlanc, 1989). Comment ?
Plus la délinquance apparaît tôt plus elle est durable, abondante et variée
Quel autre facteur influence la hausse de criminalité à l’adolescence ?
Changement des institutions auxquels on a recours lors de l’adolescence (police vs école ou parents)
La précocité de la délinquance est à la base de quels dimensions de la carrière criminelle ?
durée, fréquence et variété
Que se passr-t-il comme changement physiques à l’adolescence ?
Accélération rapide de la croissance mécanismes de contrôle
Développement des caractères sexuels primaires (maturation des glandes sexuelles) et secondaires (seins, voix, poils)
Capacité aérobique du corps (force, résistance)
Image corporelle → estime de soi (jeune est très sensible aux regards des autres) Aller chercher validation des pairs autrement
Le corps change et entraîne de nouvelles possibilités.
Que se passe-t-il au niveau affectif à l’adolescence ?
Sexualité et 1er amour émotions fortes
Développement de l’autonomie émotionnelle (distanciation des parents)
Période d’égocentrisme aiguë (être concentré sur soi-même et ne considérer le monde extérieur qu’en fonction de ses besoins)
Que se passe-t-il au niveau cognitif à l’adolescence ?
Fin du développement du cerveau et surtout du lobe frontal très important
Adolescent apprend à réguler des doses grandissantes d’hormones sexuelles
Développement de la pensée abstraite
autoévaluation, planification à long terme, processus de résolution de problèmes
Développement de la pensée morale
plusieurs stades et se caractérise par l’intégration des conventions servant à régir les rapports interpersonnels
Périoded’hédonisme(recherche du plaisir) et de prise de risque par la découverte des choses telles que la drogue, le sexe, l’aventure, etc.
Que se passe-t-il au niveau du développement social à l’adolescence ?
Besoin d’indépendance → Absence (ou diminution de l’intensité) des contrôles parentaux
Développement des compétences sociales
Élargissement du milieu social à travers les amitiés → Peu de contrôles sociaux autres que familiaux(travail, amis, etc.)
Quel proportion des délinquand à l’adolescence vont être condamné à l’âge adulte ?
Entre 30% et 60% des “délinquants” juvéniles judiciarisés vont être condamnés à l’âge adulte (Piquero et al., 2013)
Environ 70% chez ceux qui ont reçu une mise sous garde
Par quoi est caractérisé la délinquance à l’âge adulte ?
Utilitaire et non plus pour le «trill»
Adultes font des crimes pour l’apport monétaire ou pour soulager une frustration momentanée
Quels sont les périodes de vie généralement propice au désistement ?
25 ans = majorité des “délinquants” lobe frontal
Après 40 ans (on désiste rarement dans la trentaine)
Il y aurait 3 trajectoires développementales et non une seule (Loeber et al., 1993), lesquelles sont-elles?
Trajectoire de conflit avec l’autorité (authority conflict pathway)
Trajectoire de délinquance cachée (covert pathway)
Trajectoire de délinquance ouverte (overt pathway)
Quel est l’évolution de la trajectoire de conflit avec l’autorité ?
(début avant 12 ans)
1. Comportements têtus
2. Gestes de défiance et de désobéissance
3. Évitement de l’autorité (sécher les cours, quitter l’école, fuguer, etc.)
Il faut généralement avancer dans cette trajectoire avant de monter dans les autres.
Quel est l’évolution de la trajectroire de délinquance caché ?
(début avant 15 ans)
1, Comportements mineurs (petits vols, mensonges répétés)
2. Destruction de propriété (vandalisme, mettre le feu)
3. Délinquance acquisitive modérément grave (fraude, vol sur une personne)
4. Délinquance acquisitive grave (vol d’auto, cambriolage)
Quel est l’évolution de la trajectoire de délinquance ouverte ?
- Agressions mineures (intimidation)
- Agressions physiques (bagarre)
- Délinquance violence (viol, voies de fait)
Quels sont les types de délinquants selon (LeBLanc et al.) ?
Délinquance commune-d’occasion 45% des délinquants
Délinquance de transition
Délinquance de condition
Quels sont les types de délinquants selon Moffit (1993) ?
Limité à l’adolescence (de transition) et persistant à vie (de condition)
Quel est la nature de la délinquance du type limité à l’adolescence ?
Environ 45% des “délinquants”
Délinquance plus fréquente et grave que celle commune
Survient au moment de la puberté (changements biologiques, émotionnels, psychologiques, de rôles)
Quel est la nature de la délinquance du type persistant à vie ?
Environ 5%-10% des “délinquants”
Délinquance distinctive plus diversifiée, fréquente et persistante
Début des comportements “délinquants” avant l’adolescence (précocité)
Quels sont les explications (facteurs de risques et protections) du type de délinquant limité à l’adolescence ?
