erreurs de pensée Flashcards

1
Q
  1. Énergie
A

Activité physique et mentale très rapide et intense.
À l’enfance, l’activité motrice est très développée, hyperactivité physique et mentale qui se poursuit à l’âge adulte.
Difficultés de concentration.
Il peut être physiquement immobile mais il continue de penser de façon intense.
Il est dans la recherche de sensations et s’il n’est pas stimulé, il va rapidement s’ennuyer.
PCL-R: Besoins de stimulation, tendance à s’ennuyer

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2
Q
  1. Peur
A

Peur fréquente et intense :
De mourir ou d’être blessé : il vit chaque jour comme si c’était le dernier, préoccupé par la mort, perçoit des menaces

D’être diminué : c’est la peur intense d’être réduit au néant. Il est hypersensible quand il s’agit d’interpréter les attitudes d’autrui à son égard. Il se sent diminué dès que quelque chose ne se passe pas comme il le veut

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3
Q
  1. État zéro
A

La «dépression» du psychopathe. Dans cet état, son estime de soi est à son plus bas. Résulte généralement de 2 aspects (difficulté; échecs)
Rage intense
Ne dépend pas de faits objectifs
Il peut être particulièrement dangereux dans cet état.

Trois composantes à l’état zéro :
Généralisation : l’état zéro se manifeste sur toutes les sphères de sa vie
Transparence : il est convaincu que tout le monde le voit comme un échec
Permanence : il pense que cet état durera toute sa vie, pour toujours.
Absence d’état intermédiaire

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4
Q
  1. Colère
A

C’est son émotion principale, il la vit avec une fréquence et une intensité telle qu’elle est dangereuse pour lui-même et les autres. Elle peut être extériorisée ou non
Réaction émotionnelle forte qui est déclenchée s’il perd le pouvoir, s’il se sent menacé, si quelque chose ne répond pas à ses besoins immédiats.
PCL-R: Faible maîtrise de soi.

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5
Q
  1. Orgueil
A

Individu qui se perçoit supérieur aux autres, qui a une opinion extrêmement positive de lui-même dans tous les aspects de sa vie.
Cette évaluation de lui-même ne repose pas sur des faits objectifs.
Le crime est pour eux un moyen d’avoir un style de vie conforme à leur orgueil.
PCL-R: Surestimation de soi.

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6
Q
  1. Obsession du pouvoir
A

C’est le fait qu’un individu est à la recherche constante de pouvoir.
Il recherche une position de supériorité, de pouvoir, de triomphe :
Ce qu’il veut c’est contrôler la situation.
Il veut un sentiment de triomphe, qu’il l’exprime ou qu’il le garde secret.
Dirige les autres, utilise des impératifs.
Au niveau de son comportement criminel, il cherche une sensation de triomphe.

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7
Q
  1. Sentimentalité
A

Description : Individus qui se perçoivent comme étant bon pour leur entourage.

La sentimentalité peut leur servir à :
manipuler autrui.
Sortir de l’état 0
Favoriser la commission du crime

Il peut exprimer des sentiments très forts envers sa famille, un animal de compagnie et même se montrer altruiste et touché par la souffrance de personnes moins fortunées, se montrer attentionné envers des personnes faibles.
Il peut se percevoir comme une bonne personne (bon père, bon fils, bon conjoint) sur la base de ses actions (il donne de l’argent, fait des cadeaux). Pose des actes externes mais dans les faits ce qui semble être de la générosité ce n’est que stratégique car comme cela il a du pouvoir.

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8
Q
  1. Unique
A

Individu qui se perçoit comme unique. Il a le sentiment d’être différent des autres. Il constitue son image de soi sur la base de cette unicité et accentue ce qui le différencie des autres.
Il est unique dans tous les domaines.
Elle se manifeste dans 2 aspects :
Il est supérieur aux autres, c’est le «numéro 1»
Quand il va mal, personne ne peut se sentir aussi mal que lui (état zéro)

Dans le domaine criminel, ils se perçoivent comme étant des criminels hors pair, unique.
Ils déclarent ne rien avoir en commun avec les non-criminels = des moutons.

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9
Q
  1. Suggestibilité
A

Fermé aux suggestions la plupart du temps : difficile de lui faire suivre un plan de réhabilitation
Satisfaction de ses besoins immédiats.
Il va être fermé quand ça ne va pas dans le sens de ses besoins immédiats.

Pseudo-ouverture : semblant d’être ouvert aux idées, mais pour manipuler la personne en face de lui.

