Ex. 2 Les biomes polaires Flashcards

1
Q

Cycle solaire extrême aux pôles

A

• Obscurité / Clarté de 24h aux latitudes supérieures à 66.5°
• Cycle moins prononcé dans l’océan austral (latitude plus basse)
• Influence la production primaire et l’activité des prédateurs visuels
• L’ensoleillement hivernal faible se combine au couvert de glace
Limitation de la quantité d’énergie disponible aux algues et plantes

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2
Q

Géographie comparée avec l’océan Austal

A

 Océan polaire au nord vs. Continent polaire au sud
 L’océan arctique est plus froid que l’océan austral
 Mais ses terres périphériques sont plus hospitalières que l’Antarctique

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3
Q

Quelles sont les mers principales dans l’antarctique

A

Weddell et Ross

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4
Q

L’environnement physique de l’Arctique

A

2 bassins profonds:
• Canadien
• Eurasien

7 mers:
• Beaufort
• Chukchi
• Sibérie orientale
• Laptev
• Kara
• Barents
• Groenland
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5
Q

Dimension humaine de l’Arctique et les enjeux à considérer

A

• La dimension humaine de l’Arctique
 Plus de 4 millions d’individus habitent l’Arctique
 105 000 habitants dans l’Archipel canadien (50% Inuit)
 Ressources marines = base sociale, culturelle et spirituelle

Enjeux à considérer
 Altérations de l’environnement
 Prévisibilité des conditions environnementales
 Accès à la ressource (incluant sécurité des déplacements)
 Changements dans la distribution et la condition des animaux
 Modernisation et développement économique

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6
Q

Arctique: Glace saisonnière et pérenne

A
Minimum de septembre: glace pérenne
1 à 2 mètres
Maximum de mars: + glace saisonnière
3 à 5 mètres
Historiquement (en bleu), la partie
submergée de la glace atteignait
jusqu’à 4 m dans l’Arctique central
 Cette épaisseur de glace à diminué
de 1.3 m en moyenne depuis la fin des
années 1970

Voir diapo 8

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7
Q

Océan Austral: glace de mer saisonnière

A

diapo 9

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8
Q

Quelles sont les 3 banquises tabulaires majeures ?

A

Ross
Ronne-Filcher
Larsen C

 Dans l’Arctique les icebergs sont relativement
petits et non tabulaires
 se détachent des glaciers côtiers lors de leur
avancée dans la mer

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9
Q

Effet des grands icebergs tabulaires sur les organismes

A

 En bloquant l’évacuation de la glace saisonnière, les grands
icebergs tabulaires retardent ou suppriment les floraisons de
phytoplancton en mer de Ross
appauvrissent le réseau alimentaire
 empêchent les manchots empereur de compléter leur voyage
alimentaire à temps  mortalité de milliers de femelles et de
nouveaux nés

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10
Q

Étapes de formation de la glace de mer

A
  1. Frasil
  2. Glace en crêpe
  3. Glace en crêpe agglomérée
  4. Banquise jeune
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11
Q

Apogée et déclin de la glace de mer

A

 La glace croit vers le bas et s’épaissit
progressivement durant l’hiver et le printemps
 La glace saisonnière s’épaissit jusqu’à la
fin Mai  atteint un maximum d’environ 2 m

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12
Q

Albédo: un point crucial pour le climat

A

 L’albédo est la fraction de la radiation solaire
incidente réfléchie par une substance donnée
 0.00 = aucune réflexion (absorption totale)
 1.00 = réflexion complète (aucune absorption)
La quantité de radiation qui pénètre dans l’eau
ou le sol dépend de:
 Épaisseur & Compaction de la neige
 Épaisseur & Type de glace
 Nature & Biomasse du couvert végétal

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13
Q

Rétroaction positive

A

• La glace et surtout la neige réfléchissent les radiations solaires vers l’espace
• Une perte partielle de la glace expose l’eau à l’atmosphère
• L’eau a un albedo très faible absorbe les radiations solaires et se réchauffe
• L’eau plus chaude fait fondre plus de glace et réchauffe l’atmosphère
 Ceci explique pourquoi les pôles sont très sensibles au réchauffement