Importance accrue des pairs versus les adultes (ex., parents, professeurs et autres gardiens)
Développement antérieur normal
Environnement familial/social sain
Causée par l’ennui
Écarts entre la maturité physique et sexuelle avec l’affranchissement offert par les adultes (ex., privilèges, responsabilités) trop liberté
Quel est l’explication (facteurs de risques et protections) de la délinquance de type persistant à vie ?
Délinquance moins conditionnelle à l’influence des pairs, mais ils peuvent servir de «modèles» à ceux ayant un profil «limité à l’adolescence»
Facteurs physiologiques et/ou neuropsychologiques seraient aussi impliqués (Ex. TDAH, difficultés cognitives, tempérament difficile, impulsivité, faible contrôle de soi)
Exposés à des environnements familiaux difficiles (Ex., pauvreté, parents déviants, supervision inadéquate, relations d’attachement difficiles, échanges coercitifs) règles strictes, ensuite manque de supervision
Causée par des motifs utilitaires
Comment se déroule le désistement de la délinquance de type limité à l’adolescence ?
La plupart désisteront graduellement de la délinquance lorsqu’ils auront accès à des rôles adultes (ex., emploi, partenaire) et s’engageront dans un mode de vie plus conventionnel
Or, ceux qui se feront prendre dans des «pièges» (ex., toxicomanie, décrochage, grossesse adolescente, dossier criminel) auront plus de difficultés à réintégrer un mode de vie conventionnel et demeureront à risque de maintenir leurs comportements “délinquants” au-delà de l’adolescence et à vivre d’autres difficultés
Quels points peut-on faire sur la proportion de jeunes dans les trajectoires de délinquance ?
- Les jeunes présents dans le système de justice en raison d’une délinquance ponctuelle sont les + nombreux (60% de la cohort) bleu et orange
- Trajectoire brève, mais intense (15%) : une période de récidive limitée à quelques mois. «Des mauvaises périodes qui se terminent» (5 délits en 8 mois -vols, introductions par effraction, voies de fait)
- Trajectoire précoce et persistante(15%) : caractérisée par sa durée et son polymorphisme. « Des abonnés qui inquiètent» (9 délits en 36 mois –40% placements LPJ);
- Trajectoire intermittente et bénigne (10%) : une faible récidive, ainsi que des délits officiels peu graves et espacés. «Des visiteurs occasionnels qui font du trouble» (3 délits en 18 mois infractions relatives aux drogues, voies de fait et vols). bcp bcp stupéfiants
Quel est la proportion de jeunes délinquants ponctuels (non récidivistes) ?
61,5%: Entrée + tardive = délit(s) + grave (41,6%)
Entée + précoce = délit(s) – grave (19,9%)
Quel est la proportion de jeunes délinquants récidivistes ?
38,5% :
Trajectoire précoce et persistante (14,4%)
Longue durée + polymorphisme
Délits variés, fréquents et persistants
Trajectoire brève, mais intense (15,4%)
Période de récidive limitée à quelques mois
Plusieurs vols, introduction par effraction, voies de fait et manquements
Trajectoire intermittente et bénigne (8,7%)
Faible récidive
Délits officiels très peu graves (ex. : infractions relatives aux drogues)
À quoi ressemble la trajectoire de la délinquance commune ?
Entée + précoce
Trajectoire intermittente et bénigne
À quoi ressemble la trajectoire de la délinquance limité à l’adolescence (de transition) ?
Entrée + tardive
Trajectoire brève, mais intense
À quoi ressemble la trajectoire de la délinquance persistante à vie (délinquance de transition) ?
Trajectoire précoce et persistante
Que peut on dire de la dynamique évolutive des comportements délinquants ?
La plupart des “délinquants” qui vontpersisterdans la délinquance ont commencé relativement jeune.
Les grands bouleversements vécus par les jeunes pendant leur développement à l’adolescence peuvent expliquer, entre autres, pourquoi cette période est si problématique en termes de délinquance.
La majorité des “délinquants” désistent à la fin de l’adolescence / début âge adulte.
Quels sont les méthodes de recherche utilisé en transmission génétique des caractéristiques complexes ?
Études de familles (généalogie)
La délinquance tend à apparaitre plus fréquemment dans certaines familles que d’autres.
Études de jumeaux
Les jumeaux identiques tendent à agir plus souvent de la même manière que les jumeaux fraternels.
Études d’adoption
Les enfants adoptés qui avaient un parent biologique délinquant auraient plus de chances de devenir “délinquants” eux-mêmes.
Quels sont les systèmes génétiques impliqué dans la délinquance ?
