EX. 2 Écologie et empreinte humaine Flashcards

1
Q

Répartition des populations

A

 1ère révolution urbaine: de -8000 à -2000 av. J.C.  1eres installations en villes

 2ème révolution urbaine: de 1700 à 1950  développement des villes modernes

 3ème révolution urbaine: de 1950 à aujourd’hui  pays en développement

 Depuis ~2007, près de la moitié de la population mondiale vit dans les
zones urbaines
 Cette proportion de la population vivant en agglomérations urbaines
continue d’augmenter (en moyenne)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Les zoonoses def

Changements environnementaux et contextes récents favorisant le développement des zoonoses

A

maladie qui peut se transmettre de l’animal à l’homme
soit par contact direct avec des animaux, soit par la consommation de denrées alimentaires d’origine animale

 Populations humaines très mobiles
 Commerce international  déplacements des
animaux et de leurs produits
 Changements climatiques
 Déboisement
 Urbanisation
 Nouvelles habitudes de société
• Faune = réservoir de maladies
 Virales
 Bactériennes
 Fongiques
 Parasitaires : - internes/externes

• Faune sauvage = réservoir privilégié
 Beaucoup de ces maladies se limitent à la faune sauvage
 promiscuité entre Faune sauvage / Faune domestique / Humains
• Changements récents dans l’environnement
 Apparition de nouvelles maladies dans divers écosystèmes

• Plus de 60% des 1425 maladies infectieuses connues sont capables
d’infecter et les humains et les animaux
 175 de ces espèces pathogéniques sont considérées comme
«émergentes» ou « naissantes»
 Période 1972 -2006: 35 nouveaux agents infectieux identifiés

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Interactions avec l’environnement

Les centre urbains ont une influence profonde sur
Les désavantages écologiques de l’expansion urbaine & croissance démographique

A

 absorption des radiations solaires (îlots de chaleur: + 5ºC)
 évaporation de l’eau
 circulation de l’air
 circulation de l’eau

+ Conversion des terres agricoles et forestières (= - de PPN)
+ Destruction ou compaction du sol (= perte de matière organique)
+ Surface bétonnée
+ Consommation d’eau
+ Consommation d’énergie et de pétrole (transport)
+ Concentration des déchets et des polluants dans l’air, l’eau et le sol
+ Demande énergétique
+ Concentration de la pollution

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quelles sont les principales sources d’énergie ?

A
 Combustibles fossiles
• Charbon
• Pétrole
• Gaz naturel
 Fission nucléaire
 Énergies renouvelables
• Énergie solaire (directe ou indirecte)
• Énergie marémotrice
• Énergie géothermique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Les combustibles fossiles

A

 Combustibles entreposés dans la lithosphère provenant de la décomposition de la matière organique

 Cette décomposition est progressive et nécessite plusieurs millions d’années

 Les combustibles fossiles sont dit non-renouvelables car leur consommation actuelle n’est pas compensée par la décomposition

 Dans le contexte actuel, l’épuisement de ces
carburants fossiles est inéluctable
 La question est de savoir combien de temps
avant épuisement total des réserves

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Utilisation du charbon et importance du charbon

A

 Le charbon est utilisé essentiellement pour produire de l’électricité

L’anthracite offre le plus grand rendement énergétique et la
plus faible pollution (souffre), mais est très cher à l’achat
 c’est parce que cette ressource a été en grande partie épuisée lors
de la révolution industrielle
 Le charbon bitumineux offre un bon rendement pour le prix, mais
est de loin le plus polluant
 c’est le type de charbon le plus utilisé

 La combustion de charbon en Chine a doublé entre 2003 et 2007
 L’augmentation globale de production d’énergie est plus rapide
pour le charbon que pour les sources non fossiles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Les conséquences de l’utilisation du charbon

A

• Conséquences de l’utilisation du charbon
 + de 90,000 mineurs tués dans des accidents de mines
aux USA seulement
  Maladie du poumon noir & Incidence de cancers
4.000 cas /année aux USA ,10.000 cas/année en Chine
 Drainage d’acides et de minéraux toxiques
 Production de CO, CO2
lors de la combustion (vrai aussi pour le pétrole)
 Émissions de mercure (se retrouvent dans l’eau et le sol)
 Production de N2O et oxydes d’azote NO & NO2
(vrai aussi pour le pétrole)
 Production d’oxyde de souffre (SO2)