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10
Q
  1. Solitaire
A

Individus solitaires dans leurs manières de penser et de se comporter
Il ne veut pas que l’on sache qui il est vraiment.
Il ne veut pas qu’on profite de ses faiblesses.
Il n’a pas d’amis et n’est pas loyal, n’arrive pas à maintenir un engagement dans une relation.
Sociabilité superficielle

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11
Q
  1. Sexualité
A

Le criminel ne s’engage pas émotionnellement dans ses relations sexuelles.

Sexualité précoce et impersonnelle et qui va dans le sens de ses besoins.
Individus qui ne recherchent pas la complicité à travers la sexualité, mais plutôt :
Conquérir
Performer
Contrôler
PCL-R: Promiscuité sexuelle

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12
Q
  1. Mentir
A

Le fait de mentir est une partie intégrante de la vie des criminels. Mentir c’est une façon de vivre et surtout une façon d’atteindre leurs objectifs.

Mentir pour
Commettre ou cacher un crime
Manipuler quelqu’un
Contrôler quelqu’un ou une situation
Se mettre en valeur, se valoriser
Pour jouer pour l’excitation, la satisfaction de tromper

→ Attention : ne pas être naïf, les mensonges tout comme les vérités doivent leur permettre d’atteindre un but  ceux qui ne mentent pas sont des abrutis qui n’exploitent pas tout ce qui peut l’être
Pour eux, mentir fait partie intégrante de la vie criminelle.
Ils vont mentir dans les entrevues pour évaluer s’ils peuvent manipuler ou non l’évaluateur, ils vont tester.
PCL-R: Duperie et manipulation

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13
Q
  1. Canal de communication fermé
A

L’individu ne va pas révéler son monde interne, il est secret, fermé d’esprit.
3 caractéristiques :
Individu qui ne partage pas son monde intérieur
Personne non réceptive aux remarques ou aux suggestions
Individu borné – absence total d’auto-critique

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14
Q
  1. La pensée concrète
A

Individus dont les pensées et les comportements sont en fonction de leurs besoins immédiats

Ce qui est bon ou mauvais est défini en fonction de ses besoins immédiats.
Individu qui reconnait les valeurs et les comportements sociaux qu’il devrait adopter mais il les refuse car cela constitue un frein à la satisfaction de ses besoins immédiats.
La manière dont il perçoit autrui est relative à la satisfaction de ses besoins immédiats.

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15
Q
  1. Position de victime
A

Tendance à justifier ses crimes par les injustices qu’il aurait subies dans le passé ou actuelles (ex.: on lui a manqué de respect).
C’est une excuse qu’il utilise quand on l’interroge au sujet de ses crimes.
Conséquemment, ils sont en droit d’abuser des autres, de ne pas les respecter et de les exploiter.
Il peut avoir été victime d’injustices, mais il va s’en servir pour blâmer les autres et les circonstances plutôt que de se remettre en question.
PCL-R: Incapacité d’assumer la responsabilité de ses faits et gestes

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16
Q
  1. Manque de perspective temporelle
A

Le criminel ne planifie pas à long terme.

Individu qui est centré sur ses besoins immédiats, présentisme.
Il pense être capable d’obtenir facilement, rapidement et sans travailler
Individu peu préoccupé par les problèmes futurs, les souffrances futures.
Individu qui veut les fruits du succès sans investir les efforts nécessaires pour les obtenir. Individu qui ne planifie pas de moyens à long terme pour les obtenir, il les veut MAINTENANT.

  • Individu qui veut les fruits du succès sans investir les efforts nécessaires pour les obtenir. Individu qui ne planifie pas de moyens à long terme pour les obtenir, il les veut MAINTENANT.
    PCL-R: Incapacité à planifier à long terme de façon réaliste
17
Q
  1. Incapacité à se mettre à la place des autres
A

Incapacité de comprendre les besoins, la souffrance des autres.
Ça touche différents aspects : incapable de comprendre les autres (cognition), incapable d’être touché par les souffrances des autres (affectif) et incapable d’agir pour aider les autres (comportement).
C’est ce qui va lui permettre de mener à bien sa criminalité.
PCL-R: Manque d’empathie

18
Q
  1. Possession
A

Quand le criminel veut quelque chose, il considère que cette chose lui appartient. Il pense que les autres lui doivent quelque chose donc prendre cette chose est comme récupérer ce qu’on lui doit.
Forme extrême de contrôle

Ils s’approprient les biens d’autrui = c’est leur dû, ils prennent de force si nécessaire.
Les autres se doivent de lui donner ce qu’ils réclament car il est unique.
La possession est liée à l’obsession du pouvoir, car c’est une forme extrême de contrôle, le fait de posséder.
C’est également lié à la pensée concrète = la satisfaction des besoins immédiats.