Dopaminergique: Système de récompense, d’euphorie
Sérotonine: stabilité émotionnelle isrs
Enzymes métaboliques des neurotransmetteurs, principalement dopamine et sérotonine
Qu’est-ce que le modèle diathèse-stress nous dit sur la délinquance ?
Génétique crée une vulnérabilité accrue à l’environnement
L’environnement est le facteur criminogène, pas la génétique
Qu’est-ce que le modèle de suceptibilité différenciel nous dit sur la délinquance ?
Génétique est un marqueur de plasticité
Indique à quel point la personne est susceptible à son environnement
Pour le meilleur et pour le pire
E.g., impulsivité
Quel est le lien entre gender gap et le crime ?
Plus le crime est grave, plus le gender gap augmente.
Quel est le lien entre le gender gap et le processus judiciaire ?
Plus on avance dans le processus judiciaire, plus le gender gap augmente
Quels sont les différences dans les trajectoires selon le gender gap ?
Les trajectoires délinquantes des filles se comparent à celles des garçons (trajectoires de conflit avec l’autorité, ouverte et caché).
Atteindre la fin / le haut des trajectoires est moins fréquent (Fontaine et al., 2008)
Il y a une proportion plus faible de filles dans la trajectoire qui témoigne d’un engagement précoce et persistent - ratio 10-15 gars : 1 fille
Passage à l’âge adulte moins fréquent (Lanctôt et al., 2004)
Bien qu’une proportion importante des filles se livrent à une délinquance variée et violente au cours de l’adolescence (31%), seulement 4% vont persister dans cette voie à l’âge adulte.
On connaît toutefois peu de choses sur l’hétérogénéité des filles (typologies)
Quels sont les spécificité de la délinquance féminine au niveau du mode d’expression ?
Plusieurs suggèrent un élargissement de la définition de crime par des notions de troubles de comportements ou de difficultés de comportements (Parent, 1992; Lanctôt et LeBlanc, 2002; Verlaan et al., 2005).
Les différences dans le gender gap tendent à s’estomper si on considère un spectre plus grand de comportements (agression physique et indirecte)
Comportements de rébellion et d’opposition
Comportements susceptibles de compromettre leur sécurité et leur développement
(fugues, consommation de drogues, etc.)
Conduites moins voyantes et formes de violence plus discrète comme l’agression indirecte
Répandre des rumeurs, divulguer les secrets des autres, dégrader, ridiculiser, isoler ou exclure une personne du groupe d’amis et porter atteinte à la réputation (Verlaan et al., 2005)
Les filles préfèreraient un mode d’agression qui inflige des blessures émotives et sociales plutôt que physique
Selon différents modèles théoriques, pourquoi les femmes seraient moins délinquantes ?
Elles présenteraient moins de caractéristiques criminogènes (agressivité, faible contrôle de soi) (Gottfredson et Hirschi, 1990)
Elles seraient éduquées différemment (Cavan & Ferdinand, 1975; Hagan et al. (1987) Socialisation
Elles auraient moins la possibilité de rencontrer des opportunités criminelles (Alder, 1975; Hagan et al., 1987; Mears et al., 1998) vu:
leur surveillance plus importante de la part des parents
leur fréquentation plus restreinte de pairs “délinquants”
Pourquoi les jeunes de milieu favorisés commettent des crimes ?
Les jeunes des classes favorisés commettent des crimes par ennui, pour l’excitation, par attrait.
(Seductions of Crime: Moraland Sensual Attractions in Doing Evil (Katz, 1988)) phénoménologie de la délinquance
Comment la délinquance est expliqué selon la théorie de Social Structure and Anomie (Merton, 1938)
Comment un individu parvient-il à concilier les attentes sociales par rapport aux objectifs à atteindre (buts culturellement valorisés) et l’accessibilité aux moyens qui peuvent être utilisés ?
Selon la théorie Social Structure and Anomie (Merton, 1938) si la personne a les moyens d’atteindre les attentes et a des buts, quel sera sa position ?
Conformisme: Continuer d’essayer d’atteindre les buts, avec les moyens acceptés, même si on risque de ne jamais y arriver (scolarisation et travail).
La plus commune
Selon la théorie Social Structure and Anomie (Merton, 1938) si la personne n’a moyens d’atteindre les attentes mais a des buts ?
Innovation : Trouver de nouveaux moyens d’atteindre les buts. Ces moyens pourront être plus ou moins moraux ou légaux.
Un jeune pauvre trouvera d’autre moyens d’avoir un IPhone comme tout le monde.
Selon la théorie Social Structure and Anomie (Merton, 1938) si la personne a les moyens d’atteindre les attentes mais pas de but ?
Ritualisme : Laisser tomber les idéaux, perdre toute ambition, suivre aveuglément la règle institutionnalisée.
Selon la théorie Social Structure and Anomie (Merton, 1938) si la personne n’a pas de moyens d’atteindre les attentes et aucun but ?