La technologie pour retirer les oxydes des produits de combustion existe, mais elle est encore peu utilisée dans les pays en forte croissance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Émissions globales d’oxyde de souffre (SO2)

A

 On associe la hausse globale de SO2 au plateau actuel de température
 La durée de vie du SO2 varie de quelques semaines à quelques mois

Décroit pour l’amérique du Nord et l’Europe mais augmente pour Asie de l’Est

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Les dépôts acides

A

 Les oxydes de souffre réagissent avec l’eau dans l’atmosphère
 produisent de l’acide sulfurique (H2SO4)
 se dépose ensuite dans l’environnement (sols & cours d’eau)
 Certaines eaux de pluie sont aussi acides que le jus de citron
 Phénomène relié au déclin des populations aquatiques et des forêts

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Utilisation du pétrole et du gaz naturel, ses effets néfastes

A

 Pétrole: carburants, huiles, diesel, asphalte et
produits pétrochimiques (plastiques, fibres
synthétiques, peintures)
 Gaz naturel: combustible à chauffage,
cuisine, industrie

• Effets néfastes du pétrole
 Associés à la production et au transport :
 accidents de pipelines et déversements de pétrole en mer (e.g. Exxon Valdez)
 Conflits pour obtention de la ressource
 Guerre du Golfe = 20 x Exxon Valdez déversé dans l’eau
 Émissions de CO2 lors de la combustion (= Effet de serre)
 Production d’oxydes nitreux (~ 50% des émissions totales)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Transformations des polluants dans l’atmosphère

A

 Les polluants primaires proviennent directement de l’activité humaine ou volcanique
 Les polluants secondaires (e.g. acide sulfurique, ozone) sont le produit de réactions chimiques et photochimiques dans l’air

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

La pollution secondaire: le cas de l’ozone

A

 L’O3 troposphérique est un polluant secondaire résultant d’une réaction chimique entre d’autres polluants primaires, soit les hydrocarbures et les oxydes d’azote (ex: NO, NO2)
 Il représente le pire polluant dans le smog
 L’O3 stratosphérique est une
composante essentielle de l’atmosphère
qui protège les organismes contre les
rayons UV
 l’O3 est détruit (transformé en oxygène) par une réaction chimique en présence de
CFC (chlorofluorocarbures) utilisés dans les appareils réfrigérants

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Les sources de pollution en Amérique du Nord

A

Transport –> 57%
Combustion de carburant –> 21%
Procédés industriels –> 12%
Divers –> 10%

 Les transports représentent la principale source de pollution, suivi par les autres formes de combustion et les émissions industrielles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Le carburant nucléaire

A

Uranium-235 contenu dans le minerai uranifère (< 1%)
• L’uranium est comprimé en pastilles (= 1 tonne de
charbon), qui sont groupées dans des barres de
combustibles
• Produits: déchets hautement radioactifs pour plusieurs
milliers d’années (barres de combustibles; métaux;
fluides de refroidissement)
• Transition entre l’entreposage local et l’entreposage
centralisé (transport sur de longues distances)
• Les nouveaux réacteurs ont une durée de vie plus
longue et sont plus sécuritaires (x10?) afin d’éviter les
fuites et les accidents
• Il y aurait assez d’uranium pour alimenter ces
réacteurs de 4e génération pendant au moins
10 000 ans (actuel ~ 300 ans)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quelles sont les énergies renouvelables ?

A
 Énergie solaire directe: thermique et électrique
 Énergie solaire indirecte:
 Vent (énergie éolienne)
 Hydroélectricité
 Biomasse
 Énergie géothermique
 Énergie marémotrice
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

L’énergie solaire

A

 Faible efficacité pour l’instant mais la technologie progresse
 Le coût initial de la conversion à l’énergie solaire (panneaux & installation) est élevé (et polluant: faible recyclage du matériel)
 il faut que la production d’énergie soit importante pour
convaincre la population d’investir

 Utile surtout aux basses latitudes (éclairement plus direct) et
là où les systèmes météorologiques favorisent une faible
couverture nuageuse

17
Q

La biomasse

Avantages et inconvénients

A
1. Combustion directe
 Bois
 Résidus industriels (e.g. scieries; pâtes et papier)
 Déchets organiques (e.g. excréments)
 Tourbe
  1. Production de combustible
     Biogaz: production de gaz (méthane) par la décomposition bactérienne des déchets organiques
     les gaz sont utilisés pour la cuisson et le chauffage et les résidus solides comme fertilisant agricole
     Éthanol et méthanol: produit par la fermentation du maïs ou de la canne à sucre
     Biodiesel: Récupération des huiles usées commerciales ou industrielles (restaurants) + Algocarburants

