Éthique clinique Flashcards
Éthique clinique
Une réflexion qui vise à déterminer le bien-agir, en tenant compte des contraintes relatives à des situations déterminées
Trois théories éthiques
Le déontologisme
(Se rapport à son devoir et à ses responsabilités)
L’utilitarisme
(Se rapport à la prise en compte des conséquences positives et aussi potentiellement négatives de ses actions)
La vertu
(Se rapporte aux qualités morales de la personne qui accomplit les actions)
Les intervenants sont appelés à agir :
- En conformité avec les principes éthiques généraux de même que les lois, codes, normes qui les balisent
- En considérant les conséquences de leurs actions
- En mettant de l’avant les qualités morales qui renforcent ces deux obligations professionnelles
Quatre principes retenus
L’autonomie
La bienfaisance
La non-malfaisance
La justice
Ces principes sont balisés par :
Des lois, codes et normes
Processus de la réflexion éthique
Lorsqu’un intervenant s’interroge face à une situation clinique, il entre dans la sphère de l’éthique clinique. Ce raisonnement survient quand un principe éthique ne peut être poursuivi, ce qui l’éloigne de ses obligations professionnelles.
Cet écart vécu ou observé peut lui faire vivre un malaise, un inconfort, indiquant qu’il fait face à un enjeu éthique (une situation où une valeur est bafouée ou susceptible de l’être).
Lorsque l’enjeu éthique survient, la réflexion éthique devient utile, car elle permet de revenir aux principes généraux dans le but de les clarifier, en considérant les lois, les codes et les normes associées.
La volonté des intervenants de suivre les principes éthiques / conformer aux cadres normatifs et prescriptifs qui y sont associés est souvent ébranlée par :
-Les caratéristiques cliniques de la personne (l’intensité émotionnelle, la souffrance aiguë et l’urgence d’agir)
-Les particularités de ce type d’intervention (immédiate, directe, brève, proactive)
L’autonomie
-Reconnaissance des droits
-Consentement libre et éclairé
-Confidentialité
La non-malfaisance
-Ne pas infliger de mal à autrui / nuire la personne
La bienfaisance
-Agir pour le bien d’autrui
-Applique adéquatement les étapes de l’intervention
La justice distributive
-Distribution équitable, juste et appropriée
-Ne peuvent refuser de soigner une personne (éthinique, religion, sexe, âge, orientation sexuelle, déficiences,…)
-Réapartition équitable de certaines ressources