Retraite :Laisser tout tomber (moyens et buts), vie en marge de la société.
Itinérants, populations marginalisées (toxicomanes). Ils se foutent de tout.
Selon la théorie Social Structure and Anomie (Merton, 1938) si la personne rejette moyens et les buts ?
Rébellion : Juger que le système est mauvais et qu’il doit être changé. Utilisation de divers moyens pour y parvenir.
ANTICONFORMISTES
Green Peace, extrémistes religieux
Pourquoi les jeunes de milieu défavorisés commettent des crimes selon la théorie social structure et Anomie de Merton ?
Les jeunes des classes défavorisés commettent des crimes suite à l’adoption d’un mode d’adaptation particulier (innovation, retraite ou rébellion).
Comment s’explique la General Strain Theory(Agnew, 2005) ?
Situation aliénante / Événement négatif / Environnement aversif-Sentiment de tension (Frustration/Colère/Haine/Rage)-Désengagement social (diminution du contrôle informel, Rejet des valeurs conventionnelles dominantes et adoption de valeurs antisociales)
+ Exposition pairs “délinquants”, attitudes/valeur et opportunités criminelles- délinquance (La violence devient alors un moyen de prendre sa revanche sur une société qui les désavantage et les conduit à la pauvreté)
Quels sont les types de tensions selon la General Stain Theory ?
-Échouer à atteindre des objectifs
Disjonction entre les résultats actuels (pas d’argent) et les objectifs à long terme (avoir une belle maison)
Sentiment d’injustice
exclusion de certains jeunes (ex. certains groupes ethniques, jeunes des milieux défavorisés) de l’école et du marché du travail
-Perte de stimuli positifs
Déménagement, séparation des parents, perte d’amis, etc… ARGENT???
-Ajout de stimuli aversifs
Violence familiale, négligence, relations tendues avec parents/enseignants/étudiants
Selon la General Strain Theory, pourquoi les jeunes défavorisés commettent des crimes ?
Les jeunes des classes défavorisés commettent des crimes suite à des événements/contexte aversifs.
Quand peut-on parler de surreprésentation d’une population dans le système judiciaire ?
Quand la proportion de suspects/détenus d’un groupe ethnique dépasse sa proportion dans la population générale.
Comment explique-t-on la surreprésentation de certains groupes ethniques dans le milieu carcéral ?
1 – Les groupes ethniques surreprésentés commettent tout simplement davantage de crimes et des crimes plus violents.
(Stade de la police, tribunaux, détermination de la peine et la mise en isolement dans le milieu carcéral)
En quoi le racisme systémique est impliqué dans la surreprésentation de certains groupes ethniques dans le système judiciaire ?
Racisme limite accès aux ressources financières et à l’emploi
Racisme limite accès à l’éducation
Racisme limite accès aux réseaux prosociaux
1. Discrimination raciale
«Overt»
«Covert» (Souvent liée à la criminalisation de la pauvreté)
2. Vulnérabilités socioéconomiques/facteurs de risque
Mobilité résidentielle (souvent forcée) entraîne une surpopulation dans lles logements, des stress multiples et la reconstruction constante des réseaux sociaux
Sous-financement des écoles, manque d’accès à l’université
Trauma intergénérationnel et perturbation de l’environnement familial (pensionnats, sixties scoop, etc.)
3. Relations tendues entre Premières Nations et autorités policières
Que peut-on retenir de la surreprésentation des femmes authoctone dans le milieu carcéral ?
Bien qu’elles représentent 4,3 % de la population, les femmes autochtones représentent 40 % de l’ensemble de la population carcérale féminine au Canada (Bureau de l’enquêteur correctionnel, 2018).
Les femmes autochtones représentent non seulement 50 % des placements en isolement sous responsabilité fédérale, mais elles sont placées en isolement pour une durée plus longue que les femmes non autochtones (Association des femmes autochtones du Canada, 2017).
Quels sont les impacts immédiates et intergénérationnelle des école résidentielles pour les authochtones ?
Taux élevés de dysfonctionnement familial
Taux élevés de pauvreté
Taux élevés de dépendance
Taux élevés de problèmes de santé mentale
Accès inadéquat aux mesures de soutien
Poursuite des abus et de la violence sexuels
Changements dans les rôles traditionnels des femmes
Interruption de la transmission des enseignements traditionnels et culturels
Des idéaux inaccessibles imposés aux familles et aux survivants autochtones
Qu’est-ce qu’un rapport gladue ?
l’examen, plus particulièrement en ce qui concerne les délinquants autochtones, de toutes les sanctions substitutives qui sont raisonnables dans les circonstances et qui tiennent compte du tort causé aux victimes ou à la collectivité.