 Avantages
 Réduit la dépendance aux combustibles fossiles
 Réduit l’accumulation des déchets et les problèmes associés
 Disponible localement à petite échelle (pas de transport d’énergie)
 Combustion relativement propre, mais contient certains polluants
 Idéalement pas de production nette de CO2

 Désavantages
 Compétition possible avec la production alimentaire
 Production d’éthanol peu rentable pour l’instant
 Faible efficacité (30-40% de pertes lors de la conversion)

18
Q

Énergie éolienne

Quels sont les défis ?

A

 Croissance très importante depuis les années 1990
 Les turbines sont de plus en plus grosses et efficaces
 Les coûts de production sont de 5 à 10 fois moindres
qu’à la fin des années 1980 (mais relativement cher en
régions froides)
 Le vent n’est pas uniforme  Certains sites sont
particulièrement propices (Pays côtiers)
 Au Danemark, > 21% de l’énergie totale est produite par
des parcs éoliens situés au large

Défis:

  • Taille
  • Efficacité
  • Stockage
19
Q

Hydroélectricité

Avantages et inconvénients

A

 Conversion d’énergie potentielle en énergie cinétique,
puis électrique
 différent de l’énergie marémotrice, qui utilise directement l’énergie cinétique et retourne l’eau là d’où elle vient
 C’est la source d’énergie la plus efficace
 90% de l’énergie cinétique est convertie en électricité (60% pour une éolienne)
 Produit environ 19% de l’énergie mondiale
 le Canada est le premier producteur
 suivi par les USA, le Brésil et la Chine
 Nécessite un réservoir d’énergie potentielle
 La production à grande échelle implique:
− Construction de barrages
− Inondation de grands territoires
− Infrastructures de transport

Désavantages
 Déplace les populations humaines
 Modifie le cours des grandes rivières
 Influence la migration et le cycle de vie des poissons
 Le réservoir retient les nutriments forte perte de productivité en aval
 Détruit l’écosystème terrestre et le patrimoine inondé
 En région chaude: augmente l’évaporation (perte d’une ressource
précieuse) et la propagation de maladies parasitaires (Assouan)
 Durée de vie du réservoir (sédiment) = 50-200 ans
 Substances toxiques impliquées dans le réseau de transport (BPC)

Avantages
 Coûts d’opération très bas (après un fort investissement initial)
 Peu d’émission directes de polluants
 Peu de danger associé au transport

20
Q

L’empreinte des énergies renouvelables

A

Pour alimenter Paris il faudrait la même superficie de panneaux que cette ville.

Diapo 30

21
Q

Écotoxicologie def

Les 4 critères

A

 Étude scientifique des agents de contamination dans la biosphère, y compris leurs effets nocifs sur les
écosystèmes.

Étude scientifique des modes de contamination de l’environnement par les agents polluants anthropiques, de leurs mécanismes d’action et de leurs effets sur l’ensemble des êtres vivants.

4 Critères pour évaluer l'impact d'un polluant :
 Quantité (ppm/ppb)
 Persistance (demi-vie)
 Degré de toxicité
 Bioaccumulation / Magnification
22
Q

Temps de demi-vie

A

 Temps nécessaire pour que la moitié d’une quantité de polluant disparaisse de l’environnement ou des organismes contaminés

23
Q

Facteurs affectant la toxicité

A
 Sexe (physiologie et métabolisme)
 Alimentation au moment de l´exposition
 Age & État de santé général
 Hormones (ex: en cas de grossesse)
 Mode d'exposition (concentration, fréquence, absorption)
 Espèce

La dose léthale du chlorpyrifos diffère de l’espèce

Ex:
Poulet c’est 32 ppm
Lapin c’est 1000 ppm

24
Q

Effets des polluants sur la faune

A

Déformations du cartilage ou des os
Tumeurs cancéreuses
Coquilles trop minces
Aberrations développementales

25
Q

bioaccumulation et biomagnification

A
En général, les polluants sont:
- facilement absorbés
- difficiles à excréter
- lipophiles ( bioaccumulation)
- concentrés dans la chaîne alimentaire
(biomagnification)
26
Q