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14
Q

Perte de glace en Arctique

A

-11,5 % par décennie
Perte globale de 2,5 million km^2

Il y a beaucoup de variabilité naturelle dans la quantité totale et la
distribution spatiale de la glace de mer d’une année à l’autre

L’année 2007 a battu de loin tous les records précédents
 l’ouest du bassin canadien et les mers russes occidentales étaient
entièrement libres de glace en septembre
 le passage du Nord-Ouest était ouvert alors que le passage du
Nord-Est était partiellement bloqué

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15
Q

Navigation, politique et environnement

A

Économie de temps et d’énergie

Accès aux ressources énergétiques

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16
Q

Prévisions pour l’Arctique

A

 C’est le couvert de glace pérenne qui est atteint
 La glace est toujours présente durant l’hiver, mais elle :
- devient saisonnière
- se forme plus tard
- fond plus tôt

Diapo 21

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17
Q

Changement dans l’âge de la glace

A
 Historiquement dans l'Arctique
central la glace multi-annuelle
atteignait jusqu’ à 4 – 6m !
 Aujourd'hui l'épaisseur de la glace
dépasse rarement 1.5 – 2m, sauf à
proximité de l'archipel canadien
18
Q

Communauté sympagiques

A

• Définition
Les communautés sympagiques sont composées :
 d’organismes dont le cycle vital dépend entièrement de la glace pérenne
 d’organismes qui utilisent la glace de façon épisodique ou occasionnelle

Les communautés associées à la banquise côtière (assujettie à la
côte en zone peu profonde) possèdent plusieurs traits communs
avec les communautés du fond
 Certaines espèces réalisent une partie de leur cycle vital dans la
glace et une autre sur le sédiment du fond

 Plusieurs organismes colonisent la glace lorsqu’elle se forme, soit :
- parce qu’ils s’y retrouvent coincés
- parce qu’ils y migrent activement
 D’autres organismes utilisent la glace plus tard dans l’année
 En région peu profonde plusieurs algues, bactéries et petits herbivores
vivant sur le fond durant l’été se retrouvent dans la glace durant l’hiver et
le printemps

Communautés interstitielles

a. Amphipodes
b. Turbellariens
c. Copépodes planctoniques
d. Copépodes harpacticoïdes
e. Nématodes

19
Q

Exemples d’utilisation de la glace de mer

A

Krill, gammarus wiltizkii, poissons de glace, morue arctique

20
Q

Antarctique: le krill

A

 Espèce clé des réseaux alimentaires (taille: jusqu’à 6 cm)
 Biomasse estimée à ~900 millions de tonnes
 Forme de larges essaims (450 km, 2 millions de tonnes)
 Les œufs coulent jusqu’au fond, les larves remontent pour s’alimenter sous
la glace au printemps.
 Pêcherie commerciale de ~100 000 tonnes par an (Japon et Russie)

21
Q

La morue Arctique

A

 Espèce clé dans le réseau alimentaire Arctique
 Petit poisson: taille adulte d’environ 30 cm
 Distribution circumpolaire (pêchée dans les mers russes)
 Optimum de température = [1 - 4º C]
 Fraie sous la glace en janvier-février
 L’incubation des œufs dépend de la température (50 à 160 jours)
 Les premières proies des larves seraient sympagiques
 Juvéniles et adultes s’alimentent surtout en milieu pélagique

22
Q

Cycle annuel dans l’Archipel Canadien

A

 Les algues de glace commencent à croître
en avril et atteignent un maximum à la fin mai
 Elle sont larguées durant la fonte
 Une date de fonte précoce peut supprimer
le développement des algues de glace et
devancer la floraison phytoplanctonique

diapo 33

23
Q

Réseau alimentaire arctique

A
 Les ours polaires n’hibernent pas
 seules les femelles gestantes entrent en
dormance dans une tanière
 La glace de mer n’est pas essentielle
à la reproduction, mais à l’alimentation
 Un ours ne consommera que la peau
et le gras du phoque annelé, laissant la
viande derrière (renard arctique)
 Il pourrait s’adapter au changement,
mais seul le phoque (ou le morse…) lui
procure une diète assez grasse pour
maintenir un poids «santé» (endothermie)
 Dans l’ouest de la Baie d’Hudson le poids
corporel moyen des femelles a diminué de
50 kg (sur 300kg = 17% de masse corporelle)
24
Q