Cette possession dure peu de temps.
Peut s’appliquer aussi à des personnes

19
Q
  1. Refus d’être dépendant
A

Dépendre des autres est un signe de faiblesse

Mais il y a un paradoxe entre ses cognitions et son comportement :
Au niveau cognitif, il considère que demander de l’aide à autrui est un signe de faiblesse
Au niveau comportemental, il a une forte tendance au parasitisme

  • Ils exploitent autrui pour avoir une vie facile.
  • Exploiter les autres = avoir du pouvoir, cela leur est dû.
    PCL-R: Tendance au parasitisme
20
Q
  1. Dissuasifs
A

Cela peut sembler paradoxale avec leur besoin impérieux de répondre à leurs besoins. Si on fait le lien avec l’erreur de pensée «Énergie» (tout fonctionne a fond tout le temps)  ils ne pourront pas commettre tous les crimes auxquels ils pensent en raison de certains dissuasifs.

Le criminel ne peut pas commettre tous les crimes auxquels ils pensent.
Facteurs externes et internes aux individus qui les empêchent d’actualiser un crime qui était considéré.
Dans certaines circonstances le dissuasif, qu’il soit externe ou interne, peut être évacué de la pensée : pensée concrète.
→ Identiquement, s’il est en état zéro, le dissuasif aura tendance a être évacué.

21
Q
  1. Corrosion
A

C’est un processus mental  constamment une nouvelle idée de crime et il va se dissuader jusqu’à ce que cette «corrosion» face son effet.

Une idée de crime peut surgir à répétition dans les pensées du criminel et ne pas être commis à cause des dissuasifs, mais parfois le processus de corrosion peut prendre le dessus  fragmentation de son espace mental
Il s’agit d’un processus qui affaiblit les dissuasifs, les bénéfices vont prendre plus d’importance, il ne va plus voir les dangers que le crime peut provoquer. Ce n’est pas rationnel mais plutôt automatique et rapide

22
Q
  1. Se perçoit bon
A

Individus qui se présentent comme étant généreux, mais dont la vraie motivation est d’acquérir une reconnaissance ou du pouvoir.

Robin des bois:  exemple de Dexter
- Ils volent les riches pour donner aux pauvres.
- Ils frappent pour réparer une injustice.

Ces individus savent distinguer le bien du mal, mais l’application de ces principes se fait selon leurs besoins.

Le fait de se voir comme une bonne personne rend son crime légitime.

23
Q
  1. Criminel appréhendé
A

Description : Comportement du criminel lorsqu’il est arrêté par la police.

Lorsqu’il est arrêté, le criminel va avoir un certain comportement : il va être en colère, ressentir de l’injustice.
Dans cette situation, le cycle de fonctionnement du psychopathe va se mettre en place.
Il est persuadé de vivre une injustice
→ Individu qui va se sentir diminué.
→ Individu qui va se mettre dans une position de victime.
→ Individu qui sera colère.
→ Individu qui va se battre pour revendiquer sa part de pouvoir.

En prison: → Typiquement des individus qui vont continuer leur criminalité dans la prison (ex.: trafic de drogue).
→ Individu qui va développer ses habilités criminelles (ex.: fraude) au contact d’autres criminels.
Dans les cas les plus intenses il va essayer de s’évader.

24
Q
  1. Criminel lorsqu’il n’est pas appréhendé
A

Après avoir commis un crime, il y a un retour d’angoisses et de peurs.
Il va être extrêmement soucieux et inquiet d’être arrêté.
Il va avoir peur d’avoir laissé des indices, peur que quelqu’un réussisse à l’identifier, peur d’être dénoncé par quelqu’un, etc.
Hyper-vigilance .
→ Il va triompher si son crime est médiatisé et s’il n’est pas arrêté  il se sent tout puissant. On parle de lui, on parle de son crime, il passe à la télé. Il ressent la gloire qui va avec son geste, tout le monde va entendre parler de lui.

→ Il va ressentir de l’excitation : il reste dans le secteur dans lequel le crime a été commis et parfois proposer son aide à la police  il suit la progression de l’enquête, c’est excitant de savoir qu’il passe au travers des filets de la police : «’J’ai gagné, je suis tellement plus intelligent que tout le monde».

25
25. Célébration après le crime
Après avoir commis un crime, le criminel va ressentir une très forte dose d’énergie et va triompher, célébrer son crime. C’est une façon de donner une bonne image de lui-même, d’avoir de l’admiration, de se sentir puissant.