Les trois atmosphères

A
  1. Helium & Hydrogène (dissipés par la chaleur et les vents solaires)
  2. CO2, CH4 (méthane), NH3 (ammoniaque) et vapeur: activité volcanique
     Conversion du NH3 en N2 par photolyse (rayons UV)
     Apparition des cyanobactéries fixatrices de N2
     Azote fixé présent dans l’air, le sol et l’eau (NH4, NO2, NO3, N2O)
     Oxygénation de l’atmosphère
     Majeure partie du CO2 primordial est dans l’océan (bicarbonate)
  3. Aujourd’hui :
N2 78.08 %
O2 20.95 %
Argon 0.93 %
Co2 0.04 %
Vapeur d'eau ~1 %
Autre 0.002 %
27
Q

Le cycle de l’oxygène

A

L’oxygène est un sous-produit de la photosynthèse et est impliqué chez les organismes
dans l’oxydation des hydrates de carbone, produisant de l’énergie, du CO2 et de l’eau
La plus grande partie de l’O2
actif est contenue dans l’atmosphère et provient
principalement de la photosynthèse
Une partie moins importante vient de la photodissociation de l’eau dans la haute
atmosphère
De tout l’oxygène élaboré au cours des temps :
- 10 % circule dans la biosphère
- 90 % est immobilisé dans la lithosphère sous forme de carbonates, sulfates, etc.
Cycles biogéochimiques
Le cycle de l’oxygène
L’ozone présent dans la stratosphère est maintenue par un équilibre
naturel entre différentes réactions photolytiques
- Production de l’ozone :
- O2 O + O
- O2 + O O3

La formation et la dissociation de l’O3 en haute atmosphère (10-50 km d’altitude), deux processus à l’équilibre, contribuent à absorber une grande partie des UV atteignant l’atmosphère

De par sa protection contre les UV, l’ozone a permis l’évolution des formes biologiques terrestres

28
Q

Cycle du carbone

A

diapo 41

Son cycle correspond au passage de l’énergie le long des niveaux
trophiques, de la photosynthèse par les autotrophes à la
respiration par les autotrophes et les hétérotrophes
La rapidité avec laquelle il est recyclé dépend des facteurs
abiotiques affectant:
- La photosynthèse
- La respiration
- La décomposition
Rapide dans les régions chaudes et humides des tropiques / Plus lent dans les régions froides de la toundra

Le carbone se retrouve à 93% dans les océans, 5% écosystèmes terrestres et 2% atmosphère

Près du quart du carbone de la composante terrestre se retrouve dans les producteurs primaires

 En milieu aquatique :
 Utilisation du CO2
sous forme dissoute par les autotrophes pour la synthèse
d’hydrates de carbone qui sont ensuite passés le long de la chaîne trophiq
 Avec le processus de la respiration, une partie de ce CO2 est immédiatement
relâchée et peut être ainsi rapidement réutilisé
 Incorporation d’une partie du carbone dissous dans les sédiments, ce qui le
soustrait temporairement du cycle biogéochimique

 En milieu terrestre :
 Une partie du carbone peut être temporairement retenue sous forme d’humus
Propriété de l’humus
- très lentement décomposable
- joue un rôle primordial dans le maintien de la structure et de la capacité
de rétention de l’eau du sol et des nutriments

• Dans un cycle non perturbé, la quantité de carbone dans l’atmosphère est en équilibre avec la photosynthèse et la respiration de tous les organismes vivants
• L’essentiel du carbone se trouve dans l’océan, surtout dans les couches
profondes (sous forme de bicarbonate)
• Un faible changement de la température océanique (change la solubilité du CO2) combinée aux variations de la circulation thermohaline (pompe à solubilité) et de la pompe biologique (chute de matière organique) peuvent avoir un effet très fort sur les concentrations de CO2 atmosphérique

29
Q

Le cycle de l’azote

A

 5 étapes: Fixation de N2, Nitrification, Assimilation, Ammonification, Dénitrification

Diapo 47

 Les 5 principaux processus impliqués dans ce cycle
Fixation
- Conversion du N2
atmosphérique en NH3 ou NO3
- La fixation biologique représente environ 90% de l’azote fixé chaque année
- Elle implique particulièrement des bactéries associées aux plantes supérieures, des bactéries libres et des cyanobactéries