Petite histoire de l’ours polaire

A

 5 populations majeures dans l’Arctique
canadien, chacune avec des effectifs de 1000
à 2000 individus
 On croyait que la chasse non-réglementée
était la principale source de difficultés chez
certaines populations
 L’accord de Norvège impose des quotas en
1973
 En 2005, le gouvernement du Nunavut
augmente les quotas de chasse car les
«effectifs sont en hausse»
Ces informations sont basées sur la présence
accrue des ours près des villages, mais celle-ci
est reliée à la fonte précoce et au manque de
nourriture
Nombre d’interventions
 « Bel » exemple de gestion déficiente…

25
Q

Quelques faits saillants sur les phoques annelés

A

 Le phoque annelé a besoin de la glace pour se nourrir
ainsi que pour mettre bas
 Avec ses griffes il peut maintenir des trous ouverts dans
la glace (jusqu’à 2 mètres d’épaisseur)
 A partir du milieu de l’hiver il laisse la neige s’accumuler
sur les trous pour former un abri contenant une ou
plusieurs galeries
Protection contre le froid extrême et l’ours polaire
 L’ours peut parfois sentir un abri et tentera de le trouver
en sautillant sur la neige
 Une seule population (mer d’Okhotsk) peut mettre bas
sur la terre ferme, mais il est peu probable que l’espèce
dans son ensemble résiste au changement…

26
Q

Réseau alimentaire Antarctique

A

 Espèces de baleines différentes de celles de l’Arctique
 L’orque remplace l’ours comme prédateur au sommet
 Le phoque (léopard) peut être un carnivore tertiaire
 Les manchots remplacent largement les oiseaux marins
 Le krill remplace en bonne partie les copépodes

27
Q

Défis et adaptations des organismes

A

 Températures inférieures au point de congélation organique
 Obscurité totale l’hiver (photosynthèse et prédation visuelle)
 Saison productive courte
 Salinité extrême dans les canaux de saumure

28
Q

Salinités et températures extrêmes (glace)

A

Seules les espèces très tolérantes aux grandes variations
ainsi qu’aux extrêmes de température et de salinité peuvent
coloniser la glace

29
Q

Survivre à l’hiver polaire

A

 Les températures froides sont plus coûteuses pour les organismes
endothermes que pour les ectothermes
 Arrêt complet de la photosynthèse = pas d’énergie nouvelle pour le réseau
alimentaire (croissance et reproduction)
 Les endothermes comme les ectothermes sont affectés par l’absence de
nourriture nouvelle en hiver
 Prévenir le gel
 Constitution de réserves énergétiques
 Maintenir l’activité métabolique au minimum
 Adaptations et stratégies :
Le biome polaire est une réserve unique en terme de biodiversité

30
Q

Stratégies thermiques : Classification selon la source de

chaleur corporelle

A

 Ectothermes: Animaux produisant peu de chaleur métabolique et possédant une
forte conductance thermique (= « mal isolés »)
 la température corporelle est déterminée par la température ambiante
 Endothermes: Animaux produisant beaucoup de chaleur métabolique et possédant
une faible conductance thermique (= « bien isolés »)
 la température corporelle maintenue dans une fenêtre optimale est déterminée par la
production de chaleur produite par l’organisme lui-même

Ectothermes
 I: colonisation des écosystème dont la
température est supportable pour l’organisme
 A & I : processus métaboliques fonctionnels
lorsque température le permet
 A: faible dépense énergétique car pas de
thermorégulation
 I: performances physiques inférieures
(résistance/endurance)
 A : résilience face à une faible quantité et
fréquencedenourriture

