évacuation Flashcards
GÉNÉRALITÉS
L’évacuation lorsqu’elle est rendue nécessaire, consiste en un mouvement rapide et immédiat de personnes, afin de les soustraire des effets directs et indirects d’un sinistre.
Diverses mesures peuvent être imposées préventivement afin d’assurer
l’évacuation des occupants, notamment en cas d’incendie :
- installation de moyens ou équipements d’alarme
- gestion du déverrouillage des issues de secours
- dimensionnement des dégagements en nombre et en qualité suffisants ;
- installation d’un éclairage de sécurité et un balisage des cheminements d’évacuation
- désenfumage des circulations ;
- création de zones de mise à l’abri ;
- affichage des consignes d’évacuation.
Principes d’évacuation
Pour les bâtiments à usage d’habitation
L’évacuation des occupants n’est pas organisée a priori. Toutefois, si celle-ci est rendue nécessaire, les sapeurs-pompiers devront s’adapter aux dispositions constructives existantes.
Aucun système d’alarme commandant l’évacuation n’est prévu (sauf dans les logements-foyers)
Principes d’évacuation
Pour les ERP
L’évacuation est la règle pour les personnes pouvant se déplacer jusqu’à l’extérieur de l’établissement (évacuation immédiate). Des principes fondamentaux de conception et d’exploitation sont par ailleurs retenus pour tenir compte de l’incapacité d’une partie du public à évacuer ou à être évacuée rapidement
(évacuation différée).
Un système d’alarme commandant l’évacuation est toujours prévu.
Principes d’évacuation
Pour les IGH
En fonction de la gravité du sinistre :
● les occupants du compartiment sinistré rejoignent un compartiment
où ils seront à l’abri et/ou l’extérieur de l’immeuble ;
● l’évacuation générale de l’ensemble de l’immeuble peut être envisagée.
Un système d’alarme commandant l’évacuation par compartiment est toujours prévu.
● Pour les bâtiments relevant du code du travail l’évacuation est organisée au regard de l’activité spécifique du ou des
bâtiments.
Une consigne de sécurité incendie est généralement établie, permettant d’assurer l’évacuation, immédiate ou différée des travailleurs (désignation de guide-files et de serre-files chargés d’encadrer l’évacuation, direction à prendre, point de regroupement etc.).
Un système d’alarme commandant l’évacuation n’est pas systématiquement prévu.
Dégagements
Est considéré comme un dégagement, toute partie d’une construction permettant le cheminement d’évacuation des occupants (circulation horizontale, escalier, etc.) jusqu’à une zone où ils seront hors de danger.
Certains dégagements
(circulations et escaliers) doivent être « protégés » afin de mettre les occupants à l’abri des flammes et de la fumée sur leur cheminement d’évacuation. Par ailleurs, les dispositions constructives caractéristiques des dégagements protégés limitent la propagation de l’incendie et facilitent l’intervention des secours.
La protection d’un dégagement peut être obtenue par :
* encloisonnement : toutes les parois et portes ont un degré minimum de résistance au feu ;
* maintien à l’air libre : la paroi donnant sur la façade extérieure comporte un vide significatif.
Zones de mise à l’abri
L’évacuation des personnes en situation de handicap (PSH) lorsqu’elle est possible, est conduite selon les mêmes règles que pour les autres occupants. Cette évacuation, en fonction du handicap, peut être réalisée de manière autonome ou aidée et accompagnée (par une ou des tierces personnes : personnel des Services de Sécurité Incendie et d’Assistance à Personnes, personnel formé, enseignants, collègues de travail, etc.).
Toutefois, pour tenir compte de l’incapacité d’une partie des occupants à évacuer ou à être évacuée rapidement, une mise à l’abri suivie d’une évacuation différée peut être organisée.
Cette mise à l’abri peut être réalisée :
- dans un local aménagé (bureau, chambre, etc.) ;
- sur un palier surdimensionné d’une cage d’escalier protégée ;
- dans une zone protégée (compartiment, secteur, concept de « transfert horizontal », etc.) ;
- dans un espace à l’air libre ;
- dans un local spécifiquement dédié (local d’attente, local refuge ou Espace d’Attente
Sécurisé (EAS)).
Ces zones de mise à l’abri, qui peuvent être aménagées dans les ERP, les IGH et dans
les bâtiments relevant du code du travail, doivent permettre d’attendre l’intervention
des secours en toute sécurité. Elles sont généralement :
- à l’abri des fumées, des flammes et du rayonnement thermique ;
- désenfumées ou à l’air libre ;
- équipées de dispositifs permettant aux personnes de signaler leur présence ;
- situées à proximité des escaliers ;
- repérées sur les plans des établissements
BÂTIMENTS D’HABITATION
Dans tous les cas : La hauteur des bâtiments de 4e famille (28 m ˂ plancher bas du logement + haut ≤ 50 m) impose l’existence d’un escalier encloisonné au moins.
BÂTIMENTS D’HABITATION
daaf
Au plus tard le 8 mars 2015, tout lieu d’habitation devra être équipé d’un détecteur de fumée.
ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC
Un équipement d’alarme est obligatoire dans tous les ERP.
Pour rejoindre un escalier ou une sortie, la distance maximale à parcourir par les occupants est de 50 m. Ce cheminement doit être maintenu libre en permanence.
Dans les établissements ou dans les locaux recevant plus de 50 personnes, les portes donnant sur l’extérieur doivent s’ouvrir dans le sens de l’évacuation.
erp Nombre et largeur des dégagements
Le nombre des dégagements imposé dans les établissements est calculé en fonction du nombre de personnes appelé à les utiliser.
Leur largeur, également proportionnelle au nombre de personnes susceptible de les emprunter, est calculée en fonction d’une largeur type appelée unité de passage (UP) de 0,60 m :
ªª n UP = n X 0,60 m.
Toutefois, lorsqu’un dégagement ne comporte qu’une ou deux UP, sa largeur est portée à :
ªª 1 UP = 0,90 m ;
ªª 2 UP = 1,40 m.
erp escaliers
La protection des cages d’escaliers est la règle pour les établissements du 1er groupe et est obligatoire pour les établissements du 2e groupe, lorsque ceux-ci occupent la
totalité du bâtiment et que la hauteur du plancher bas du niveau le plus haut accessible au public est à plus de 8 m du sol.
La réglementation autorise cependant l’absence de protection dans certains cas particuliers.