Ammonification

  • Production d’ammoniac (NH3) à partir de la décomposition de la matière organique
  • Processus impliquant des micro-organismes spécialisés (bactéries hétérotrophes)

Assimilation = Les autotrophes utilisent l’ammoniac dans la synthèse de produits
organiques aminés

Nitrification (Chimiosynthèse)
- Nitrosomonas: NH3 NO2
(nitrite)
- Nitrobater: NO2 NO3
(nitrate)

Dénitrification
- NO3 N2
(azote gazeux)
- Processus impliquant des bactéries anaérobies facultatives (Pseudomonas) qui, lorsque l’oxygène est limité, peuvent utiliser les nitrates comme accepteur d’ions hydrogènes dans leur métabolisme

 Formes gazeuses: N2 et N2O

Résumé diapo 49

• Augmentation de l’azote « fixé »
 Durant le 20e siècle les activités humaines ont presque décuplé la quantité d’azote fixé
 Production d’engrais synthétiques
 lessivés dans les sols  puis se rendent aux lacs & océans
 Résultats:
- Eutrophisation globale & Contamination des nappes d’eau souterraines (nitrates)
- La dénitrification relâche de l’oxyde nitreux (et il y a d’autres sources anthropiques)

Création d’émissions d’oxyde nitreux
On estime que plus de la moitié des émissions de N2O sont d’origine anthropique

30
Q

Les changements globaux

A

 Les échelles de temps et d’espace défient l’entendement humain et l’intuition
 Nul ne peut percevoir ou appréhender le climat global
 Seuls les outils scientifiques et mathématiques fournissent des informations vérifiables dont l’incertitude peut être évaluée
 L’opinion d’une personne, si convaincante ou influente soit-elle, quant à l’existence, la cause et l’impact des changements globaux n’a aucune valeur intrinsèque
 Les efforts scientifiques de synthèse et de modélisation, malgré leurs imperfections, sont notre unique prise sur la situation globale, que cela nous plaise ou non
• Comment s’informer?
 Être critique envers les sources d’information
 Éviter la paranoïa primaire envers les organismes officiels
 Être attentif aux faits mais prendre le message avec du recul

31
Q

Le climatoscepticisme

A

 Le doute et les avis contraires sont des moteurs du progrès de la science et de la connaissance
 Les avis contraires sont « sains » pour autant qu’ils soient formulés de manière factuelle et sans motif « négationniste »
 L’approche malsaine consiste à :
- confondre les échelles de temps et d’espace
- discréditer l’approche scientifique en tablant uniquement sur les incertitudes
- intimider les scientifiques personnellement ou les empêcher d’agir
- noyer le débat dans des considérations religieuses ou politiques de ce qui est bien ou mal
 Libre à tout individu de douter (et c’est très bien), mais il n’est pas légitime de mettre l’opinion d’un groupe d’individus sceptiques sur un pied d’égalité avec le consensus scientifique global
 Les positions des « négationnistes » pourront être considérées
sérieusement quand ils prouveront scientifiquement que le changement climatique n’existe pas

32
Q

Quatre défis scientifiques

A

 Quantifier & Comparer (mesurer quoi, ou et comment ?)
 Établir des liens de cause à effet (= comprendre)
 Modéliser (interrelations & interactions entre processus)
 Formuler un pronostic

Groupe 1 : principes physiques et quantification
Groupe 2 : impacts, vulnérabilité et adaptation
Groupe 3 : atténuation (mitigation)

Le GIEC ne produit pas de nouvelles données, il évalue la crédibilité des études scientifiques indépendantes et en fait la synthèse

Diapo 54

33
Q

Les proxys du climat

A

 Pour mesurer un changement il faut une référence dans le passé obtenue indirectement en utilisant des paramètres qu’on peut mesurer aujourd’hui et relier au climat ancien (= proxy)
 On utilise pour ceci des mesures quantitatives qu’on peut réaliser aujourd’hui  On relie ces mesures à des paramètres actuels ou récents du climat (température, précipitations, CO2) pour créer des fonctions de
transfert
 On utilise les fonctions de transfert pour reconstruire le climat du passé à partir d’arbres très vieux et de ce qu’on trouve dans les couches du sol, des glaciers ou des sédiments marins
 Ces reconstructions comportent toujours une certaine part d’incertitude,qui diminue avec les progrès de la science