Endothermes

A: colonisation de tous les mlieux
 A: processus métaboliques fonctionnels en
tout temps (indépendamment du milieu)
 A: performances physiques supérieures
 A: Reproduction interne ou chaleur
parentale
 I: forte dépense énergétique en lien avec la
thermorégulation
 I : besoin régulier de nourriture
31
Q

Point de congélation

A

 Danger potentiels: formation de cristaux de glace, rupture des cellules
 mortalité
Il est probable que certaines espèces du sud puissent envahir un Arctique
plus chaud, mais elles devront quand même aussi pouvoir survivre aux hivers
rigoureux

 Certains organismes de la banquise ou marins de surface
possèdent des composés antigels (protéines) qui inhibent la
croissance des cristaux de glace

 En profondeur la température se trouve
souvent au dessus du point de congélation
organique  Plusieurs organismes migrent
dans ces zones profondes durant l’hiver

32
Q

Reproduction: deux stratégies principales

A

Reproduction dépendante des réserves de lipides
ex: Calanus hyperboreus
• Réserve de lipide = survie hivernale + reproduction
• Oeufs relâchés en profondeur de janvier à avril
• Leur flottabilité positive les amène en surface
• Lipides = première source d’énergie

 Reproduction dépendante de la nourriture
ex: Calanus Glacialis
• Réserve de lipide = survie hivernale seulement
• Reproduction requiert alimentation le plus tôt
possible au printemps (glace)
• Oeufs relâchés en surface en mai & juin

33
Q

Dynamique des glaciers en milieu côtier

A
 L’eau stockée dans les glaciers
est équivalente à 8 m (7 m au
Groenland) d’eau répartie dans
l’ensemble des océans
 Un glacier rétrécit si les pertes
dues à la fonte et à l’écoulement
vers la mer excède les gains par
précipitation
c’est le cas de la majorité des
glaciers de l’Arctique
 La fonte des glaciers de
l’Alaska compte pour la moitié
du retrait global des glaciers
 La dynamique d’écoulement
vers la mer est la principale
source d’incertitude
34
Q

Anomalies: Fonte des glaciers

A

 Source majeure d’eau douce pour la surface de l’océan
 Glaciers nord-américains: perte d’environ 500 km3
 Affecte la stratification verticale (densité) et la circulation thermohaline

35
Q

Calotte glacière groenlandaise

A

 Source majeure d’eau douce pour la surface de l’océan
 Glaciers nord-américains: perte d’environ 500 km3
 Affecte la stratification verticale (densité) et la circulation thermohaline

36
Q

Glacier alpins

A

Suivi scientifique de 30 glaciers alpins dans 9 régions du monde

-15,5 m

Voir diapo 50

37
Q

La circulation thermohaline

A

Circulation océanique résultant du déplacement vertical de l’eau
suite aux différences de densité causées par les variations de
température et de salinité

• Mécanismes de contrôle
1- Échanges de chaleur avec l’atmosphère
2- Formation de la glace de mer
3- Évaporation et dilution des eaux de surface

38
Q

Le grand tapis roulant océanique

A

•Au sud-est du Groenland et en mer du Labrador le refroidissement et la
formation de glace augmente fortement la densité des eaux, qui plongent
jusqu’au fond et s’écoulent vers le sud
•Ceci engendre un appel d’eau en surface (comblé par les eaux chaudes
du sud)
•Dans le Pacifique nord et l’océan indien, la circulation induite par le vent
et la bathymétrie fait remonter les eaux profondes vers la surface

39
Q

Baisse de température et solubilité des gaz

A

Résultat net
• stockage de CO2 dans l’océan sous forme de bicarbonate
• oxygénation de l’océan (serait anoxique sans ce phénomène)

40
Q

Entreposage océanique du CO2 anthropique

A

Environ 48% dans l’océan global

 Environ 25% dans l’Atlantique Nord

41
Q

Hausse de température et solubilité

A

Résultat net

  • Perte de CO2 océanique et accumulation dans l’atmosphère
  • Désoxygénation progressive de l’eau
42
Q

Circulation thermohaline & Réchauffement

A

Diapo 57