34
Q

La paléoclimatologie

A

• Glace
 Contient du pollen, des poussières (volcans,
érosion, vents) et des bulles d’air
- Le pollen fournit une indication de la productivité terrestre ainsi que des plantes dominantes (fonction du climat)
- Les bulles d’air nous renseignent sur la composition de
l’atmosphère (+ ou – de CO2). Échelle: 1.000 – 650.000ans
• Sédiments terrestres et marins
Contiennent des fossiles (ex: phytoplancton ou plante terrestre) qu’on peut utiliser pour reconstruire la productivité, la température des océans et l’étendue des glaces de mer

• Arbres
La distance entre les anneaux est une
fonction du taux de croissance (qui réagit
en fonction des précipitations et de la
température). Échelle: 1 – 5.000 ans

Diapo 57-58-59-60

35
Q

Le réchauffement récent

A

 La tendance à long-terme montre un réchauffement clair, parsemé d’épisodes plus stables et d’inversions temporaires
 Nous sommes dans une période relativement stable pour l’atmosphère, tandis que l’océan continue de se réchauffer
 La quantité de chaleur absorbée par les océans est équivalente à une élévation de 36°C des 10 premiers kilomètres de l’atmosphère

Diapo 62

L’effet de serre
• Phénomène compris depuis plus d’un siècle
(Arrhénius 1896)
• Les gaz à effet de serre (H20 = 97%, CO2, CH4, N2O, CFC et autres) permettent au rayonnement solaire de traverser l’atmosphère mais ils absorbent le rayonnement infrarouge réfléchi et le renvoient vers la Terre
• Résultat: la surface terrestre a une
température moyenne (15oC) supérieure
d’environ 33oC à ce qu’elle serait sans cet effet

 Le CO2 a un faible potentiel de réchauffement
(forçage radiatif), mais il est :
- 200 fois plus concentré que le CH4
-1200 fois plus concentré que le N2O

Émissions majeures de méthane (CH4):
L’activité humaine est la cause principale de l’accumulation de méthane

36
Q

Émissions majeures de méthane (CH4)

A

 Les hydrates de méthane représentent une forte source potentielle de CH4 pour l’atmosphère
- entreposés dans le pergélisol et (surtout) les sédiments marins peu profonds de l’Arctique et des zones côtières
- le méthane peut ainsi être libéré par le réchauffement de l’eau, la fonte du pergélisol et la décomposition de la matière organique qu’il contient
 Toutefois il existe des bactéries métanotrophes qui utilisent le CH4 comme source de carbone

37
Q

Les causes mineures du réchauffement récent

A
• Les causes mineures
 L'effet de chaleur urbain (6-7%)
 Les fluctuations de l'activité solaire (7%)
 Autres fluctuations naturelles
 L'aviation
 Les flatulences de vache

• Connaissances encore insuffisantes
 Le forçage radiatif par les différents types de nuages en fonction de leur hauteur et l’effet des aérosols anthropiques sur les propriétés radiatives des nuages
 Impact des boucles de rétroaction sur le bilan radiatif actuel et futur
 on peut mesurer le résultat net, mais les processus sous-jacents sont encore mal compris

38
Q

Réchauffement et boucles de rétroaction

A

 Rétroactions positives: liées à l’augmentation de température elles amplifient le réchauffement

  • Ralentissement des pompes océaniques à CO2
  • Augmentation de l’évaporation
  • Fonte de la neige et de la glace
  • Augmentation de la décomposition (+ CO2 + méthane)
  • Fonte du pergélisol et des hydrates gazeux (+ méthane)

 Rétroactions négatives: ralentissent le réchauffement
• Évaporation = formation de nuages (effet parasol)
• Augmentation de la PPN des plantes en C3
 Les boucles de rétroaction sont fortement reliées aux
cycles biogéochimiques du carbone et de l’azote

39
Q

Le futur? Modélisation & Pronostic

A
  • Les résultats des études de processus océaniques, atmosphériques et biologiques ainsi que la reconstruction des climats anciens permettent de modéliser la réponse du climat aux perturbations anthropiques et naturelles
  • Les modèles nous permettent de «tester» la sensibilité du climat à différents agents de forçage
  • Un modèle n’est pas une boule de cristal il permet simplement d’encadrer les futurs probables selon l’état actuel des connaissances

 Croissance démographique (modèle social, interactions entre les états)
 Économie, train de vie et consommation
 Profil énergétique (demande, sources, efficacité)
 Pollution (pas juste les gaz à effet de serre)